Version longue en PDF de la présentation sur l'employabilité des traducteurs et sur la transition réussie entre formation et profession : explication des diapos et plus de 400 liens actifs vers des ressources de qualité !
Jean-Marie Le RayTraducteur - Interprète - Blogueur à Translation 2.0 Sas
2. Diapo 1
Parler d’employabilité du traducteur, cela signifie avoir conscience de ce que je vaux et de ce que valent
mes services.
Or le plus souvent, l’étudiant/e qui arrive sur le marché de la traduction professionnelle avec pour seul
bagage son diplôme (universitaire, master, DESS, etc.) doit surmonter l’obstacle du manque d’expérience
et n’a aucun élément de réponse à cette problématique.
C’est alors un cercle vicieux qui s’enclenche : je manque d’expérience, donc personne ne me fait
travailler. Mais si je ne travaille pas, comment acquérir l’expérience nécessaire ? Une situation
cornélienne, insoluble en apparence.
La présente intervention se propose de répondre à ces questions et d’illustrer comment utiliser, dans la
pratique, le Web et les mille ressources qu’il met à notre disposition, presque toutes gratuites, pour se
créer une expérience « vendable » sur le marché, que ce soit en ligne ou hors ligne.
Donc pour démarrer il convient que l’aspirant/e souhaitant faire de la traduction son métier se pose les
bonnes questions. Des questions auxquelles les formations reçues n’apportent généralement pas de
réponses, puisqu’elles se concentrent essentiellement sur les aspects technico-linguistiques de la
traduction : on traite les langues sources et cibles, en approfondissant peu ou prou quelques domaines et
quelques outils utiles aux traducteurs, mais ça s’arrête là.
Or la réalité du métier reste entièrement à découvrir, et la plupart du temps, face à ce saut dans
l’inconnu, chaque traductrice, chaque traducteur, se retrouve seul/e. Ses professeurs ne sont plus là pour
l’accompagner dans la transition entre école (publique ou privée) et marché du travail, et les collègues
expérimentés ne sont pas encore là.
1
3. 2
Un entre-deux où les premiers pas s’avéreront décisifs pour la suite d’une carrière dans la traduction …
ou pas !
Une étape cruciale donc, qu’il faut aborder avec méthode et organisation.
Ainsi, nous allons voir comment affronter les premiers mois de transition, et surtout quelle attitude
adopter pour pouvoir mettre toutes les chances de son côté, en partant d’une analyse SWOT ciblée,
découpée en facteurs internes et facteurs externes.
Les facteurs internes se traduisent par un bilan de compétences, tandis que les facteurs externes se
concrétisent par une étude de marché, dont la nature sera fortement orientée par les résultats du bilan.
Autrement dit, chacun/e doit apprendre à mener sa propre étude, totalement personnalisée : à l’instar
des personnes qui font ce métier, il n’y en a pas deux pareilles !
Puis pour déterminer la meilleure manière de procéder, nous allons faire une analyse carré par carré, et
voir ensuite comment répondre aux interrogations identifiées, et comment utiliser la puissance d’Internet
pour suppléer aux carences du manque d’expérience.
En clair, nous allons découvrir ensemble quelques recettes utiles pour se bâtir seul/e sa propre
expérience, sans attendre qu’elle nous vienne des autres. Les autres peuvent aider, c’est sûr, mais c’est
d’abord et surtout en soi-même qu’il convient de fouiller pour trouver les bons ressorts, ceux qui nous
permettront de nous lancer confiants dans ce merveilleux métier qu’est la traduction.
Pour peu qu’on se donne les moyens, dès le départ, de faire les bons choix. En commençant par se poser
les bonnes questions. Voyons lesquelles…
5. Diapo 2
Jean-Marie Le Ray
http://www.translation2.com
http://www.adscriptor.com
Élodie Lopez
http://www.proz.com/profile/886604
Cette présentation est la suite « pratique » d'un discours prononcé lors du Colloque « Traduction et
francophonie(s) ; traduire en francophonie », organisé dans le cadre des « Formations en
traduction et métiers connexes », proposées à l'automne 2003 par l'université de Rennes 2, sous la
direction de M. Daniel Gouadec.
L’essai, intitulé Pour une nouvelle pratique contrastive de la traduction technique
professionnelle, abordait la partie « théorique » et se concluait ainsi :
« À chacun(e) revient la responsabilité de prendre en main son avenir professionnel, même s’il faudrait
vraisemblablement repenser - voire réinventer - la (les) fonction(s) du traducteur.
Pour autant, les traducteurs ne sauraient être les seuls acteurs d’une telle remise à plat, puisque les
parties prenantes sont aussi bien les pouvoirs publics que les clients, les universités et les instances
formatives que les grandes organisations internationales, les bureaux de traduction que les traducteurs
eux-mêmes.
En attendant, il y a du pain sur la planche :
- revoir la largeur et la profondeur de leur métier en étoffant leurs compétences : traducteurs d’abord,
certes, mais aussi adaptateurs / rédacteurs techniques / auditeurs linguistiques / médiateurs culturels,
etc. ;
3
6. 4
- étendre et qualifier davantage leurs offres de services, notamment sur Internet, où leur présence est
désormais incontournable et où une coopération serait la bienvenue avec d’autres figures professionnelles
consolidées : concepteurs de sites, infographistes, référenceurs, publicitaires, etc. ;
- travailler sur la « relation-client » et la fidélisation de leur clientèle, directe ou bureaux de traduction -
quand bien même il s’agit d’un concept extrêmement évanescent (…) -, avec une double orientation :
* garantir la qualité dans le cadre d’un rapport qualité / prix satisfaisant,
* fournir autant que possible conseil, disponibilité, professionnalisme et sympathie (ce qui ne gâche
rien), autant de signes émis vers leurs interlocuteurs ;
- bâtir un véritable parcours-client autour du produit-traduction, ce qui signifie expliquer et expliquer
encore ;
- assurer une veille constante pour ne jamais perdre de vue les évolutions technologiques et les
tendances du marché.
Voilà.
Le marché est immense, inépuisable disions-nous, et il ne demande qu’à être conquis.
Le chemin est tracé, les pistes sont balisées, il n’y a plus qu’à les suivre… »
http://www.colloque.net/archives/2003/volume_1/leray.pdf
8. Diapo 3
Avant de voir ce qu’Internet peut faire pour nous, il convient de définir la traduction et d’analyser
en profondeur sa situation personnelle / professionnelle dans cette optique (les deux sphères étant
étroitement liées), en menant soi-même une analyse SWOT.
En clair, cela consiste à analyser les 4 carrés ci-dessus de son propre point de vue, en identifiant les
atouts et les entraves (internes et externes) que chacun/e voit à son niveau.
Le listage se décompose en deux parties :
1. Bilan de compétences :
Mes forces - mes faiblesses
2. Étude de marché :
Les opportunités - les menaces
En apparence, ce n'est pas très compliqué, mais ce n’est qu'en prenant un papier et un stylo pour
répondre à ces questions que l’on peut s’en rendre compte, d’autant que, de fil en aiguille, les premières
réponses appellent d'autres questions et ainsi de suite.
L'idéal est de fournir un inventaire du pour et du contre pour chaque carré.
En gros, c'est un double travail, d'introspection et de projection ; il est toujours intéressant de
mentionner à côté des listes dressées les difficultés rencontrées lors de l’analyse, les doutes, les idées,
etc.
Une fois les différents critères identifiés, la tâche consiste à mettre en avant les aspects positifs, en
combattant les entraves par les atouts : les forces répondent aux menaces, tandis que les faiblesses sont
compensées par les opportunités.
5
10. Diapo 4
Sans oublier la dimension sociale de la traduction :
Le travail de traducteur n’est pas uniquement individuel, mais aussi social, bien que nombreuses et
nombreux soient les réfractaires à une mise en réseau des compétences, des expériences, des
ressources…
Des ressources disséminées à travers le Web qui gagneraient certainement à être catégorisées et
centralisées derrière un nombre restreint de points d’accès, c’est-à-dire à l’opposé de la situation actuelle,
où l’éparpillement règne et rend leur détection difficile.
Car dans l’océan planétaire d’Internet, les mots – ou les termes, si vous préférez – sont les données
non structurées par excellence, de par la multiplicité des domaines, des langues, des formats de
documents, des publics destinataires et ainsi de suite.
Donc regrouper tout cela sous l’appellation générique de traduction, voire de localisation, ne rend
pas justice à la diversité des situations, des contextes, des nécessités, etc.
Sans compter ce que nous appellerons le Web terminologique invisible, notamment les disques durs
des traducteurs et des clients qui regorgent de trésors terminologiques enfouis, ne demandant qu’à être
découverts.
Naturellement, la confidentialité vis-à-vis de ses données et de ses clients est une chose sérieuse,
déontologie oblige, mais tout n’est pas confidentiel, tout n’est pas secret.
Et à force de ne jamais vouloir rien révéler de son travail, on en finit par cacher aussi ce qui pourrait être
partagé ! C’est ainsi que le moteur translation 2.0 est né d’une collection de favoris : près de 5 000
ressources riches en terminologie multilingue, accumulées depuis plus d’une décennie de recherches sur
le Web.
