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Briefing de Bruxelles n.60; Elizabeth Nsimadala: Agriculteurs et systèmes alimentaires : quel avenir pour l’agriculture familiale ?

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Briefing de Bruxelles n.60; Elizabeth Nsimadala: Agriculteurs et systèmes alimentaires : quel avenir pour l’agriculture familiale ?

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Le Briefing de Bruxelles sur « L’avenir de l’alimentation et de la transformation agricole » organisé par le CTA, la Commission européenne/EuropeAid, le Secrétariat ACP et CONCORD s’est tenu le mercredi 26 février 2020 de 9h00 à 13h00 au Secrétariat ACP, 451 Avenue Georges Henri, 1200 Bruxelles, Salle C.
Ce briefing a partagé diverses perspectives sur les systèmes alimentaires durables et sains, l’avenir du travail dans l’agriculture et le besoin de nouvelles compétences dans des chaînes alimentaires très complexes, les effets des innovations, les chaînes de valeur et le commerce équitables et inclusifs.
Le public était composé de décideurs politiques des pays ACP et de l’UE, de groupes de la société civile, de réseaux de recherche et de praticiens du développement, du secteur privé et d’organisations internationales basé à Bruxelles ainsi que des représentants d’organisations régionales ACP.

Le Briefing de Bruxelles sur « L’avenir de l’alimentation et de la transformation agricole » organisé par le CTA, la Commission européenne/EuropeAid, le Secrétariat ACP et CONCORD s’est tenu le mercredi 26 février 2020 de 9h00 à 13h00 au Secrétariat ACP, 451 Avenue Georges Henri, 1200 Bruxelles, Salle C.
Ce briefing a partagé diverses perspectives sur les systèmes alimentaires durables et sains, l’avenir du travail dans l’agriculture et le besoin de nouvelles compétences dans des chaînes alimentaires très complexes, les effets des innovations, les chaînes de valeur et le commerce équitables et inclusifs.
Le public était composé de décideurs politiques des pays ACP et de l’UE, de groupes de la société civile, de réseaux de recherche et de praticiens du développement, du secteur privé et d’organisations internationales basé à Bruxelles ainsi que des représentants d’organisations régionales ACP.

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Briefing de Bruxelles n.60; Elizabeth Nsimadala: Agriculteurs et systèmes alimentaires : quel avenir pour l’agriculture familiale ?

