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ECONOMIE COLLABORATIVE Université ouverte de lyon 2016

maître de conférences Université Lyon 1 - laboratoire TRIANGLE (UMR CNRS 5206 - ENS de Lyon) à Université Claude Bernard Lyon 1
9 Oct 2016
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ECONOMIE COLLABORATIVE Université ouverte de lyon 2016

  1. L’Université Ouverte Lyon 1 vous présente le cycle de conférences À qui profite l’ubérisation de l’économie ? Coordonné par Pascal Le Merrer (ENS de Lyon) David Vallat (Université Lyon 1) Ecole Normale Supérieure de Lyon Site Descartes - Amphithéâtre Descartes - 15 parvis René Descartes 69007 Lyon 2
  2. À qui profite l’ubérisation de l’économie ? G. Camp, T. Kalanick et O. Salazar qui assistent à la conférence LeWeb en 2008, constatent qu’ils ont autant de difficulté de trouver un taxi à Paris que dans leur ville de San Francisco. Après un travail de développement de quelques mois l’application est lancée (sur iOS) en 2010 à San Francisco. Cinq ans plus tard la société est valorisée à 50 milliards de dollars et l’application Uber fonctionne dans 310 villes dans le monde. Le verbe « ubériser » devrait rentrer dans le dictionnaire d’ici peu tant il est usité, souvent de façon péjorative. Allons-nous tous voir notre travail « ubérisé » ? Sommes-nous tous condamnés à travailler demain comme les chauffeurs de VTC (voiture de tourisme avec chauffeur) d’Uber ? L’économie numérique va-t-elle faire disparaître le salariat au profit du travail indépendant ? Dan le même temps l’économie numérique ouvre de nombreuses possibilités de partage et de collaboration. Partage du savoir (Wikipedia), financement collaboratif de projets (Ulule, KissKissBankBank, Kickstarter), partage de trajets routiers (Blablacar), partage d’objets ou de coups de main (Sharinplace, Mutum, Lebonechange), création en commun (makerspace, fablab) sont autant d’exemples du potentiel phénoménal de l’économie collaborative. Cette dernière est en plein essor : les richesses créées par ce secteur pourraient atteindre 335 milliards de dollars d’ici 2025 contre 15 milliards en 2014. Nous explorerons la complexité du champ de l’économie collaborative au fil de plusieurs thèmes. 3david.vallat@univ-lyon1.fr
  3. 10 octobre 2016 L’économie collaborative, une voie originale entre l’Etat et le marché ? David Vallat (Université Lyon 1 – laboratoire Triangle UMR 5206 – ENS de Lyon) 9 Novembre 2016 (Journées de l’Economie - http://www.journeeseconomie.org/) Hackerspace, fablab, makerspace : bricoler un nouveau monde ? Michel Lallement (CNAM Paris) 16 janvier 2017 L’économie collaborative et l’économie sociale et solidaire Philippe Frémeaux (économiste et éditorialiste à Alternatives Economiques, Paris) 6 février 2017 L’économie collaborative, le retour des communautés ? François-Xavier de Vaujany (Dauphine Recherches en Management, Paris) PROGRAMME 4david.vallat@univ-lyon1.fr
  4. 13 mars 2017 L’économie collaborative, pour innover en commun Valérie Revest (Université Lyon 2 – laboratoire Triangle UMR 5206 – ENS de Lyon) 3 avril 2017 L’économie collaborative, pour repenser le travail Bernard Baudry (Université Lyon 2 – laboratoire Triangle UMR 5206 – ENS de Lyon) PROGRAMME 5david.vallat@univ-lyon1.fr
  5. L’économie collaborative, une voie originale entre l’Etat et le marché ? David VALLAT (Université Lyon 1 – TRIANGLE UMR CNRS 5206 – ENS de Lyon) @DavidVALLAT / #EcoColl2016 david.vallat@univ-lyon1.fr Cycle de conférences À qui profite l’ubérisation de l’économie ? 10 octobre 2016 Ecole Normale Supérieure de Lyon Site Descartes - Amphithéâtre Descartes - 15 parvis René Descartes 69007 Lyon
  6. PLAN DE LA PRÉSENTATION 1) L’économie collaborative : qu’est ce ? 2) L’économie collaborative : pourquoi s’y intéresser ? 3) L’économie collaborative, une économie fille d’Internet 4) Caractériser l’EC 41. Pluralisme économique 42. Une praxis : « faire » 43. Une économie administrée en commun ? 5) Des « économies collaboratives » (conclusion) david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT 7
  7. 1. L’économie collaborative : qu’est ce ? david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT 8
  8. L’EC, un projet ? david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT 9 « L’économie collaborative est une activité humaine qui vise à produire de la valeur en commun ; et qui repose sur de nouvelles formes d'organisation du travail : • plus horizontales que verticales, • la mutualisation des biens, des espaces et des outils (l'usage plutôt que la possession), • l'organisation des citoyens en "réseau" ou en communautés et généralement l'intermédiation par des plateformes internet » (Wikipedia). 1. L’économie collaborative : qu’est ce ?
