E-books en bibliothèque universitaire : Déployer un fonds de livres numériques

E-books en bibliothèque universitaire : Déployer un fonds de livres numériques
E-books en bibliothèque universitaire : Déployer un fonds de livres numériques lionel.dujol@gmail.com
Le livre numérique : une définition complexe. - Une définition technique. - Une définition légale et fiscale. Une offre en bibliothèque complexe et segmentée. - Prêter un livre numérique est problématique. - Les modèles économiques et les modes d’accès. - La poldoc aux prises avec le livre numérique Rendre visible le livre numérique en bibliothèque. - Signaler. - Matérialiser. - Une médiation à valeur ajoutée. E-books en bibliothèque : Déployer un fonds de livres numériques
Une définition technique Fichier numérique Support de lecture http://www.flickr.com/photos/epw/4857693316 Logiciel de lecture
Le livre homothétique
Le livre enrichi
Le livre application
Les formats
Homothétie et réversibilité «Livre numérique lorsqu'il est une œuvre de l'esprit créée par un ou plusieurs auteurs et qu'il est à la fois commercialisé sous sa forme numérique et publié sous forme imprimée ou qu'il est, par son contenu et sa composition, susceptible d'être imprimé, à l'exception des éléments accessoires propres à l'édition numérique.» Art. 1 de la loi n° 2011-590 du 26 mai 2011 relative au prix du livre numérique.
Extension de la notion de livre homothétique « Les éléments accessoires propres à l’édition numérique mentionnés […] s’entendent des variations typographiques et de composition, des modalités d’accès aux illustrations et au texte telles que le moteur de recherche associé, les modalités de défilement ou de feuilletage des éléments contenus, ainsi que des ajouts de textes ou de données relevant de genres différents, notamment sons, musiques, images animées ou fixes, limités en nombre et en importance, complémentaires du livre et destinés à en faciliter la compréhension. »    Décret d’application 2011-1499 Les éléments multimédias doivent rester limités en nombre ?
La définition fiscale supprime toute référence aux éléments accessoires enrichis «Le livre numérique ne diffère du livre imprimé que par quelques éléments nécessaires inhérents à son format. Sont considérés comme des éléments accessoires propres au livre numérique les variations typographiques et de composition ainsi que les modalités d’accès au texte et aux illustrations (moteur de recherche associé, modalités de défilement ou de feuilletage du contenu) »    Rescrit fiscal du 29 décembre 2011 (n°2011/38) Justifie l’harmonisation de la TVA papier/numérique
L’homothétie légale ≠ L’homothétie fiscale
Un livre numérique Loi PULN Une base de données Définition fiscale Ceci est …
Les e-books nativement numériques insuffisamment pris en compte. - Quid de la décomposition du livre en chapitres ?  - Quid des fonctionnalités de modification (annotation, surlignage) ?  - Quid des fonctionnalités de partage sur les réseaux sociaux ?  - Quid des fonctionnalités de copie d'une partie du texte?   - Quid des fonctionnalités destinées aux publics empêchés ?  Ce sont les éditeurs qui décident de la nature accessoire de ces fonctionnalités.
« le prêt public de livres numériques relève [...] du droit exclusif de l’auteur et de la négociation contractuelle entre les organismes prêteurs et les titulaires de droit » La loi sur le droit de prêt ne s’applique pas aux livres numériques http://www.flickr.com/photos/mr_t_in_dc/3756880888
Les bibliothèques doivent passer par des fournisseurs qui autorisent un usage collectif des documents http://www.flickr.com/photos/mr_t_in_dc/3756880888
Demande l'adoption d'une exception obligatoire permettant aux bibliothèques de prêter des livres au public sous format numérique, quel que soit le lieu d’accès.
Offres de livres numériques en bibliothèque Licence nationale Offres commerciales Offres Open Access Offres gratuites et libres de diffusion
http://www.flickr.com/photos/fatseth/4443437572 Le juste prix ?
