Publicité

Notions de pathologies ia 2017

10 Nov 2016
Publicité

Contenu connexe

Publicité

Notions de pathologies ia 2017

  1. NOTIONS DE PATHOLOGIES Dr FARDANE Mme EL KHANTACH infirmiers(es) Auxiliaires ECOPARAMED École de formation des infirmier(e)s Autorisation n° 3/02/3/2001 du 11/06/2001 37, avenue Annakhil, 24000, El Jadida, Maroc Tél : 05 23 34 45 88 Email : ecoparamed@hotmail.com Site : www.ecoparamed.com
  2. OBJECTIFS PEDAGOGIQUES OBJECTIFS THEORIQUES  Définir les affections citées dans le cours  Citer les principales causes de ces affections  Enumérer leurs principaux signes  Décrire le rôle infirmier auxiliaire devant un malade présentant l’une de ces affections. OBJECTIFS PRATIQUES ET DE COMMUNICATION:  Identifier les principaux signes de ces affections  Assurer le rôle de l’infirmier auxiliaire en ce qui concerne l’éducation, l’hygiène et le confort du malade  Éduquer la population en matière de ces affections.
  3. LES PATHOLOGIES DE LA PEAU
  4. PATHOLOGIES CHIRURGICALES  Infection  Furoncle  Panaris  Anthrax  Abcès chaud et froid  Flegmon  Gelure  Fracture : crâne, thorax, membres, rachis, bassin • Appendicite • Escarre • Occlusion • Appendicite • Entorse • Luxation • Plaie • Brûlure
  5. PATHOLOGIES PEDIATRIQUES  Fièvre  Convulsion  Vomissement  Diarrhée  Angine  Laryngite  Otite  Rachitisme  Malnutrition protéino-calorique  Déshydratation  RAA
  6. PATHOLOGIES MEDICALES  Evanouissement et syncope  Ulcère gastrique  Colique néphrétique  Colique hépatique  Ictère  Anémie  Diabète  Toxicomanie (alcoolisme- cannabis)  Asthme  Bronchite.
  7. PATHOLOGIES MEDICALES
  8. EVANOUISSEMENT ET SYNCOPE  Définition : une syncope est une perte de connaissance brève due à un apport insuffisant d'oxygène dans le cerveau.  Causes : - Les causes cardiaques - L'hypotension orthostatique - Les causes métaboliques ou toxiques, comme l'hypoglycémie ou la prise importante d'alcool, de drogue - Les causes neurologiques, exp l'épilepsie - Les syncopes réflexes, par exp après un effort de toux, en avalant ou en allant uriner, déféquer o Signes : "voile noir" devant les yeux, nausées, vertiges, pâleur et éventuellement des palpitations.
  9. Prévention : éducation du patient de :  Eviter les facteurs déclenchants par ex. endroits surpeuplés et chauds, effets de la toux, cols serrés, etc.  Reconnaître les symptômes annonciateurs  Apprendre les manœuvres pour interrompre l’épisode par ex. position couchée). Traitement de la cause (maladie responsable). EVANOUISSEMENT ET SYNCOPE (SUITE)
  10. ULCÈRE GASTRIQUE  Définition : c’est une perte de substance de la paroi de l’estomac ou du duodénum.  Causes : du à Helicobacter pylori  Signes cliniques : douleur épigastrique, brûlure, crampe.  Complications : − Hémorragie digestive. − Perforation. − Sténose. − Cancérisation de l'ulcère gastrique. o Traitement antibiotique et anti-sécrétoire. o Traitement chirurgical en cas de Sténose, perforation, ou complication hémorragique grave de l’estomac. Helicobacter pylori
  11. COLIQUE NÉPHRÉTIQUE  Définition : la colique néphrétique désigne des douleurs violentes résultat d'une obstruction de la voie excrétrice du haut appareil urinaire, le plus souvent consécutive à un calcul rénal (lithiase urinaire), entre le rein et la vessie.  Causes : la colique néphrétique est due à une lithiase urinaire.  Signes : douleurs de la fosse lombaire allant vers les organes génitaux.
  12.  Traitement : - Traitement des douleurs et réchauffement de la région douloureuse - Une chirurgie peut être nécessaire pour ablation de la lithiase. COLIQUE NÉPHRÉTIQUE (SUITE)
  13. SOINS INFIRMIERS EN CAS DE COLIQUE NEPHRETIQUE  Prendre les constantes  Poser une voie d'abord, faire le bilan biologique (sur prescription médicale)  Administrer les antalgiques selon le protocole médicale ; souvent une association d'antalgique, antispasmodique et anti-inflammatoire ; parfois morphine  Respecter les positions antalgiques  Prélever un ECBU  Prévoir un ASP (abdomen sans préparation) voir une urographie intra-veineuse  Veiller aux respect de la restriction hydrique en période de crise douloureuse (pour éviter les distentions en amont de la lithiase et donc l'augmentation de la douleur).
