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L'usager, moteur des activités culturelles à la médiathèque - St-Clar

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L'usager, moteur des activités culturelles à la médiathèque - St-Clar

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Intervention Florianne Garonne - Journée départementale de lecture publique - Médiathèque départementale de l'Aveyron - 6 octobre 2016

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L'usager, moteur des activités culturelles à la médiathèque - St-Clar

  1. 1. L’USAGER, MOTEUR DES ACTIVITES CULTURELLES A LA BIBLIOTHEQUE Présentation de la médiathèque de Saint-Clar (Gers) et de son projet d’animation construit avec les usagers Journée départementale de lecture publique BDP de l’Aveyron, jeudi 6 octobre 2016
  2. 2. I. LA MEDIATHEQUE DE SAINT-CLAR Présentation du contexte • Commune de 1080 habitants dans le Gers • Bassin de vie de 3500 habitants • Communauté de communes « Bastides de Lomagne » (41 communes 11 000 habitants)
  3. 3. Un contexte favorable mais des craintes aussi… • Un milieu très rural, en demande d’un lieu de vie, d’animations et de culture • Un tissu associatif très fort sur le territoire • Population en attente : la médiathèque était un des plus gros projets du mandat précédent mais aussi une crainte pour certains (rumeur: ces dames vont « ruiner » le village) Gros travail de médiation nécessaire
  4. 4. Une forte volonté à partager • Forte volonté: un lieu de culture pour toutes les générations et tous les goûts • Etat des lieux en 2008 : pas de bibliothèque, passage du bibliobus une fois par mois le jeudi matin • Objectif 1er: créer un lieu d’animations, de rencontres, de formations et d’accueil pour tous  Recruter un(e) professionnel(le) qui s’appuierait sur une équipe de bénévoles aux talents variés  Travailler avec les habitants, les associations et les partenaires locaux pour construire le projet ensemble
  5. 5. Une forte volonté à partager • 2eme objectif : donner à la médiathèque une dimension correspondant au bassin de vie (3500) et non à la seule commune (1080) • Redonner vie et beauté au vieux St-Clar Avant la médiathèque: l’ancien presbytère et son jardin…
  6. 6. Une forte volonté à partager • La médiathèque était un projet structurant, pensé et conçu comme partie constitutive de la cité  • Un projet qui s’inscrivait dans une offre culturelle déjà dynamique   une réalisation dont le succès a dépassé toutes nos attentes les plus optimistes Attentes en 2013 En 2016 Nombre d’abonnés 500 955 Nb de prêts/an 5000 12298 (en 2015)
  7. 7. Les grandes dates du projet • Mars 2008 : projet de médiathèque dans le programme de l’équipe municipale • 2009 : contacts informels de 3 élues avec la BDP, la DRAC et quelques architectes +visites de médiathèques 2010 : construction du projet par la commission culture (élus + citoyens): réunions publiques Choix de l’architecte et d’un projet innovant en milieu rural
  8. 8. Un projet architectural innovant Cabinet Alain Delmas
  9. 9. Les grandes dates du projet • 2011 : obtention du permis de construire • 2012 : lancement des travaux en avril • 2013 : confirmation du plan de financement avec un taux de subvention atteignant 75,9% • 2013: recrutement de la bibliothécaire en avril • Inauguration samedi 15 juin (officiels et financeurs) • Journée Portes Ouvertes dimanche 16 juin: tous les habitants étaient invités (presse locale, bulletin municipal, flyers distribués sur le marché + bibliobus)
  10. 10. Les grandes dates du projet Ouverture officielle de la médiathèque lundi 17 juin Printemps et été 2013 : recherche des bénévoles  Appels à projets auprès des habitants puis des usagers
  11. 11. Les choix de fonctionnement • Budget municipal restreint: une seule salariée à mi- temps au départ  Nécessité de trouver des bénévoles parmi les futurs usagers: • Première réunion en mai 2013 pour découvrir les bénévoles et discuter de notre démarche et des animations qui leur plairaient = début du projet collaboratif  Les bénévoles sont partie prenante du projet et notre meilleure source de médiation (beaucoup habitent dans le village ou à proximité)
  12. 12. La médiathèque de St-Clar aujourd’hui
  13. 13. II. L’USAGER, UN CO-CONSTRUCTEUR
