1. Chirurgie de l’épaule en ambulatoire
(Quelle place dans l’université ?)
Olivier GAGEY
Service d’Orthopédie Traumatologie
Hôpital Universitaire de Bicêtre
2. Un acquis relativement « figé »
Canal carpien, doigt à ressaut et chirurgie
standard de la main
Arthroscopie genou, épaule (à la rigueur)
Et nombreuses « bricoles » : broches, lipome
kystes….
3. Des réticences encore vives
Crainte de la complication à domicile
Crainte de mises en cause
Petite chirurgie sans intérêt
Les habitudes…
Transfert de pouvoir aux anesthésistes
4. Des réticences encore vives
Une vision « élitiste » de l’activité
Je ne suis pas chef de service universitaire pour
« débiter » des petites choses….
Ce va prendre du temps sur mon cœur de
métier : tumeurs, reprises….
5. Ambulatoire pourquoi ?
Concurrence
Aucune raison de laisser ce champ d’activité
au seul secteur privé (pardon !)
Modifier le profil de clientèle de l’hôpital, ne
pas se limiter à la clientèle captive
Modifier l’image de marque (2500 patients
satisfaits par an!)
6. Ambulatoire pourquoi ?
Comportement Patient
Le plus
Responsabilisation (explications)
Légitime fierté parfois
Le moins
Banalisation de la chirurgie
Incompréhension des complications (expliquer)
7. L’ambulatoire comment ?
Maîtrise de la cinétique des complications
- Nature
- Degré d’urgence
- Date moyenne de survenue
- Surveillance du pansement
8. L’ambulatoire comment ?
Maîtrise de la douleur post opératoire
(triptyque D, N, V)
Maîtrise des complications
=
Dialogue préparatoire entre
anesthésiste et chirurgien
9. Ambulatoire Universitaire pourquoi ?
Une situation de concurrence frontale
Maintenir le recrutement de l’hôpital en
prouvant que l’on sait faire de la qualité.
Ne pas se battre sur des indications
« tenues par le privé » : ouvrir de
nouvelles voies
10. Ambulatoire Universitaire pourquoi ?
Un indispensable travail de défrichage
Elargir les indications
Appuyé sur le dispositif lourd de l’hôpital
Une élaboration commune avec les
anesthésistes.
Construire des séries cohérentes et
documentées de patients.
11. Ambulatoire Universitaire pourquoi ?
Une situation de concurrence frontale y
compris sur le front de la formation
Le privé argumente qu’il est mieux armé pour
former les jeunes sur certains types de
pathologies (ce qui est vrai!)
L’ambulatoire permet de répondre en partie à
cet argument fondé.
12. L’exemple de la chirurgie de l’épaule
Une intervention « fréquente » 30-40 / an
Peu ou pas de complications urgentes
Un temps de réalisation standardisé
grâce à l’usage des ancres de réinsertion
Pas de drainage (série préparatoire)
13. L’exemple de la chirurgie de l’épaule
Un protocole anesthésique « simple »
AG isolée (pas de multi-modal) laisse
une marge de manoeuvre ultérieure
Titration morphine au réveil
Antalgiques per os à la sortie
Débat sur les blocs et la gestion de la
levée de bloc….
14. L’exemple de la chirurgie de l’épaule
End Point
1) Taux d’échec : la nuit à l’hôpital
2) Confort des suites immédiates
3) Complications
15. L’exemple de la chirurgie de l’épaule
Résultat série continue de 100 patients
Seul critère d’élection : critères de
l’ambulatoire (deux patients récusés)
Un échec douloureux (une nuit)
Un malaise vagal (mais douleur
contrôlée)
Une phlébite Mb Sup à J 21
16. L’exemple de la chirurgie de l’épaule
Résultat série continue de 100 patients
Taux de satisfaction
Appel le lendemain et interrogatoire à 3
jours : > 90 % très satisfaits, aucun ne
regrette l’hospitalisation conventionnelle.
17. L’exemple de la chirurgie de l’épaule
En cours, même protocole
Chirurgie de la coiffe des rotateurs
50 cas : aucun « échec » pour l’instant
18. L’exemple de la chirurgie de l’épaule
En cours étude de faisabilité
Plus expérimental car moins de cas et
influence potentielle de l’âge :
Arthroplastie à cupule de l’épaule (6 cas)
pas de publication recensée pour
l’instant.