  9. Des valeurs david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT http://ouishare.net/fr • INDÉPENDANCE • OUVERTURE • TRANSPARENCE • IMPACT • MPRL (MEET PEOPLE IN REAL LIFE) • ACTION • PERMANENT BETA • FEEDBACK • INCLUSION • FUN 1. L’économie collaborative : qu’est ce ?
  10. La galaxie de l’économie collaborative 1. L’économie collaborative : qu’est ce ? LEARNING p2p learning open courses&moocs PRODUCTION co-design / co-innovationdigitalpeer production distributed fabrication (makers) FINANCE p2p funding p2p payments p2p insurance compl.currencies GOVERNANCE SWARM participatory organizations participatory government blockchain / DAO CONSUMPTION redistribution localfood systemsproduct-service on-demand services COLLABORATIVE ECONOMY FRAMEWORK V0.1 Source : OUISHARE, Economie Collaborative : promesses et limites - Séminaire EHESS – 16 février 2015.
  11. Focus sur la consommation collaborative 1. L’économie collaborative : qu’est ce ? Graphique 1 : Exemples de plateformes actives dans chacun des neuf secteurs d’activité Source : Études économiques du PIPAME, juillet 2015. Les plateformes d’économie collaborative ne se limitent ainsi pas aux deux secteurs les plus
  12. 2. L’économie collaborative : pourquoi s’y intéresser ? david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT 13
  13. Qualifier l’économie collaborative par souci de lisibilité, pour définir le PROJET david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT 14 Economie du partage ? Economie de la fonctionnalité ? Economie circulaire ? Economie en pair à pair ? Economie sociale et solidaire ? 2. L’économie collaborative : pourquoi s’y intéresser ?
  14. Des transformations profondes… david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT 15 • ... qui questionnent nos représentations, nos usages, nos modes d’échanges, notre “vivre ensemble”, nos démocraties, nos modes de pensée, nos habitudes de travail, etc. • Les richesses créées par ce secteur pourraient atteindre 335 milliards de dollars d’ici 2025 contre 15 milliards en 2014 (source : étude PWC) 2. L’économie collaborative : pourquoi s’y intéresser ?
  15. david.vallat@univ-lyon1.fr 16 Origin of collaborative economy organisations We estimate that over 275 collaborative economy organisations have now been founded across nine major European member states.8 Our findings show that the UK and France have led the way with over 50 collaborative economy organisations founded. Germany, Spain and the Netherlands each contributed over 25 collaborative economy organisations, while less than 25 collaborative economy organisations were established in Sweden, Italy, Poland and Belgium. Figure 4, below, highlights examples of collaborative economy platforms that were founded in the nine member states we assessed. Figure 4: Number of collaborative economy companies by country of origin Source: PwC analysis of multiple sources 8 Appendix B sets out each European-born collaborative economy company we identified in our review Company logo > 50 Number of companies founded > 25 < 25 Fort dynamisme européen (et français !) 2. L’économie collaborative : pourquoi s’y intéresser ?
