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Discours d'ouverture journée ODMEDNUM

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Discours d'ouverture journée ODMEDNUM

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Discours d'ouverture de la journée "OpenData & Citoyens : les réponses de la médiation numérique" par Yves Sibilaud, président d'Arsenic.
Journée organisée le 31 janvier 2013 à Aix en Provence.

Discours d'ouverture de la journée "OpenData & Citoyens : les réponses de la médiation numérique" par Yves Sibilaud, président d'Arsenic.
Journée organisée le 31 janvier 2013 à Aix en Provence.

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  1. 1. DISCOURS OUVERTURE JOURNEE OPENDATA 31 janvier 2013 Par Yves Sibilaud – président d’Arsenic Bonjour à tous et bienvenue à l’occasion de cette 4ème journée de rencontres organisée par Arsenic. Habituellement régionales, ces rencontres sont pour la première fois ouvertes à toute la France. Vous avez répondu présents et je vous en remercie tous, représentants de l’accès public à Internet, des collectivités, des réseaux associatifs, des entreprises et bien sur aux responsables et animateurs d’EPN/ERIC. Et je tiens aussi à remercier en particulier la Région Provence Alpes Côte d’Azur ainsi que la Communauté du Pays d’Aix pour leur important soutien dans l’organisation de cet événement. Cette journée participe à montrer, voire démontrer que les acteurs de la médiation numérique savent se mobiliser sur les enjeux de la société numérique. Discours ouverture ODMEDNUM - 1
  2. 2. Malgré les difficultés que peut rencontrer le secteur de l’accès public à internet, souvent dues à la méconnaissance du travail réalisé au quotidien au sein des lieux d’accès publics, des indices nous poussent à un certain optimisme. Notamment avec la récente constitution d’un nouveau Conseil National du Numérique qui s’est ouvert aux sujets de l’e-inclusion -et Valérie Peugeot une de ses vice-présidentes qui interviendra aujourd’hui est particulièrement bien placée pour le savoir-, nous sentons aussi une écoute renouvelée de la part du gouvernement et de la ministre Fleur Pellerin que nous avons rencontrée lors de son récent passage à Marseille, de la DUI présente aujourd’hui, ou plus localement avec la redéfinition participative du cadre d’intervention du programme ERIC de la Région Paca. Et ce n’est pas un hasard si nous vous accueillons à Aix en Provence car la Communauté du Pays d’Aix comme bien d’autres en France, a compris l’intérêt de renforcer ses liens sur son territoire avec les acteurs de la médiation numérique que nous sommes dans le cadre d’une stratégie numérique. Vous l’aurez compris, en prenant la parole ce matin, je tenais à affirmer une chose : les Espaces Publics Numériques sont toujours là ! Ils sont actifs, participent de l’économie numérique et sont force d’innovation avec leurs publics et dans l’accompagnement de leurs usages. En effet, encore récemment, on a pu lire que les EPN étaient en danger et qu’ils manquaient singulièrement de lisibilité. Un manque de lisibilité qui a parfois amené certains décideurs et élus à prendre la décision d’arrêter de soutenir l’accès public à Internet avec comme rapide argument un taux d’équipement important dans les foyers. Et pourtant, nous sommes bien là. Votre présence aujourd’hui en est un élément de preuve supplémentaire. Ainsi, chaque jour nous recevons et accompagnons la population dans ses pratiques numériques. Dans une diversité des publics que chacun qualifie comme il l’entend : citoyen, consommateur, adhérent professionnel, étudiant, demandeur d’emploi, retraité, handicapé, artiste etc. Pour Discours ouverture ODMEDNUM - 2