19. Cible suivante
Chirurgie de l’avant-pied
Travail en amont : analyse des causes de
la perception par le public d’une
chirurgie douloureuse : expliquer !.
Etude de faisabilité en cours 40 cas
Transposition en cours.
20. Elaboration commune
Quelle « philosophie anesthésique » ?
Multi modal « lourd », pompes, biberons…
signifie organisation lourde également
(mobilisation du réseau externe, tissu social)
Travail de simplification et de rationalisation
Limiter la recherche de « l’exploit »
21. Avantages collatéraux
Aspect organisation interne
Le mode de pensée et de travail finit par
« contaminer » le champ de la chirurgie
conventionnelle :
- réflexion sur les durées d’hospitalisation
- nouveaux réflexes concernant la douleur post
opératoire et son contrôle
22. Avantages collatéraux
Recrutement
Le développement de l’ambulatoire
s’accompagne du développement de la
chirurgie conventionnelle
Indice de satisfaction…. inversement
proportionnel à la durée de séjour !
23. CONCLUSION
« Saturation » en 4 ans
Un autre regard sur le conventionnel
Les transferts d’activité ont été compensés
Insuffisance de l’outil analytique pour
connaître précisément les changements en
arrière fond (profils d’activité au bloc central)
24. CONCLUSION
Valeur pédagogique
Délégation progressive aux jeunes seniors
Evolution positive de l’image du service en
matière de formation
25. CONCLUSION
Valeur scientifique
Il faut trois à quatre ans pour bâtir une série
28. Spécificités de l’orthopédie
Première des chirurgies pratiquées en France.
Chirurgie souvent périphérique, elle offre le choix de techniques
anesthésiques différentes pour une même indication.
Nombreuses indications particulièrement adaptées à l’ambulatoire.
Mais chirurgie souvent très algogène.
Une analgésie puissante est la condition au développement de
l’ambulatoire.
29. Quelle anesthésie ?
Une diminution importante de la mortalité liée à l’anesthésie
a été mise en évidence ces dernières années.
Lienhart A. : survey of anesthesia-related mortality in France. Anesthesiology 2006.
Quel rapport avec l’ambulatoire ?
« Nouveaux » axes de recherche :
Troubles mnésiques et dysfonction cognitives.
Fatigue prolongée post-opératoire.
Perturbation du sommeil.
30. Dysfonction cognitives
Asthénie, difficultés de concentration, troubles mnésiques, difficultés d’élocution
(Mini Mental State)
- 26% des patients présentent une dysfonction cognitive à 7 jours
- 10% présentent une dysfonction cognitive à 3 mois.
Majoré chez le sujet âgé.
Newman S. : Postoperative cognitive dysfunction after non-cardiac surgery :
A systematic rewiew. Anesthesiology 2007.
Pas de différence AG vs ALR.
Rasmussen LS. : Does anesthesia cause postoperative cognitive dysfunction.
A randomisen stydy of regional versus general anesthesia in 438 elderly patients.
Acta Anesthesiol. Scand. 2003.
31. Fatigue prolongée
Multifactoriel : - stress
- restriction calorique
- immobilisation
- troubles du sommeil
Pas de différence AG vs ALR.
Rubin GJ. : Systematic rewiew and meta-analysis of interventions for postoperative fatigue.
Br.J. Surg. 2002.
Cause d’un retard à la reprise de l’activité antérieure.
Amélioré par gestion optimum de la douleur post-opératoire.
Wu CI. : Correlation of postoperative pain to quality of recovery in the immediate postoperative
period. Reg. Anesth. Pain Med. 2005.
32. Perturbation du sommeil
L’anesthésie générale entraîne une perturbation de la
régulation centrale du sommeil pendant 2 semaines.
Désynchronisation du rythme de sécrétion de la mélatonine (?)
Gögenur I. : Disturbances in melatonin and core body temperature circadian rhythms
after minimal invasive surgery. Acta Anesthesiol. Scand. 2007.