Prix unique du livre numérique http://pbnl.fr/en/design/tag/le-motif
Le prix unique n’est pas un prix fixe http://pbnl.fr/en/design/tag/le-motif Ce prix non négociable peut différer en fonction du contenu de l’offre (offres groupées vs vente au titre) et de ses modalités d’accès ou d’usage.
Une part de négociation pour les bibliothèques possible http://pbnl.fr/en/design/tag/le-motif A la condition que les offres concernent : - des ouvrages acquis dans un cadre de recherche ou d’enseignement supérieur, - qu’ils soient intégrés dans des plateformes hébergeant d’autres types de contenus d’autre part.
Livres numériques PULN Hors négociations Livres numériques + Bases juridiques Hors PULN Négociations
Les bibliothèques publiques exclues du PULN http://pbnl.fr/en/design/tag/le-motif Pas de négociations. Des éditeurs sur la défensive : sécurisation du chiffre d’affaire.
http://www.flickr.com/photos/mistinguette18/6126773616 Fractionnement du marché Les bibliothèques considérées comme principal débouché Les éditeurs de manuels, de livres académiques ou techniques, de littérature spécialisée. Ouvert à la négociation. Les bibliothèques considérées comme un « risque » de cannibalisation du marché Les éditeurs « grands publics ». Aucun intérêt à négocier.
http://www.flickr.com/photos/mistinguette18/6126773616 Segmentation insidieuses du marché Les bouquets mêlant œuvres françaises et étrangères : les premières seront soumises au prix unique, ce qui nécessiterait pour un agrégateur de les distinguer au sein de l’offre tarifaire globale. Cela favorise la constitution de lots étrangers. un frein à la constitution d'un marché unique de livres intégrant les deux supports. il sera préférable pour une bibliothèque universitaire de chercher une offre d'agrégateur ou d'éditeur qui associe le livre à d'autres contenus, afin que le prix redevienne négociable.
31 Un marché non élastique
http://www.flickr.com/photos/tokencompany/8026256156 Les modèles économiques
Source : La place du livre numérique dans les bibliothèques publiques françaises: État des lieux et prospective. - H. Dillaerts, B. Epron
http://www.flickr.com/photos/darrentunnicliff/4469318003 Licence perpétuelle, «équivalent achat pérenne»
Les contrats de licence Source : Étude sur l’offre commerciale de livres numériques à destination des bibliothèques de lecture publique
Livraison d’une copie de sauvegardehttp://www.flickr.com/photos/darrentunnicliff/4469318003 Pérennité ?
Les modalités d’accès In situ et/ou à distance http://www.flickr.com/photos/smallbox/4166588891
http://www.flickr.com/photos/guillaumebrialon/3882291658 En ligne /Téléchargement Les modalités d’accès
Simultané et illimité - Plateformes éditeurs Les modalités d’accès
Les modalités d’accès Accès limité nbre utilisateurs ou consultations /an - Agrégateurs
Quelle politique documentaire pérenne ?
