Prevention infection compile4

Patou Conrath

Prevention infection

Informations
PROFESSIONNELS
Hygiène respiratoire
Port du masque
Comment ?
 Pour toute personne présentant des symptômes
respiratoires de type toux ou expectoration.
 Lors des soins, sur des dispositifs type chambre à
cathéter implantable, PICC line ou voie centrale,
pour le soignant et le patient.
 Utiliser un mouchoir à usage unique pour couvrir le nez
et la bouche lors de toux/éternuement et le jeter
immédiatement après usage.
 En l’absence de mouchoir, tousser ou
éternuer au niveau du coude ou en haut
de la manche plutôt que dans les mains.
 Réaliser une hygiène des mains après contact avec
des sécrétions respiratoires ou des objets contaminés.
Ne pas toucher les muqueuses (yeux, nez, bouche) avec
des mains contaminées.
Informer les professionnels, les visiteurs, les aidants,
les patients de l’importance de ces mesures.
Le masque est à usage unique, à liens ou à élastiques.
Attention à bien le positionner en couvrant nez, bouche et menton (pas de masque autour
du cou).
Il est jeté dès qu’il n’est plus nécessaire, dès qu’il est manipulé ou s’il est mouillé ou
souillé.
Parmi les précautions standard, l’hygiène respiratoire
est essentielle et les consignes sont décrites
ci-dessous :
Réseau Régional de Cancérologie de Lorraine
Octobre2018
Les masques à usage médical sont
de type I ou II (correspondant à l’efficacité
de filtration bactérienne).
La lettre R éventuelle signifie
qu’ils possèdent une « barrière
anti-éclaboussures ».
Ils répondent à la norme NF EN 14 683.
Le saviez-vous ?
PRISE EN CHARGE D’UN PATIENT IMMUNODEPRIME
A RISQUE INFECTIEUX ELEVE EN SECTEUR CONVENTIONNEL
1
• Chaque mesure qui a fait l’objet d’une recommandation est signalée (Réf. : XXX). Quand
aucune recommandation n’a pu être trouvée, la mention AE (accord d’expert) figure
entre parenthèses.
Mesures à mettre en œuvre par les professionnels
Hygiène des mains
(Réf. : SF2H, 2016)
• Respecter les 5 indications à l’hygiène des mains
Tenue,
Equipements de
protection
individuelle
(Réf. : SF2H, 2016)
• Porter systématiquement :
o Une tenue professionnelle propre
o Dans la chambre du patient : un masque à usage médical
• Ne pas porter systématiquement et respecter les précautions standard :
o Gants : en cas de risque de contact avec du sang ou des liquides
biologiques
o Tablier plastique : en cas de soins souillants, mouillants
o Lunettes de protection : en cas de risque de projections de sang ou de
liquides biologiques
• Inutile de porter :
o Une tenue spécifique dédiée au secteur
o Une coiffe recouvrant tous les cheveux (sauf si indiquée pour le soin, ex
soins sur PAC)
o Des surchaussures
Gestion de
l’environnement et
du matériel
(Réf. : SF2H, 2016)
• Filtrer tous les points d’eau utilisés par les patients (filtration 22 microns)
• Préférer le matériel à usage unique ou à défaut, individualiser le matériel
ré utilisable (réf. : AE)
• En cas d’emploi de matériel ré utilisable, assurer une désinfection avant
d’entrer dans la chambre au moyen d’un détergent désinfectant (réf. : AE)
• Gestion de l’environnement du patient :
o réaliser un bionettoyage au minimum quotidien de la chambre au
moyen d’un détergent désinfectant
o insister sur l’environnement proche du patient et les surfaces
fréquemment manipulées
Organisation de la
prise en charge
(réf. : AE)
• Regrouper les soins
• Limiter le flux de personnels dans la chambre
• Maintenir les fenêtres fermées et limiter le temps d’ouverture des portes
Alimentation
(Réf. : SF2H, 2016)
•Proposer une alimentation à faible risque :
o exclure certains aliments (cf. liste SF2H)
o laver soigneusement les fruits et les légumes crus avant toute
consommation (y compris s’ils sont ensuite pelés)
o cuire les viandes et poissons à cœur (volaille> 180°C, autres viandes et
poissons >160°C), cuire les œufs (attention aux préparations contenant
des œufs crus (mousses…))
o ne pas consommer de produits laitiers au lait cru consommer les
produits issus de lait pasteurisé ou micro-filtré
• Proposer de l’eau de boisson embouteillée : bouteilles à changer toutes les
8h (sauf si conservation à 4°C  à changer toutes les 12h)
• Assurer un traitement de la vaisselle au lave-vaisselle avec température de
lavage > à 60°C (réf. : AE)
PRISE EN CHARGE D’UN PATIENT IMMUNODEPRIME
A RISQUE INFECTIEUX ELEVE EN SECTEUR CONVENTIONNEL
2
Mesures ciblant les patients
Chambre
individuelle
(Réf. : SF2H, 2016)
• Placer le patient en chambre seule obligatoirement
• Système de traitement d’air mobile possible
Education du
patient
(Réf. : AE)
• Réaliser une éducation à l’hygiène des mains lors de l’admission du type
« communication soignant / soigné » (Réf. : SF2H, mars 2018)
• Mettre à disposition des patients alités des flacons de produit hydro
alcoolique
• Informer le patient sur la nature des mesures mises en œuvre et les
modalités de respect de ces mesures
Déplacement du
patient
(Réf. : SF2H, 2016)
• Limiter les déplacements hors de la chambre
• En cas de sortie de la chambre, le patient porte un masque à usage médical
Linge (réf. : AE)
• Changer quotidiennement le linge de corps
• Il est possible d’utiliser du linge personnel si et seulement si entretien en
machine ≥ 60° C et passage au sèche-linge
• A défaut, utiliser du linge hospitalier à usage unique
Effets personnels
(Réf. : SF2H, 2016)
• Jouets plastiques, ordinateurs et de téléphones portables autorisés s’ils
sont préalablement nettoyés avec un détergent-désinfectant
• Journaux, revues, et livres neufs autorisés s’ils sont emballés
• Pour tout autre objet personnel, solliciter l’avis du personnel hospitalier
(réf. : AE)
Mesures à mettre en œuvre par tous les visiteurs
Généralités
(réf. : AE)
• Différer sa visite en cas de signes d’infections (toux, rhinorrhée …)
• Limiter les entrées et sorties de la chambre pour réduire le nombre
d’ouverture des portes
• Limiter les visites
Hygiène des mains
(réf. : AE)
• Proposer une éducation à l’hygiène des mains lors de la première visite
• Réaliser une hygiène des mains à l’entrée dans la chambre du patient
• Avant tout contact avec le patient, réaliser une hygiène des mains
Tenue,
Equipements de
protection
individuelle
(Réf. : SF2H, 2016)
• Retirer les bijoux de ses mains, les montres et dégager les avant-bras
(Réf. : AE)
• Porter systématiquement :
o dans la chambre du patient : un masque à usage médical
• Dans le cadre de la délivrance des soins, et dans le respect des précautions
standard, possibilité de revêtir : gants, tablier plastique, lunettes de
protection
• Inutile de porter :
o Une surblouse
o Une coiffe
o Des surchaussures
PRISE EN CHARGE D’UN PATIENT IMMUNODEPRIME
A RISQUE INFECTIEUX ELEVE EN SECTEUR PROTEGE
1
• Chaque mesure qui a fait l’objet d’une recommandation est signalée (Réf. : XXX). Quand
aucune recommandation n’a pu être trouvée, la mention AE (accord d’expert) figure
entre parenthèses.
Mesures à mettre en œuvre par les professionnels
Aspect
managériaux (réf. :
AE)
• Promouvoir les bonnes pratiques :
o Former périodiquement l’ensemble des professionnels du secteur (et
systématiquement les nouveaux arrivants) au respect :
 des précautions standard (dont l’hygiène des mains),
 de l’isolement protecteur
 des bonnes pratiques de gestion du risque infectieux lié aux
abords vasculaires
o Promouvoir la vaccination des personnels
o Promouvoir le bon usage des antibiotiques dans le secteur
• Evaluer le respect des bonnes pratiques ciblées et diffuser les résultats de
ces évaluations
• Suivre et diffuser les taux des infections les plus fréquentes et / ou graves
Hygiène des mains
(Réf. : SF2H, 2016)
• Respecter les 5 indications à l’hygiène des mains
Tenue,
Equipements de
protection
individuelle
(Réf. : SF2H, 2016)
• Porter systématiquement dans le secteur :
o Une tenue spécifique dédiée au secteur, (à changer après chaque sortie
réf. : AE)
o Une coiffe recouvrant tous les cheveux
o Dans la chambre du patient : un masque à usage médical
• Ne pas porter systématiquement et respecter les précautions standard :
o gants : en cas de risque de contact avec du sang ou des liquides
biologiques
o tablier plastique : en cas de soins souillants, mouillants
o lunettes de protection : en cas de risque de projections de sang ou de
liquides biologiques
• Inutile de porter :
o Des surchaussures
Gestion du matériel
et de
l’environnement
(Réf. : SF2H, 2016)
• Filtrer tous les points d’eau utilisés par les patients (filtration 22 microns)
• Préférer le matériel à usage unique ou à défaut, individualiser le matériel
ré utilisable
• En cas d’emploi de matériel ré utilisable, assurer une désinfection avant
d’entrer dans la chambre au moyen d’un détergent désinfectant (d/D)
(réf. : AE)
• Protéger le linge et le stocker dans un environnement sec et régulièrement
entretenu
• Gestion de l’environnement du patient :
o réaliser un bionettoyage au minimum quotidien de la chambre au
moyen d’un détergeant désinfectant
o insister sur l’environnement proche du patient et les surfaces
fréquemment manipulées
Organisation de la
prise en charge
• Regrouper les soins (réf. : AE)
• Limiter les flux de personnels dans la chambre
• Maintenir les fenêtres fermées et limiter le temps d’ouverture des portes
(Réf. : AFNOR, 2013)
PRISE EN CHARGE D’UN PATIENT IMMUNODEPRIME
A RISQUE INFECTIEUX ELEVE EN SECTEUR PROTEGE
2
Alimentation
(Réf. : SF2H, 2016)
•Proposer une alimentation à faible risque :
o Exclure certains aliments (cf. liste SF2H)
o laver soigneusement les fruits et les légumes crus avant toute
consommation (y compris s’ils sont ensuite pelés)
o cuire les viandes et poissons à cœur (volaille> 180°C, autres viandes et
poissons >160°C), cuire les œufs (attention aux préparations contenant
des œufs crus (mousses…))
o ne pas consommer de produits laitiers au lait cru consommer les
produits issus de lait pasteurisé ou micro-filtré
• Proposer de l’eau de boisson embouteillée : bouteilles à changer toutes les
8h (sauf si conservation à 4°C  à changer toutes les 12h)
• Assurer un traitement de la vaisselle au lave-vaisselle avec température de
lavage > à 60°C (réf. : AE)
Mesures ciblant les patients
Chambre
individuelle
(Réf. : SF2H, 2016)
• Placer le patient en chambre seule obligatoirement
• Assurer un traitement d’air au moyen de filtres HEPA avec sas, ΔP°≥15
Pascal, renouvellement ≥20v/h
Education du
patient
(Réf. : AE)
• Réaliser une éducation à l’hygiène des mains lors de l’admission du type
« communication soignant / soigné » (Réf. : SF2H, mars 2018)
• Mettre à disposition des patients alités des flacons de produit hydro
alcoolique
• Informer le patient sur la nature des mesures mises en œuvre et les
modalités de respect de ces mesures
Déplacement du
patient
(Réf. : AE)
• Pas de sortie sauf nécessité absolue : déplacements limités, organisés et
protégés
• En cas de sortie :
o le patient porte impérativement un appareil de protection respiratoire
de type FFP2 (Réf. : SF2H, 2016)
o Un flacon de PHA lui est remis (à utiliser en cas de contact avec
l’environnement)
Linge (réf. : AE)
• Changer quotidiennement le linge de corps
• Il est possible d’utiliser du linge personnel si et seulement si entretien en
machine ≥ 60° C
• A défaut, utiliser du linge hospitalier à usage unique
Effets personnels
(Réf. : SF2H, 2016)
• Jouets plastiques, ordinateurs et de téléphones portables autorisés s’ils
sont préalablement nettoyés avec un détergent-désinfectant
• Journaux, revues, et livres neufs autorisés s’ils sont emballés
• Pour tout autre objet personnel, solliciter l’avis du personnel hospitalier
(réf. : AE)
PRISE EN CHARGE D’UN PATIENT IMMUNODEPRIME
A RISQUE INFECTIEUX ELEVE EN SECTEUR PROTEGE
3
Mesures à mettre en œuvre par tous les visiteurs
Généralités
(réf. : AE)
• Différer sa visite en cas de signes d’infections (toux, rhinorrhée …)
• Limiter les entrées et sorties de la chambre pour réduire le nombre
d’ouverture des portes afin de maintenir l’efficacité du flux
• Limiter les visites et ne pas dépasser 2 personnes en chambre
Hygiène des mains
(réf. : AE)
• Proposer une éducation à l’hygiène des mains lors de la première visite
• Réaliser une hygiène des mains en entrant dans le secteur et avant d’entrer
dans la chambre du patient
• Avant tout contact avec le patient, réaliser une hygiène des mains
Tenue,
Equipements de
protection
individuelle
(Réf. : SF2H, 2016)
• Déposer les effets personnels (notamment les bijoux de ses mains,
montres) dans un vestiaire mis à disposition à l’entrée du secteur (Réf. : AE)
• Dégager les avant-bras (Réf. : AE)
• Revêtir systématiquement à l’entrée dans le secteur :
o Une surblouse
o Une coiffe recouvrant tous les cheveux
o Dans la chambre du patient : un masque à usage médical
• Ne porter que dans le cadre de la délivrance des soins, et dans le respect
des précautions standard : gants, tablier plastique, lunettes de protection
• Inutile de porter des surchaussures
PRISE EN CHARGE D’UN PATIENT IMMUNODEPRIME
A RISQUE INFECTIEUX INTERMEDIAIRE OU FAIBLE
1
Chaque mesure qui a fait l’objet d’une recommandation est signalée (Réf. : XXX). Quand aucune
recommandation n’a pu être trouvée, la mention AE (accord d’expert) figure entre parenthèse.
Mesures à mettre en œuvre par les professionnels
Hygiène des mains
(Réf. : SF2H, 2016)
 Respecter les 5 indications à l’hygiène des mains
Tenue,
Equipements de
protection
individuelle
(Réf. : SF2H, 2016)
 Porter systématiquement :
o Une tenue professionnelle propre du jour
 Ne pas porter systématiquement et respecter les précautions standard :
o gants : en cas de risque de contact avec du sang ou des liquides
biologiques
o masque à usage médical : si le professionnel ou le patient présente des
symptômes respiratoires et systématiquement en période d’épidémie de
grippe
o tablier plastique : en cas de soins souillants, mouillants
o lunettes de protection : en cas de risque de projections de sang ou de
liquides biologiques
 Inutile de porter :
o Une tenue spécifique dédiée au secteur
o Une coiffe recouvrant tous les cheveux (sauf si indiquée pour le soin, ex :
soins sur PAC)
o Des surchaussures
Gestion de
l’environnement et
du matériel
(Réf. : SF2H, 2016)
 Préférer le matériel à usage unique ou à défaut, individualiser le matériel
ré utilisable (réf. : AE)
 En cas d’emploi de matériel ré utilisable, assurer une désinfection avant
d’entrer dans la chambre au moyen d’un détergent désinfectant (d/D)
(réf. : AE)
 Gestion de l’environnement du patient :
o réaliser un bionettoyage au minimum quotidien de la chambre au
moyen d’un détergent/désinfectant
o insister sur l’environnement proche du patient et les surfaces
fréquemment manipulées
Organisation de la
prise en charge
(réf. : AE)
 Regrouper les soins
 Limiter les flux de personnel dans la chambre
 Maintenir les fenêtres fermées et limiter le temps d’ouverture des portes
Alimentation
(Réf. : SF2H, 2016)
Proposer une alimentation à faible risque :
o exclusion de certains aliments (cf. liste SF2H)
o laver soigneusement les fruits et les légumes crus avant toute
consommation (y compris s’ils sont ensuite pelés)
o cuire les viandes et poissons à cœur (volaille> 180°C, autres viandes et
poissons >160°C), cuire les œufs (attention aux préparations contenant
des œufs crus (mousses…))
o ne pas consommer de produits laitiers au lait cru consommer les
produits issus de lait pasteurisé ou micro-filtré
 Il n’est pas recommandé de proposer de l’eau embouteillée
 Assurer un traitement de la vaisselle au lave-vaisselle avec température de
lavage > à 60°C (réf. : AE)
PRISE EN CHARGE D’UN PATIENT IMMUNODEPRIME
A RISQUE INFECTIEUX INTERMEDIAIRE OU FAIBLE
2
Mesures ciblant les patients
Chambre
individuelle
(Réf. : SF2H, 2016)
 Placer le patient en chambre seule obligatoirement
Education du
patient
(Réf. : AE)
 Réaliser une éducation à l’hygiène des mains lors de l’admission type
« communication soignant / soigné » (Réf. : SF2H, mars 2018)
 Mettre à disposition des patients alités des flacons de produit hydro
alcoolique
 Informer le patient sur la nature des mesures mises en œuvre et les
modalités de respect de ces mesures
Déplacement du
patient
(Réf. : SF2H, 2016)
 Limiter les déplacements hors de la chambre
 En période d’épidémie de grippe, porter un masque à usage médical hors
de la chambre
Linge (réf. : AE)  Changer quotidiennement le linge de corps
Effets personnels
(Réf. : SF2H, 2016)
 Pas de restriction à condition qu’ils soient préalablement nettoyés avec un
détergent-désinfectant
Mesures à mettre en œuvre par tous les visiteurs
Généralités
(réf. : AE)
 Différer sa visite en cas de signes d’infections (toux, rhinorrhée …)
 Limiter les entrées et sorties de la chambre pour réduire le nombre
d’ouverture des portes
 Limiter les visites
Hygiène des mains
(réf. : AE)
 Proposer une éducation à l’hygiène des mains lors de la première visite
 Réaliser une hygiène des mains à l’entrée dans la chambre du patient
 Avant tout contact avec le patient, réaliser une hygiène des mains
Tenue,
Equipements de
protection
individuelle
(Réf. : SF2H, 2016)
 Retirer les bijoux de ses mains, montres et dégager les avant-bras afin de
réaliser une FHA optimale (Réf. : AE)
 Ne pas porter systématiquement et respecter les précautions standard :
o Masque à usage médical : si le visiteur OU le patient présente des
symptômes respiratoires ET systématiquement en période d’épidémie de
grippe
 Ne porter que dans le cadre de la délivrance des soins, et dans le respect
des précautions standard : gants, tablier plastique, lunettes de protection
 Inutile de revêtir systématiquement dans la chambre :
o Une coiffe recouvrant tous les cheveux
o Des surchaussures
Réseau Régional de Cancérologie de Lorraine
Informations
PATIENTS
Mon hygiène
des mains
à l’hôpital
et à domicile
CONSEILSDÉSINFECTION PAR FRICTION
HYDRO-ALCOOLIQUE (FHA)
 Je me frictionne les mains
avec un produit hydro-alcoolique
pendant 30 secondes.
 Pour cela, je prends une dose de
produit nécessaire : un bon creux
de main pour couvrir la totalité
des mains et des poignets.
 J’applique sur des mains
visuellement propres et sèches.
Les différentes étapes de la FHA
Frictionner jusqu’à ce que vos
mains soient sèches.
Pensez-y avant et après TOUT SOIN !
Avant de réaliser une hygiène des
mains, pensez à retirer tous les bijoux :
bagues, alliance, bracelets, montre…
 Demandez à l’équipe soignante
ou à votre infirmier(e) libéral(e)
de vous montrer la technique
de la friction hydro-alcoolique.
 N’hésitez pas à poser toutes
les questions nécessaires.
S’impliquer dans l’hygiène des
mains, c’est assurer votre
sécurité !
PATIENTS ET FAMILLE :
Une friction hydro-alcoolique est
indispensable dès que vous
participez aux soins dispensés
par votre infirmier(e).
Octobre2018
LE LAVAGE
DES MAINS
À L’HÔPITAL…
JE SORS DE L’HÔPITAL…
LA FRICTION
HYDRO-ALCOOLIQUE
Lors de votre hospitalisation, vous allez
bénéficier de soins. L’hygiène des mains
est primordiale pour tous, équipe
soignante et vous, avant et après chaque
soin.
Les visiteurs sont également concernés
par l’hygiène des mains, en début et à la
fin de la visite.
Vous trouverez différents points d’hygiène
des mains, notamment des distributeurs
de produit hydro-alcoolique, permettant
une désinfection des mains en 30
secondes, indispensable avant et après
chaque soin.
À domicile, l’hygiène des mains reste
primordiale, et ce dans les gestes de la vie
quotidienne mais également lors de vos
soins.
Ce produit hydro alcoolique est à votre
disposition ou en vente libre.
Il est important de vérifier l’étiquette afin
de s’assurer de la qualité du produit.
Choisir un produit sans colorant, ni parfum
et qui respecte certaines normes
d’efficacité en 30 secondes (NF EN 1500,
NF EN 1040, NF EN 1275 et NF EN 14476).
Demandez conseil à votre infirmier(e)
ou votre pharmacien.
C’est la méthode de référence en matière
d’hygiène des mains, dès lors que vous
bénéficiez de soins.
Elle permet aux professionnels de santé, aux
aidants et à vous-même de procéder à une
désinfection efficace des mains, afin de ne
pas transmettre de germes.
Elle permet d’éliminer 99 % de germes.
Quand ?…
Lors des soins :
 Avant la préparation du matériel de
soins
 Avant et après avoir effectué un soin
(aérosol, nutrition entérale, vidange
de sac à urines…)
 Avant et après un soin prodigué par
votre infirmière
Comment ?...
 Prendre une dose de produit (un bon
creux de main) sur des mains
propres et sèches
 Frictionner selon la technique
recommandée pendant 30 secondes
minimum, jusqu’à séchage complet.
Ne pas laisser le produit hydro-alcoolique
à la portée des enfants.
Ne pas transvaser le produit d’un contenant
à un autre.
Le lavage des mains est utile dans la vie
quotidienne.
Il sert à éliminer les salissures quand les
mains sont souillées.
Il élimine seulement 50 % des germes.
Quand ?…
Dans les gestes de la vie courante :
 Après être allé aux toilettes
 Après s’être mouché, après avoir
craché
 Avant et après la préparation et la
prise du repas
 Après avoir manipulé :
une poubelle, des mouchoirs,
une litière…
 Après du ménage, jardinage,
courses…
Comment ?...
 Utiliser de préférence un savon
doux liquide (une seule dose suffit).
 Sécher soigneusement vos mains
avec un essuie-mains (ou
essuie-tout) jetable de préférence
ou une serviette propre.
Une serviette de toilette ou un torchon
humide est porteur de germes.
Une savonnette humide contient des germes
qui sont redéposés sur vos mains.
Réseau Régional de Cancérologie de Lorraine
Informations
PATIENTS
Je rentre chez
moi avec une
sonde urinaire
à demeure
CONSEILSHYGIÈNE DES MAINS
 Je ne désadapte pas la poche de
jour de ma sonde.
 Je ne change pas la poche de jour,
sauf nécessité absolue
(désadaptation de la poche
fortuite, caillot…).
 Je bois abondamment, sauf
contre-indications et je surveille la
quantité urinée.
 Je vidange la poche régulièrement
pendant la journée.
 Je fais une toilette intime à l’eau
et au savon doux liquide (éviter les
savonnettes), matin et soir et
après chaque selle.
 Je termine par le nettoyage de la
sonde, du méat vers l’extrémité de
la sonde.
 Pour les hommes : je n’oublie pas
de décalotter, nettoyer et
recalotter le gland.
 Je ne laisse jamais la poche
au sol.
Pour bien vivre avec ma sonde
urinaire, je respecte ces règles.
30sec
 Je me frictionne les mains
avec un produit hydro-alcoolique
pendant 30 secondes.
Les différentes étapes :
Avant et après TOUTE
manipulation de ma poche !
À défaut, je me lave les mains
au savon doux.
Octobre2018
JE SORS DE L’HÔPITAL
Ensuite…
Je frictionne mes mains
au produit hydro-alcoolique.
Le matin…
Je frictionne mes mains
au produit hydro-alcoolique.
Je prépare le matériel
et la poche de nuit.
Avec une compresse
imbibée d’un
antiseptique alcoolique,
je désinfecte l’embout
de ma poche de jambe
puis je connecte ma
poche de nuit à la
poche de jambe.
Avant de me coucher…
Je vide ma poche de jour.
Toujours avec une hygiène
des mains… avant et après.
Une poche de jambe stérile
est connectée
à ma sonde urinaire.
Dans la journée…
J’arrive à la maison équipé de la poche de
jour. Le temps passe… ma poche est
pleine.
Je frictionne mes mains
au produit hydro-alcoolique.
Je vide ma poche dans les toilettes, en
prenant soin de ne pas toucher les
surfaces.
Je m’assure d’avoir bien
refermé le robinet de la poche.
Je frictionne mes mains au
produit hydro-alcoolique.
Avec une compresse imprégnée d’un
antiseptique alcoolique, je désinfecte
l’embout de ma poche de nuit avant de la
vider.
Puis je ferme le robinet de la poche de jambe,
je déconnecte la poche de nuit et la jette.
Je frictionne mes mains au produit
hydro-alcoolique.
ATTENTION
Je n’oublie pas de laisser le robinet de la
poche de jour ouvert.
CONSEILS…
COMMENT PORTER MA POCHE?
Poche sur la cuisse
Poche sur la jambe
Source photos : Coloplast®
https://www.coloplast.fr
Prévention des infections associées aux soins
Ce référentiel, dont l'utilisation s'effectue sur le fondement des principes déontologiques d'exercice personnel de la médecine, a été mis à jour par un groupe de travail pluridisciplinaire de
professionnels du réseau régional de cancérologie du Grand Est, du Centre d'appui pour la Prévention des Infections Associées aux Soins du Grand-Est (CPIAS Grand Est), de
l'Hospitalisation à Domicile de l'Agglomération Nancéienne (HADAN) et de Qualilor Santé, en tenant compte des recommandations nationales, et conformément aux données acquises de la
science au 29 octobre 2018.
Ce référentiel est à destination de tous les professionnels de santé quel que soit leur secteur d'activité.
Liste des acronymes utilisés :
AES : Accident avec Exposition au Sang
CCI : Chambre à Cathéter Implantable
EPI : Equipement de Protection Individuelle
FHA : Friction Hydro-Alcoolique
HDM : Hygiène Des Mains
HEPA : Haute Efficacité pour les Particules de l'Air
IAS : Infection Associée aux Soins
PHA : Produit Hydro-Alcoolique
PICC : Peripheral Inserted Central Catheter
PS : Précautions Standard
SAD : Sondage A Demeure
SU : Sondage Urinaire
les dépliants patients
les fiches techniques
Prévention des infections associées aux soins
Version publiée le 07/11/2018
Page 1 sur 13
les fiches à destination des professionnels
1.1.2.1. La Friction Hydro-Alcoolique (FHA)
Comment ?
par friction (qui doit durer au moins 30 secondes) avec une quantité suffisante (environ 3 mL) d'un produit hydro-alcoolique selon une
technique normée.
Technique de la friction hydro-alcoolique
Avec quoi ?
le choix du produit hydro-alcoolique doit répondre aux normes suivantes :
NF EN 1500 : validation technique
NF EN 13727/NF EN 1040 : activité bactéricide
NF EN 14476 : activité virucide et efficacité sur Adénovirus et Novovirus murin
NF EN 1275/NF EN 13624 : activité fongicide.
Quand ?
en entrant
avant et après chaque geste de soin
en sortant.
Prévention des infections associées aux soins
Version publiée le 07/11/2018
Page 2 sur 13
1. Hygiène des mains et précautions standard
1.1. Hygiène des mains
1.1.1. Préambule
L'hygiène des mains est la première mesure phare de la prévention des infections associées aux soins.
L'objectif est d'effectuer une hygiène des mains adaptée à chaque activité, afin d'éviter la transmission croisée manuportée des micro-organismes.
Elle concerne :
les professionnels de santé intervenant dans la prise en charge
le patient lui-même
les visiteurs et les familles
les aidants qui participent aux soins (notamment au domicile).
1.1.2. Techniques
2 techniques existent :
la Friction Hydro-Alcoolique (FHA) est la technique de référence car elle est plus efficace (99 % des micro-organismes éliminés), plus
rapide et mieux tolérée par l'épiderme. Elle est réalisée avec une solution antiseptique spécifique.
le lavage simple des mains à l'eau et au savon doux liquide. Il a pour objectif d'éliminer les salissures et permet d'éliminer uniquement 50 %
de la flore transitoire. Il ne désinfecte pas les mains.
Les savons antiseptiques ne sont PLUS recommandés.
Pour qui ?
les professionnels de santé intervenant dans la prise en charge
les aidants qui participent aux soins
le patient lui-même
les visiteurs et les familles.
A savoir : la technique de la FHA doit être maitrîsée car certaines zones des mains ont tendance à être négligées :
Prévention des infections associées aux soins
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Cf. ci-dessous : les 5 indications de l'hygiène des mains selon l'OMS :
en cas de mains mouillées, souillées, poudrées
en cas de prise en charge d'un patient porteur de gale et en cas d'infections à Clostridium difficile
en cas d'Accident avec Exposition au Sang (AES).
Fiche technique hygiène des mains
Information professionnels AES
1.2. Education à l'hygiène des mains
Formez la famille ou les aidants afin qu'ils réalisent une hygiène des mains par FHA dès lors qu’ils participent aux soins.
Expliquez à votre patient et ses proches pourquoi vous vous désinfectez les mains et apprenez-leur à faire le bon geste !
Désinfectez-vous les mains devant le patient afin de le rassurer sur la qualité des soins que vous lui prodiguez.
Dépliant patient hygiène des mains
1.3. Précautions standard
1.3.1. Définition
Les précautions standard (PS) sont un ensemble de mesures à mettre en œuvre pour tout soin, tout patient en tout lieu et par tous les
professionnels visant à limiter le risque de transmission croisée des micro-organismes potentiellement pathogènes.
Ces mesures portent sur :
l'hygiène des mains
le respect d'une tenue professionnelle adaptée et le port d'équipements de protection individuelle
l'hygiène respiratoire
la prévention des accidents d'exposition au sang ou tout produit biologique d'origine humaine
la gestion des excreta
la gestion de l'environnement.
La gestion des excreta et de l'environnement ne sont pas traités dans ce référentiel.
Dépliant Précautions Standard 2017 (SF2H)
1.3.2. Tenue professionnelle de base
Porter une tenue professionnelle assure une protection du professionnel de santé au cours des soins. La tenue permet de prévenir la transmission
croisée des micro-organismes. Elle protège le personnel, son entourage, le patient et l'environnement.
Prérequis :
la tenue est propre, changée quotidiennement
les cheveux sont courts ou attachés
les manches sont courtes ou relevées. Seules des manches courtes permettent d'avoir une hygiène des mains et des poignets correcte.
les chaussures sont propres, non bruyantes, antidérapantes, avec un bon maintien (lanière, bride à l'arrière) et fermées sur l'avant. Elles
constituent une protection vis à vis des projections et des AES.
À l'hôpital : la tenue adaptée est une tunique pantalon propre, changée quotidiennement et dès qu'elle est souillée. Elle est entretenue en interne à
plus de 60°C.
À domicile : la tenue est pratique, confortable : il s'agit d'une tenue de ville ou d'une tenue professionnelle. Elle doit être protégée d'un tablier ou
d'une surblouse à usage unique dès la prise en charge du patient lors de soins mouillants, souillants et soins à risque... Privilégier une