  14. COLIQUE HÉPATIQUE  Définition : obstruction brutale des voies biliaires par une lithiase.  Causes : présence dans les voies biliaires de calculs biliaires blancs, corps cristallins formés de cholestérol, bruns ou noirs formés des pigments biliaires qui sont produits par la dégradation de l'hémoglobine  Signes : la lithiase provoque une douleur vive en se déplaçant dans les voies biliaires.  Traitement : ablation chirurgicale de la vésicule biliaire.
  15. ICTÈRE  Définition : ictère ou jaunisse correspond à la coloration jaune des téguments peau et muqueuses.  Causes : - L'hyperhémolyse - Les cholestases (les hépatites virales) - Les atteintes médicamenteuses - L'alcool - La lithiase de la voie biliaire - L'ictère physiologique de la naissance  Signes : coloration jaune des muqueuses, de la peau et du blanc de l'œil, démangeaisons de la peau  Traitement : traitement de la cause (photothérapie, médicaments, chirurgie).
  16. L’ANÉMIE  Définition : diminution du chiffre d’hémoglobine (g/l), CONSÉQUENCES diminution du transport de l’O2 vers les tissus.  On parle d'anémie si le taux d'hémoglobine est inférieur à 13 g/dL chez l'homme adulte et inférieur à 12 g/dL chez la femme.  13,5 à 16 g/100 mL chez l'homme adulte ;  11,5 à 15 g/100 mL chez la femme adulte et l'enfant.  Causes : l'anémie peut avoir différentes causes. Mais la principale raison est souvent le manque de fer.  Signes : asthénie physique, palpitations, dyspnée d’effort.  Traitement : traitement de l’étiologie. Lorsque l'anémie est plus sévère, une transfusion de sang est nécessaire.
  17. DIABÈTE  Définition et causes : deux groupes de maladies : le diabète sucré et le diabète insipide : - Le diabète sucré : anomalie de synthèse ou de l'action de l'insuline - Le diabète insipide : déficience en hormone antidiurétique ou à une insensibilité des reins à cette hormone  Signes : Diabète sucré : taux de sucre dans le sang supérieure à 1,26 g/l à jeun (la valeur normale étant comprise de 0,80 et 1,10 g/l) ; une émission d'urine excessive (polyurie) entraînant une soif intense (polydipsie) et une polyphagie (appétit anormalement augmenté) - Diabète de type 1 : insulinodépendant (maladie auto-immune, le pancréas ne secrète plus d’insuline). Survient à tous les âges. - Diabète de type 2 : non insulinodépendant (obésité), survient chez l'adulte de plus de 40 ans. - Diabète gestationnel (de la grossesse) : intolérance au glucose due à la production d'hormones placentaires
  18. Définition : Le diabète est une maladie chronique qui apparaît lorsque le pancréas ne produit pas suffisamment d’insuline ou que l’organisme n’utilise pas correctement l’insuline qu’il produit. Types de diabète :  Les diabètes sucrés regroupent :  le diabète de type 1 qui débute chez l'enfant ou l'adulte jeune ;  le diabète de type 2 qui débute après 40 ans ;  le diabète gestationnel qui survient pendant la grossesse.  Le diabète insipide est une maladie très différente, indépendante du sucre. DIABÈTE
  19. DIABÈTE DE TYPE 1  Le diabète de type 1 est un diabète insulino-dépendant ou juvénile, caractérisé par une production insuffisante d’insuline et exige une administration quotidienne de cette dernière.  Cause : n'est pas connue.  symptômes : excrétion excessive d’urine (polyurie), sensation de soif (polydipsie), faim constante, perte de poids, altération de la vision et fatigue. Ces symptômes peuvent apparaître brutalement.
  20. DIABÈTE DE TYPE 2  Le diabète de type 2 ou diabète non insulino- dépendant ou diabète, résulte d’une mauvaise utilisation de l’insuline par l’organisme. Le diabète de type 2 représente 90% des diabètes rencontrés dans le monde. Il est en grande partie le résultat d’une surcharge pondérale et de la sédentarité.  Symptômes peuvent être les mêmes que ceux du diabète de type 1 mais sont souvent moins marqués. De ce fait, la maladie peut être diagnostiquée plusieurs années après son apparition, une fois les complications déjà présentes.
  21. DIABÈTE GESTATIONNEL  Il se caractérise par une hyperglycémie, c’est-à-dire une élévation de la teneur en sucre du sang, avec des valeurs supérieures à la normale, mais inférieures à celles posant le diagnostic de diabète, apparaissant pendant la grossesse. Les femmes ayant un diabète gestationnel ont un risque accru de complications pendant la grossesse et à l’accouchement. Leur risque ainsi que celui de leur enfant, d’avoir un diabète de type 2 à un stade ultérieur de leur vie augmente également.  Il est très souvent diagnostiqué au cours du dépistage prénatal et non pas suite à des symptômes.