http://www.flickr.com/photos/23658497@N00/4423375434/ DRM - Digital Right management Surtout chez les éditeurs français
Une expérience usager proche du parcours du combattant Source : L’offre de livres électroniques en Bibliothèque Universitaire Situation française. - Sébastien Respingue-Perrin
La bibliothèque publique de New-York (NYPL) réfléchit à un moyen de simplifier l’accès à ses livres numériques. L’objectif du projet Library Simplified serait de passer des 19 étapes actuellement nécessaires pour emprunter un e-book, à seulement trois clics : un pour découvrir, un pour vérifier la disponibilité et télécharger, et un pour lire. Source : La bibliothèque de New-York : 3 clics pour un e-book - Enssib
Tatouage numérique Faveur des éditeurs anglophones : Elsevier, Springer, Wiley …
Utilisabilité du livre numérique : l’enjeu des services. Accéder rapidement au document, conserver l’information, partager les contenus dans ma communauté et manipuler l'information (citer, annoter, …) Source : La politique documentaire aux prises avec le livre numérique ? Le Torrec Mélanie
Les services aux usagers • Annotation exportables ?  Copier/coller ? • Impression ( au moins quelques pages ) ?  Outils de Feuilletage ?  Téléchargement sous forme de pdf (au moins de quelques pages) ?  Partage ?  Exportation références bibliographiques ? • Dissémination sur les réseaux sociaux ? • Accès sur appareil mobiles ou nomades ?  PEB ? http://www.flickr.com/photos/bob_august/2505676786 Ces fonctions sont très variablement possibles et permises
Les services aux bibliothécaires • Intégration au catalogue ? • Interface de médiation ? • Statistiques fines et normalisées ?  Conservation des fichiers ?  La fourniture de métadonnées et de permaliens ?  PEB ? • ... http://www.flickr.com/photos/bob_august/2505676786 Source : Silvère Mercier Ces fonctions sont très variablement possibles et permises
Le labyrinthe des identifiants ... http://www.flickr.com/photos/aldor/1458892769 Shibboleth, Reverse Proxy, IP unique par plateforme éditeur
Les offres commerciales pour les bibliothèques
- Les agrégateurs dépendent des éditeurs et ne sont donc pas complètement maîtres de leur offre. - Détenteur des droits exclusifs, un éditeur peut choisir de changer son modèle économique ou la politique d’accessibilité à ses ebooks. - Un nombre non négligeable d’éditeurs ne sont pas encore présents sur ces plateformes. - Certains éditeurs, surtout les plus gros, n’ont pas accordé aux agrégateurs l’ensemble de leur catalogue numérique - Ces choix sont difficilement discutables par les agrégateurs. Agrégateurs
Agrégateurs pluridisciplinaires Source : Le livre numérique dans les bibliothèques universitaires. Quelle organisation en interne ? Catherine Weill
Agrégateurs spécialisés Source : Le livre numérique dans les bibliothèques universitaires. Quelle organisation en interne ? Catherine Weill
- Cette catégorie regroupe le plus grand nombre d’offres car les éditeurs préfèrent conserver la maîtrise de leur offre d’ebooks. - Malheureusement, cette profusion d’offres n’est pas simple à comprendre ni à gérer pour les établissements. Les modalités de souscription et les services proposés sont différents selon les plateformes. - Très souvent, les fonctionnalités proposées sont moins riches que les services offerts par les agrégateurs. Offres éditeurs
Offres éditeurs Source : Le livre numérique dans les bibliothèques universitaires. Quelle organisation en interne ? Catherine Weill
Source : La place du livre numérique dans les bibliothèques publiques françaises: État des lieux et prospective. - H. Dillaerts, B. Epron
Source : L’offre de livres électroniques en Bibliothèque Universitaire Situation française. - Sébastien Respingue-Perrin
Les licences nationales
Offres Open Acces
Les textes sont gratuits. Les services autour sont payants.
Livres patrimoniaux numérisés et œuvres du domaine public
- Interrogation et recherche à l’intérieur d’un ensemble de textes.  - Consultation de livres ou de parties de livres en ligne ou sur appareil mobile. - Constitution de collections personnelles en téléchargeant des ouvrages libres de droits. - Librairie en ligne via la boutique Google Play. - Un outil permettant de trouver où emprunter un exemplaire de livre en bibliothèque. - Fourniture d'informations complémentaires (métadonnées) sur les œuvres.