Autant en faire profiter d’autres plutôt que de tout conserver stérilement sur mon PC !
6
11. 7
Pour citer un autre exemple connu, il suffit de penser aux très riches glossaires multilingues de
Microsoft, qui aurait fort bien pu les considérer comme un actif propriétaire et tout garder au seul
bénéfice de ses employés. Au contraire, en les mettant gratuitement à la disposition de tous, ce sont plus
de 12000 termes anglais traduits dans près de 60 langues en libre accès !
Donc, pour en revenir à cette fameuse dimension sociale, elle est indispensable à tous les aspects
professionnels du métier : chacun/e devant impérativement faire du networking pour se former,
s’informer, se mettre à jour, s’entraider, demander conseil, travailler en mode croisé – traducteur +
relecteur –, voire organiser des équipes sur les projets complexes, trouver les bonnes ressources,
techniques ou terminologiques, échanger des dictionnaires, de la documentation de référence, ou, surtout,
pour celles et ceux qui vivent à l’étranger, rester en contact avec leur langue et les implications
socioculturelles qu’elle véhicule…
Concluons en disant que la traduction ne concerne pas que les traducteurs de métier, mais plus
largement celles et ceux qui s’intéressent aux langues et à leur dimension sociale : comment
apprendre à se comprendre au-delà des barrières linguistiques, pour mieux communiquer et partager.
Autrement dit, les internautes de tous pays et de toutes cultures !
13. Diapo 5
En mixant plusieurs modèles de communication, nous avons :
1. une source d'information (qui)
2. un message à transmettre sous forme de signal (dit quoi)
3. un émetteur qui va coder le signal (comment)
4. un canal de transmission qui va véhiculer le signal (par quel canal)
5. un récepteur qui va décoder le signal pour recomposer le message et restituer l'information qu'il
contient (à qui)
6. un feedback, ou rétroaction (avec quel effet en retour)
Or lorsqu'on parle de communication interpersonnelle, on donne généralement pour acquis qu'il y a
compréhension entre émetteur et récepteur parce qu'ils parlent la même langue. Un postulat faussé dès
le départ lorsqu'ils parlent deux langues et que l'un ne comprend pas celle de l'autre. Soit le lot quotidien
d'environ 7 milliards de terriens dans une infinité de lieux et de circonstances !
Donc si l'on met de côté les aspects techniques pour nous concentrer sur le cheminement entre l'émission
d'un message en langue A par son auteur et sa réception en langue B par son destinataire - ce qui est
une définition de la traduction -, nous obtenons les correspondances suivantes en termes de
communication :
1. une source d'information (qui) (auteur)
2. un message à transmettre sous forme de signal (dit quoi) (message en langue A)
3. un émetteur qui va coder le signal (comment) (codage en message source)
4. un canal de transmission qui va véhiculer le signal (par quel canal) (traduction)
5. un récepteur qui va décoder le signal pour recomposer le message et restituer l'information qu'il
contient (à qui) (destinataire du message cible décodé en langue B)
6. un feedback, ou rétroaction (avec quel effet en retour) (y a-t-il perte - ou gain - d'information,
satisfaction ou insatisfaction sur la qualité du message traduit)
8
14. 9
Première observation : d'aucuns pourraient s'étonner que je place la langue entre l'auteur et le message
source, ou entre le message cible et le destinataire.
L'explication est simple : pour le créateur, ou pour le traducteur, il n'y a jamais UNE SEULE façon de
coder son message, puisque chaque langue autorise de nombreuses variantes de codage, ce qu'on
appelle le registre de la langue. Entre "veuillez partir s'il vous plaît" et "casse-toi", le message est le
même mais la formulation diffère quelque peu...
Le codage du message source - et cible - change donc en fonction des buts de la communication, des
destinataires, des lieux, des circonstances, etc. Les critères sont multiples. Interviennent aussi le bruit
(ce que j'appelle le parasitage linguistique, comme par exemple une mauvaise maîtrise de la langue, du
style, de la syntaxe, de la grammaire, de l'orthographe, etc.) et les filtres (culturels, religieux, familiaux,
sociaux, etc.), susceptibles de modifier ou perturber la clarté de l'information. Ainsi, chaque message est
influencé par une infinité de variables, conscientes ou non.
Il n'est pas rare qu'un ingénieur, un avocat, un médecin, etc. - tout expert dans son domaine -, ne sache
pas s'exprimer correctement dans sa langue. Un traducteur qui exerce le métier depuis longtemps a sans
aucun doute des centaines d'exemples à sa disposition, où il finit par produire un texte d'arrivée
nettement plus intelligible que le document de départ.
Quant au processus de TRADUCTION proprement dit, qui se base sur les compétences intrinsèques du
traducteur ET sur les aspects techniques que représentent la localisation et/ou la traduction assistée par
ordinateur (ça peut aller de la traduction automatique sur les moteurs aux environnements d'aide à la
traduction, de la gestion terminologique à l'exploitation des mémoires de traduction, du bitexte ou du
corpus multilingue au glossaire en ligne et au moteur spécialisé, etc.), c'est le canal qui va permettre de
véhiculer le message d'une langue à l'autre.
Dans une opération de mise en équivalence du message - et non pas des termes, ou des mots
(distinguo d'une importance cruciale que j'ai détaillé dans une analyse de la traduction technique
professionnelle) -, qui consiste pour les traducteurs à augmenter « l'élasticité de la langue », à former
« des ponts entre les peuples », dixit Victor Hugo...
Vous remarquerez enfin sur mon graphique les deux coupures qui peuvent éventuellement interrompre le
message, soit en amont si l'intégrité de l'information ne passe pas entre message source et message
cible pour cause d'incompréhension, de mauvaise traduction, etc., soit en aval dès lors que le
destinataire du message n'est pas capable de juger l'adéquation entre source et cible, ou qu'il s'en fout
complètement, ce qui n'est pas rare non plus. :-)
Ceci étant, sur le curseur qui va de la satisfaction à l'insatisfaction, il peut y avoir mille situations selon la
compétence / l'incompétence des uns et des autres...
16. Diapo 6
Pour les traducteurs exerçant en indépendant, il faut en ajouter d’autres, notamment commerciales :
- du démarchage au suivi de clientèle, de la comptabilité aux relances de paiement, du codage HTML au
référencement, etc.
10
18. Diapo 7
Tant parmi les forces et les faiblesses que les opportunités et les menaces, il y a celles dont nous
sommes conscients, et celles que nous ignorons mais qui n’en sont pas moins présentes.
11
20. Diapo 8
« Moi, je veux simplement qu'on me permette de faire mes preuves dans ce métier. »
Erreur de perspective : se créer sa propre expérience ne dépend pas des autres, mais surtout de soi-
même.
Ou mieux, ça dépend aussi des autres, mais d’abord de soi-même.
L’attitude passive :
- Qu’on me permette ? On ?
L’attitude active
- C’est à moi, et à moi seul/e, de faire mes preuves dans ce métier
Donc la bonne démarche, c’est :
« Moi, je vais faire mes preuves dans ce métier. »
« Moi, je veux faire mes preuves dans ce métier. »
Je n’attends pas après les autres, mais je prends ma situation en main, je décide d’investir du temps et
de l’argent dans mon avenir, à la fois personnel et professionnel, je fais ce qu’il faut pour me créer ma
propre expérience. En partant de rien ?
Non ! Nous ne partons jamais de rien : forces + opportunités
12
22. Diapo 9
Face au verre (la bouteille) à moitié plein ou à moitié vide, c’est juste une question d’attitude, une affaire
de conviction :
- si vous le voyez à moitié plein, vous vous donnez toutes les chances de réussir ;
- si vous le voyez à moitié vide, vous vous donnez toutes les excuses pour abandonner, ou pire, vivoter.
Il en va du premier impact comme dans la vie de tous les jours : la première impression est souvent
déterminante !
Ne jamais se présenter sous des atours de perdant, mais au contraire comme un gagnant, comme
quelqu’un qui en veut, qui ne se fait pas abattre dans l’adversité, ni ne se laisse aller au découragement.
L’identité numérique joue également un rôle important. Mieux vaut se présenter sous son véritable nom
qu’utiliser un pseudonyme et afficher sa photo plutôt qu’un avatar.
Ou alors un logo commercial associé à son nom ou au nom de son entreprise individuelle.
13
26. Diapo 11
À noter que la connaissance basique de trois langues supplémentaires, initialement présentée comme un
atout, est annulée ici en avouant un niveau insuffisant pour pouvoir l’exploiter au plan professionnel.
Indication : voir laquelle de ces trois langues peut s’avérer professionnellement plus porteuse que les
autres et en approfondir la compréhension et la maîtrise.
15
28. Diapo 12
Approfondir le point 3 : la localisation : un secteur promis à un bel avenir ! (cf. diapo 21)
Liens sur la traduction de jeux vidéo :
http://terminus.romhack.net/index.php
http://www.morphdown.wb.st/
http://traf.romhack.org/
http://www.bessab.com/
Conseil : à chacune des étapes de l’analyse SWOT, identifier toutes les ressources pertinentes sur le
Web (vis-à-vis des pour et des contre observés) et en dresser la liste.