  22.  Le diabète insipide est dû à une déficience en hormone antidiurétique ou à une insensibilité des reins à cette hormone. Il peut être d'origine iatrogénique. Il est nommé insipide car il n'y a pas de sucre dans les urines (les médecins goûtaient les urines avant le développement des techniques de biologie médicale). L'incidence du diabète insipide dans la population générale est de 3 sur 100 0001.le malade boit sans cesse même la nuit et urine 8 à 10 litres par jour, ses urines ne contiennent pas de sucre.  Complications : le sucre dans le sang endommage plusieurs organes du corps : les reins (néphropathie); les yeux (rétinopathie); le système nerveux (neuropathie); le cœur (infarctus) ; les vaisseaux sanguins (hypertension, artériosclérose, etc.).  Traitement : - Insuline toute la vie pour diabète de type 1 - Mesures hygiéno-diététiques et traitement médical pour diabète de type 2 - Mesures hygiéno-diététiques et insulinothérapie pour diabète gestationnel. DIABÈTE INSIPIDE
  23. SOINS INFIRMIERS EN CAS D'HYPOGLYCEMIE  Donner du sucre le plus rapidement possible Personne consciente et qui parle: - Sucre et eau + sucres lents (pain) Personne inconsciente: - Appel SAMU - GLUCAGON INTRA-MUSCULAIRE : 1 ampoule  Pose d'une perfusion de sérum glucosé 10% et injection dans tubulure de2 ampoules de glucose à 30%, renouvelable jusqu'à la reprise de la conscience (maximum toléré localement par la veine, habituellement 3 ampoules) + sucrer per os (sucres lents = pain), dès la reprise de la conscience.  SURVEILLER  Si glycémie reste < 0,6 g/L 15 min après resucrage, poser voie veineuse périphérique
  24. TOXICOMANIE (ALCOOLISME- CANNABIS)  Définition : la toxicomanie désigne une dépendance physique et psychologique d'une ou plusieurs substances toxiques.  Causes : différents drogues : Cannabis, cocaïne, alcool, héroïne, ecstasy, amphétamine, etc.  Facteurs favorisants : • Facteurs familiaux (conflits familiaux, parents excessifs ou sans autorité, violence, abus, etc.) • Facteurs individuels (manque de satisfaction dans les rapports avec autrui, hyperactivité, trouble de la personnalité) • Facteurs sociaux (hyper individualisme, recherche de performance professionnelle, scolaire ou sportive, etc.) • Facteurs génétiques.  Signes : amaigrissement, humeurs instables, de graves troubles de dépression, des troubles cardiaques, de thermorégulation et du comportement.  Complications : l'overdose qui est caractérisée par une insuffisance respiratoire pouvant conduire à la mort.  Traitement : traitements psychologiques en lien avec des traitements médicaux (substance antitoxicomanogène).
  25. ASTHME  Définition : gêne respiratoire à l'expiration, on parle d'obstruction bronchique expiratoire.  Causes : allergènes (acariens), pollution (monoxyde et dioxyde d'azote), fumée de tabac,  Signes : dyspnée, oppression respiratoire, tachypnée ou inversement bradypnée, sifflement à l'expiration (respiration sibilante), tachycardie, tirage, toux, crises qui peuvent arriver après une activité physique.  Complications : asphyxie lors d’une crise d’asthme.  Traitement : bronchodilatateur permet de soulager au quotidien le malade, exp : salbutamol en inhalateur (Ventoline), corticoïdes pour traiter l'inflammation chronique.  En cas de crise : hospitalisation en urgence, oxygénothérapie, l'administration de corticoïde par voie orale ou intraveineuse.
  26. SOINS INFIRMIERS EN CAS DE CRISE D'ASTHME  Libérer les voies aériennes  Position semi assise  Sur avis médicale au masque haute concentration, et Ventoline.  SURVEILLER  Ventilation:  Fréquence  Amplitude  Etat cardio-circulatoire  T.A.  Pouls  Etat de conscience  Si arrêt cardio ventilatoire : massage cardiaque externe + oxygène, par BAVU ou bouche à bouche.
  27. Inhalateur pour l'asthme Bronche lors d’une crise d'asthme
  28. Crise d'asthme (animation gif)
  29. LES BRONCHITES  Définition : inflammation de la paroi des bronches qui produit de grandes quantités de mucus, ce qui déclenche une toux persistante.  Causes : - Bronchite aigue : virus de l'influenza (grippe) ou le rhume, infection bactérienne, ou inhalation de poussières, de fumées ou de vapeurs. - Bronchite chronique (persiste pendant au moins trois mois) : polluants, tabagisme  Signes : - Bronchite aigue : toux sèche, après quelques heures ou quelques jours, la toux commence à produire un mucus épais. - Bronchite chronique : toux persistante et expectoration d'un grand volume de mucus qui va obstruer les voies aériennes qui risque d'entraîner un manque chronique d'oxygène.  Complications : broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO cad poumons endommagés), le mucus présent dans les voies aériennes constitue un milieu propice pour la multiplication des virus et des bactéries (exp : pneumopathie).  Traitement : antibiotiques (bronchite bactérienne), expectorants, bronchodilatateurs (en pompe ou en nébulisation), corticostéroïdes et oxygénothérapie dans la bronchite chronique.