  14. 14. Comment impliquer concrètement les usagers? • La médiathèque était attendue mais aussi un « élément suspect » pour certains  Comment faire pour impliquer concrètement la population? • 1er objectif: se renseigner sur le village et aller à la rencontre des habitants et futurs partenaires  Définir les attentes et demandes de la population et des futurs usagers
  15. 15. Une programmation construite par et pour les usagers • Volonté de construire notre programmation avec:  les habitants en premier lieu! Comment faire? - Aller à la rencontre des habitants (médiation des bénévoles dans un 1er temps) - Les inviter à venir nous voir (permanences à la mairie le jour du marché) - Faire un appel à projets…
  16. 16. Appel à projets: comment faire? - Appel à projets: mail envoyé à tous les abonnés en octobre 2013 (4 mois après l’ouverture de la médiathèque) « Vous avez des idées d'animation, d'expo ou de causerie ? Vous aimeriez créer un club de jeu, de couture, de cuisine ? Vous êtes passionné(e) et vous cherchez un lieu où organiser des rencontres autour de votre passion ? La médiathèque vous ouvre ses portes!  Venez-nous en parler ou envoyez-nous un message à mediathequestclar@orange.fr N'oubliez pas : la médiathèque est faite par vous et pour vous! A bientôt ! Florianne Garonne (+ horaires et contacts de la bib) »
  17. 17. Une programmation construite par et pour les usagers Objectif: être à l’écoute des habitants et construire un projet avec et pour eux Seules deux conditions étaient nécessaires: - gratuité des animations - possibilité technique de le faire à la médiathèque Résultats: des activités proposées par et pour les usagers pendant et en-dehors des heures d’ouverture De nombreuses idées, des projets très souvent réalisables et beaucoup d’envies communes!
  18. 18. En parallèle, d’autres rencontres… Mais aussi, d’autres rencontres nécessaires avec: La BDP et les collègues des médiathèques voisines les partenaires locaux (Office de tourisme, Musée de l’école, ludothèque, associations, radios locales) les institutions (écoles, maison d’enfants, Foyer d’Accueil Médicalisé et Ehpad, assistantes sociales…)
  19. 19. De nombreux retours • Suite à l’appel à projets, de nombreux retours par mail et des rencontres à la médiathèque: - Exemple: une personne qui a suivi une formation nous propose d’animer un atelier mandalas - Que fait-on?  Je lui propose de la rencontrer dès le lendemain à la médiathèque pour qu’on discute des modalités pratiques  Elle nous propose gratuitement un atelier, un samedi après- midi pendant 2 heures pour les enfants  Elle animera un seul atelier mais gros succès public  Le bouche-à-oreille commence
  20. 20. De nombreux retours - Une opticienne propose un atelier pratique sur les outils de correction de la basse vison = offre complémentaire au fonds LV et intéressant au vu du public vieillissant - Que fait-on?  Je lui propose un rdv rapide à la médiathèque  La promotion commerciale nous gêne mais elle nous rassure. Objectif: garder son autonomie et du lien social  Elle viendra avec l'association « Voir ensemble » qui fera des démonstrations d'écriture braille  Atelier un jeudi matin, jour de marché - public très intéressé (certains ont fait + de 35km pour l’animation)  Et en plus, prêt d’un téléagrandisseur pendant plus d’un an à la médiathèque
  21. 21. Une programmation construite par et pour les usagers
  22. 22. Concrètement, ça donne quoi? • Deux passionnés, profs retraités et membres du Comité de jumelage nous proposent d’animer des conversations en espagnol…  Je les rencontre pour caler la périodicité (chaque semaine), le nombre d’élèves, le jour et l’heure • Problème: l’horaire qui intéresse le plus de monde est en- dehors des heures d’ouverture (mardi soir à 18h30) • Solution : une clef est prêtée aux responsables du cours  Des cours d’espagnol pour les adultes
  23. 23. Concrètement, ça donne quoi? • Problème: trop de demandes, nous sommes victimes de notre succès!  Solution: mise en place de 2 cours (débutant et initié) + liste d’attente pour les nouveaux inscrits • Conversations en espagnol chaque semaine • Soirées contes et auberges espagnoles régulières (deux à trois fois par an) • 40 « élèves » plus ou moins assidus • Voyages en Espagne 2 à 3 fois par an • Expos photos du Comité de jumelage à la médiathèque
