COMMUNIQUE DE PRESSE | 27 mai 2016
30% DES CHEFS D’ENTREPRISES ONT POUR OBJECTIF PRIORITAIRE
D’AUGMENTER L’IMPACT POSITIF DE LEURS ACTIVITÉS SUR LA
SOCIÉTÉ ET L’ENVIRONNEMENT. C’EST ENCOURAGEANT MAIS
ENCORE MINORITAIRE : SEULS 18% AFFIRMENT QUE, POUR EUX,
« IL FAUT FAIRE DE L’ENTREPRISE UN BIEN COMMUN ».
Entreprise et Progrès et Generali se sont associés pour réaliser un sondage sur le thème « les
entreprises françaises sont-elles progressistes ? » réalisé par Opinion Way qui témoigne de l’évolution
de l’implication des entrepreneurs en matière de RSE mais aussi de l’écart de perception entre leur
vision et celle des français.
LES ENTREPRISES FRANÇAISES
SONT-ELLES PROGRESSISTES ?
Ces résultats sont la preuve
du malentendu qui existe entre les
français et les chefs d’entreprise. Il
est urgent de réconcilier l’entreprise
avec son environnement : cela passera
nécessairement par des engagements
et des actions plus concrètes de leur
part. C’est tout l’objet de la démarche
que nous avons appelée l’entreprise
progressiste.
Commente André Coupet, associé
chez Paris Montréal Conseil.
Pour accompagner les entreprises dans leur désir de progrès et les aider à jauger leur avancement,
Entreprise et progrès a mis au point l’outil de mesure de la progressivité des entreprises sur
chacun des 5 axes que constituent les 5 grandes parties prenantes (actionnaires, salaries, clients,
fournisseurs, société).
Cet autodiagnostic, disponible gratuitement sur http://www.
entrepriseprogressiste.com/autodiagnostic_radarep.html,
permet de se mettre en mouvement et faire le point dans
l’entreprise pour concevoir un nouveau plan de développement,
porteur d’une double vision économique et sociétale.
C’est une démarche similaire que Generali France a initiée en 2006
en intégrant des critères de RSE dans l’analyse des risques des
PME, ce qui a motivé son partenariat avec Entreprise et Progrès
pour cette étude.
« Les entreprises les plus investies en RSE sont très attentives à leurs parties prenantes (clients,
collaborateurs, distributeurs, fournisseurs, actionnaires, collectivités locales…) et sont aussi celles qui
maitrisent le mieux leurs risques. De récentes études d’économistes ont estimé que ces entreprises
attentives et responsables dégagent une rentabilité augmentée de 13 %. Contribuer au bien commun est
donc un facteur de durabilité supérieure », indique Marie-Christine Lanne en charge des engagements
sociétaux de Generali France.
des chefs d’entreprise
déclarent mettre l’impact
sociétal de leur activité
au même plan que la
performance économique.
89%
des français perçoivent
toujours l’entreprise comme
étant uniquement tournée
vers la rentabilité.
81%
Ces chiffres encourageants démontrent néanmoins
une prise de conscience croissante des entreprises
et une volonté d’aller plus loin dans la responsabilité
sociale de l’entreprise.
Le modèle traditionnel de la RSE est en train de
changer : il y a 20 ans, la RSE consistait à redistribuer une
partie de la valeur créée par l’entreprise à ses différentes
parties prenantes ; aujourd’hui, elle est un élément
constitutif de la stratégie de l’entreprise qui construit
la valeur avec - et pas seulement pour - ses parties-
prenantes.
Analyse Antoine Lemarchand, président de Nature et
Découvertes et vice-président d’Entreprise et Progrès
En revanche, la formation des salariés les plus
fragiles, l’adoption de méthodes de production
éco-responsable et l’intégration professionnelle
des travailleurs étrangers sont des objectifs
moins prioritaires pour les entreprises.
Toutenbasduclassement,lesquestionsliéesàla
gouvernance s’avèrent sources de crispations :
faire entrer les salariés dans le conseil d’admi-
nistration n’est pas une priorité pour 73% des
dirigeants interrogés.
Les difficultés du dialogue social se reflètent
bien dans cette appréhension.
Enfin, les résultats révèlent l’existence d’une
avant-garde : 18% des dirigeants adhèrent à
l’idée d’Entreprise et Progrès qu’il faut « faire
de l’entreprise un bien commun ». Parmi eux
7/10 affirment déjà l’appliquer : c’est la preuve
encourageante d’une adhésion à un modèle
différent, où l’actionnaire ne décide pas de tout.
estiment important d’améliorer
l’impact positif de leurs activités
sur la société et l’environnement,
30% d’entre eux en
font un objectif prioritaire.