  30. PATHOLOGIES PEDIATRIQUES
  31. PATHOLOGIES PEDIATRIQUES  Fièvre  Convulsion  Vomissement  Diarrhée  Angine  Laryngite  Otite  Rachitisme  Malnutrition protéino-calorique  Déshydratation  RAA
  32. LA FIÈVRE CHEZ L’ENFANT  Définition : la fièvre est définie par une température rectale au repos supérieure ou égale à 38,0 °C, (+0,5 °C pour la buccale, +0,8 °C pour l'axillaire).  Causes : - Le plus souvent une pathologie bénigne exp : rhinopharyngite, bronchite, angine ou otite. - Parfois pathologies graves exp : méningite - La fièvre à 40°C est mal tolérée par l'organisme exp : pour le cerveau, risque de convulsion augmente. - Traitement : Déshabiller l’enfant et le mouiller d’eau tiède, lui faire boire le plus souvent possible, ce n'est qu'au-dessus de 38,5 degrés que l'on envisage un traitement, ou si le nourrisson a moins de 3 mois. Avant d'aller consulter un médecin, il est nécessaire d'attendre 24 h pour un enfant entre 4 mois et moins de 2 ans, et 48 h pour un enfant de 2 ans et plus, sauf si les symptômes s'aggravent. (La fièvre a un rôle dans la lutte contre l'infection).
  33. Abaisser la température a 3 objectifs : 1- Empêcher le développement de l'hyperthermie maligne 2- Eviter les convulsions 3- Améliorer le confort de l'enfant
  34.  Contrôler la température régulièrement (minimum 2 fois par jour, maxi toutes les 3 heures)  Noter la température  Surveiller l’efficacité du traitement, sa tolérance (allergie)  Surveiller les signes de déshydratation  Etat général  Etat de conscience (teint, respiration, pouls, etc.)  Surveiller la bonne prise des repas, des suppléments hydriques  Signes associés (vomissements, diarrhées). LA FIÈVRE CHEZ L’ENFANT RÔLE INFIRMIER
  35. CONVULSION CHEZ L’ENFANT  Définition : la convulsion est une souffrance des centres nerveux par une fièvre. Elle concerne les enfants de 6 mois à 5 ans.  Causes : liée à une température élevée, souvent supérieure à 39 °C.  Signes : la contraction violente et involontaire d'un ou plusieurs muscles, d'un ou plusieurs membres, voire de tout le corps, de durée inférieure à 15 minutes.  Traitement : - S’assurer que la convulsion est due à la fièvre et appeler le médecin qui prescrira le diazépam en intra-rectal - Déshabiller totalement l’enfant et le mouiller avec de l'eau tiède sans l'essuyer - Protéger l'enfant contre les risques de traumatismes - Assurer une libération des voies aéro-digestives supérieures et le mettre en position latérale de sécurité - Une hospitalisation est nécessaire lorsqu'elle dure plus de 10 minutes, lorsqu'elle se répète très souvent, lorsqu'elle touche un nourrisson de moins de 9 mois ou un enfant de plus de 5 ans, lorsqu'elle est accompagnée de signes neurologiques persistants.
  36.  Dégager les voies aériennes  Si l’enfant convulse, administrer du diazépam par voie rectale (sur avis médicale)  Position de l’enfant inconscient (si l’on soupçonne un traumatisme crânien ou cervical, stabiliser d’abord la nuque)  Administrer du glucose par IV (sur prescription médicale)  Prendre les constantes  Surveiller de près. CONVULSION CHEZ L’ENFANT RÔLE INFIRMIER
  37. VOMISSEMENT CHEZ L’ENFANT  Définition : Rejet actif du contenu gastrique ou intestinal par la bouche, c’est à dire s’accompagnant de contractions musculaires abdominales.  Causes : infections (une méningite virale (oreillons etc...) ou bactérienne), appendicite aiguë, erreur diététique, sténose du pylore, hypoglycémie, autres…  Traitement : - Dans les cas bénins (exp : si l’enfant n’a pas régurgité ou en cas de fièvre) les vomissements cessent en quelques heures - Conseiller le sein ou le biberon fréquemment pour éviter déshydratation, solution hydro-électrolytique chez le grand enfant - Si les vomissements se répètent, traitement de la cause (chirurgical ou médicamenteux)
  38. DIARRHÉE CHEZ L’ENFANT  Définition : la diarrhée est définie par au moins 3 émissions de selles molles ou liquides dans une journée.  Causes : infection, intoxication alimentaire, éruption dentaire, allergie alimentaire, autres….  Complications : - déshydratation - dénutrition.  Traitement : - Chez le nourrisson : arrêter l’allaitement artificiel (allaitement maternel à continuer) et lui donner seulement des solutés de réhydratation à volonté pendant 6 heures. Après 6 heures, le lait peut être repris. - Chez l’enfant plus grand : Mettez ses intestins au repos le temps de leur permettre de cicatriser et proposez-lui des aliments antidiarrhéiques exp : riz - Si persistance de la diarrhée, appeler le médecin pour lui prescrire un médicament selon la cause.