tenue facilement lavable (de préférence à 60°C), changée quotidiennement et dès qu'elle est souillée.
1.3.3. Port d'équipement de protection individuelle
1.3.3.1. Port de gants de soins
Comment ?
les gants sont à usage unique : 1 paire de gants = 1 soin et 1 paire de gants = 1 patient
à mettre juste avant le geste
à retirer et à jeter immédiatement après le geste.
Quand ?
pour tout soin exposant à un risque de contact avec du sang, des liquides biologiques, des excreta, des muqueuses ou de la peau lésée et
en cas de prélèvements
lors des soins à risque de piqûre/coupure
lorsque les mains du soignant comportent des lésions
en cas de contact avec une surface souillée, des déchets, du linge sale
lors de la manipulation de cytotoxiques.
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1.1.2.2. Le lavage simple des mains au savon doux
A utiliser uniquement en cas de :
Port d'une surblouse imperméable à manches longues à usage unique (si elle est non imperméable, à compléter par le port d'un tablier à
usage unique) en cas d'exposition majeure (risque de projections ou de souillures importantes) aux produits biologiques d'origine humaine.
Ces protections sont à porter juste avant le geste, à éliminer immédiatement à la fin de la séquence de soins et entre 2 patients.
1.3.3.3. Protection du visage
En cas de risque d'exposition par projection ou aérosolisation à un produit biologique d'origine humaine, porter un masque à usage médical et
des lunettes de sécurité ou un masque à visière.
Rappels sur le port du masque :
positionner le masque face colorée vers l'extérieur
bien ajuster la barette métallique sur le nez
couvrir systématiquement le nez, la bouche et le menton
réaliser une hygiène des mains avant et après le port du masque.
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Le port de gants ne dispense pas de l'hygiène des mains : effectuer une FHA immédiatement avant et au retrait des gants.
Ne jamais porter de gants lors de soins sur une peau saine.
Ne jamais laver ou frictionner ses gants.
1.3.3.2. Protection de la tenue
Port de tablier imperméable à usage unique lors de tout soin souillant ou mouillant ou exposant à un risque de projection ou d'aérosolisation
de produit biologique d'origine humaine (exemple : toilette du patient, change, aspiration trachéale...).
Fiche technique hygiène respiratoire
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1.3.4. Hygiène respiratoire
Information professionnels AES
2. Isolement protecteur en établissement de santé
L'isolement protecteur a pour but d'éviter la transmission de tout agent potentiellement infectieux issu de l'environnement, d'autres patients ou des
membres du personnel à des patients immunodéprimés.
Les patients devant bénéficier d'un isolement protecteur sont les patients à risque élevé de contamination bactérienne, virale et fongique (aspergillose,
pneumocystose...).
On distingue 2 groupes en fonction du niveau de risque infectieux :
risque infectieux intermédiaire ou faible : doivent bénéficier de "précautions immunodéprimés"
risque infectieux élevé : les patients classés dans ce groupe doivent bénéficier d'un isolement protecteur qui peut être réalisé en secteur protégé
ou non.
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1.3.5. Accident avec exposition au sang (AES)
​​​​Mesures à respecter dans la prise en charge d'un patient immunodéprimé à risque infectieux intermédiaire ou faible
Mesures à respecter dans la prise en charge d'un patient immunodéprimé à risque infectieux élevé en secteur conventionnel
Mesures à respecter dans la prise en charge d'un patient immunodéprimé à risque infectieux élevé en secteur protégé
3. Le bon usage des antiseptiques
3.1. Définitions
La réalisation d'un geste invasif provoque une rupture des barrières naturelles de défense contre l'infection : la peau pour l'incision cutanée en chirurgie ou
la pose de cathéter, l'urètre pour la pose d'une sonde vésicale ou le tractus bronchique pour la sonde d'intubation. Elle peut conduire à la survenue d'une
infection associée aux soins (IAS).
L'antisepsie est une opération au résultat momentané permettant d'éliminer les micro-organismes au niveau des tissus vivants par application d'un produit
antiseptique.
Un antiseptique est un produit utilisé pour son effet d'antisepsie (NF EN 14885 : 2006). Il est utilisé sur un tissu vivant (peau ou muqueuses). Pour un
usage sur des matériels médicaux, on parle de désinfectants.
Les antiseptiques sont des médicaments avec une autorisation de mise sur la marché qui précise leurs indications et leurs contre-indications.
Ils peuvent être fongicides, bactéricides, virucides voire sporicides définis selon des normes (tests in vitro selon une méthodologie standardisée). Pour
l'antisepsie de la peau ou des muqueuses saines, les objectifs principaux d'activité sont la bactéricidie (NF EN 1040) et la fongicidie (NF EN 1275).
L'activité virucide des antiseptiques ne présentent pas de véritable intérêt en pratique pour la prévention du risque infectieux.
3.2. Antiseptique idéal : qualités requises
Avoir un spectre d'activté le plus large possible.
Être le moins possible inhibé par les matières organiques.
Agir rapidement.
Permettre une vision correcte du site opératoire.
Être stable.
Agir longtemps.
Ne pas induire ou sélectionner de résistance.
Avoir une bonne tolérance cutanée ou muqueuse.
Être très peu allergisant.
Ne pas provoquer de réactions douloureuses.
Être le moins cytotoxique possible.
3.3. Règles de bon usage des antiseptiques
Utiliser les antiseptiques sur des tissus vivants : un antiseptique ne s'utilise pas sur des surfaces inertes (sauf exceptions : bouchons, robinets...).
Utiliser les antiseptiques sur des tissus propres : les antiseptiques sont inhibés par les matières organiques.
Veiller au respect des dates de péremption avant et après ouverture (indiquer la date d'ouverture ou la date limite d'utilisation sur le flacon).
Privilégier les unidoses (à éliminer après usage) et les petits conditionnements.
Risque infectieux
élevé ?
Prise en charge en
secteur protégé possible ?
​​​​​​​PROFESSIONNELS DE SANTE :
masque à usage médical
si période de circulation de virus respiratoire
coiffe si indiquée pour le soin
Prise en charge d'un
patient immunodéprimé
en établissement hospitalier
Précautions standard
HDM / PHA
+
Précautions standard
​​​​​​​HDM / PHA
+
HDM : hygiène des mains
​​​​​​​PHA : produit hydro-alcoolique
PATIENT :
masque à usage médical
lors des déplacements (à limiter)
traitement d'air
(système mobile possible)
Précautions standard
​​​​​​​HDM / PHA
+
PATIENT :​​​​​​​
chambre individuelle
filtration des points d'eau
eau embouteillée
alimentation à faible risque
PROFESSIONNELS DE SANTE :
masque à usage médical
coiffe recouvrant tous les cheveux
tenue spécifique dédiée au secteur
PATIENT :
masque FFP2
​​​​​​​ lors des déplacements (à limiter)
traitement d'air
(sas, ΔP≥ 15 Pa, 20 v/h, HEPA)
VISITEURS :
masque à usage médical
si période de circulation de virus respiratoire
PATIENT :​​​​​​​
alimentation à faible risque
VISITEURS :
limitation des visites
éducation à l'HDM
masque à usage médical
coiffe
surblouse dans le secteur
Prise en charge d'un patient
immunodéprimé à risque infectieux élevé,
EN secteur protégé
Prise en charge d'un patient
immunodéprimé à risque infectieux
intermédiaire ou faible
Prise en charge d'un patient
immunodéprimé à risque infectieux élevé,
HORS secteur protégé
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Prévenir les contaminations croisées : ne pas toucher l'ouverture des flacons, les nettoyer/désinfecter quotidiennement et ne pas reconditionner les
antiseptiques.
Veiller à leur bonne conservation : à l'abri de l'air, de la lumière et des sources de chaleur.
Veiller au respect des précautions d'emploi et des contre-indications.
Veiller au respect du mode d'emploi : concentration et temps de contact minimum avant le geste.
Ne pas mélanger, ni alterner plusieurs antiseptiques : risques d'inactivation des produits et de toxicité.
Surveiller la tolérance : locale et générale.
Individualiser les antiseptiques : lorsqu'ils sont utilisés sur un site infecté (plaie, muqueuse...).
3.4. Antiseptiques à utiliser
En prévention du risque infectieux, l'utilisation d'antiseptiques majeurs est à privilégier, c'est à dire ayant une activité bactéricide, un large spectre et
une action rapide.
Les antiseptiques majeurs sont à base :
de chlorhexidine : gamme disponible en solution aqueuse ou en solution alcoolique (concentration ≥ 0,5 %), ainsi qu'en solution moussante
(scrub)
de polyvidone iodée (PVP-I) : gamme disponible en solution aqueuse et en solution alcoolique ainsi qu'en solution moussante (scrub)
de dérivés chlorés : disponible en solution aqueuse
d'éthanol à 60 ou 70 %.
Les formulations alcooliques sont à toujours privilégier par rapport aux formulations aqueuses car leur activité bactéricide est supérieure.
Les formulations aqueuses contenant 0,05 % de chlorhexidine présentent une activité bactéricide insuffisante et ne doivent plus être utilisées pour
l'antisepsie.
Antiseptiques Indications Contre-indications
Temps de
contact
Conservation
après ouverture
Ethanol
60-70 %
Désinfection de la peau saine avant
prélèvement sanguin ou injection
Désinfection des bouchons, robinets
Ne pas utiliser sur les muqueuses ou
les plaies (produit irritant)
30 secondes
jusqu'à
séchage
spontané
30 jours
A conserver à
l'abri de l'air et de
la chaleur
Dérivés iodés
(BETADINE
PVP-I)
Forme moussante : nettoyage de la
peau saine, des muqueuses et plaies
souillées
Forme dermique : antisepsie des
muqueuses et des plaies,
désinfection de la peau (si forme
alcoolique contre-indiquée)
Forme alcoolique : désinfection de
la peau saine avant ponction ou
injection, mise en place de dispositif
invasif
Eviter l'usage prolongé :
sur les muqueuses
sur des surfaces étendues
sur des lésions profondes
chez l'enfant
chez la femme enceinte
→ risque de surchage en iode
1 minute
pour la forme
dermique
30 secondes
pour la forme
alcoolique
30 jours si
présence de
bouchon
réducteur
15 jours en
l'absence de
bouchon
réducteur
A conserver à
l'abri de l'air, de la
chaleur, de la
lumière
Dérivés
chlorés
(DAKIN
AMUKINE )
Désinfection de la peau saine et des
muqueuses
Antisepsie des plaies
Ne pas utiliser sans nettoyage
préalable en présence de matières
organiques (sang, pus...) ou sur les
muqueuses
1 minute sur
la peau saine
3 minutes*
sur les
muqueuses
ou les plaies
30 jours
A conserver à
l'abri de l'air, de la
lumière et de la
chaleur
Chlorhexidine
en association
(BISEPTINE ,
Chlorhexidine
alcoolique)
Désinfection de la peau saine avant
ponction ou injection, mise en place
de dispositif invasif
Antisepsie des plaies (BISEPTINE )
Ne pas mettre en contact avec
système nerveux central, les
muqueuses, le tympan lésé
30 secondes
jusqu'à
séchage
spontané
28 jours
A conserver à
l'abri de l'air, de la
lumière et de la
chaleur
* : accord d'experts
®
®
®
®
®
3.5. Utilisation des antiseptiques sur peau saine
Sur peau saine, visuellement propre :
antisepsie en 2 temps :
1. application large d'un antiseptique alcoolique
2. séchage spontané et complet de l'antiseptique alcoolique appliqué avant de débuter l'acte.
Sur peau saine, en présence de souillures visibles : antisepsie en 5 temps :
1. nettoyage avec un savon doux liquide
2. rinçage
3. séchage à l'aide de compresses
4. application large d'un antiseptique alcoolique
5. séchage spontané et complet de l'antiseptique avant de débuter l'acte.
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(cathéter court, max 96 heures)
Pansement de chambre à cathéter
implantable et de voie veineuse centrale
Ponction veineuse pour hémoculture
souillures visibles)
Dérivés chlorés si autres antiseptiques contre-indiqués (
temps de contact sur muqueuse = 3 minutes*)
Antisepsie en 5
temps
Pose de sondage vésical à demeure ou
évacuateur
PVP-I aqueuse
Dérivés chlorés (temps de contact sur muqueuse = 3
minutes*)
Antisepsie en 5
temps
Injections IV, IM, SC
Prélèvements sanguins
Ablation d'aiguille de Huber
Chlorhexidine alcoolique
BISEPTINE
PVP-I alcoolique
Ethanol 60-70 %
Antisepsie en 2
temps
(ou 5 temps si
souillures visibles)
Plaie propre ou souillée Selon la stratégie de l'HAS, les soins reposent sur l'eau et le
savon
NC
Plaie aigue, traumatique Antisepsie prescrite si risque infectieux NC
Plaie opératoire
Plaie chronique
Escarre
Non systématique
Uniquement sur prescription médicale NC
Glycémie micro-capillaire
Absence d'utilisation d'antiseptique
Savon doux uniquement
Lavage simple des
mains des patients
Abord de sonde de gastrostomie Aucun NC
Accidents d'exposition au sang et
liquides biologiques
DAKIN sinon eau de Javel à 2,6 % de chlore actif fraichement
diluée au 1/5
Antisepsie en 5
temps
NC : Non Concerné
* : accord d'experts
La désinfection des bouchons, des flacons de médicaments injectables, des robinets et des valves se fait avec un antiseptique alcoolique.
®
®
ème
Le bon usage des antiseptiques
4. Abord vasculaire
4.1. Cathéter veineux central
4.1.1. Définition
Un cathéter veineux central est un tube fin flexible biocompatible de 1 à 2 mm de diamètre et d'environ 30 cm de long.
Il permet l'administration intraveineuse de médicaments qu'on ne peut perfuser dans les veines superficielles (main, avant-bras, bras).
Il se termine dans les veines profondes de l'organisme dans une région où le flux sanguin est important.
Après ponction sous anesthésie locale d'une veine de la base du cou (jugulaire) ou du sommet du thorax (sous-clavière), le cathéter est introduit
dans une grosse veine de l'organisme (veine cave supérieure).
Il existe plusieurs sortes de cathéters :
les cathéters à émergence cutanée pourvus d'un raccord sur la peau
les cathéters totalement implantés sous la peau : chambre à cathéter implantable (CCI) nécessitant une intervention chirurgicale pour leur
mise en place.
4.1.2. Cathéters à émergence cutanée
Il en existe 2 sortes :
le cathéter tunnélisé simple :
le cathéter fait un court trajet sous la peau (tunnélisation) avant l'entrée dans la veine
un raccord externe permet de brancher les perfusions
le cathéter et le raccord sont fixés solidement à la peau pour éviter tout risque de déplacement secondaire.
le cathéter à manchon :
= cathéter tunnélisé simple + manchon : gaine en matière synthétique (DACRON ) située dans la tunnelisation.
le manchon adhère à la peau en quelques jours, permettant une fixation solide du cathéter, évitant tout déplacement accidentel.
®
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3.6. Antiseptiques à utiliser en fonction du type de soin
Soins Antiseptiques Type d'antisepsie
Pose de perfusion sous cutanée
Pose d'aiguille de Huber
Pose de voie veineuse périphérique
PVP-I alcoolique
Chlorhexidine alcoolique
BISEPTINE
Antisepsie en 2
temps
(ou 5 temps si®
En raison de leur émergence cutanée, ces 2 modèles de cathéters doivent être protégés par un pansement (de préférence transparent pour
visualiser le point de ponction).
4.1.3. Chambre à cathéter implantable (CCI)
La CCI est un dispositif stérile placé directement sous la peau. Elle est constituée d'un réservoir d'injection sous-cutané (la chambre) dont la partie
supérieure est recouverte d'une membrane souple et d'un cathéter long qui pénètre dans une veine de gros calibre.
La chambre est composée le plus souvent d'un socle, d'un boîtier et d'une membrane auto-obturante en silicone (septum).
L'injection se fait à travers la peau, l'aiguille traversant la membrane.
La CCI est mise en place pour un abord veineux de longue durée, supérieur à 3 mois.
Ce type de cathéter ne nécessite pas de pansement lorsqu'il n'est pas utilisé.
L'entretien rigoureux après chaque utlisation conditionne les utilisations ultérieures.
Fiche technique CCI
Check-list CCI
Guide d'information à destination des patients
4.2. PICC Line
Le PICC (Peripheral Inserted Central Catheter) Line est un cathéter veineux central inséré par une veine périphérique du bras puis avancé jusqu'à ce
que sa terminaison repose dans la partie distale de la veine cave supérieure.
Il permet :
de préserver le capital veineux du patient en évitant les ponctions veineuses périphériques,
de réaliser des prélèvements sanguins
d'administrer des médicaments.
Un PICC peut être utilisé dès qu’un abord veineux fiable d’une durée attendue ≥ 7 jours consécutifs est nécessaire (à la place d’un accès
périphérique), et si la durée du traitement prévue est ≤ 3 mois.
Fiche technique PICC Line
Fiche technique : réfection de pansement PICC Line
Check-list PICC Line
Guide d'information patient PICC Line
Prévention des infections associées aux soins
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Vidéo du CHR Metz-Thionville : Prévention du risque infectieux lié à un PICC
4.3. MIDLINE
Le MIDLINE est un cathéter périphérique posé via une veine profonde du bras (veine basilique ou humérale, céphalique voire cubitale).
Cathéter veineux d'une durée ≤ 30 jours.
Particularités :
administration de produits dont le pH est compris entre 5 et 9
administration de produits dont l'osmolarité est <500 mOsm/L
le midline type Powerglide peut être utilisé pour de la haute pression de 5 à 7 mL/s (indiqué sur l'embase du cathéter).
Contre-indications :
nutrition parentérale hyperosmolaire
chimiothérapie
antibiothérapie : antibiotiques avec un pH <5 ou >9 sauf vancomycine
traitement >30 jours : dans ce cas, une voie veineuse centrale est à utiliser.
®
Fiche technique pansement MIDLINE
Check-list MIDLINE
5. L'abord urinaire
5.1. Définition
Le sondage vésical est l'introduction d'une sonde stérile dans la vessie par le méat urinaire en suivant le trajet de l'urètre. C'est un geste invasif à haut
risque infectieux nécessitant une asepsie rigoureuse lors de la pose, mais aussi tout au long de la gestion du système de drainage.
Le maintien de cette sonde en place est appelé sondage à demeure (SAD).
Le sondage urinaire à demeure représente le principal facteur de risque d'acquisition d'une infection urinaire liées aux soins.
Le principe du système clos est à respecter. La sonde et la poche de recueil stériles des urines :
sont connectées avant le sondage et ne doivent jamais être désunies
sont posées et retirées ensemble
afin d'optimiser la qualité des soins et de réduire le taux d'infections urinaires liées à la présence d'une sonde vésicale.
5.2. Indications
La pose d'une sonde urinaire s'effectue sur prescription médicale datéee et signée précisant l'indication et le choix du matériel.
Les indications doivent être reconsidérées chaque jour : obstruction urinaire, chirurgie des voies urogénitales, surveillance de la diurèse pour cause
médicale, prévention de la macération et de l'infection d'escarre sacrée chez les patients alités.
La pertinence du maintien du sondage doit être également reconsidérée quotidiennement.
Prescription-Dispensation-Soins infirmiers : système de drainage urinaire
Fiche technique : Pose et utilisation d'une sonde urinaire
Check-list : pose d'une sonde urinaire à demeure et surveillance
Dépliant patient : je rentre chez moi avec une sonde urinaire à demeure
6. Informations du patient
Informer le patient sur les soins prodigués et le conseiller est important :
Dépliant patient hygiène des mains
Dépliant patient hygiène à domicile
Dépliant patient hygiène respiratoire
Dépliant patient je rentre chez moi avec une sonde urinaire.
Prévention des infections associées aux soins
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6.1. Bibliographie
CClin Sud-Ouest
Le bon usage des antiseptiques pour la prévention de risque infectieux chez l'adulte.
2013.
HCSP et SF2H
Surveiller et prévenir les infections associées aux soins
Septembre 2010.
Narbey D, Bouget S, Chassy S, Fascia P.
Place des produits hydro-alcooliques dans les soins de ville.
Hygiènes 2017; 4: 203-210.
Organisation Mondiale de la Santé
Résumé des recommandations de l'OMS pour l'hygiène des mains au cours des soins.
2010.
Réseau Hygiène et Qualité en HAD du Nord-Pas de Calais
Recommandations en Hospitalisation A Domicile sur la tenue de travail et la gestion des dispositifs médicaux.
Juin 2008.
SF2H
Hygiène des mains et soins : du choix du produit à son utilisation et à sa promotion
Mars 2018.
SF2H
Actualisation des Précautions Standard : établissements de santé, établissements médicosociaux, soins de ville
Juin 2017.
SF2H
Antisepsie de la peau saine avant un geste invasif chez l'adulte. Recommandations pour la pratique clinique.
Mai 2016.
SF2H
Bonnes pratiques essentielles en hygiène à l'usage des professionnels de santé en soins de ville.
Novembre 2015.
SF2H
Bonnes pratiques et gestion des risques associés au PICC (cathéter central à insertion périphérique)
Décembre 2013.
SF2H
Prévention des infections associées aux chambres à cathéter implantables pour accès veineux.
Mars 2012.
SF2H
Antisepsie de la peau saine pour la mise en place de cathéters vasculaires, la réalisation d'actes chirurgicaux et les soins du cordon chez le nouveau-né âgé de moins de 30 jours et le
prématuré.
Janvier 2011.
SF2H
Recommandations pour l’hygiène des mains
Juin 2009.
SPILF
Révision des recommandations de bonne pratique pour la prise en charge et la prévention des Infections Urinaires Associées aux Soins (IUAS) de l’adulte.
Mai 2015.
7. A télécharger
Fiche technique hygiène des mains
Technique de la friction hydro-alcoolique
Information professionnels AES
Dépliant patient hygiène des mains
Dépliant Précautions Standard 2017 (SF2H)
Fiche technique hygiène respiratoire
​​​​Mesures à respecter dans la prise en charge d'un patient immunodéprimé à risque infectieux intermédiaire ou faible
Mesures à respecter dans la prise en charge d'un patient immunodéprimé à risque infectieux élevé en secteur conventionnel
Mesures à respecter dans la prise en charge d'un patient immunodéprimé à risque infectieux élevé en secteur protégé
Le bon usage des antiseptiques
Fiche technique CCI
Check-list CCI
Guide d'information à destination des patients
Fiche technique PICC Line
Fiche technique : réfection de pansement PICC Line
Check-list PICC Line
Guide d'information patient PICC Line
Fiche technique pansement MIDLINE
Check-list MIDLINE
Prescription-Dispensation-Soins infirmiers : système de drainage urinaire
Fiche technique : Pose et utilisation d'une sonde urinaire
Check-list : pose d'une sonde urinaire à demeure et surveillance
Dépliant patient : je rentre chez moi avec une sonde urinaire à demeure
Dépliant patient hygiène à domicile
Dépliant patient hygiène respiratoire
Prévention des infections associées aux soins
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Prevention infection  compile4
Octobre 2018
LES DEUX TECHNIQUES
1. Friction Hydro-Alcoolique (=FHA) est la technique de référence car elle est plus efficace (99 %
des micro-organismes éliminés), plus rapide et mieux tolérée par l’épiderme. C’est une solution
antiseptique.
Il n’est plus recommandé d’utiliser des savons antiseptiques.
2. Lavage simple des mains au savon doux liquide. Il a pour objectif d’éliminer les salissures et
permet d’éliminer uniquement 50 % de la flore transitoire.
QUAND ? INDICATIONS A L’HYGIÈNE DES MAINS
Immédiatement avant tout contact direct avec le patient = à l’entrée de la chambre, à
l’arrivée au domicile
Avant tout soin propre ou acte invasif
Avant de mettre les gants et immédiatement après les avoir retirés
Entre un soin contaminant et un soin propre chez un même patient
Après le dernier contact direct avec le patient ou son environnement = à la sortie de la
chambre, au départ du domicile
Après le risque d’exposition à un liquide biologique
COMMENT ? LA FRICTION HYDRO-ALCOOLIQUE
Le choix du produit hydro-alcoolique doit répondre aux normes suivantes : NF EN 1500
(validation technique), NF EN 1040/NF EN 13727 (activité bactéricide), NF EN 14476 (activité
virucide et efficacité sur Adénovirus et Norovirus murin) et NF EN 1275/NF EN 13624 (activité
fongicide).
3 mL nécessaires (un bon creux de main ou 1 ou 2 coups de pompe en fonction du
produit utilisé) pour couvrir la totalité des mains et poignets, et garantir que le produit ne
sèche pas trop rapidement (temps nécessaire à l’efficacité).
Un temps de friction de minimum 30 secondes (séchage complet)
Objectif : Appliquer une hygiène des mains adaptée à chaque activité, afin d’éviter la transmission croisée
manuportée des micro-organismes pathogènes, principalement source d’infections associées aux soins.
Prérequis :
Tenue à manches courtes ou relevées pendant les soins à domicile
Proscrire le port de bijoux aux mains et avant-bras, y compris l’alliance et la montre au poignet
Proscrire les ongles longs, vernis et french manucure/faux ongles
Paume contre
paume
Dos des mains et espaces
interdigitaux
Doigts
Pouces
PoignetsOngles
Octobre 2018
Règles de bonne utilisation
Frictionner sur des mains visiblement propres et sèches.
Réaliser la technique jusqu’à séchage complet des mains.
Avant le début des soins ou de la tournée à domicile : s’assurer d’avoir suffisamment de PHA
Noter systématiquement la date d’ouverture (DO) ou la date limite d’utilisation (DLU) sur le
flacon selon le protocole en vigueur dans votre établissement. Sinon, se référer aux
recommandations du fabricant
Ne surtout pas utiliser sur des gants !
Ne pas transvaser le PHA d’un contenant à un autre
Afin d’éviter les éventuels problèmes d’intolérance, il est important de respecter les règles
suivantes :
Ne pas réaliser systématiquement et simultanément un lavage des mains si cela n’est pas
nécessaire, avant la réalisation d’une friction (risque de décapage du film cutané lipidique et
risque d’irritation des mains augmentés)
Frictionner jusqu’à séchage complet des mains
Particularités
La FHA ne doit pas être utilisée :
Sur des mains souillées
Sur des mains mouillées
Sur des mains poudrées (proscrire l’usage des gants poudrés)
Dans le cadre d’une prise en charge d’un patient porteur de gale ou présentant une diarrhée à
Clostridium difficile
En cas d’Accident d’Exposition au Sang (Cf. fiche AES)
COMMENT ? LAVAGE SIMPLE DES MAINS AU SAVON DOUX
Indications
Le lavage simple des mains au savon doux est indiqué lorsque les mains sont :
visiblement souillées ou mouillées
après tout contact avec des liquides biologiques
lors de la prise en charge d’un patient porteur de gale ou présentant une diarrhée à Clostridium
difficile. Le lavage doit être suivi d’une FHA.
La technique est identique à la friction avec 1 dose de savon doux. Se mouiller les mains avant de
déposer la dose de savon et effectuer un rinçage à l’eau en frottant.
Une fois le lavage terminé, utiliser des essuie-mains à usage unique par tamponnement et ne pas fermer
le robinet à mains nues.
À proscrire
Au domicile du patient, proscrire l’utilisation de pain de savon et de serviettes ou torchons.
Formez la famille ou les aidants afin qu'ils réalisent une hygiène des mains par FHA
dès lors qu’ils participent aux soins.
Expliquez à votre patient et ses proches pourquoi vous vous désinfectez les mains et
apprenez-leur à faire le bon geste ! (Cf. dépliant hygiène des mains).
Désinfectez-vous les mains devant le patient afin de le rassurer sur la qualité des
soins que vous lui prodiguez.
Informations
PROFESSIONNELS
Prévention des accidents
avec exposition au sang
ou tout autre produit biologique d’origine humaine
Quoi ?
Comment ?
En cas d’AES
Un AES correspond à : « tout contact avec du sang ou un liquide biologique
contenant du sang et comportant soit une effraction cutanée (piqûre, coupure)
soit une projection sur une muqueuse (œil…) ou sur une peau lésée ».
Pour les soins utilisant un objet perforant :
 porter des gants de soins
 utiliser les dispositifs médicaux de sécurité mis à
disposition
 après usage :
- ne pas recapuchonner
- ne pas plier ou casser
- ne pas désadapter à la main
- si usage unique : jeter immédiatement après usage
dans un conteneur pour objets perforants adapté,
situé au plus près du soin, sans dépose intermédiaire,
y compris lors de l’utilisation de matériel sécurisé
- si réutilisable : manipuler le matériel avec
précaution et procéder rapidement à son nettoyage
et sa désinfection.
La conduite à tenir en cas d’accident avec exposition au sang doit être formalisée, actualisée
et accessible à tous les intervenants dans tous les lieux de soins.
 Demander au « patient source » s’il accepte de vérifier son statut sérologique vis-à-vis
du VIH, VHB et VHC.
Cf. procédure en vigueur dans l’établissement
Cf. www.geres.org
 Afin de réaliser rapidement les premiers soins, il est recommandé de mettre à disposition un kit
AES contenant :
- une fiche technique AES
- un flacon de DAKIN®
- un pot
- du sérum physiologique
- un sachet de compresses stériles
- une dosette de savon liquide
- des pansements secs.
Respectées scrupuleusement lors des soins, les
précautions standard permettent d’éviter les accidents
exposant au sang (AES).
DASRI
Réseau Régional de Cancérologie de Lorraine
Octobre2018
Les collecteurs pour objets
perforants répondent aux exigences
de la norme NF EN X30-500
Le saviez-vous ?
Réseau Régional de Cancérologie de Lorraine
Informations
PATIENTS
Mon hygiène
des mains
à l’hôpital
et à domicile
CONSEILSDÉSINFECTION PAR FRICTION
HYDRO-ALCOOLIQUE (FHA)
 Je me frictionne les mains
avec un produit hydro-alcoolique
pendant 30 secondes.
 Pour cela, je prends une dose de
produit nécessaire : un bon creux
de main pour couvrir la totalité
des mains et des poignets.
 J’applique sur des mains
visuellement propres et sèches.
Les différentes étapes de la FHA
Frictionner jusqu’à ce que vos
mains soient sèches.
Pensez-y avant et après TOUT SOIN !
Avant de réaliser une hygiène des
mains, pensez à retirer tous les bijoux :
bagues, alliance, bracelets, montre…
 Demandez à l’équipe soignante
ou à votre infirmier(e) libéral(e)
de vous montrer la technique
de la friction hydro-alcoolique.
 N’hésitez pas à poser toutes
les questions nécessaires.
S’impliquer dans l’hygiène des