  1. 1. Les agriculteurs et les systèmes alimentaires Quel avenir pour l'agriculture à petite échelle ? Briefing de Bruxelles n° 60, 26 février 2020 Elizabeth Nsimadala Présidente de la PAFO et de l'EAFF
  2. 2. PAFO Instance continentale qui regroupe des organisations paysannes régionales en Afrique MEMBRES 5 OPR, 80 OPN, plus de 80 millions de petits agriculteurs répartis dans 49 pays Vision Une agriculture africaine dynamique, prospère et durable capable de garantir la sécurité et la souveraineté alimentaires, et notamment le développement socio- économique. Mission Représenter les intérêts des agriculteurs africains et promouvoir le développement de l’agriculture africaine.
  3. 3. Système alimentaire : définition • L’université d’Oxford définit le système alimentaire comme « un réseau complexe d'activités impliquant la production, la transformation, le transport et la consommation » – en d’autres termes, il s’agit de la chaîne de valeur de la ferme à l’assiette. Divers enjeux sous-tendent le système alimentaire : la gestion et la dimension économique de la production alimentaire, sa durabilité, le volume du gaspillage alimentaire, les effets de la production d'aliments sur l’environnement et les conséquences de l'alimentation sur la santé des individus et des populations.
  4. 4. Système alimentaire mondial • Le système alimentaire mondial peut être décrit, en termes simples, comme le processus de production, de transformation et de distribution des aliments dans le monde entier. Il vise à « nourrir la planète » et à « réduire la faim et la malnutrition » par le biais d’échanges commerciaux en augmentant la disponibilité, l'accessibilité, l'utilisation et la stabilité des denrées alimentaires.
  5. 5. Problèmes du système alimentaire africain Où est-ce que le bât blesse ?
  6. 6. 1- Le changement climatique • Les phénomènes climatiques récents représentent de loin la menace la plus sérieuse pour le système alimentaire africain. L’Afrique australe a été ravagée par les sécheresses. L’Afrique orientale a subi une importante invasion d'insectes (criquets) qui est devenue incontrôlable – au Kenya, les agriculteurs ont même demandé au gouvernement de déclarer ce phénomène « catastrophe naturelle », puisqu'il n'a pas été en mesure de contrôler sa propagation. Cet épisode a succédé à une invasion de chenilles légionnaires d'automne et à des inondations. Il est donc nécessaire de débloquer de toute urgence des fonds pour permettre à l’Afrique de s’adapter aux changements climatiques, les atténuer et y réagir, et d’aider le contient à mettre fin à la crise alimentaire majeure qu’il traverse.
  7. 7. 2- Manque de soutien aux producteurs • Les agriculteurs africains utilisent toute une série de systèmes de production et de pratiques (traditionnelles, conventionnelles ou modernes). Il s’agit d’agriculteurs familiaux, gérant des exploitations de toutes tailles, ainsi que d’éleveurs et de pêcheurs souvent marginalisés. Le continent importe des denrées alimentaires d’une valeur d’environ 40 milliards de dollars par an, ce qui signifie qu’à l’heure actuelle, les agriculteurs africains ne sont pas en mesure de nourrir leur continent. Ils pourraient toutefois y parvenir s’ils bénéficiaient de mesures d’aide suffisantes : intégration dans les systèmes de production existants, mise en place d’organisations paysannes adéquates, établissement de partenariats appropriés, soutien des gouvernements. Il est impératif d’apporter une aide adéquate aux agriculteurs africains pour qu’ils puissent être en mesure de nourrir les générations futures.
  8. 8. 3- Politiques agricoles • C’est bien connu, l’Afrique regorge de politiques en tous genres : PDDAA ; politiques agricoles nationales, régionales et internationales ; politiques sur l’intégration régionale, sur le changement climatique, etc. Or, la plupart du temps, ces politiques ne font pas l’objet de recherches approfondies, les consultations ne sont pas suffisantes, le travail de sensibilisation est mal fait et l’appropriation est aléatoire. Ce manque de cohérence se traduit par un manque de ressources et une mauvaise application des politiques existantes. Nous savons que la plupart des accords commerciaux internationaux ne sont pas favorables à l’Afrique, nos experts n’affirment pas le contraire. De plus, sur le continent, le sujet de l’alimentation a été politisé, rendant inefficaces certaines des grandes politiques en la matière. Nous nous retrouvons donc dans une situation où nous sommes victimes de dumping alimentaire, d’accaparement de terres et de concurrence déloyale de la part de denrées produites ailleurs.
  9. 9. 4- Investissements dans l’agriculture • On dit que les bonnes politiques s’accompagnent d’investissements judicieux. Or, les politiques de soutien aux pratiques agroécologiques, à l’agriculture familiale ou à l’agriculture conventionnelle se traduisent rarement par des investissements, en particulier pour aider les petits producteurs. Pourtant, de nombreuses possibilités d’investissement existent, notamment dans les domaines du traitement post-récolte, des infrastructures et de la distribution, de la création de valeur ajoutée, de l’inclusion financière et de l’agriculture intelligente face au climat. Les outils d’investissement développés pour les populations pauvres sont peu efficaces, car ils sont souvent mal conçus et leur durée de vie est trop courte.