  16. 3. L’économie collaborative est fille d’Internet david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT 17
  17. 18
  18. Menaces sur les entreprises 19 david.vallat@univ-lyon1.fr 3. L’économie collaborative est fille d’Internet david.vallat@univ-lyon1.fr
  19. Un monde « hyperconnecté »… david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT 20 3. L’économie collaborative est fille d’Internet
  20. Internet : une culture du libre ouvrant à la créativité… 21 david.vallat@univ-lyon1.fr 3. L’économie collaborative est fille d’Internet
  21. … à l’autonomie, à l’innovation… 22 david.vallat@univ-lyon1.fr 3. L’économie collaborative est fille d’Internet david.vallat@univ-lyon1.fr
  22. … au retour des communs… 23 david.vallat@univ-lyon1.fr 3. L’économie collaborative est fille d’Internet david.vallat@univ-lyon1.fr
  23. L’héritage de la culture hacker david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT 24 • Dagnaud (2016), Lallement (2015) • absence de hiérarchie / horizontalité (projet armée US confié à des universitaires de la côte Ouest… esprit californien) ; • liberté, ouverture, transparence (accès libre) • individualisme : on assume ses responsabilités / méritocratie / autonomie ; • esprit d’initiative, bricolage, expérimentation : on teste, on bricole (pragmatisme vs idéologie) ; • collaboration : on ne peut pas faire seul (c’est valable pour Internet, Linux, Wikipedia, etc.). 3. L’économie collaborative est fille d’Internet
  24. Les petites mains invisibles de l’EC david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT 25 • Les acteurs de l’économie collaborative ont fait leur la culture « horizontale » d’internet (Castells, 1996 ; 2002) où le pouvoir, les responsabilités, l’information, la connaissance, sont distribuées et partagés. • Les lignes entre producteur et consommateur se troublent (Rifkin - 2014 - parle de « prossommateur » pour rendre compte d’une réalité ou les individus peuvent être à la fois producteurs et consommateurs). • Les commissaires-priseurs numériques (les algorithmes de Uber, Airbnb ou Kickstarter jouent ce rôle), médiatisant les échanges de pair à pair (peer to peer – P2P), agissent comme autant de « petites mains invisibles ». 3. L’économie collaborative est fille d’Internet
  25. 4. Caractériser l’économie collaborative david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT 26
  26. 41. Pluralisme économique david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT 27
  27. Le pluralisme économique de Polanyi • Karl Polanyi (The Livelihood of Man, 1977, p. 19 sq.) identifie deux sens à « l’économie » : – Dans son sens formel, l’économie met en relation les moyens aux fins. – Prise dans son sens substantif l’économie est le processus qui permet de réaliser l’existence matérielle (livelihood) de l’homme. • L’économie est encastrée dans la société david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT 28 41. Pluralisme économique
  28. Principes polanyiens de comportement économique (1) Karl Polanyi identifie quatre principes de comportement économique (accompagnés de modèles institutionnels), trois au sens substantif et le dernier au sens formel : • réciprocité (symétrie), david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT 29 41. Pluralisme économique
  29. Principes polanyiens de comportement économique (2) • redistribution (centralité- Etat), david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT 30 41. Pluralisme économique
  30. Principes polanyiens de comportement économique (3) • administration domestique (groupe clos), • échange marchand (marché). david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT 31 41. Pluralisme économique
  31. La réciprocité comme principe directeur des projets d’EC… david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT 32 Une réciprocité collective 41. Pluralisme économique
  32. Le pluralisme économique de Braudel (l’EC à tous les étages) Fernand Braudel Civilisation matérielle, économie et capitalisme (1979) david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT 33 41. Pluralisme économique
  33. 42. Une praxis : « faire » david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT 34
  34. Faire ensemble, co-créer, supposent autonomie, responsabilité, liberté… david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT 35 42. Un objectif : « faire »
  35. « Faire » le monde david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT 36 42. Un objectif : « faire » • Le retour du bricoleur (≠ expert). • Learning by Doing dans les FabLabs (le modèle du MIT) • Production et innovation distribuées (Rifkin, 2014 ; Anderson, 2012) electronics furniture clothing machine tools bikes energy cars agriculture biology architecture aerospace cameras
  36. Une rupture épistémologique ? david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT 37 42. Un objectif : « faire » "Une idée fausse, mais claire et précise, aura toujours plus de puissance dans le monde qu'une idée vraie, mais complexe. » (Alexis de Tocqueville, De la démocratie en Amérique)
  37. 43. Une économie administrée en commun ? david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT 38
  38. Une économie des « communs » • L’économie collaborative semble offrir une troisième voie entre l’Etat et le marché, celle des communaux collaboratifs (Rifkin, 2014) qui, visant à produire, innover, gérer en commun (Coriat, 2015), sont fondés sur l’intérêt de la communauté (économie prise dans son sens substantif) plutôt que sur la seule satisfaction des désirs individuels (économie prise dans son sens formel). • Cette vision s’inscrit dans le champ de la culture du libre accès (Open access - Suber, 2012) très présente dans la culture d’Internet. david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT 39 43. Une économie administrée en commun
  39. Qu’est ce qu’un « communs » ? david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT 40 43. Une économie administrée en commun