  24. 24. Concrètement, ça donne quoi? - Suite au succès des cours d’espagnol, les usagers nous demandent des cours d’anglais pour les adultes - Que fait-on? - On demande aux Anglais « du coin »: Susan, prof écossaise retraitée et bénévole à l’OT voit avec ses amis anglophones  Susan et Bruce, un autre Anglais proposent des cours d’anglais pour les adultes le mercredi soir  Il ne fallait « qu’un » lieu et la volonté de réunir les personnes de bonne volonté
  25. 25. Concrètement, ça donne quoi? • Problème: Bruce n’a pas de méthodologie…  Solution : la bibliothécaire prend le relais pour le niveau débutant, aidée d’un couple d’Anglais dans un premier temps • Problème: les profs bénévoles sont parfois absents…  Solution: quand une prof n’est pas là, elle prévient en amont et les « élèves » viennent quand même pour discuter ensemble avec l’aide d’une autre « élève-professeure » et beaucoup d’autodiscipline, mais toujours dans la bonne humeur!
  26. 26. Concrètement, ça donne quoi? • Demande d’une lectrice pour des ateliers d'initiation à l'anglais ou à l'espagnol pour les tout-petits! Par mail: « Un peu comme ce que vous faites avec les adultes, mais avec des imagiers ou en lisant de très courtes histoires... » - Que fait-on?  Envoi d’un mail à nos usagers anglophones  Réponse positive d’une maman anglaise: lectures d’albums, jeux et coloriages en anglais le mercredi après- midi (ateliers d’1h30, sur inscription à la médiathèque)  Des cours d’anglais pour les enfants
  27. 27. Concrètement, ça donne quoi? • Nombreux enfants d’origine étrangère dans le village (MECS) en attente de cours de Français • Une institutrice retraitée avait déjà proposé ses services bénévolement à la mairie: comment faire?  La mairie l’a renvoyée vers la médiathèque  La dame nous propose de venir le mardi soir pendant 1h30 (sauf pendant les vacances scolaires)  Des cours de Français Langue Etrangère
  28. 28. Concrètement, ça donne quoi? • Une bénévole a une amie proche qui est couturière professionnelle - Que fait-on? • Elle lui propose d’animer des ateliers couture à la médiathèque • On l’appelle et on cale les dates ensemble  ateliers couture pendant 3h tous les vendredis après- midi: les participantes apportent juste leur matériel et Georgette les aide à réaliser leurs travaux ou leur apprend à coudre en fonction des niveaux…
  29. 29. Concrètement, ça donne quoi?  Concrètement, qui fait quoi à la médiathèque? • Je centralise les inscriptions et le planning et Georgette voit comment elle s’organise avec ses élèves • Problème: trop de participantes!  Solution: le groupe est limité à 12 personnes, les autres personnes se retrouvent sur liste d’attente! • Les groupes ne sont jamais exactement les mêmes (« autogestion » naturelle des élèves)
  30. 30. Concrètement, ça donne quoi?  Spontanément, les membre de l’atelier couture apportent du thé, du café, des gâteaux pour faire une pause • Problème: certaines préfèrent laisser 1€ ou 2 et créent de fait une « caisse noire »!  Solution: l’équipe de la médiathèque crée l’association des amis de la médiathèque pour rendre les dons transparents  L’association finance les animations gratuites pour tous, toute l’année à la médiathèque
  31. 31. Concrètement, ça donne quoi? • Une usagère nous prête un jeu de scrabble, laissé en utilisation libre sur une table avec un dictionnaire à proximité • Dès le départ, parties spontanées entre les usagers • Certaines passionnées demandent en plus à se retrouver à la médiathèque tous les lundis après-midi pour jouer - Que fait-on?  Une bénévole se propose d’encadrer le groupe, elle demande juste aux joueuses de s’inscrire auprès d’elle. Aujourd’hui, elles se connaissent toutes  des après-midi scrabble
  32. 32. Concrètement, ça donne quoi? • Ensuite, le bouche-à-oreille et la promotion sur Facebook font venir d’autres personnes • Problème: les horaires d’ouverture (16h-19h) ne conviennent pas aux dames qui viennent de loin, l’hiver  Solution: une bénévole qui habite à côté se charge d’aller leur ouvrir plus tôt l’hiver, à 14h  La mairie est prévenue car utilisation des locaux en-dehors des heures d’ouverture
  33. 33. Concrètement, ça donne quoi? • Le choix de l’étagère, club de lecture mensuel le jeudi • Une animation plus classique proposée par la bibliothécaire et les « grandes lectrices » • Titre de l’animation trouvée par une usagère • Problème: l’horaire tardif est contraignant en hiver (jeudi à 18h30) et seuls 2 hommes participent  Solutions: on avance l’horaire à 16h  Pour la parité, par contre, on n’a pas encore trouvé de solution!