  10. 10. 5- Données et informations • Compte tenu des défis actuels auxquels notre agriculture est confrontée, il est nécessaire de créer une autoroute de l’information alimentée par les données et les analyses actuelles. L’Afrique dans son ensemble est incapable de mettre en place ce dispositif, car les efforts déployés dans ce domaine sont très fragmentés. Nous allons devoir apprendre à faire converger les données et les informations pour qu’elles aient un sens et, surtout, pour faciliter la planification.
  11. 11. Notre rôle en tant qu’OP • Il existe divers exemples du soutien apporté par les OP en matière de gestion des différents systèmes alimentaires. En Afrique occidentale (Sénégal et Mali), nous disposons d’associations d’agriculteurs bien établies qui soutiennent l’agriculture familiale. Nous considérons qu’il s’agit là de l’un des processus permettant de mettre en œuvre l’Agenda 2030 par l’intermédiaire du FNUD. En Ouganda, au Rwanda et en Éthiopie, il existe diverses coopératives compétentes en matière de regroupement et de valeur ajoutée. En Afrique du Nord, les agriculteurs soudanais et marocains sont capables de cultiver leurs terres dans des conditions arides, tandis qu’en Afrique australe, les paysans sont spécialisés dans l’agriculture de précision.
  12. 12. Notre regard sur la situation actuelle • Dans les pays où les organisations paysannes sont peu développées, les coûts des importations alimentaires sont très élevés, la situation politique est relativement instable, les écosystèmes se dégradent et la dette nationale est très élevée.
  13. 13. Le système alimentaire voulu par les agriculteurs • En tant qu’Africains, nous voulons un (des) système(s) alimentaire(s) capable(s) de restaurer la dignité des agriculteurs du continent. Nous voulons un système qui tient compte de la diversité des systèmes de production, qu’ils soient résistants ou durables. Nous voulons un système qui ne marginalise pas les producteurs de bétail ou de poisson. Nous voulons un système qui place les agriculteurs au centre des préoccupations, qui les considère comme un investissement nécessaire pour « nourrir la planète » et « réduire la faim et la malnutrition » – en d’autres mots, nous voulons un système qui implique les
  14. 14. Et ensuite ? • Les organisations de producteurs disposent de nombreuses ressources et celles-ci doivent être mobilisées afin que la nourriture puisse être disponible, accessible, exploitée et produite de manière durable. Les agriculteurs africains ont dû se battre pour mettre en place une organisation nationale et régionale comme la PAFO. Nous avons un message à vous adresser, ainsi qu’à toutes les personnes concernées : « Ne mordez pas la main qui vous nourrit. »
  15. 15. PARTICIPATION DE LA PAFO AUX BRIEFINGS DU CTA • Représentée par les dirigeants de nos OP et des entrepreneurs, l’Afrique a participé à 54 des 60 briefings de Bruxelles. Le premier briefing consacré à l’agriculture africaine a eu lieu le 17 octobre 2007 et avait pour thème l’état d’avancement de l’agriculture en Afrique. Cinq briefings continentaux ont été organisés en Afrique : en septembre 2010, au Cameroun, sur l’accès à la terre ; au Burkina Faso, sur le changement climatique ; en 2014, au Kenya, sur la promotion de modèles de financement inclusifs pour les agriculteurs en Afrique ; en novembre 2015, en Afrique du Sud, sur l’agroalimentaire et les PPP ; et en octobre 2016, au Ghana, sur les jeunes dans l’agribusiness.
  16. 16. Et ensuite ? • Grâce au CTA, nous avons pu : améliorer notre stratégie de communication ; organiser des formations sur les TIC au service de l’agriculture et d’autres outils en ligne ; contribuer à des consultations sur le changement climatique et l’utilisation des drones ; participer à des partenariats comme le projet MUUIS en Ouganda et le projet E-extension au Kenya. Ces expériences nous ont permis d’organiser des ateliers de capitalisation d’expérience sous forme d’échanges, de réunions d’apprentissage, de sessions d’écriture et d’ateliers dans la région du Pacifique, en Inde et dans d’autres pays. Les publications dans le magazine Spore ont permis de faire connaître les supports et les documents que nous avons élaborés avec le soutien du CTA. De nombreuses start-up spécialisées dans les TIC sont soutenues dans les pays ACP.
  17. 17. En conclusion • Nous devons garder à l’esprit la rigueur dont nous avons tous fait preuve dans le cadre de nos rapports aux autres partenaires. • Enfin, au sein de la PAFO, nous sommes capables de mesurer les bons résultats obtenus grâce au partenariat, notamment les Briefings de Bruxelles sur les agriculteurs et les organisations paysannes en Afrique, ainsi que les échanges relatifs à la gestion des connaissances – des mesures qu’il faut soutenir en permanence. En nous associant au CTA dans toutes ces activités, nous avons acquis des compétences suffisantes et nous espérons que l’UE et les pays ACP, dans le cadre d’un partenariat conjoint, nous accorderont la possibilité de gérer ces activités au nom des agriculteurs du monde entier, mais aussi de mettre à profit des partenariats déjà existants, comme le FO4ACP.
  18. 18. MERCI

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