16
30. Diapo 13
Un tableau plutôt noir, qui conduit inéluctablement à la question suivante : mon avenir professionnel
sera-t-il dans la traduction ou non ?
En fait, la réponse à cette question est fondamentale.
Si elle est négative, inutile que je perde mon temps, mes énergies et mon argent en parcourant une voie
sans débouchés. Quelle est l’alternative ? Quels sont les pour et les contre ?
Qu’est-ce qui pèse davantage sur le plateau de la balance ?
Si ce cheminement me conduit vers une réponse positive, alors je change complètement mon fusil
d’épaule :
Fini les découragements, plus question de se laisser abattre
Je prends mon avenir en main et je m’arme de patience, de bonne volonté, de courage
La traduction est une affaire de pratique, d’entraînement, d’entêtement, même : donc j’investis toutes les
ressources nécessaires – énergies, temps, argent – pour faire de la traduction mon métier, et je
réussirai !
17
32. Diapo 14
La reprise des études pour un deuxième Master peut être une opportunité, mais le jeu en vaut-il la
chandelle ?
En sachant qu’au terme de ce Master spécialisé, je me retrouverai peu ou prou dans la situation qui est la
mienne aujourd’hui !
Donc quel est l’avantage ?
Car à moins d’explorer à fond un domaine très pointu où les débouchés sont prometteurs (traduction
financière ou médicale, par exemple), et si possible dans des couples de langues où la pression
concurrentielle est moindre, mieux vaut affronter la situation maintenant que de repousser de deux ans
ou plus et perdre ainsi un temps précieux.
Par ailleurs, ne jamais s’étonner de ne pas recevoir de réponses, même négatives. Il faut bien se dire que,
le plus souvent, répondre n’est qu’une perte de temps pour les agences. Et donc d’argent : time is
money !
18
36. Diapo 16
Lors des stages ou des premiers contacts avec les agences
Tests de traduction : premiers problèmes
Domaines inconnus, difficultés inattendues, etc.
Constat : manque cruel d’expérience !
Ni les clients directs ni les agences ne sont des philanthropes
Pas de temps à perdre, ce qui est d’ailleurs compréhensible
Facteur différentiel : le temps (quadrature du triangle) (cf. diapo 18)
20
38. Diapo 17
Source : http://www.dillonslattery.com/2008/10/220.html
5 Qs with Renato Beninatto, Common Sense Advisory
http://www.commonsenseadvisory.com/
Naked Translator: You’ve worked in localisation for many years, and in many different roles. How do you
see the role of the translator changing within the industry? What kinds of new tasks or jobs are they
taking on?
Renato: The role of the translator is the pillar of an important production chain. Nothing happens without
the translator. Good translators do not grow in trees. Good translators are scarce and becoming scarcer.
Research from storage companies shows that content grows at a rate of more than 50% per year. If you
assume – like we at Common Sense Advisory do – that the demand for translation grows at a lower rate
of 15% to 20% per year, you would need tens of thousands of translators to come into the market every
year, which is not the case.
That brings me to what is changing within the industry. Productivity. LSPs are searching for ways to
deal with the dearth of good translators, and therefore investing in technology. Translators will have to
find ways to produce 10 thousand words a day, even if that requires them to work with more
advanced translation memories and machine translation.
Notice that I always say “good” translators. You can compare translators to wine: There are thousands of
varieties of wine, but only a few of them are really good, mostly those that age well and get better as
time goes by.
As to what tasks they are taking on, my answer would be that it is irrelevant. Translators are in the
service business and they should provide the tasks that their clients request. The mistake is to accept to
do tasks for free. If the task or job that you take on reduces your productivity, charge for it. If it
increases your productivity, celebrate it. As for the new jobs in the translation business, I would say that
telephone interpreting and post-editing of machine translation are up and coming requirements.
However, I would avoid asking good translators to do post-editing. That’s something that can be done by
non-linguists more efficiently and with less frustration.
21
40. Diapo 18
Imaginez un triangle équilatéral avec aux trois côtés les légendes - DÉLAIS - COÛTS - QUALITÉ - et au
centre le terme RESSOURCES :
- où la « ressource Traducteur » (seule composante « humaine » des ressources, matérielles,
logicielles, etc.) est broyée dans l’engrenage irréalisable de faire cadrer des nécessités incompatibles,
liées à la triple exigence des coûts, des délais et de la qualité (cités par ordre d’importance selon
les clients) - où les délais de remise de la traduction (c’est pour hier, comme on dit en italien) sont
inversement proportionnels aux délais de paiement (à la fronde, et le plus tard possible) - où le niveau
des prix reconnus au traducteur (tarifs plus bas possibles) est inversement proportionnel au niveau de
qualité requis (toujours être ultra-spécialisé et omni-polyvalent) (la « multicompétence » selon Gouadec).
En fait, dans cette impossible équation de la quadrature du triangle, le concept est très simple : entre
DÉLAIS, COÛTS et QUALITÉ, prenez-en deux et oubliez le troisième…
22
42. Diapo 19
Internet est un gisement inépuisable de ressources et d’opportunités, nous l’avons dit.
La plupart sont gratuites, d’autres accessibles à un prix modique.
aucun obstacle matériel donc, puisqu’un investissement minimum en argent doit toujours être pris en
compte.
Mais encore faut-il savoir lesquelles chercher sous peine de s’éparpiller, ou pire, de s’y perdre !
Internet va maintenant nous servir à transformer notre présence en visibilité :
1. en faisant ressortir les aspects positifs,
2. en identifiant les ressources nécessaires pour combler les lacunes et suppléer aux aspects négatifs
23
44. Diapo 20
Mille milliards d’URL et plus, c’est le chiffre faramineux de pages que Google annonce avoir
« cartographié » : « Ce graphe de 1000 milliards d'URL est semblable à une cartographie qui
aurait 1000 milliards de nœuds. »
« Google downloads the web continuously, collecting updated page information and re-processing the
entire web-link graph several times per day. This graph of one trillion URLs is similar to a map made
up of one trillion intersections. So multiple times every day, we do the computational equivalent of fully
exploring every intersection of every road in the United States. Except it'd be a map about 50,000 times
as big as the U.S., with 50,000 times as many roads and intersections. »
http://googleblog.blogspot.com/2008/07/we-knew-web-was-big.html
http://adscriptum.blogspot.com/2008/07/lindex-de-google-1000-milliards-de.html
Les diapositives qui suivent répondent également en partie à la 2
ème
problématique du présent colloque,
Traduction et TIC, en fournissant de nombreux liens d’approfondissement sur les trois volets
considérés :
- La traduction sur Internet (Translation websites)
- Logiciels de traduction (Translation software)
- Bases de données terminologiques (Terminology bases)
Tous les liens que vous trouverez dans les notes des diapos suivantes renvoient soit directement vers la
ressource pertinente, soit vers une page dressant un inventaire de ressources pertinentes.
Le panorama est loin d’être exhaustif, c’est juste un échantillon, mais en gros près de 400 liens de
qualité sont cités, et entre cinq et dix fois plus si vous les suivez pour cliquer sur les liens de
deuxième et troisième niveaux… L’échantillon est donc largement représentatif.
24
46. Diapo 21
« Four distinctive phases in the evolution of the translation industry.
The transition to the localization phase (from ‘cost’ to ‘opportunity’) happened in the eighties, stirring
rapid growth in volume and activities. The transition to the globalization phase in the late nineties turned
translation into a more strategic issue for many organizations, causing friction and insurmountable
challenges in terms of content volume, languages and applications.
TAUS has labeled the next phase of the evolution of the translation industry: ‘transmutation’. The change
scenarios that we work on in the TAUS community will contribute to a resolution of the friction that the
industry suffers from at the moment. Through automation and innovation we will be able to transition
from ‘strategy’ to ‘utility’: translation embedded in every application. »
Source: http://www.translationautomation.com/taus/annual-plan.html
Bouleversements en cours : changement d’échelle, gratuité, productivité, automatisation…
MAIS http://www.dillonslattery.com/2008/10/220.html (cf. diapo 17)
Quality is NOT a given (SHOULD BE, but…)
Translation is NOT a commodity
http://www.atanet.org/docs/translation_buying_guide.pdf
Le marché de la traduction : il n’y a pas UN marché de la traduction mais DES marchés.
Donc devenir traducteur, c’est d’abord se positionner face à cette réalité : quel est MON marché ?
Et par conséquent répondre à ces questions :
- Qu’est-ce que je veux faire ? Comment ?
- Qu’est-ce que je sais faire ? Dans quelles langues ? quels secteurs ?
Des questions auxquelles personne ne peut répondre à votre place.
