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Baromètre des banques 2014 –
Nouvelles réalités dans le paysage
bancaire suisse
Conférence de presse
9 janvier 2014
Introduction

►

Structure de l’étude

►

Evolution opérationnelle des
affaires

►

Private Banking

►

Opérations de crédit

Patrick Schwaller
Managing Partner
FSO Assurance
Maagplatz 1
8005 Zurich
Téléphone : +41 58 289 69 30
patrick.schwaller@ch.ey.com
Bruno Patusi

►

Rétrocessions

►

Perspectives 2014

Partner
Responsable Wealth & Asset Management

►

Perspectives 2020

►

Messages clés

Page 1

Vos interlocuteurs :

EY Baromètre des banques 2014

Maagplatz 1
8005 Zurich
Téléphone : +41 58 289 46 90
bruno.patusi@ch.ey.com
Structure de l’étude
►

Sondage téléphonique réalisé par un institut de sondage indépendant
(Valid Research, Bielefeld) en décembre 2013

►

Sondage réalisé auprès de 120 banques en Suisse (sans les deux grandes banques)

►

Quatrième édition depuis 2010

Répartition de l’échantillon du sondage
Type de banque

2013

2012

Banques privées1)

33%

36%

Banques étrangères

22%

28%

Banques régionales

34%

26%

Banques cantonales

11%

10%

1) y

compris les banques de gestion de fortune

Page 2

EY Baromètre des banques 2014

2013 : 79%
2012 : 73%

2013 : 18%
2012 : 22%

2013 : 3%
2012 : 5%
Evolution du développement des affaires

Page 3

EY Baromètre des banques 2014
Une évolution toujours plutôt positive…
« Comment évaluez-vous actuellement le développement des affaires de votre établissement ? » (1/2)

2%
6%

Plutôt positivement (légère augmentation du résultat opérationnel jusqu’à + 10 %)

23%
24%

Plutôt négativement (baisse du résultat opérationnel jusqu’à - 10 %)

52%

40%

5%

Positivement (augmentation du résultat opérationnel de plus de + 10 %)

Négativement (baisse du résultat opérationnel entre - 10 % et - 25 %)
48%
2%

2010
21%

3%
15%

62%

2011

19%

2013
20%

58%

2012

►

La majorité des banques interrogées estiment que le développement des affaires a été positif ou plutôt positif l'an dernier.

►

Près de 30 pourcent des banques déplorent cependant un recul. Fin 2010, ce chiffre n’était que de 8 pourcent.

Page 4

EY Baromètre des banques 2014
… en particulier pour les banques cantonales

Banques
cantonales

Banques
régionales

Banques
étrangères

Banques
privées

« Comment évaluez-vous actuellement le développement des affaires de votre établissement » ? (2/2)

2013

22%

2012

16%

2011

44%

17%

58%

23%

44%

2010
15%

2012

21%

42%

18%

2011

50%

31%

2012

7%

46%

33%

2011

14%

81%

5%
50%

15%

77%

9%

2011

8%

73%
22%

2010
10%

61%
20%

40%

Plutôt positivement (légère augmentation du
résultat opérationnel jusqu’à + 10 %)
Plutôt négativement (baisse du résultat
opérationnel jusqu’à - 10 %)
Négativement (baisse du résultat
opérationnel entre - 10 % et - 25 %)

17%
45%

30%

Positivement (augmentation du résultat
opérationnel de plus de + 10 %)

18%

45%
0%

2%
10%

50%

2012

7%

21%
57%

2010
2013

9%
12%

29%

36%

2013

8%
20%

53%

2010

11%

35%
53%

6%

3%

39%

68%

2013

8%

26%

50%

60%

70%

10%
80%

90%

100%

►

Sur le fond, les banques voient leur marche des affaires comme plutôt positive - bien qu'en léger recul par rapport à l'année précédente, et en
particulier les banques étrangères qui ont été confrontées aux plus gros défis.

►

En comparaison pluriannuelle, les banques cantonales parviennent à réaliser des résultats d’exploitation relativement stables. Seule une minorité
de 8 pourcent évoque une détérioration du développement des affaires.

Page 5

EY Baromètre des banques 2014
Des perspectives majoritairement positives
« Selon vos prévisions, comment évoluera le développement des affaires de votre établissement au cours
des 6 à 12 prochains mois ? » (1/2)
3%
Positivement (augmentation du résultat opérationnel de plus de + 10 %)

8%

Plutôt positivement (légère augmentation du résultat opérationnel jusqu’à + 10 %)

34%

17%
22%

Plutôt négativement (baisse du résultat opérationnel jusqu’à - 10 %)
Négativement (baisse du résultat opérationnel entre - 10 % et - 25 %)
58%

2010

28%

58%

3%

1%
12%

13%
27%
57%

59%

2011

2013

2012

►

En dépit des conditions-cadres plutôt défavorables, les banques interrogées restent relativement confiantes en l’avenir. Un quart d’entre elles
prévoient cependant un recul du développement des affaires pour l’année à venir. Ce chiffre n’était que de 8 pourcent fin 2010.

►

Les banques interrogées estiment devoir faire face à davantage de charges extraordinaires.

Page 6

EY Baromètre des banques 2014
La confiance règne surtout dans le Retail Banking
« Selon vos prévisions, comment évoluera le développement des affaires de votre établissement au cours
des 6 à 12 prochains mois ? » (2/2)

Banques
privées

2013

21%

8%

26%

2012

11%

57%

30%

2011

11%

56%

33%

2010

53%

Banques
étrangères

2013

8%

2012
2011

60%

Banques
régionales

17%

2010

17%

2013

15%

55%

36%

61%

33%

20%
10%

Négativement (baisse du résultat
opérationnel entre - 10 % et - 25 %)

17%

77%

6%

2010

21%

66%

9%

2011

23%

62%

Plutôt positivement (légère augmentation du
résultat opérationnel jusqu’à + 10 %)
Plutôt négativement (baisse du résultat
opérationnel jusqu’à - 10 %)

17%

61%

8%

2012

14%

62%

16%

2011

6%

50%

21%

2012

Banques
cantonales

28%

36%

2013

Positivement (augmentation du résultat
opérationnel de plus de + 10 %)
6%

23%

55%

2010

5%
32%

56%

11%

2%

42%

15%

0%

►

45%

80%
20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

Les banques opérant dans le Retail Banking, et en particulier les banques régionales, estiment que l’évolution a été stable ces dernières années.

Page 7

EY Baromètre des banques 2014
Un nombre croissant de banques prévoient des
réductions de personnel

18%

2012

2013

25%

53%

2%

22%

Rester inchangé

66%

Légèrement diminuer
(recul de 5 à 10 %)
3%
1%

5%

2%

Fortement diminuer
(recul de plus de 10 %)

42%
48%

2011

2010

9%
24%

64%

Banques
étrangères

11% 1% 0%

Fortement augmenter
(progression de plus de
10 %)
Légèrement augmenter
(progression de 5 à 10 %)

Banques
régionales

2%

Banques
cantonales

2%

Banques
privées

« D’après vos prévisions pour les 6 à 12 prochains mois, le nombre de collaborateurs de votre établissement
va… »
2013 3%
2012

18%

2011 5%
2010

6%

►

64%
36%

2011
2010
2013
2012

7%
7%

71%
67%

25%

23%

62%

15%
9%

9%

82%

2011 5%
2010

20%

74%

22%
8%

7%

57%

19%

78%

17%
9%

46%

45%
20%

3%
6%
7%
2%

17%
50%

2013 2% 19%
2012

15%

50%

22%

2010

15%

50%

18%

2011 5%

5%
38%

35%

0%
►

63%
56%

2013
2012

12%

70%
26%

3%

18%

48%

28%

40%

60%

80%

100%

La majorité des banques interrogées envisagent de maintenir leurs effectifs au cours des 6 à 12 prochains mois. Près de 27 pourcent comptent
même engager de nouveaux collaborateurs.
En l'espace d'une année, la part des banques qui envisagent des suppressions d'emplois dans les mois à venir a presque doublé pour s'établir à 20
pourcent. Fin 2010, ce chiffre n’était que de 7 pourcent.

Page 8

EY Baromètre des banques 2014
Relativement renforcé par la crise financière
« Au vu des effets de la crise financière, considérez-vous votre établissement comme plutôt renforcé ou
plutôt affaibli ? »

18%

2012

2013

23%

Renforcées

7%
18%

21%

Plutôt affaiblies
54%

57%

8%

►
►

55%

2011

2010

20%
37%

Plutôt renforcées

44%
36%

Affaiblies

Banques Banques Banques Banques
cantonales régionales étrangères privées

2%
2013
2012
2011
2010
2013
2012
2011
2010
2013
2012
2011
2010
2013
2012
2011
2010

56%
44%

21%
30%

32%

45%
58%
50%
56%

8%
12%

39%

28%

43%

43%
62%
53%

19%

43%

38%

25%

58%

28%
36%

72%
64%

20%

17%
8% 7%

54%
90%

31%

0%

23%
21%
5%
24%
37%
5%
38%
20%
12%
33%
14%
19%
20%
7%

40%

60%

80%

Une grande majorité de 76 pourcent des établissements interrogés considèrent, au vu des répercussions fondamentales, qu’ils sortent plutôt
renforcés de la crise financière. C’est en particulier le cas des banques cantonales.
Par rapport à 2010, tous les groupes bancaires considèrent que leur position est plutôt renforcée.

Page 9

EY Baromètre des banques 2014

100%
Private Banking

Page 10

EY Baromètre des banques 2014
Le secteur du Private Banking reste sous pression
« Dans quel domaine d’activité la concurrence est-elle particulièrement forte actuellement ? »
4%
9%

7%

Commercial Banking (Affaires clientèle entreprises)

10%

4%
9%

Retail Banking (Affaires grand public)

25%

Private Banking

22%

Investment Banking
Asset Management

55%

2010

55%

4% 5%
16%

9% 9%

10%

2013

12%

35%
40%

2011
►

60%

2012

Les banques interrogées continuent à penser que le Private Banking est le secteur où la pression concurrentielle est la plus forte. Ce qui est
logique au vu des nombreux problèmes qu’il rencontre actuellement (problématique avec les Etats-Unis, transparence fiscale, services
transfrontaliers et accès au marché, nombre croissant de nouvelles réglementations, etc.).

Page 11

EY Baromètre des banques 2014
La pression à la consolidation reste élevée

Oui

48%

2012

2013

15%
38%

54%

Oui, mais seulement plus
tard (dans 2 à 4 ans)
Plutôt non

33%

5%
10%

Banques
régionales

Non

2%

2011

2010

15%
47%

Banques
étrangères

7% 1%

23%
65%

33%

Banques
cantonales

3%

Banques
privées

« Pour les 6 à 12 prochains mois, prévoyez-vous une consolidation dans le secteur bancaire ? »

2013

59%

2012

65%

2011
54%

2012

53%

2011

►

21%

2010

11%

35%
41%

31%

45%

2011
2013

17%

59%

2010

21%
15%

64%

40%

60%

9%
80%

Une nette majorité (81 pourcent) prévoit une consolidation dans le secteur bancaire.
Les banques privées et les banques étrangères opérant dans le Private Banking prévoient que la consolidation se fera déjà sentir l’an prochain,
tandis que les banques actives dans le Retail Banking estiment qu’elle aura plutôt lieu ultérieurement.