mains, c’est assurer votre
sécurité !
PATIENTS ET FAMILLE :
Une friction hydro-alcoolique est
indispensable dès que vous
participez aux soins dispensés
par votre infirmier(e).
Octobre2018
LE LAVAGE
DES MAINS
À L’HÔPITAL…
JE SORS DE L’HÔPITAL…
LA FRICTION
HYDRO-ALCOOLIQUE
Lors de votre hospitalisation, vous allez
bénéficier de soins. L’hygiène des mains
est primordiale pour tous, équipe
soignante et vous, avant et après chaque
soin.
Les visiteurs sont également concernés
par l’hygiène des mains, en début et à la
fin de la visite.
Vous trouverez différents points d’hygiène
des mains, notamment des distributeurs
de produit hydro-alcoolique, permettant
une désinfection des mains en 30
secondes, indispensable avant et après
chaque soin.
À domicile, l’hygiène des mains reste
primordiale, et ce dans les gestes de la vie
quotidienne mais également lors de vos
soins.
Ce produit hydro alcoolique est à votre
disposition ou en vente libre.
Il est important de vérifier l’étiquette afin
de s’assurer de la qualité du produit.
Choisir un produit sans colorant, ni parfum
et qui respecte certaines normes
d’efficacité en 30 secondes (NF EN 1500,
NF EN 1040, NF EN 1275 et NF EN 14476).
Demandez conseil à votre infirmier(e)
ou votre pharmacien.
C’est la méthode de référence en matière
d’hygiène des mains, dès lors que vous
bénéficiez de soins.
Elle permet aux professionnels de santé, aux
aidants et à vous-même de procéder à une
désinfection efficace des mains, afin de ne
pas transmettre de germes.
Elle permet d’éliminer 99 % de germes.
Quand ?…
Lors des soins :
 Avant la préparation du matériel de
soins
 Avant et après avoir effectué un soin
(aérosol, nutrition entérale, vidange
de sac à urines…)
 Avant et après un soin prodigué par
votre infirmière
Comment ?...
 Prendre une dose de produit (un bon
creux de main) sur des mains
propres et sèches
 Frictionner selon la technique
recommandée pendant 30 secondes
minimum, jusqu’à séchage complet.
Ne pas laisser le produit hydro-alcoolique
à la portée des enfants.
Ne pas transvaser le produit d’un contenant
à un autre.
Le lavage des mains est utile dans la vie
quotidienne.
Il sert à éliminer les salissures quand les
mains sont souillées.
Il élimine seulement 50 % des germes.
Quand ?…
Dans les gestes de la vie courante :
 Après être allé aux toilettes
 Après s’être mouché, après avoir
craché
 Avant et après la préparation et la
prise du repas
 Après avoir manipulé :
une poubelle, des mouchoirs,
une litière…
 Après du ménage, jardinage,
courses…
Comment ?...
 Utiliser de préférence un savon
doux liquide (une seule dose suffit).
 Sécher soigneusement vos mains
avec un essuie-mains (ou
essuie-tout) jetable de préférence
ou une serviette propre.
Une serviette de toilette ou un torchon
humide est porteur de germes.
Une savonnette humide contient des germes
qui sont redéposés sur vos mains.
Porter un tablier imperméable
à usage unique lors de tout
soin souillant ou mouillant
ou exposant à un risque de
projection ou d’aérosolisation
de produit biologique
d’origine humaine.
Porter un masque à usage
médical et des lunettes de
sécurité ou un masque à
visière en cas de risque
d’exposition par projection ou
aérosolisation à un produit
biologique d’origine humaine.
Porter une surblouse
imperméable à manches
longues à usage unique en
cas d’exposition majeure
aux produits biologiques
d’origine humaine.
Mettre la protection juste
avant le geste, l’éliminer
immédiatement à la fin
d’une séquence de soins
et entre deux patients.
Protection de la tenue
Protection du visage
R18
R15
R16
R17
©
Health&co-2017
Prérequis : porter une tenue
professionnelle propre,
adaptée et dédiée
à l’activité pratiquée.
Les équipements de protection
individuelle (EPI) désignent les
mesures barrières suivantes : port
de gants, protection du visage
(masque/lunettes), protection
de la tenue. Utilisés seuls ou
en association, les EPI
protègent les professionnels
de santé du risque d’exposition
à des micro-organismes :
• lors des contacts avec les
muqueuses, la peau lésée,
• en cas de contact ou risque
de contact/projection/
aérosolisation de produit
biologique d’origine humaine.
Porter des gants uniquement :
• en cas de risque d’exposition
au sang ou tout autre produit
biologique d’origine humaine,
de contact avec une
muqueuse ou la peau lésée,
• lors des soins si les mains
du soignant comportent
des lésions cutanées.
Mettre les gants juste avant
le geste. Retirer les gants et
les jeter immédiatement
après la fin du geste.
Changer de gants :
• entre deux patients,
• pour un même patient
lorsque l’on passe d’un site
contaminé à un site propre.
R10
R11
R12
R13
R14
Port de gants de soins
Équipements
de protection individuelle
PRÉCAUTIONS STANDARD 2017
©
Health&co-2017
Lors des soins et en préalable
à toute hygiène des mains :
• avoir les avant-bras dégagés,
• avoir les ongles courts, sans
vernis, faux ongles ou résine,
• ne pas porter de bijou
(bracelet, bague, alliance,
montre).
Effectuer une hygiène des mains :
1. avant un contact avec
le patient,
2. avant un geste aseptique,
3. après un risque d’exposition
à un produit biologique
d’origine humaine,
4. après un contact avec
le patient,
5. après un contact avec
l’environnement du patient.
La désinfection par
friction avec un produit
hydro-alcoolique est la
technique de référence
dans toutes les indications
d’hygiène des mains en
l’absence de souillure
visible.
En cas de mains visiblement
souillées, procéder à
un lavage simple des mains
à l’eau et au savon doux.
Hygiènedesmains
PRÉCAUTIONS STANDARD 2017
R6
R7
R8
R9
©
Health&co-2017
Champd’applicationet
stratégiedemiseenœuvre
Les précautions standard sont
un ensemble de mesures visant à
réduire le risque de transmission
croisée des agents infectieux
entre soignant, soigné et
environnement, ou par exposition
à un produit biologique d’origine
humaine (sang, sécrétions,
excreta…).
Les précautions standard consti-
tuent un socle de pratiques de
base s’intégrant dans toute
stratégie de prévention des
infections associées aux soins et
de maîtrise de la diffusion des
bactéries résistantes aux
antibiotiques. Elles contribuent
à la sécurité des soins
(soignant/soigné) lors de la prise
en charge d’un patient.
Le respect des obligations
et recommandations
vaccinales, associé aux
précautions standard,
contribue à la prévention
de la transmission croisée
des micro-organismes.
Mettre en œuvre les
organisations et allouer
les moyens nécessaires
à la mise en place et
l’observance des
précautions standard.
Les précautions standard sont
à appliquer pour tout soin,
en tout lieu, pour tout patient
quel que soit son statut
infectieux, et par tout
professionnel de santé.
PRÉCAUTIONS STANDARD 2017
R1
R2
R3
R4
R5
©
Health&co-2017
Lesprécautionsstandard
c’est pour
Tout soin
Tout lieu
Tout patient
Tout
professionnel
PRÉCAUTIONS STANDARD 2017
Pour les soins utilisant un objet
perforant :
• porter des gants de soins,
• utiliser les dispositifs
médicaux de sécurité mis à
disposition,
• après usage :
- ne pas recapuchonner,
ne pas plier ou casser,
ne pas désadapter à la main,
- si usage unique : jeter immé-
diatement après usage dans
un conteneur pour objets
perforants adapté, situé au
plus près du soin, sans dépose
intermédiaire, y compris lors de
l’utilisation de matériel
sécurisé,
- si réutilisable : manipuler
le matériel avec précaution
et procéder rapidement à son
nettoyage et sa désinfection.
Pour les soins exposant à un
risque de projection/aérosolisa-
tion, porter des équipements
de protection individuelle de
manière adaptée (protection
du visage, de la tenue, port
de gants si peau lésée).
Mettre en œuvre des procédures
et des techniques limitant
les risques d’accident avec
exposition au sang ou à tout
produit biologique d’origine
humaine dans les secteurs où
sont pratiqués des actes/gestes
à risque élevé (bloc opératoire,
odontologie, laboratoire…).
La conduite à tenir en cas
d’accident avec exposition au
sang doit être formalisée,
actualisée et accessible à tous
les intervenants dans les lieux
de soins.
Préventiondesaccidents
avecexpositionausang
ou tout produit biologique d’origine humaine
PRÉCAUTIONS STANDARD 2017
R23
R24
R25
R26
©
Health&co-2017
Pour les soins utilisant un objet
perforant :
• porter des gants de soins,
• utiliser les dispositifs
médicaux de sécurité mis à
disposition,
• après usage :
- ne pas recapuchonner,
ne pas plier ou casser,
ne pas désadapter à la main,
- si usage unique : jeter immé-
diatement après usage dans
un conteneur pour objets
perforants adapté, situé au
plus près du soin, sans dépose
intermédiaire, y compris lors de
l’utilisation de matériel
sécurisé,
- si réutilisable : manipuler
le matériel avec précaution
et procéder rapidement à son
nettoyage et sa désinfection.
Pour les soins exposant à un
risque de projection/aérosolisa-
tion, porter des équipements
de protection individuelle de
manière adaptée (protection
du visage, de la tenue, port
de gants si peau lésée).
Mettre en œuvre des procédures
et des techniques limitant
les risques d’accident avec
exposition au sang ou à tout
produit biologique d’origine
humaine dans les secteurs où
sont pratiqués des actes/gestes
à risque élevé (bloc opératoire,
odontologie, laboratoire…).
La conduite à tenir en cas
d’accident avec exposition au
sang doit être formalisée,
actualisée et accessible à tous
les intervenants dans les lieux
de soins.
Préventiondesaccidents
avecexpositionausang
ou tout produit biologique d’origine humaine
PRÉCAUTIONS STANDARD 2017
R23
R24
R25
R26
©
Health&co-2017
Faire porter un masque à
toute personne (patient,
résident, visiteur, professionnel
de santé, intervenant extérieur,
aidant…) présentant des
symptômes respiratoires de
type toux ou expectoration.
Utiliser un mouchoir à usage
unique pour couvrir le nez
et la bouche lors de toux,
éternuement et le jeter
immédiatement après usage.
En l’absence de mouchoir,
tousser ou éternuer au niveau
du coude ou en haut
de la manche plutôt que
dans les mains.
Réaliser une hygiène des
mains après contact avec
des sécrétions respira-
toires ou des objets
contaminés. Ne pas
toucher les muqueuses
(yeux, nez, bouche) avec
des mains contaminées.
Mettre en place une informa-
tion sur les mesures
d’hygiène respiratoire à
prendre et mettre à disposi-
tion le matériel nécessaire
(masques, mouchoirs
jetables…) dans les lieux
stratégiques.
Hygiènerespiratoire
PRÉCAUTIONS STANDARD 2017
R19
R20
R21
R22
©
Health&co-2017
Manipuler avec des équipements
de protection individuelle
adaptés tout matériel (dispositif
médical, linge, déchet…)
visiblement souillé ou
potentiellement contaminé par
du sang ou tout autre produit
biologique d’origine humaine.
Procéder au nettoyage et/ou
à la désinfection de l’environne-
ment proche du patient (table
de chevet, adaptable, lit…),
des surfaces fréquemment
utilisées (poignées de porte,
sanitaires…) ainsi que des
locaux (sols, surfaces) selon
des procédures et fréquences
adaptées.
Matériel ou dispositif médical
réutilisable :
• avant utilisation, vérifier que
le matériel a subi une procé-
dure d’entretien appropriée au
niveau requis (non critique,
semi-critique, critique),
• après utilisation, nettoyer
et/ou désinfecter le matériel
avec une procédure appropriée.
Linge sale et déchets :
évacuer au plus près du soin
dans un sac fermé et selon
la filière adaptée.
R29
R30
R31
R32
Gestiondel’environnement
PRÉCAUTIONS STANDARD 2017
©
Health&co-2017
Porter des équipements de
protection individuelle de
manière adaptée (port de
gants de soins, protection de
la tenue) et respecter l’hygiène
des mains lors de la gestion
des excreta (urines, selles,
vomissures).
Gestiondesexcreta
PRÉCAUTIONS STANDARD 2017
Éviter les procédures
manuelles de vidange
et d’entretien des conte-
nants et proscrire leur
rinçage (ni douche, ni
douchette) en raison du
risque d’aérosolisation.
R27
R28
©
Health&co-2017
PATIENT
LIEU
SOIN
PROFESSIONNEL
LES
PRECAUTIONS
STANDARD
tout
c’est pour
Informations
PROFESSIONNELS
Hygiène respiratoire
Port du masque
Comment ?
 Pour toute personne présentant des symptômes
respiratoires de type toux ou expectoration.
 Lors des soins, sur des dispositifs type chambre à
cathéter implantable, PICC line ou voie centrale,
pour le soignant et le patient.
 Utiliser un mouchoir à usage unique pour couvrir le nez
et la bouche lors de toux/éternuement et le jeter
immédiatement après usage.
 En l’absence de mouchoir, tousser ou
éternuer au niveau du coude ou en haut
de la manche plutôt que dans les mains.
 Réaliser une hygiène des mains après contact avec
des sécrétions respiratoires ou des objets contaminés.
Ne pas toucher les muqueuses (yeux, nez, bouche) avec
des mains contaminées.
Informer les professionnels, les visiteurs, les aidants,
les patients de l’importance de ces mesures.
Le masque est à usage unique, à liens ou à élastiques.
Attention à bien le positionner en couvrant nez, bouche et menton (pas de masque autour
du cou).
Il est jeté dès qu’il n’est plus nécessaire, dès qu’il est manipulé ou s’il est mouillé ou
souillé.
Parmi les précautions standard, l’hygiène respiratoire
est essentielle et les consignes sont décrites
ci-dessous :
Réseau Régional de Cancérologie de Lorraine
Octobre2018
Les masques à usage médical sont
de type I ou II (correspondant à l’efficacité
de filtration bactérienne).
La lettre R éventuelle signifie
qu’ils possèdent une « barrière
anti-éclaboussures ».
Ils répondent à la norme NF EN 14 683.
Le saviez-vous ?
PRISE EN CHARGE D’UN PATIENT IMMUNODEPRIME
A RISQUE INFECTIEUX INTERMEDIAIRE OU FAIBLE
1
Chaque mesure qui a fait l’objet d’une recommandation est signalée (Réf. : XXX). Quand aucune
recommandation n’a pu être trouvée, la mention AE (accord d’expert) figure entre parenthèse.
Mesures à mettre en œuvre par les professionnels
Hygiène des mains
(Réf. : SF2H, 2016)
 Respecter les 5 indications à l’hygiène des mains
Tenue,
Equipements de
protection
individuelle
(Réf. : SF2H, 2016)
 Porter systématiquement :
o Une tenue professionnelle propre du jour
 Ne pas porter systématiquement et respecter les précautions standard :
o gants : en cas de risque de contact avec du sang ou des liquides
biologiques
o masque à usage médical : si le professionnel ou le patient présente des
symptômes respiratoires et systématiquement en période d’épidémie de
grippe
o tablier plastique : en cas de soins souillants, mouillants
o lunettes de protection : en cas de risque de projections de sang ou de
liquides biologiques
 Inutile de porter :
o Une tenue spécifique dédiée au secteur
o Une coiffe recouvrant tous les cheveux (sauf si indiquée pour le soin, ex :
soins sur PAC)
o Des surchaussures
Gestion de
l’environnement et
du matériel
(Réf. : SF2H, 2016)
 Préférer le matériel à usage unique ou à défaut, individualiser le matériel
ré utilisable (réf. : AE)
 En cas d’emploi de matériel ré utilisable, assurer une désinfection avant
d’entrer dans la chambre au moyen d’un détergent désinfectant (d/D)
(réf. : AE)
 Gestion de l’environnement du patient :
o réaliser un bionettoyage au minimum quotidien de la chambre au
moyen d’un détergent/désinfectant
o insister sur l’environnement proche du patient et les surfaces
fréquemment manipulées
Organisation de la
prise en charge
(réf. : AE)
 Regrouper les soins
 Limiter les flux de personnel dans la chambre
 Maintenir les fenêtres fermées et limiter le temps d’ouverture des portes
Alimentation
(Réf. : SF2H, 2016)
Proposer une alimentation à faible risque :
o exclusion de certains aliments (cf. liste SF2H)
o laver soigneusement les fruits et les légumes crus avant toute
consommation (y compris s’ils sont ensuite pelés)
o cuire les viandes et poissons à cœur (volaille> 180°C, autres viandes et
poissons >160°C), cuire les œufs (attention aux préparations contenant
des œufs crus (mousses…))
o ne pas consommer de produits laitiers au lait cru consommer les
produits issus de lait pasteurisé ou micro-filtré
 Il n’est pas recommandé de proposer de l’eau embouteillée
 Assurer un traitement de la vaisselle au lave-vaisselle avec température de
lavage > à 60°C (réf. : AE)
PRISE EN CHARGE D’UN PATIENT IMMUNODEPRIME
A RISQUE INFECTIEUX INTERMEDIAIRE OU FAIBLE
2
Mesures ciblant les patients
Chambre
individuelle
(Réf. : SF2H, 2016)
 Placer le patient en chambre seule obligatoirement
Education du
patient
(Réf. : AE)
 Réaliser une éducation à l’hygiène des mains lors de l’admission type
« communication soignant / soigné » (Réf. : SF2H, mars 2018)
 Mettre à disposition des patients alités des flacons de produit hydro
alcoolique
 Informer le patient sur la nature des mesures mises en œuvre et les
modalités de respect de ces mesures
Déplacement du
patient
(Réf. : SF2H, 2016)
 Limiter les déplacements hors de la chambre
 En période d’épidémie de grippe, porter un masque à usage médical hors
de la chambre
Linge (réf. : AE)  Changer quotidiennement le linge de corps
Effets personnels
(Réf. : SF2H, 2016)
 Pas de restriction à condition qu’ils soient préalablement nettoyés avec un
détergent-désinfectant
Mesures à mettre en œuvre par tous les visiteurs
Généralités
(réf. : AE)
 Différer sa visite en cas de signes d’infections (toux, rhinorrhée …)
 Limiter les entrées et sorties de la chambre pour réduire le nombre
d’ouverture des portes
 Limiter les visites
Hygiène des mains
(réf. : AE)
 Proposer une éducation à l’hygiène des mains lors de la première visite
 Réaliser une hygiène des mains à l’entrée dans la chambre du patient
 Avant tout contact avec le patient, réaliser une hygiène des mains
Tenue,
Equipements de
protection
individuelle
(Réf. : SF2H, 2016)
 Retirer les bijoux de ses mains, montres et dégager les avant-bras afin de
réaliser une FHA optimale (Réf. : AE)
 Ne pas porter systématiquement et respecter les précautions standard :
o Masque à usage médical : si le visiteur OU le patient présente des
symptômes respiratoires ET systématiquement en période d’épidémie de
grippe
 Ne porter que dans le cadre de la délivrance des soins, et dans le respect
des précautions standard : gants, tablier plastique, lunettes de protection
 Inutile de revêtir systématiquement dans la chambre :
o Une coiffe recouvrant tous les cheveux
o Des surchaussures
PRISE EN CHARGE D’UN PATIENT IMMUNODEPRIME
A RISQUE INFECTIEUX ELEVE EN SECTEUR CONVENTIONNEL
1
• Chaque mesure qui a fait l’objet d’une recommandation est signalée (Réf. : XXX). Quand
aucune recommandation n’a pu être trouvée, la mention AE (accord d’expert) figure
entre parenthèses.
Mesures à mettre en œuvre par les professionnels
Hygiène des mains
(Réf. : SF2H, 2016)
• Respecter les 5 indications à l’hygiène des mains
Tenue,
Equipements de
protection
individuelle
(Réf. : SF2H, 2016)
• Porter systématiquement :
o Une tenue professionnelle propre
o Dans la chambre du patient : un masque à usage médical
• Ne pas porter systématiquement et respecter les précautions standard :
o Gants : en cas de risque de contact avec du sang ou des liquides
biologiques
o Tablier plastique : en cas de soins souillants, mouillants
o Lunettes de protection : en cas de risque de projections de sang ou de
liquides biologiques
• Inutile de porter :
o Une tenue spécifique dédiée au secteur
o Une coiffe recouvrant tous les cheveux (sauf si indiquée pour le soin, ex
soins sur PAC)
o Des surchaussures
Gestion de
l’environnement et
du matériel
(Réf. : SF2H, 2016)
• Filtrer tous les points d’eau utilisés par les patients (filtration 22 microns)
• Préférer le matériel à usage unique ou à défaut, individualiser le matériel
ré utilisable (réf. : AE)
• En cas d’emploi de matériel ré utilisable, assurer une désinfection avant
d’entrer dans la chambre au moyen d’un détergent désinfectant (réf. : AE)
• Gestion de l’environnement du patient :
o réaliser un bionettoyage au minimum quotidien de la chambre au
moyen d’un détergent désinfectant
o insister sur l’environnement proche du patient et les surfaces
fréquemment manipulées
Organisation de la
prise en charge
(réf. : AE)
• Regrouper les soins
• Limiter le flux de personnels dans la chambre
• Maintenir les fenêtres fermées et limiter le temps d’ouverture des portes
Alimentation
(Réf. : SF2H, 2016)
•Proposer une alimentation à faible risque :
o exclure certains aliments (cf. liste SF2H)
o laver soigneusement les fruits et les légumes crus avant toute
consommation (y compris s’ils sont ensuite pelés)
o cuire les viandes et poissons à cœur (volaille> 180°C, autres viandes et
poissons >160°C), cuire les œufs (attention aux préparations contenant
des œufs crus (mousses…))
o ne pas consommer de produits laitiers au lait cru consommer les
produits issus de lait pasteurisé ou micro-filtré
• Proposer de l’eau de boisson embouteillée : bouteilles à changer toutes les
8h (sauf si conservation à 4°C  à changer toutes les 12h)
• Assurer un traitement de la vaisselle au lave-vaisselle avec température de
lavage > à 60°C (réf. : AE)
PRISE EN CHARGE D’UN PATIENT IMMUNODEPRIME
A RISQUE INFECTIEUX ELEVE EN SECTEUR CONVENTIONNEL
2
Mesures ciblant les patients
Chambre
individuelle
(Réf. : SF2H, 2016)
• Placer le patient en chambre seule obligatoirement
• Système de traitement d’air mobile possible
Education du
patient
(Réf. : AE)
• Réaliser une éducation à l’hygiène des mains lors de l’admission du type
« communication soignant / soigné » (Réf. : SF2H, mars 2018)
• Mettre à disposition des patients alités des flacons de produit hydro
alcoolique
• Informer le patient sur la nature des mesures mises en œuvre et les
modalités de respect de ces mesures
Déplacement du
patient
(Réf. : SF2H, 2016)
• Limiter les déplacements hors de la chambre
• En cas de sortie de la chambre, le patient porte un masque à usage médical
Linge (réf. : AE)
• Changer quotidiennement le linge de corps
• Il est possible d’utiliser du linge personnel si et seulement si entretien en
machine ≥ 60° C et passage au sèche-linge
• A défaut, utiliser du linge hospitalier à usage unique
Effets personnels
(Réf. : SF2H, 2016)
• Jouets plastiques, ordinateurs et de téléphones portables autorisés s’ils
sont préalablement nettoyés avec un détergent-désinfectant
• Journaux, revues, et livres neufs autorisés s’ils sont emballés
• Pour tout autre objet personnel, solliciter l’avis du personnel hospitalier
(réf. : AE)
Mesures à mettre en œuvre par tous les visiteurs
Généralités
(réf. : AE)
• Différer sa visite en cas de signes d’infections (toux, rhinorrhée …)
• Limiter les entrées et sorties de la chambre pour réduire le nombre
d’ouverture des portes
• Limiter les visites
Hygiène des mains
(réf. : AE)
• Proposer une éducation à l’hygiène des mains lors de la première visite
• Réaliser une hygiène des mains à l’entrée dans la chambre du patient
• Avant tout contact avec le patient, réaliser une hygiène des mains
Tenue,
Equipements de
protection
individuelle
(Réf. : SF2H, 2016)
• Retirer les bijoux de ses mains, les montres et dégager les avant-bras
(Réf. : AE)
• Porter systématiquement :
o dans la chambre du patient : un masque à usage médical
• Dans le cadre de la délivrance des soins, et dans le respect des précautions
standard, possibilité de revêtir : gants, tablier plastique, lunettes de
protection
• Inutile de porter :
o Une surblouse
o Une coiffe
o Des surchaussures
PRISE EN CHARGE D’UN PATIENT IMMUNODEPRIME
A RISQUE INFECTIEUX ELEVE EN SECTEUR PROTEGE
1
• Chaque mesure qui a fait l’objet d’une recommandation est signalée (Réf. : XXX). Quand
aucune recommandation n’a pu être trouvée, la mention AE (accord d’expert) figure
entre parenthèses.
Mesures à mettre en œuvre par les professionnels
Aspect
managériaux (réf. :
AE)
• Promouvoir les bonnes pratiques :
o Former périodiquement l’ensemble des professionnels du secteur (et
systématiquement les nouveaux arrivants) au respect :
 des précautions standard (dont l’hygiène des mains),
 de l’isolement protecteur
 des bonnes pratiques de gestion du risque infectieux lié aux
abords vasculaires
o Promouvoir la vaccination des personnels
o Promouvoir le bon usage des antibiotiques dans le secteur
• Evaluer le respect des bonnes pratiques ciblées et diffuser les résultats de
ces évaluations
• Suivre et diffuser les taux des infections les plus fréquentes et / ou graves
Hygiène des mains
(Réf. : SF2H, 2016)
• Respecter les 5 indications à l’hygiène des mains
Tenue,
Equipements de
protection
individuelle
(Réf. : SF2H, 2016)
• Porter systématiquement dans le secteur :
o Une tenue spécifique dédiée au secteur, (à changer après chaque sortie
réf. : AE)
o Une coiffe recouvrant tous les cheveux
o Dans la chambre du patient : un masque à usage médical
• Ne pas porter systématiquement et respecter les précautions standard :
o gants : en cas de risque de contact avec du sang ou des liquides
biologiques
o tablier plastique : en cas de soins souillants, mouillants
o lunettes de protection : en cas de risque de projections de sang ou de
liquides biologiques
• Inutile de porter :
o Des surchaussures
Gestion du matériel
et de
l’environnement
(Réf. : SF2H, 2016)
• Filtrer tous les points d’eau utilisés par les patients (filtration 22 microns)
• Préférer le matériel à usage unique ou à défaut, individualiser le matériel
ré utilisable
• En cas d’emploi de matériel ré utilisable, assurer une désinfection avant
d’entrer dans la chambre au moyen d’un détergent désinfectant (d/D)
(réf. : AE)
• Protéger le linge et le stocker dans un environnement sec et régulièrement
entretenu
• Gestion de l’environnement du patient :
o réaliser un bionettoyage au minimum quotidien de la chambre au
moyen d’un détergeant désinfectant
o insister sur l’environnement proche du patient et les surfaces
fréquemment manipulées
Organisation de la
prise en charge
• Regrouper les soins (réf. : AE)
• Limiter les flux de personnels dans la chambre
• Maintenir les fenêtres fermées et limiter le temps d’ouverture des portes
(Réf. : AFNOR, 2013)
PRISE EN CHARGE D’UN PATIENT IMMUNODEPRIME
A RISQUE INFECTIEUX ELEVE EN SECTEUR PROTEGE
2
Alimentation
(Réf. : SF2H, 2016)
•Proposer une alimentation à faible risque :
o Exclure certains aliments (cf. liste SF2H)
o laver soigneusement les fruits et les légumes crus avant toute
consommation (y compris s’ils sont ensuite pelés)
o cuire les viandes et poissons à cœur (volaille> 180°C, autres viandes et
poissons >160°C), cuire les œufs (attention aux préparations contenant
des œufs crus (mousses…))
o ne pas consommer de produits laitiers au lait cru consommer les
produits issus de lait pasteurisé ou micro-filtré
• Proposer de l’eau de boisson embouteillée : bouteilles à changer toutes les
8h (sauf si conservation à 4°C  à changer toutes les 12h)
• Assurer un traitement de la vaisselle au lave-vaisselle avec température de
lavage > à 60°C (réf. : AE)
Mesures ciblant les patients
Chambre
individuelle
(Réf. : SF2H, 2016)
• Placer le patient en chambre seule obligatoirement
• Assurer un traitement d’air au moyen de filtres HEPA avec sas, ΔP°≥15
Pascal, renouvellement ≥20v/h
Education du
patient
(Réf. : AE)
• Réaliser une éducation à l’hygiène des mains lors de l’admission du type
« communication soignant / soigné » (Réf. : SF2H, mars 2018)
• Mettre à disposition des patients alités des flacons de produit hydro
alcoolique
• Informer le patient sur la nature des mesures mises en œuvre et les
modalités de respect de ces mesures
Déplacement du
patient
(Réf. : AE)
• Pas de sortie sauf nécessité absolue : déplacements limités, organisés et
protégés
• En cas de sortie :
o le patient porte impérativement un appareil de protection respiratoire
de type FFP2 (Réf. : SF2H, 2016)
o Un flacon de PHA lui est remis (à utiliser en cas de contact avec
l’environnement)
Linge (réf. : AE)
• Changer quotidiennement le linge de corps
• Il est possible d’utiliser du linge personnel si et seulement si entretien en
machine ≥ 60° C
• A défaut, utiliser du linge hospitalier à usage unique
Effets personnels
(Réf. : SF2H, 2016)
• Jouets plastiques, ordinateurs et de téléphones portables autorisés s’ils
sont préalablement nettoyés avec un détergent-désinfectant
• Journaux, revues, et livres neufs autorisés s’ils sont emballés
• Pour tout autre objet personnel, solliciter l’avis du personnel hospitalier
(réf. : AE)
PRISE EN CHARGE D’UN PATIENT IMMUNODEPRIME
A RISQUE INFECTIEUX ELEVE EN SECTEUR PROTEGE
3
Mesures à mettre en œuvre par tous les visiteurs
Généralités
(réf. : AE)
• Différer sa visite en cas de signes d’infections (toux, rhinorrhée …)
• Limiter les entrées et sorties de la chambre pour réduire le nombre
d’ouverture des portes afin de maintenir l’efficacité du flux
• Limiter les visites et ne pas dépasser 2 personnes en chambre
Hygiène des mains
(réf. : AE)
• Proposer une éducation à l’hygiène des mains lors de la première visite
• Réaliser une hygiène des mains en entrant dans le secteur et avant d’entrer
dans la chambre du patient
• Avant tout contact avec le patient, réaliser une hygiène des mains
Tenue,
Equipements de
protection
individuelle
(Réf. : SF2H, 2016)
• Déposer les effets personnels (notamment les bijoux de ses mains,
montres) dans un vestiaire mis à disposition à l’entrée du secteur (Réf. : AE)
• Dégager les avant-bras (Réf. : AE)
• Revêtir systématiquement à l’entrée dans le secteur :
o Une surblouse
o Une coiffe recouvrant tous les cheveux
o Dans la chambre du patient : un masque à usage médical
• Ne porter que dans le cadre de la délivrance des soins, et dans le respect
des précautions standard : gants, tablier plastique, lunettes de protection
• Inutile de porter des surchaussures
SOURCES  :   SF2H. « An sepsie de la peau saine avant un geste invasif chez l’adulte », Mai 2016. CCLIN Sud‐ouest.  « Le Bon usage des an sep ques pour la préven on du risque infec eux chez l’adulte », Edi on  2013.    CCLIN Sud‐est. « Bon usage des an sep ques chez l’adulte », 2012.     CCLIN Sud‐ouest. 
« Maitrise du risque infec eux en EMS, An sep ques », 2011.    CHU de Clermont‐Ferrand.« L’An septoguide, guide d’u lisa on des an sep ques » 3éme 
Edi on ‐2006.    		
 
