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Oral au c3

  1. 1. L’oral au C3 Mars 2018 Circonscription de Luxeuil-les-Bains
  2. 2. Témoignage d’un élève « décrocheur », Le Monde de l’Education, décembre 1998 « Pour que je reste, il aurait fallu déjà à la base que j’apprenne plein de choses qu’on ne m’a jamais apprises. Déjà au collège dès que je suis rentré en 6ème, j’aurais dû apprendre à pas parler mal au copain (...), j’aurais aimé apprendre à me comporter, à bien parler, tout ça (...). On a appris le français, on ne m’a jamais appris à bien parler le français... »
  3. 3. Qu’est-ce que l’oral pour vous ?
  4. 4. L’oral s’oppose souvent à l’écrit. Langage : capacité propre à l’espèce humaine de communiquer au moyen d’un système de signes (et par delà au moyen de signes écrits) Référence au socle commun : les langages pour penser et communiquer Langue : OUTIL permettant de communiquer Système complexe (ensemble de mots + ensemble de règles) Parole : manière dont chaque individu utilise la langue. Prend en compte la prononciation, l’accent, le système, le rythme, l’intonation… Verbal : qui se fait de vive voix Terminologie
  5. 5. Les ENJEUX à long terme Des enjeux civiques et sociaux : aider les élèves à apprendre les maniements de l’oral, c’est leur donner des outils pour participer efficacement aux débats citoyens et acquérir des attitudes dont ils devront faire preuve pour être des acteurs sociaux responsables : débattre, écouter les autres, faire valoir ses arguments Des enjeux d’insertion professionnelle : Épreuves orales de recrutement, entretiens d’embauche, poids de la communication dans certaines filières (métiers de la vente, de l’accueil…)
  6. 6. Ils renvoient à la posture de l’élève, devenir élève, c’est apprendre comment participer à une communauté de travail, comment vivre avec d’autres pour travailler avec eux (échanger, coopérer, être contredit…). La participation fait partie du métier d’élève. C’est une attitude fondamentale, dont l’élève n’est pas assez conscient. ... à court terme ... « Les félicitations sont publiques, les bêtises sont privées ». M. Brigaudiot
  7. 7. Leur faire dépasser l’illusion qu’on peut se comprendre avec un langage minimal, mais l’école a besoin d’un langage construit, explicite et structuré. Permettre aux élèves de passer de l’oral familier qui suffit pour la compréhension dans notre environnement familier aux oraux dont la réussite scolaire a besoin. Adapter le comportement langagier et le niveau de langue adaptés à la situation est fondamental pour la réussite scolaire.  Enjeu déterminant pour l’égalité des chances ... à court terme ...
  8. 8. L’homme est génétiquement programmé pour acquérir et utiliser le langage oral. Au contact de sa famille, l’enfant développe des capacités langagières très vite opérationnelles. OR : écrit est un acquis culturel qui doit être enseigné (des compétences linguistiques, par exemple : connaître les règles de grammaire) + des compétences langagières (lire, écrire). Oral / écrit sont souvent pensés en terme de concurrence ou de soumission. ORAL ≠ ECRIT
  9. 9. Ecrit : résultat d’une pensée achevée Oral : pensée en mouvement Phrase est non –opératoire à l’oral. Ce sont l’un et l’autre des modes de production verbale qui exigent des efforts cognitifs, des acquisitions culturelles, une sensibilité à l’altérité, et qui jouent conjointement un rôle fondateur car ils sont les instruments de la pensée et de la communication, même s’ils ne fonctionnent pas exactement de la même façon.  D’où la nécessité d’accorder à chacun d’eux une place éminente dans la classe.
  10. 10. Les programmes 2016 ambitionnent de définir ce qu'est ou peut être un programme d'enseignement de l'oral (savoirs spécifiques et compétences langagières à construire par les élèves, etc.) en s'appuyant sur les apports de la recherche. Importance de la compréhension de l’oral (comme LVE) Enseigner l’oral : - Compétences langagières - Compétences linguistiques Pourquoi des programmes de l’enseignement de l’oral ?
  11. 11. Genres : conte, débat, interview, exposé, présentation orale, etc. doivent faire l'objet d'un enseignement explicite et progressif. Enfin, l'enseignement de l'oral prend également en compte la lecture à haute voix et l'oralisation des textes littéraires qui permettent tout à la fois de s'approprier et de faire entendre une langue riche, de s'entraîner à dire en public mais aussi de partager des lectures dans l'espace social de la classe, voire au-delà.