  39. ANGINE DE L’ENFANT  Définition : inflammation aiguë de la région oro-pharyngée, d'origine infectieuse. Elle touche l'enfant de plus de 2 ans.  Causes : les angines sont virales dans 50 à 90 % des cas, et bactériennes dans les autres cas.  Signes : - Maux de gorge - Fièvre si angine bactérienne, absence de fièvre si virale.  Complications : la plupart du temps bénignes, seules les angines bactériennes, sont susceptibles d'entraîner des complications générales : rhumatisme articulaire aigu (RAA).  Traitement : - Angine virale : traitement des symptômes (antalgique et antipyrétiques) - Angine bactérienne : antibiotiques sur prescription médicale, en général à base de pénicilline ou de ses dérivés comme l'amoxicilline.
  40. Angine due à un streptocoque bêta- hémolytique du groupe A.
  41. Angine virale. La muqueuse pharyngée, zone autour de la luette et de l'oropharynx, est rouge et enflammée
  42. L'examen visuel de l'oropharynx permet le diagnostic
  43. LARYNGITE CHEZ L’ENFANT  Définition : la laryngite est une inflammation de la muqueuse du larynx, d’origine virale ou bactérienne. Fréquente entre 1 et 3 ans.  Causes : d'origine virale, bactérienne, mycosique, ou à la toux.  Signes : difficulté à avaler, fièvre, dyspnée laryngée, difficulté à se nourrir, enrouement ou absence de voix.  Evolution et complications : l’évolution est favorable grâce à la corticothérapie. En l’absence de TRT survient une surinfection bactérienne qui peut s'étendre aux bronches et nécessiter un traitement antibiotique.  Traitement : • Corticoïdes, médicaments anti-inflammatoires qui diminuent l'œdème du larynx. • La laryngite n'est pas traitée par antibiotique car elle est virale.
  44. L’OTITE  Définition :L’otite est une infection du conduit auditif, le plus souvent d'origine virale. Elles survient chez l'enfant de 3 mois à 7 ans.  Causes : • défenses immunitaires immatures, trompe d'Eustache courte, perméable ; • fréquence des rhino-pharyngites (« rhume ») ; • hypertrophie des végétations adénoïdes (« végétations »), souvent infectées.  Signes : douleur de l'oreille (otalgie), fièvre, troubles du sommeil, troubles digestifs.  Complications : abcès intra-cérébrale, thrombose veineuse intra-cérébrale. le tympan va se percer spontanément et c'est la constatation de pus s'écoulant du conduit auditif qui va alerter les parents.  Traitement : L'otite guérit le plus souvent sans antibiotique en 2 à 3 jours. Dans les infections graves, antibiotiques, anti- inflammatoires contre la douleur.
  45. Otite chronique, large perforation du tympan Inflammation du tympan Otite moyenne inflammatoire sans collection liquidienne Otite phlycténulaire
  46. RACHITISME  Définition : le rachitisme est une maladie de la croissance et de l'ossification, observée chez le nourrisson et le jeune enfant. Il touche les enfants entre 6 et 18 mois.  Causes : carence en calcium, en magnésium et en vitamine D (vit D permet l'absorption intestinale active du calcium). Parfois d’origine génétique.  Signes : bourrelets des poignets et des chevilles, incurvation concave en dedans des membres inférieurs, craniotabès, retard de dentition, retard moteur (position assise, marche, etc.).  Complications : la tétanie hypocalcémique est la complication la plus grave (hyperexcitabilité neuromusculaire), fractures. L'hypervitaminose D est aussi grave (hémiplégie, convulsion, coma etc.).  Traitement : - Prévention : administration régulière de vitamine D dès la naissance jusqu'à l'âge de 18 mois à 2 ans, puisque le lait maternel n'en contient que 30 à 100 U.I./l, l’enfant a besoin de 400 à 1000 U.I./jour.  Traitement curatif : calcium et vitamine D.
  47. Craniotabès : excès de souplesse des os du crâne qui permet leur enfoncement à la pression fermeture retardée des fontanelles (ouverture persistante au-delà de 18 mois) La grande fontanelle (2.5 cm x 4 cm) est antérieure et se ferme entre 9 et 18 mois, la petite fontanelle (0.5 cm x 0.5 cm) est postérieure et se ferme entre 2 et 4 mois de vie.
  48. MALNUTRITION PROTÉINO-CALORIQUE  Définition : la malnutrition est une carence alimentaire qui peut être de deux types, soit énergétique (marasme), soit protéinique (kwashiorkor) chez les enfants âgés de 6 mois à trois ans, soit les deux avec maigreur extrême associée à la présence d'oedèmes.  Causes : apport alimentaire insuffisant du à une cause organique, psychiatrique ou sociale (pauvreté).  Signes : fonte du pannicule adipeux, fonte musculaire, anémie, apathie (manque d'intérêt), fatigue, irritabilité, léthargie (manque d’énergie), courbe de poids stationnaire.  Complications : retentissements définitifs du développement staturo-pondéral et psychomoteur de l’enfant.  Traitement : prise en charge globale de l’enfant : antibiotiques contre les infections et introduction d’une supplémentation alimentaire sans interrompre l’allaitement maternel.
