1. Définition de la lisibilité
Selon Kevin Lynch, la lisibilité veut dire la clarté du paysage, la facilité d’identification pour
les éléments de la ville. Cette clarté permet de s’orienter dans un milieu urbain au autres.
La lisibilité est aussi la qualité qui rend un espace compréhensible. Elle se fait à deux
niveaux :La lisibilité de la forme et lisibilité de l’utilisation.
Ces deux niveaux peuvent êtres appréciés séparément (apprécier le lieu de point de
vue esthétique ou de part ses activités , la manière de son utilisation ). Mais ces deux
niveaux doivent se compléter.
La lisibilité et les éléments physiques qui composent notre paramètre d’intervention
Les voies :
La hiérarchie visuelle des voies :
On distingue plusieurs types de voies :
Les voies primaires : on distingue une seule voie primaire dans notre site d’intervention et
qui est la rue Debih Chérif
Ses caractéristiques visuelles :
- Une route plus large et plus dégagée ce qui veut dire une clarté visuelle.
- Une clarté directionnelle très remarquable et une impression de progression vers une
destination précise et ce vue la direction de la pente de la rue et son aboutissement
(jonction entre El Biar, la haute Casbah et Alger centre).
- Délimitation de la route par des battisses des deux coté de la route
- des façades de bâtiments à caractères colonial à travers les quelles on comprend les
activité qui se déroule à l’intérieur (une clarté fonctionnelle à travers les façades).
- Un axe très animé parraport au autres et se vue son caractère commercial (existence de
plusieurs boutiques diverses le long des trottoirs).
- Existence de quelques points de repères comme le jardin public, la salle de cinéma El
Djamel et l’entreprise UNERAM
Les voies secondaires : la seule route secondaire des lieux est
La rue des frère Bellili
Ses caractéristiques visuelles :
- Une route moins large et moins dégagée parraport a celle de Debih Chérif donc une clarté
moins visuelles
2. - Une faible clarté directionnelle et absence d’impression de progression vers une destination
précise vu l’absence d’une pente directionnelle et aussi vu l’aspect saigneux et fermé de la
rue.
- une route moins animée et se a cause de l’absence d’activités (commerce par exemple) et
d’équipements
- La route est délimitée par des bâtisses d’un coté et d’écran végétal à l’état naturel dans
certains endroits et de battisses des deux cotés de la routes dans d’autres endroits.
- Lecture de l’aspect résidentiel des battisses à travers les façades.
Existence de quelques points de repères comme : le ministère de l’environnement, la mosquée
Hamza, la mairie……etc. comme on remarque des changements de largeur de la voie.
Les voies tertiaires :
Nombre considérable de routes tertiaires (sont généralement des passages piétons)
Leurs caractéristiques visuelles :
- sont des voies à chaussées ou à marches d’escaliers (généralement piétonnes).
- Des passages étroits avec une faible largeur, délimités par des bâtisses considérables
en hauteur d’un coté et d’autre (des façades à caractères coloniale).
- une impression de progression vers une destination précise et aussi une clarté
directionnelle dans certains passages vue la direction de la pente (vers Alger centre) et
leurs continuité (elles jouent le rôle de jonction directe entre la rue frères Bellili et
Alger centre et la rue Bellili et Debih Chérif).
- Des voies qui aboutissent à des murs (des impasses) ce qui veut dire existence d’une
discontinuité donc absence d’une clarté visuelle
- Des voies presque sans animation et se à cause de l’absence d’activités comme le
commerce et aussi vue son caractère d’une liaison piétonne (un passage seulement
entre deux quartier différents).
Les points de repères :
« Se sont des repères simples qui permettent aux habitués de la ville de se guider. Ils
présentent des détails clé en faisant anticiper un autre (la reconnaissance de ses indications
assure efficacité fonctionnelle et sécurité émotionnelle ». Kevin Lynch
Ils sont placés dans des endroits bien définis, et permettent aux usagers de se positionner
durant leur parcours ; on leur donnant une sensation de se trouver quelque part.
Existence de plusieurs point de repères
- Ministère de l’environnement
- Ministère de la pêche
3. - Palis de gouvernement
- La mosquée Hamza
- EFS et EFE Taha Housein
- Salle des fêtes (ex cinéma el Djamel)
- La bibliothèque et le jardin public
- La mairie de Bellili
Les nœuds :
« Se sont des jonctions de voies ou l’on doit prendre des décisions (de direction et de
mode de transport). La force de l’impression visuelle faites par les nœuds dépend de la
vigueur des leurs formes, de la clarté des liaisons entre les différentes voies et de la
particularité des bâtiments qui sont là ». Kevin Lynch
Dans le cas de quartier Bellili on peut distinguer deux nœuds très importants et qui sont :
- Les deux premier nœuds sont le carrefour de jonction entre la rue des frères Bellili,
Debih Chérif et celle qui vient de El Biar et celui de la jonction entre la rue Debih
Chérif et la rue qui mène a la vielle Casbah (la ou se trouve le jardin public et la
bibliothèque); ils sont très importants vu leurs position mais ils manquent d’expression
visuelle est ce à cause de sa non mise en valeur (étroits, non aménagés, pas de
traitement d’angles concrets).
- Le deuxième nœud est le carrefour de la jonction entre la rue des quatre canons et
celles qui mènent vers Alger centre au se dresse le palais de gouvernement. Très
important avec une grande expression visuelle vue sa mise en valeur par des
aménagement (espaces vert tout autour) et traitement d’angle (palais du
gouvernement).
- Il existe aussi des nœuds moins importants qu’on trouve à l’intérieur du tissu (points
de jonctions entre les rues tertiaires, sans pas important, aucune expression visuelle).
Les quartiers :
Selon Kevin Lynch un quartier est détermine par l’existence de plusieurs caractères
distinctifs relevant du type de bâti de décoration, d’activités, de classes sociales et de races.
Les limites :
Selon Kevin Lynch, les plus fortes de ces frontières entre deux quartiers sont les limites
visible, continues, impénétrables telles les rivières, les fronts de mer ou le lac (limite
liquides).
- Les limites sont aussi des voies, certaines sont des clôtures qui réunissent deux
quartiers et rassemblent les habitants.
- Les voies ferrées surélevées sont des limites aériennes qui pourraient servir à
s’orienter efficacement grâce à la direction qu’elle indique.
4. Les limites naturelles :
C’est la partie rocheuse et boisée à l’état naturel qui délimite le site d’intervention du sud
Les limites physiques :
Notre site d’intervention est délimité par des voies qui sont
La rue Debih Chérif au nord et au sud.
La rue des quatre canons au sud.
La rue des frères Bellili à l’ouest.
On peut dire aussi que notre site est délimité par des écrans de bât qui sont :