  34. 34. Concrètement, ça donne quoi? • Une auteure belge installée dans le Gers, nous propose des ateliers d’écriture avant même l’ouverture de la médiathèque (rdv à la mairie en mai 2013!) • Problème: Réjane est professionnelle, elle veut donc légitimement être rémunérée mais nous ne souhaitons pas faire payer nos animations…  Solution: partenariat avec son association LALO  1er atelier gratuit, puis adhésion des membres de l’atelier à LALO  Un atelier d’écriture mensuel
  35. 35. Concrètement, ça donne quoi? • Chaque atelier est indépendant • On peut assister à toutes les séances ou venir à la carte. Afin de limiter le groupe à 12 participants, les inscriptions sont obligatoires, séance par séance • Concrètement, qui fait quoi? • Je renseigne et mets les usagers en lien avec Réjane • Les usagers s’inscrivent directement auprès d’elle • Problème: discrimination vàv des autres encadrants bénévoles  Solution: Réjane offre une soirée lectures et gourmandises aux usagers de la médiathèque tous les ans
  36. 36. Concrètement, ça donne quoi? • Un passionné d’informatique nous propose ses services • Problème: il ne peut pas le faire bénévolement  Solution: il est rémunéré par une association  Cours d’informatique le mercredi matin • Problème de matériel : que 3 ordinateurss publics • Solution: il nous met à disposition gratuitement 6 ordis, en partenariat avec son association • Problème: soucis administratifs avec l’association (trop de papiers à remplir pour justifier le nombre d’élèves forcément limité)  Solution: Judi continue gratuitement, dans un système de troc avec les usagers intéressés
  37. 37. Concrètement, ça donne quoi? • Un artiste plasticien voisin qui travaille sur l’art contemporain prend contact avec nous • Je le rencontre pour parler de son projet de causeries • On définit un thème pour l’année (4 causeries/an)  Des causeries artistiques • Problème: intervenant universitaire spécialisé// public néophyte  Solution: on retravaille ensemble les thèmes et le traitement de l’information et je prends contact avec les clubs photo/peinture voisins
  38. 38. Concrètement, ça donne quoi? • Espace exposition à la médiathèque • On souhaite l’ouvrir aux artistes locaux: comment faire?  Je prends contact avec les correspondants pour faire passer un article dans la presse locale • Les artistes locaux mais aussi les écoles et partenaires (centre médico-social) nous proposent régulièrement des expos d’un mois • Le bouche-à-oreille fonctionne ensuite très bien et les propositions des usagers sont de plus en plus nombreuses!  Des expositions ouvertes à tous
  39. 39. Concrètement, ça donne quoi? • Problème: il n’y a que 12 mois dans l’année…  Solution: planning pluriannuel des expositions • Problème: certains exposants reviennent régulièrement (artistes et photo clubs locaux)  Solution: pas plus d’une expo par an et par artiste  Pour les habitués, nous leur proposons de travailler sur des thèmes pour varier et/ou de s’associer à d’autres artistes  Quand les artistes le souhaitent, la médiathèque organise des vernissages (communication + matériel) à leurs frais
  40. 40. Concrètement, ça donne quoi? • Et pour les enfants? • Suite à l’appel à projets, certaines mamans et mamies nous proposent des ateliers créatifs: que fait-on? • On les rencontre pour discuter de leurs idées • Les usagères fournissent les idées, encadrent mais n’avancent pas de frais: la médiathèque prend en charge tout le matériel • Thématiques choisies en fonction des fêtes, des saisons ou juste de l’inspiration du moment  Des ateliers créatifs pour les enfants pendant les vacances et certains mercredis après-midi
  41. 41. Concrètement, ça donne quoi? • Problème: ces ateliers très pratiques manquent parfois de contenu  Solution: La médiathèque complète avec des lectures, une visite d’exposition, un goûter en fonction des envies et des disponibilités de l’équipe