des chefs
d’entreprises90%
DES ENTREPRISES QUI AFFICHENT LEUR VOLONTARISME SOCIÉTAL ET
ENVIRONNEMENTAL, MAIS UN CHEMIN ENCORE LONG À PARCOURIR : SEULS 30% DES
DIRIGEANTS CONSIDÈRENT TOUT À FAIT PRIORITAIRE D’AUGMENTER L’IMPACT POSITIF
DE LEURS ACTIVITÉS SUR LA SOCIÉTÉ ET L’ENVIRONNEMENT
Parmi les objectifs affichés par les dirigeants pour faire progresser leur entreprise, on observe
notamment une priorité accordée à la parité, au maintien des effectifs et au bonheur des salariés,
même s’ils reconnaissent ne pas toujours être très en avance sur la mise en place concrète de ces
objectifs
FAIRE PROGRESSER LES ENTREPRISES : ENTREPRISE ET PROGRÈS PROPOSE SA MÉTHODE
ASSURER UNE RÉMUNÉRATION
ÉGALE ENTRE LES HOMMES
ET LES FEMMES
24% se considèrent
très en avance dans
sa mise en place
CONTRIBUER AU BONHEUR
DES SALARIÉS
11% se considèrent
très en avance
sur cet objectif
MAINTENIR
LES EFFECTIFS
20% se considèrent
très en avance dans
sa mise en place
52% 48% 53%
A PROPOS D’ENTREPRISE ET PROGRÈS
Fondée en 1970 par François Dalle, Entreprise & Progrès est une association qui réunit des entrepreneurs
et des dirigeants désireux de faire évoluer les rapports au sein de l’entreprise et convaincus qu’il faut « Faire
de l’entreprise un bien commun ». Lieu de réflexion et de partage, ce think tank et act-tank patronal réunit
aujourd’hui plus de 100 entreprises, qui représentent 1 million d’emplois, autour d’une même conviction : le
progrès économique et le progrès social sont indissociables. Entreprise et Progrès a toujours été précurseur et
proposait d’ailleurs, dès 1993, le premier rapport RSE en France.
Depuis 2011, Denis Terrien, préside Entreprise et Progrès. Stéphane Marchand en est le Délégué général à ses
côtés.
A PROPOS DE GENERALI FRANCE
Generali France est aujourd’hui l’un des principaux assureurs dans l’Hexagone. Le chiffre d’affaires de la
compagnie, dont l’implantation en France remonte à 1832, atteint 11,3 milliards d’euros en 2015. Generali
France s’appuie sur plus de 10 000 collaborateurs et agents généraux pour offrir des solutions d’assurances
à 8,3 millions d’assurés, clients ou bénéficiaires de garanties dans le cadre de leur activité, ainsi que 800 000
entreprises et professionnels.
Sondage Opinion Way pour Entreprise et Progrès
et Generali • Mai 2015
CONTACT PRESSE
Agence ELAN EDELMAN
Laurène Hug
06 18 33 38 71
laurene.hug@elanedelman.com
SUR LES QUESTIONS SOCIALES ET ENVIRONNEMENTALES, II Y A UNE GRANDE
DIVERGENCE DE POINTS DE VUE ENTRE LES FRANÇAIS ET LES CHEFS D’ENTREPRISE
30%
ont pour objectif prioritaire
d’augmenter l’impact positif de
leurs activités sur la société et
l’environnement.
C’est encourageant mais
encore minoritaire : seuls 18%
affirment que, pour eux, « il faut faire
de l’entreprise un bien commun ».
des chefs
d’entreprises
des chefs d’entreprise
déclarent mettre l’impact
sociétal de leur activité
au même plan que la
performance économique.
89%
des français perçoivent
toujours l’entreprise comme
étant uniquement tournée
vers la rentabilité.
81%
estiment important d’améliorer
l’impact positif de leurs activités
sur la société et l’environnement,
30% d’entre eux en
font un objectif prioritaire.
des chefs
d’entreprises90%
Sondage Opinion Way pour Entreprise et Progrès
et Generali • Mai 2015
Sondage Opinion Way pour Entreprise et Progrès
et Generali • Mai 2015
Sondage Opinion Way pour Entreprise et Progrès
et Generali • Mai 2015
Sondage Opinion Way pour Entreprise et Progrès
et Generali • Mai 2015
ASSURER UNE RÉMUNÉRATION
ÉGALE ENTRE LES HOMMES
ET LES FEMMES
24% se considèrent
très en avance dans
sa mise en place
CONTRIBUER AU BONHEUR
DES SALARIÉS
11% se considèrent
très en avance
sur cet objectif
MAINTENIR
LES EFFECTIFS
20% se considèrent
très en avance dans
sa mise en place
52% 48% 53%
adhèrent à la signature d’Entreprise
et Progrès qui souhaite faire de
l’entreprise un bien commun
des chefs
d’entreprises18%
voient la révolution numérique
comme une source d’opportunités
et non comme une menace
des chefs
d’entreprises69%
Sondage Opinion Way pour Entreprise et Progrès
et Generali • Mai 2015
Sondage Opinion Way pour Entreprise et Progrès
et Generali • Mai 2015
LES OBJECTIFS PRIORITAIRES AFFICHÉS PAR LES DIRIGEANTS
POUR LEUR ENTREPRISE