Publicité
2168 bn
2168 bn
Prochain SlideShare
La digitalisation des entreprises wallonnes: opportunité et nécessité La digitalisation des entreprises wallonnes: opportunité et nécessité
Chargement dans ... 3
1 sur 2
Publicité

Contenu connexe

Publicité
Publicité

2168 bn

  1. LE BLOC-NOTES Redonner confiance enseigner l’informatique dès 8 ans, de Frédéric Simottel 30 L’appel à secouer AVRIL nos élites A eux deux, ils n’ont pas 50 ans, mais de l’expérience numérique à revendre. Geoffrey La Rocca, fondateur du site d’épicerie fine Madeleinemarket, et Alexandre Malsch, créateur de Melty, site de médias destinés aux jeunes, lancent le Siècle numérique. Référence assumée au Siècle, un club rassemblant l’élite de l’économie française, cette association ne se veut ni un think tank de plus, ni un groupe de pression, encore moins un Conseil national du numérique (CNN) bis. La poignée d’entrepreneurs du Web ainsi réunis a pour objectif de brandir l’étendard du digital. De démontrer à quel point ce secteur représente un relais de croissance vital pour nos entreprises. Persuadés que ce secteur pourra représenter jusqu’à 10 % du PIB (produit intérieur brut) d’ici à 2020, les membres du Siècle numérique espèrent créer des vocations chez les plus jeunes à travers leurs discussions, qui seront toujours rendues publiques via, notamment, un compte Twitter (@sieclenumerique). Ils profiteront d’un dîner mensuel (le premier avait lieu ce mardi) pour organiser des rencontres avec des personnalités issues de ce domaine d’activité, mais pas uniquement. Fleur Pellerin et Neelie Kroes ont déjà reçu leur carton d’invitation. Mais au fait, où est passé le CNNum ? Arnaud Montebourg: 1 Yahoo : 0. 1ER Dailymotion reste MAI bleu, blanc, Orange N on. Arnaud Montebourg n’a pas eu complètement tort d’empêcher le rachat de Dailymotion par Yahoo. Certes, la forme n’y était pas. Il eut mieux valu ménager quelque peu les apparences. Et expliquer, qu’à l’instar de l’e-santé ou du cloud, la vidéo en ligne fait partie des priorités numériques nationales sur lesquelles la France imagine bâtir son avenir digital. Il aurait aussi été judicieux de présenter dans la foulée un plan B en forçant, pourquoi pas, la main à Orange. En effet, Stéphane Richard, son PDG, a expliqué que Dailymotion avait besoin du soutien d’un partenaire d’envergure internationale maîtrisant les enjeux du digital. Orange n’en serait pas capable ? En fait, au-delà de cet épisode malheureux, qui aura au moins eu le mérite de médiatiser Dailymotion, la question à se poser est : que faire pour aider les entreprises françaises à devenir des championnes du numérique, sources d’emplois ? Il faut nécessairement le soutien de partenaires solides de taille mondiale, ou au moins européenne. Mais aussi que les banques, les investisseurs, les clients et, bien entendu, l’Etat, accordent plus de confiance aux entrepreneurs. Car pour ces derniers, confiance rime souvent avec croissance. 6 Lire, écrire, compter... MAI G mais aussi coder illes Babinet, actuel Digital Champion français chargé de vanter les mérites de notre économie numérique nationale auprès de l’Union européenne, mais aussi cofondateur de Captain Dash et membre du Siècle numérique, veut que nos chers bambins apprennent à programmer dès l’âge de 8 ans. Jamais à cours d’idée, l’ex-président du CNNum envisage sérieusement de créer une plate-forme en ligne pour former les 8-16 ans à la programmation. Cet enseignement, distillé hors des circuits traditionnels, aurait plusieurs vertus, parmi lesquelles celle de valoriser le travail d’élèves potentiellement en échec scolaire. Une idée pas si saugrenue puisque, selon Le Figaro, le ministère de l’Education travaillerait sur une initiation aux sciences informatiques dès le primaire. Les enfants apprendraient ainsi à développer des petits programmes. Une bonne idée consisterait aussi à introduire quelques notions de culture numérique, tels que l’utilisation des courriels, du surf sur Internet ou des réseaux sociaux. 11 Le buzz printanier MAI C de Facebook ’est presque devenu un rituel. Tous les trois mois, Facebook éprouve un besoin irrésistible de faire parler de lui de façon tonitruante. La nouvelle de cet hiver concernait sa nouvelle interface Home pour les mobiles. Une application dont on attend toujours le décollage auprès du grand public. Aujourd’hui, place au 12. 01 BUSINESS 01B_2168_012_013_Blocnotes.indd 12 16/05/13 12:43 a e