  49. MALNUTRITION PROTÉINO-CALORIQUE (DANS LES PAYS EN VOIE DE DÉVELOPPEMENT)
  50. MARASME = est globale du fait que la réduction des apports porte sur tous les nutriments.
  51. Kwashiorkor : alimentation déficiente en protéines.
  52. Un enfant avec signes de kwashiorkor et de marasme. L'abdomen ballonné et les œdèmes des pieds.
  53. DÉSHYDRATATION  Définition : La déshydratation est la perte d’une grande quantité d’eau et d’électrolyte.  Causes : digestives (diarrhée, vomissement), cutanée (brûlures), rénales (diabète), pulmonaires (hyperventilation), diminution des apports hydriques (anorexie, troubles de consciences) etc.  Signes : persistance du pli cutané, soif, yeux cernés et hypotonie des globes oculaires, fontanelle déprimée, absence de larmes, sècheresse des muqueuses, perte de poids, etc.  Complications : choc hypovolémique.  Traitement : avant 18 à 24 mois: Arrêt du lait, soluté de réhydratation orale exclusivement (1 sachet pour 200 ml d’eau). Reprise précoce de l’alimentation après 4 à 6 heures (lait habituel).  Dans les cas graves : réhydratation par la sonde naso- gastrique  En cas de choc : Réhydratation intraveineuse.
  54. Préparation de SRO à la maison 3 g de sel (2 pincées) 50 g de sucre (10 morceaux) 1 ampoule de 1 g de chlorure de potassium
  55. LE RHUMATISME ARTICULAIRE AIGU (RAA)  Définition : le RAA est une maladie inflammatoire générale touchant le cœur, les articulations, le système nerveux central et les tissus sous-cutanés.  Causes : elle est causée par le streptocoque β-hémolytique du groupe A, c’est une complication inflammatoire retardée des infections des voies aériennes supérieures par ce germe.  Signes : fièvre, altération de l'état général, dyspnée, palpitations, boiterie, syncopes, œdèmes des membres inférieurs, arthralgies.  Complications : complications cardiaques.  Traitement : traitement systématique de toute pharyngite ou angine streptococcique par antibiothérapie.  Traitement curatif par anti-inflammatoires (corticothérapie), antibiotiques, traitement des atteintes cardiaques.
  56. RÔLE INFIRMIER EN PEDIATRIE EXAMEN CLINIQUE Aspect général Dès les premières secondes et la prise de contact : couleur, tonus, conscience => détecter une urgence immédiate Examen général Enfant dévêtu Matériel adapté Systématique : pouls, TA, conscience, poids, tailles, périmètre crânien
  57. RÔLE INFIRMIER EN PEDIATRIE Préparer une balance. Peser l'enfant si possible, mesurer la taille. Prendre périmètre crânien  Hygiène très importante : se laver les mains  Toilettes quotidiennes et changement des langs  Prélèvements sanguins et traitement sur prescription médicale  Faire tous les gestes avec douceur, dans le calme, observer les réactions de l'enfant, lui parler.  Tous les gestes et paramètres sont notés dans un cahier  Observer la coloration de l’enfant. Prendre la température en rectal  Aspiration nasale et buccale pour dégager les voies aériennes  S'occuper des parents, leur expliquer, leur donner des nouvelles le plus vite possible.
  58. PATHOLOGIES CHIRURGICALES  Infection  Furoncle  Panaris  Anthrax  Abcès chaud et froid  Flegmon  Gelure  Fracture : crâne, thorax, abdomen, rachis, bassin • Appendicite • Escarre • Occlusion • Appendicite • Entorse • Luxation • Plaie • Brûlure
  59. L’INFECTION  Définitions : l’infection est une maladie provoquée par la transmission d'un micro-organisme : virus, bactérie, parasite, champignon.  Un sepsis est une infection grave.  Lorsque les cas se multiplient dans un lieu et une période limitée, il est question d’épidémie.  Si la diffusion est beaucoup plus généralisée, il est alors question de pandémie.  Lorsque l'épidémie concerne le milieu animal, il est question d'épizootie.  Lorsque le germe se transmet de l’animal à l’homme, il est question danthropozoonose ou plus simplement de zoonose.
  60. APPENDICITE Définition : est une inflammation de l’appendice iléo-cæcal. Causes : Escherichia coli, Bacteroides (Une flore bactérienne) Signes : fièvre modérée (38 à 38,5 °C), une tachycardie due à la fièvre, nausées et vomissements et parfois une prostration en chien de fusil. Complication : péritonite Traitement : chirurgical + ATB.