Une fois que vous y aurez répondu, c’est à vous ensuite, et seulement à vous, de vous donner les
moyens d’y arriver. Le marché de la traduction est à 2, 3, 4, …, n vitesses…
25
47. 26
Exercice du métier
Stages d’entreprises – CDI - CDD
Traducteur indépendant
Portage salarial
Agence pour l’emploi
Bénévolat (cf. diapo 28)
http://www.auto-entrepreneur.fr/
Réseaux professionnels
http://www.viadeo.com/
http://www.linkedin.com/
http://www.xing.com/
Tous ces sujets sont traités en long, en large et en travers dans les forums des places de marché, tout au
moins sur Proz.com et TranslatorsCafé.com
Exemple : chercher « portage » sur le forum français pour avoir une idée @
http://www.proz.com/?sp=bb/new&action=SearchForum&advanced=y
Quelques définitions :
Globalisation (G11N) : concerne tous les aspects de l'entreprise liés à la mondialisation de sa présence,
sa marque, son image, ses produits/services, etc., et par conséquent l'intégration de tous les facteurs
exogènes (externes à l'entreprise : économie, politique, technologies, social, etc.) et endogènes
(internes à l'entreprise : processus métiers, marketing, ventes, SAV, suivi clients, etc.) au niveau
planétaire.
Internationalisation (I18N) : conception technique native d’un produit/service en vue de sa
localisation, de sorte qu'on puisse lui appliquer les différentes conventions linguistiques et culturelles
propres aux pays cibles sans devoir à chaque fois tout reprendre à zéro. Attention toutefois à la
polysémie du terme, puisqu'il ne s'agit pas de la même chose selon la nature du produit/ service,
logiciel, site Web, etc.
Localisation (L10N) : modification finale des produits/services pour prendre en compte les spécificités
inhérentes aux marchés cibles ; touche tous les aspects de la commercialisation : conditionnement,
documentation, promotion, etc. La localisation s'oppose à la standardisation, où seul change le
message, forcément traduit/adapté.
Traduction : après des millénaires de bons et loyaux services (quoiqu'en pensent les adeptes
du traduttore = traditore ), le terme et les réalités qu'il cache restent à définir ! Something which
really get me puzzled ...
En attendant, voici ma définition : « Communication ciblée produite par transfert
linguistique/adaptation culturelle, qui résulte de l’interaction de divers processus-métier
intégrant la mobilisation conjointe de connaissances et de ressources. » (cf. diapo 4).
48. 27
Traduction
http://www.profession-traducteur.net/traduction/traduction.htm
http://en.wikipedia.org/wiki/Translation
http://www.gouadec.net/publications.html
Traduction, secteur stratégique
US National Virtual Translation Center : http://www.nvtc.gov/
Canada : http://www.bureaudelatraduction.gc.ca/index.php?lang=francais&cont=001
DGT UE : http://ec.europa.eu/dgs/translation/index_fr.htm
http://workinglanguages.blogspot.com/2008/11/non-native-translation-at-commission.html
Localisation / Globalisation
http://www.gala-global.org/
http://www.i18nguy.com/
http://www.i18ngurus.com/
http://www.lisa.org/
http://www.translationautomation.com/best-practices/community-localization- inside-second-life.html
http://www.oasis-open.org/committees/tc_home.php?wg_abbrev=xliff
http://www.w3c.org/
http://www.jonckers.com/en/knowledge-centre/white_papers.php
Études de marché, tarifs
Étude SFT : http://www.sft.fr/clients/sft/telechargements/file_front/491bbacf78221.pdf (2008)
Traduction : faire les bons choix :
http://www.sft.fr/clients/sft/telechargements/file_front/48c7de0f3b7bb.pdf
Translation: getting it right. http://www.atanet.org/publications/getting_it_right.php
http://www.tariffometro.it/
http://www.eizie.org/fr/Tresnak/Tarifak
http://www.fit-ift.org/download/en/fit_survey_report-2005-07.pdf
http://www.ic.gc.ca/epic/site/lain-inla.nsf/fr/h_qs00009f.html (2007)
http://www.ic.gc.ca/epic/site/lain-inla.nsf/en/h_qs00009e.html (2007)
http://www.aufc.ca/enjeux_interventions/RA-traduction_et_interpretariat.pdf (2006)
http://www.uottawa.ca/associations/csict/princi-e.htm (1999)
http://www.uottawa.ca/associations/csict/princi-f.htm (1999)
Liste des professions en demande actuellement
Région métropolitaine de Montréal
Été 2007
5125 Traducteurs/traductrices, terminologues et interprètes
L’augmentation des échanges internationaux nécessite davantage de services en traduction et crée ainsi
un besoin de traductrices et de traducteurs . Bien que les activités de l’industrie canadienne de
la traduction tournent principalement autour des deux langues officielles, une demande accrue pour
les langues asiatiques, de même que pour la langue espagnole, est observée. De plus, il existe une
demande pour des traductions plus techniques et spécialisées, dans des domaines comme
l’aérospatiale, le transport, la médecine, la comptabilité, l’informatique, le juridique et la
pharmacologie.
50. Diapo 22
Source des statistiques
Langues :
http://adscriptum.blogspot.com/2007/06/enjeux-et-nature-dune-communication.html
http://www.astti.ch/joomla/images/stories/news/%20%20%20%20%20communiqu%E9presselyc2007_f
r.pdf
Pour les sites localisés des multinationales, les cinq langues plus fréquentes sont :
Anglais (presque 100%)
Espagnol
Français
Chinois
Allemand
Voir également cette étude : http://www.studio92.net/Localisation_fr.pdf
Secteurs : http://www.commonsenseadvisory.com/
On peut évidemment avoir un découpage sectoriel plus précis :
- défense, aérospatial
- transports, automobile
- alimentation, boissons, tabac
- chimie
- informatique (matériels, logiciels)
- services aux entreprises,
et ainsi de suite...
28
51. 29
Langues
http://www.ethnologue.com/info.asp
http://www.omniglot.com/language/ml.htm
http://www.lexilogos.com/langues.htm
http://www.mla.org/
http://www.otherlanguages.org/
http://www.langsites.com/
Champ d’investigation trop vaste et généraliste (toutes les langues, tous les secteurs…), apprendre à
cibler ses objectifs via le binôme veille + recherche (point IV, diapo n° 27)
Exemple de ressources linguistiques / sectorielles ciblées (approfondir chaque ressource et suivre les
liens) :
Langue arabe
http://www.un.org/News/fr-press/docs/2008/PI1863.doc.htm : http://unic.un.org/
http://www1.ccls.columbia.edu/~cadim/ArabicNLPResources.ppt
http://www.bibalex.org/isis/UploadedFiles/Publications/Building%20an%20Intl%20corpus%20of%20arab
ic.pdf
http://search.about.com/fullsearch.htm?terms=arabic
http://www.arabicdictionaries.com/quran1.asp
http://www.bisharat.net/Trans/
http://www.unsystem.org/interpretation/
Médecine
http://cancerweb.ncl.ac.uk/omd/
http://home.ncia.com/~slarsson/medlinks.html
http://medizin.li/medical-translation/
http://ocw.mit.edu/OcwWeb/web/courses/courses/index.htm
http://users.ugent.be/~rvdstich/eugloss/welcome.html
http://www.emedicine.com/pmr/index.shtml
http://www.freebooks4doctors.com/index.htm
http://www.goldenhour.co.il/virtual_books.html
http://www.hon.ch/HONmedia/
http://www.interfold.com/translator/index.htm
http://www.martindalecenter.com/HSGuide.html
http://www.medilexicon.com/
http://www.mic.ki.se/MEDIMAGES.html
http://www.mritutor.org/mriteach/index.html
http://www.nap.edu/topics.php?browse=1
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/sites/entrez?db=mesh
http://www.nlm.nih.gov/medlineplus/encyclopedia.html
http://www.nlm.nih.gov/medlineplus/mplusdictionary.html
http://www.rad.washington.edu/academics/academic-sections/msk
http://www.tremedica.org/
http://www.tripdatabase.com/index.html?categoryid=7
http://www.umm.edu/ency/index/eng_index.htm
http://terminologiecismef.chu-rouen.fr/
http://www.google.com/coop/cse?cx=015430007758165987576:acndbovpvdg
http://www.atoute.org/
Etc.
53. Diapo 23
Réseau
1. se connecter au réseau mondial de la traduction (macro-réseau), qui englobe par définition des
centaines de milliers de collègues traductrices et traducteurs de toutes langues et cultures ;
2. se créer son propre réseau, c'est-à-dire identifier au fur et à mesure qu'on fréquente le site les
collègues - et les agences - avec qui on a des affinités réciproques, tant personnelles que
professionnelles ; ce réseau « sur mesure » (micro-réseau) se limitera probablement à quelques dizaines
de personnes avec qui des relations privilégiées s’établiront.
Accompagnement
Une véritable place de marché doit être en mesure de vous guider tout au long de votre parcours
professionnel. D’une manière générale, dans les forums et les archives du site, tous les sujets ont
déjà été abordés, et la plupart des questions que se posent les moins expérimenté(e)s déjà traitées de
façon plus ou moins exhaustive par leurs aîné(e)s (qui ont tous été débutants à un moment ou un
autre…).
C’est ainsi qu’on peut « découvrir le marché » sous tous les aspects qui intéressent davantage les gens
du métier grâce aux conseils avisés des collègues : comment faire un CV, quels sont les tarifs pratiqués,
quelles sont les conditions de travail, les tests de traduction sont-ils justifiés, quelles qualifications,
quelles formations, qui est sérieux ou pas, etc.