  40. Le modèle « bien commun » • « Commons is a general term that refers to a ressource shared by a group of people. In a commons, the ressource can be small and serve a tiny group (the family refrigerator), it can be a community- level (sidewalks, playgrounds, libraries, and so on), or it can extend to international and global levels (deep seas, the atmosphere, the internet, and scientific knowledge). The commons can be well bounded (a community park or library); transboundary (the Danube River, migrating wildlife, the Internet); or without clear boundaries (knowledge, the ozone layer). » (Hess, Ostrom, 2011, pp. 4-5). • Traits constitutifs des communs (Coriat, 2015) : • Selon les attributs « exclusion » (bien privé vs bien public) et « privation » (rivalité) ; • Selon des faisceaux de droits (droits d’accès et de prélèvement, droit de gérer, droit d’exclure, droit de céder ou de vendre) • Selon le mode de gouvernance organisant les faisceaux de droits (pour éviter free riding et organiser la durabilité du commun). david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT 41 43. Une économie administrée en commun
  41. Des règles pour gouverner les communs • Des recherches empiriques sur la gouvernance de ressources communes ont permis d’établir des principes de fonctionnement facilitant la pérennisation de cette gouvernance commune (et donc permettant la protection de la ressource commune). • Ces principes ne signifient pas automatiquement le succès de la gouvernance en commun mais ils ont été repérés dans toutes les situations de succès. Ces principes sont (Ostrom, 1990, pp. 90-102) : – 1) les limites du bien commun sont nettement définies (y compris les limites des utilisateurs) ; – 2) les règles d’utilisation du bien commun sont adaptées aux besoins et conditions locales (par exemple en fonction de la disponibilité du bien) ; – 3) un système permettant aux individus de participer régulièrement à la définition et à la modification de ces règles ; – 4) un système d’auto-contrôle du comportement des membres de la communauté a été mis en place ; – 5) un système gradué de sanctions pour ceux violent les règles de la communauté est prévu ; – 6) un système peu coûteux de résolution des conflits est accessible aux membres de la communauté ; – 7) le droit pour les membres de la communauté de définir ses propres règles de fonctionnement est reconnu par les autorités extérieures à la communauté ; – 8) s'il y a lieu (un bien commun entre plusieurs frontières ou un bien commun décliné à plusieurs échelles territoriales), une organisation de la prise de décision peut se faire à plusieurs niveaux en respectant les règles ci-dessus. david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT 42 43. Une économie administrée en commun
  42. Un modèle économique basé sur la communauté • Valeurs essentielles de collaboration, de réciprocité… • Nécessité de collaborer (Wikipedia, Linux, etc.) • Une communauté source de capital immatériel (Airbnb) /modèle économique • La construction algorithmique de la confiance • L’innovation ouverte et distribuée (entreprise énactive) • Une autre vision de l’organisation (RSE, systémique) david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT 43 43. Une économie administrée en commun
  43. david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT 44 Une autre organisation du travail 43. Une économie administrée en commun
  44. david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT 45 La fin d’un monde ? 43. Une économie administrée en commun
  45. 5. Des « économies collaboratives » (conclusion) david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT 46
  46. Capitalisme nétarchique (Bauwens) Blablacar Ruche qui dit oui AMAP, SEL Wikipedia, Linux, Mozilla, Openstreetmap, Raspberry Pi, SciHub Economie sociale et solidaire Ressources privatisées Ressources gérées en commun Retombées locales Pas de retombées locales Economie de marché (Braudel) Capitalisme (Braudel) Uber, AirbnB Ebay, Kickstarter Des « économies collaboratives » Communs de la connaissance (Benkler, Lessig, Bollier, Ostrom & Hess) Rez-de-chaussée (Braudel) Economie collaborative communale Economie du P2P Fab Lab (MIT) Makerspace david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT Economie au sens formel (Polanyi) Economie au sens substantif (Polanyi)Economie au sens formel (Polanyi) Economie collaborative « pure et parfaite » Le temps des communs (Lyon)
  47. Pour conclure david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT 48 • Les acteurs de l’économie collaborative ont fait leur la culture « horizontale » d’internet où le pouvoir, les responsabilités, l’information, la connaissance, sont distribuées et partagés. • Les lignes entre producteur et consommateur se troublent. Il devient légitime (et possible) d’agir pour transformer le monde de façon pragmatique. • Ni le « marché » ni l’Etat ne sont des principes explicatifs exclusifs de ces transformations. • Ces transformations questionnent nos modèles d’organisation, nos modèles économiques, nos sociétés. 4. Caractéristiques de l’’économie collaborative
  48. Bibliographie indicative (1) david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT 49 • Anderson, C. (2011), La longue traine, Pearson, 320 p. • Anderson, C. (2012), Makers, Pearson, 309 p. • Bauwens, M., (2015), Sauver le monde. Vers une économie post-capitaliste avec le peer-to- peer, Les Liens qui libèrent, 268 p. • Castells, Manuel (2002), La galaxie Internet, Paris : Fayard, 366 p. • Coriat, B. (2015), sous la direction de, Le retour des communs. La crise de l’idéologie propriétaire, Les Liens qui Libèrent, 298 p. • Dagnaud M. (2016), Le Modèle californien: Comment l’esprit collaboratif change le monde, Odile Jacob. • Filippova, D. (2015), Société collaborative. La fin des hiérarchies, éditions Rue de l’échiquier, 118 p. • Lallement, M. (2015), L’âge du faire. Hacking, travail, anarchie, Le Seuil, 446 p. • Ostrom, E. (1990), Governing the Commons: The Evolution of Institutions for Collective Action, Cambridge University Press, 220 p. • Ostrom, E. & Hess, C. (2011), eds, Understanding Knowledge as a Commons: From Theory to Practice, première édition 2007, Cambridge: MIT Press, 367 p.