Page 12

EY Baromètre des banques 2014

8%

18%

23%

27%

20%

4%
5%

73%

27%

2011

5%

36%

38%

39%

2012

5%
10%

32%

58%

7%

26%
41%

59%

2010

5%

14%

36%

38%

2012

6%
22%

43%

2013

15%

26%

73%

0%

►

11%

53%

2013

11%

24%

74%

2010

5% 3%

33%

100%
Malaise vis-à-vis du programme US
« Comment évaluez-vous, du point de vue
de la place financière Suisse, l’accord
conclu fin août entre la Suisse et les EtatsUnis visant à régler le différend fiscal
opposant les banques suisses aux EtatsUnis ? »

« Comment évaluez-vous, du point de vue
de votre établissement, l’accord conclu fin
août entre la Suisse et les Etats-Unis visant
à régler le différend fiscal opposant les
banques suisses aux Etats-Unis ? »

5%

4%

22%

36%

28%
Positive

32%

Plutôt positive
Plutôt négative
Négative

36%

37%

►

Les banques émettent un jugement de plus en plus négatif sur les évolutions actuelles concernant le secret bancaire et la transparence fiscale. Le
malaise est très net à propos du programme US: une nette majorité de 73 pourcent des banques interrogées estiment que la solution potentielle
avec les Etats-Unis est préjudiciable à la place financière.

Page 13

EY Baromètre des banques 2014
Le traitement des données : principal défi ?
« A votre avis, parmi les conséquences potentielles énumérées ci-dessous du programme US, lesquelles
ont le plus gros impact négatif pour votre établissement ? »

Frais de traitement des données

1 = conséquence négative la plus faible

3.53

Risque d’imitations (autres pays)

2
3

2.66

Amendes

4

2.08

Résistance des gestionnaires de fortune externes et des
fiduciaires à donner des noms

2.02

Risques potentiels pour les processus

5 = conséquence négative la plus
importante

1.98

Annonce de la liste « leavers »

1.92

Résistance des conseillers vis-à-vis de la banque à donner
des noms

1.79
0

►

1

2

3

4

5

La majorité des banques suisses interrogées considèrent que la conséquence la plus grave du programme US ne réside pas dans les éventuelles
amendes à payer, mais plutôt dans le traitement et l’analyse détaillés et rétroactifs de données et la communication de ces dernières.

Page 14

EY Baromètre des banques 2014
La transparence fiscale pèse sur la place financière
« Pensez-vous que les évolutions actuelles en relation avec les thèmes du secret bancaire, de l’impôt
compensatoire et de l’échange automatique d’informations auront finalement des effets globalement
positifs ou négatifs pour la place financière suisse ? » (1/2)
3%
14%
23%

11%

Positive

35%

Plutôt positive
32%

Plutôt négative
Négative

43%

39%

2010

6%
18%

18%

2013

46%
48%

33%

2011
►

►

31%

2012

La majorité des banques interrogées estiment que les évolutions actuelles en relation avec les thèmes du secret bancaire, de l’impôt
compensatoire et de l’échange automatique d’informations pèsent globalement sur la place financière suisse et constituent un défi de taille pour
le secteur bancaire.
L’euphorie qui régnait en 2010, lorsque la place financière a proposé l’impôt compensatoire pour résoudre le problème de manière pragmatique
et globale, a disparu. Ce concept n’a pas été compris ou accepté par les Etats partenaires.

Page 15

EY Baromètre des banques 2014
Les banques privées et les banques étrangères
souffrent

Plutôt positive
Plutôt négative

Banques
cantonales

Banques
régionales

Négative

Banques
étrangères

Positive

Banques
privées

« Pensez-vous que les évolutions actuelles en relation avec les thèmes du secret bancaire, de l’impôt
compensatoire et de l’échange automatique d’informations auront finalement des effets globalement
positifs ou négatifs pour la place financière suisse ? » (2/2)
2013
2012
2011
2010
2013
2012
2011
2010
2013
2012
2011
2010
2013
2012
2011
2010

37%

34%

16%

68%

26%

32%

52%
35%

35%

12%
9%

50%
50%
37%
50%

17%

33%
45%
8%
27%

5%
50%

25%
54%
27%

25%

38%
46%
41%

59%
55%

18%
10%

11%
14%
15%
13%

33%

21%

14%

36%

23%

32%
56%
36%

0%

►

15%
13%
17%
5%
11%
18%

44%

33%

8%

20%

30%

40%

27%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

Les banques privées et étrangères opérant dans le secteur du Private Banking ne sont pas les seules à craindre des répercussions négatives. Les
banques cantonales, et surtout régionales s’inquiètent de plus en plus de ces évolutions. Ceci s’explique notamment par la nécessité d’apporter
des modifications très coûteuses et complexes aux processus et aux systèmes informatiques.

Page 16

EY Baromètre des banques 2014
Le secteur s’attend à l’échange automatique
d’informations
« Pensez-vous qu’à l’avenir, l’échange informatique d’informations (EAI) va réellement s’imposer comme
norme internationale ? »
Oui, l’EAI va s’imposer à long terme
(mais pas avant 2020)
Banques privées

3%
25%

23%

Oui, l’EAI va s’imposer à moyen
terme (c’est-à-dire avant 2020)

Non, la Suisse va mettre en œuvre
les recommandations FATF et des
obligations de diligence accrues pour
lutter contre l’évasion fiscale
49%

Non, pour lutter contre l’évasion
fiscale, ni les obligations de
diligence ni l’EAI ne seront
introduits. L’entraide administrative
et juridique et un impôt

15%

Banques étrangères

59%

26%

35%

Banques régionales

26%

Banques cantonales

50%

41%

31%
0%

20%

31%

46%
40%

11%

60%

2%

8% 15%
80%

100%

FATF = Financial Action Task Force

►
►

Une nette majorité est aujourd’hui convaincue que le concept d’échange automatique d’informations (EAI) est appelé à s’imposer comme norme
mondiale. Près de la moitié des banques interrogées estiment même que ce sera déjà le cas avant 2020.
Les banques ont visiblement dû admettre que les concepts alternatifs proposés n’étaient pas compris ou acceptés par les Etats partenaires.

Page 17

EY Baromètre des banques 2014

4%
Mesures d’accompagnement déjà initiées
« Parmi les mesures suivantes, quelles sont celles que votre établissement a introduites ? »

Contrôle de plausibilité de la conformité fiscale de
nouveaux fonds

7.49

Contrôle de plausibilité de la conformité fiscale de fonds
de clients existants

6.91

0 = absolument aucune importance
2
4
6

Limitation de la correspondance en banque restante

6.30

8
10 = importance extrêmement grande

Introduction de Cross-Border Manuals

6.08

Limitation des transactions en espèces
Intensification de la surveillance des gestionnaires de
fortune indépendants

6.04
5.25

0.00 1.00 2.00 3.00 4.00 5.00 6.00 7.00 8.00 9.00 10.00

►

La majorité des banques interrogées a déjà introduit diverses mesures concernant le blanchiment d’argent ou l’extension des déclarations pour
les relations d’affaires présentant un risque sur le plan fiscal, en adaptant les processus commerciaux. Il y a un an, un tiers seulement des
banques interrogées prévoyaient de le faire.

Page 18

EY Baromètre des banques 2014
Craintes concernant un accès au marché plus difficile
dans l’UE
« A l’avenir, la fourniture de services transfrontaliers au sein de l’UE sera-t-elle plus compliquée en
raison d’obstacles à l’accès au marché ? »

Banques privées

Entièrement d’accord

4%
17%
36%

Plutôt d’accord

36%

Banques étrangères

41%

40%

18%

5%

48%

12%

Plutôt pas d’accord
Pas du tout d’accord

43%

Banques régionales

31%

Banques cantonales

46%
0%

►

43%

20%

19%

39%
40%

60%

7%

15%
80%

Une grande majorité des banques suisses interrogées (79 pourcent) craignent que la mise en œuvre de la directive MiFID II au sein de l’UE
complique nettement l’accès au marché dans cette zone économique très importante.

Page 19

EY Baromètre des banques 2014

100%
LSF, oui dans le principe…
«L’introduction d’une loi sur les services financiers (LSF) visant à aligner la protection du client sur les
directives MiFID européennes est pertinente.»

7%

Entièrement d’accord
34%

20%

Banques privées

33%

47%

15%

5%

Plutôt d’accord
Banques étrangères

29%

46%

21%

4%

Plutôt pas d’accord
Pas du tout d’accord
39%

Banques régionales

43%

Banques cantonales

15%
0%

►
►

24%

54%
20%

40%

26%

15%
60%

80%

7%

15%
100%

Une majorité de 73 pourcent salue dans le principe l’introduction d’une loi suisse sur les services financiers (LSF) en vue de mettre en place une
réglementation analogue à la directive MiFID.
Les représentants des banques régionales et cantonales se montrent un peu plus sceptiques à ce propos.

Page 20

EY Baromètre des banques 2014
… mais avec des réserves pour certains sujets.
« Parmi les secteurs suivants de la LSF, lesquels trouvez-vous pertinents ? »

1 = pas pertinent

Surveillance des gestionnaires de fortune indépendants

3.90

3

Key Investor Document (KID) pour produits financiers
complexes

3.65
3.30

Renforcement du système de médiation

2.87

Inversion de la charge de la preuve en droit civil pour
protéger le client

2.47

Registre public de conseillers à la clientèle

2.39
0.00

►

4
5 = très pertinent

Réalisation et consignation de tests d’adéquation

►

2

1.00

2.00

3.00

4.00

5.00

Les banques se félicitent que les quelque 3000 gestionnaires de fortune indépendants soient soumis à une surveillance prudentielle globale.
Elles sont moins enthousiastes à propos des autres éléments de la LSF, et en particulier du registre public des conseillers à la clientèle, de
l’inversion de la charge de la preuve en droit civil et du renforcement du système de médiation.

Page 21

EY Baromètre des banques 2014
Opérations de crédit

Page 22

EY Baromètre des banques 2014
Bulle immobilière...
« Partagez-vous le point de vue de la Banque nationale et la FINMA, selon lequel le marché suisse de
l’immobilier tend actuellement à former une bulle ? »
5%

12%

21%

Oui

29%

Plutôt oui
Plutôt non

24%

Non
66%

43%
5%

2010

26%

14%

30%

46%

2011
►

9%

19%

2013

51%

2012

Une nette majorité de 64 pourcent continue à penser que le marché immobilier suisse présente un risque de formation d’une bulle. Ce
pourcentage a cependant baissé depuis l’an dernier.

Page 23

EY Baromètre des banques 2014
… mais des signes de détente apparaissent ?
« Comment le marché de l’immobilier suisse a-t-il, selon vous, évolué au cours des 6 à 12 derniers
mois ? »

3%
17%
24%

La situation est devenue
encore plus tendue
La situation n’a que peu
évolué

Banques privées

15%

Banques étrangères

64%

31%

21%

42%

27%

La situation s’est plutôt
détendue
La situation s’est nettement
détendue
56%

Banques régionales

Banques cantonales

2013

►

►

7%

57%

23%
0%

29%

62%
20%

40%

7%

15%
60%

80%

100%

Pour la majorité des banques interrogées, la situation sur le marché immobilier est restée largement identique. Cependant, le nombre de banques
considérant qu’il existe des signes de détente (27 pourcent) dépasse pour la première fois celui des banques qui penchent plutôt pour une
détérioration (17 pourcent).
Les représentants des banques régionales se montrent particulièrement confiants à cet égard.

Page 24

EY Baromètre des banques 2014
Un volant anticyclique est pertinent…
« Nous considérons comme pertinentes les nouvelles exigences concernant le volant anticyclique institué
par la BNS et la FINMA pour les crédits hypothécaires. »

5%

Entièrement d’accord

Banques privées

36%

51%

10% 3%

13%
32%

Plutôt d’accord
Banques étrangères

42%

37%

17%

4%

Plutôt pas d’accord
Pas du tout d’accord

50%

Banques régionales

Banques cantonales

2013

►

►

27%

51%

15%
0%

17%

62%
20%

40%

8%
60%

80%

5%

15%
100%

Une nette majorité des personnes interrogées (82 pourcent) considèrent comme pertinent le volant anticyclique pour les crédits hypothécaires
exigé par le Conseil fédéral sur demande de la Banque nationale, étant donné que celle-ci n’a actuellement pratiquement aucune marge de
manœuvre en matière de politique de taux d’intérêt et de change.
Les banques cantonales se montrent néanmoins plutôt sceptiques et affichent les taux d’adhésion les plus faibles.