An sep ques  Indica ons  Contre‐indica ons 
Temps de 
contact 
Conserva on après 
ouverture 
Ethanol 60‐70 % 
‐ Désinfec on de la peau saine 
avant prélèvement sanguin ou 
injec on 
‐ Désinfec on des bouchons 
Ne pas u liser sur les 
muqueuses ou les plaies, 
produit irritant. 
30 secondes 
jusqu’à séchage 
spontané 
30 jours 
À conserver à l’abri de l’air 
et de la chaleur. 
Dérivés iodés  
‐BETADINE® 
‐ Polyvinylpyrrolidone 
iodée (PVP‐I) 
 
‐ Forme moussante :  
détersion de la peau saine, des 
muqueuses et plaies souillées 
‐ Forme dermique :  
an sepsie des muqueuses et 
des plaies, désinfec on de la 
peau (si forme alcoolique 
contre indiquée)  
‐ Forme alcoolique : 
désinfec on de la peau saine 
avant ponc on ou injec on, 
mise en place de disposi f 
invasif 
Éviter l’usage prolongé 
sur : 
‐ des muqueuses  
‐ des surfaces étendues  
‐ des lésions profondes  
‐(chez l’enfant et la 
femme enceinte) 
 
 →Risque de surcharge 
en iode 
1 minute pour la 
forme dermique 
 
30 secondes pour 
la forme alcoolique 
 
30 jours si présence de 
bouchon réducteur 
 
15 jours en l’absence de 
bouchon réducteur 
 
À conserver à l’abri de l’air, 
de la chaleur, de la lumière. 
Dérivés chlorés  
‐ DAKIN® 
‐ AMUKINE® 
 
‐ Désinfec on de la peau saine 
et des muqueuses 
‐ An sepsie des plaies 
Ne pas u liser sans 
détersion préalable en 
présence de ma ères 
organiques (sang, pus…) 
ou sur les muqueuses. 
1 minute sur la 
peau saine 
 
3 minutes sur les 
muqueuses ou les 
plaies 
30 jours 
À conserver à l’abri de l’air, 
de la lumière et de la 
chaleur. 
Chlorhexidine en 
associa on 
‐ BISEPTINE® 
‐ Chlorhexidine 
alcoolique 
 
‐ Désinfec on de la peau saine 
avant ponc on ou injec on, 
mise en place de disposi f 
invasif 
‐ An sepsie des plaies 
(Bisep ne®
) 
 
Ne pas me re en 
contact avec le système 
nerveux central, les 
muqueuses, le tympan 
lésé. 
 
30 secondes 
jusqu’à séchage 
spontané 
28 jours 
À conserver à l’abri de l’air, 
de la lumière et de la 
chaleur. 
Le bon usage des an sep ques 
   RÈGLES POUR LE BON USAGE DES ANTISEPTIQUES 
 
 
 U lisez  les  an sep ques  sur  des  ssus  vivants  : un an sep que ne s’u lise pas sur des surfaces 
inertes (sauf excep ons : bouchons, robinets…). 
 
 U lisez  les  an sep ques  sur  des  ssus  propres  : les an sep ques sont inhibés par les ma ères 
organiques. 
 
 Veillez au respect des dates de péremp on avant et après ouverture : indiquer la date d’ouverture 
ou la date limite d’u lisa on sur le flacon , et respecter les dates de péremp on. 
 
 Privilégiez  les  unidoses  (à  éliminer  après  usage)  et  les  pe ts  condi onnements  lorsque  cela  est 
possible. 
 
 Prenez garde aux contamina ons : ne pas toucher l’ouverture des flacons, les ne oyer / désinfecter 
quo diennement et ne pas recondi onner les an sep ques. 
 
 Veillez à leur bonne conserva on : conserver les flacons à l’abri de l’air, de la lumière et des sources 
de chaleur. 
 
 Veillez au respect des précau ons d’emploi : en par culier les contre‐indica ons. 
 
 Veillez  au  respect  du  mode  d’emploi  :  notamment  la  concentra on  et  le  temps  de  contact 
minimum. 
 
 Ne mélangez jamais plusieurs an sep ques : il y a risque d’inac va on des produits et de toxicité.  
 
 Surveillez la tolérance : locale et générale. 
 