Rôle de l’acte opératoire ?
Pas de comparaison à l’ALR.
33. Au total
En per-opératoire, il n’y a pas de technique qui fasse réellement
la différence :
AG, ALR, association ALR/AG.
NB : l’ALR permettrait de limiter les nausées et vomissement
post-opératoires.
La prémédication, la sédation associée et la prise en charge de la
douleur postopératoire semblent cependant des éléments déterminants.
34. En fait le problème est aux NVPO et à l’analgésie post-opératoire.
Les NVPO sont une des causes principales de réadmission
inopinée après chirurgie ambulatoire.
Carroll NV. Postoperative nausea and vomiting after discharge from outpatient surgery
centers. Anesth Analg 1995.
Après chirurgie de la coiffe des rotateurs ou ligamentoplastie du genou, en
ambulatoire, 40 à 70% des patients souffrent de douleurs modérées à sévères :
- pouvant retarder la sortie
- entraînant des ré-hospitalisations
CHUNG et al, Factors contributing to a prolonged stay after ambulatory surgery (Anesth. Analg. 1999)
CHUNG et al, Adverse outcomes in ambulatory anesthesia. (Can.J. Anaesth., 1999)
Dans ce contexte, les avantages de L‘ALR vs analgésie morphinique,
sont probablement encore plus significatifs à domicile.
35. Notre pratique
Toutes les ligamentoplasties d’épaule sont en ambulatoire
Bloc interscalénique puis anesthésie générale
Sortie impossible : peu fréquent, cause essentielle = vomissements
Réadmissions : rares, seul motif = douleur
30 à 40% patients insuffisamment soulagés
36. Analgésie de l’épaule, ce qu’il faudrait faire…
Indication d’élection du cathéter interscalénique
Epaule : ligamentoplasties, chirurgie prothétique, chirurgie tumorale ou
traumatique de l’humérus, les arthrolyses.
Les cathéters interscaléniques sont plus efficaces qu’une analgésie morphinique
systémique et permettent une rééducation précoce.
(Borgeat et al. Patient-controlled interscalene analgesia with ropivacaine after major shoulder surgery: PCIA vs PCA. Br J Anaesth
1998.)
Les alternatives au bloc interscalénique
Infiltration sous-acromiale et bloc supra-scapulaire, bien que moins efficaces,
sont une alternative possible.
Gestion plus simple que le BIS.
(Laurila PA et al. Interscalene brachial plexus block is superior to subacromial bursa block after arthroscopic shoulder surgery. Acta
Anaesthesiol Scand 2002.)
(Klein SM, et al. Interscalene brachial plexus block with continuous intraarticular infusion of ropivacaine. Anesth Analg 2001.)
(Neal JM, et al. Suprascapular nerve block prolongs analgesia after nonarthroscopic shoulder surgery but does not improve outcome.
Anesth Analg 2003.)
37. Notre option : infiltration sous-acromiale
Étude en cours :
BIS puis anesthésie générale.
En fin de procédure mise en place d’un cathéter sous-acromial
Randomisé double aveugle
Sérum Phy Ropivacaïne 2 mg/ml
8 ml/h pendant 50 H
Biprofenid 1 x 2 pendant 48 H
Ixprim 1 x 6 si douleur
Analyse intermédiaire : moins de recours au traitement
antalgique de secours (significativité ?), satisfaction
supérieure.
38. Nos objectifs :
1- reconstruction du LCA en ambulatoire
948 patients entre 1995 et 1999 : une analgésie post-opératoire par
Kt fémoral permet une sortie le jour même.
Comparée à une analgésie morphinique, elle limite les réadmissions 17% vs 4%.
Williams BA, Economics of nerve block pain management after anterior cruciate ligament
reconstruction: potential hospital cost savings via associated postanesthesia
care unit bypass and same-day discharge. Bone Joint Surg Am 2009
Sortie à J0 ou J1 : taux de complications, de réadmission idem.
Satisfaction des patients supérieure quand sortie à J0
Krywulak, J : Patient satisfaction whith inpatient versus outpatient reconstruction of the anterior cruciate
Ligament : a randomized clinical trial. Knee Surg, 2004
Le cathéter fémoral offre l’analgésie la plus efficace et les effets
secondaires les plus limités (réhospitalisation).