Page 25

EY Baromètre des banques 2014
… mais revêt, en définitive, un caractère
plutôt symbolique
« Les nouvelles exigences concernant le volant anticyclique institué par la BNS et la FINMA pour les prêts
hypothécaires ne vont pas freiner la croissance du crédit. »

Banques privées

Entièrement d’accord

13%
22%

Plutôt d’accord

23%

Banques étrangères

26%

8%

38%

44%

13%

32%

16%

Plutôt pas d’accord
36%

Pas du tout d’accord

Banques régionales

12%

40%

17%

31%

29%
Banques cantonales

2013

►

38%
0%

20%

31%
40%

31%
60%

80%

En dépit de l’adhésion au volant anticyclique, la moitié seulement des banques interrogées est d’avis que ce dispositif contribuera à freiner
durablement la croissance des crédits hypothécaires. Les banques cantonales perçoivent cependant un effet retardateur.

Page 26

EY Baromètre des banques 2014

100%
Crédits « exception-to-policy » en recul
« Partagez-vous l’évaluation de la FINMA selon laquelle les opérations de crédit « exception-to-policy »
sont actuellement trop nombreuses dans le secteur bancaire ? »

2010

28%

►

14%

35%

18%

Plutôt non

23%
44%

9%

23%

Plutôt oui

Non

17%

34%
40%

35%

Banques
privées

2012

15%

Banques
Banques
Banques
cantonales régionales étrangères

32%

Oui

14%

2011

2013

19%

2013
2012
2011
2010
2013
2012
2011
2010
2013
2012
2011
2010
2013
2012
2011
2010

29%

21%

37%

12%

53%

29%

25%

17%

33%

25%

20%

39%

29%

12%

12%

29%

47%

12%

36%

46%

9%

20%

6%

38%

19%

37%

18%

18%

46%

18%

8%

46%

38%

8%

17%

25%

25%

33%

5%

18%

54%

23%

8%

27%

34%

31%

0%

33%

11%

28%

28%

6%

11%

39%

44%

13%

29%

6%

53%

6%

16%

26%

40%

18%
12%

40%

60%

80%

Les crédits « exception-to-policy » sont toujours une réalité dans le secteur bancaire suisse. Mais après trois ans, moins de la moitié seulement
partage l’avis de la FINMA, selon lequel les banques accordent trop de crédits de ce type.

Page 27

EY Baromètre des banques 2014

100%
Une politique d’octroi des crédits plus restrictive

17%

2012

2013

17%

Plus restrictive

37%

45%

Plutôt plus
restrictive
Inchangée

36%

42%

Plutôt plus
expansionniste
Plus expansionniste

2010

20%

2011

13%

4% 6%

8%

37%
53%

2013

15%

2012

46%
29%

47%

63%

2010

21%

2013

11%

2010

21%

43%

36%

48%

2011 5%

2012

4%
5%

39%

8% 8%
23%

2%

45%

51%

2013

6%
6%

28%
64%

2012 3%
2010

4%

47%
55%

19%

58%
23%

27%

38%
37%

11%

2010

36%

35%

14%

2013

6%

58%

44%

12%

2011

31%

21%

16%

2012

2011

38%

24%

2011

50%
20%

8%
39%

46%
40%

8%

36%

46%
0%

59%

►

Banques
étrangères

2%

Banques
régionales

1%

Banques
cantonales

3%

Banques
privées

« Selon vous, comment évoluera la politique d’octroi des crédits dans les 6 à 12 prochains mois ? »

60%

9%
80%

100%

Une majorité croissante des banques interrogées (59 pourcent) estiment que la politique d’octroi des crédits sera plus restrictive ou plutôt plus
restrictive à l’avenir. Un avis partagé en particulier par les banques régionales.

Page 28

EY Baromètre des banques 2014
Le besoin de correctifs de valeur reste inchangé

54%

Hausse du besoin de
correctifs de valeurs et
provisions
Inchangée

Baisse du besoin de
correctifs de valeurs et
provisions

5%

2010

29%

66%

Banques
privées

36%

2013 3%

Banques
étrangères

Forte hausse du besoin de
correctifs de valeurs et
provisions

2013

2013

Banques
cantonales

2013

5% 5%

Banques
régionales

« Comment évaluez-vous, par rapport à l’année précédente, l’évolution du besoin de provisionnement des
risques résultant des opérations de crédit (correctifs de valeurs et provisions) dans les 6 à 12 prochains
mois ? »

2013

2010

►

40%

28%
8%

2010

44%

7%

2010

11%
48%

71%

26%

60%

25%

7%

75%

15%

2010

8%

61%

29%

85%

27%
0%

►

49%

20%

64%
40%

60%

9%
80%

100%

Plus de la moitié des banques interrogées continuent à tabler sur un besoin de correctifs de valeur inchangé dans le secteur des crédits pour les 6
à 12 prochains mois.
Ce sont toujours les banques privées qui estiment le besoin le plus important.

Page 29

EY Baromètre des banques 2014
Rétrocessions

Page 30

EY Baromètre des banques 2014
Peu de demandes des clients
« Etes-vous d’accord avec ces affirmations concernant l’arrêt du Tribunal fédéral en matière de
rétrocessions et de commissions de gestion ? »
L’établissement a été confronté à un nombre significatif de demandes de la part des clients.
Banques privées 3% 11%

18%

68%

3%
16%

1 - Totalement d’accord

Banques étrangères 4%

12%

32%

52%

2 - Plutôt d’accord
56%

25%

3 - Plutôt pas d’accord
4 - Pas du tout d’accord

Banques régionales

5%

Banques cantonales

17%
0%

►
►

22%

24%

49%

33%
20%

50%
40%

60%

80%

100%

Une nette majorité (81 pourcent) des banques interrogées constate que, du fait de l’arrêt du Tribunal fédéral en matière de rétrocessions et de
commissions de gestion, elles n’ont plutôt pas ou absolument pas été confrontées à un nombre significatif de demandes de la part des clients.
Les banques régionales ont été confrontées à un nombre plus important de demandes que les autres banques.

Page 31

EY Baromètre des banques 2014
Pratiquement pas de demandes de remboursement
« Etes-vous d’accord avec ces affirmations concernant l’arrêt du Tribunal fédéral en matière de
rétrocessions et de commissions de gestion ? »
L’établissement a été confronté à des demandes significatives de remboursement de la part des clients.
2%

Banques privées 3%

18%

79%

6%
1 - Totalement d’accord

Banques étrangères 4%

23%

73%

22%
2 - Plutôt d’accord
3 - Plutôt pas d’accord
70%

4 - Pas du tout d’accord

Banques régionales 2% 10%

Banques cantonales

15%
0%

►
►

29%

59%

16%
20%

69%
40%

60%

80%

100%

Une claire majorité des banques sondées - plus de 92 pourcent - n'a pas été confrontée à des demandes de restitution. En revanche, les banques
cantonales et régionales ont été plus souvent sollicitées.
De toute évidence, les banques ont pu bien expliquer aux clients potentiellement concernés les mécanismes de rémunération et ont amélioré la
transparence.

Page 32

EY Baromètre des banques 2014
Pas de renonciation totale aux rétrocessions
« Etes-vous d’accord avec ces affirmations concernant l’arrêt du Tribunal fédéral en matière de
rétrocessions et de commissions de gestion ? »
L’établissement a renoncé (ou va renoncer) totalement aux rétrocessions dans les opérations de gestion de fortune
gérées de manière discrétionnaire.
Banques privées
27%

24%

1 - Totalement d’accord

26%

Banques régionales

36%

23%

23%

13%

8%

25%

46%

2 - Plutôt d’accord
3 - Plutôt pas d’accord

Banques régionales

21%

29%

29%

21%

17%
32%

4 - Pas du tout d’accord

Banques cantonales

31%
0%

►

►

20%

46%
40%

15%
60%

80%

56 pourcent des banques interrogées entendent plutôt renoncer ou renoncer totalement aux rétrocessions dans les opérations de gestion de
fortune gérées de manière discrétionnaire. Pour l’instant, les autres établissements veulent encore s’en tenir à la publication conforme et à la
déclaration de renonciation par le client.
La majorité des banques étrangères ne veulent pas renoncer totalement aux rétrocessions.

Page 33

EY Baromètre des banques 2014

8%
100%
Perspectives 2014

Page 34

EY Baromètre des banques 2014
Pas d’unanimité à propos de l’évolution
des marchés financiers en 2014
« Selon vous, comment évoluera la situation globale sur les marchés financiers au cours des 6 à 12
prochains mois ? »
0%
13%

1%
3%

8%
Très positive
Légèrement positive

30%

Inchangée

33%

Légèrement négative

24%

Très négative
55%
3%

2% 2%
18%

2010
55%

23%

33%
24%

24%

2013

49%

2011

►

2012

Les banques interrogées ont des avis divergents à propos de l’évolution possible des marchés financiers. Les optimistes et les pessimistes sont à
peu près aussi nombreux.

Page 35

EY Baromètre des banques 2014
Acceptation toujours aussi large de la politique
de la BNS
« Comment évaluez-vous la politique de la Banque nationale suisse (BNS) concernant l’introduction d’un
cours plancher pour l’euro ? »

2%

3%
8%

3%
Positive

11%

10%
Plutôt positive

30%

36%

41%

Plutôt négative
Négative

2011

►

46%

51%

59%

2012

2013

Les banques interrogées continuent à soutenir très nettement la politique de la BNS à propos du cours plancher de l’euro.

Page 36

EY Baromètre des banques 2014
Sujets phares en matière de réglementation
« Parmi les thèmes et activités suivants, lesquels auront, selon vous, une grande importance au cours
des 6 à 12 prochains mois dans le secteur financier ? »
Compliance

7.75

Planification des fonds propres (Bâle III)

7.73

Mise en œuvre de la transparence fiscale

7.49

Gestion des risques de liquidité

7.3

Gestion du risque de crédit

7.13

Gestion du risque de taux d’intérêt (ALM)

6.81

Réduction de la base de coûts

6.76

Activités commerciales transfrontalières

6.45

Incitation à l’accroissement des fonds de clients

2012

6.25

Adaptation des mécanismes d’indemnisation
Investissements dans de nouvelles technologies

2013

6.08
6.05

Outsourcing et Offshoring

5.84

Consolidation

5.68

Adaptation du modèle d’affaires

5.53

Réduction du total du bilan

5.23

Investissements sur de nouveaux marchés

5.01
0

►
►

1

2

3

4

5

6

7

8

9

En 2014 aussi, les banques seront concernées au premier chef par des sujets inhérents à la réglementation, et en particulier en ce qui concerne
la compliance, les fonds propres et la transparence fiscale. La gestion du risque de liquidité a gagné en importance.
L’importance des thèmes inhérents à la réglementation continue à dépasser celle des thèmes de nature plutôt stratégique comme les
investissements dans de nouveaux marchés ou de nouvelles technologies.

