« Avoir le droit d’être ce que nous sommes.» Voilà une aspiration naturelle et bien modeste ! Pourtant, depuis des décennies, les héraults du «politiquement correct» nous contestent quotidiennement ce simple droit. Ils nous pressent de nous amender, de nous «ouvrir», d’être «modernes», de rejeter nos valeurs et notre culture qu’ils accusent d’être intrinsèquement sexistes, racistes, ou «hétéro-normées.» Puisant leurs références chez Bourdieu et ses disciples, ils s’emploient à «déconstruire» tout ce qui a de l’importance pour nous : notre langue, notre Histoire, les oeuvres de notre patrimoine, nos traditions, notre art de vivre .... Tout à leurs yeux est suspect. Maquillant cette «haine de soi» sous un prétendu vernis universitaire, ils ont investi les universités et forment, chaque année, de nouvelles générations d’étudiants à cette critique systématique et totalement partiale de nos sociétés. Alors, comment s’étonner que des étudiants, membres de l’UNEF, biberonnés à ces théories, ne voient dans l’émotion des Français devant l’incendie de Notre-Dame qu’«un délire de petits blancs» ? Nous récoltons aujourd’hui les fruits amers de ce travail de sape.