  49. Bibliographie indicative (2) david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT 50 • Polanyi K. (1944), La Grande Transformation. Aux origines politiques et économiques de notre temps, Paris : Gallimard, [1944] 1983, 419 p. • Rifkin, J. (2014), La nouvelle société du coût marginal zéro, Les liens qui libèrent, 2014, 510 p. • Serres M. (2012), Petite Poucette, Paris : Éditions Le Pommier. • Servet, J.-M. (2014), « De nouvelles formes de partage : la solidarité au delà de l’économie collaborative », Institut Veblen, téléchargeable sur : http://www.veblen-institute.org/De- nouvelles-formes-de-partage-la • Smith, Adam (1776), Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations, Paris : Economica, [1776] 2000, 414 p. • Suber, Peter (2012), Open Access, MIT Press Essential Knowledge, Cambridge, Mass: The MIT Press, 242 p. • Vallat, David (2015), “Une alternative au dualisme Etat-Marché : l’économie collaborative, questions pratiques et épistémologiques”, Working Paper TRIANGLE WP n°01-12/15, décembre 2015. https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01249308/document
  50. Bibliographie indicative (3) david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT 51 Rapports : • Pôle interministériel de prospective et d’anticipation des mutations économiques & Pôle Industries du commerce (2015), Enjeux et perspectives de la consommation collaborative, Paris, DGE. • PricewaterhouseCoopers"Consumer intelligence series: the sharing economy", PwC. Available at: http://www.pwc.com/us/en/industry/entertainment- media/publications/consumer-intelligence-series/sharing-economy.html [Accessed October 9, 2016]. MOOC : https://www.fun-mooc.fr/courses/MinesTelecom/04016/session01/about

Notes de l'éditeur

  1. 16h – Hôtel de Région
  2. Pistes de travail
  3. INDÉPENDANCE Nous aimons travailler avec de nombreuses entreprises sur différents projets, mais nous n’entrons pas dans une logique de partenariat exclusif qui pourrait compromettre notre indépendance.   OUVERTURE La culture de l’ouverture présente de nombreux avantages; OuiShare est une organisation non-hiérarchique dans laquelle chacun a la possibilité de s’investir et de contribuer. Nos processus de décision sont basés sur la modération par les pairs et la méritocratie. Ce que nous produisons est publié en open source, facilement réutilisable ou modifiable.   TRANSPARENCE En tant qu’organisation ouverte, notre priorité est que chacun puisse comprendre ce que l’on fait, comment nous travaillons, et d’où proviennent nos financements. En grandissant, notre but est de rendre cette information la plus claire possible.   IMPACT Nous définissons notre mission ainsi : “Accélérer la transition vers une économie plus collaborative”. Avoir le plus d’impact possible, voilà ce qui guide nos actions.   MPRL (MEET PEOPLE IN REAL LIFE) Les rencontres les plus extraordinaires ont lieu dans la vraie vie, Internet n'est qu'un outil! Il ne peut pas remplacer ces interactions.   ACTION Si vous avez une bonne idée, n’attendez pas que d’autres la réalisent. Construisons nos projets jour après jour.   PERMANENT BETA OuiShare est une expérimentation du quotidien avec une démarche proche du lean startup. Guidés par la curiosité et l’esprit d’ouverture nous nous fixons de nouveaux défis et tentons de nous remettre en question afin d’agir vite, échouer souvent, apprendre, améliorer, faire et itérer.   FEEDBACK Afin de conserver une dynamique participative et permettre à chacun d’apprendre et de progresser, les critiques sont essentielles. C’est pourquoi nous sommes à l’écoute de toutes les contributions, aimons célébrer nos réussites et encourageons les critiques constructives.   INCLUSION L’innovation nait de la diversité des environnements et des personnes. Ouishare a la chance d’être constitué de contributeurs venus du monde entier avec des profils et des parcours très variés : entrepreneurs, designers, makers, hackers, innovateurs sociaux, chercheurs, journalistes, activistes, élus et bien d’autres encore.   FUN Travailler n'est pas nécessairement ennuyeux ou contraignant! Si nous travaillons à l'émergence d'un mode de vie collaboratif, nous pensons que cela peut fonctionner seulement si nous arrivons à considérer notre travail comme étant un jeu.