Page 37

EY Baromètre des banques 2014
Perspectives 2020

Page 38

EY Baromètre des banques 2014
Banking 2020 –

Baisse prévue du nombre d’établissements bancaires
« Comment voyez-vous l’activité bancaire en 2020 ? Quelle est votre position par rapport à l’affirmation
suivante ? »
Entièrement d’accord

2013

7%
17%

34%

Plutôt d’accord
Plutôt pas d’accord
Pas du tout d’accord

42%

4%

2012

20%

33%

Banques Banques Banques Banques
cantonales régionales étrangères privées

A l’avenir, les établissements bancaires seront nettement moins nombreux en Suisse.
2013
2012
2013
2012

25%

45%

23%

7%

2013
2012

9%
0%

46%

31%

23%

36%

37%

18%
20%

23%

39%

22%

16%

40%

7%

21%

43%

29%

2012

44%

32%

18%

2013

4% 4%

58%

34%
6%

10%

13%

33%

44%

60%

80%

100%

43%

►
►

Comme l’année précédente, une nette majorité (76 pourcent) considère qu’il y aura plutôt moins ou nettement moins d’établissements bancaires
en Suisse en 2020.
Conformément aux attentes, le taux d’adhésion à cette thèse est le plus fort parmi les banques étrangères et le plus faible parmi les banques
cantonales.

Page 39

EY Baromètre des banques 2014
Banking 2020 –

La pression de la régulation ne vas pas diminuer
« Comment voyez-vous l’activité bancaire en 2020 ? Quelle est votre position par rapport à l’affirmation
suivante ? »
Le secteur bancaire en Suisse sera encore beaucoup plus réglementé à l’avenir.
Entièrement d’accord
Plutôt d’accord
37%

►

49%

33%

2012

2013

13%

Plutôt pas d’accord
Pas du tout d’accord

Banques Banques Banques Banques
cantonales régionales étrangères privées

1%

2013
2012

2012

43%

57%

9%

73%

18%
0%

17%

50%

33%

2012

20%

2%

14%

43%

41%

2013

9%

62%

29%

2013

67%

50%

50%

2012

5%

50%

45%

2013

22%

16%

62%

40%

60%

80%

Une nette majorité (86 pourcent) continue à penser que le secteur bancaire suisse fera l’objet d’une règlementation nettement plus forte d’ici
2020.

Page 40

EY Baromètre des banques 2014

100%
Banking 2020 –

Crainte de voir baisser la fidélité des clients
« Comment voyez-vous l’activité bancaire en 2020 ? Quelle est votre position par rapport à l’affirmation
suivante ? »

23%

27%

Pas du tout d'accord

2012

8%

14%

35%
43%

►
►

Plutôt d'accord
Plutôt pas d'accord

37%

►

Entièrement d'accord

Banques
privées

2013

13%

2013

18%

2012

18%

Banques
Banques
Banques
cantonales régionales étrangères

La loyauté des clients bancaires diminuera fortement.

2013

46%
41%

27%

2012

2012
2013
2012
0%

40%

EY Baromètre des banques 2014

23%
36%

60%

Pour une majorité (60 pourcent) des banques interrogées, la fidélité des clients va diminuer.
Ce sont les représentants des banques régionales qui prévoient le plus grand changement dans le comportement de la clientèle.
Les banques cantonales s'attendent en revanche plutôt au maintien de la fidélité de leurs clients.

Page 41

13%

39%
55%

20%

9%

35%

23%

9%

9%

26%

39%

15%

11%

32%
36%

13%

5%

31%

47%
29%

13%

36%

31%

12%

2013

23%

80%

100%
Banking 2020 –

Pas vraiment de baisse des prix pour les services bancaires
« Comment voyez-vous l’activité bancaire en 2020 ? Quelle est votre position par rapport à l’affirmation
suivante ? »

35%
40%

2012

13%

10%

34%
43%

Plutôt pas d’accord
Pas du tout d’accord

Banques
privées

Plutôt d’accord

Banques
étrangères

Entièrement d’accord

11%

2013

2013

Banques
régionales

2013

14%

2013 2%

Banques
cantonales

Les prix des prestations bancaires diminueront.

2013

13%

36%

38%

13%

2012

14%

35%

38%

14%

2012

2012

►
►

6%

48%

36%

31%

31%

23%

15%

27%

55%

18%
0%

12%

59%

27%
10%

2012

15%

38%

38%

9%

12%

19%

50%

19%

20%

40%

60%

80%

Une faible majorité ne pense pas que les tarifs des services bancaires sont appelés à baisser.
Les banques régionales considèrent les tarifs existants comme particulièrement stables. 29 pourcent seulement des banques régionales
envisagent une baisse des prix des services bancaires.

Page 42

EY Baromètre des banques 2014

100%
Banking 2020 –

L’industrialisation est une nécessité
« Comment voyez-vous l’activité bancaire en 2020 ? Quelle est votre position par rapport à l’affirmation
suivante ? »
L’industrialisation ainsi que l'externalisation de processus augmenteront fortement.
2%

2013

37%

Plutôt pas d'accord
Pas du tout d'accord

52%

8%

2012

Plutôt d'accord

22%

27%

Banques Banques Banques Banques
cantonales régionales étrangères privées

Entièrement d'accord

9%

2013
2012

►

51%

30%

2013

25%

38%

7%

50%

2013

27%

61%
9%
0%

20%

30%

8%

46%
40%

50%

60%

70%

9%
80%

90%

Une majorité de 89 pourcent est d’avis que l’industrialisation et l'externalisation de processus sont une nécessité dans le secteur bancaire et
progresseront nettement en 2020.
Par rapport à l’année précédente, les banques cantonales et les banques étrangères partagent aujourd’hui davantage cet avis.

Page 43

EY Baromètre des banques 2014

5%
3%

31%

36%
10%

21%

59%

20%

2012

8%

23%

29%

2012

2%

50%

18%

2013

13%

43%
42%

2012

43%

►

36%

100%
Banking 2020 –

Adaptation des systèmes de rémunération et d’incitation
« Comment voyez-vous l’activité bancaire en 2020 ? Quelle est votre position par rapport à l’affirmation
suivante ? »
Entièrement d’accord

2013

8%
24%

21%

Plutôt d’accord
Plutôt pas d’accord
Pas du tout d’accord

47%

7%

17%

2012

21%

Banques
Banques
Banques
Banques
cantonales régionales étrangères privées

Les systèmes de rémunération et d’incitation dans le secteur bancaire seront remaniés en profondeur et réduits.
2013
2012

►

46%

14%

2013

2012
2013
2012

9%
0%

29%
10%

38%

20%

30%

27%
40%

50%

10%

23%

46%
10%

6%
14%

61%
31%

4%

23%

43%

19%

4%
15%

50%

14%

3%

25%
62%

21%

2013

15%

57%

19%

2012

55%

►

36%

60%

70%

8%
18%

80%

90%

100%

Une grande majorité (71 pourcent) des banques interrogées prévoient une refonte en profondeur et une réduction des systèmes de rémunération
et d’incitation dans le secteur bancaire.
La pression à l’adaptation est particulièrement importante selon les banques privées et les banques étrangères.

Page 44

EY Baromètre des banques 2014
Messages clés

Page 45

EY Baromètre des banques 2014
Messages clés (1/2)
►

Nouvelles réalités dans le paysage bancaire suisse

►

Le secteur s’attend à l’échange automatique d’informations

►

Le secteur du Private Banking reste sous pression

►

Volant anticyclique au caractère symbolique

Page 46

La majorité des banques interrogées continuent à évaluer la marche actuelle des affaires comme plutôt positive et se montrent
relativement confiantes dans l’avenir. Les banques ont reconnu les conditions-cadres défavorables comme une nouvelle réalité et
se voient contraintes d'adapter en permanence leurs modèles et processus d'affaires. Ceci induira également des suppressions
d'emplois : le nombre de banques qui prévoient des mesures de réduction de leurs effectifs a pratiquement doublé en un an pour
atteindre 20 pourcent.
Une étonnante majorité des banques est aujourd’hui convaincue que le concept d’échange automatique d’informations (EAI) est
appelé à s’imposer comme norme mondiale. Les concepts alternatifs qui ont été proposés jusqu’à présent n’ont pas été compris ou
acceptés par les Etats partenaires. Dans ce contexte, nombre de banques ont d’ores et déjà introduit une politique pour inciter la
régularisation des avoirs potentiellement non-déclarés de leurs clients. La question de la gestion du passé reste cependant
toujours sans réponse. Le malaise est très net à propos du programme US. Las banques se plaignent des frais parfois importants
qu’elles doivent engager pour le traitement, l’analyse et la fourniture du matériel de données. Il n’est donc pas étonnant que de
très nombreuses banques rechignent à participer au programme.
Les conditions défavorables qui continuent à prévaloir sur les marchés financiers – comportement passif des clients, faible volume
de transaction et taux d’intérêt historiquement bas – affectent les flux de revenus des banques depuis plusieurs années. Les
banques affirment avoir de plus en plus de mal à répondre à cette pression par des économies sur les coûts, étant donné qu’une
multitude de changements réglementaires doivent être mis en œuvre. Il en résulte, en particulier dans le secteur du Private
Banking, une intensification de la concurrence qui se soldera par une accélération de la consolidation.
Les banques interrogées continuent à penser que le marché de l’immobilier tend vers la formation d’une bulle. La majorité des
banques considèrent le volant anticyclique pour les crédits hypothécaires comme pertinent. Cependant, la moitié seulement des
établissements estiment que cet instrument est susceptible de freiner durablement la croissance des crédits hypothécaires.
Pourtant, la majorité des banques prévoit une politique plus restrictive en matière d’octroi des crédits dans les prochains mois.

EY Baromètre des banques 2014
Messages clés (2/2)
►

Craintes concernant un accès au marché plus difficile dans l’UE

►

Rétrocessions – tempête dans un verre d’eau ?

►

Des thèmes phares inchangés en 2014

►

Banking 2020 : consolidation en marche

Page 47

Les banques suisses craignent que la mise en œuvre de la directive MiFID II complique l’accès au marché dans la zone importante
de l’UE. Il est donc compréhensible qu’une majorité des banques considèrent que l’introduction d’une loi sur les services
financiers (LSF) est judicieuse – même si de nombreux éléments de la nouvelle loi sont très controversés. Reste à voir si l’UE
considérera la réglementation suisse prévue comme équivalente pour créer les conditions nécessaires à l’accès au marché.
L’arrêt du Tribunal fédéral en matière d’indemnités de distribution, qui a semé le trouble dans le secteur fin 2012, n’a pas eu
jusqu’à présent de conséquences notables sur les affaires de gestion de fortune. Seule une minorité des banques interrogées a
été confrontée à des demandes de remboursement significatives. Les banques sont généralement parvenues à expliquer
suffisamment les mécanismes de rémunération aux clients potentiellement concernés et ont amélioré la transparence. A l’avenir,
les banques ne renonceront pas totalement aux indemnités de distribution.
En 2014 également, les banques considèrent que les thèmes phares seront surtout des sujets liés à la réglementation comme la
compliance, la planification des fonds propres et la transparence fiscale. D’autres questions d’avenir comme la création de
nouveaux secteurs d’activités et marchés ainsi que le sourcing, l’offshoring et l’industrialisation ne bénéficient pas encore de la
même attention.
Les établissements financiers sont confrontés à des défis fondamentaux, ce qui nécessitera d’autres adaptations durables des
modèles et des processus d’affaires. Les banques estiment que la pression de la réglementation va continuer à s’intensifier d’ici
2020. En outre, elles constatent une baisse de la fidélité de leurs clients. En réaction à ces changements, les innovations
technologiques sont renforcées. L’industrialisation et le « sourcing » de processus d’affaires prennent de l’importance.
Parallèlement, la consolidation réduira le nombre d’établissements financiers et d’agences. Les banques n'entrevoient pas
encore de risque de concurrence du secteur non bancaire.