  3. 3. faire simple, on les appelle souvent les usagers. Usagers sans qui aucune politique numérique n’a de sens. Depuis plus de 10 ans, nous répondons à des besoins non satisfaits du numérique et participons à leur efficience, y compris auprès des entreprises qu’elles soient traditionnelles ou relevant de l’économie sociale et solidaire. Par conséquent, au-delà même de l’e-inclusion qui fait partie de notre ADN professionnel, nous sommes des acteurs de l’innovation sociale au sein l’économie numérique. En effet, malgré ce manque de lisibilité, les EPN ont toujours été présents face aux enjeux des usages innovants du numérique en lien étroit avec les citoyens de tous bords et de tous âges. Il en a été ainsi avec le commerce en ligne, l’e-administration, la dématérialisation de la culture, le nomadisme, le tactile, l’e-tourisme, etc. Et non seulement nous pouvons affirmer faire partie des acteurs de l’innovation mais nous pouvons même nous prévaloir de l’initier sur de nombreux sujets. Aujourd’hui nous parlons de médiation autour de l’OpenData, mais aussi de FabLabs, de Tiers-Lieux, de Coworking, de médias numériques citoyens, Charles Népote, de la FING, nous présentera même tout à l’heure l’InfoLab. Autant d’innovations qui répondent à des enjeux de société que nous vivons et comprenons parce que nos publics y sont aussi confrontés… On dépasse là une vision souvent étriquée de l’Accès Public à Internet qui se résumerait à une succession de Clubs informatiques pour geeks ou retraités en mal de lien social. Non, nous nous considérons comme des acteurs de la Transition numérique que prône le ministère de l’Economie Numérique. Bien entendu, je ne nie pas les difficultés rencontrées par les structures, mais je vois tout de même actuellement de nombreuses conditions favorables pour engager le secteur nouvellement nommé « de la médiation numérique » vers une sorte de politique 2.0 de l’accompagnement aux usages du numérique. En quelques sortes, une deuxième chance. Discours ouverture ODMEDNUM - 3
  4. 4. Et pour ne pas rater ce tournant, nous allons avoir besoin de soutien de tous et notamment de la part du gouvernement. Bien entendu, nous savons que les finances publiques ne sont pas au beau fixe. Mais avec un peu d’imagination… C’est pouquoi je propose un peu d’intelligence collective pour réaffirmer une simple revendication de bon sens : Consacrons 1% des budgets des politiques d’infrastructures à l’accompagnement public des usagers du numérique. En effet, à quoi cela servira-t-il de déployer d’ici 2022 le Très Haut Débit et la 4G pour tous si la population ne sait pas s’en servir. A moins cependant de considérer ces nouveaux tuyaux comme un nouvel argument pour augmenter le prix des abonnements, l’usager étant alors uniquement considéré comme un consommateur passif ! 1% pour l’accompagnement aux usages, ça laisse 99% pour l’infrastructure et les services, l’équilibre est respecté… Mais surtout si l’on s’appuie sur les chiffres annoncés, ce 1% sera largement suffisant pour la pérennité de nos emplois, de nos lieux et de nos actions d’utilité sociale et publique. A titre d’exemple, le plan très haut débit pour tous, d’ici 2022 coûtera chaque année a minima 6 milliards d’euros en France et si à cette somme on ajoute les projets des collectivités…. On peut rêver. Mais au-delà d’un soutien financier, il est important que la médiation numérique puisse participer et être consultée lors de la mise en place de politiques structurelles. Comme prochainement lors d’une réunion des réseaux de la médiation numérique qui aura lieu à Paris au sujet des Emplois d’Avenir dans notre secteur. Une réunion à l’initiative de la DUI –et j’en profite pour remercier Amélie Turet, qui est présente aujourd’hui-. En effet, les EPN sont aussi des employeurs responsables (100 ETP en PACA pour les seules équipes d’animation) qui savent répondre à la demande de l’Etat et des collectivités lorsqu’il s’agit de lutter contre le chômage des jeunes. Il n’est certainement pas nécessaire de rappeler Discours ouverture ODMEDNUM - 4