  12. 12. Quand on a que 400 mots, on cogne ... Article de Jean-Louis Calvet « Quand on n’a pas les mots et qu’on a tous les maux, il reste le passage à l’acte violent. »
  13. 13. Comprendre et s’exprimer à l’oral Parler en prenant en compte son auditoire Ecouter pour comprendre un message oral, un propos, un discours, un texte lu Participer à des échanges dans des situations diversifiées Adopter une attitude critique par rapport au langage produit
  14. 14. Les attendus de fin de cycle 3 Interagir de façon constructive avec d’autres élèves dans un groupe pour confronter des réactions ou des points de vue Réaliser une courte présentation orale en prenant appui sur des notes ou sur un diaporama ou autre outil numérique Dire de mémoire un texte à voix haute Ecouter un récit et manifester sa compréhension en répondant à des questions sans se reporter au texte Attendus de fin de cycle
  15. 15. Difficultés de l’enseignement de l’oral
  16. 16. Oral : difficultés liées à la nature de l’objet. Ajoutons qu’agir sur le langage oral une fois qu’il est installé parait une mission impossible tant les manières de s’exprimer semblent enracinées dans les individus. L’oral rend publiques les différences entre les élèves et expose ceux qui auraient le plus à apprendre au regard et au jugement des autres  Ce qui nécessite un travail de régulation et d’éducation très important pour ne pas les mettre en danger.
  17. 17. Pas UN oral mais des oraux : - À la fois « outil au service des apprentissages » et « objet d’apprentissage » (pour améliorer la qualité des apprentissages) OUTIL : Accent mis sur les contenus disciplinaires, exposé, discuter avec ses pairs, débattre… OBJET d’apprentissage : Si ces situations donnent lieu à des conseils, des observations, ou des analyses en vue d’améliorer la qualité et l’efficacité des prestations orales. INUTILE d’envisager l’oral comme des leçons à apprendre mais un ensemble de savoir-faire qui s’ancre dans l’analyse et la pratique
  18. 18. ORAL : marqueur social, il indique à quelle communauté appartient l’élève. les traits phonologiques (l’« accent banlieue » ou au contraire le soin mis à faire les liaisons par exemple) permettent d’identifier immédiatement l’appartenance d’un locuteur à un groupe social ou générationnel. L’école est une autre communauté (qui a pour projet d’apprendre ensemble) et on veut leur montrer qu’ils appartiennent à plusieurs communautés. 1- Oral du travail de groupe 2- Les oraux auxquels tout le monde participe (au sein de la classe) 3- Les oraux de prestige de la classe (pas seulement des exposés, mais par exemple des moments de synthèse à la fin d’une leçon (importance des modèles acceptables par eux : des situations de journalistes scientifiques faire comme si on était un journaliste, un animateur de radio. Travail sur la formulation et pas seulement sur les contenus des propos).
  19. 19. Que faites-vous en classe ?
  20. 20. Faire évoluer les pratiques de l’oral : COMMENT ? On leur demande de répondre immédiatement aux consignes. Rarement des petits temps de réflexion qui permettent de conscientiser leur activité. Importance de micro-situations : Effet pervers de la « classe-mitraillette » : quand on leur demande immédiatement après la lecture de redonner les éléments après une histoire lue, par ex. Ne profite qu’à ceux qui savent déjà. MAIS : leur demander de retourner le texte, de penser dans leur tête à ce qu’ils vont dire Leur laisser le temps de réfléchir, de sortir de ces interactions dans l’immédiateté Pour les élèves en difficultés : leur donner du temps, leur permettre d’être dans la distance, car ce qu’ils ne savent pas faire, c’est : - Convoquer - Actualiser des savoirs - Se souvenir
  21. 21. Faire évoluer les pratiques de l’oral : COMMENT ? Enseignement de l’oral passe par des TEMPS DE SILENCE. Ne pas parler à sa place, mais répéter, reformuler et rien que cela, cela lui permet de poursuivre son cheminement.
  22. 22. Apprentissage explicite Régularité, fréquence  Importance de la régularité, et même la ritualisation Retour sur leur production (méta langage), se regarder faire Connaissances des critères de réussite Progressions Micro situation par rapport aux situations prestiges : - Rappels en début de séance - Présentation construite d’un travail de groupe - Résumé de fin de séance - Élaboration orale de la trace écrite
  23. 23. Travailler le vocabulaire à l’oral Si exposé : travailler sur un contenu déjà connu pour ne se concentrer que sur le langage Jouer aux journalistes, demander de raconter une histoire lue la veille. Une nouvelle à présenter (une nouvelle humoristique) JEU du TABOU
  24. 24. I- s’enregistrer pour proposer une balado-diffusion aux parents pour une exposition Après avoir travaillé sur l’histoire du quartier, l’école décide d’organiser une exposition en baladodiffusion ayant comme support les images et traces du quartier tel qu’il était auparavant. A chaque trace exposée est associé un commentaire d’élève enregistré sur une piste audio. L’enseignant décide de faire écouter certaines pistes enregistrées dans d’autres classes sur des traces inconnues par la classe et de mener un travail sur l’organisation du propos : « Comment l’élève nous apprend-t-il quelque chose sur cette vieille photo ? Qu’est-ce qui nous aide à comprendre ce qu’il dit ? Qu’est-ce qui nous gène pour comprendre ce qu’il dit ? ».