Terminologie
Trouver « le bon mot » et la « bonne ressource » (glossaires, lexiques, mémoires, etc.) est le pain
quotidien et l’incessante quête des traducteurs : la double entraide terminologique, linguistique et
sectorielle, trouve tout son sens sur une place de marché. Seules les listes de discussion thématiques
peuvent mieux faire !
Participation
S’inscrire sur une place de marché veut dire contribuer, s’impliquer activement, participer à la
conversation générale : c’est en participant qu’on se fait connaître, et c’est en se faisant connaître que
des relations se nouent. Cette participation peut procurer amitiés et inimitiés, mais au bout du compte ça
30
54. 31
permet de faire le tri pour voir avec qui cela "colle" vraiment et trouver des partenariats, des
collaborations.
Ne jamais craindre de poser des questions ni de se tromper, que celles et ceux qui ne sont jamais
trompés jettent la première pierre. ☺
Visibilité
Pour travailler un traducteur doit être visible ! Autant par ses contributions à la vie du site que par son
profil. Une véritable place de marché doit offrir à chacun/e une page personnelle où mettre en évidence
ses formations, qualifications, compétences, expériences, connaissances, etc. Une page CV accessible à
la fois aux collègues, aux agences, aux clients potentiels, et (bien) référencée dans les moteurs de
recherche !
Travail
Sur une place de marché, le « travail » se décline en plusieurs volets :
- les offres de travail : en les consultant régulièrement, chaque traductrice/traducteur se fait une idée de
la traduction en situation « réelle » et des exigences connexes, comme la difficulté, l’urgence, les tarifs,
les outils de TAO, les secteurs plus demandés, etc.
- la façon dont les agences ou les clients travaillent : au fur et à mesure des « missions » on peut se
familiariser avec la manière dont telle ou telle agence traite ses collaborateurs (conditions de travail, de
paiement, etc.) ; l’avis des autres traducteurs s’avère précieux pour déterminer celles qui sont sérieuses
et celles qui le sont moins. Idem pour les clients utilisateurs de la place de marché
- trouver directement des traductions, soit en répondant aux offres, soit en étant contacté par les clients
ou les agences sur la base du profil ou du niveau de participation au site.
Au final, les places de marché ne sont jamais la seule source de travail, même si elles peuvent permettre
de générer, directement ou indirectement, une part plus ou moins importante du C.A. de chacun/e. À voir
au cas par cas, aucune règle générale en la matière.
Extension du virtuel au réel
Lorsqu’une place de marché se fait réseau social, on passe de la socialisation en ligne aux contacts dans
la vie réelle, que ce soit à l’occasion de conférences ou de rencontres régionales/locales. Cela permet
d'approfondir ses relations en vis-à-vis, et rien de tel que de faire connaissance autour d’une bonne table,
d’un verre pris chez l’un ou chez l’autre, d’une soirée ou d’une journée passés ensemble. On apprend, et
on s’amuse en même temps !
56. Diapo 24
Les dix suivantes (par ordre alphabétique, trafic non disponible) :
1. Aquarius
2. LinguistFinder
3. Traduc.org
4. Trally
5. TranslationStaffFinder
6. TranslationZone
7. Translator Planet
8. Translator.search-in.net
9. TranslatorPub
10. Transref
Source et liens : http://adscriptum.blogspot.com/2008/11/top-20-main-translation-workplaces.html
ProZ.com est le leader du marché, probablement suivi par Translator’s Café.
Cependant, la meilleure chose à faire reste de les tester pour voir celle(s) où l’on se trouve le mieux.
Cucumis.org et Traduc.org sont des plateformes bénévoles, utiles pour pratiquer la traduction.
De plus des sites de ce genre se créent tous les jours (GLTJobs ou TranslatorFinder, par exemple), il
faudra attendre de voir leur valeur à l’usage.
J’ai enlevé TranslationDirectory de la liste car le site est jugé malveillant par Google !
Quel est l'état actuel du site Web translationdirectory.com ?
Ce site est considéré comme suspect et vous risquez d'endommager votre ordinateur si vous le visitez.
Une partie de ce site a été répertoriée 1 fois comme générant une activité suspecte au cours des 90 derniers jours.
Que s'est-il passé lorsque Google a visité ce site ?
Sur les 19 pages testées sur ce site au cours des 90 derniers jours, 7 page(s) a (ont) généré le téléchargement et l'installation de
programmes malveillants sans l'autorisation de l'internaute. Google a visité ce site pour la dernière fois le 2008-11-12 et un contenu
suspect a été détecté sur ce site pour la dernière fois le 2008-11-12. Parmi les programmes malveillants figuraient 12 exploit(s). En
moyenne, l'infection a généré 3 nouveaux processus sur l'ordinateur cible.
32
58. Diapo 25
Google, très actif dans ce domaine, met d’ores et déjà de nombreux outils de traduction automatique
gratuitement à la disposition de tous, notamment la possibilité de traduire des pages Web, des flux, des
textes, des requêtes et des résultats de recherche, de consulter des dictionnaires, des définitions, etc.
C’est ici : http://translate.google.com/
Par contre, ce nouveau centre de traduction se place directement en concurrence avec les places de
marché traditionnelles, puisqu’il sera possible de mettre en relation directe donneurs d’ordre et
traducteurs, gratuits ou payant. Pour l’instant, il n’est disponible qu’aux bêta-testeurs @
https://www.google.com/accounts/ServiceLogin?service=gtrans
http://blogoscoped.com/archive/2008-08-04-n48.html
Il s’agit d’un véritable environnement d'aide à la traduction qui combine en ligne un poste de travail
multifonctions, une plateforme de mise en contact et, probablement, de paiements, etc.
Mais le plus important, pour Google, c'est que si l'initiative est adoptée à grande échelle, ce qui est à
prévoir, ils pourront capitaliser sur ce qui deviendra rapidement la plus grande mémoire de
traduction du monde et l'améliorer au fur et à mesure. Constituée non plus uniquement de façon
automatique, mais grâce à tous les internautes passionnés de langues, qu'il s'agisse de traducteurs
professionnels ou pas. Il est même probable que le gros du travail sera fait par des amateurs plutôt que
par des professionnels.
Ceci dit, je pense qu'il serait judicieux pour les professionnels d'occuper le terrain dès le début, car si
Google prévoit de donner une visibilité quelconque aux traducteurs participants, c'est clairement une
occasion à saisir, et si vous ne le faites pas, d'autres le feront. Donc autant être parmi les premiers...
Mais voyons de plus près quelle est la "philosophie Google" derrière son Google Translation Center.
1. Ouvrir un nouveau projet :
33
59. 34
Vous souhaitez publier vos documents dans une autre langue ? Le centre de traduction de Google est la
solution plus rapide pour traduire votre contenu : chargez votre document, choisissez votre langue cible
et un prestataire parmi notre liste de traducteurs professionnels et bénévoles. Si quelqu'un accepte,
vous devriez recevoir votre contenu traduit dès que la traduction sera prête.
2. Trouver une demande de traduction/révision :
Traduire dans votre langue vous passionne ? Cherchez dans notre centre de traduction les demandes
ouvertes dans votre langue. Acceptez les demandes correspondantes et utilisez les outils de traduction de
Google pour livrer rapidement des traductions de haute qualité.
3. Pour traduire et réviser, utilisez gratuitement nos outils de traduction conviviaux :
Les traducteurs professionnels et bénévoles traduisent vite et bien grâce aux technologies Google
- traduction automatique, dictionnaires et autres outils linguistiques. Mieux encore, nos fonctionnalités de
recherche des traductions antérieures comparent la vôtre avec des textes précédemment traduits pour
que vous n'ayez plus besoin de traduire encore et encore les mêmes choses !
En tant que traducteur de métier, ce que je retiens d'abord de ceci est l'expression "traducteurs
professionnels et bénévoles", qui seront ainsi mis en concurrence.
Or la gratuité est un critère difficile à battre, si ce n'est par la qualité. Les pros de la traduction le savent
bien, qui luttent constamment contre une baisse des prix permanente avec les seules armes qui leur
restent : la qualité et la spécialisation.
Google, qui dispose déjà de la plus grande mémoire de traduction du monde, s'apprête à en démultiplier
la portée et la qualité. En mettant "gratuitement" ses outils ultra-performants à disposition des
traducteurs contre la possibilité d'exploiter LA mémoire de traduction universelle ainsi créée, c'est
évidemment un deal gagnant-gagnant pour Google et ceux qui feront traduire leurs contenus.
Avec au milieu les traducteurs, comme toujours, mais c'est dans leur DNA, puisque de tout temps les
traducteurs sont des intermédiaires, des ponts disait Hugo...
Google donne davantage de précisions dans ses conditions de service (ne les cherchez pas, elles ne sont
plus en ligne pour l'instant), où il se dégage de toute responsabilité éventuelle : le rôle du centre de
traduction de Google, c'est de fournir une plateforme de traduction via laquelle des transactions pourront
avoir lieu entre demandeurs (y compris Google, le cas échéant) et prestataires, ces derniers dégageant
Google de ses responsabilités dans le cadre de leurs accords, contre paiement ou pas, avec des tiers.