Les 10 commandements à l'éditeur d'e-books : pour une offre idéale 1. Faciliter l’accès au contenu 2. Intégrer les usages pédagogiques 3. Assurer l’archivage pérenne et l’accès perpétuel 4. Offrir un contenu accessible aux budgets des bibliothèques 5. Développer des services centrés sur l’usager 7. Publier des éditions récentes 8. Fournir des statistiques d’usage 9. Libérer les usages 10. Innover, expérimenter en partenariat Source : Les 10 commandements à l'éditeur d'e-books : pour une offre idéale - Couperin
L'offre de service s'éloigne trop des attentes de Couperin en terme d'offre de livres électroniques. Aucun engagement n'a été pris par l'éditeur concernant le développement de fonctionnalités à destination des professionnels malgré des demandes répétées:   - Fourniture de notices Unimarc. - Fourniture de statistiques Counter. Couperin émet par ailleurs de fortes réserves quant aux contraintes techniques qui freinent considérablement l'accès et l'utilisation des ressources acquises.  - Aucun accès pérenne aux livres achetés dans le cadre de l'option "achat" (sans abonnement à la plateforme) - Présence de DRM dans le cadre de l'option "achat". Dans ces conditions, l'offre de l'éditeur ne peut être validée par le consortium. Couperin rejette l'offre Numilog
Les objectifs premiers d'une politique documentaire restent identiques : constituer des collections thématiques cohérentes à destination d’un public défini, en fixant pour chaque discipline le niveau intellectuel recherché, la couverture linguistique souhaitée, le degré d’exhaustivité projeté ainsi que les règles de conservation et de renouvellement des documents. Néanmoins, la politique documentaire des ressources électroniques se concentre sur deux aspects :   - la pertinence de l'acquisition au vu des besoins estimés des usagers; - le coût relatif de ces collections, rapporté aux moyens dont dispose l’établissement. Source : Colcanap G. La place des documents électroniques en ligne. In CARBONE P. et CAVALIER F. (dir.). Les collections électroniques, une nouvelle politique documentaire.
La pertinence de l'acquisition / besoins des usagers. Source :La politique documentaire aux prises avec le livre numérique ? Le Torrec Mélanie
http://www.flickr.com/photos/michaelpollak/8186250124 Frilosité des éditeurs français : cannibalisation du marché. Les ouvrages, notamment en français, ne bénéficient que très rarement de versions numériques accessibles aux bibliothèques. Une offre pauvre en manuels, livres récents ou nouveautés.
L’offre de livres numériques ne répondent pas pour l’instant à l’ensemble des besoins des étudiants. L’utilisation des ressources serait donc placée sous le signe de la complémentarité entre l’imprimé et le numérique. Source :La politique documentaire aux prises avec le livre numérique ? Le Torrec Mélanie
Pas de substitution imprimés/ebooks Faute de crédits, les BU françaises achètent depuis 2013 moins d’ouvrages imprimés qu’en 2002, lesquels constituent une véritable variable d’ajustement pour contrecarrer la hausse des coûts de la documentation électronique. Cette baisse pénalise en premier lieu les étudiants.  Source : Recul historique des dépenses documentaires des BU en 2015 : la réussite étudiante compromise, la recherche menacée - ADBU
Pour les chercheurs, le livre numérique semble au contraire, couvrir l’ensemble des besoins, mais l’offre de service n’est pas toujours en adéquation avec les nouveaux usages de la recherche ( annotation, manipulation des contenus, partage). Source :La politique documentaire aux prises avec le livre numérique ? Le Torrec Mélanie
- Big deal : plus de sélection documentaire - Volatilité des collections dans le temps - Fluctuation des contenus des bouquets Un rapport de dépendance vis à vis des des plateformes des éditeurs Cliché : L. Dujol
Accès à une documentation riche et variée ? L’offre de ressources numériques, acquise en bouquets packagés par les éditeurs, apparaît souvent identique d’une bibliothèque à l’autre, et elle n’est pas adaptable aux besoins réels des établissements. Les achats de monographies imprimées baissent et donc nécessairement le nombre de titres différents et/ou d’exemplaires mis à disposition des étudiants. Source : http://www.flickr.com/photos/27953349@N06/4250677777/
Avant 2000 2000 à 2010 2010 à aujourd’hui Collections essentiellement matérielles Développement des ressources numériques Prédominance des ressources numériques Logique de stock Logique de flux (accès temporaire aux ressources numériques) Retour à la logique de flux (propoiété des ressources numériques acquirent et transfert des fichiers) La politique documentaire change d’orientation Source : Edition numérique et bibliothèque : penser et construire un nouveau monde - G. Colcanap - Congrès ABF 2015.