  4. L’économie de la fonctionnalité est une économie qui « vise à optimiser l’utilisation des biens et services, se concentre sur la gestion des richesses existantes, sous la forme de produits, de connaissances ou encore de capital naturel. L’objectif économique est de créer une valeur d’usage la plus élevée possible pendant le plus longtemps possible, tout en consommant le moins de ressources matérielles et d’énergie possible (...) » Elle peut prendre essentiellement deux formes : celle d’une offre de services centrée sur l’usage du bien, popularisée par l’essayiste américain Jeremy Rifkin13, dans laquelle « le bien au sens physique du terme est considéré comme une immobilisation et non plus comme un consommable » et celle de la substitution de la vente d’un bien par la vente d’une solution « adossée à une performance contractualisée et fondée sur l’usage d’un ensemble intégré de biens et services »14, qui doit permettre à l’entreprise de mieux répondre aux besoins de ses clients ;
  5. En guise de comparaison : marché armement en 2014 : 65 milliards de dollars marché médicament en 2014 : 926 milliards de dollars
  6.  OpinionWay & Axis Consultants estimated that - 22% of French people reported participating in the collaborative economy.  Paris is Airbnb’s top city by revenue despite the platform only entering the city in 2012. Globally, France is Airbnb’s second biggest market. Paris is Uber’s second city by revenue in Europe.  France is the European leader in peer-to-peer carsharing, with an estimated 800,000 members . Car schemes such as Autolib are world-leading examples of the B2C model and P2P platforms such as Drivy claim 500,000 users in France alone15.   French consumers report high awareness of collaborative economy businesses: 41% of them report knowing Blablacar and 20% report knowing Airbnb16.  The volume of collaborative finance transactions is growing at an average growth rate of 167% and reached €154m in 2014, ranking France as second place in Europe in 20146.
  7. L’outil le plus utilisé par l’espèce humaine : le silex pendant plusieurs dizaine de milliers d’années… 1993 : internet est récent Le Web n’est qu’une des applications d’Internet1 ; distincte d’autres applications comme le courrier électronique, la messagerie instantanée, et le partage de fichiers en pair à pair. Le Web a été inventé par Tim Berners-Lee et Robert Cailliau plusieurs années après Internet, mais c’est lui qui a rendu les médias grand public attentifs à Internet. Depuis, le Web est fréquemment confondu avec Internet2 ; en particulier, le mot Toile est souvent utilisé dans les textes non techniques sans qu’il désigne clairement le Web ni Internet. Tim Berners-Lee (TBL) travaille comme informaticien dans le bâtiment 31 (46° 13′ 57″ N, 6° 02′ 42″ E8) de l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN), situé à la frontière franco-suisse, lorsqu’il propose, en 1989, de créer un système hypertexte distribué sur le réseau informatique pour que les collaborateurs puissent partager les informations au sein du CERN9. Cette même année, les responsables du réseau du CERN décident d’utiliser le protocole de communication TCP/IP et le CERN ouvre sa première connexion extérieure avec Internet10. L’année suivante, l’ingénieur système Robert Cailliau se joint au projet d’hypertexte au CERN, immédiatement convaincu de son intérêt, et se consacre énergiquement à sa promotion11. Tim Berners-Lee et Robert Cailliau sont reconnus comme les deux personnes à l’origine du World Wide Web. Tim Berners-Lee crée le premier navigateur et éditeur web, appelé WorldWideWeb et le premier serveur HTTP appelé CERN httpd. Jusqu’en 1993, le web est essentiellement développé sous l’impulsion de Tim Berners-Lee et Robert Cailliau. Les choses changent avec l’apparition de NCSA Mosaic, un navigateur web développé par Eric Bina et Marc Andreessen au National Center for Supercomputing Applications (NCSA), dans l’Illinois. NCSA Mosaic jette les bases de l’interface graphique des navigateurs modernes en intégrant les images au texte et cause un accroissement exponentiel de la popularité du web.