De même, dans sa FAQ, Google nous dit que son centre de traduction s'inscrit dans l'effort déployé pour
rendre l'information universellement accessible grâce à la traduction (Google Translation Center is part of
our effort to make information universally accessible through translation).
C'est librement à la disposition de tous les traducteurs (We provide Google Translation Center tools to all
translators), bénévoles et professionnels, ce qui supposer bien sûr un paiement, dans ce dernier cas (via
Google Checkout ?).
Selon Google, son service devrait d'emblée être disponible en 40 langues, couvrant 98% des internautes
(Google Translation Center supports translations into 40 languages, covering 98% of the world's Internet
users).
En conclusion, il est encore bien trop tôt pour comprendre l'impact de ce nouveau service, mais ce qui est
sûr, c'est qu'il s'agit là d'une nouvelle révolution destinée à bouleverser l'univers de la traduction, et,
donc, des traducteurs professionnels, qui n'en avaient déjà pas besoin...
* * *
Pour mieux comprendre le binôme Google – Traduction et les innombrables ressources qu’offre Google :
http://adscriptum.blogspot.com/2008/08/le-centre-de-traduction-google-ou-la.html
http://adscriptum.blogspot.com/2008/08/google-et-la-traduction.html
http://adscriptum.blogspot.com/2007/11/traduction-et-google-lapprenti.html
http://adscriptum.blogspot.com/2008/09/google-and-universal-translation-memory.html
http://adscriptum.blogspot.com/2007/10/google-traducteur-automatique.html
http://adscriptum.blogspot.com/2006/04/google-et-la-traduction-automatique.html
http://adscriptum.blogspot.com/2006/07/google-rs2-traducteur-automatique-de.html
http://adscriptum.blogspot.com/2008/11/large-scale-translation-memories-google.html
http://scholar.google.com/
http://www.google.com/patents (cf. diapo 29 sur Google)
61. Diapo 26
Aujourd’hui, le web est l’OS, ou système d’exploitation, mais comme sur les OS classiques, on
n’utilise que 10% de ses potentialités, et encore…
http://www.grazr.com/read/loichay/BOITE_A_OUTILS_DES_INNOVENTEURS
Sélection de plus de 450 services 2.0 organisés en 20 familles :
BLOGS ET DÉRIVÉS
BUREAUX VIRTUELS
BUREAUTIQUE
CAPSULES
CARTOGRAPHIE
COLLABORATION
COLLECTE ET AVIS
COMMUNICATION
MICRO-OUTILS
MONDES VIRTUELS
MULTIMÉDIA
PARTAGE
PRODUCTIVITÉ
RECHERCHE
RÉSEAUX SOCIAUX
SITES AGRÉGATEURS
SITES COMMUNAUTAIRES
SITES WEB
VEILLE
WIKIS
OUTRE LES PLACES DE MARCHÉ…
Formation / Information / Enseignement
35
62. 36
Université DESS – école de traduction – master, etc.
ISIT (école privée, donc payante) / ESIT (institut public)
http://www.onisep.fr/onisep-portail/portal/media-
type/html/group/gp/page/interieur.espace.guide.metiers.detail/js_peid/InitGuideResultatDetail/js_peid/G
uideResultatMetiersDetail?typeRecherche=metierParNom&ficheIdeo=10301&critere(parFicheMetier)=&cri
tere(parFicheEtablissement)=&critere(parFicheFormation)=&critere(parFicheConcours)=&critere(avantBa
c)=
http://www.studya.com/formations_metiers/communication/traducteur.htm
http://www.sft.fr/page.php?P=fo/public/menu/gestion_front/index&id=313
http://www.cia-france.com/
http://www.asetrad.org/cdb/traduweb.htm
http://www.efnil.org/
http://www.uhb.fr/
http://www.auf.org/
http://www.porphyre.org/toth/
http://users.swing.be/aped/documents/d0043univsenligne.html
http://www.cned.fr
Blogs / sites de collègues
http://www.nakedtranslations.com/fr/blog.php
http://www.globalbydesign.com/
http://www.globalwatchtower.com/
http://cyber-terminologie.blogspot.com/
http://termexplore.wordpress.com/
http://www.1-for-all.com/l10n_blog/blogger.html
http://translatorpower.wordpress.com/
http://www.anyword.fr/
http://www.portail-traduction.fr/blog/
http://languagelog.ldc.upenn.edu/nll/
http://web.ticino.com/multilingual/
http://www.jrdias.com/
+ Blogrolls…
Forums
http://help.berberber.com/
http://forum.wordreference.com/
http://www.ndet.org/foro/
http://www.achyra.org/francais/index.php
Groupes et listes de diffusion
Plus de 1000 groupes “Translation & Interpretation”
http://tech.dir.groups.yahoo.com/dir/Science/Social_Sciences/Linguistics_and_Human_Languages/Transl
ation_and_Interpretation
Exemples de groupes Yahoo!
http://fr.groups.yahoo.com/group/eureka/
http://tech.groups.yahoo.com/group/TranslatorFinder/
http://finance.groups.yahoo.com/group/tr_jobs/
http://groups.yahoo.com/group/TCR/ - Translator Client Review Discussion List
http://www.zompist.com/langfaq.html
http://www.linguistlist.org/
Partage de favoris – liens utiles
http://www.lai.com
http://www.aaeisit.com/index.php?cadre=anciens&dev=31
http://w3.umh.ac.be/Bibli/liensbl.htm
http://flrc.mitre.org/References/Organizations/prof.pl
http://www.bib.umontreal.ca/sa/dict.htm
http://portal.unesco.org/culture/en/ev.php-
URL_ID=1523&URL_DO=DO_TOPIC&URL_SECTION=201.html
http://www.sintra.org.br/site/index.php?p=c&id=33&codcat=19
http://www3.uva.es/docutradso/
http://unic.un.org/aroundworld/unics/en/multilingualism/index.asp?callPage=home&category=1
65. Diapo 27
- Autant de veilles que de compétences et d’intérêts (cf. diapo 6)
- Toujours chercher avant de demander : chercher et chercher encore, ne demander qu’en dernière
ressource, lorsqu’on a épuisé toutes les voies de recherche
- Chercher est l’attitude active, demander l’attitude passive
- Sur le Web, chaque lien est une piste à suivre…
Autres ressources Veille & Recherche :
http://www.grazr.com/read/loichay/BOITE_A_OUTILS_DES_INNOVENTEURS
http://www.outilsfroids.net/news/pratiquer-la-veille-multilingue-en-4-etapes-et-15-outils-linguistiques
http://www.demainlaveille.fr/wp-content/uploads/2008/11/cartographie-des-outils-de-veille.pdf
Syntaxe moteur
cf. FAQ @ http://www.translations2.com/FAQ-fr.html#syntaxe
TS + TC
Principal type de requête combinant un terme en langue source (TS) et un terme en langue cible (TC). À
noter qu'en ajoutant des guillemets aux termes, cela permet de rechercher une expression précise
("medical term" / "terme médical") ou l'orthographe exacte. Exemple : médical sans guillemets renvoie
medical et/ou médical ; "médical" retourne uniquement médical. Très pratique pour toutes les langues
avec caractères accentués.
Filetype:
Commande servant à filtrer les résultats en ne retournant que le type de fichiers choisis, dont les
principales extensions sont: .PDF, .DOC, .XLS, .PPT, .PPS, .RTF, .TXT, etc. En mettant - devant vous
excluez tous les fichiers voulus (-filetype:pdf exclut tous les .PDF des résultats). En ajoutant cette
syntaxe à la précédente requête, ça restreint le nombre, et augmente probablement aussi la pertinence
des résultats.
38
66. 39
Site:
Commande qui permet de ne rechercher que dans le type d'extensions voulu : très pratique pour limiter
la recherche à un pays. Il est également possible de limiter la recherche par langue en utilisant
l'opérateur language restrict (lang_en, lang_fr, etc.).
Opérateur language restrict : cf. http://code.google.com/apis/soapsearch/reference.html#2_2
Inurl: / Allinurl:
Inurl: ne recherche dans les URL que le premier mot saisi, tandis qu'Allinurl: va trouver les URL
contenant tous les termes de la requête.
Intitle: / Allintitle:
Mêmes caractéristiques que pour la commande ci-dessus en recherchant le ou les terme(s) choisi(s)
uniquement dans les titres des documents retournés.
Intext: / Allintext:
Idem : recherche le ou les terme(s) choisi(s) uniquement dans le corps du texte des documents
retournés.
Mix
Vous pouvez aisément combiner les commandes précédentes dans une même requête, autant pour
limiter le nombre de résultats renvoyés par le moteur que pour en augmenter la pertinence.
N.B. Dans les requêtes combinées, utiliser uniquement la commande intext: et non pas allintext.
68. Diapo 28
S’il est vrai que le manque d’expérience est le principal obstacle du débutant, alors rien ne vaut la
pratique.