  61. OCCLUSION INTESTINALE  Définition : Une occlusion intestinale est un arrêt complet du passage des matières et des gaz dans un segment de l'intestin.  Causes : - Obstruction par obstacle : calcul ou aliment, tumeur, cicatrice péritonéale - Strangulation par : hernie étranglée, volvulus, c'est-à-dire la torsion de l'intestin - Invagination : le plus souvent à la jonction intestin grêle/côlon - Péritonite  Signes : vomissements, douleurs, gonflement de l’abdomen, arrêt des gaz et des selles  Complications : mort de tissus intestinaux et perforation, infection  Traitement : Chirurgie + pose d’une SNG (sonde naso- gastrique).
  62. LES ESCARRES  Définition et causes :est une lésion cutanée d'origine ischémique liée à une compression des tissus mous entre un plan dur et les saillies osseuses.  Signes : - stade 1 : rougeur - stade 2 : phlyctènes - Stade 3 : nécrose - Stade 4 : plaie fibrineuse (avec du pus)  Complications : Multiplication des escarres à différents stades.  Traitement : - Préventif : utiliser des matelas et des coussins anti- escarres, mobiliser, l'hygiène de la peau et éviter la macération, alimentation est suffisante. - Curatif : soins de plaie avec asepsie.
  63. PLAIE  Définition : une plaie est une rupture de la barrière cutanée.  Causes : - plaie de pression, - Plaie causée de manière accidentelle, par une chute, une morsure ou un contact avec un outil ou un objet tranchant - Plaies chirurgicales Complications : - hémorragie - Infection - Tétanos Traitement : pansement après nettoyage et désinfection + ATB. Sérum anti-tétanique pour les plaies accidentelles.
  64. FRACTURE : CRÂNE, THORAX, RACHIS, BASSIN, MEMBRES GÉNÉRALITÉS  Définition : une fracture est une lésion par rupture de la continuité d’un os  Causes : il existe 3 types de fractures : 1 - La fracture osseuse : due à un traumatisme suite à une chute ou un coup 2 - La fracture de fatigue : micro-traumatismes répétitifs, efforts très prolongés imposés à un os (sportifs avec entraînement excessif) 3 - La fractures dites pathologiques : os déjà fragilisé (tumeur…)  Signes : douleur, impotence fonctionnelle  Complications : - Ouverture : hémorragie et infection ; - Lésion vasculaire avec ischémie ; - Lésion nerveuse.
  65. TRAUMATISME CRANIOCÉRÉBRAL  Définition : rupture de l'os du crane, l'atteinte neurologique à craindre  Causes : les accidents de la circulation représentent une des premières causes  Signes : fracture de la boîte crânienne, vomissements, Convulsions, bradycardie  Complications : - Séquelles, exp : épilepsie, paralysie, troubles psychiques, etc. Traitement : nettoyage et suture des plaies du cuir chevelu, surveillance de l'état de conscience pendant 48 heures à l’hôpital, chirurgie pour évacuer les hématomes. Les cas graves relèvent de la réa.
  66. TRAUMATISME THORACIQUE  Définition : c’est la fracture d'une ou plusieurs côtes qui rend la respiration douloureuse, difficile.  Signes : - Douleur et difficulté respiratoire - Crachats de sang - « Volet costal » : une partie de la poitrine bouge à contresens de la respiration : elle s'abaisse à l'inspiration et s'élève à l‘expiration. Complication : Elle peut entraîner une atteinte des poumons, avec un hémothorax (le poumon se remplit de sang) ou un pneumothorax (le poumon a une « fuite d'air » et ne peut plus jouer son rôle), qui peut mettre en jeu le pronostic vital. o Traitement : chirurgical.
  67. FRACTURE DU BASSIN  Définition : Les fractures du bassin sont des dissolutions des os du sacrum et des deux os iliaques.  Signes : douleur dans les reins et une boiterie.  Causes : choc violent, exp : au cours d'un accident de voiture ou d'une chute d'un point élevé exp : lors du parachutisme.  Complications : - Lésion vasculaire : hémorragie. - Lésion urinaire : lésion de la vessie ou de l’urètre. - Lésion nerveuse : lésion du nerf sciatique.  Traitement : traitement orthopédique (traction ou corset ou plâtre) plus rarement chirurgical (vis et plaque) dans les grands polytraumatismes.
  68. TRAITEMENT ORTHOPÉDIQUE Hamac de suspension
  69. HAMAC + TRACTION POUR RÉDUCTION D’UN CISAILLEMENT VERTICAL
  70. DISJONCTION DE LA SYMPHYSE PUBIENNE Complications urétrales
  71. PLAQUE FIXATEUR EXTERNE Traitement chirurgical de la disjonction avec conservation des ligaments postérieurs
  72. Photo J. Chouteau
  73. ENTORSE  Définition : une entorse ou foulure est un traumatisme de l’articulation (des ligaments de cheville, genou, poignet, pouce…)  Causes : mobilisation excessive d'une articulation.  Signes : enflure, douleur, ecchymose, impotence fonctionnelle.  Traitement : - Analgésiques contre la douleur. - Chirurgie pour rapprocher les berges des ligaments déchirés (ligamentoplastie à partir des structures de voisinage).