39. Les moyens
- Cathéter fémoral = optimum (apport de l’écho)
- Nécessite passage quotidien ou bi-quotidien d’une infirmière formée
à la gestion des cathéters péri-nerveux :
surveillance, changement système d’injection, ablation du Kt
- Une surveillance des suites chirurgicales peut y être associée (hémarthrose…),
(en cas d’analgésie insuffisante vérifier qu’elle n’est pas liée à une complication
avant d’adapter l’analgésie.)
- Coordination chirurgien / anesthésiste :
ce qui est possible selon les conditions locales.
- Standard tel 24/24
- Information/Education des patients…
L’avenir : Télémédecine ?
40. Cathéters péri-nerveux et ambulatoire en France
Pratiques encore peu développées
Actuellement on peu distinguer deux cas de figure :
- Structures ayant mis en place un réseau local
avec financement spécifique.
- Pratique dépendant d’un accord local avec les caisses,
ou mise en place « à l’arraché »
Il n’existe pas encore de cadre officiel national
pour cette prise en charge.
41. Cadre réglementaire
Afin de rendre possible la rétrocession de la Ropivacaïne, l’Afssaps
demandé à un groupe d’expert d’établir des recommandations pour
la gestion des cathéters péri-nerveux en ville.
Drs Guy KUHLMAN, Dominique FLETCHER, Patrick NARCHI,
Xavier CAPDEVILA, Bertrand MOREL, Xavier MAZOIT
Ce texte a été validé par l’Afssaps et adressé à la DGS qui doit
valider ces recommandations afin que ce mode de prise en charge
puisse être mis en place en France dans un cadre officiel.
(prise en charge de l’acte infirmier)
42. Complications des cathéters périnerveux en ambulatoire
Hormis les complications spécifiques :
- Les accidents domestiques favorisés par le bloc sensitivo-moteur
- La chute accidentelle du cathéter
Les complications sont similaires aux complications potentielles
habituelles.
Leur gestion peut s’avérer plus complexe :
- Pas tant les complications neurologiques (pas d’urgence, dépistage aisé)
- Mais surtout l’infection…
1 cas dans notre série. Abcès au niveau de l’orifice d’insertion du Kt.
Pas d’infection profonde. Guérison rapide sous AB. Suites simples.
43. Les complications septiques
- Etude sur 3491 Kt : inflammation locale 4,2%, infection déclarée 2,4% (0,8% chirurgie)
- 4 abcès récemment rapportés : 3 abcès de psoas, 1 interscalénique.
- Pour tous, apparition des signes cliniques à J4.
- Guérison sous d’antibiotiques.
Facteurs de risques :
- Durée > 48 H
- Soins intensifs
- Expérience du praticien
- Soins répétés (chgt pansement)
- Région de l’aine…(écho)
Conduite à tenir : ablation Kt, bilan infectieux, échographie, RMN.
Gestion en ambulatoire potentiellement plus complexe
44. Nos objectifs :
2- Evaluation : la chirurgie « lourde »
Quels actes ?
Sortie J0, sortie J1 ?
Réseau Hôpital-Ville
Dans ce contexte le choix d’une technique d’anesthésie ALR ou AG
serait plus complexe, l’ALR pouvant présenter un avantage
significatif selon les cas.
45. CONCLUSION
POSSIBLE TECHNIQUEMENT
BENEFIQUE POUR LES PATIENTS
LOGIQUE AU PLAN ECONOMIQUE
Evolution inéluctable…
Anticipons et ayons des critères factuels de faisabilité
selon l’acte opératoire.
46. Chirurgie de la main
et
Chirurgie ambulatoire
Régis LEGRE
Service de Chirurgie de la Main
C.H.U. Conception
Assistance Publique Hôpitaux de Marseille
49. Chirurgie de la Main ?
• Chirurgie Générale!
– Os articulation
– Peau
– Vaisseaux
– Nerfs
– Tendon
50. Chirurgie de la Main ?
• Chirurgie Générale!