  8. PRINCIPES ADAPTÉS AU MONDE NUMÉRIQUE Adaptation User experience Bottom-up Bricolage => homo faber Le site de location de logements entre particuliers Airbnb, fondé en 2008, propose sur son site plus de chambres que le groupe Accor, premier opérateur hôtelier mondial, fondé en 1967. Les sites de covoiturage comme Blablacar, lancé en 2006, permettent à des particuliers de proposer des tarifs très inférieurs à ceux de la SNCF, dont les billets de train semblent en comparaison de plus en plus coûteux. L’agence participative Creads est une place de marché qui depuis 2008 met en relation des entreprises à la recherche d’un nouveau logo ou d’un nouveau nom de marque avec une communauté de près de 60 000 créatifs indépendants. L’agence de cocréation publicitaire eYeka, créée en 2006, concurrence les grandes agences comme Publicis en permettant à de grands annonceurs comme Clarins, Lesieur ou Nestlé de recourir à des individus pour concevoir leurs campagnes de publicité. Le site totalise à ce jour 746 appels à création, pour lesquels plus de 300 000 créatifs de 164 pays ont proposé 85 000 idées. Le site de services à la personne Zaarly, fondé en 2011, est une plateforme de mise en relation avec des prestataires locaux qui assurent notamment des services de nettoyage, de jardinage ou de réparation. Le site Supermarmite permet de puis 2010 à des particuliers de vendre des parts des repas qu’ils ont cuisinés à d’autres particuliers qui souhaitent les acheter. Le site Quirky, fondé en 2009, réunit des communautés d’individus qui co-conçoivent des produits du quotidien. Ces produits sont ensuite fabriqués et vendus, à la fois en ligne et dans certaines chaînes de grande distribution et leurs co-concepteurs s’en partagent les bénéfices. WIKIPEDIA
  9. RESEAUX SOCIAUX => MODELE ORIGINAUX DE COLLABORATION
  10. CASTELLS : The so called “net neutrality” rule, put in place by the FCC in 2010, was intended to ensure equal access to all types of content. Regulators and politicians feared a tiered access to premium content or that ISPs might unfairly fast-track access to their own content over competitors. Federal Communications Commission (FCC) OPEN ACCESS = SCIENCE Scholarly journals haven’t paid authors for their articles since the first scholarly jour- nals, the Philosophical Transactions of the Royal Society of London and the Journal des sçavans, launched in London and Paris in 1665.4 Creative people who live by royalties, such as novelists, musicians, and moviemakers, may consider this scholarly tradition a burden and sacrifice for scholars. We might even agree, provided we don’t overlook a few facts. First, it’s a sacrifice that scholars have been making for nearly 350 years. My colleague Stevan Harnad frequently compares re- search articles to advertisements. They advertise the au- thor’s research.
  11. collaboration
  12. Serait-ce le retour de Smith ou de Hayek ? La question mérite d’être posée quand Jimmy Wales, le fondateur de Wikipedia, affirme « Hayek’s work on price theory is central to my own thinking about how to manage the Wikipedia project » (Mangu-Ward, 2007).
  13. 4) On fait de l’économie=> pluralisme 5) Encastrement dans la société 6) Tournée sur le faire 7) Gestion en commun : ECONOMIE CONNAISSANCE QUESTIONS MANAG2RIALES (financial times) 8) ADN = innovation
  14. Karl Polanyi ou Károly Polányi, né Károly Pollacsek ([ˈkaːɾoj], [ˈpolaːɲi]) le 25 octobre 1886 à Vienne, mort le 23 avril 1964 à Pickering, est un historien de l'économie et économiste hongrois, appartenant aux courants institutionnalistes et hétérodoxes. La grande transformation
  15. Économie dominante correspond au principe de l’échange marchand, sens formel de l’économie: mise en relation moyens et fin ESS, EC => réciprocité ; l’économie un moyen au service de la société
  16. On n’est pas que sur du bilatéral : il y a toujours un tiers inclus… (y compris dans le P2P avec notations)
  17. Fernand Braudel dans Civilisation matérielle, économie et capitalisme (Braudel, 1979). Dans cet ouvrage, Fernand Braudel entreprend une histoire économique mondiale du XVe au XVIIIe siècle.
  18. En philosophie : C’est une activité engagée pour elle-même, porteuse de sens en soi, contrairement à la poiesis qui n’a de valeur que par la fin, l’objet produit. La poiesis produit quelque chose extérieur à soi alors que la praxis débouche sur la transformation/production de soi-même. Pour Aristote la praxis est le bonheur d’agir pour agir, bonheur (eudemonia), car expression de la liberté d’action. Si la theoria est la contemplation de ce qui est immuable, la praxis relève du contingent (Knight, 2013).