 Individualisez les an sep ques : lorsqu’ils sont u lisés sur un site infecté (plaie, muqueuse…). 
Les an sep ques mineurs (Hexamidine, Chlorhexidine aqueuse à 0.5 %…) ont un spectre étroit et ne sont généralement que bactériosta ques. Leur usage doit être limité à des indica ons spécifiques (sur prescrip on médicale). 
Soins  An sep ques  Types d’an sepsie 
‐ Pose de perfusion sous cutanée 
‐ Pose d’aiguille de Huber 
‐ Pose de voie veineuse périphérique 
(cathéter court, max 96 heures) 
‐ Pansement de chambre à cathéter 
implantable et de voie veineuse 
centrale 
‐ Hémocultures 
‐ PVP‐I alcoolique  
‐ Chlorhexidine alcoolique 
‐ BISEPTINE® 
 
‐ Dérivés chlorés si autres 
an sep ques contre indiqués (temps 
de contact sur muqueuse = 3 
minutes) 
An sepsie en 2 temps ou 5 
temps en présence de 
souillures visibles 
 
 
An sepsie en  5 temps  
 
 
‐ Sondage vésical à demeure ou 
évacuateur 
‐ PVP‐I aqueuse 
‐ Dérivé chloré (temps de contact sur 
muqueuse = 3 minutes) 
An sepsie en 5 temps 
‐ Injec ons IV, IM, SC 
‐ Prélèvements sanguins 
‐ Abla on d’aiguille de Huber 
‐ Chlorhexidine alcoolique 
‐ BISEPTINE®
 
‐ PVP‐I alcoolique 
‐ Éthanol 60‐70 % 
An sepsie en 2 temps ou 5 
temps en présence de 
souillures visibles 
‐ Glycémie micro capillaire 
‐ Absence d’u lisa on 
d’an sep que, savon doux 
uniquement 
Lavage  simple  des  mains 
du résident 
L’ ANTISEPSIE EN 2 TEMPS SUR 
PEAU SAINE 
La désinfec on des bouchons, des flacons de médicaments injectables, des robinets et des valves se fait avec un an sep que alcoolique. 
CPias GRAND EST  
Juillet 2018  
2‐RINÇAGE  
L’ANTISEPSIE EN 5 TEMPS 
SUR PEAU SAINE  
EN CAS DE PRESENCE DE SOUILLURES 
VISIBLES  
1– NETTOYAGE  
avec un savon doux 
liquide 
3‐SÉCHAGE  
à l’aide de compresses	
	
1– APPLICATION  large d’un an sep que alcoolique  
5 ‐ SÉCHAGE spontané et 
complet de l’an sep que  
avant de débuter l’acte   
4– APPLICATION  large 
d’un an sep que  
alcoolique  
2 ‐ SECHAGE spontané et complet de l’an sep que 
alcoolique appliqué avant de débuter l’acte   
 