Or pratiquer la traduction sur Internet, c’est possible.
Et qui dit pratiquer la traduction dit également pratiquer la terminologie.
Attention cependant ! Ce n’est pas parce qu’on traduit volontairement qu’il faut s’absoudre des
contraintes. Au contraire. Même en bénévolat, la traduction facile, ça n’existe pas ! (ou lorsque ça
existe, c’est l’exception, jamais la règle…)
Donc abordez les traductions « bénévoles » avec le sérieux et les mêmes compétences que s’il s’agissait
de traductions payées.
“The coming century will not be the American Century, it will be the World Century.”
Michael Eisner, CEO, The Disney Company, 1998
Voici quelques ressources.
Pratiquer la traduction
http://www.lacoccinelle.net/index.html
http://www.cucumis.org
http://www.traduc.org/
L'association Traduc.org (association loi 1901) a pour objectif d'assurer le développement, la promotion
et la diffusion de documentations et d'interfaces en français et en version française pour les systèmes
d'exploitations, les logiciels et les standards libres :
L'association se donne pour objectif d'assurer le développement, la promotion et la diffusion de
documentations et d'interfaces en français et en version française pour les systèmes d'exploitation, les
logiciels et les standards libres.
Annuaire des projets de traduction francophones
40
69. 41
Les projets d'adaptation française autour des logiciels libres. Ces projets sont souvent à la recherche de
traducteurs. N'hésitez pas à aller leur donner un coup de main !
http://sourceforge.net/projects/foreigndesk/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Projet:Traduction
La Bible et le Coran, qui sont parmi les livres plus traduits au monde, ont toujours besoin de traducteurs
volontaires :
http://www.yabiladi.com/coran/
http://www.theholyquran.org/
http://www.bible.org/page.php?page_id=1871
Autres associations de traducteurs bénévoles ou faisant appel à des traducteurs bénévoles :
http://www.babels.org/
http://web.tiscali.it/traduttoriperlapace/
http://www.studiperlapace.it/
http://www.attac.org/
http://www.onlinevolunteering.org/fr/index.html
http://www.africania.org/
http://www.tsf-twb.org/
Etc. etc., il suffit de chercher « traductions bénévoles » dans Google !
http://www.google.com/search?q=traductions+bénévoles
http://www.humains-associes.org/blog/2006/03/31/equipe-de-traduction-collaborative-et-benevole-des-
humains-associes/
Crowdsourcing
Eric Schmidt définit ainsi le crowdsourcing dans Wikinomics (Don Tapscott, 2007) :
« Peer production is about more than sitting down and having a nice conversation... It's about harnessing
a new mode of production to take innovation and wealth creation to new levels. »
http://www.wikinomics.com/book/IntroAndOne.pdf
http://adscriptum.blogspot.com/2008/01/facebook-translations-crowdsourcing.html
A8: Localization at Facebook
Host: Kathleen Bostick
Speaker: Ghassan Haddad (Facebook)
Format: Praxis
Synopsis: Facebook has over 90,000,000 active members worldwide, and the site is available in over 20
languages with almost 70 languages in progress. The translation has been primarily done by an active
user community. Facebook's astronomical international growth since the launch of the translations is a
testimony to the need for language translations, as well as to the speed and quality of the community,
technology and process behind the activity over the last six months. This presentation discusses some of
the aspects of technology and behind-the-scenes process that contribute to the success of our crowd-
sourcing approach and describes some of the challenges that lie ahead. Specific topic will include:
- Motivation behind crowd-sourcing and an overview of results achieved so far
- Description of the process and technology
- Community involvement: motivation drivers and trends
- Quality control
Crowdsourcing in Translation: How the Power of the Crowd Is Accelerating the Process of
Globalization
Speaker: Jeff Howe
Synopsis: If there is one industry where crowdsourcing can turn things upside down, it is the translation
industry. The global population of professionally trained translators is not larger than a few hundred
thousand. This is a fraction of the supply who is needed to keep up with the ever-increasing demand for
translation, but there are a billion people ready to step up. They may not be linguistically trained, but
they know enough of a second language to help out. Their lack of knowledge of syntax is over-
compensated with expertise in every area of specialization. They often know the terminology and the
technology better than the translators. Many companies have already started engaging users in their
translation and support activities. Jeff Howe, author of the book Crowdsourcing: Why the Power of the
Crowd Is Driving the Future of Business, is coming back to Localization World to discuss this exciting
opportunity for groundbreaking innovation in the localization industry.
« Google Translate is a cooperation between a company and the crowds. The large audience of google
ensures the critical mass of a “crowd” (quite some crowdsourcing initiatives have no crowd whatsoever).
70. 42
The motivation of people is not money but a contribution to a collective goal that benefits the users
themselves as well. »
http://www.crowdsourcingdirectory.com/?p=81
N.B. L’idée d’une approche « wiki » serait également intéressante. C’est ce qu’a fait ProZ.com avec
http://www.wikiwords.org/
Ouvrir un blog de traduction
Rien de tel que d’ouvrir un blog « métier » sur lequel partager avec vos lecteurs des textes qu’ils ne
pourraient pas lire sans vous !
En choisissant la ou les langues sources et le ou les secteurs de spécialité que vous maîtrisez le mieux,
vous tenez là l’un des meilleurs moyens de faire connaître votre expertise à des clients potentiels…
C’est ainsi qu’Adscriptor est né en mars 2005 : http://adscriptum.blogspot.com/2005/03/writing-ads-
and-marketing-in-french.html
Pour consulter une liste succincte de blogs de traductrices et de traducteurs, voyez les notes de la diapo
26.
Pour consulter une liste d’outils, de conseils et de plateformes de blogs, voyez les notes de la diapo
suivante, n° 29.
Pratiquer la terminologie
http://iate.europa.eu/
http://www.granddictionnaire.com/
http://home8.inet.tele.dk/p-spitz/index.html
http://www.termiumplus.gc.ca/
http://www.oqlf.gouv.qc.ca/
http://pages.globetrotter.net/mverge/eureka/demoFrameset.html
http://www.getty.edu/research/conducting_research/vocabularies/
http://www.lexilogos.com/
http://www.intratext.com/
http://rali.iro.umontreal.ca/
http://portal.unesco.org/culture/fr/ev.php-
URL_ID=22214&URL_DO=DO_TOPIC&URL_SECTION=201.html
http://157.150.197.21/dgaacs/unterm.nsf/
http://linux.termnet.org/
http://franceterme.culture.fr/
http://www.objectgraph.com/
Recherche et outils terminologiques :
http://www.microsoft.com/language/fr/fr/default.mspx
http://www.google.com/patents
http://scholar.google.com/
http://www.translations2.com/
http://www.archive.org/search.php?query=subject%3A"French language" (exemple de ce qu’on peut
trouver sur http://www.archive.org/ …)
http://www.inspiro.net/Tools/Tools.aspx
http://oami.europa.eu/euroace/euroaceservlet?action=search&langid=en
http://www.apsic.com/en/products_xbench.html
Navigateurs / CMS
http://www.intelliwebsearch.com/
http://www.anwiki.com/
Wapiti : http://wapiti.net.googlepages.com/download_wapiti_split_browsers
http://cyber-terminologie.blogspot.com/2008/11/un-poste-de-travail-pour-le-traducteur.html
Concordanciers / Mémoires en ligne
http://linearb.co.uk/
http://www.ttn.ch/TSM.ASP?WCI=TSM_Main&WCE=frmOK&WCU
http://www.term-minator.it/en_diz.html
http://www.webcorp.org.uk/
http://evrokorpus.gov.si/k2/index.php?jezik=angl
http://2lingual.com/
http://www.windi7.com/index.php
http://www.bultreebank.org/french/login.html
http://dev.sslmit.unibo.it/corpora/corpora.php
http://wacky.sslmit.unibo.it/doku.php?id=corpora
73. Diapo 29
Enjeux et défis du Web comme plateforme sociale (Social OS)
Nous l’avons déjà dit, le web est l’OS, ou système d’exploitation, mais comme sur les OS classiques, on
n’utilise que 10% de ses potentialités, et encore…
Or aujourd’hui, la dimension « sociale » du Web est primordiale, et plus encore pour les traducteurs, vu
la dimension fortement sociale de la traduction (Cf. note de la diapo n° 4).
Il faut donc passer d’une logique Web 1.0 (je développe un seul site, statique) à une approche Web 2.0 :
à présent, je crée mon interface sociale !
http://adscriptum.blogspot.com/2007/12/interface-sociale-tableau-de-bord-web.html
http://adscriptum.blogspot.com/2006/08/les-trois-composantes-de-notre-prsence.html
http://adscriptum.blogspot.com/2008/04/lhomme-est-un-animal-social.html
Donc comment bâtir cette « présence sociale » ?
