Annie Ernaux Extérieurs. pptx. Exposition basée sur un livre .
Presentation Stéphane Baudin
1. Conférence
ActuariaCnam - EFAB CNAM
site : http://assureco2014.actuariacnam.net
CNAM - Amphithéâtre Abbé Grégoire
292 Rue Saint-Martin F-75003 Paris
Jeudi 27 mars 2014
08h30 - 12h30
2. Présentation intervenants AssurEco|2014
EMMANUEL BRUTIN
THIERRY GIAMI
Conseiller à la Direction Générale de la Caisse des Dépôts
et Consignations - Président de l’Observatoire pour le
Financement des PME/ETI par le marché
HUGUES MAIGNAN
Adjoint au chef de bureau
ENTREPRISES ET INTERMÉDIAIRES D’ASSURANCE - ASSUR2
Direction générale du Trésor
www.tresor.economie.gouv.fr
Hugues Maignan a été précédemment Commissaire contrôleur à l’ACP.
Responsable de la Gestion des portefeuilles
Assurés à la Direction des Investissements
de la CNP. www.cnp.fr
Emmanuel Brutin est en charge de l'allocation des actifs d’un encours
global de 240 Mds € , des choix d'investissements et du suivi des
placements. A ce titre, la CNP investit dans les fonds de prêts à l'économie
(FPE) tels que Novo.
Il a par ailleurs travaillé comme trader pendant 17 ans sur les produits
obligataires et les dérivés de taux/change chez Louis Dreyfus, CDC Ixis et
Natixis.
STEPHANE BAUDIN
Directeur des Investissements
Membre du Comité de Direction
HSBC Assurances www.hsbc.fr
Membre du comité des investissements de la FFSA, Stéphane Baudin
intervient sur de nombreux sujets concernant les évolutions du secteur de
l’assurance en France. Il a personnellement pris part aux initiatives Nova et
Novo dont il est resté membre des comités de supervision.
Au cours des 15 dernières années, il a exercé différentes fonctions liées à
l’assurance en France et en Europe au sein des groupes Crédit Lyonnais,
Crédit Agricole et chez J.P.Morgan avant de rejoindre HSBC.
L'Observatoire de financement de l'économie, présidé par Thierry Giami,
et la commission économique et financière de la FFSA, ont travaillé de
concert pour rassembler les investisseurs des fonds Novo et initier, avec l'aide
de l'Association française de la gestion financière (AFG), l'appel d'offres pour
sélectionner les société de gestion.
3. Le rôle de l'assurance vie dans le financement de l’économie
• Le secteur de l'assurance vie participe en France à la diversification du patrimoine des
ménages tant dans son allocation par classe d'actifs que géographique (souligné par le
rapport Berger / Lefebvre)
• Le secteur de l'assurance vie reconnait et assume parallèlement son rôle dans le
financement de l'économie « dite réelle »
• Le secteur de l'assurance vie gère l’épargne des ménages français ; a ce titre, il endosse
une responsabilité particulière consistant à « recycler » une certaine part de cette
richesse dans l’économie domestique (en cohérence avec les exigences ALM de son
business model)
Stéphane Baudin, 27/03/2014
4. Economie réelle, le risque d’un moteur à court de carburant
• Cinq ans après la crise dite financière de 2008, parce qu’elle a trouvé sa source dans les
excès de la titrisation au travers de l’effondrement des fameux « subprime » dont les
banques ont été tenues pour responsables, le contexte dans lequel nos entreprises
doivent chercher à se développer s’est considérablement transformé.
• La violence de la crise financière a laissé place à une crise économique touchant le
monde entier en fragilisant d’abord les grandes banques puis les grands Etats, et forçant
les uns, puis les autres à une cure d’amaigrissement drastique sous peine de bouleverser
les grands équilibres économiques d’alors.
• Si jusqu’ici, la crise systémique tant redoutée a pu être évitée par les grands Etats
concernés, c’est au prix de l’adoption de normes et de politiques beaucoup plus
restrictives pour les Etats au titre de la gestion de leurs finances publiques et pour les
banques (Bâle III, CRD IV) et les entreprises d’assurances (Solvabilité II) au titre du
calcul de leurs besoins de fonds propres.
Stéphane Baudin, 27/03/2014
5. Economie réelle, le risque d’un moteur à court de carburant
• En France, tous ces facteurs sont éminemment présents et ces exigences nouvelles
réduisent déjà les capacités de financement de l’Etat et des Banques en direction
des entités appartenant au secteur public ou des infrastructures et des entreprises.
• Pourtant, il existe en France de très nombreuses entreprises ou plus généralement un
grand nombre d’initiatives privées porteuses de projets d’avenir et de croissance dont la
réalisation nécessite d’être financée.
• Parallèlement, la France compte aussi de très nombreux investisseurs institutionnels,
notamment ceux dont la mission consiste à gérer l’épargne longue des français, dont le
montant des liquidités à investir a considérablement augmenté au cours des cinq
dernières années, dans un environnement de taux bas. Maintenant à la recherche de
diversification et de rendement, ces investisseurs n’ont jusqu’ici que faiblement contribué
au financement direct des entreprises, des infrastructures ou des collectivités
essentiellement parce que ce terrain est longtemps demeuré chasse gardée des banques
sous l’empire de la loi bancaire, clé de voute d’un monopole qui fait de la France l’un des
pays les plus intermédiés au sein des économies de marché.
Stéphane Baudin, 27/03/2014
6. Nova, le financement de haut de bilan
• Février 2012 : Lancement de Nova 1 et 2 poursuivant un objectif de financement en
capital de sociétés cotées sur Euronext (compartiments B et C) et Alternext
• >160m€ levés auprès de 12 investisseurs institutionnels (dont 11 entreprises
d’assurances), confiés à parts égales à deux sociétés de gestion sélectionnées au terme
d’un processus de mise en concurrence
• Un suivi réalisé au travers d’un comité de supervision semestriel composé des
investisseurs
• Bilan chiffré après 24 mois :
Stéphane Baudin, 27/03/2014
Fonds (1)
# Entreprises
financées
dont
Euronext B
dont
Euronext C
dont
Alternext
Performance
dep. origine (2)
Nova 1 75 19 30 26 +51,01%
Nova 2 48 25 6 17 +90,49%
(1) Chiffres arrêtés au 28 février 2014 (2) Performance de l’indice composite sur la même période +44,62%
7. Novo, le financement de bas de bilan
• Octobre 2013 : Lancement de Novo 1 et 2 poursuivant un objectif de financement sous
forme de dette obligataire de PME et ETI non financières (taux fixe, maturité 5-7 ans,
remboursable in fine)
• >1md€ levés auprès de 24 investisseurs institutionnels (dont 20 entreprises
d’assurances), confiés à deux sociétés de gestion sélectionnées au terme d’un processus
de mise en concurrence
• Un suivi au travers d’un comité restreint composé de 5 représentants désignés par les
investisseurs et d’un comité plénier semestriel
• Bilan après 5 mois : Une montée en puissance conforme aux attentes…
Stéphane Baudin, 27/03/2014
Fonds Montant engagé (m€) Montant investi (m€) # Entreprises
financées
# Dossiers approuvés
en cours
Montant dossiers en
cours (m€)
Novo 1 660 25 1 1 30
Novo 2 355 40 2 3 68
… qui, au vu du grand nombre des opportunités reçues devrait s’accompagner d’une accélération
dans les mois à venir.