À respecter pour une bonne efficacité 
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  • 1. Informations PROFESSIONNELS Hygiène respiratoire Port du masque Comment ?  Pour toute personne présentant des symptômes respiratoires de type toux ou expectoration.  Lors des soins, sur des dispositifs type chambre à cathéter implantable, PICC line ou voie centrale, pour le soignant et le patient.  Utiliser un mouchoir à usage unique pour couvrir le nez et la bouche lors de toux/éternuement et le jeter immédiatement après usage.  En l’absence de mouchoir, tousser ou éternuer au niveau du coude ou en haut de la manche plutôt que dans les mains.  Réaliser une hygiène des mains après contact avec des sécrétions respiratoires ou des objets contaminés. Ne pas toucher les muqueuses (yeux, nez, bouche) avec des mains contaminées. Informer les professionnels, les visiteurs, les aidants, les patients de l’importance de ces mesures. Le masque est à usage unique, à liens ou à élastiques. Attention à bien le positionner en couvrant nez, bouche et menton (pas de masque autour du cou). Il est jeté dès qu’il n’est plus nécessaire, dès qu’il est manipulé ou s’il est mouillé ou souillé. Parmi les précautions standard, l’hygiène respiratoire est essentielle et les consignes sont décrites ci-dessous : Réseau Régional de Cancérologie de Lorraine Octobre2018 Les masques à usage médical sont de type I ou II (correspondant à l’efficacité de filtration bactérienne). La lettre R éventuelle signifie qu’ils possèdent une « barrière anti-éclaboussures ». Ils répondent à la norme NF EN 14 683. Le saviez-vous ?
  • 2. PRISE EN CHARGE D’UN PATIENT IMMUNODEPRIME A RISQUE INFECTIEUX ELEVE EN SECTEUR CONVENTIONNEL 1 • Chaque mesure qui a fait l’objet d’une recommandation est signalée (Réf. : XXX). Quand aucune recommandation n’a pu être trouvée, la mention AE (accord d’expert) figure entre parenthèses. Mesures à mettre en œuvre par les professionnels Hygiène des mains (Réf. : SF2H, 2016) • Respecter les 5 indications à l’hygiène des mains Tenue, Equipements de protection individuelle (Réf. : SF2H, 2016) • Porter systématiquement : o Une tenue professionnelle propre o Dans la chambre du patient : un masque à usage médical • Ne pas porter systématiquement et respecter les précautions standard : o Gants : en cas de risque de contact avec du sang ou des liquides biologiques o Tablier plastique : en cas de soins souillants, mouillants o Lunettes de protection : en cas de risque de projections de sang ou de liquides biologiques • Inutile de porter : o Une tenue spécifique dédiée au secteur o Une coiffe recouvrant tous les cheveux (sauf si indiquée pour le soin, ex soins sur PAC) o Des surchaussures Gestion de l’environnement et du matériel (Réf. : SF2H, 2016) • Filtrer tous les points d’eau utilisés par les patients (filtration 22 microns) • Préférer le matériel à usage unique ou à défaut, individualiser le matériel ré utilisable (réf. : AE) • En cas d’emploi de matériel ré utilisable, assurer une désinfection avant d’entrer dans la chambre au moyen d’un détergent désinfectant (réf. : AE) • Gestion de l’environnement du patient : o réaliser un bionettoyage au minimum quotidien de la chambre au moyen d’un détergent désinfectant o insister sur l’environnement proche du patient et les surfaces fréquemment manipulées Organisation de la prise en charge (réf. : AE) • Regrouper les soins • Limiter le flux de personnels dans la chambre • Maintenir les fenêtres fermées et limiter le temps d’ouverture des portes Alimentation (Réf. : SF2H, 2016) •Proposer une alimentation à faible risque : o exclure certains aliments (cf. liste SF2H) o laver soigneusement les fruits et les légumes crus avant toute consommation (y compris s’ils sont ensuite pelés) o cuire les viandes et poissons à cœur (volaille> 180°C, autres viandes et poissons >160°C), cuire les œufs (attention aux préparations contenant des œufs crus (mousses…)) o ne pas consommer de produits laitiers au lait cru consommer les produits issus de lait pasteurisé ou micro-filtré • Proposer de l’eau de boisson embouteillée : bouteilles à changer toutes les 8h (sauf si conservation à 4°C  à changer toutes les 12h) • Assurer un traitement de la vaisselle au lave-vaisselle avec température de lavage > à 60°C (réf. : AE)
  • 3. PRISE EN CHARGE D’UN PATIENT IMMUNODEPRIME A RISQUE INFECTIEUX ELEVE EN SECTEUR CONVENTIONNEL 2 Mesures ciblant les patients Chambre individuelle (Réf. : SF2H, 2016) • Placer le patient en chambre seule obligatoirement • Système de traitement d’air mobile possible Education du patient (Réf. : AE) • Réaliser une éducation à l’hygiène des mains lors de l’admission du type « communication soignant / soigné » (Réf. : SF2H, mars 2018) • Mettre à disposition des patients alités des flacons de produit hydro alcoolique • Informer le patient sur la nature des mesures mises en œuvre et les modalités de respect de ces mesures Déplacement du patient (Réf. : SF2H, 2016) • Limiter les déplacements hors de la chambre • En cas de sortie de la chambre, le patient porte un masque à usage médical Linge (réf. : AE) • Changer quotidiennement le linge de corps • Il est possible d’utiliser du linge personnel si et seulement si entretien en machine ≥ 60° C et passage au sèche-linge • A défaut, utiliser du linge hospitalier à usage unique Effets personnels (Réf. : SF2H, 2016) • Jouets plastiques, ordinateurs et de téléphones portables autorisés s’ils sont préalablement nettoyés avec un détergent-désinfectant • Journaux, revues, et livres neufs autorisés s’ils sont emballés • Pour tout autre objet personnel, solliciter l’avis du personnel hospitalier (réf. : AE) Mesures à mettre en œuvre par tous les visiteurs Généralités (réf. : AE) • Différer sa visite en cas de signes d’infections (toux, rhinorrhée …) • Limiter les entrées et sorties de la chambre pour réduire le nombre d’ouverture des portes • Limiter les visites Hygiène des mains (réf. : AE) • Proposer une éducation à l’hygiène des mains lors de la première visite • Réaliser une hygiène des mains à l’entrée dans la chambre du patient • Avant tout contact avec le patient, réaliser une hygiène des mains Tenue, Equipements de protection individuelle (Réf. : SF2H, 2016) • Retirer les bijoux de ses mains, les montres et dégager les avant-bras (Réf. : AE) • Porter systématiquement : o dans la chambre du patient : un masque à usage médical • Dans le cadre de la délivrance des soins, et dans le respect des précautions standard, possibilité de revêtir : gants, tablier plastique, lunettes de protection • Inutile de porter : o Une surblouse o Une coiffe o Des surchaussures
  • 4. PRISE EN CHARGE D’UN PATIENT IMMUNODEPRIME A RISQUE INFECTIEUX ELEVE EN SECTEUR PROTEGE 1 • Chaque mesure qui a fait l’objet d’une recommandation est signalée (Réf. : XXX). Quand aucune recommandation n’a pu être trouvée, la mention AE (accord d’expert) figure entre parenthèses. Mesures à mettre en œuvre par les professionnels Aspect managériaux (réf. : AE) • Promouvoir les bonnes pratiques : o Former périodiquement l’ensemble des professionnels du secteur (et systématiquement les nouveaux arrivants) au respect :  des précautions standard (dont l’hygiène des mains),  de l’isolement protecteur  des bonnes pratiques de gestion du risque infectieux lié aux abords vasculaires o Promouvoir la vaccination des personnels o Promouvoir le bon usage des antibiotiques dans le secteur • Evaluer le respect des bonnes pratiques ciblées et diffuser les résultats de ces évaluations • Suivre et diffuser les taux des infections les plus fréquentes et / ou graves Hygiène des mains (Réf. : SF2H, 2016) • Respecter les 5 indications à l’hygiène des mains Tenue, Equipements de protection individuelle (Réf. : SF2H, 2016) • Porter systématiquement dans le secteur : o Une tenue spécifique dédiée au secteur, (à changer après chaque sortie réf. : AE) o Une coiffe recouvrant tous les cheveux o Dans la chambre du patient : un masque à usage médical • Ne pas porter systématiquement et respecter les précautions standard : o gants : en cas de risque de contact avec du sang ou des liquides biologiques o tablier plastique : en cas de soins souillants, mouillants o lunettes de protection : en cas de risque de projections de sang ou de liquides biologiques • Inutile de porter : o Des surchaussures Gestion du matériel et de l’environnement (Réf. : SF2H, 2016) • Filtrer tous les points d’eau utilisés par les patients (filtration 22 microns) • Préférer le matériel à usage unique ou à défaut, individualiser le matériel ré utilisable • En cas d’emploi de matériel ré utilisable, assurer une désinfection avant d’entrer dans la chambre au moyen d’un détergent désinfectant (d/D) (réf. : AE) • Protéger le linge et le stocker dans un environnement sec et régulièrement entretenu • Gestion de l’environnement du patient : o réaliser un bionettoyage au minimum quotidien de la chambre au moyen d’un détergeant désinfectant o insister sur l’environnement proche du patient et les surfaces fréquemment manipulées Organisation de la prise en charge • Regrouper les soins (réf. : AE) • Limiter les flux de personnels dans la chambre • Maintenir les fenêtres fermées et limiter le temps d’ouverture des portes (Réf. : AFNOR, 2013)
  • 5. PRISE EN CHARGE D’UN PATIENT IMMUNODEPRIME A RISQUE INFECTIEUX ELEVE EN SECTEUR PROTEGE 2 Alimentation (Réf. : SF2H, 2016) •Proposer une alimentation à faible risque : o Exclure certains aliments (cf. liste SF2H) o laver soigneusement les fruits et les légumes crus avant toute consommation (y compris s’ils sont ensuite pelés) o cuire les viandes et poissons à cœur (volaille> 180°C, autres viandes et poissons >160°C), cuire les œufs (attention aux préparations contenant des œufs crus (mousses…)) o ne pas consommer de produits laitiers au lait cru consommer les produits issus de lait pasteurisé ou micro-filtré • Proposer de l’eau de boisson embouteillée : bouteilles à changer toutes les 8h (sauf si conservation à 4°C  à changer toutes les 12h) • Assurer un traitement de la vaisselle au lave-vaisselle avec température de lavage > à 60°C (réf. : AE) Mesures ciblant les patients Chambre individuelle (Réf. : SF2H, 2016) • Placer le patient en chambre seule obligatoirement • Assurer un traitement d’air au moyen de filtres HEPA avec sas, ΔP°≥15 Pascal, renouvellement ≥20v/h Education du patient (Réf. : AE) • Réaliser une éducation à l’hygiène des mains lors de l’admission du type « communication soignant / soigné » (Réf. : SF2H, mars 2018) • Mettre à disposition des patients alités des flacons de produit hydro alcoolique • Informer le patient sur la nature des mesures mises en œuvre et les modalités de respect de ces mesures Déplacement du patient (Réf. : AE) • Pas de sortie sauf nécessité absolue : déplacements limités, organisés et protégés • En cas de sortie : o le patient porte impérativement un appareil de protection respiratoire de type FFP2 (Réf. : SF2H, 2016) o Un flacon de PHA lui est remis (à utiliser en cas de contact avec l’environnement) Linge (réf. : AE) • Changer quotidiennement le linge de corps • Il est possible d’utiliser du linge personnel si et seulement si entretien en machine ≥ 60° C • A défaut, utiliser du linge hospitalier à usage unique Effets personnels (Réf. : SF2H, 2016) • Jouets plastiques, ordinateurs et de téléphones portables autorisés s’ils sont préalablement nettoyés avec un détergent-désinfectant • Journaux, revues, et livres neufs autorisés s’ils sont emballés • Pour tout autre objet personnel, solliciter l’avis du personnel hospitalier (réf. : AE)
  • 6. PRISE EN CHARGE D’UN PATIENT IMMUNODEPRIME A RISQUE INFECTIEUX ELEVE EN SECTEUR PROTEGE 3 Mesures à mettre en œuvre par tous les visiteurs Généralités (réf. : AE) • Différer sa visite en cas de signes d’infections (toux, rhinorrhée …) • Limiter les entrées et sorties de la chambre pour réduire le nombre d’ouverture des portes afin de maintenir l’efficacité du flux • Limiter les visites et ne pas dépasser 2 personnes en chambre Hygiène des mains (réf. : AE) • Proposer une éducation à l’hygiène des mains lors de la première visite • Réaliser une hygiène des mains en entrant dans le secteur et avant d’entrer dans la chambre du patient • Avant tout contact avec le patient, réaliser une hygiène des mains Tenue, Equipements de protection individuelle (Réf. : SF2H, 2016) • Déposer les effets personnels (notamment les bijoux de ses mains, montres) dans un vestiaire mis à disposition à l’entrée du secteur (Réf. : AE) • Dégager les avant-bras (Réf. : AE) • Revêtir systématiquement à l’entrée dans le secteur : o Une surblouse o Une coiffe recouvrant tous les cheveux o Dans la chambre du patient : un masque à usage médical • Ne porter que dans le cadre de la délivrance des soins, et dans le respect des précautions standard : gants, tablier plastique, lunettes de protection • Inutile de porter des surchaussures
  • 7. PRISE EN CHARGE D’UN PATIENT IMMUNODEPRIME A RISQUE INFECTIEUX INTERMEDIAIRE OU FAIBLE 1 Chaque mesure qui a fait l’objet d’une recommandation est signalée (Réf. : XXX). Quand aucune recommandation n’a pu être trouvée, la mention AE (accord d’expert) figure entre parenthèse. Mesures à mettre en œuvre par les professionnels Hygiène des mains (Réf. : SF2H, 2016)  Respecter les 5 indications à l’hygiène des mains Tenue, Equipements de protection individuelle (Réf. : SF2H, 2016)  Porter systématiquement : o Une tenue professionnelle propre du jour  Ne pas porter systématiquement et respecter les précautions standard : o gants : en cas de risque de contact avec du sang ou des liquides biologiques o masque à usage médical : si le professionnel ou le patient présente des symptômes respiratoires et systématiquement en période d’épidémie de grippe o tablier plastique : en cas de soins souillants, mouillants o lunettes de protection : en cas de risque de projections de sang ou de liquides biologiques  Inutile de porter : o Une tenue spécifique dédiée au secteur o Une coiffe recouvrant tous les cheveux (sauf si indiquée pour le soin, ex : soins sur PAC) o Des surchaussures Gestion de l’environnement et du matériel (Réf. : SF2H, 2016)  Préférer le matériel à usage unique ou à défaut, individualiser le matériel ré utilisable (réf. : AE)  En cas d’emploi de matériel ré utilisable, assurer une désinfection avant d’entrer dans la chambre au moyen d’un détergent désinfectant (d/D) (réf. : AE)  Gestion de l’environnement du patient : o réaliser un bionettoyage au minimum quotidien de la chambre au moyen d’un détergent/désinfectant o insister sur l’environnement proche du patient et les surfaces fréquemment manipulées Organisation de la prise en charge (réf. : AE)  Regrouper les soins  Limiter les flux de personnel dans la chambre  Maintenir les fenêtres fermées et limiter le temps d’ouverture des portes Alimentation (Réf. : SF2H, 2016) Proposer une alimentation à faible risque : o exclusion de certains aliments (cf. liste SF2H) o laver soigneusement les fruits et les légumes crus avant toute consommation (y compris s’ils sont ensuite pelés) o cuire les viandes et poissons à cœur (volaille> 180°C, autres viandes et poissons >160°C), cuire les œufs (attention aux préparations contenant des œufs crus (mousses…)) o ne pas consommer de produits laitiers au lait cru consommer les produits issus de lait pasteurisé ou micro-filtré  Il n’est pas recommandé de proposer de l’eau embouteillée  Assurer un traitement de la vaisselle au lave-vaisselle avec température de lavage > à 60°C (réf. : AE)
  • 8. PRISE EN CHARGE D’UN PATIENT IMMUNODEPRIME A RISQUE INFECTIEUX INTERMEDIAIRE OU FAIBLE 2 Mesures ciblant les patients Chambre individuelle (Réf. : SF2H, 2016)  Placer le patient en chambre seule obligatoirement Education du patient (Réf. : AE)  Réaliser une éducation à l’hygiène des mains lors de l’admission type « communication soignant / soigné » (Réf. : SF2H, mars 2018)  Mettre à disposition des patients alités des flacons de produit hydro alcoolique  Informer le patient sur la nature des mesures mises en œuvre et les modalités de respect de ces mesures Déplacement du patient (Réf. : SF2H, 2016)  Limiter les déplacements hors de la chambre  En période d’épidémie de grippe, porter un masque à usage médical hors de la chambre Linge (réf. : AE)  Changer quotidiennement le linge de corps Effets personnels (Réf. : SF2H, 2016)  Pas de restriction à condition qu’ils soient préalablement nettoyés avec un détergent-désinfectant Mesures à mettre en œuvre par tous les visiteurs Généralités (réf. : AE)  Différer sa visite en cas de signes d’infections (toux, rhinorrhée …)  Limiter les entrées et sorties de la chambre pour réduire le nombre d’ouverture des portes  Limiter les visites Hygiène des mains (réf. : AE)  Proposer une éducation à l’hygiène des mains lors de la première visite  Réaliser une hygiène des mains à l’entrée dans la chambre du patient  Avant tout contact avec le patient, réaliser une hygiène des mains Tenue, Equipements de protection individuelle (Réf. : SF2H, 2016)  Retirer les bijoux de ses mains, montres et dégager les avant-bras afin de réaliser une FHA optimale (Réf. : AE)  Ne pas porter systématiquement et respecter les précautions standard : o Masque à usage médical : si le visiteur OU le patient présente des symptômes respiratoires ET systématiquement en période d’épidémie de grippe  Ne porter que dans le cadre de la délivrance des soins, et dans le respect des précautions standard : gants, tablier plastique, lunettes de protection  Inutile de revêtir systématiquement dans la chambre : o Une coiffe recouvrant tous les cheveux o Des surchaussures
  • 9. Réseau Régional de Cancérologie de Lorraine Informations PATIENTS Mon hygiène des mains à l’hôpital et à domicile CONSEILSDÉSINFECTION PAR FRICTION HYDRO-ALCOOLIQUE (FHA)  Je me frictionne les mains avec un produit hydro-alcoolique pendant 30 secondes.  Pour cela, je prends une dose de produit nécessaire : un bon creux de main pour couvrir la totalité des mains et des poignets.  J’applique sur des mains visuellement propres et sèches. Les différentes étapes de la FHA Frictionner jusqu’à ce que vos mains soient sèches. Pensez-y avant et après TOUT SOIN ! Avant de réaliser une hygiène des mains, pensez à retirer tous les bijoux : bagues, alliance, bracelets, montre…  Demandez à l’équipe soignante ou à votre infirmier(e) libéral(e) de vous montrer la technique de la friction hydro-alcoolique.  N’hésitez pas à poser toutes les questions nécessaires. S’impliquer dans l’hygiène des mains, c’est assurer votre sécurité ! PATIENTS ET FAMILLE : Une friction hydro-alcoolique est indispensable dès que vous participez aux soins dispensés par votre infirmier(e). Octobre2018
  • 10. LE LAVAGE DES MAINS À L’HÔPITAL… JE SORS DE L’HÔPITAL… LA FRICTION HYDRO-ALCOOLIQUE Lors de votre hospitalisation, vous allez bénéficier de soins. L’hygiène des mains est primordiale pour tous, équipe soignante et vous, avant et après chaque soin. Les visiteurs sont également concernés par l’hygiène des mains, en début et à la fin de la visite. Vous trouverez différents points d’hygiène des mains, notamment des distributeurs de produit hydro-alcoolique, permettant une désinfection des mains en 30 secondes, indispensable avant et après chaque soin. À domicile, l’hygiène des mains reste primordiale, et ce dans les gestes de la vie quotidienne mais également lors de vos soins. Ce produit hydro alcoolique est à votre disposition ou en vente libre. Il est important de vérifier l’étiquette afin de s’assurer de la qualité du produit. Choisir un produit sans colorant, ni parfum et qui respecte certaines normes d’efficacité en 30 secondes (NF EN 1500, NF EN 1040, NF EN 1275 et NF EN 14476). Demandez conseil à votre infirmier(e) ou votre pharmacien. C’est la méthode de référence en matière d’hygiène des mains, dès lors que vous bénéficiez de soins. Elle permet aux professionnels de santé, aux aidants et à vous-même de procéder à une désinfection efficace des mains, afin de ne pas transmettre de germes. Elle permet d’éliminer 99 % de germes. Quand ?… Lors des soins :  Avant la préparation du matériel de soins  Avant et après avoir effectué un soin (aérosol, nutrition entérale, vidange de sac à urines…)  Avant et après un soin prodigué par votre infirmière Comment ?...  Prendre une dose de produit (un bon creux de main) sur des mains propres et sèches  Frictionner selon la technique recommandée pendant 30 secondes minimum, jusqu’à séchage complet. Ne pas laisser le produit hydro-alcoolique à la portée des enfants. Ne pas transvaser le produit d’un contenant à un autre. Le lavage des mains est utile dans la vie quotidienne. Il sert à éliminer les salissures quand les mains sont souillées. Il élimine seulement 50 % des germes. Quand ?… Dans les gestes de la vie courante :  Après être allé aux toilettes  Après s’être mouché, après avoir craché  Avant et après la préparation et la prise du repas  Après avoir manipulé : une poubelle, des mouchoirs, une litière…  Après du ménage, jardinage, courses… Comment ?...  Utiliser de préférence un savon doux liquide (une seule dose suffit).  Sécher soigneusement vos mains avec un essuie-mains (ou essuie-tout) jetable de préférence ou une serviette propre. Une serviette de toilette ou un torchon humide est porteur de germes. Une savonnette humide contient des germes qui sont redéposés sur vos mains.
  • 11. Réseau Régional de Cancérologie de Lorraine Informations PATIENTS Je rentre chez moi avec une sonde urinaire à demeure CONSEILSHYGIÈNE DES MAINS  Je ne désadapte pas la poche de jour de ma sonde.  Je ne change pas la poche de jour, sauf nécessité absolue (désadaptation de la poche fortuite, caillot…).  Je bois abondamment, sauf contre-indications et je surveille la quantité urinée.  Je vidange la poche régulièrement pendant la journée.  Je fais une toilette intime à l’eau et au savon doux liquide (éviter les savonnettes), matin et soir et après chaque selle.  Je termine par le nettoyage de la sonde, du méat vers l’extrémité de la sonde.  Pour les hommes : je n’oublie pas de décalotter, nettoyer et recalotter le gland.  Je ne laisse jamais la poche au sol. Pour bien vivre avec ma sonde urinaire, je respecte ces règles. 30sec  Je me frictionne les mains avec un produit hydro-alcoolique pendant 30 secondes. Les différentes étapes : Avant et après TOUTE manipulation de ma poche ! À défaut, je me lave les mains au savon doux. Octobre2018
  • 12. JE SORS DE L’HÔPITAL Ensuite… Je frictionne mes mains au produit hydro-alcoolique. Le matin… Je frictionne mes mains au produit hydro-alcoolique. Je prépare le matériel et la poche de nuit. Avec une compresse imbibée d’un antiseptique alcoolique, je désinfecte l’embout de ma poche de jambe puis je connecte ma poche de nuit à la poche de jambe. Avant de me coucher… Je vide ma poche de jour. Toujours avec une hygiène des mains… avant et après. Une poche de jambe stérile est connectée à ma sonde urinaire. Dans la journée… J’arrive à la maison équipé de la poche de jour. Le temps passe… ma poche est pleine. Je frictionne mes mains au produit hydro-alcoolique. Je vide ma poche dans les toilettes, en prenant soin de ne pas toucher les surfaces. Je m’assure d’avoir bien refermé le robinet de la poche. Je frictionne mes mains au produit hydro-alcoolique. Avec une compresse imprégnée d’un antiseptique alcoolique, je désinfecte l’embout de ma poche de nuit avant de la vider. Puis je ferme le robinet de la poche de jambe, je déconnecte la poche de nuit et la jette. Je frictionne mes mains au produit hydro-alcoolique. ATTENTION Je n’oublie pas de laisser le robinet de la poche de jour ouvert. CONSEILS… COMMENT PORTER MA POCHE? Poche sur la cuisse Poche sur la jambe Source photos : Coloplast® https://www.coloplast.fr
  • 13. Prévention des infections associées aux soins Ce référentiel, dont l'utilisation s'effectue sur le fondement des principes déontologiques d'exercice personnel de la médecine, a été mis à jour par un groupe de travail pluridisciplinaire de professionnels du réseau régional de cancérologie du Grand Est, du Centre d'appui pour la Prévention des Infections Associées aux Soins du Grand-Est (CPIAS Grand Est), de l'Hospitalisation à Domicile de l'Agglomération Nancéienne (HADAN) et de Qualilor Santé, en tenant compte des recommandations nationales, et conformément aux données acquises de la science au 29 octobre 2018. Ce référentiel est à destination de tous les professionnels de santé quel que soit leur secteur d'activité. Liste des acronymes utilisés : AES : Accident avec Exposition au Sang CCI : Chambre à Cathéter Implantable EPI : Equipement de Protection Individuelle FHA : Friction Hydro-Alcoolique HDM : Hygiène Des Mains HEPA : Haute Efficacité pour les Particules de l'Air IAS : Infection Associée aux Soins PHA : Produit Hydro-Alcoolique PICC : Peripheral Inserted Central Catheter PS : Précautions Standard SAD : Sondage A Demeure SU : Sondage Urinaire les dépliants patients les fiches techniques Prévention des infections associées aux soins Version publiée le 07/11/2018 Page 1 sur 13 les fiches à destination des professionnels
  • 14. 1.1.2.1. La Friction Hydro-Alcoolique (FHA) Comment ? par friction (qui doit durer au moins 30 secondes) avec une quantité suffisante (environ 3 mL) d'un produit hydro-alcoolique selon une technique normée. Technique de la friction hydro-alcoolique Avec quoi ? le choix du produit hydro-alcoolique doit répondre aux normes suivantes : NF EN 1500 : validation technique NF EN 13727/NF EN 1040 : activité bactéricide NF EN 14476 : activité virucide et efficacité sur Adénovirus et Novovirus murin NF EN 1275/NF EN 13624 : activité fongicide. Quand ? en entrant avant et après chaque geste de soin en sortant. Prévention des infections associées aux soins Version publiée le 07/11/2018 Page 2 sur 13 1. Hygiène des mains et précautions standard 1.1. Hygiène des mains 1.1.1. Préambule L'hygiène des mains est la première mesure phare de la prévention des infections associées aux soins. L'objectif est d'effectuer une hygiène des mains adaptée à chaque activité, afin d'éviter la transmission croisée manuportée des micro-organismes. Elle concerne : les professionnels de santé intervenant dans la prise en charge le patient lui-même les visiteurs et les familles les aidants qui participent aux soins (notamment au domicile). 1.1.2. Techniques 2 techniques existent : la Friction Hydro-Alcoolique (FHA) est la technique de référence car elle est plus efficace (99 % des micro-organismes éliminés), plus rapide et mieux tolérée par l'épiderme. Elle est réalisée avec une solution antiseptique spécifique. le lavage simple des mains à l'eau et au savon doux liquide. Il a pour objectif d'éliminer les salissures et permet d'éliminer uniquement 50 % de la flore transitoire. Il ne désinfecte pas les mains. Les savons antiseptiques ne sont PLUS recommandés.
  • 15. Pour qui ? les professionnels de santé intervenant dans la prise en charge les aidants qui participent aux soins le patient lui-même les visiteurs et les familles. A savoir : la technique de la FHA doit être maitrîsée car certaines zones des mains ont tendance à être négligées : Prévention des infections associées aux soins Version publiée le 07/11/2018 Page 3 sur 13 Cf. ci-dessous : les 5 indications de l'hygiène des mains selon l'OMS :
  • 16. en cas de mains mouillées, souillées, poudrées en cas de prise en charge d'un patient porteur de gale et en cas d'infections à Clostridium difficile en cas d'Accident avec Exposition au Sang (AES). Fiche technique hygiène des mains Information professionnels AES 1.2. Education à l'hygiène des mains Formez la famille ou les aidants afin qu'ils réalisent une hygiène des mains par FHA dès lors qu’ils participent aux soins. Expliquez à votre patient et ses proches pourquoi vous vous désinfectez les mains et apprenez-leur à faire le bon geste ! Désinfectez-vous les mains devant le patient afin de le rassurer sur la qualité des soins que vous lui prodiguez. Dépliant patient hygiène des mains 1.3. Précautions standard 1.3.1. Définition Les précautions standard (PS) sont un ensemble de mesures à mettre en œuvre pour tout soin, tout patient en tout lieu et par tous les professionnels visant à limiter le risque de transmission croisée des micro-organismes potentiellement pathogènes. Ces mesures portent sur : l'hygiène des mains le respect d'une tenue professionnelle adaptée et le port d'équipements de protection individuelle l'hygiène respiratoire la prévention des accidents d'exposition au sang ou tout produit biologique d'origine humaine la gestion des excreta la gestion de l'environnement. La gestion des excreta et de l'environnement ne sont pas traités dans ce référentiel. Dépliant Précautions Standard 2017 (SF2H) 1.3.2. Tenue professionnelle de base Porter une tenue professionnelle assure une protection du professionnel de santé au cours des soins. La tenue permet de prévenir la transmission croisée des micro-organismes. Elle protège le personnel, son entourage, le patient et l'environnement. Prérequis : la tenue est propre, changée quotidiennement les cheveux sont courts ou attachés les manches sont courtes ou relevées. Seules des manches courtes permettent d'avoir une hygiène des mains et des poignets correcte. les chaussures sont propres, non bruyantes, antidérapantes, avec un bon maintien (lanière, bride à l'arrière) et fermées sur l'avant. Elles constituent une protection vis à vis des projections et des AES. À l'hôpital : la tenue adaptée est une tunique pantalon propre, changée quotidiennement et dès qu'elle est souillée. Elle est entretenue en interne à plus de 60°C. À domicile : la tenue est pratique, confortable : il s'agit d'une tenue de ville ou d'une tenue professionnelle. Elle doit être protégée d'un tablier ou d'une surblouse à usage unique dès la prise en charge du patient lors de soins mouillants, souillants et soins à risque... Privilégier une tenue facilement lavable (de préférence à 60°C), changée quotidiennement et dès qu'elle est souillée. 1.3.3. Port d'équipement de protection individuelle 1.3.3.1. Port de gants de soins Comment ? les gants sont à usage unique : 1 paire de gants = 1 soin et 1 paire de gants = 1 patient à mettre juste avant le geste à retirer et à jeter immédiatement après le geste. Quand ? pour tout soin exposant à un risque de contact avec du sang, des liquides biologiques, des excreta, des muqueuses ou de la peau lésée et en cas de prélèvements lors des soins à risque de piqûre/coupure lorsque les mains du soignant comportent des lésions en cas de contact avec une surface souillée, des déchets, du linge sale lors de la manipulation de cytotoxiques. Prévention des infections associées aux soins Version publiée le 07/11/2018 Page 4 sur 13 1.1.2.2. Le lavage simple des mains au savon doux A utiliser uniquement en cas de :
  • 17. Port d'une surblouse imperméable à manches longues à usage unique (si elle est non imperméable, à compléter par le port d'un tablier à usage unique) en cas d'exposition majeure (risque de projections ou de souillures importantes) aux produits biologiques d'origine humaine. Ces protections sont à porter juste avant le geste, à éliminer immédiatement à la fin de la séquence de soins et entre 2 patients. 1.3.3.3. Protection du visage En cas de risque d'exposition par projection ou aérosolisation à un produit biologique d'origine humaine, porter un masque à usage médical et des lunettes de sécurité ou un masque à visière. Rappels sur le port du masque : positionner le masque face colorée vers l'extérieur bien ajuster la barette métallique sur le nez couvrir systématiquement le nez, la bouche et le menton réaliser une hygiène des mains avant et après le port du masque. Prévention des infections associées aux soins Version publiée le 07/11/2018 Page 5 sur 13 Le port de gants ne dispense pas de l'hygiène des mains : effectuer une FHA immédiatement avant et au retrait des gants. Ne jamais porter de gants lors de soins sur une peau saine. Ne jamais laver ou frictionner ses gants. 1.3.3.2. Protection de la tenue Port de tablier imperméable à usage unique lors de tout soin souillant ou mouillant ou exposant à un risque de projection ou d'aérosolisation de produit biologique d'origine humaine (exemple : toilette du patient, change, aspiration trachéale...).