  2. aux entrepreneurs du numérique, et sécuriser le recours au cloud computing buzz printanier, c’est-à-dire le possible rachat de Waze, un spécialiste de la cartographie sociale, pour... un milliard de dollars ! Certes,Waze s’est bâti un solide succès à partir d’une application mobile routière gratuite, financée par la publicité. Cinquante millions d’internautes s’échangent chaque jour des informations sur le trafic routier, les travaux, les accidents, se prévenant ainsi les uns les autres des risques de bouchons et de ralentissement. Mais de là à se lancer dans une transaction d’un tel montant... Reste l’effet d’annonce. Une telle acquisition est toujours positive pour transporter d’enthousiasme les investisseurs et impressionner le marché. Car cela augure, a priori, de la perspective de nouveaux revenus. 12 Les Chinois en veulent MAI à nos données A libaba, l’Amazon Alibaba à de l’empire du la conquête Milieu, se sentirait-il à de nouveaux l’étroit au milieu de ses marchés. 1,3 milliard de clients potentiels locaux ? Selon une dépêche de l’Agence France Presse, le géant de l’e-commerce souhaiterait étendre ses activités hors de ses frontières via, notamment, sa galerie marchande Taobao. Le groupe annonce qu’il va d’abord viser les puissantes diasporas chinoises implantées à l’étranger. Mais que l’on ne s’y méprenne pas. Alibaba guigne surtout le gigantesque trésor des données clients occidentales.Toutes ces informations sur les habitudes des consommateurs, leurs préférences en termes d’achat, et leurs façons de naviguer constituent une manne inépuisable.Autrement dit, le pétrole du XXIe siècle. 13 Le code de commerce, MAI PHOTOS SIPA - MAXPPP ce s, RETROUVEZ 01 BUSINESS EN RADIO ET TÉLÉVISION TOUS LES SAMEDIS À 20 HEURES ET TOUS LES DIMANCHES À 17 HEURES D nouvelle bible des DSI ix jours de négociation commerciale ; puis de un à deux mois pour peaufiner les détails techniques ; et, enfin, de quatre à six mois pour spécifier tous les aspects juridiques du contrat... Non, le cloud n’est pas qu’une question de technologie, m’expliquent plusieurs DSI lors d’un petit déjeuner du Club 01DSI. Avec le recours accru aux infogérants et autres cloud providers (fournisseurs de cloud), les directeurs informatiques voient les conventions de services s’empiler. Certes, ils sont accompagnés de leur direction juridique. Mais tous affirment qu’ils peuvent passer jusqu’à un quart de leur temps à sécuriser les clauses contractuelles. Sans compter les autres contraintes légales dont ils portent la responsabilité dans le cadre de leurs activités courantes (maîtrise de la conformité, loi informatique et libertés, ressources humaines…). Le pire est que cette situation ne va pas aller en s’améliorant. 14 La French Valley MAI V qui ne demande qu’à grandir errons-nous un jour une Silicon Valley en France ? Depuis des années, nos gouvernants cherchent à créer un lieu où serait concentrée une partie des meilleures compétences en technologies de l’information de l’Hexagone. Et si, plutôt que de rêver à un tel jardin d’Eden pour le numérique tricolore, nous partions de ce qui existe déjà ? C’est-à-dire de Grenoble. Nichée au pied des Alpes, cette agglomération rassemble en effet des universités et des écoles d’ingénieurs, un tissu de PME innovantes, des centres de recherches reconnus (CEA, pôle Minatec) soutenus par des budgets militaires, ainsi qu’une industrie manufacturière de composants microélectroniques de tout premier plan, ST Microelectronics. C’est en discutant avec son PDG, Carlo Bozotti, que cette comparaison saugrenue m’est apparue. « Pourquoi pas ? at-il souri. Il faudrait, pour réussir un coup pareil, attirer un nombre beaucoup plus important d’investisseurs et d’étudiants. Mais plutôt que de se focaliser sur une initiative nationale, mieux vaudrait mener une réflexion sérieuse à l’échelle européenne autour de l’existence d’un tel pôle regroupant des industries de pointe », remarque Carlo Bozotti. La vallée du Grésivaudan, en Isère, accueille déjà des industries IT. WWW.01 BUSINESS.COM .13 01B_2168_012_013_Blocnotes.indd 13 16/05/13 12:43
Publicité