  25. 25.  Evaluation sélection, c’est renvoyer à l’enfant que ce qu’il dit est nul.  C’est dans le feedback qu’on améliore les produits langagiers (ouiii tu as raison c’est avec le couteau que tu vas couper)
  26. 26. Le débat en classe Quel enjeu de l’école ? Former le citoyen Lui permettre de participer aux échanges et de prendre sa place dans l’espace démocratique où chacun doit pouvoir dire ce qui lui semble juste ou légitime. A l’école : le débat est un moyen d’apprendre ensemble et de construire collectivement des connaissances.
  27. 27. Comment permettre aux élèves de confronter les interprétations d'un texte pour en explorer la complexité ? Lecture à haute voix du texte Faire dessiner 4 images qui illustrent les moments importants du récit.  Consigne volontairement floue. - Dessins illustratifs - Dessins narratifs - D’autres reprennent une anecdote Les élèves choisissent un dessin et expliquent leur choix. Cette situation d'oral permet, à partir de la confrontation des interprétations des différents "je", de construire un savoir collectif sur le texte.
  28. 28. Comment permettre aux élèves de construire le sens d'un texte ? Cette activité, qui permet aux élèves de partager leur compréhension d'un texte, est organisée par groupe de quatre. - Lecture du texte par un élève 1 ou 2 fois. - Un élève prend la parole et essaie de la raconter, de mémoire. - Deux autres ont pour tâche de l’accompagner, de le corriger, l’aider à reconstruire le sens le plus précisément possible. - Le 4ème élève (texte sous les yeux), relance, propose, corrige les propositions des 3 autres. - Relecture individuelle de vérification. OU Noter sur un bout de papier « 10 mots mémoires », en tant que traces de lecture. Comparer ces mots mémoire et justifier ces choix. Elèves en difficultés : « Ceux qui ne lisent pas tout »  Les laisser prendre la parole sur le début du texte (sur les quelques lignes qu’ils ont lues) et les laisser entendre les passages qu’ils n’ont pas eus la possibilité de lire.
  29. 29. Comment préparer les élèves à une situation d’oral monogérée ? Les élèves sont par 3. Un journaliste choisit un article Un contrôleur Un auditeur Les deux lisent l’article. Le journaliste expose le contenu de l’article à l’auditeur de son groupe qui pose toutes les questions qu’il souhaite Le contrôleur peut aider le journaliste.  Présentation de l’article à toute la classe.
  30. 30. Le vocabulaire Lexique : ensemble des mots faisant partie de la langue française Vocabulaire : sous-ensemble du lexique, mots employés par un individu
  31. 31. Pourquoi est- ce important d’enseigner le vocabulaire ? Trois variables clés prédisent la réussite : la connaissance des phonèmes la taille du vocabulaire oral la présence de livres dans l’environnement
  32. 32. Non, l’imprégnation laissée au hasard de la conversation et la lecture ne suffit pas à développer le vocabulaire. Non, on ne travaille pas le vocabulaire seulement au hasard des rencontres avec les textes, sauf dans le cas, non majoritaire, d’enfants bons lecteurs issus de milieux cultivés.
  33. 33. Non, il ne faut pas attendre qu’un enfant demande le sens d’un mot pour le lui révéler. Oui, les enfants sont capables d’abstraction bien plus qu’il ne nous semble : ainsi, rien de plus abstrait que des mots comme chose, truc ou machin, exploités à foison par les jeunes, ou que l’apprentissage, pourtant précoce, de l’addition et de la soustraction. Les leçons de vocabulaire peuvent être faites selon des principes simples, et de façon aussi systématique.
  34. 34. Travail en petits groupes (comme en maternelle) où les élèves expriment leurs questionnements, leurs hypothèses, en présence de l’enseignant. - Pendant les activités de lecture : faire des collections de mots sur des affiches - En activité décrochée de la séance de lecture : reprendre les mots collectés pour les trier, catégoriser (= activités de base du vocabulaire). - En activité ritualisée quotidienne : mémoriser les mots sur ardoise : les faire écrire (mots récents ou plus lointains). Plus les récupérations en mémoire seront nombreuses, meilleur et plus durable sera le stockage, plus dense le maillage. Réactiver en fonction de la fréquence des mots (cf : EOLE) - En activité d’écriture : faire utiliser les mots en production de phrases. - Quels outils pour les élèves ? Répertoire alphabétique : pas recommandé. Renvoie l’idée fausse du lexique comme une liste de mots isolés. Garder les mots en réseaux : mots de l’école, de la maison, de l’expérience
  35. 35. - Quels outils pour les élèves ? Répertoire alphabétique : pas recommandé. Renvoie l’idée fausse du lexique comme une liste de mots isolés. Garder les mots en réseaux : mots de l’école, de la maison, de l’expérience scientifique sur les escargots… Faire jouer les enfants : jeu du mistigri

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