Créer un site
Site traditionnel, en HTML, wikis
Comprendre l'HTML : http://actuel.fr.selfhtml.org/index.htm
Wikis : http://www.inrp.fr/vst/Dossiers/Wikipedia/sitographie.htm
Pour héberger le site : http://www.proz.com/ (hébergement compris dans l’adhésion annuelle)
http://www.synthasite.com/
http://www.webjam.com/
http://members.freewebs.com/
http://www.weebly.com/
Pour les inconditionnels de Microsoft : http://www.officelive.com/
44
74. 45
Pour les inconditionnels de Google : http://www.google.com/apps/intl/en/business/collaboration.html
(50$/an)
Google mérite une place à part, vu le nombre de services qu’il offre (par ex. Knol peut être un excellent
vecteur de visibilité…), la plupart gratuits. Voici quelques ressources qui vous diront tout sur Google :
http://www.google.com/options/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Google
http://www.simply-google.com/
http://www.webrankinfo.com/google/produits.php
http://www.zorgloob.com/
http://blogoscoped.com/
http://googlesystem.blogspot.com/
http://www.googlewatchblog.de/
http://googlified.com/
http://googlexxl.blogspot.com/
Etc.
Wiki + blog = http://www.netcipia.com/
Créer un blog / réseau
http://www.blogger.com/home
http://fr.wordpress.com/
http://www.ning.com/
http://grou.ps/
Créer sa page sur les réseaux sociaux
Choisir son réseau : http://www.oxyweb.co.uk/blog/socialnetworkmapoftheworld.php
Attention : pages Facebook, LinkedIn, etc. non indexables…
Optimiser Twitter : http://www.chrisbrogan.com/50-ideas-on-using-twitter-for-business/
Utiliser Flickr : http://www.ed-productions.com/leszed/index.php?facebook-et-flickr
Broadcast Yourself : http://fr.youtube.com/
Ma chaîne sur http://dailymotion.alice.it/fr
Aujourd'hui sur MySpace : http://fr.myspace.com/
Mettre liens externes sur http://fr.wikipedia.org/ ou écrire sur http://knol.google.com/
Mettre en ligne des documents sur des sites de partage documentaire :
- http://www.scribd.com/
- http://www.docstoc.com/
- http://www.slideshare.net/
Trouver les meilleures ressources sur http://delicious.com/ (cf. exemple diapo suivante)
Promouvoir ses articles / billets de blog sur http://www.scoopeo.com/ http://digg.com/ etc.
Promouvoir son blog sur Technorati : http://bababillgates.free.fr/index.php/comment-augmenter-votre-
autorite-technorati/
Sites et blogs utiles (Conseils d’écriture, rédaction technique, sources d’infos)
http://ecrireweb.over-blog.com/pages/Quelques_ressources_documentaires-560405.html
http://plumeinteractive.canalblog.com/
http://www.redaction.be/
http://www.academyxl.com/index.php
http://www.outilsfroids.net/
http://money.cnn.com/magazines/business2/storysupplement/worldinternet/index.htm
http://www.commentcamarche.net/forum/affich-840440-sites-pour-stockage-gratuit-de-documents
(stockage des données)
http://www.zoho.com/
http://www.webdeux.info/top10-de-mes-services-web-20-les-incontournables
+ liste des 450 services 2.0 organisés en 20 familles :
http://www.grazr.com/read/loichay/BOITE_A_OUTILS_DES_INNOVENTEURS (cf. diapo 26)
Sur le Web 3.0 et le “Cloud”
http://www.emantics.com/index.php/2006/03/31/2-web-20-vs-web-30
http://adscriptum.blogspot.com/2007/08/web-20-vs-web-30-et-la-suite.html
http://adscriptum.blogspot.com/2008/05/le-web-dans-les-nuages.html
75. 46
Définition du Web 3.0 par Nicholas Carr :
« Le Web 3.0, c’est la désintégration des données numériques et des logiciels dans des
composants modulaires qui, grâce à l'utilisation d’outils simples, peuvent être réintégrés à
la volée dans de nouvelles applications ou fonctions, autant par les machines que par les
personnes. »
Et lorsque l’on dit de la traduction qu’elle pourrait devenir à terme une « utility » (cf. diapo n° 21), cela
s’inscrit pleinement dans cette définition.
Quant aux implications du « Cloud » pour la traduction, le concept de mémoire universelle, ou very
large scale translation memory selon Google, en est l’illustration parfaite.
http://adscriptum.blogspot.com/2008/11/large-scale-translation-memories-google.html
Cloud
Tous les services annoncés ci-dessus permettent d’avoir des « clients » (desktop) légers pour transférer
le tout en ligne (webtop, webmail, etc.), et disposer ainsi de « services Web » toujours réactualisés,
accessibles de partout…
77. Diapo 30
La précédente diapo parle de présence. Or ce n’est pas le tout d’être présent, il faut également être
visible.
Sur Internet la visibilité s’obtient grâce à l’hypertextualité, qui est le propre du Web.
L’importance des liens a été mise en exergue dans une recherche menée en 2000 par Altavista, Compaq
et IBM, d’où il résulte que les sites peuvent être classifiés de la façon suivante:
• le cœur du réseau : environ 30% des sites les plus interconnectés qui se partagent et où
convergent un maximum de liens et de trafic ;
• les sites d’origine : environ 20% des sites d’où les internautes sont dirigés vers le cœur du
réseau, avec très peu de liens qui pointent en sens inverse ;
• les sites de destination : environ 20% de pages accessibles depuis le cœur mais n’y renvoyant
que très peu ;
• les sites déconnectés : environ 30% d’îlots épars n’ayant que peu de liens et générant peu de
trafic.
La topographie d’Internet qui s’en dégage a été dénommée la Théorie du nœud papillon !
http://www9.org/w9cdrom/160/160.html
http://adscriptum.blogspot.com/2008/01/le-web-en-2008.html
http://adscriptum.blogspot.com/2006/01/importance-dune-stratgie-de-liens.html
Cette stratégie de liens doit tendre à devenir bidirectionnelle avec vous au centre.
C’est-à-dire que votre présence, développée à l’aide des outils que nous venons de voir, doit devenir un
pôle centralisé à partir duquel irradier sur le Web.
Positionnez ce pôle au cœur du réseau que vous allez tisser. Avec comme objectif devenir visible.
Les liens que vous obtiendrez en retour seront un signe de reconnaissance : d’abord être présent/e, puis
visible, ensuite connu/e, et enfin reconnu/e.
47
78. 48
Le concept de visibilité sur Internet implique donc différentes notions connexes :
Visibilité = « trouvabilité », référencement, positionnement
Être visible, c’est être trouvable. Et trouvé !
Mots clés termes clés (1 terme peut contenir plusieurs mots)
Phrases clés, pages clés, etc.
Un seul mot clé : optimiser, optimiser, optimiser…
SEO : Search Engine Optimization, SEM : Search Engine Marketing
http://adscriptum.blogspot.com/2006/08/optimisation-pour-les-mdias-sociaux.html
http://adscriptum.blogspot.com/2006/04/optimisation-du-positionnement-dans.html
http://adscriptum.blogspot.com/2006/10/booster-son-blog-mots-cles-et.html
http://adscriptum.blogspot.com/2006/08/optimiser-son-blog-comment-pourquoi-et.html
Visibilité = participation, occuper le terrain
« Bâtir une présence pérenne et la rendre visible demande du temps, de la réflexion, de l’implication, de
l’énergie et de la constance. C’est un travail assidu qui s’élabore au jour le jour, dans le sillage de
fortes lignes directrices et d’objectifs progressifs très clairement fixés dès le début, sous peine de
s’éparpiller en partant dans tous les sens. Mieux les contours des sphères personnelle et socio-
professionnelle seront initialement définis, mieux il sera possible de jeter le socle d’une présence
robuste pour une visibilité durable. D’où l’impérative nécessité de mener une analyse SWOT
sérieuse (cf. diapos de 7 à 19) : avant d’entreprendre quelque initiative que ce soit sur le Web,
accordez donc à cette analyse tout le temps, la réflexion, l’implication, l’énergie et la constance
indispensables. »
Visibilité = réputation, identité numérique
Sur l’identité numérique, une réflexion préalable s’impose : quel identifiant utiliser sur les différents
services et pour les différents comptes ?
OpenID : http://fr.wikipedia.org/wiki/OpenID
http://adscriptum.blogspot.com/2006/11/identity-20-is-inevitable.html
http://adscriptum.blogspot.com/2006/12/digital-life-la-mutation-numrique.html
http://adscriptum.blogspot.com/2008/06/media.html
Personal branding : construire sa marque !
http://delicious.com/search?p=personal+branding&u=&chk=&context=&fr=del_icio_us&lc=0
http://www.chrisbrogan.com/100-personal-branding-tactics-using-social-media/
http://www.webdeux.info/personal-branding-creation-de-contenus
http://www.mybranding.fr/
http://adscriptum.blogspot.com/2008/09/personal-branding-how-to-brand-you.html
Pour conclure, la visibilité est probablement la raison pour laquelle je suis aujourd’hui devant
vous !
Merci.
80. Diapo 31
Jean-Marie Le Ray
Studio 92 Snc
Via della Segale, 10
00040 – Ardea (Roma)
Italie
Tél. +39069147281
jmleray@studio92.net
http://www.adscriptor.com
http://www.translation2.com
http://www.xbrl.name
http://www.studio92.eu
49