EY Baromètre des banques 2014
Contacts Financial Services
Patrick Schwaller

Managing Partner, FSO Assurance,
Ernst & Young AG
Téléphone : +41 58 286 69 30
Mobile :
+41 58 289 69 30
E-mail :
patrick.schwaller@ch.ey.com

Bruno Patusi

Partner, responsable Wealth & Asset Management,
Ernst & Young AG
Téléphone : +41 58 286 46 90
Mobile :
+41 58 289 46 90
E-mail :
bruno.patusi@ch.ey.com

Page 48

EY Baromètre des banques 2014

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  • 1. Baromètre des banques 2014 – Nouvelles réalités dans le paysage bancaire suisse Conférence de presse 9 janvier 2014
  • 2. Introduction ► Structure de l’étude ► Evolution opérationnelle des affaires ► Private Banking ► Opérations de crédit Patrick Schwaller Managing Partner FSO Assurance Maagplatz 1 8005 Zurich Téléphone : +41 58 289 69 30 patrick.schwaller@ch.ey.com Bruno Patusi ► Rétrocessions ► Perspectives 2014 Partner Responsable Wealth & Asset Management ► Perspectives 2020 ► Messages clés Page 1 Vos interlocuteurs : EY Baromètre des banques 2014 Maagplatz 1 8005 Zurich Téléphone : +41 58 289 46 90 bruno.patusi@ch.ey.com
  • 3. Structure de l’étude ► Sondage téléphonique réalisé par un institut de sondage indépendant (Valid Research, Bielefeld) en décembre 2013 ► Sondage réalisé auprès de 120 banques en Suisse (sans les deux grandes banques) ► Quatrième édition depuis 2010 Répartition de l’échantillon du sondage Type de banque 2013 2012 Banques privées1) 33% 36% Banques étrangères 22% 28% Banques régionales 34% 26% Banques cantonales 11% 10% 1) y compris les banques de gestion de fortune Page 2 EY Baromètre des banques 2014 2013 : 79% 2012 : 73% 2013 : 18% 2012 : 22% 2013 : 3% 2012 : 5%
  • 4. Evolution du développement des affaires Page 3 EY Baromètre des banques 2014
  • 5. Une évolution toujours plutôt positive… « Comment évaluez-vous actuellement le développement des affaires de votre établissement ? » (1/2) 2% 6% Plutôt positivement (légère augmentation du résultat opérationnel jusqu’à + 10 %) 23% 24% Plutôt négativement (baisse du résultat opérationnel jusqu’à - 10 %) 52% 40% 5% Positivement (augmentation du résultat opérationnel de plus de + 10 %) Négativement (baisse du résultat opérationnel entre - 10 % et - 25 %) 48% 2% 2010 21% 3% 15% 62% 2011 19% 2013 20% 58% 2012 ► La majorité des banques interrogées estiment que le développement des affaires a été positif ou plutôt positif l'an dernier. ► Près de 30 pourcent des banques déplorent cependant un recul. Fin 2010, ce chiffre n’était que de 8 pourcent. Page 4 EY Baromètre des banques 2014
  • 6. … en particulier pour les banques cantonales Banques cantonales Banques régionales Banques étrangères Banques privées « Comment évaluez-vous actuellement le développement des affaires de votre établissement » ? (2/2) 2013 22% 2012 16% 2011 44% 17% 58% 23% 44% 2010 15% 2012 21% 42% 18% 2011 50% 31% 2012 7% 46% 33% 2011 14% 81% 5% 50% 15% 77% 9% 2011 8% 73% 22% 2010 10% 61% 20% 40% Plutôt positivement (légère augmentation du résultat opérationnel jusqu’à + 10 %) Plutôt négativement (baisse du résultat opérationnel jusqu’à - 10 %) Négativement (baisse du résultat opérationnel entre - 10 % et - 25 %) 17% 45% 30% Positivement (augmentation du résultat opérationnel de plus de + 10 %) 18% 45% 0% 2% 10% 50% 2012 7% 21% 57% 2010 2013 9% 12% 29% 36% 2013 8% 20% 53% 2010 11% 35% 53% 6% 3% 39% 68% 2013 8% 26% 50% 60% 70% 10% 80% 90% 100% ► Sur le fond, les banques voient leur marche des affaires comme plutôt positive - bien qu'en léger recul par rapport à l'année précédente, et en particulier les banques étrangères qui ont été confrontées aux plus gros défis. ► En comparaison pluriannuelle, les banques cantonales parviennent à réaliser des résultats d’exploitation relativement stables. Seule une minorité de 8 pourcent évoque une détérioration du développement des affaires. Page 5 EY Baromètre des banques 2014
  • 7. Des perspectives majoritairement positives « Selon vos prévisions, comment évoluera le développement des affaires de votre établissement au cours des 6 à 12 prochains mois ? » (1/2) 3% Positivement (augmentation du résultat opérationnel de plus de + 10 %) 8% Plutôt positivement (légère augmentation du résultat opérationnel jusqu’à + 10 %) 34% 17% 22% Plutôt négativement (baisse du résultat opérationnel jusqu’à - 10 %) Négativement (baisse du résultat opérationnel entre - 10 % et - 25 %) 58% 2010 28% 58% 3% 1% 12% 13% 27% 57% 59% 2011 2013 2012 ► En dépit des conditions-cadres plutôt défavorables, les banques interrogées restent relativement confiantes en l’avenir. Un quart d’entre elles prévoient cependant un recul du développement des affaires pour l’année à venir. Ce chiffre n’était que de 8 pourcent fin 2010. ► Les banques interrogées estiment devoir faire face à davantage de charges extraordinaires. Page 6 EY Baromètre des banques 2014
  • 8. La confiance règne surtout dans le Retail Banking « Selon vos prévisions, comment évoluera le développement des affaires de votre établissement au cours des 6 à 12 prochains mois ? » (2/2) Banques privées 2013 21% 8% 26% 2012 11% 57% 30% 2011 11% 56% 33% 2010 53% Banques étrangères 2013 8% 2012 2011 60% Banques régionales 17% 2010 17% 2013 15% 55% 36% 61% 33% 20% 10% Négativement (baisse du résultat opérationnel entre - 10 % et - 25 %) 17% 77% 6% 2010 21% 66% 9% 2011 23% 62% Plutôt positivement (légère augmentation du résultat opérationnel jusqu’à + 10 %) Plutôt négativement (baisse du résultat opérationnel jusqu’à - 10 %) 17% 61% 8% 2012 14% 62% 16% 2011 6% 50% 21% 2012 Banques cantonales 28% 36% 2013 Positivement (augmentation du résultat opérationnel de plus de + 10 %) 6% 23% 55% 2010 5% 32% 56% 11% 2% 42% 15% 0% ► 45% 80% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100% Les banques opérant dans le Retail Banking, et en particulier les banques régionales, estiment que l’évolution a été stable ces dernières années. Page 7 EY Baromètre des banques 2014
  • 9. Un nombre croissant de banques prévoient des réductions de personnel 18% 2012 2013 25% 53% 2% 22% Rester inchangé 66% Légèrement diminuer (recul de 5 à 10 %) 3% 1% 5% 2% Fortement diminuer (recul de plus de 10 %) 42% 48% 2011 2010 9% 24% 64% Banques étrangères 11% 1% 0% Fortement augmenter (progression de plus de 10 %) Légèrement augmenter (progression de 5 à 10 %) Banques régionales 2% Banques cantonales 2% Banques privées « D’après vos prévisions pour les 6 à 12 prochains mois, le nombre de collaborateurs de votre établissement va… » 2013 3% 2012 18% 2011 5% 2010 6% ► 64% 36% 2011 2010 2013 2012 7% 7% 71% 67% 25% 23% 62% 15% 9% 9% 82% 2011 5% 2010 20% 74% 22% 8% 7% 57% 19% 78% 17% 9% 46% 45% 20% 3% 6% 7% 2% 17% 50% 2013 2% 19% 2012 15% 50% 22% 2010 15% 50% 18% 2011 5% 5% 38% 35% 0% ► 63% 56% 2013 2012 12% 70% 26% 3% 18% 48% 28% 40% 60% 80% 100% La majorité des banques interrogées envisagent de maintenir leurs effectifs au cours des 6 à 12 prochains mois. Près de 27 pourcent comptent même engager de nouveaux collaborateurs. En l'espace d'une année, la part des banques qui envisagent des suppressions d'emplois dans les mois à venir a presque doublé pour s'établir à 20 pourcent. Fin 2010, ce chiffre n’était que de 7 pourcent. Page 8 EY Baromètre des banques 2014
  • 10. Relativement renforcé par la crise financière « Au vu des effets de la crise financière, considérez-vous votre établissement comme plutôt renforcé ou plutôt affaibli ? » 18% 2012 2013 23% Renforcées 7% 18% 21% Plutôt affaiblies 54% 57% 8% ► ► 55% 2011 2010 20% 37% Plutôt renforcées 44% 36% Affaiblies Banques Banques Banques Banques cantonales régionales étrangères privées 2% 2013 2012 2011 2010 2013 2012 2011 2010 2013 2012 2011 2010 2013 2012 2011 2010 56% 44% 21% 30% 32% 45% 58% 50% 56% 8% 12% 39% 28% 43% 43% 62% 53% 19% 43% 38% 25% 58% 28% 36% 72% 64% 20% 17% 8% 7% 54% 90% 31% 0% 23% 21% 5% 24% 37% 5% 38% 20% 12% 33% 14% 19% 20% 7% 40% 60% 80% Une grande majorité de 76 pourcent des établissements interrogés considèrent, au vu des répercussions fondamentales, qu’ils sortent plutôt renforcés de la crise financière. C’est en particulier le cas des banques cantonales. Par rapport à 2010, tous les groupes bancaires considèrent que leur position est plutôt renforcée. Page 9 EY Baromètre des banques 2014 100%
  • 11. Private Banking Page 10 EY Baromètre des banques 2014
  • 12. Le secteur du Private Banking reste sous pression « Dans quel domaine d’activité la concurrence est-elle particulièrement forte actuellement ? » 4% 9% 7% Commercial Banking (Affaires clientèle entreprises) 10% 4% 9% Retail Banking (Affaires grand public) 25% Private Banking 22% Investment Banking Asset Management 55% 2010 55% 4% 5% 16% 9% 9% 10% 2013 12% 35% 40% 2011 ► 60% 2012 Les banques interrogées continuent à penser que le Private Banking est le secteur où la pression concurrentielle est la plus forte. Ce qui est logique au vu des nombreux problèmes qu’il rencontre actuellement (problématique avec les Etats-Unis, transparence fiscale, services transfrontaliers et accès au marché, nombre croissant de nouvelles réglementations, etc.). Page 11 EY Baromètre des banques 2014
  • 13. La pression à la consolidation reste élevée Oui 48% 2012 2013 15% 38% 54% Oui, mais seulement plus tard (dans 2 à 4 ans) Plutôt non 33% 5% 10% Banques régionales Non 2% 2011 2010 15% 47% Banques étrangères 7% 1% 23% 65% 33% Banques cantonales 3% Banques privées « Pour les 6 à 12 prochains mois, prévoyez-vous une consolidation dans le secteur bancaire ? » 2013 59% 2012 65% 2011 54% 2012 53% 2011 ► 21% 2010 11% 35% 41% 31% 45% 2011 2013 17% 59% 2010 21% 15% 64% 40% 60% 9% 80% Une nette majorité (81 pourcent) prévoit une consolidation dans le secteur bancaire. Les banques privées et les banques étrangères opérant dans le Private Banking prévoient que la consolidation se fera déjà sentir l’an prochain, tandis que les banques actives dans le Retail Banking estiment qu’elle aura plutôt lieu ultérieurement. Page 12 EY Baromètre des banques 2014 8% 18% 23% 27% 20% 4% 5% 73% 27% 2011 5% 36% 38% 39% 2012 5% 10% 32% 58% 7% 26% 41% 59% 2010 5% 14% 36% 38% 2012 6% 22% 43% 2013 15% 26% 73% 0% ► 11% 53% 2013 11% 24% 74% 2010 5% 3% 33% 100%
