2. Définition
« les photographies aériennes et spatiales sont
des document issus de prises de vues à partir
de satellite, d’un avion ou de tout autre
appareil volant et sur lesquels on peut
identifier des objets, des formes ainsi que
leur arrangement spatial, leurs relations. »
(H. Bakis, M. Bonin, 2000)
3. Acquisition des données
La prise de vues aériennes est une technique qui
consiste à prendre des photographies de la
surface de la Terre depuis un véhicule aérien.
On dit que la prise de vues aériennes est à «
axe vertical » lorsque la direction de visée de
l’appareil photo est proche de la verticale, par
opposition avec « oblique » lorsqu'elle est
inclinée.
4. Système de collecte
• Les photographies aériennes sont prises à partir des avions, ou des
satellites équipés à cet effet et des conditions atmosphériques
normales (soleil plus proche du zénith).
Les photos sont prises en bandes parallèles avec un recouvrement
latéral de 20% pour assurer une couverture complète du territoire.
Deux photographies aériennes successives on un recouvrement
longitudinal de 50 à 60% pour la vue stéréoscopique.
Remarque : photographies aériennes sont traitées en laboratoire par
restitution pour corrigé les variations de hauteur sur le terrain.
Avant leurs utilisations par le grand public les
5. Composante d’un appareil photo
S’il est assez évident pour tout le monde aujourd’hui de
savoir comment fonctionne un appareil photo, il est
parfois utile de refaire un point sur les composants
basiques d’un appareil photo.
Un appareil photo est un appareil qui permet de capter et
d’enregistrer la lumière qui l’entoure. Le résultat est
une image photographique. Pour arriver à ce résultat,
les appareils sont composés des éléments suivants:
6. Composante d’un appareil photo
• Une chambre noire, qui est une boîte étanche à la lumière,
dans laquelle se trouve le capteur (ou pellicule dans le cas
de l’argentique).
• Une optique, qui est en quelque sorte la porte d’entrée de
la lumière dans la chambre noire. Une optique se
caractérise par sa longueur focale (zoom), et par son
diaphragme (ouverture, qui permet de régler la quantité de
lumière souhaitée dans la chambre noire).
• Un obturateur, qui permet de régler le temps pendant
lequel on souhaite laisser entrer la lumière dans la chambre
noire (temps de pause).
• Un système de visée, qui permet au photographe de
choisir le cadrage de l’image qu’il souhaite enregistrer.
7. Présentation d’une photo
• En plus des images qui se trouvent à la surface des photos, elles présentent
un certain nombre d’indication indispensable à leurs exploitation se sont :
L’heure à la quelle la photo à été prise sur le terrain
l'altimètre chiffrant l'altitude de prise de vue
les références du numéro d'objectif et de la distance focale.
L’année et souvent le mois où la photo à été prise
Nom et/ou numéro de la mission
L’échelle de la photo exemple 200 1/20 000 ou 100 1/10 000
8. Présentation d’une photo
• Numéro du cliché
• Repère permettant d’obtenir
le centre du cliché : au milieu
des cotés de chaque photo on
retrouve un repère qui est
pour chaque coté un repère
très important. Quand on joint
deux à deux à l’opposé on
obtient le centre de la photo.
Ce centre correspond à la
position de l’avion au moment
où celui-ci réalise la photo sur
le terrain. Il s’appel le nadir ou
le point nadiral.
9. Types de photos
• On peut classer les photographies aériennes en fonction des
différents critères : L’émulsion utilisée est l’un des caractères qui
permet de distinguer les photographies aériennes panchromatiques
(noir et blanc) des photographies en couleur et les photographies en
infrarouges.
• En revanche les caractéristiques de l’axe de prise de vue constituent
des critères suivant les quels on peut classer les photographies
aériennes en 3 catégories :
Les photographies aériennes verticales
Les photographies aériennes obliques
Les photographies aériennes panoramiques
10. Types de photos
– Les photographies aériennes verticales
• Elles sont les plus intéressantes pour la cartographie et l’interprétation.
Elles permettent une lecture facile des détails et des mesures. Elles
permettent aussi de restituer les lignes ou les points : la vision
stéréoscopique.
• L’axe optique de ce type de photo est perpendiculaire par rapport au sol.
Cette perpendicularité n’est jamais parfaite. Elle est considérée comme
verticale si l’angle d’inclinaison de l’axe optique n’excède pas 5 grades soit
4.5°.
– Les photographies aériennes obliques
• Elles n’ont pas beaucoup d’intérêt pour la cartographie. Elles présentent
un aspect perspectif du terrain. Elles couvrent une grande superficie que
les verticales pour une même altitude de prise de vue.
– Les photographies aériennes panoramiques
• Elles n’ont aucun intérêt pour la cartographie et l’interprétation. Leurs
observations sont similaires à celles que l’on pourrait prendre à partir
d’un poste terrestre
11. Echelle
L’échelle d’une photographie aérienne verticale
est la même que celle d’une carte. Elle est le
rapport entre la distance mesurée sur la photo
et la distance correspondante sur le terrain. Il
existe trois méthodes de calculs d’échelle sur
une photographie aérienne : la méthode sur un
objet, la méthode approchée à partir de la
focale et de la hauteur de vole de l’avion et la
méthode exacte.
12. Echelle
1. La méthode sur un objet (bâtiment, clôture, mur …etc.)
• Objet : hôtel de l’amitié de Bamako, on identifie d’abord
l’objet sur la photographie aérienne puis sur le terrain. On fait
les mesures « d » sur la photo et « D » correspondant sur le
terrain et on applique la formule 1/E = d/D
• Exemple : d = 0.5 mm et D = 50m ; 1/d = d/D qui est
0.5mm/50 m = 0.5 mm/50 000 mm
• =5/500 000 = 1/100 000.