– Os articulation
– Peau
– Vaisseaux
– Nerfs
– Tendon
51. Chirurgie de la Main ?
• Chirurgie Générale!
– Os articulation
– Peau
– Vaisseaux
– Nerfs
– Tendon
52. Chirurgie de la Main ?
• Chirurgie Générale!
– Os articulation
– Peau
– Vaisseaux
– Nerfs
– Tendon
53. Chirurgie de la Main ?
• Chirurgie Générale!
– Os articulation
– Peau
– Vaisseaux
– Nerfs
– Tendon
54. Chirurgie de la Main ?
• Chirurgie Programmée
– Canal carpien
– Dupuytren
– Arthrose
– ………
55. Chirurgie de la Main ?
• Chirurgie Programmée
• Chirurgie Urgence : 1,5M/an
56. Chirurgiens de la Main ?
• Pas une spécialité reconnue par CNOM
• « Droit au titre »
– DIU Chirurgie de la Main
– Membre SFCM (GEM)
• 70% Orthopédiste
• 30% Plasticien
57. Pratique de la Chirurgie de la main
• Libérale 60%
• Services spécifiques CHU
– Grenoble, Marseille, Nancy
• Unités dans service CHU Orthopédie
– Brest, Lille*, Lyon, Montpellier, Paris, Toulouse, Rennes,
Strasbourg
• Unités dans service CHU Plastie
– Bordeaux, Nice
• Unité CHG : St Quentin
58. Chirurgie de la Main
• Adaptée à l’ambulatoire
• Anesthésie : ALR, AL ++
• Patient autonome
59. Gestes Marqueurs 2009
• Chirurgie anale
• Chirurgie canal carpien et autres libérations nerveuses
• Chirurgie de la conjonctivite (ptérygion)
• Chirurgie de la maladie de Dupuytren
• Chirurgie des bourses
• Chirurgie des hernies inguinales
• Chirurgie du sein/tumorectomie
• Chirurgie réparatrice des ligaments et tendons (main)
• Chirurgie strabisme
• Chirurgie utérus, vulve, vagin et AMP
• Coelioscopie gynécologique
• Exérèses de kystes synoviaux
60. Gestes Marqueurs 2009
• Chirurgie anale
• Chirurgie canal carpien et autres libérations nerveuses
• Chirurgie de la conjonctivite (ptérygion)
• Chirurgie de la maladie de Dupuytren
• Chirurgie des bourses
• Chirurgie des hernies inguinales
• Chirurgie du sein/tumorectomie
• Chirurgie réparatrice des ligaments et tendons (main)
• Chirurgie strabisme
• Chirurgie utérus, vulve, vagin et AMP
• Coelioscopie gynécologique
• Exérèses de kystes synoviaux
61. Gestes Marqueurs 2009
• Chirurgie anale
• Chirurgie canal carpien et autres libérations nerveuses
• Chirurgie de la conjonctivite (ptérygion)
• Chirurgie de la maladie de Dupuytren
• Chirurgie des bourses
• Chirurgie des hernies inguinales
• Chirurgie du sein/tumorectomie
• Chirurgie réparatrice des ligaments et tendons (main)
• Chirurgie strabisme
• Chirurgie utérus, vulve, vagin et AMP
• Coelioscopie gynécologique
• Exérèses de kystes synoviaux
85. Dr Franck Atlan A.F.C.A
Assistance Publique – Hôpitaux de Paris 13 Janvier 2010
86. !! Dès 1980
!! Schuind et Al. 1985: Etude observationnelle
!! 4 mois: 588 patients opérés en centre SOS Main
!! 34% avec antécédents médicaux
! 94% de prise en charge ambulatoire
87. !! De 0 à 99 ans
!! Patients jeunes et actifs avec nécessité de
limitation des répercussions socioprofessionnelles
!! Fréquemment sans pathologie associée...
(… Mais pas toujours!)