  42. 42. Mais aussi… • Nombreux dons de livres à l’ouverture • Problème: nous sommes vite débordés par le nombre et la qualité n’est pas toujours là…  Solution: organisation de vide-greniers réguliers et de ventes de livres au marché l’été  Argent récolté au profit de l’association des amis de la médiathèque  Intéressant à double titre: les dons de livres financent directement nos animations gratuites et permettent aux usagers d’acheter des livres à tous petits prix
  43. 43. Mais aussi… • Comment allier l’utile et l’agréable? • Proposition de certains usagers fin 2015: • Organiser un buffet associatif et festif annuel cuisiné tous ensemble qui nous permettra de réunir les amis de la médiathèque (animateurs, bénévoles et usagers)  Cela soude l’équipe de bénévoles, usagers actifs et moins actifs (buffet ouvert à tous), rend l’ambiance encore plus conviviale et nous permet de réunir des fonds pour financer les animations  Gros succès en 2015, activité reprise en 2016
  44. 44. En fonction du contexte… • Arrivée d’une famille de Syriens à St-Clar cet été • A votre avis, que s’est-il passé? • Spontanément, un jeune Syrien, une dame anglaise et des profs retraités ont contactés la mairie ET la médiathèque pour leur proposer: -des cours de Français à la médiathèque - une aide matérielle - des fournitures scolaires, des victuailles etc.  La médiathèque est devenue un lieu ressource aujourd’hui
  45. 45. Des partenariats indispensables En parallèle, nous travaillons aussi beaucoup avec nos partenaires locaux: •Ludothèque de Fleurance : après-midi jeux pour les enfants tous les 2 mois Échanges ludiques entre les enfants des 2 communes •Assistante sociale: Permanence le jeudi matin (aide administrative et à la recherche d’emploi) réalisation d’un guide pour les nouveaux habitants à la médiathèque (AS + bib + assos et partenaires sociaux)
  46. 46. Des partenariats indispensables • Associations culturelles locales  expositions, concerts et projections à la médiathèque pendant et en-dehors des heures d’ouverture • Radio locale: enregistrement d’une émission mensuelle (coups de cœur d’un usager et de la bibliothécaire) depuis la rentrée 2014  documentation et organisation d’une journée spéciale tatouages en juin 2016 (enregistrement de 6 tables rondes ouvertes au public dans le jardin de la médiathèque)
  47. 47. Des partenariats indispensables • Travail régulier avec le Claé, l’Ehpad et le Musée • Interrogation commune: que peut-on faire pour (re)nouer les liens intergénérationnels?  Projet « Quand j’avais ton âge » en 2015: - ateliers intergénérationnels autour du partage de souvenirs encadrés par des bénévoles - livret sur les souvenirs écrit par Réjane et illustré par les enfants - rencontre festive avec les enfants, parents et personnes âgées = énorme succès public et envie de continuer!  La suite: Réjane va lire des textes aux personnes âgées tous les mois à l’Ehpad (envie personnelle, rémunération symbolique)
  48. 48. Des partenariats indispensables  Exposition « En souvenir des bonnes heures » proposée par la BDP du Gers: photos anciennes accrochées à la médiathèque et à l’Ehpad fin 2015 • Séances de lectures normalement prévues mais annulées car Réjane blessée et manque de temps à la médiathèque = c’est dommage mais on continue  « Jeux d’antan » en 2016: ateliers intergénérationnels au Musée de l’école+ écriture d’un livret avec les enfants et personnes âgées  Travail sur le prix Chronos en discussion…
  49. 49. III. QUELQUES LECONS TIREES DE NOTRE EXPERIENCE •La participation des usagers se fait naturellement •Cas pratique: goût du jardinage chez de nombreux lecteurs  que peut-on faire ensemble autour de ce thème? •Des actions classiques: -Mise en place d’une table thématique (médiathèque) -Création d’une grainothèque alimentée par les usagers (abonnés et non-abonnés) qui apportent et emportent des graines et semences librement
