Est parue en Septembre 2012 les résultats de l’étude FECOND, menée par l’INSERM1 et l’INED2. Cette étude s’interroge sur les moyens de contraception des femmes en âge de procréer. Purement statistique, cette étude dresse des constats pour le moins intéressants.
Resituons le contexte : en 1967, la contraception devient légale. En 1975, Simone Veil fait promulguer une loi qui autorise l’avortement sous conditions. En 2001 a été votée la Loi Aubry, qui remanie en profondeur la loi Veil. Elle autorise les médecins généralistes à prescrire l’IVG médicamenteuse (pilule RU 489), facilite l’accès à la contraception, affirme le droit des femmes à avorter et autorise la stérilisation comme moyen de contrôle des naissances. Parallèlement, depuis 2000, on voit fleurir de nouvelles méthodes de contraception révolutionnaires (implant, patch...), permettant à chaque femme de choisir une contraception adaptée à son mode de vie.
Globalement, la pilule contraceptive reste la méthode de contraception plébiscitée par les femmes : elle est utilisée par une femme sur deux entre 15 et 49 ans. En revanche, on constate que son utilisation a diminué depuis les années 2000 (-4,6%), mais cette baisse est compensée par le recours aux nouvelles méthodes hormonales. Plus alarmant, chez les 20-24 ans, cette baisse d’utilisation (-10,4%) n’est pas compensée par le recours aux autres méthodes contraceptives (dont on constate une augmentation d’utilisation de 5,1% seulement)
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