  74. FRACTURES DES MEMBRES  Définition : une fracture des membres est une lésion par rupture d’un os des membres inférieurs ou supérieurs.  Causes : choc, chute, flexion, torsion.  Signes : douleur, impotence fonctionnelle, déformation : formation d'un œdème, fracture avec déplacement, hématome.  Complications immédiates et lésions associées : hémorragie externe par des plaies (fracture ouverte), hémorragie interne (fracture fermée), lésions nerveuses, lésions musculaires, lésions tendineuses et articulaires.  Complications tardives : phlébites, infection, raideur.  Traitements : orthopédique (réduction par traction, plâtre ou contention), chirurgical (ostéosynthèse à l'aide de vis, de plaques, de clous), sutures des plaies.
  75. ostéosynthèse
  76. LES SOINS INFIRMIERS EN CHIRURGIE
  77. SOINS PRÉ-OPÉRATOIRES LA VEILLE DE L’OPÉRATION −Réaliser le bilan sanguin −Faire réaliser et récupérer les examens radiologiques −Prise des constantes −Vérifier le dossier du patient la veille au soir de l’intervention −Douche préopératoire ou bain au lit avec un antiseptique (Bétadine scrub*) −Préparation cutanée (champ opératoire); Dépilation à la tondeuse chirurgicale −Préparation colique : lavement évacuateur −Informer le patient qu’il devra rester à jeun à partir de minuit −Administrer la prémédication pour calmer l’anxiété (sur prescription médicale).
  78. Avant le départ au bloc S’assurer qu’il soit bien à jeun Prise des constantes Douche préopératoire ou bain au lit Habillage avec la tenue de bloc Faire uriner le patient juste avant le départ au bloc Lui demander de retirer les prothèses dentaires et auditives, les lentilles oculaires, les bijoux et percings, etc… Patient descendu au bloc sur appel. SOINS PRÉ-OPÉRATOIRES LE JOUR DE L’OPÉRATION
  79.  Préparation de la chambre  Installer l’oxygène  Mettre une potence, un haricot, un bassin ou un urinal Soins post-opératoires  Installation du patient, laisser les barrières jusqu’à son réveil complet  Procéder au branchement des différents appareils : oxygène, aspiration gastrique  Surveillance des constantes  Surveillance du risque hémorragique  Surveillance des différents drainages (quantité, aspect et couleur du liquide )  Lever précoce (dans les 12h) pour diminuer le risque thrombo-embolique, les escarres et les pneumopathies  Changement de pansements sur prescription médicale. SOINS PER-OPÉRATOIRES
  80. 98 SURVEILLANCE DES DIFFÉRENTS DRAINAGES Lame multitubulaire Lame de Delbet
  81. SOINS DE TOUS LES JOURS EN CHIRURGIE  Surveillance et vidange des drainages  Surveillance des signes d’infection : température, aspect de la cicatrice  Appliquer les thérapeutiques prescrites  Bains de siège pour les opérés d’hémorroïdes ou de fissures anales (4 à 6 fois par jour)  Surveillance biologique  Les soins de nursing (literie et toilettes)  Education du patient à sa sortie : conseils sur l’alimentation, l’hygiène, (il peut prendre une douche, pas de bains pendant 3 semaines)  Donner rendez-vous pour changement des pansements.
  82. DRAINS ET LAMES Drain siliconé Lame multitubulaire

Notes de l'éditeur

  1. Carences nutritionnelles : 1. Kwashiorkor : Conséquence d’un régime déséquilibré par sa pauvreté en protéines, tout en maintenant un apport énergétique suffisant grâce à une compensation par les calories glucidiques. Le Kwashiokor atteint généralement l’enfant dans les semaines ou les mois qui suivent le sevrage, donc le plus souvent entre l’âge de 18 mois et 2 ans en demi. Dans certaines régions, la maladie atteint des enfants plus âgés. L’enfant Kwashiokor est triste et grognon, il manque d’appétit, ses cheveux sont défrisés et ternissent, il souffre de diarrhée, d’œdème au dos des pieds et aux paupières puis aux jambes et à la face, est atteint de dépigmentation (peau claire marquée de taches foncées).
  2. 2. Marasme : Conséquence d’un régime équilibré mais pauvre en calories, où protéines, glucides et lipides sont correctement répartis, mais en quantité insuffisante. Le Marasme est dû à un régime pauvre en protéines mais aussi en glucides et en lipides : le déséquilibre est global et homogène, c’est-à-dire qu’il touche à la fois les apports énergétiques (glucides et lipides) et les apports plastiques (protéines).L’organisme utilise, pour assurer sa survie, l’énergie des réserves lipidiques et l’azote des muscles striés. Ceci provoque la disparition du pannicule adipeux et une fonte des masses musculaires. L’enfant atteint de Marasme souffre d’une fonte musculaire impressionnante, il meurt littéralement de faim. A 2- L’inverse de l’enfant Kwashiokor il peut garder longtemps vivacité et appétit.
Publicité