2. Système d’information
et aide à la décision
L’intelligence économique :
L’intelligence économique (business intelligence) est une culture et
un mode d’action mettant en œuvre des moyens de gestion stratégique
de l’information comme levier au service de la performance économique.
« L’intelligence économique peut être définie comme l’ensemble des
actions de recherche, de traitement, de diffusion et de protection de
l’information utile aux différents acteurs économiques. »
« Ces acteurs sont conçus comme un système global destiné à inspirer
la stratégie de la direction générale de l’entreprise, tout comme à
informer en continu et à innerver ses différents niveaux d’exécution,
afin de créer une gestion offensive et collective de l’information, qui
devient une richesse principale. »
3. Système d’information
et aide à la décision
Les 10 commandements de l’IE :
• Définir les besoins en information
• Collecter l’information ouverte
• Ne pas négliger l’information "informelle
• Hiérarchiser et traiter l’information recueillie
• Diffuser l’information à point nommé
• Mesurer la satisfaction des destinataires
• Protéger les données sensibles et le savoir-faire
• Influer sur l’environnement
• Bannir définitivement la naïveté tout en évitant de verser dans la paranoïa
• Obtenir l’adhésion de tous
4. Système d’information
et aide à la décision
Les veilles :
• la veille technologique, c’est à dire la surveillance des évolutions
de l’environnement technologique proche ou lointain de l’entreprise
• la veille concurrentielle, c’est la surveillance des activités et des
comportements des concurrents directs ou indirects de l’entreprise
• la veille commerciale ou marketing, c’est à dire la surveillance du
marché (offre, demande, fournisseurs, concurrents, ...)
• les veilles : stratégique, économique, image, juridique, sociale, …
5. Système d’information
et aide à la décision
Les trois natures de l’information :
• L’information blanche correspond à l’information facile à identifier,
diffusées sur des supports facilement repérables.
Cette information est exacte la plupart du temps
• L’information grise est une information exacte mais plus difficile
à trouver. Sa recherche va plutôt faire appel aux réseaux de relation,
ou aux enquêtes plus ou moins formalisées.
• L’information noire, autrement dit, l’espionnage industriel.
Cette information doit toujours être vérifiée, car elle est soit brouillée,
soit mal cherchée.
6. Système d’information
et aide à la décision
Image veille
Pays
Passable
Positive
Efficacité veille
Très positive
Acceptable
Japon
USA
Allemagne
France
Excellente
Grande Bretagne
Suède
Israël
Corée
7. Système d’information
et aide à la décision
Mise en place d’une veille :
l’opération se déroule en 3 phases
La première consiste à définir précisément les enjeux de la veille et
les champs d’investigation.
La seconde phase de l’opération a pour objectif d’évaluer le
fonctionnement du système d’information (ou de veille) actuel de
l’entreprise.
La troisième phase consiste à élaborer un cahier des charges qui
défini les objectifs, les moyens à mettre en œuvre et les procédures
opérationnelles pour la mise en route du système de veille.
8. Système d’information
et aide à la décision
Des liens sur l’IE :
http://www.intelligence-economique.gouv.fr/
http://www.aignes.com/
http://www.copernic.com/fr/products/
http://www.articque.com/solutions/nos-exemples.html
10. Le référentiel client
•
•
•
Le référentiel client est la colonne vertébrale du système d’information
commercial d’une entreprise
Il convient de différencier les informations d’identifications d’une part et
les données « métier » d’autre part.
L’alimentation du référentiel peut se faire de plusieurs manières
– Source interne (force de vente)
– Sources externes (Annuaires sociétés, achat fichiers)
•
L’entretien du fichier est indispensable car il y a des changements en
permanence (chaîne de magasins, déménagements, défaillances
d’entreprises …)
12. La gestion de la connaissance
Définitions :
• Il s’agit de la gestion, par des moyens informatiques,
des informations significatives qui sont acquises par
une entreprise et qui y circulent.
Le système de gestion des connaissances permet de créer,
stocker, transférer et appliquer les connaissances.
13. La gestion de la connaissance
• Le KM/RSE va se charger de transcrire, de
capitaliser, et de transmettre les connaissances, non
seulement documentaires mais aussi du personnel.
Le KM mène :
À la gestion de contenu : Recherche, diffusion,
archivage…
A l’idée de travail collaboratif (groupware)
14. La gestion de la connaissance
La connaissance :
- tacite : expérience, savoir-faire, intangible
- explicite : formulée, stockée, transmissible, tangible
15. La gestion de la connaissance
Le RSE / KM :
Comment mettre en place ?
• Se doter d’outils performants pour capitaliser les connaissances
Des outils
– de recherche de documents et d’expertise
– De partage, travail collaboratif, blog, wiki.
• Mais le moteur organisationnel du projet KM reste la constitution
de Communautés (cellules de circulation du savoir)
• Auditer les blocages – Inciter au partage des connaissances –
Motiver la communication – Accompagner le changement.
16. Communauté de Pratiques : CdP
•
Les CdP sont constituées de pairs possédant de l’expertise
sur une question donnée ou montrant un fort intérêt pour
celle-ci.
•
Les membres d’une CdP ne travaillent pas nécessairement
ensemble au quotidien, mais approfondissent leurs
connaissances d’un sujet en échangeant les uns avec les
autres sur une base commune, que ce soit lors de réunions
formelles, d’activités sociales ou par l’entremise d’internet.
•
Une vision professionnelle des réseaux sociaux (linkedin
voire facebook) mais sur des objectifs précis.
17. La gestion de la connaissance
La Communauté de Pratiques
Comment passer du stade artisanal au processus des connaissances ?
1.
2.
3.
4.
Le travail linéaire et routinier : Standardisation et automatisation
Le travail courant mais non routinier : Identifier les meilleures pratiques et
apprendre à travers des CdP
La réflexion : Chercher à résoudre les problèmes de manière collaborative à
l’aide des communautés, et se centrer sur l’expertise
L’innovation : Accroître la trans-fertilisation via les réseaux.
Évolution du concept de Communauté
Réseau élargi:
Collègues
Pas de limites
Trans-orga
Communautés
Informelles :
Collègues ou pairs
Volontaires
Leaders informels
Par essaimage
Communautés
Stratégiques :
Collègues ou pairs
Objectifs
Temps alloué
Leaders désignés
Financement
Centre
D’expertise :
Experts/collègues
Expertise approfondie
Personnel alloué
Consultation par le mgt
18. La gestion de la connaissance
La Communauté de Pratiques
•
Les risques d’échec
–
–
–
–
–
–
Champ trop large ou trop étroit
Relations ambiguës avec
l’organisation
Pas assez de support de la part
de l’organisation
Peu de leaders
Pas assez de temps alloué
Trop de paperasse….
19. Les réseaux sociaux, pour être
reconnu par ses pairs
Autre corrélation d'indicateurs intéressante
: les cadres annonçant une amélioration
des marges de leur employeur sont
également ceux qui ont indiqué que les
outils sociaux étaient intégrés "au
quotidien" dans leur travail.
C'est aussi le cas pour les répondants
annonçant que leur société est "leader"
dans son domaine : ses employés disent
utiliser les outils sociaux quotidiennement.
Semestre 5 - 2008
19