La question des indicateurs d’évaluation. Dans un contexte de fort accroissement des dépenses, il est nécéssaire de disposer d‟outils pour construire une politique documentaire, définir une stratégie appropriée de négociation des abonnements, évaluer l‟intérêt des ressources acquises et au final rendre compte devant les tutelles d‟un retour sur investissement. https://www.flickr.com/photos/126103122@N03/14909079115
Les statistiques fournis par les éditeurs sont hétérogènes et encore peu compatibles avec la norme Counter. On peut regretter que le Code des bonnes pratiques n‟ait pas été plus largement adopté
Hybridation des pratiques d’évaluation ? Source :La politique documentaire aux prises avec le livre numérique ? Le Torrec Mélanie
A trop concentrer l’attention sur ces statistiques, on risque d’oublier que ce n’est pas la seule utilisation quantifiée des ressources, mais plus largement l’usager et l’expression de ses pratiques et de ses attentes qui devraient, dans une logique de service, être au fondement d’une offre électronique. Source : Logre J., Autour de Counter L’utilisation des ressources électroniques onéreuses spécialisées dans l’enseignement supérieur et la recherche en France : mesures, indicateurs, pilotage. https://www.flickr.com/photos/126103122@N03/14909079115
Tenir compte des publics-cibles   Chercheur Enseignant - Outils de découverte et listes alphabétiques. - Résolutions de liens pour accès au texte intégral des références. - Critères fin de recherche avancées ( ISSN, DOI, …) - Fonctionnalités d’export dans les logiciels de références bibliographiques. Etudiant - Interfaces de recherche unifiées. - Interfaces simples et intuitives. - Enrichissement du signalement avec des tutoriels. Source : Intégrer, signaler les ressources numériques : 20 questions clés - D. Coudrin & G/ Hatt - Intégrer les ressources numériques dans les collections, BAO #29, Enssib.
Sur le portail
Le portail thématique
Dans l’ENT
Le catalogue « commun »
Les discovery tools
Le catalogue « séparé »
Il suffirait, dès lors qu’une base a été sélectionnée de manière rigoureuse, de la signaler dans le catalogue de la bibliothèque et d’en proposer un descriptif sur la page du site Web pour que celle-ci trouve naturellement son public. Mais de la même manière que les étagères regorgent de «bons» livres jamais consultés, les silos de ressources numériques abondent en contenus «de qualité» qui n’ont jamais connu l’ivresse du clic. Source : Faire vivre les ressources numériques dans la bibliothèque physique. - F. Souchon
http://www.flickr.com/photos/geraldpereira/6140017255 Etre là ou sont les publics, c’est aussi être dans les espaces physiques - Le catalogue est loin d’être une pratique acquise - Googlisation des usages. - Le parcours des rayonnages physiques en libre accès demeure une pratique importante.