  50. 50. Cas pratique Mais aussi des actions plus originales: -Soirée lecture des textes de Pierre Rahbi au printemps 2015 (proposition d’une usagère) - Thématique spéciale développement durable en 2016 (proposition de la médiathèque, vote des amis de la médiathèque à l’AG de l’asso) - Travail avec les classes, exposition des enfants et spectacle jeunesse sur le sujet (écoles) -Soirée Un beau jardin pour pas un radis : atelier pratique sur le compost proposé par Anaïs (Sidel) et lecture d’un texte de Réjane Peigny Le petit jardinier en son grand jardin (usagère) -Atelier pratique autour du recyclage (Sidel)
  51. 51. Intérêts d’une construction commune • La médiathèque est un lieu plus sympathique et convivial, tout se fait naturellement • Des animations adaptées, gratuites et pour tous les goûts!  création de l’association des amis de la médiathèque • Principal bémol d’une construction commune: les usagers proposent moins d’ateliers pour les enfants car ceux à l’aise avec ce public sont moins nombreux et les horaires plus contraignants  Solution: la médiathèque prend le relais (animations gratuites en interne + animations externes financées par la mairie et l’association)
  52. 52. Un lieu d’expérimentation • Les usagers s’impliquent et même les personnes intimidées/réticentes « osent » venir car elles savent qu’elles trouveront toujours (ou presque) une activité qui leur conviendra • Cela (re)crée du lien social  lieu de partage et de vie dans le village  Travail constant avec les usagers: garder l’esprit ouvert, pas de barrières mentales • On peut expérimenter beaucoup plus facilement
  53. 53. Le droit à l’erreur • On a le droit de se tromper aussi… • Quelques rectifications en cours de route - auberges espagnoles avec les lecteurs tous les 3 mois: animation annulée car les locaux ne sont pas appropriés et on manque de participants - ateliers crochet: démarrés à l’automne 2013, arrêtés au printemps 2014 faute de participants (concurrence du jardinage et du beau temps)
  54. 54. Un lieu convivial pour tous • Avec la construction collective des animations, nous essayons d’appliquer quelques principes: simplicité, convivialité, esprit pratique  Les usagers restent + longtemps et reviennent + souvent • Services rendus: café offert, Wifi gratuit, photocopieuse, 9 ordis disponibles (1 heure/jour), espace d’études • Abonnement d’un mois créé pour les vacanciers • Un lieu vivant!
  55. 55. Conclusion • Avec la construction commune des activités, l’usager devient partie prenante de la médiathèque  Ça (re)crée naturellement du lien social • La médiathèque est un troisième lieu où l’on se retrouve « comme à la maison » • Pas/peu d’interdits pour les usagers • Un lieu clef de la commune, lieu de vie  Relations personnelles avec les usagers: conseil personnalisé, accueil chaleureux, convivialité
  56. 56. La médiathèque en quelques chiffres • 721 heures d’ouverture au public en 2015 (192 jours/an et 15 heures/semaine) • 450 heures de travail interne • Environ 300h de travail pour les bénévoles • 955 inscrits (soit 88% de la pop. de St-Clar et 27% du canton de Saint-Clar) • 130 animations en 2015 (dont 16 régulières) • 619 adultes et 442 enfants ont participé à nos animations en 2015
  57. 57. La médiathèque en quelques chiffres • Fonds total de la médiathèque : 10820 docs (6260 BDP, 4560 fonds propre) • 12298 docs prêtés// 788 docs achetés en 2015 • Budget de fonctionnement: 28 000€/an dont: • Subventions 2013-14 DRAC 4725€ et CNL 9985€
  58. 58. En conclusion… « Quand tout le reste a échoué, laissez tomber et allez à la bibliothèque » Stephen King

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