Notre profession compte trois paradoxes majeurs. Primo : « être traducteur » est très différent d’« être traducteur professionnel », ou mieux, d’« être un professionnel de la traduction », confronté en permanence à l’irrationalité de résoudre la quadrature du triangle… Secundo : les meilleurs traducteurs ne sont pas forcément celles et ceux qui vivent le mieux de leur métier ! Tertio : de nombreuses tâches d’un professionnel de la traduction n’ont rien à voir avec la traduction proprement dite !