A partir d’un besoin documentaire
Créer des passerelles tangibles entre l’objet physique et le numérique
114 Grâce à plusieurs balises NFC disposées sur les étagères de la bibliothèque de Hannō, la préfecture de Saitama voudrait permettre aux amoureux de la lecture de naviguer très rapidement à travers de nombreuses sélections de livres pour lesquels il serait possible d’obtenir des informations complémentaires. Source : Japon : la technologie NFC au service des bibliothèques - Journal du Geek
Source Thomas Chaimbault Faire du livre numérique un objet manipulable et insérable dans les rayonnages
Fantômes pour e-books réalisés par la bibliothèque publique de Sacramento (Photo : M. Marin, 2013)
Ces blocs ont été achetés en bois brut (coût d’achat de 300 USD contre 4 000 pour des blocs prêt-à-l’emploi) puis poncés, vernis et doublés de feutres. Ils ont ensuite été recouverts d’une jaquette, reprenant le visuel illustrant l’e-book original tout en l’intégrant à une maquette de couverture imitant les reliures pleine peau. Source : Faire vivre les ressources numériques dans la bibliothèque physique. - F. Souchon
Le livre boitier
119 Source : Rendre visible le livre numérique - Phillipe Diaz
120 Source : Bookcubes: Souvenirs of Digital Reading - James Bridle Ebooks Cubes
Source : Faire vivre les ressources numériques dans la bibliothèque physique. - F. Souchon La bibliothèque publique de Sacramento rapporte que dans l’année qui a suivi la mise en place des fantômes, le nombre d’e-books consultés a doublé, passant de 8377 à 18185 téléchargements. Dans l’Idaho, la bibliothèque de l’université d’État a vu ses statistiques de consultation quadrupler dans le mois qui a suivi la mise en rayon des livres-blocs de bois. Les bibliothèques du Havre et de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, qui ont mis en place des tables de valorisation d’ebooks font elles aussi état d’une nette augmentation du nombre de consultations. .
Source : PirateBox en bibliothèque - Thomas Fourmeux Documenter l’espace physique
Prêter des liseuses/tablettes http://www.flickr.com/photos/takapprs_flickr/6612516923Appareil vs Contenus vs Applications vs CGU
Favoriser l’appropriation des ressources numériques par une offre de tablettes numériques in situ Les bibliothèques de lecture publique réfléchissent aux moyens de faire évoluer cette offre. Une des pistes retenues est la dissémination des terminaux au sein des espaces, en contextualisant le contenu chargé en fonction du lieu d’implantation. Source : Faire vivre les ressources numériques dans la bibliothèque physique. - F. Souchon
En échange de la carte d’abonné (ou d’identité), on donne accès à une tablette pour une durée définie. L'usager peut consulter la tablette n'importe où dans l'enceinte de la bibliothèque. Besoins matériels : - des tablettes avec une protection matérielle (housse, étui, coque) et un mode d'emploi - un espace pour stocker et recharger les tablettes (valise ou coffre- fort numérique) - un bibliothécaire pour enregistrer le prêt sur place et vérifier l'état des tablettes au retour Le prêt indirect
L’emprunt à domicile
Vous pouvez également compléter cette offre en sélectionnant vous-même des titres sur des plateformes telles que : ➠ http://fr.feedbooks.com/ ➠ http://www.ebooksgratuits.com/ Importance des contenus proposés
Source : Que puis-je mettre sur mes tablettes ? E. Chapoy, G. Hatt, JLE 2012 Les offres des fournisseurs un frein à l’expérience ?
Le prêt de liseuses : un service contraignant
Des services de médiation sur la plateforme ?
Prescription des enseignants
A l’UTT, la mention sur moodle de trois ouvrages recommandés, signalés par leur couverture cliquables (dont 2 sur cyberlibris), a généré un pic de consultations. « En 2 mois, plus de 1000 consultations ont été observées».
Prescription des enseignants Au sein des ENT ? Des polycopiés de cours ? https://www.flickr.com/photos/114382574@N05/12196229744/
La formation aux ressources L'attention s'est focalisée sur la complexité technique des ressources numériques, le volet relationnel et la dimension cognitive associés à ces collections sont peu ou pas mobilisés. Laisse penser que la bibliothèque valide un modèle numérique basé sur la suppression des intermédiaires.
Les formations durent une heure, ne rassemblent que quatre personnes et sont animées par un médiateur qui peut être n'importe quel agent volontaire maîtrisant la ressource à faire connaître. Cette politique de formation témoigne d’une volonté de favoriser la prise de paroles et la mise en commun des connaissances en offrant aux personnes formées un cadre plus convivial.
Le bibliothécaire, le maillon faible ? La séparation dans les équipes entre ceux gérant les ressources dématérialisées, et ceux s'occupant de la documentation imprimée ralentit l'acculturation des bibliothécaires au livre numérique, et freine la diffusion des compétences.

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