  19. TOUS DES EGAUX CREATIFS = REVALORISATION DES PERSONNES Jeune en foyer d’accueil RADIO JEUX VIDEO Cours de maquillage video Étudiants : dossier histoire de la pensée économique en video…
  20. TOUS DES EGAUX CREATIFS = REVALORISATION DES PERSONNES Jeune en foyer d’accueil RADIO JEUX VIDEO Cours de maquillage video Étudiants : dossier histoire de la pensée économique en video…
  21. CONTEXTUALISATION
  22. Comprendre cette notion de bien commun passe par un classement des biens économiques selon deux critères : le critère d’exclusion (exclusion) rend compte du caractère privé ou public du bien à travers cette question : peut-on facilement ou non exclure certains individus de l’utilisation de ce bien ? (régime de propriété) le critère de rivalité (rivalry) ou privation (subtractability) indiquent le degré de privation d’un bien en fonction de son usage selon la question : est-ce que l’utilisation personnelle d’un bien prive les autres de son usage ? Exclusion (facile ou non) Privation (forte ou faible) La connaissance est un commons par extension = au début les commons n’était que là où l’exclusion était difficile et la privation forte (poissons) 2e mvt des commons Benkler Ostrom : Understanding Knowledge as a Commons MIT Press CONNAISSANCE = bien public (exclusion pas facile et privation faible) ATTENTION À LA PRIVATISATION D INTERNET (agence qui gère circulation dans tuyau et donne site) ATTENTION À LA NSA ATTENTION À TRANSPARENCE
  23. Les initiatives d’économie collaborative, aussi diverses soient-elles, partagent une caractéristique : une capacité étonnante à susciter de la confiance dans un environnement où la défiance (Algan et al., 2012) tendrait à prévaloir (défiance envers l’Etat, envers les institutions, envers les entreprises, etc.). Si Uber et Airbnb ne disposent que de peu de capital physique, c’est leur capital immatériel sous la forme de millions d’évaluations de pairs qui constitue leur richesse réelle. Ces évaluations (par le biais de mesure de réputation) permettent de tisser des liens de confiance entre des  inconnus (Botsman et Rogers, 2011) et ainsi de favoriser les échanges dans une communauté constituée d’individualités positives (Lallement, 2015). De ce fait ces initiatives questionnent nos systèmes économiques et plus largement, nos sociétés.
  24. Zappos pour holacratie Ideo : culture d’aide…
  25. Ou pas : When your boss is an algorithm (financial times, SEPTEMBER 8, 2016 by: Sarah O'Connor) https://www.ft.com/content/88fdc58e-754f-11e6-b60a-de4532d5ea35
  26. Si l’on regarde les grandes réussites de l’économie collaborative Airbnb, Uber ou même wikipedia - on a des organisations centrées sur les utilisateurs (expérience utilisateur) qui sont co-producteurs des produits/services ; - des organisations dont la richesse n’est pas le capital physique (rien comme locaux ou comme salariés), ni même le capital humain mais un capital immatériel : la communauté des utilisateurs. Une communauté qui participe à la co-production (la richesse d’Uber ou Airbnb c’est la confiance qui est créée par les utilisateurs). kickstarter...   - on trouve donc des organisations qui sont beaucoup plus à l’écoute de leur écosystème, elles fabriquent, par leurs actions, cet écosystème.   Dans un environnement complexe, incertain, ambigu, volatile il n’est plus suffisant d’être connecté à son environnement, à ses clients, à ses fournisseurs. Encore faut-il devenir un principe organisateur de cet environnement. C’est ce que font ces organisation de l’économie collaborative.   Elle font plus que de l’innovation ouverte elle font de l’innovation distribuée… L’innovation est potentiellement partout. Chaque membre de la communauté peut participer à modifier/améliorer le produit (ce qui se fait sur Wikipedia).   3) Je parle de communauté, mais dans l’écosystème il n’y a pas que les clients et les fournisseurs. Les salariés sont aussi des parties prenantes de cette communauté. Adopter cette vision systémique consiste à replacer l’individu au coeur de l’organisation. C’est l’individu qui fait l’organisation, c’est l’individu qui est connecté à l’environnement. Un individu autonome, responsable, qui peut expérimenter parce qu’on lui fait confiance et qui fait tout ceci car il trouve du sens à son activité. Je rebouche ici les valeurs véhiculée par Internet (et l’économie collaborative).   4) Pour conclure nous pouvons tous nous demander si nos organisations respective sont prêtes pour adopter ce modèle ? - favorisent-elles l’ouverture, la transparence, l’open innovation, voire l’innovation distribuée ? - favorisent-elles la collaboration, l’autonomie de chacun ? - favorisent-elles l’esprit d’initiative, l’expérimentations ? - favorisent-elles une vision systémique de l’environnement ?   SI c’est pas forcement le cas nous pouvons au moins nous dire que nous disposons d’alliés précieux pour accompagner ces changements à savoir les enfants d’internet (génération Y ou Z) qui baignent dans ces valeurs depuis toujours.   
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