  • 14. Malaise vis-à-vis du programme US « Comment évaluez-vous, du point de vue de la place financière Suisse, l’accord conclu fin août entre la Suisse et les EtatsUnis visant à régler le différend fiscal opposant les banques suisses aux EtatsUnis ? » « Comment évaluez-vous, du point de vue de votre établissement, l’accord conclu fin août entre la Suisse et les Etats-Unis visant à régler le différend fiscal opposant les banques suisses aux Etats-Unis ? » 5% 4% 22% 36% 28% Positive 32% Plutôt positive Plutôt négative Négative 36% 37% ► Les banques émettent un jugement de plus en plus négatif sur les évolutions actuelles concernant le secret bancaire et la transparence fiscale. Le malaise est très net à propos du programme US: une nette majorité de 73 pourcent des banques interrogées estiment que la solution potentielle avec les Etats-Unis est préjudiciable à la place financière. Page 13 EY Baromètre des banques 2014
  • 15. Le traitement des données : principal défi ? « A votre avis, parmi les conséquences potentielles énumérées ci-dessous du programme US, lesquelles ont le plus gros impact négatif pour votre établissement ? » Frais de traitement des données 1 = conséquence négative la plus faible 3.53 Risque d’imitations (autres pays) 2 3 2.66 Amendes 4 2.08 Résistance des gestionnaires de fortune externes et des fiduciaires à donner des noms 2.02 Risques potentiels pour les processus 5 = conséquence négative la plus importante 1.98 Annonce de la liste « leavers » 1.92 Résistance des conseillers vis-à-vis de la banque à donner des noms 1.79 0 ► 1 2 3 4 5 La majorité des banques suisses interrogées considèrent que la conséquence la plus grave du programme US ne réside pas dans les éventuelles amendes à payer, mais plutôt dans le traitement et l’analyse détaillés et rétroactifs de données et la communication de ces dernières. Page 14 EY Baromètre des banques 2014
  • 16. La transparence fiscale pèse sur la place financière « Pensez-vous que les évolutions actuelles en relation avec les thèmes du secret bancaire, de l’impôt compensatoire et de l’échange automatique d’informations auront finalement des effets globalement positifs ou négatifs pour la place financière suisse ? » (1/2) 3% 14% 23% 11% Positive 35% Plutôt positive 32% Plutôt négative Négative 43% 39% 2010 6% 18% 18% 2013 46% 48% 33% 2011 ► ► 31% 2012 La majorité des banques interrogées estiment que les évolutions actuelles en relation avec les thèmes du secret bancaire, de l’impôt compensatoire et de l’échange automatique d’informations pèsent globalement sur la place financière suisse et constituent un défi de taille pour le secteur bancaire. L’euphorie qui régnait en 2010, lorsque la place financière a proposé l’impôt compensatoire pour résoudre le problème de manière pragmatique et globale, a disparu. Ce concept n’a pas été compris ou accepté par les Etats partenaires. Page 15 EY Baromètre des banques 2014
  • 17. Les banques privées et les banques étrangères souffrent Plutôt positive Plutôt négative Banques cantonales Banques régionales Négative Banques étrangères Positive Banques privées « Pensez-vous que les évolutions actuelles en relation avec les thèmes du secret bancaire, de l’impôt compensatoire et de l’échange automatique d’informations auront finalement des effets globalement positifs ou négatifs pour la place financière suisse ? » (2/2) 2013 2012 2011 2010 2013 2012 2011 2010 2013 2012 2011 2010 2013 2012 2011 2010 37% 34% 16% 68% 26% 32% 52% 35% 35% 12% 9% 50% 50% 37% 50% 17% 33% 45% 8% 27% 5% 50% 25% 54% 27% 25% 38% 46% 41% 59% 55% 18% 10% 11% 14% 15% 13% 33% 21% 14% 36% 23% 32% 56% 36% 0% ► 15% 13% 17% 5% 11% 18% 44% 33% 8% 20% 30% 40% 27% 50% 60% 70% 80% 90% 100% Les banques privées et étrangères opérant dans le secteur du Private Banking ne sont pas les seules à craindre des répercussions négatives. Les banques cantonales, et surtout régionales s’inquiètent de plus en plus de ces évolutions. Ceci s’explique notamment par la nécessité d’apporter des modifications très coûteuses et complexes aux processus et aux systèmes informatiques. Page 16 EY Baromètre des banques 2014
  • 18. Le secteur s’attend à l’échange automatique d’informations « Pensez-vous qu’à l’avenir, l’échange informatique d’informations (EAI) va réellement s’imposer comme norme internationale ? » Oui, l’EAI va s’imposer à long terme (mais pas avant 2020) Banques privées 3% 25% 23% Oui, l’EAI va s’imposer à moyen terme (c’est-à-dire avant 2020) Non, la Suisse va mettre en œuvre les recommandations FATF et des obligations de diligence accrues pour lutter contre l’évasion fiscale 49% Non, pour lutter contre l’évasion fiscale, ni les obligations de diligence ni l’EAI ne seront introduits. L’entraide administrative et juridique et un impôt 15% Banques étrangères 59% 26% 35% Banques régionales 26% Banques cantonales 50% 41% 31% 0% 20% 31% 46% 40% 11% 60% 2% 8% 15% 80% 100% FATF = Financial Action Task Force ► ► Une nette majorité est aujourd’hui convaincue que le concept d’échange automatique d’informations (EAI) est appelé à s’imposer comme norme mondiale. Près de la moitié des banques interrogées estiment même que ce sera déjà le cas avant 2020. Les banques ont visiblement dû admettre que les concepts alternatifs proposés n’étaient pas compris ou acceptés par les Etats partenaires. Page 17 EY Baromètre des banques 2014 4%
  • 19. Mesures d’accompagnement déjà initiées « Parmi les mesures suivantes, quelles sont celles que votre établissement a introduites ? » Contrôle de plausibilité de la conformité fiscale de nouveaux fonds 7.49 Contrôle de plausibilité de la conformité fiscale de fonds de clients existants 6.91 0 = absolument aucune importance 2 4 6 Limitation de la correspondance en banque restante 6.30 8 10 = importance extrêmement grande Introduction de Cross-Border Manuals 6.08 Limitation des transactions en espèces Intensification de la surveillance des gestionnaires de fortune indépendants 6.04 5.25 0.00 1.00 2.00 3.00 4.00 5.00 6.00 7.00 8.00 9.00 10.00 ► La majorité des banques interrogées a déjà introduit diverses mesures concernant le blanchiment d’argent ou l’extension des déclarations pour les relations d’affaires présentant un risque sur le plan fiscal, en adaptant les processus commerciaux. Il y a un an, un tiers seulement des banques interrogées prévoyaient de le faire. Page 18 EY Baromètre des banques 2014
  • 20. Craintes concernant un accès au marché plus difficile dans l’UE « A l’avenir, la fourniture de services transfrontaliers au sein de l’UE sera-t-elle plus compliquée en raison d’obstacles à l’accès au marché ? » Banques privées Entièrement d’accord 4% 17% 36% Plutôt d’accord 36% Banques étrangères 41% 40% 18% 5% 48% 12% Plutôt pas d’accord Pas du tout d’accord 43% Banques régionales 31% Banques cantonales 46% 0% ► 43% 20% 19% 39% 40% 60% 7% 15% 80% Une grande majorité des banques suisses interrogées (79 pourcent) craignent que la mise en œuvre de la directive MiFID II au sein de l’UE complique nettement l’accès au marché dans cette zone économique très importante. Page 19 EY Baromètre des banques 2014 100%
  • 21. LSF, oui dans le principe… «L’introduction d’une loi sur les services financiers (LSF) visant à aligner la protection du client sur les directives MiFID européennes est pertinente.» 7% Entièrement d’accord 34% 20% Banques privées 33% 47% 15% 5% Plutôt d’accord Banques étrangères 29% 46% 21% 4% Plutôt pas d’accord Pas du tout d’accord 39% Banques régionales 43% Banques cantonales 15% 0% ► ► 24% 54% 20% 40% 26% 15% 60% 80% 7% 15% 100% Une majorité de 73 pourcent salue dans le principe l’introduction d’une loi suisse sur les services financiers (LSF) en vue de mettre en place une réglementation analogue à la directive MiFID. Les représentants des banques régionales et cantonales se montrent un peu plus sceptiques à ce propos. Page 20 EY Baromètre des banques 2014
  • 22. … mais avec des réserves pour certains sujets. « Parmi les secteurs suivants de la LSF, lesquels trouvez-vous pertinents ? » 1 = pas pertinent Surveillance des gestionnaires de fortune indépendants 3.90 3 Key Investor Document (KID) pour produits financiers complexes 3.65 3.30 Renforcement du système de médiation 2.87 Inversion de la charge de la preuve en droit civil pour protéger le client 2.47 Registre public de conseillers à la clientèle 2.39 0.00 ► 4 5 = très pertinent Réalisation et consignation de tests d’adéquation ► 2 1.00 2.00 3.00 4.00 5.00 Les banques se félicitent que les quelque 3000 gestionnaires de fortune indépendants soient soumis à une surveillance prudentielle globale. Elles sont moins enthousiastes à propos des autres éléments de la LSF, et en particulier du registre public des conseillers à la clientèle, de l’inversion de la charge de la preuve en droit civil et du renforcement du système de médiation. Page 21 EY Baromètre des banques 2014
  • 23. Opérations de crédit Page 22 EY Baromètre des banques 2014
  • 24. Bulle immobilière... « Partagez-vous le point de vue de la Banque nationale et la FINMA, selon lequel le marché suisse de l’immobilier tend actuellement à former une bulle ? » 5% 12% 21% Oui 29% Plutôt oui Plutôt non 24% Non 66% 43% 5% 2010 26% 14% 30% 46% 2011 ► 9% 19% 2013 51% 2012 Une nette majorité de 64 pourcent continue à penser que le marché immobilier suisse présente un risque de formation d’une bulle. Ce pourcentage a cependant baissé depuis l’an dernier. Page 23 EY Baromètre des banques 2014
  • 25. … mais des signes de détente apparaissent ? « Comment le marché de l’immobilier suisse a-t-il, selon vous, évolué au cours des 6 à 12 derniers mois ? » 3% 17% 24% La situation est devenue encore plus tendue La situation n’a que peu évolué Banques privées 15% Banques étrangères 64% 31% 21% 42% 27% La situation s’est plutôt détendue La situation s’est nettement détendue 56% Banques régionales Banques cantonales 2013 ► ► 7% 57% 23% 0% 29% 62% 20% 40% 7% 15% 60% 80% 100% Pour la majorité des banques interrogées, la situation sur le marché immobilier est restée largement identique. Cependant, le nombre de banques considérant qu’il existe des signes de détente (27 pourcent) dépasse pour la première fois celui des banques qui penchent plutôt pour une détérioration (17 pourcent). Les représentants des banques régionales se montrent particulièrement confiants à cet égard. Page 24 EY Baromètre des banques 2014
  • 26. Un volant anticyclique est pertinent… « Nous considérons comme pertinentes les nouvelles exigences concernant le volant anticyclique institué par la BNS et la FINMA pour les crédits hypothécaires. » 5% Entièrement d’accord Banques privées 36% 51% 10% 3% 13% 32% Plutôt d’accord Banques étrangères 42% 37% 17% 4% Plutôt pas d’accord Pas du tout d’accord 50% Banques régionales Banques cantonales 2013 ► ► 27% 51% 15% 0% 17% 62% 20% 40% 8% 60% 80% 5% 15% 100% Une nette majorité des personnes interrogées (82 pourcent) considèrent comme pertinent le volant anticyclique pour les crédits hypothécaires exigé par le Conseil fédéral sur demande de la Banque nationale, étant donné que celle-ci n’a actuellement pratiquement aucune marge de manœuvre en matière de politique de taux d’intérêt et de change. Les banques cantonales se montrent néanmoins plutôt sceptiques et affichent les taux d’adhésion les plus faibles. Page 25 EY Baromètre des banques 2014
