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Boubaker El Hadj Amor - Double Face?
1. BOUBAKER EL HADJ AMOR , DOUBLE FACE?
« L’islam n’a pas besoin de s’adapter mais la mentalité
française doit changer pour accepter l’islam », a
déclaré en 2010 Boubaker el-Hadj Amor, l’homme aux
milles postes dans les rangs de l’UOIF (Union des
organisations islamiques de France) au sujet du port de
la « burqa ».
Insurgé contre l’interdiction du port du voile en France, légiférée en 2004, Boubaker fait de
son mieux pour ménager son assistance, pesant ses mots, et jouant sur les nuances.
En novembre 2014, el-Hadj Amor, anciennement responsable de l’éducation à l’UOIF, et des
relations publiques, a condamné la distribution d’un fascicule par le rectorat intitulé «
prévention de la radicalisation en milieu scolaire ». Selon el-Hadj Amor, ce tract sous forme
de powerpoint met à l’index les musulmans, et fait l’amalgame entre musulmans et islamistes.
Il invoque un dérapage, et a demandé le retrait du document qui présente le phénomène de
radicalisation via « les signes extérieurs individuels », comme la barbe non taillée, les
cheveux rasés, l’habit traditionnel musulmans ou la « perte de poids » des jeunes radicalisés.
Mais si le responsable critique ici les discriminations faites à l’encontre des musulmans, il a
condamné à foison l’attaque de Charlie Hebdo, en janvier 2015.
« La plupart des musulmans sont modernes et acceptés en France, le tout est de savoir
comment vivre ensemble », a-t-on pu également entendre de la bouche du représentant de
l’UOIF, de même que « nous essayons d’éviter ceux qui ne comprennent pas le contexte de
l’islam de France.
El-Hadj revient sans cesse sur la stigmatisation effrénée du Front National et se veut le porte-
parole de la défense des musulmans de France. Pourtant, beaucoup critiquent son rôle au
sein des institutions islamiques.
2. En effet, il est accusé de détourner les dons reçus de fonds de dotations ou encore des pays
du Golfe, à son profit personnel.
L’ex-trésorier de l’UOIF, et responsable des relations publiques de l’organisation, est aussi le
président du fonds de dotation al-Wakf, un organisme philanthropique stratégique qui dit «
oeuvrer pour favoriser l’épanouissement de la communauté musulmane de France en
soutenant des structures utiles pour celle-ci et là où le besoin se fait sentir ».
« Le système du waqf, issu de la tradition de notre Prophète Mohamed Prophète Muhammad
(sallalho alayhi wa salam) a contribué à de nombreuses constructions utiles : hôpitaux,
universités, mosquées… », peut-on lire sur le site internet de l’organisation, dotée « de la
personnalité juridique de fonds de dotation, dont les fruits sont réinvestis pour générer des
dividendes qui sont reversés à des œuvres musulmanes utiles »…
Or El-Hadj, dont le projet de construction d’une mosquée à Poitiers n’est toujours pas achevé
après dix ans de chantiers, a réussi à ramasser des millions d’euros pour financer les plans
de l’institution, des fonds qui ont mystérieusement disparus en partie.