1. The voice of african downstream oil
La voix de l'aval pétrolier africain
‫األفريقي‬ ‫النفط‬ ‫مصب‬ ‫صوت‬
Daouda KEBE – leader of WG RHSEQ
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ACTIVITES ET CHALLENGES DU
GROUPE DE TRAVAIL RAFFINAGE
HYGIENE SECURITE
ENVIRONNEMENT QUALITE
Cap town – Afrique du Sud – 11 mars 2017
The voice of african downstream oil
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1- Activités du WG en 2016-2017
1. Organisation de trois Colloques:
 Arrêt Métal des Unités du 13 au 14 juillet 2016 à Dakar au Sénégal
 Unités de Distillation, HDT, Gas Plant du 25 au 26 octobre 2016 au
Caire
 Réduction de la consommation énergétique les 09 et 10 mars 2017 au
Cap (report en 2017)
2. Tenue de trois réunions de groupe:
 17 juillet 2016 après le Colloque Arrêt Métal des Unités à Dakar
 26 octobre 2016 au Caire après le Colloque Distillation – HDT, Gas
Plant,
 11 mars 2017 au Cap à la veille de l’AGM
3. Organisation essais circulaires inter-laboratoires
 origines de ces produits: SIR+SONARA (en 2015: SIR)
 nombre de laboratoires: 54 (en 2015: 15)
 Nombre de compagnies: 28 (en 2015: 13)
 Bilan le 24 avril 2017

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1- Activités du WG en 2016-2017
4. Réalisation de trois audits sécurité
 Partage d’expériences en matière de management de la Sécurité
(organisation, prévention, intervention, etc.)
 Réunion de lancement à Pointe Noire les 27/28 août 2015 avec les
Responsables de Structures Sécurité;
o Audit à la SOGARA du 29 février au 04 mars 2016 à la SOGARA par
auditeurs provenant de la SAR (Sénégal) et de la SONARA (Cameroun)
o Audit à la SONARA du 25 au 26 juillet 2016 par auditeurs provenant
de la SAR (Sénégal), de la SIR (Côte d’Ivoire) et de la SOGARA
(Gabon)
o Audit à la SAR: du 21 au 25 novembre 2016 par auditeurs provenant
de la SONARA (Cameroun), de la SIR (Côte d’Ivoire) et de la SOGARA
(Gabon)
o Réunion d’évaluation: après Assemblée générale de mars 2017
(le 25 avril 2017) à Abidjan (Côte d’Ivoire).

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1- Activités du WG en 2016-2017
5. Mise en place d’une base de données
Le Comité Exécutif de l’ARA a mandaté le groupe RHSEQ pour créer une Base
de données:
 Sept Entreprises pilotes : CORAF, SAMIR, SAR, SIR, SOGARA,
SONANGOL, SONARA
 Trois données initialement choisies pour commencer : Rapports
d’Incidents, Planning d’Arrêts des Unités et Système Qualité

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A court et moyen termes, de grandes mutations devront
s’opérer concernant les spécifications des carburants dans la zone
Afrique, particulièrement si les projets édictés par l’ARA (Afri4–5
vers 2020-2025) sont pris en compte par nos états.
Ceci aura un impact considérable sur le secteur du
raffinage africain.
La réflexion faite par le groupe de travail RHSEQ a
consisté à identifier certains défis majeurs, afin que tous les
dirigeants et actionnaires soient conscients des menaces qui
pèsent sur le raffinage africain.
2- Défis du WG

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1- Evolution des spécifications / mise aux normes des
carburants
 ARA recommande le passage à AFRI4 en 2020 et AFRI5 en 2025
(gasoil à 50 ppm et essence à 150 puis 50 ppm de soufre):
Nécessité de faire de gros investissements pour de nouvelles
unités. Par exemple pour des HSK simples qui traitent 1 à 3
millions de tonnes de brut par an, les investissements à faire
pour une unité de désulfuration du gasoil sont estimés à entre
150 et 250 millions d’euros,
 Problème sur les essences: la teneur en benzène doit passer de 5
(AFRI3) à 1 ppm (AFRI4-AFRI5). Ceci implique la mise en place
d’unité d’extraction de benzène,
 Difficultés à trouver les financements.
2- Défis du WG

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2- Evolution des normes environnementales: demande
croissante pour aller vers des carburants dits propres
 Respect des nouvelles normes et spécifications nationales et
internationales
 Nécessité de s’engager dans les actions de développement
durable
 Implication accrue des associations « vertes »
 Responsabilité sociétale à assumer. Politiques internes à
développer par les raffineries africaines
2- Défis du WG

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3- Impact (concurrence) des grosses raffineries de l’Asie
et des futures raffineries Africaines.
 Important flux de produits de qualité et de faible coûts en
provenance des autres continents, particulièrement de l’Asie
 Anciennes raffineries peu compétitives face aux grosses
raffineries complexes et efficientes de l’Asie.
 Nouvelle raffineries africaines (si elles sont construites) vont
concurrencer les anciennes.
 Nécessité d’upgrader les anciennes raffineries pour leur
donner une chance de survie.
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4- Réduction de la consommation énergétique des
raffineries
 Consommation énergétique élevée de nos raffineries (voir Kpi)
 Nécessité d’investir dans des projets de réduction de la
consommation énergétique pour être compétitif.
5- La sureté des sites industriels et des raffineries.
 Mise à niveau de la sécurité/sûreté des sites de production.
 Gestion des risques exogènes et internes
 La gestion des nouveaux risques nécessitent
l’implication des forces de police, gendarmerie et même
de l’armée dans certains pays,
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6- Production de marine fuels à faible teneur en soufre.
 Evolution des spécifications des fuel oil pour navires: 0.5 % en 2020
 Les raffineries n’ont pas d’unités de production de fuels à basse
teneur en soufre.
 Nécessité d’investir pour respecter cette spécification
Un changement prochain de législation qui inquiète les armateurs
Depuis l’adoption en octobre 2006 par l’Organisation Maritime Internationale
(IMO) de l’annexe VI de la convention Marpol (pour Maritime Pollution), les
armateurs maritimes se préparent au durcissement des émissions de soufre à
l’intérieur des zones dites SECA (Sulphur Emission Control Area). Ces zones, qui
en Europe concernent la Manche, la mer du Nord et la mer Baltique, sont définies
sur demande des états concernés. Ainsi, alors que la teneur en soufre des
carburants marins doit depuis 2010 être inférieure à 1%, cette limite va passer à
0,1% dès le 1er janvier 2015. En 2020, un seuil de 0,5% devrait être appliqué à
l’ensemble des mers et océans (contre 3,5% aujourd’hui).
2- Défis du WG
Source: http://www.energie.sia-partners.com Durcissement des émissions dans les zones SECA / Baptiste
Possémé, Thomas Samson

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• NB: cet aspect pourrait être un atout commercial pour certaines
raffineries africaines qui traitent des bruts peu soufrés et
effectivement l’utilisation de tels types de bruts est une solution
alternative. Cependant ils ne seront pas toujours compétitifs au vu de
leurs prix d’acquisitions élevés et leur rareté croissante sur les
marchés pétroliers.
A la lumière de ce qui précède, il est prévu un atelier dédié à ces
problématiques et regroupant tous les acteurs techniciens, régulateurs,
distributeurs, économistes et financiers à l’effet de débattre sur ces
enjeux et dégager des recommandations dans l’intérêt individuel et
collectif de tous les opérateurs œuvrant dans ce segment.
2- Défis du WG

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JE VOUS REMERCIE DE VOTRE
ATTENTION