!! Fiabilité et stabilité psychosociale et
environnementale
(cf recommandation de la SFAR)
88. URGENCES MAIN:
!! 1 600 000 blessés/ an, dont 500 000 plaies
!! Grande majorité d'urgences différées:
! Facilite l'organisation
!! Mais aussi des urgences « urgentes » gérables en
ambulatoire:
Geste rapide, surveillance possible à domicile
89. !! Urgences fermées:
- Fractures du poignet et de la main
- Lésions tendineuses (ruptures) et ligamentaires
(entorses graves) du poignet et des doigts
!! Urgences ouvertes:
- Plaies sans dévascularisation, doigt « de porte »
- Infections
90. INTERVENTIONS PROGRAMMÉES:
!! Interventions souvent rapides (pas toujours...)
!! Suites souvent simples
!! Faible risque hémorragique
!! peu de drainage
!! Pansement post op conservable plusieurs jours
!! Surveillance possible en externe
92. !! HEGP:
2008: 1181 patients, 2009: 1161 patients
!! Clinique
Jouvenet Paris:
Environ 3600 patients/ an
!! Clinique
de la main Angers:
2006: 2619 patients, 2007: 2563 patients
93. Activité FESUM sur 8 jours (Dubert et Al, 2003)
- Population moyenne: Hommes 30 ans
- 45% de patients opérés
- Prise en charge (en incluant les non opérés):
! 66.4% Ambulatoire
! 29% Hospit. 24h, 4.6% Hospit. plusieurs jours
Birmingham, UK: (Dillon et Al, 2009)
- Durée d'hospit. 2.6 (2003) ! 1.4 jours (2004)
- Ambu 51%
96. !! Patients souvent valides
!! Chirurgie des extrémités ! ALR voire locale pure
(99% des anesthésies en ambulatoire)
!! Gestes souvent brefs (pas toujours...)
!! A court terme: complications peu fréquentes et
généralement peu graves (pas toujours...)
!! Faible impact sur l'autonomie à domicile
97. !! Préférence pour les prises de greffe à proximité
!! Facilitation des soins à domicile par l'absence de
drainage
!! Soin particulier apporté au pansement et à l'attelle
(Résistant et confortable)
! Cause ou conséquence?
98. !! Médicalement simples, logistiquement complexes
!! Importance du réseau de soin:
- Soins infirmiers parfois quotidiens et spécialisés
(lambeaux, infections) ! Où trouver une IDE?
- Rééducation précoce, quotidienne et spécialisée
(Plaies tendineuses) ! Où trouver un kiné?
! Organisation difficile, dont dépend le résultat
99. !! Contexte souvent traumatisant (urgences)
!! N'a pas « choisi » de se faire opérer
!! Réceptivité médiocre (stress, Hypnovel...)
!! Information abondante, souvent technique
!! Très nombreux documents remis à la sortie
!! Or adhésion et compréhension indispensables
« Tout va très vite » ! « Tout va trop vite »
100. LE PATIENT:
!! Cadre légal (cf recommandations de la sfar)
!! Aspects physiologiques: Comorbidités, dépendance
!! Aspects sociaux: Isolement
!! Aspects organisationnels: Réseau de soin
!! Aspects psychologiques:
Sur- ou sous-estimation du risque et de la gravité
Capacité à comprendre et appliquer les consignes
102. L'ANESTHESIE:
!! AG parfois inévitable (échec ALR, prise de greffe)
!! Bloc persistant (Ropivacaïne): Controverse
!! Faut-il vraiment interdire la sortie?
Efficace sur les douleurs post opératoires
Pas de danger si protection du membre concerné
Attention aux compressions sous plâtre
L'hospitalisation améliore-t-elle la gestion du risque?
103. !! Samin et Al, 2009 (Ann. Fr. Anesth. Réa):
!! Etude sur patients ambulatoires en centre SOS main
!! Enquête téléphonique à J1 et J7:
- Evaluation satisfaction et douleur par ENS (0-10)
!! J1: 53% Totalement satisfaits; J7: 33%
! 20% des patients ont changé d'avis!
(Douleurs entre J2 et J4)
! Correlation analgésie à distance / Satisfaction
104. !! Chirurgie de la main et ambulatoire: Fait pour durer
!! Adapté à la majorité des gestes et des patients
!! Fort potentiel de développement
!! Intérêts et enjeux économiques majeurs
!! Importance logistique du réseau de soin
!! Au sein du cadre légal, savoir s'adapter au contexte