  • 27. … mais revêt, en définitive, un caractère plutôt symbolique « Les nouvelles exigences concernant le volant anticyclique institué par la BNS et la FINMA pour les prêts hypothécaires ne vont pas freiner la croissance du crédit. » Banques privées Entièrement d’accord 13% 22% Plutôt d’accord 23% Banques étrangères 26% 8% 38% 44% 13% 32% 16% Plutôt pas d’accord 36% Pas du tout d’accord Banques régionales 12% 40% 17% 31% 29% Banques cantonales 2013 ► 38% 0% 20% 31% 40% 31% 60% 80% En dépit de l’adhésion au volant anticyclique, la moitié seulement des banques interrogées est d’avis que ce dispositif contribuera à freiner durablement la croissance des crédits hypothécaires. Les banques cantonales perçoivent cependant un effet retardateur. Page 26 EY Baromètre des banques 2014 100%
  • 28. Crédits « exception-to-policy » en recul « Partagez-vous l’évaluation de la FINMA selon laquelle les opérations de crédit « exception-to-policy » sont actuellement trop nombreuses dans le secteur bancaire ? » 2010 28% ► 14% 35% 18% Plutôt non 23% 44% 9% 23% Plutôt oui Non 17% 34% 40% 35% Banques privées 2012 15% Banques Banques Banques cantonales régionales étrangères 32% Oui 14% 2011 2013 19% 2013 2012 2011 2010 2013 2012 2011 2010 2013 2012 2011 2010 2013 2012 2011 2010 29% 21% 37% 12% 53% 29% 25% 17% 33% 25% 20% 39% 29% 12% 12% 29% 47% 12% 36% 46% 9% 20% 6% 38% 19% 37% 18% 18% 46% 18% 8% 46% 38% 8% 17% 25% 25% 33% 5% 18% 54% 23% 8% 27% 34% 31% 0% 33% 11% 28% 28% 6% 11% 39% 44% 13% 29% 6% 53% 6% 16% 26% 40% 18% 12% 40% 60% 80% Les crédits « exception-to-policy » sont toujours une réalité dans le secteur bancaire suisse. Mais après trois ans, moins de la moitié seulement partage l’avis de la FINMA, selon lequel les banques accordent trop de crédits de ce type. Page 27 EY Baromètre des banques 2014 100%
  • 29. Une politique d’octroi des crédits plus restrictive 17% 2012 2013 17% Plus restrictive 37% 45% Plutôt plus restrictive Inchangée 36% 42% Plutôt plus expansionniste Plus expansionniste 2010 20% 2011 13% 4% 6% 8% 37% 53% 2013 15% 2012 46% 29% 47% 63% 2010 21% 2013 11% 2010 21% 43% 36% 48% 2011 5% 2012 4% 5% 39% 8% 8% 23% 2% 45% 51% 2013 6% 6% 28% 64% 2012 3% 2010 4% 47% 55% 19% 58% 23% 27% 38% 37% 11% 2010 36% 35% 14% 2013 6% 58% 44% 12% 2011 31% 21% 16% 2012 2011 38% 24% 2011 50% 20% 8% 39% 46% 40% 8% 36% 46% 0% 59% ► Banques étrangères 2% Banques régionales 1% Banques cantonales 3% Banques privées « Selon vous, comment évoluera la politique d’octroi des crédits dans les 6 à 12 prochains mois ? » 60% 9% 80% 100% Une majorité croissante des banques interrogées (59 pourcent) estiment que la politique d’octroi des crédits sera plus restrictive ou plutôt plus restrictive à l’avenir. Un avis partagé en particulier par les banques régionales. Page 28 EY Baromètre des banques 2014
  • 30. Le besoin de correctifs de valeur reste inchangé 54% Hausse du besoin de correctifs de valeurs et provisions Inchangée Baisse du besoin de correctifs de valeurs et provisions 5% 2010 29% 66% Banques privées 36% 2013 3% Banques étrangères Forte hausse du besoin de correctifs de valeurs et provisions 2013 2013 Banques cantonales 2013 5% 5% Banques régionales « Comment évaluez-vous, par rapport à l’année précédente, l’évolution du besoin de provisionnement des risques résultant des opérations de crédit (correctifs de valeurs et provisions) dans les 6 à 12 prochains mois ? » 2013 2010 ► 40% 28% 8% 2010 44% 7% 2010 11% 48% 71% 26% 60% 25% 7% 75% 15% 2010 8% 61% 29% 85% 27% 0% ► 49% 20% 64% 40% 60% 9% 80% 100% Plus de la moitié des banques interrogées continuent à tabler sur un besoin de correctifs de valeur inchangé dans le secteur des crédits pour les 6 à 12 prochains mois. Ce sont toujours les banques privées qui estiment le besoin le plus important. Page 29 EY Baromètre des banques 2014
  • 32. Peu de demandes des clients « Etes-vous d’accord avec ces affirmations concernant l’arrêt du Tribunal fédéral en matière de rétrocessions et de commissions de gestion ? » L’établissement a été confronté à un nombre significatif de demandes de la part des clients. Banques privées 3% 11% 18% 68% 3% 16% 1 - Totalement d’accord Banques étrangères 4% 12% 32% 52% 2 - Plutôt d’accord 56% 25% 3 - Plutôt pas d’accord 4 - Pas du tout d’accord Banques régionales 5% Banques cantonales 17% 0% ► ► 22% 24% 49% 33% 20% 50% 40% 60% 80% 100% Une nette majorité (81 pourcent) des banques interrogées constate que, du fait de l’arrêt du Tribunal fédéral en matière de rétrocessions et de commissions de gestion, elles n’ont plutôt pas ou absolument pas été confrontées à un nombre significatif de demandes de la part des clients. Les banques régionales ont été confrontées à un nombre plus important de demandes que les autres banques. Page 31 EY Baromètre des banques 2014
  • 33. Pratiquement pas de demandes de remboursement « Etes-vous d’accord avec ces affirmations concernant l’arrêt du Tribunal fédéral en matière de rétrocessions et de commissions de gestion ? » L’établissement a été confronté à des demandes significatives de remboursement de la part des clients. 2% Banques privées 3% 18% 79% 6% 1 - Totalement d’accord Banques étrangères 4% 23% 73% 22% 2 - Plutôt d’accord 3 - Plutôt pas d’accord 70% 4 - Pas du tout d’accord Banques régionales 2% 10% Banques cantonales 15% 0% ► ► 29% 59% 16% 20% 69% 40% 60% 80% 100% Une claire majorité des banques sondées - plus de 92 pourcent - n'a pas été confrontée à des demandes de restitution. En revanche, les banques cantonales et régionales ont été plus souvent sollicitées. De toute évidence, les banques ont pu bien expliquer aux clients potentiellement concernés les mécanismes de rémunération et ont amélioré la transparence. Page 32 EY Baromètre des banques 2014
  • 34. Pas de renonciation totale aux rétrocessions « Etes-vous d’accord avec ces affirmations concernant l’arrêt du Tribunal fédéral en matière de rétrocessions et de commissions de gestion ? » L’établissement a renoncé (ou va renoncer) totalement aux rétrocessions dans les opérations de gestion de fortune gérées de manière discrétionnaire. Banques privées 27% 24% 1 - Totalement d’accord 26% Banques régionales 36% 23% 23% 13% 8% 25% 46% 2 - Plutôt d’accord 3 - Plutôt pas d’accord Banques régionales 21% 29% 29% 21% 17% 32% 4 - Pas du tout d’accord Banques cantonales 31% 0% ► ► 20% 46% 40% 15% 60% 80% 56 pourcent des banques interrogées entendent plutôt renoncer ou renoncer totalement aux rétrocessions dans les opérations de gestion de fortune gérées de manière discrétionnaire. Pour l’instant, les autres établissements veulent encore s’en tenir à la publication conforme et à la déclaration de renonciation par le client. La majorité des banques étrangères ne veulent pas renoncer totalement aux rétrocessions. Page 33 EY Baromètre des banques 2014 8% 100%
  • 35. Perspectives 2014 Page 34 EY Baromètre des banques 2014
  • 36. Pas d’unanimité à propos de l’évolution des marchés financiers en 2014 « Selon vous, comment évoluera la situation globale sur les marchés financiers au cours des 6 à 12 prochains mois ? » 0% 13% 1% 3% 8% Très positive Légèrement positive 30% Inchangée 33% Légèrement négative 24% Très négative 55% 3% 2% 2% 18% 2010 55% 23% 33% 24% 24% 2013 49% 2011 ► 2012 Les banques interrogées ont des avis divergents à propos de l’évolution possible des marchés financiers. Les optimistes et les pessimistes sont à peu près aussi nombreux. Page 35 EY Baromètre des banques 2014
  • 37. Acceptation toujours aussi large de la politique de la BNS « Comment évaluez-vous la politique de la Banque nationale suisse (BNS) concernant l’introduction d’un cours plancher pour l’euro ? » 2% 3% 8% 3% Positive 11% 10% Plutôt positive 30% 36% 41% Plutôt négative Négative 2011 ► 46% 51% 59% 2012 2013 Les banques interrogées continuent à soutenir très nettement la politique de la BNS à propos du cours plancher de l’euro. Page 36 EY Baromètre des banques 2014
  • 38. Sujets phares en matière de réglementation « Parmi les thèmes et activités suivants, lesquels auront, selon vous, une grande importance au cours des 6 à 12 prochains mois dans le secteur financier ? » Compliance 7.75 Planification des fonds propres (Bâle III) 7.73 Mise en œuvre de la transparence fiscale 7.49 Gestion des risques de liquidité 7.3 Gestion du risque de crédit 7.13 Gestion du risque de taux d’intérêt (ALM) 6.81 Réduction de la base de coûts 6.76 Activités commerciales transfrontalières 6.45 Incitation à l’accroissement des fonds de clients 2012 6.25 Adaptation des mécanismes d’indemnisation Investissements dans de nouvelles technologies 2013 6.08 6.05 Outsourcing et Offshoring 5.84 Consolidation 5.68 Adaptation du modèle d’affaires 5.53 Réduction du total du bilan 5.23 Investissements sur de nouveaux marchés 5.01 0 ► ► 1 2 3 4 5 6 7 8 9 En 2014 aussi, les banques seront concernées au premier chef par des sujets inhérents à la réglementation, et en particulier en ce qui concerne la compliance, les fonds propres et la transparence fiscale. La gestion du risque de liquidité a gagné en importance. L’importance des thèmes inhérents à la réglementation continue à dépasser celle des thèmes de nature plutôt stratégique comme les investissements dans de nouveaux marchés ou de nouvelles technologies. Page 37 EY Baromètre des banques 2014
  • 39. Perspectives 2020 Page 38 EY Baromètre des banques 2014
  • 40. Banking 2020 – Baisse prévue du nombre d’établissements bancaires « Comment voyez-vous l’activité bancaire en 2020 ? Quelle est votre position par rapport à l’affirmation suivante ? » Entièrement d’accord 2013 7% 17% 34% Plutôt d’accord Plutôt pas d’accord Pas du tout d’accord 42% 4% 2012 20% 33% Banques Banques Banques Banques cantonales régionales étrangères privées A l’avenir, les établissements bancaires seront nettement moins nombreux en Suisse. 2013 2012 2013 2012 25% 45% 23% 7% 2013 2012 9% 0% 46% 31% 23% 36% 37% 18% 20% 23% 39% 22% 16% 40% 7% 21% 43% 29% 2012 44% 32% 18% 2013 4% 4% 58% 34% 6% 10% 13% 33% 44% 60% 80% 100% 43% ► ► Comme l’année précédente, une nette majorité (76 pourcent) considère qu’il y aura plutôt moins ou nettement moins d’établissements bancaires en Suisse en 2020. Conformément aux attentes, le taux d’adhésion à cette thèse est le plus fort parmi les banques étrangères et le plus faible parmi les banques cantonales. Page 39 EY Baromètre des banques 2014