  5. 5. que notre secteur n’a pu réellement se structurer qu’avec le dispositif Nouveaux Services – Emplois Jeunes. ARSENIC est persuadée que nous sommes en plein renouveau du rôle des Espaces Publics Numérique et que notre utilité sociale et notre capacité d’innovation font de nous des acteurs indispensables de l’écosystème de l’économie numérique sur les territoires et au plan national. Et puisque je parle d’innovation, je voudrais finir en insistant sur le thème de cette rencontre : l’OpenData. L’OpenData est bien souvent présentée comme une dynamique de fond qui participe du renouveau démocratique, de la création de nouveaux services à la population, une nouvelle source d’emplois et de revenus, etc. A défaut d’une révolution, l’OpenData est promue au moins comme un changement très important dans la société numérique. Mais soyons prudents, car l’histoire récente du numérique et de ses usages est pavée de changements majeurs qui ont fait long feu comme le NetComputer, le WAP ou l’archivage holographique et a contrario d’usages imprévus qui sont devenus incontournables comme le SMS… Finalement pour les experts et les commentateurs, l’histoire des usages du numérique se résume souvent à deux choix : ou bien tout sera beau, ou bien c’est dangereux. Une technologie en chassant une autre. On en revient au binaire. Mais bien entendu les choses ne sont pas si simples et au final, ce sont bien les usagers qui choisissent. Il ne s’agit ni de freiner ni de forcer les usages car nous sommes dépendants du degré d’absorption par le public. Et c’est sur ce degré d’absorption que les EPN jouent un rôle C’est là que nous assurons une médiation entre les produits et services et les citoyens, toutes catégories confondues. Le développement des usages doit être observé avec humilité et objectivité Ce sujet de l’OpenData interroge bien les usages numériques, mais au-delà de sa dimension technologique, c’est évidemment un enjeu de société : plus de transparence, plus d’efficacité, Discours ouverture ODMEDNUM - 5
  6. 6. plus de participation, plus de justices, etc. Mais je laisserai Valérie Peugeot nous le dire de façon plus détaillée tout de suite après moi. Face à de tels enjeux, il va falloir que notre secteur se mobilise de façon importante, en s’inspirant notamment de ce qui aura été présenté aujourd’hui et en s’appuyant sur des acteurs importants comme LiberTIC ou des collectivités volontaires comme la Région Paca. Nous pouvons aussi d’ores et déjà nous appuyer sur OpenStreetMap –dont je salue les représentants- et ses déclinaisons sous la forme de Carto’parties. Il s’agit d’une pratique participative, efficace et ludique de l’OpenData ; mais on ne peut restreindre la pratique des données libérées à OSM seul. Le chantier est plus vaste encore. Il faudra certainement que les EPN puissent s’emparer par exemple du développement d’applications et de services en ligne basées sur l’OpenData. Pour cela, nous devrons mettre en place des équipes de développement au sein de nos structures afin de proposer de nouveaux services citoyens conçus avec les publics. Et bien entendu, pour cela, il faudra trouver les ressources pour monter en compétences, partager les pratiques, lever les freins, etc. C’est de cette façon que les EPN participeront à mieux impliquer les citoyens dans l’OpenData. L’ouverture étant encore faible à ce jour en ce qui les concerne… C’est de cette façon que nous passerons d’une minorité qui comprend une à majorité qui agit. Comment passer des 60 Insiders convaincus de l’OpenData en France à 60 millions d’usagers de l’OpenData ? A l’issue de cette journée, nous aurons peut-être la réponse… mais à défaut nous devrons être en capacité d’apporter des éléments de réponses qui s’inscriront dans le cadre général d’un Plan d’action national d’appropriation de l’OpenData que j’appelle de mes vœux. Et puisque nous sommes aujourd’hui le 31 du mois de janvier il m’est permis de vous souhaiter encore à tous, au nom d’ARSENIC, une bonne année 2013 remplies de projets réalisés ou à réaliser. Je vous remercie et je laisse maintenant le soin à Philippe Méda de lancer la suite de cette journée. Discours ouverture ODMEDNUM - 6

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