  • 18. Fiche technique hygiène respiratoire Prévention des infections associées aux soins Version publiée le 07/11/2018 Page 6 sur 13 1.3.4. Hygiène respiratoire
  • 19. Information professionnels AES 2. Isolement protecteur en établissement de santé L'isolement protecteur a pour but d'éviter la transmission de tout agent potentiellement infectieux issu de l'environnement, d'autres patients ou des membres du personnel à des patients immunodéprimés. Les patients devant bénéficier d'un isolement protecteur sont les patients à risque élevé de contamination bactérienne, virale et fongique (aspergillose, pneumocystose...). On distingue 2 groupes en fonction du niveau de risque infectieux : risque infectieux intermédiaire ou faible : doivent bénéficier de "précautions immunodéprimés" risque infectieux élevé : les patients classés dans ce groupe doivent bénéficier d'un isolement protecteur qui peut être réalisé en secteur protégé ou non. Prévention des infections associées aux soins Version publiée le 07/11/2018 Page 7 sur 13 1.3.5. Accident avec exposition au sang (AES)
  • 20. ​​​​Mesures à respecter dans la prise en charge d'un patient immunodéprimé à risque infectieux intermédiaire ou faible Mesures à respecter dans la prise en charge d'un patient immunodéprimé à risque infectieux élevé en secteur conventionnel Mesures à respecter dans la prise en charge d'un patient immunodéprimé à risque infectieux élevé en secteur protégé 3. Le bon usage des antiseptiques 3.1. Définitions La réalisation d'un geste invasif provoque une rupture des barrières naturelles de défense contre l'infection : la peau pour l'incision cutanée en chirurgie ou la pose de cathéter, l'urètre pour la pose d'une sonde vésicale ou le tractus bronchique pour la sonde d'intubation. Elle peut conduire à la survenue d'une infection associée aux soins (IAS). L'antisepsie est une opération au résultat momentané permettant d'éliminer les micro-organismes au niveau des tissus vivants par application d'un produit antiseptique. Un antiseptique est un produit utilisé pour son effet d'antisepsie (NF EN 14885 : 2006). Il est utilisé sur un tissu vivant (peau ou muqueuses). Pour un usage sur des matériels médicaux, on parle de désinfectants. Les antiseptiques sont des médicaments avec une autorisation de mise sur la marché qui précise leurs indications et leurs contre-indications. Ils peuvent être fongicides, bactéricides, virucides voire sporicides définis selon des normes (tests in vitro selon une méthodologie standardisée). Pour l'antisepsie de la peau ou des muqueuses saines, les objectifs principaux d'activité sont la bactéricidie (NF EN 1040) et la fongicidie (NF EN 1275). L'activité virucide des antiseptiques ne présentent pas de véritable intérêt en pratique pour la prévention du risque infectieux. 3.2. Antiseptique idéal : qualités requises Avoir un spectre d'activté le plus large possible. Être le moins possible inhibé par les matières organiques. Agir rapidement. Permettre une vision correcte du site opératoire. Être stable. Agir longtemps. Ne pas induire ou sélectionner de résistance. Avoir une bonne tolérance cutanée ou muqueuse. Être très peu allergisant. Ne pas provoquer de réactions douloureuses. Être le moins cytotoxique possible. 3.3. Règles de bon usage des antiseptiques Utiliser les antiseptiques sur des tissus vivants : un antiseptique ne s'utilise pas sur des surfaces inertes (sauf exceptions : bouchons, robinets...). Utiliser les antiseptiques sur des tissus propres : les antiseptiques sont inhibés par les matières organiques. Veiller au respect des dates de péremption avant et après ouverture (indiquer la date d'ouverture ou la date limite d'utilisation sur le flacon). Privilégier les unidoses (à éliminer après usage) et les petits conditionnements. Risque infectieux élevé ? Prise en charge en secteur protégé possible ? ​​​​​​​PROFESSIONNELS DE SANTE : masque à usage médical si période de circulation de virus respiratoire coiffe si indiquée pour le soin Prise en charge d'un patient immunodéprimé en établissement hospitalier Précautions standard HDM / PHA + Précautions standard ​​​​​​​HDM / PHA + HDM : hygiène des mains ​​​​​​​PHA : produit hydro-alcoolique PATIENT : masque à usage médical lors des déplacements (à limiter) traitement d'air (système mobile possible) Précautions standard ​​​​​​​HDM / PHA + PATIENT :​​​​​​​ chambre individuelle filtration des points d'eau eau embouteillée alimentation à faible risque PROFESSIONNELS DE SANTE : masque à usage médical coiffe recouvrant tous les cheveux tenue spécifique dédiée au secteur PATIENT : masque FFP2 ​​​​​​​ lors des déplacements (à limiter) traitement d'air (sas, ΔP≥ 15 Pa, 20 v/h, HEPA) VISITEURS : masque à usage médical si période de circulation de virus respiratoire PATIENT :​​​​​​​ alimentation à faible risque VISITEURS : limitation des visites éducation à l'HDM masque à usage médical coiffe surblouse dans le secteur Prise en charge d'un patient immunodéprimé à risque infectieux élevé, EN secteur protégé Prise en charge d'un patient immunodéprimé à risque infectieux intermédiaire ou faible Prise en charge d'un patient immunodéprimé à risque infectieux élevé, HORS secteur protégé Prévention des infections associées aux soins Version publiée le 07/11/2018 Page 8 sur 13
  • 21. Prévenir les contaminations croisées : ne pas toucher l'ouverture des flacons, les nettoyer/désinfecter quotidiennement et ne pas reconditionner les antiseptiques. Veiller à leur bonne conservation : à l'abri de l'air, de la lumière et des sources de chaleur. Veiller au respect des précautions d'emploi et des contre-indications. Veiller au respect du mode d'emploi : concentration et temps de contact minimum avant le geste. Ne pas mélanger, ni alterner plusieurs antiseptiques : risques d'inactivation des produits et de toxicité. Surveiller la tolérance : locale et générale. Individualiser les antiseptiques : lorsqu'ils sont utilisés sur un site infecté (plaie, muqueuse...). 3.4. Antiseptiques à utiliser En prévention du risque infectieux, l'utilisation d'antiseptiques majeurs est à privilégier, c'est à dire ayant une activité bactéricide, un large spectre et une action rapide. Les antiseptiques majeurs sont à base : de chlorhexidine : gamme disponible en solution aqueuse ou en solution alcoolique (concentration ≥ 0,5 %), ainsi qu'en solution moussante (scrub) de polyvidone iodée (PVP-I) : gamme disponible en solution aqueuse et en solution alcoolique ainsi qu'en solution moussante (scrub) de dérivés chlorés : disponible en solution aqueuse d'éthanol à 60 ou 70 %. Les formulations alcooliques sont à toujours privilégier par rapport aux formulations aqueuses car leur activité bactéricide est supérieure. Les formulations aqueuses contenant 0,05 % de chlorhexidine présentent une activité bactéricide insuffisante et ne doivent plus être utilisées pour l'antisepsie. Antiseptiques Indications Contre-indications Temps de contact Conservation après ouverture Ethanol 60-70 % Désinfection de la peau saine avant prélèvement sanguin ou injection Désinfection des bouchons, robinets Ne pas utiliser sur les muqueuses ou les plaies (produit irritant) 30 secondes jusqu'à séchage spontané 30 jours A conserver à l'abri de l'air et de la chaleur Dérivés iodés (BETADINE PVP-I) Forme moussante : nettoyage de la peau saine, des muqueuses et plaies souillées Forme dermique : antisepsie des muqueuses et des plaies, désinfection de la peau (si forme alcoolique contre-indiquée) Forme alcoolique : désinfection de la peau saine avant ponction ou injection, mise en place de dispositif invasif Eviter l'usage prolongé : sur les muqueuses sur des surfaces étendues sur des lésions profondes chez l'enfant chez la femme enceinte → risque de surchage en iode 1 minute pour la forme dermique 30 secondes pour la forme alcoolique 30 jours si présence de bouchon réducteur 15 jours en l'absence de bouchon réducteur A conserver à l'abri de l'air, de la chaleur, de la lumière Dérivés chlorés (DAKIN AMUKINE ) Désinfection de la peau saine et des muqueuses Antisepsie des plaies Ne pas utiliser sans nettoyage préalable en présence de matières organiques (sang, pus...) ou sur les muqueuses 1 minute sur la peau saine 3 minutes* sur les muqueuses ou les plaies 30 jours A conserver à l'abri de l'air, de la lumière et de la chaleur Chlorhexidine en association (BISEPTINE , Chlorhexidine alcoolique) Désinfection de la peau saine avant ponction ou injection, mise en place de dispositif invasif Antisepsie des plaies (BISEPTINE ) Ne pas mettre en contact avec système nerveux central, les muqueuses, le tympan lésé 30 secondes jusqu'à séchage spontané 28 jours A conserver à l'abri de l'air, de la lumière et de la chaleur * : accord d'experts ® ® ® ® ® 3.5. Utilisation des antiseptiques sur peau saine Sur peau saine, visuellement propre : antisepsie en 2 temps : 1. application large d'un antiseptique alcoolique 2. séchage spontané et complet de l'antiseptique alcoolique appliqué avant de débuter l'acte. Sur peau saine, en présence de souillures visibles : antisepsie en 5 temps : 1. nettoyage avec un savon doux liquide 2. rinçage 3. séchage à l'aide de compresses 4. application large d'un antiseptique alcoolique 5. séchage spontané et complet de l'antiseptique avant de débuter l'acte. Prévention des infections associées aux soins Version publiée le 07/11/2018 Page 9 sur 13
  • 22. (cathéter court, max 96 heures) Pansement de chambre à cathéter implantable et de voie veineuse centrale Ponction veineuse pour hémoculture souillures visibles) Dérivés chlorés si autres antiseptiques contre-indiqués ( temps de contact sur muqueuse = 3 minutes*) Antisepsie en 5 temps Pose de sondage vésical à demeure ou évacuateur PVP-I aqueuse Dérivés chlorés (temps de contact sur muqueuse = 3 minutes*) Antisepsie en 5 temps Injections IV, IM, SC Prélèvements sanguins Ablation d'aiguille de Huber Chlorhexidine alcoolique BISEPTINE PVP-I alcoolique Ethanol 60-70 % Antisepsie en 2 temps (ou 5 temps si souillures visibles) Plaie propre ou souillée Selon la stratégie de l'HAS, les soins reposent sur l'eau et le savon NC Plaie aigue, traumatique Antisepsie prescrite si risque infectieux NC Plaie opératoire Plaie chronique Escarre Non systématique Uniquement sur prescription médicale NC Glycémie micro-capillaire Absence d'utilisation d'antiseptique Savon doux uniquement Lavage simple des mains des patients Abord de sonde de gastrostomie Aucun NC Accidents d'exposition au sang et liquides biologiques DAKIN sinon eau de Javel à 2,6 % de chlore actif fraichement diluée au 1/5 Antisepsie en 5 temps NC : Non Concerné * : accord d'experts La désinfection des bouchons, des flacons de médicaments injectables, des robinets et des valves se fait avec un antiseptique alcoolique. ® ® ème Le bon usage des antiseptiques 4. Abord vasculaire 4.1. Cathéter veineux central 4.1.1. Définition Un cathéter veineux central est un tube fin flexible biocompatible de 1 à 2 mm de diamètre et d'environ 30 cm de long. Il permet l'administration intraveineuse de médicaments qu'on ne peut perfuser dans les veines superficielles (main, avant-bras, bras). Il se termine dans les veines profondes de l'organisme dans une région où le flux sanguin est important. Après ponction sous anesthésie locale d'une veine de la base du cou (jugulaire) ou du sommet du thorax (sous-clavière), le cathéter est introduit dans une grosse veine de l'organisme (veine cave supérieure). Il existe plusieurs sortes de cathéters : les cathéters à émergence cutanée pourvus d'un raccord sur la peau les cathéters totalement implantés sous la peau : chambre à cathéter implantable (CCI) nécessitant une intervention chirurgicale pour leur mise en place. 4.1.2. Cathéters à émergence cutanée Il en existe 2 sortes : le cathéter tunnélisé simple : le cathéter fait un court trajet sous la peau (tunnélisation) avant l'entrée dans la veine un raccord externe permet de brancher les perfusions le cathéter et le raccord sont fixés solidement à la peau pour éviter tout risque de déplacement secondaire. le cathéter à manchon : = cathéter tunnélisé simple + manchon : gaine en matière synthétique (DACRON ) située dans la tunnelisation. le manchon adhère à la peau en quelques jours, permettant une fixation solide du cathéter, évitant tout déplacement accidentel. ® Prévention des infections associées aux soins Version publiée le 07/11/2018 Page 10 sur 13 3.6. Antiseptiques à utiliser en fonction du type de soin Soins Antiseptiques Type d'antisepsie Pose de perfusion sous cutanée Pose d'aiguille de Huber Pose de voie veineuse périphérique PVP-I alcoolique Chlorhexidine alcoolique BISEPTINE Antisepsie en 2 temps (ou 5 temps si®
  • 23. En raison de leur émergence cutanée, ces 2 modèles de cathéters doivent être protégés par un pansement (de préférence transparent pour visualiser le point de ponction). 4.1.3. Chambre à cathéter implantable (CCI) La CCI est un dispositif stérile placé directement sous la peau. Elle est constituée d'un réservoir d'injection sous-cutané (la chambre) dont la partie supérieure est recouverte d'une membrane souple et d'un cathéter long qui pénètre dans une veine de gros calibre. La chambre est composée le plus souvent d'un socle, d'un boîtier et d'une membrane auto-obturante en silicone (septum). L'injection se fait à travers la peau, l'aiguille traversant la membrane. La CCI est mise en place pour un abord veineux de longue durée, supérieur à 3 mois. Ce type de cathéter ne nécessite pas de pansement lorsqu'il n'est pas utilisé. L'entretien rigoureux après chaque utlisation conditionne les utilisations ultérieures. Fiche technique CCI Check-list CCI Guide d'information à destination des patients 4.2. PICC Line Le PICC (Peripheral Inserted Central Catheter) Line est un cathéter veineux central inséré par une veine périphérique du bras puis avancé jusqu'à ce que sa terminaison repose dans la partie distale de la veine cave supérieure. Il permet : de préserver le capital veineux du patient en évitant les ponctions veineuses périphériques, de réaliser des prélèvements sanguins d'administrer des médicaments. Un PICC peut être utilisé dès qu’un abord veineux fiable d’une durée attendue ≥ 7 jours consécutifs est nécessaire (à la place d’un accès périphérique), et si la durée du traitement prévue est ≤ 3 mois. Fiche technique PICC Line Fiche technique : réfection de pansement PICC Line Check-list PICC Line Guide d'information patient PICC Line Prévention des infections associées aux soins Version publiée le 07/11/2018 Page 11 sur 13 Vidéo du CHR Metz-Thionville : Prévention du risque infectieux lié à un PICC
  • 24. 4.3. MIDLINE Le MIDLINE est un cathéter périphérique posé via une veine profonde du bras (veine basilique ou humérale, céphalique voire cubitale). Cathéter veineux d'une durée ≤ 30 jours. Particularités : administration de produits dont le pH est compris entre 5 et 9 administration de produits dont l'osmolarité est <500 mOsm/L le midline type Powerglide peut être utilisé pour de la haute pression de 5 à 7 mL/s (indiqué sur l'embase du cathéter). Contre-indications : nutrition parentérale hyperosmolaire chimiothérapie antibiothérapie : antibiotiques avec un pH <5 ou >9 sauf vancomycine traitement >30 jours : dans ce cas, une voie veineuse centrale est à utiliser. ® Fiche technique pansement MIDLINE Check-list MIDLINE 5. L'abord urinaire 5.1. Définition Le sondage vésical est l'introduction d'une sonde stérile dans la vessie par le méat urinaire en suivant le trajet de l'urètre. C'est un geste invasif à haut risque infectieux nécessitant une asepsie rigoureuse lors de la pose, mais aussi tout au long de la gestion du système de drainage. Le maintien de cette sonde en place est appelé sondage à demeure (SAD). Le sondage urinaire à demeure représente le principal facteur de risque d'acquisition d'une infection urinaire liées aux soins. Le principe du système clos est à respecter. La sonde et la poche de recueil stériles des urines : sont connectées avant le sondage et ne doivent jamais être désunies sont posées et retirées ensemble afin d'optimiser la qualité des soins et de réduire le taux d'infections urinaires liées à la présence d'une sonde vésicale. 5.2. Indications La pose d'une sonde urinaire s'effectue sur prescription médicale datéee et signée précisant l'indication et le choix du matériel. Les indications doivent être reconsidérées chaque jour : obstruction urinaire, chirurgie des voies urogénitales, surveillance de la diurèse pour cause médicale, prévention de la macération et de l'infection d'escarre sacrée chez les patients alités. La pertinence du maintien du sondage doit être également reconsidérée quotidiennement. Prescription-Dispensation-Soins infirmiers : système de drainage urinaire Fiche technique : Pose et utilisation d'une sonde urinaire Check-list : pose d'une sonde urinaire à demeure et surveillance Dépliant patient : je rentre chez moi avec une sonde urinaire à demeure 6. Informations du patient Informer le patient sur les soins prodigués et le conseiller est important : Dépliant patient hygiène des mains Dépliant patient hygiène à domicile Dépliant patient hygiène respiratoire Dépliant patient je rentre chez moi avec une sonde urinaire. Prévention des infections associées aux soins Version publiée le 07/11/2018 Page 12 sur 13
  • 25. 6.1. Bibliographie CClin Sud-Ouest Le bon usage des antiseptiques pour la prévention de risque infectieux chez l'adulte. 2013. HCSP et SF2H Surveiller et prévenir les infections associées aux soins Septembre 2010. Narbey D, Bouget S, Chassy S, Fascia P. Place des produits hydro-alcooliques dans les soins de ville. Hygiènes 2017; 4: 203-210. Organisation Mondiale de la Santé Résumé des recommandations de l'OMS pour l'hygiène des mains au cours des soins. 2010. Réseau Hygiène et Qualité en HAD du Nord-Pas de Calais Recommandations en Hospitalisation A Domicile sur la tenue de travail et la gestion des dispositifs médicaux. Juin 2008. SF2H Hygiène des mains et soins : du choix du produit à son utilisation et à sa promotion Mars 2018. SF2H Actualisation des Précautions Standard : établissements de santé, établissements médicosociaux, soins de ville Juin 2017. SF2H Antisepsie de la peau saine avant un geste invasif chez l'adulte. Recommandations pour la pratique clinique. Mai 2016. SF2H Bonnes pratiques essentielles en hygiène à l'usage des professionnels de santé en soins de ville. Novembre 2015. SF2H Bonnes pratiques et gestion des risques associés au PICC (cathéter central à insertion périphérique) Décembre 2013. SF2H Prévention des infections associées aux chambres à cathéter implantables pour accès veineux. Mars 2012. SF2H Antisepsie de la peau saine pour la mise en place de cathéters vasculaires, la réalisation d'actes chirurgicaux et les soins du cordon chez le nouveau-né âgé de moins de 30 jours et le prématuré. Janvier 2011. SF2H Recommandations pour l’hygiène des mains Juin 2009. SPILF Révision des recommandations de bonne pratique pour la prise en charge et la prévention des Infections Urinaires Associées aux Soins (IUAS) de l’adulte. Mai 2015. 7. A télécharger Fiche technique hygiène des mains Technique de la friction hydro-alcoolique Information professionnels AES Dépliant patient hygiène des mains Dépliant Précautions Standard 2017 (SF2H) Fiche technique hygiène respiratoire ​​​​Mesures à respecter dans la prise en charge d'un patient immunodéprimé à risque infectieux intermédiaire ou faible Mesures à respecter dans la prise en charge d'un patient immunodéprimé à risque infectieux élevé en secteur conventionnel Mesures à respecter dans la prise en charge d'un patient immunodéprimé à risque infectieux élevé en secteur protégé Le bon usage des antiseptiques Fiche technique CCI Check-list CCI Guide d'information à destination des patients Fiche technique PICC Line Fiche technique : réfection de pansement PICC Line Check-list PICC Line Guide d'information patient PICC Line Fiche technique pansement MIDLINE Check-list MIDLINE Prescription-Dispensation-Soins infirmiers : système de drainage urinaire Fiche technique : Pose et utilisation d'une sonde urinaire Check-list : pose d'une sonde urinaire à demeure et surveillance Dépliant patient : je rentre chez moi avec une sonde urinaire à demeure Dépliant patient hygiène à domicile Dépliant patient hygiène respiratoire Prévention des infections associées aux soins Version publiée le 07/11/2018 Page 13 sur 13
  • 27. Octobre 2018 LES DEUX TECHNIQUES 1. Friction Hydro-Alcoolique (=FHA) est la technique de référence car elle est plus efficace (99 % des micro-organismes éliminés), plus rapide et mieux tolérée par l’épiderme. C’est une solution antiseptique. Il n’est plus recommandé d’utiliser des savons antiseptiques. 2. Lavage simple des mains au savon doux liquide. Il a pour objectif d’éliminer les salissures et permet d’éliminer uniquement 50 % de la flore transitoire. QUAND ? INDICATIONS A L’HYGIÈNE DES MAINS Immédiatement avant tout contact direct avec le patient = à l’entrée de la chambre, à l’arrivée au domicile Avant tout soin propre ou acte invasif Avant de mettre les gants et immédiatement après les avoir retirés Entre un soin contaminant et un soin propre chez un même patient Après le dernier contact direct avec le patient ou son environnement = à la sortie de la chambre, au départ du domicile Après le risque d’exposition à un liquide biologique COMMENT ? LA FRICTION HYDRO-ALCOOLIQUE Le choix du produit hydro-alcoolique doit répondre aux normes suivantes : NF EN 1500 (validation technique), NF EN 1040/NF EN 13727 (activité bactéricide), NF EN 14476 (activité virucide et efficacité sur Adénovirus et Norovirus murin) et NF EN 1275/NF EN 13624 (activité fongicide). 3 mL nécessaires (un bon creux de main ou 1 ou 2 coups de pompe en fonction du produit utilisé) pour couvrir la totalité des mains et poignets, et garantir que le produit ne sèche pas trop rapidement (temps nécessaire à l’efficacité). Un temps de friction de minimum 30 secondes (séchage complet) Objectif : Appliquer une hygiène des mains adaptée à chaque activité, afin d’éviter la transmission croisée manuportée des micro-organismes pathogènes, principalement source d’infections associées aux soins. Prérequis : Tenue à manches courtes ou relevées pendant les soins à domicile Proscrire le port de bijoux aux mains et avant-bras, y compris l’alliance et la montre au poignet Proscrire les ongles longs, vernis et french manucure/faux ongles Paume contre paume Dos des mains et espaces interdigitaux Doigts Pouces PoignetsOngles
  • 28. Octobre 2018 Règles de bonne utilisation Frictionner sur des mains visiblement propres et sèches. Réaliser la technique jusqu’à séchage complet des mains. Avant le début des soins ou de la tournée à domicile : s’assurer d’avoir suffisamment de PHA Noter systématiquement la date d’ouverture (DO) ou la date limite d’utilisation (DLU) sur le flacon selon le protocole en vigueur dans votre établissement. Sinon, se référer aux recommandations du fabricant Ne surtout pas utiliser sur des gants ! Ne pas transvaser le PHA d’un contenant à un autre Afin d’éviter les éventuels problèmes d’intolérance, il est important de respecter les règles suivantes : Ne pas réaliser systématiquement et simultanément un lavage des mains si cela n’est pas nécessaire, avant la réalisation d’une friction (risque de décapage du film cutané lipidique et risque d’irritation des mains augmentés) Frictionner jusqu’à séchage complet des mains Particularités La FHA ne doit pas être utilisée : Sur des mains souillées Sur des mains mouillées Sur des mains poudrées (proscrire l’usage des gants poudrés) Dans le cadre d’une prise en charge d’un patient porteur de gale ou présentant une diarrhée à Clostridium difficile En cas d’Accident d’Exposition au Sang (Cf. fiche AES) COMMENT ? LAVAGE SIMPLE DES MAINS AU SAVON DOUX Indications Le lavage simple des mains au savon doux est indiqué lorsque les mains sont : visiblement souillées ou mouillées après tout contact avec des liquides biologiques lors de la prise en charge d’un patient porteur de gale ou présentant une diarrhée à Clostridium difficile. Le lavage doit être suivi d’une FHA. La technique est identique à la friction avec 1 dose de savon doux. Se mouiller les mains avant de déposer la dose de savon et effectuer un rinçage à l’eau en frottant. Une fois le lavage terminé, utiliser des essuie-mains à usage unique par tamponnement et ne pas fermer le robinet à mains nues. À proscrire Au domicile du patient, proscrire l’utilisation de pain de savon et de serviettes ou torchons. Formez la famille ou les aidants afin qu'ils réalisent une hygiène des mains par FHA dès lors qu’ils participent aux soins. Expliquez à votre patient et ses proches pourquoi vous vous désinfectez les mains et apprenez-leur à faire le bon geste ! (Cf. dépliant hygiène des mains). Désinfectez-vous les mains devant le patient afin de le rassurer sur la qualité des soins que vous lui prodiguez.
  • 29. Informations PROFESSIONNELS Prévention des accidents avec exposition au sang ou tout autre produit biologique d’origine humaine Quoi ? Comment ? En cas d’AES Un AES correspond à : « tout contact avec du sang ou un liquide biologique contenant du sang et comportant soit une effraction cutanée (piqûre, coupure) soit une projection sur une muqueuse (œil…) ou sur une peau lésée ». Pour les soins utilisant un objet perforant :  porter des gants de soins  utiliser les dispositifs médicaux de sécurité mis à disposition  après usage : - ne pas recapuchonner - ne pas plier ou casser - ne pas désadapter à la main - si usage unique : jeter immédiatement après usage dans un conteneur pour objets perforants adapté, situé au plus près du soin, sans dépose intermédiaire, y compris lors de l’utilisation de matériel sécurisé - si réutilisable : manipuler le matériel avec précaution et procéder rapidement à son nettoyage et sa désinfection. La conduite à tenir en cas d’accident avec exposition au sang doit être formalisée, actualisée et accessible à tous les intervenants dans tous les lieux de soins.  Demander au « patient source » s’il accepte de vérifier son statut sérologique vis-à-vis du VIH, VHB et VHC. Cf. procédure en vigueur dans l’établissement Cf. www.geres.org  Afin de réaliser rapidement les premiers soins, il est recommandé de mettre à disposition un kit AES contenant : - une fiche technique AES - un flacon de DAKIN® - un pot - du sérum physiologique - un sachet de compresses stériles - une dosette de savon liquide - des pansements secs. Respectées scrupuleusement lors des soins, les précautions standard permettent d’éviter les accidents exposant au sang (AES). DASRI Réseau Régional de Cancérologie de Lorraine Octobre2018 Les collecteurs pour objets perforants répondent aux exigences de la norme NF EN X30-500 Le saviez-vous ?
  • 30. Réseau Régional de Cancérologie de Lorraine Informations PATIENTS Mon hygiène des mains à l’hôpital et à domicile CONSEILSDÉSINFECTION PAR FRICTION HYDRO-ALCOOLIQUE (FHA)  Je me frictionne les mains avec un produit hydro-alcoolique pendant 30 secondes.  Pour cela, je prends une dose de produit nécessaire : un bon creux de main pour couvrir la totalité des mains et des poignets.  J’applique sur des mains visuellement propres et sèches. Les différentes étapes de la FHA Frictionner jusqu’à ce que vos mains soient sèches. Pensez-y avant et après TOUT SOIN ! Avant de réaliser une hygiène des mains, pensez à retirer tous les bijoux : bagues, alliance, bracelets, montre…  Demandez à l’équipe soignante ou à votre infirmier(e) libéral(e) de vous montrer la technique de la friction hydro-alcoolique.  N’hésitez pas à poser toutes les questions nécessaires. S’impliquer dans l’hygiène des mains, c’est assurer votre sécurité ! PATIENTS ET FAMILLE : Une friction hydro-alcoolique est indispensable dès que vous participez aux soins dispensés par votre infirmier(e). Octobre2018
  • 31. LE LAVAGE DES MAINS À L’HÔPITAL… JE SORS DE L’HÔPITAL… LA FRICTION HYDRO-ALCOOLIQUE Lors de votre hospitalisation, vous allez bénéficier de soins. L’hygiène des mains est primordiale pour tous, équipe soignante et vous, avant et après chaque soin. Les visiteurs sont également concernés par l’hygiène des mains, en début et à la fin de la visite. Vous trouverez différents points d’hygiène des mains, notamment des distributeurs de produit hydro-alcoolique, permettant une désinfection des mains en 30 secondes, indispensable avant et après chaque soin. À domicile, l’hygiène des mains reste primordiale, et ce dans les gestes de la vie quotidienne mais également lors de vos soins. Ce produit hydro alcoolique est à votre disposition ou en vente libre. Il est important de vérifier l’étiquette afin de s’assurer de la qualité du produit. Choisir un produit sans colorant, ni parfum et qui respecte certaines normes d’efficacité en 30 secondes (NF EN 1500, NF EN 1040, NF EN 1275 et NF EN 14476). Demandez conseil à votre infirmier(e) ou votre pharmacien. C’est la méthode de référence en matière d’hygiène des mains, dès lors que vous bénéficiez de soins. Elle permet aux professionnels de santé, aux aidants et à vous-même de procéder à une désinfection efficace des mains, afin de ne pas transmettre de germes. Elle permet d’éliminer 99 % de germes. Quand ?… Lors des soins :  Avant la préparation du matériel de soins  Avant et après avoir effectué un soin (aérosol, nutrition entérale, vidange de sac à urines…)  Avant et après un soin prodigué par votre infirmière Comment ?...  Prendre une dose de produit (un bon creux de main) sur des mains propres et sèches  Frictionner selon la technique recommandée pendant 30 secondes minimum, jusqu’à séchage complet. Ne pas laisser le produit hydro-alcoolique à la portée des enfants. Ne pas transvaser le produit d’un contenant à un autre. Le lavage des mains est utile dans la vie quotidienne. Il sert à éliminer les salissures quand les mains sont souillées. Il élimine seulement 50 % des germes. Quand ?… Dans les gestes de la vie courante :  Après être allé aux toilettes  Après s’être mouché, après avoir craché  Avant et après la préparation et la prise du repas  Après avoir manipulé : une poubelle, des mouchoirs, une litière…  Après du ménage, jardinage, courses… Comment ?...  Utiliser de préférence un savon doux liquide (une seule dose suffit).  Sécher soigneusement vos mains avec un essuie-mains (ou essuie-tout) jetable de préférence ou une serviette propre. Une serviette de toilette ou un torchon humide est porteur de germes. Une savonnette humide contient des germes qui sont redéposés sur vos mains.