  • 41. Banking 2020 – La pression de la régulation ne vas pas diminuer « Comment voyez-vous l’activité bancaire en 2020 ? Quelle est votre position par rapport à l’affirmation suivante ? » Le secteur bancaire en Suisse sera encore beaucoup plus réglementé à l’avenir. Entièrement d’accord Plutôt d’accord 37% ► 49% 33% 2012 2013 13% Plutôt pas d’accord Pas du tout d’accord Banques Banques Banques Banques cantonales régionales étrangères privées 1% 2013 2012 2012 43% 57% 9% 73% 18% 0% 17% 50% 33% 2012 20% 2% 14% 43% 41% 2013 9% 62% 29% 2013 67% 50% 50% 2012 5% 50% 45% 2013 22% 16% 62% 40% 60% 80% Une nette majorité (86 pourcent) continue à penser que le secteur bancaire suisse fera l’objet d’une règlementation nettement plus forte d’ici 2020. Page 40 EY Baromètre des banques 2014 100%
  • 42. Banking 2020 – Crainte de voir baisser la fidélité des clients « Comment voyez-vous l’activité bancaire en 2020 ? Quelle est votre position par rapport à l’affirmation suivante ? » 23% 27% Pas du tout d'accord 2012 8% 14% 35% 43% ► ► Plutôt d'accord Plutôt pas d'accord 37% ► Entièrement d'accord Banques privées 2013 13% 2013 18% 2012 18% Banques Banques Banques cantonales régionales étrangères La loyauté des clients bancaires diminuera fortement. 2013 46% 41% 27% 2012 2012 2013 2012 0% 40% EY Baromètre des banques 2014 23% 36% 60% Pour une majorité (60 pourcent) des banques interrogées, la fidélité des clients va diminuer. Ce sont les représentants des banques régionales qui prévoient le plus grand changement dans le comportement de la clientèle. Les banques cantonales s'attendent en revanche plutôt au maintien de la fidélité de leurs clients. Page 41 13% 39% 55% 20% 9% 35% 23% 9% 9% 26% 39% 15% 11% 32% 36% 13% 5% 31% 47% 29% 13% 36% 31% 12% 2013 23% 80% 100%
  • 43. Banking 2020 – Pas vraiment de baisse des prix pour les services bancaires « Comment voyez-vous l’activité bancaire en 2020 ? Quelle est votre position par rapport à l’affirmation suivante ? » 35% 40% 2012 13% 10% 34% 43% Plutôt pas d’accord Pas du tout d’accord Banques privées Plutôt d’accord Banques étrangères Entièrement d’accord 11% 2013 2013 Banques régionales 2013 14% 2013 2% Banques cantonales Les prix des prestations bancaires diminueront. 2013 13% 36% 38% 13% 2012 14% 35% 38% 14% 2012 2012 ► ► 6% 48% 36% 31% 31% 23% 15% 27% 55% 18% 0% 12% 59% 27% 10% 2012 15% 38% 38% 9% 12% 19% 50% 19% 20% 40% 60% 80% Une faible majorité ne pense pas que les tarifs des services bancaires sont appelés à baisser. Les banques régionales considèrent les tarifs existants comme particulièrement stables. 29 pourcent seulement des banques régionales envisagent une baisse des prix des services bancaires. Page 42 EY Baromètre des banques 2014 100%
  • 44. Banking 2020 – L’industrialisation est une nécessité « Comment voyez-vous l’activité bancaire en 2020 ? Quelle est votre position par rapport à l’affirmation suivante ? » L’industrialisation ainsi que l'externalisation de processus augmenteront fortement. 2% 2013 37% Plutôt pas d'accord Pas du tout d'accord 52% 8% 2012 Plutôt d'accord 22% 27% Banques Banques Banques Banques cantonales régionales étrangères privées Entièrement d'accord 9% 2013 2012 ► 51% 30% 2013 25% 38% 7% 50% 2013 27% 61% 9% 0% 20% 30% 8% 46% 40% 50% 60% 70% 9% 80% 90% Une majorité de 89 pourcent est d’avis que l’industrialisation et l'externalisation de processus sont une nécessité dans le secteur bancaire et progresseront nettement en 2020. Par rapport à l’année précédente, les banques cantonales et les banques étrangères partagent aujourd’hui davantage cet avis. Page 43 EY Baromètre des banques 2014 5% 3% 31% 36% 10% 21% 59% 20% 2012 8% 23% 29% 2012 2% 50% 18% 2013 13% 43% 42% 2012 43% ► 36% 100%
  • 45. Banking 2020 – Adaptation des systèmes de rémunération et d’incitation « Comment voyez-vous l’activité bancaire en 2020 ? Quelle est votre position par rapport à l’affirmation suivante ? » Entièrement d’accord 2013 8% 24% 21% Plutôt d’accord Plutôt pas d’accord Pas du tout d’accord 47% 7% 17% 2012 21% Banques Banques Banques Banques cantonales régionales étrangères privées Les systèmes de rémunération et d’incitation dans le secteur bancaire seront remaniés en profondeur et réduits. 2013 2012 ► 46% 14% 2013 2012 2013 2012 9% 0% 29% 10% 38% 20% 30% 27% 40% 50% 10% 23% 46% 10% 6% 14% 61% 31% 4% 23% 43% 19% 4% 15% 50% 14% 3% 25% 62% 21% 2013 15% 57% 19% 2012 55% ► 36% 60% 70% 8% 18% 80% 90% 100% Une grande majorité (71 pourcent) des banques interrogées prévoient une refonte en profondeur et une réduction des systèmes de rémunération et d’incitation dans le secteur bancaire. La pression à l’adaptation est particulièrement importante selon les banques privées et les banques étrangères. Page 44 EY Baromètre des banques 2014
  • 46. Messages clés Page 45 EY Baromètre des banques 2014
  • 47. Messages clés (1/2) ► Nouvelles réalités dans le paysage bancaire suisse ► Le secteur s’attend à l’échange automatique d’informations ► Le secteur du Private Banking reste sous pression ► Volant anticyclique au caractère symbolique Page 46 La majorité des banques interrogées continuent à évaluer la marche actuelle des affaires comme plutôt positive et se montrent relativement confiantes dans l’avenir. Les banques ont reconnu les conditions-cadres défavorables comme une nouvelle réalité et se voient contraintes d'adapter en permanence leurs modèles et processus d'affaires. Ceci induira également des suppressions d'emplois : le nombre de banques qui prévoient des mesures de réduction de leurs effectifs a pratiquement doublé en un an pour atteindre 20 pourcent. Une étonnante majorité des banques est aujourd’hui convaincue que le concept d’échange automatique d’informations (EAI) est appelé à s’imposer comme norme mondiale. Les concepts alternatifs qui ont été proposés jusqu’à présent n’ont pas été compris ou acceptés par les Etats partenaires. Dans ce contexte, nombre de banques ont d’ores et déjà introduit une politique pour inciter la régularisation des avoirs potentiellement non-déclarés de leurs clients. La question de la gestion du passé reste cependant toujours sans réponse. Le malaise est très net à propos du programme US. Las banques se plaignent des frais parfois importants qu’elles doivent engager pour le traitement, l’analyse et la fourniture du matériel de données. Il n’est donc pas étonnant que de très nombreuses banques rechignent à participer au programme. Les conditions défavorables qui continuent à prévaloir sur les marchés financiers – comportement passif des clients, faible volume de transaction et taux d’intérêt historiquement bas – affectent les flux de revenus des banques depuis plusieurs années. Les banques affirment avoir de plus en plus de mal à répondre à cette pression par des économies sur les coûts, étant donné qu’une multitude de changements réglementaires doivent être mis en œuvre. Il en résulte, en particulier dans le secteur du Private Banking, une intensification de la concurrence qui se soldera par une accélération de la consolidation. Les banques interrogées continuent à penser que le marché de l’immobilier tend vers la formation d’une bulle. La majorité des banques considèrent le volant anticyclique pour les crédits hypothécaires comme pertinent. Cependant, la moitié seulement des établissements estiment que cet instrument est susceptible de freiner durablement la croissance des crédits hypothécaires. Pourtant, la majorité des banques prévoit une politique plus restrictive en matière d’octroi des crédits dans les prochains mois. EY Baromètre des banques 2014
  • 48. Messages clés (2/2) ► Craintes concernant un accès au marché plus difficile dans l’UE ► Rétrocessions – tempête dans un verre d’eau ? ► Des thèmes phares inchangés en 2014 ► Banking 2020 : consolidation en marche Page 47 Les banques suisses craignent que la mise en œuvre de la directive MiFID II complique l’accès au marché dans la zone importante de l’UE. Il est donc compréhensible qu’une majorité des banques considèrent que l’introduction d’une loi sur les services financiers (LSF) est judicieuse – même si de nombreux éléments de la nouvelle loi sont très controversés. Reste à voir si l’UE considérera la réglementation suisse prévue comme équivalente pour créer les conditions nécessaires à l’accès au marché. L’arrêt du Tribunal fédéral en matière d’indemnités de distribution, qui a semé le trouble dans le secteur fin 2012, n’a pas eu jusqu’à présent de conséquences notables sur les affaires de gestion de fortune. Seule une minorité des banques interrogées a été confrontée à des demandes de remboursement significatives. Les banques sont généralement parvenues à expliquer suffisamment les mécanismes de rémunération aux clients potentiellement concernés et ont amélioré la transparence. A l’avenir, les banques ne renonceront pas totalement aux indemnités de distribution. En 2014 également, les banques considèrent que les thèmes phares seront surtout des sujets liés à la réglementation comme la compliance, la planification des fonds propres et la transparence fiscale. D’autres questions d’avenir comme la création de nouveaux secteurs d’activités et marchés ainsi que le sourcing, l’offshoring et l’industrialisation ne bénéficient pas encore de la même attention. Les établissements financiers sont confrontés à des défis fondamentaux, ce qui nécessitera d’autres adaptations durables des modèles et des processus d’affaires. Les banques estiment que la pression de la réglementation va continuer à s’intensifier d’ici 2020. En outre, elles constatent une baisse de la fidélité de leurs clients. En réaction à ces changements, les innovations technologiques sont renforcées. L’industrialisation et le « sourcing » de processus d’affaires prennent de l’importance. Parallèlement, la consolidation réduira le nombre d’établissements financiers et d’agences. Les banques n'entrevoient pas encore de risque de concurrence du secteur non bancaire. EY Baromètre des banques 2014
  • 49. Contacts Financial Services Patrick Schwaller Managing Partner, FSO Assurance, Ernst & Young AG Téléphone : +41 58 286 69 30 Mobile : +41 58 289 69 30 E-mail : patrick.schwaller@ch.ey.com Bruno Patusi Partner, responsable Wealth & Asset Management, Ernst & Young AG Téléphone : +41 58 286 46 90 Mobile : +41 58 289 46 90 E-mail : bruno.patusi@ch.ey.com Page 48 EY Baromètre des banques 2014