  • 32. Porter un tablier imperméable à usage unique lors de tout soin souillant ou mouillant ou exposant à un risque de projection ou d’aérosolisation de produit biologique d’origine humaine. Porter un masque à usage médical et des lunettes de sécurité ou un masque à visière en cas de risque d’exposition par projection ou aérosolisation à un produit biologique d’origine humaine. Porter une surblouse imperméable à manches longues à usage unique en cas d’exposition majeure aux produits biologiques d’origine humaine. Mettre la protection juste avant le geste, l’éliminer immédiatement à la fin d’une séquence de soins et entre deux patients. Protection de la tenue Protection du visage R18 R15 R16 R17 © Health&co-2017 Prérequis : porter une tenue professionnelle propre, adaptée et dédiée à l’activité pratiquée. Les équipements de protection individuelle (EPI) désignent les mesures barrières suivantes : port de gants, protection du visage (masque/lunettes), protection de la tenue. Utilisés seuls ou en association, les EPI protègent les professionnels de santé du risque d’exposition à des micro-organismes : • lors des contacts avec les muqueuses, la peau lésée, • en cas de contact ou risque de contact/projection/ aérosolisation de produit biologique d’origine humaine. Porter des gants uniquement : • en cas de risque d’exposition au sang ou tout autre produit biologique d’origine humaine, de contact avec une muqueuse ou la peau lésée, • lors des soins si les mains du soignant comportent des lésions cutanées. Mettre les gants juste avant le geste. Retirer les gants et les jeter immédiatement après la fin du geste. Changer de gants : • entre deux patients, • pour un même patient lorsque l’on passe d’un site contaminé à un site propre. R10 R11 R12 R13 R14 Port de gants de soins Équipements de protection individuelle PRÉCAUTIONS STANDARD 2017 © Health&co-2017 Lors des soins et en préalable à toute hygiène des mains : • avoir les avant-bras dégagés, • avoir les ongles courts, sans vernis, faux ongles ou résine, • ne pas porter de bijou (bracelet, bague, alliance, montre). Effectuer une hygiène des mains : 1. avant un contact avec le patient, 2. avant un geste aseptique, 3. après un risque d’exposition à un produit biologique d’origine humaine, 4. après un contact avec le patient, 5. après un contact avec l’environnement du patient. La désinfection par friction avec un produit hydro-alcoolique est la technique de référence dans toutes les indications d’hygiène des mains en l’absence de souillure visible. En cas de mains visiblement souillées, procéder à un lavage simple des mains à l’eau et au savon doux. Hygiènedesmains PRÉCAUTIONS STANDARD 2017 R6 R7 R8 R9 © Health&co-2017 Champd’applicationet stratégiedemiseenœuvre Les précautions standard sont un ensemble de mesures visant à réduire le risque de transmission croisée des agents infectieux entre soignant, soigné et environnement, ou par exposition à un produit biologique d’origine humaine (sang, sécrétions, excreta…). Les précautions standard consti- tuent un socle de pratiques de base s’intégrant dans toute stratégie de prévention des infections associées aux soins et de maîtrise de la diffusion des bactéries résistantes aux antibiotiques. Elles contribuent à la sécurité des soins (soignant/soigné) lors de la prise en charge d’un patient. Le respect des obligations et recommandations vaccinales, associé aux précautions standard, contribue à la prévention de la transmission croisée des micro-organismes. Mettre en œuvre les organisations et allouer les moyens nécessaires à la mise en place et l’observance des précautions standard. Les précautions standard sont à appliquer pour tout soin, en tout lieu, pour tout patient quel que soit son statut infectieux, et par tout professionnel de santé. PRÉCAUTIONS STANDARD 2017 R1 R2 R3 R4 R5 © Health&co-2017 Lesprécautionsstandard c’est pour Tout soin Tout lieu Tout patient Tout professionnel PRÉCAUTIONS STANDARD 2017
  • 33. Pour les soins utilisant un objet perforant : • porter des gants de soins, • utiliser les dispositifs médicaux de sécurité mis à disposition, • après usage : - ne pas recapuchonner, ne pas plier ou casser, ne pas désadapter à la main, - si usage unique : jeter immé- diatement après usage dans un conteneur pour objets perforants adapté, situé au plus près du soin, sans dépose intermédiaire, y compris lors de l’utilisation de matériel sécurisé, - si réutilisable : manipuler le matériel avec précaution et procéder rapidement à son nettoyage et sa désinfection. Pour les soins exposant à un risque de projection/aérosolisa- tion, porter des équipements de protection individuelle de manière adaptée (protection du visage, de la tenue, port de gants si peau lésée). Mettre en œuvre des procédures et des techniques limitant les risques d’accident avec exposition au sang ou à tout produit biologique d’origine humaine dans les secteurs où sont pratiqués des actes/gestes à risque élevé (bloc opératoire, odontologie, laboratoire…). La conduite à tenir en cas d’accident avec exposition au sang doit être formalisée, actualisée et accessible à tous les intervenants dans les lieux de soins. Préventiondesaccidents avecexpositionausang ou tout produit biologique d’origine humaine PRÉCAUTIONS STANDARD 2017 R23 R24 R25 R26 © Health&co-2017 Pour les soins utilisant un objet perforant : • porter des gants de soins, • utiliser les dispositifs médicaux de sécurité mis à disposition, • après usage : - ne pas recapuchonner, ne pas plier ou casser, ne pas désadapter à la main, - si usage unique : jeter immé- diatement après usage dans un conteneur pour objets perforants adapté, situé au plus près du soin, sans dépose intermédiaire, y compris lors de l’utilisation de matériel sécurisé, - si réutilisable : manipuler le matériel avec précaution et procéder rapidement à son nettoyage et sa désinfection. Pour les soins exposant à un risque de projection/aérosolisa- tion, porter des équipements de protection individuelle de manière adaptée (protection du visage, de la tenue, port de gants si peau lésée). Mettre en œuvre des procédures et des techniques limitant les risques d’accident avec exposition au sang ou à tout produit biologique d’origine humaine dans les secteurs où sont pratiqués des actes/gestes à risque élevé (bloc opératoire, odontologie, laboratoire…). La conduite à tenir en cas d’accident avec exposition au sang doit être formalisée, actualisée et accessible à tous les intervenants dans les lieux de soins. Préventiondesaccidents avecexpositionausang ou tout produit biologique d’origine humaine PRÉCAUTIONS STANDARD 2017 R23 R24 R25 R26 © Health&co-2017 Faire porter un masque à toute personne (patient, résident, visiteur, professionnel de santé, intervenant extérieur, aidant…) présentant des symptômes respiratoires de type toux ou expectoration. Utiliser un mouchoir à usage unique pour couvrir le nez et la bouche lors de toux, éternuement et le jeter immédiatement après usage. En l’absence de mouchoir, tousser ou éternuer au niveau du coude ou en haut de la manche plutôt que dans les mains. Réaliser une hygiène des mains après contact avec des sécrétions respira- toires ou des objets contaminés. Ne pas toucher les muqueuses (yeux, nez, bouche) avec des mains contaminées. Mettre en place une informa- tion sur les mesures d’hygiène respiratoire à prendre et mettre à disposi- tion le matériel nécessaire (masques, mouchoirs jetables…) dans les lieux stratégiques. Hygiènerespiratoire PRÉCAUTIONS STANDARD 2017 R19 R20 R21 R22 © Health&co-2017 Manipuler avec des équipements de protection individuelle adaptés tout matériel (dispositif médical, linge, déchet…) visiblement souillé ou potentiellement contaminé par du sang ou tout autre produit biologique d’origine humaine. Procéder au nettoyage et/ou à la désinfection de l’environne- ment proche du patient (table de chevet, adaptable, lit…), des surfaces fréquemment utilisées (poignées de porte, sanitaires…) ainsi que des locaux (sols, surfaces) selon des procédures et fréquences adaptées. Matériel ou dispositif médical réutilisable : • avant utilisation, vérifier que le matériel a subi une procé- dure d’entretien appropriée au niveau requis (non critique, semi-critique, critique), • après utilisation, nettoyer et/ou désinfecter le matériel avec une procédure appropriée. Linge sale et déchets : évacuer au plus près du soin dans un sac fermé et selon la filière adaptée. R29 R30 R31 R32 Gestiondel’environnement PRÉCAUTIONS STANDARD 2017 © Health&co-2017 Porter des équipements de protection individuelle de manière adaptée (port de gants de soins, protection de la tenue) et respecter l’hygiène des mains lors de la gestion des excreta (urines, selles, vomissures). Gestiondesexcreta PRÉCAUTIONS STANDARD 2017 Éviter les procédures manuelles de vidange et d’entretien des conte- nants et proscrire leur rinçage (ni douche, ni douchette) en raison du risque d’aérosolisation. R27 R28 © Health&co-2017 PATIENT LIEU SOIN PROFESSIONNEL LES PRECAUTIONS STANDARD tout c’est pour
  • 34. Informations PROFESSIONNELS Hygiène respiratoire Port du masque Comment ?  Pour toute personne présentant des symptômes respiratoires de type toux ou expectoration.  Lors des soins, sur des dispositifs type chambre à cathéter implantable, PICC line ou voie centrale, pour le soignant et le patient.  Utiliser un mouchoir à usage unique pour couvrir le nez et la bouche lors de toux/éternuement et le jeter immédiatement après usage.  En l’absence de mouchoir, tousser ou éternuer au niveau du coude ou en haut de la manche plutôt que dans les mains.  Réaliser une hygiène des mains après contact avec des sécrétions respiratoires ou des objets contaminés. Ne pas toucher les muqueuses (yeux, nez, bouche) avec des mains contaminées. Informer les professionnels, les visiteurs, les aidants, les patients de l’importance de ces mesures. Le masque est à usage unique, à liens ou à élastiques. Attention à bien le positionner en couvrant nez, bouche et menton (pas de masque autour du cou). Il est jeté dès qu’il n’est plus nécessaire, dès qu’il est manipulé ou s’il est mouillé ou souillé. Parmi les précautions standard, l’hygiène respiratoire est essentielle et les consignes sont décrites ci-dessous : Réseau Régional de Cancérologie de Lorraine Octobre2018 Les masques à usage médical sont de type I ou II (correspondant à l’efficacité de filtration bactérienne). La lettre R éventuelle signifie qu’ils possèdent une « barrière anti-éclaboussures ». Ils répondent à la norme NF EN 14 683. Le saviez-vous ?
  • 35. PRISE EN CHARGE D’UN PATIENT IMMUNODEPRIME A RISQUE INFECTIEUX INTERMEDIAIRE OU FAIBLE 1 Chaque mesure qui a fait l’objet d’une recommandation est signalée (Réf. : XXX). Quand aucune recommandation n’a pu être trouvée, la mention AE (accord d’expert) figure entre parenthèse. Mesures à mettre en œuvre par les professionnels Hygiène des mains (Réf. : SF2H, 2016)  Respecter les 5 indications à l’hygiène des mains Tenue, Equipements de protection individuelle (Réf. : SF2H, 2016)  Porter systématiquement : o Une tenue professionnelle propre du jour  Ne pas porter systématiquement et respecter les précautions standard : o gants : en cas de risque de contact avec du sang ou des liquides biologiques o masque à usage médical : si le professionnel ou le patient présente des symptômes respiratoires et systématiquement en période d’épidémie de grippe o tablier plastique : en cas de soins souillants, mouillants o lunettes de protection : en cas de risque de projections de sang ou de liquides biologiques  Inutile de porter : o Une tenue spécifique dédiée au secteur o Une coiffe recouvrant tous les cheveux (sauf si indiquée pour le soin, ex : soins sur PAC) o Des surchaussures Gestion de l’environnement et du matériel (Réf. : SF2H, 2016)  Préférer le matériel à usage unique ou à défaut, individualiser le matériel ré utilisable (réf. : AE)  En cas d’emploi de matériel ré utilisable, assurer une désinfection avant d’entrer dans la chambre au moyen d’un détergent désinfectant (d/D) (réf. : AE)  Gestion de l’environnement du patient : o réaliser un bionettoyage au minimum quotidien de la chambre au moyen d’un détergent/désinfectant o insister sur l’environnement proche du patient et les surfaces fréquemment manipulées Organisation de la prise en charge (réf. : AE)  Regrouper les soins  Limiter les flux de personnel dans la chambre  Maintenir les fenêtres fermées et limiter le temps d’ouverture des portes Alimentation (Réf. : SF2H, 2016) Proposer une alimentation à faible risque : o exclusion de certains aliments (cf. liste SF2H) o laver soigneusement les fruits et les légumes crus avant toute consommation (y compris s’ils sont ensuite pelés) o cuire les viandes et poissons à cœur (volaille> 180°C, autres viandes et poissons >160°C), cuire les œufs (attention aux préparations contenant des œufs crus (mousses…)) o ne pas consommer de produits laitiers au lait cru consommer les produits issus de lait pasteurisé ou micro-filtré  Il n’est pas recommandé de proposer de l’eau embouteillée  Assurer un traitement de la vaisselle au lave-vaisselle avec température de lavage > à 60°C (réf. : AE)
  • 36. PRISE EN CHARGE D’UN PATIENT IMMUNODEPRIME A RISQUE INFECTIEUX INTERMEDIAIRE OU FAIBLE 2 Mesures ciblant les patients Chambre individuelle (Réf. : SF2H, 2016)  Placer le patient en chambre seule obligatoirement Education du patient (Réf. : AE)  Réaliser une éducation à l’hygiène des mains lors de l’admission type « communication soignant / soigné » (Réf. : SF2H, mars 2018)  Mettre à disposition des patients alités des flacons de produit hydro alcoolique  Informer le patient sur la nature des mesures mises en œuvre et les modalités de respect de ces mesures Déplacement du patient (Réf. : SF2H, 2016)  Limiter les déplacements hors de la chambre  En période d’épidémie de grippe, porter un masque à usage médical hors de la chambre Linge (réf. : AE)  Changer quotidiennement le linge de corps Effets personnels (Réf. : SF2H, 2016)  Pas de restriction à condition qu’ils soient préalablement nettoyés avec un détergent-désinfectant Mesures à mettre en œuvre par tous les visiteurs Généralités (réf. : AE)  Différer sa visite en cas de signes d’infections (toux, rhinorrhée …)  Limiter les entrées et sorties de la chambre pour réduire le nombre d’ouverture des portes  Limiter les visites Hygiène des mains (réf. : AE)  Proposer une éducation à l’hygiène des mains lors de la première visite  Réaliser une hygiène des mains à l’entrée dans la chambre du patient  Avant tout contact avec le patient, réaliser une hygiène des mains Tenue, Equipements de protection individuelle (Réf. : SF2H, 2016)  Retirer les bijoux de ses mains, montres et dégager les avant-bras afin de réaliser une FHA optimale (Réf. : AE)  Ne pas porter systématiquement et respecter les précautions standard : o Masque à usage médical : si le visiteur OU le patient présente des symptômes respiratoires ET systématiquement en période d’épidémie de grippe  Ne porter que dans le cadre de la délivrance des soins, et dans le respect des précautions standard : gants, tablier plastique, lunettes de protection  Inutile de revêtir systématiquement dans la chambre : o Une coiffe recouvrant tous les cheveux o Des surchaussures
  • 37. PRISE EN CHARGE D’UN PATIENT IMMUNODEPRIME A RISQUE INFECTIEUX ELEVE EN SECTEUR CONVENTIONNEL 1 • Chaque mesure qui a fait l’objet d’une recommandation est signalée (Réf. : XXX). Quand aucune recommandation n’a pu être trouvée, la mention AE (accord d’expert) figure entre parenthèses. Mesures à mettre en œuvre par les professionnels Hygiène des mains (Réf. : SF2H, 2016) • Respecter les 5 indications à l’hygiène des mains Tenue, Equipements de protection individuelle (Réf. : SF2H, 2016) • Porter systématiquement : o Une tenue professionnelle propre o Dans la chambre du patient : un masque à usage médical • Ne pas porter systématiquement et respecter les précautions standard : o Gants : en cas de risque de contact avec du sang ou des liquides biologiques o Tablier plastique : en cas de soins souillants, mouillants o Lunettes de protection : en cas de risque de projections de sang ou de liquides biologiques • Inutile de porter : o Une tenue spécifique dédiée au secteur o Une coiffe recouvrant tous les cheveux (sauf si indiquée pour le soin, ex soins sur PAC) o Des surchaussures Gestion de l’environnement et du matériel (Réf. : SF2H, 2016) • Filtrer tous les points d’eau utilisés par les patients (filtration 22 microns) • Préférer le matériel à usage unique ou à défaut, individualiser le matériel ré utilisable (réf. : AE) • En cas d’emploi de matériel ré utilisable, assurer une désinfection avant d’entrer dans la chambre au moyen d’un détergent désinfectant (réf. : AE) • Gestion de l’environnement du patient : o réaliser un bionettoyage au minimum quotidien de la chambre au moyen d’un détergent désinfectant o insister sur l’environnement proche du patient et les surfaces fréquemment manipulées Organisation de la prise en charge (réf. : AE) • Regrouper les soins • Limiter le flux de personnels dans la chambre • Maintenir les fenêtres fermées et limiter le temps d’ouverture des portes Alimentation (Réf. : SF2H, 2016) •Proposer une alimentation à faible risque : o exclure certains aliments (cf. liste SF2H) o laver soigneusement les fruits et les légumes crus avant toute consommation (y compris s’ils sont ensuite pelés) o cuire les viandes et poissons à cœur (volaille> 180°C, autres viandes et poissons >160°C), cuire les œufs (attention aux préparations contenant des œufs crus (mousses…)) o ne pas consommer de produits laitiers au lait cru consommer les produits issus de lait pasteurisé ou micro-filtré • Proposer de l’eau de boisson embouteillée : bouteilles à changer toutes les 8h (sauf si conservation à 4°C  à changer toutes les 12h) • Assurer un traitement de la vaisselle au lave-vaisselle avec température de lavage > à 60°C (réf. : AE)
  • 38. PRISE EN CHARGE D’UN PATIENT IMMUNODEPRIME A RISQUE INFECTIEUX ELEVE EN SECTEUR CONVENTIONNEL 2 Mesures ciblant les patients Chambre individuelle (Réf. : SF2H, 2016) • Placer le patient en chambre seule obligatoirement • Système de traitement d’air mobile possible Education du patient (Réf. : AE) • Réaliser une éducation à l’hygiène des mains lors de l’admission du type « communication soignant / soigné » (Réf. : SF2H, mars 2018) • Mettre à disposition des patients alités des flacons de produit hydro alcoolique • Informer le patient sur la nature des mesures mises en œuvre et les modalités de respect de ces mesures Déplacement du patient (Réf. : SF2H, 2016) • Limiter les déplacements hors de la chambre • En cas de sortie de la chambre, le patient porte un masque à usage médical Linge (réf. : AE) • Changer quotidiennement le linge de corps • Il est possible d’utiliser du linge personnel si et seulement si entretien en machine ≥ 60° C et passage au sèche-linge • A défaut, utiliser du linge hospitalier à usage unique Effets personnels (Réf. : SF2H, 2016) • Jouets plastiques, ordinateurs et de téléphones portables autorisés s’ils sont préalablement nettoyés avec un détergent-désinfectant • Journaux, revues, et livres neufs autorisés s’ils sont emballés • Pour tout autre objet personnel, solliciter l’avis du personnel hospitalier (réf. : AE) Mesures à mettre en œuvre par tous les visiteurs Généralités (réf. : AE) • Différer sa visite en cas de signes d’infections (toux, rhinorrhée …) • Limiter les entrées et sorties de la chambre pour réduire le nombre d’ouverture des portes • Limiter les visites Hygiène des mains (réf. : AE) • Proposer une éducation à l’hygiène des mains lors de la première visite • Réaliser une hygiène des mains à l’entrée dans la chambre du patient • Avant tout contact avec le patient, réaliser une hygiène des mains Tenue, Equipements de protection individuelle (Réf. : SF2H, 2016) • Retirer les bijoux de ses mains, les montres et dégager les avant-bras (Réf. : AE) • Porter systématiquement : o dans la chambre du patient : un masque à usage médical • Dans le cadre de la délivrance des soins, et dans le respect des précautions standard, possibilité de revêtir : gants, tablier plastique, lunettes de protection • Inutile de porter : o Une surblouse o Une coiffe o Des surchaussures
  • 39. PRISE EN CHARGE D’UN PATIENT IMMUNODEPRIME A RISQUE INFECTIEUX ELEVE EN SECTEUR PROTEGE 1 • Chaque mesure qui a fait l’objet d’une recommandation est signalée (Réf. : XXX). Quand aucune recommandation n’a pu être trouvée, la mention AE (accord d’expert) figure entre parenthèses. Mesures à mettre en œuvre par les professionnels Aspect managériaux (réf. : AE) • Promouvoir les bonnes pratiques : o Former périodiquement l’ensemble des professionnels du secteur (et systématiquement les nouveaux arrivants) au respect :  des précautions standard (dont l’hygiène des mains),  de l’isolement protecteur  des bonnes pratiques de gestion du risque infectieux lié aux abords vasculaires o Promouvoir la vaccination des personnels o Promouvoir le bon usage des antibiotiques dans le secteur • Evaluer le respect des bonnes pratiques ciblées et diffuser les résultats de ces évaluations • Suivre et diffuser les taux des infections les plus fréquentes et / ou graves Hygiène des mains (Réf. : SF2H, 2016) • Respecter les 5 indications à l’hygiène des mains Tenue, Equipements de protection individuelle (Réf. : SF2H, 2016) • Porter systématiquement dans le secteur : o Une tenue spécifique dédiée au secteur, (à changer après chaque sortie réf. : AE) o Une coiffe recouvrant tous les cheveux o Dans la chambre du patient : un masque à usage médical • Ne pas porter systématiquement et respecter les précautions standard : o gants : en cas de risque de contact avec du sang ou des liquides biologiques o tablier plastique : en cas de soins souillants, mouillants o lunettes de protection : en cas de risque de projections de sang ou de liquides biologiques • Inutile de porter : o Des surchaussures Gestion du matériel et de l’environnement (Réf. : SF2H, 2016) • Filtrer tous les points d’eau utilisés par les patients (filtration 22 microns) • Préférer le matériel à usage unique ou à défaut, individualiser le matériel ré utilisable • En cas d’emploi de matériel ré utilisable, assurer une désinfection avant d’entrer dans la chambre au moyen d’un détergent désinfectant (d/D) (réf. : AE) • Protéger le linge et le stocker dans un environnement sec et régulièrement entretenu • Gestion de l’environnement du patient : o réaliser un bionettoyage au minimum quotidien de la chambre au moyen d’un détergeant désinfectant o insister sur l’environnement proche du patient et les surfaces fréquemment manipulées Organisation de la prise en charge • Regrouper les soins (réf. : AE) • Limiter les flux de personnels dans la chambre • Maintenir les fenêtres fermées et limiter le temps d’ouverture des portes (Réf. : AFNOR, 2013)
  • 40. PRISE EN CHARGE D’UN PATIENT IMMUNODEPRIME A RISQUE INFECTIEUX ELEVE EN SECTEUR PROTEGE 2 Alimentation (Réf. : SF2H, 2016) •Proposer une alimentation à faible risque : o Exclure certains aliments (cf. liste SF2H) o laver soigneusement les fruits et les légumes crus avant toute consommation (y compris s’ils sont ensuite pelés) o cuire les viandes et poissons à cœur (volaille> 180°C, autres viandes et poissons >160°C), cuire les œufs (attention aux préparations contenant des œufs crus (mousses…)) o ne pas consommer de produits laitiers au lait cru consommer les produits issus de lait pasteurisé ou micro-filtré • Proposer de l’eau de boisson embouteillée : bouteilles à changer toutes les 8h (sauf si conservation à 4°C  à changer toutes les 12h) • Assurer un traitement de la vaisselle au lave-vaisselle avec température de lavage > à 60°C (réf. : AE) Mesures ciblant les patients Chambre individuelle (Réf. : SF2H, 2016) • Placer le patient en chambre seule obligatoirement • Assurer un traitement d’air au moyen de filtres HEPA avec sas, ΔP°≥15 Pascal, renouvellement ≥20v/h Education du patient (Réf. : AE) • Réaliser une éducation à l’hygiène des mains lors de l’admission du type « communication soignant / soigné » (Réf. : SF2H, mars 2018) • Mettre à disposition des patients alités des flacons de produit hydro alcoolique • Informer le patient sur la nature des mesures mises en œuvre et les modalités de respect de ces mesures Déplacement du patient (Réf. : AE) • Pas de sortie sauf nécessité absolue : déplacements limités, organisés et protégés • En cas de sortie : o le patient porte impérativement un appareil de protection respiratoire de type FFP2 (Réf. : SF2H, 2016) o Un flacon de PHA lui est remis (à utiliser en cas de contact avec l’environnement) Linge (réf. : AE) • Changer quotidiennement le linge de corps • Il est possible d’utiliser du linge personnel si et seulement si entretien en machine ≥ 60° C • A défaut, utiliser du linge hospitalier à usage unique Effets personnels (Réf. : SF2H, 2016) • Jouets plastiques, ordinateurs et de téléphones portables autorisés s’ils sont préalablement nettoyés avec un détergent-désinfectant • Journaux, revues, et livres neufs autorisés s’ils sont emballés • Pour tout autre objet personnel, solliciter l’avis du personnel hospitalier (réf. : AE)
  • 41. PRISE EN CHARGE D’UN PATIENT IMMUNODEPRIME A RISQUE INFECTIEUX ELEVE EN SECTEUR PROTEGE 3 Mesures à mettre en œuvre par tous les visiteurs Généralités (réf. : AE) • Différer sa visite en cas de signes d’infections (toux, rhinorrhée …) • Limiter les entrées et sorties de la chambre pour réduire le nombre d’ouverture des portes afin de maintenir l’efficacité du flux • Limiter les visites et ne pas dépasser 2 personnes en chambre Hygiène des mains (réf. : AE) • Proposer une éducation à l’hygiène des mains lors de la première visite • Réaliser une hygiène des mains en entrant dans le secteur et avant d’entrer dans la chambre du patient • Avant tout contact avec le patient, réaliser une hygiène des mains Tenue, Equipements de protection individuelle (Réf. : SF2H, 2016) • Déposer les effets personnels (notamment les bijoux de ses mains, montres) dans un vestiaire mis à disposition à l’entrée du secteur (Réf. : AE) • Dégager les avant-bras (Réf. : AE) • Revêtir systématiquement à l’entrée dans le secteur : o Une surblouse o Une coiffe recouvrant tous les cheveux o Dans la chambre du patient : un masque à usage médical • Ne porter que dans le cadre de la délivrance des soins, et dans le respect des précautions standard : gants, tablier plastique, lunettes de protection • Inutile de porter des surchaussures
  • 42. SOURCES  :   SF2H. « An sepsie de la peau saine avant un geste invasif chez l’adulte », Mai 2016. CCLIN Sud‐ouest.  « Le Bon usage des an sep ques pour la préven on du risque infec eux chez l’adulte », Edi on  2013.    CCLIN Sud‐est. « Bon usage des an sep ques chez l’adulte », 2012.     CCLIN Sud‐ouest.  « Maitrise du risque infec eux en EMS, An sep ques », 2011.    CHU de Clermont‐Ferrand.« L’An septoguide, guide d’u lisa on des an sep ques » 3éme  Edi on ‐2006.       An sep ques  Indica ons  Contre‐indica ons  Temps de  contact  Conserva on après  ouverture  Ethanol 60‐70 %  ‐ Désinfec on de la peau saine  avant prélèvement sanguin ou  injec on  ‐ Désinfec on des bouchons  Ne pas u liser sur les  muqueuses ou les plaies,  produit irritant.  30 secondes  jusqu’à séchage  spontané  30 jours  À conserver à l’abri de l’air  et de la chaleur.  Dérivés iodés   ‐BETADINE®  ‐ Polyvinylpyrrolidone  iodée (PVP‐I)    ‐ Forme moussante :   détersion de la peau saine, des  muqueuses et plaies souillées  ‐ Forme dermique :   an sepsie des muqueuses et  des plaies, désinfec on de la  peau (si forme alcoolique  contre indiquée)   ‐ Forme alcoolique :  désinfec on de la peau saine  avant ponc on ou injec on,  mise en place de disposi f  invasif  Éviter l’usage prolongé  sur :  ‐ des muqueuses   ‐ des surfaces étendues   ‐ des lésions profondes   ‐(chez l’enfant et la  femme enceinte)     →Risque de surcharge  en iode  1 minute pour la  forme dermique    30 secondes pour  la forme alcoolique    30 jours si présence de  bouchon réducteur    15 jours en l’absence de  bouchon réducteur    À conserver à l’abri de l’air,  de la chaleur, de la lumière.  Dérivés chlorés   ‐ DAKIN®  ‐ AMUKINE®    ‐ Désinfec on de la peau saine  et des muqueuses  ‐ An sepsie des plaies  Ne pas u liser sans  détersion préalable en  présence de ma ères  organiques (sang, pus…)  ou sur les muqueuses.  1 minute sur la  peau saine    3 minutes sur les  muqueuses ou les  plaies  30 jours  À conserver à l’abri de l’air,  de la lumière et de la  chaleur.  Chlorhexidine en  associa on  ‐ BISEPTINE®  ‐ Chlorhexidine  alcoolique    ‐ Désinfec on de la peau saine  avant ponc on ou injec on,  mise en place de disposi f  invasif  ‐ An sepsie des plaies  (Bisep ne® )    Ne pas me re en  contact avec le système  nerveux central, les  muqueuses, le tympan  lésé.    30 secondes  jusqu’à séchage  spontané  28 jours  À conserver à l’abri de l’air,  de la lumière et de la  chaleur.  Le bon usage des an sep ques     RÈGLES POUR LE BON USAGE DES ANTISEPTIQUES       U lisez  les  an sep ques  sur  des  ssus  vivants  : un an sep que ne s’u lise pas sur des surfaces  inertes (sauf excep ons : bouchons, robinets…).     U lisez  les  an sep ques  sur  des  ssus  propres  : les an sep ques sont inhibés par les ma ères  organiques.     Veillez au respect des dates de péremp on avant et après ouverture : indiquer la date d’ouverture  ou la date limite d’u lisa on sur le flacon , et respecter les dates de péremp on.     Privilégiez  les  unidoses  (à  éliminer  après  usage)  et  les  pe ts  condi onnements  lorsque  cela  est  possible.     Prenez garde aux contamina ons : ne pas toucher l’ouverture des flacons, les ne oyer / désinfecter  quo diennement et ne pas recondi onner les an sep ques.     Veillez à leur bonne conserva on : conserver les flacons à l’abri de l’air, de la lumière et des sources  de chaleur.     Veillez au respect des précau ons d’emploi : en par culier les contre‐indica ons.     Veillez  au  respect  du  mode  d’emploi  :  notamment  la  concentra on  et  le  temps  de  contact  minimum.     Ne mélangez jamais plusieurs an sep ques : il y a risque d’inac va on des produits et de toxicité.      Surveillez la tolérance : locale et générale.     Individualisez les an sep ques : lorsqu’ils sont u lisés sur un site infecté (plaie, muqueuse…).  Les an sep ques mineurs (Hexamidine, Chlorhexidine aqueuse à 0.5 %…) ont un spectre étroit et ne sont généralement que bactériosta ques. Leur usage doit être limité à des indica ons spécifiques (sur prescrip on médicale).  Soins  An sep ques  Types d’an sepsie  ‐ Pose de perfusion sous cutanée  ‐ Pose d’aiguille de Huber  ‐ Pose de voie veineuse périphérique  (cathéter court, max 96 heures)  ‐ Pansement de chambre à cathéter  implantable et de voie veineuse  centrale  ‐ Hémocultures  ‐ PVP‐I alcoolique   ‐ Chlorhexidine alcoolique  ‐ BISEPTINE®    ‐ Dérivés chlorés si autres  an sep ques contre indiqués (temps  de contact sur muqueuse = 3  minutes)  An sepsie en 2 temps ou 5  temps en présence de  souillures visibles      An sepsie en  5 temps       ‐ Sondage vésical à demeure ou  évacuateur  ‐ PVP‐I aqueuse  ‐ Dérivé chloré (temps de contact sur  muqueuse = 3 minutes)  An sepsie en 5 temps  ‐ Injec ons IV, IM, SC  ‐ Prélèvements sanguins  ‐ Abla on d’aiguille de Huber  ‐ Chlorhexidine alcoolique  ‐ BISEPTINE®   ‐ PVP‐I alcoolique  ‐ Éthanol 60‐70 %  An sepsie en 2 temps ou 5  temps en présence de  souillures visibles  ‐ Glycémie micro capillaire  ‐ Absence d’u lisa on  d’an sep que, savon doux  uniquement  Lavage  simple  des  mains  du résident  L’ ANTISEPSIE EN 2 TEMPS SUR  PEAU SAINE  La désinfec on des bouchons, des flacons de médicaments injectables, des robinets et des valves se fait avec un an sep que alcoolique.  CPias GRAND EST   Juillet 2018   2‐RINÇAGE   L’ANTISEPSIE EN 5 TEMPS  SUR PEAU SAINE   EN CAS DE PRESENCE DE SOUILLURES  VISIBLES   1– NETTOYAGE   avec un savon doux  liquide  3‐SÉCHAGE   à l’aide de compresses 1– APPLICATION  large d’un an sep que alcoolique   5 ‐ SÉCHAGE spontané et  complet de l’an sep que   avant de débuter l’acte    4– APPLICATION  large  d’un an sep que   alcoolique   2 ‐ SECHAGE spontané et complet de l’an sep que  alcoolique appliqué avant de débuter l’acte      À respecter pour une bonne efficacité