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Des	ateliers	en	soutien		
aux	décisions	-	quelques		
idées	narratives!		
Josée	Chénard,	Ph.D.	
Département	de	travail	social	
Université	du	Québec	en	Outaouais	
	
3ème	Journées	des	pratiques	narratives	francophones	
Bordeaux	
16	juin	2018
Un	merci	à	André	Grégoire	et	à		
Marion	Onno	sans	qui	cette	expérience	
n’aurait	été	possible!	
	
Un	merci	aux	participants	aux	ateliers!
Préambule	
	
Un	partage	d’expérience!	
	
Illustration	d’idées	narratives	dans	un	
autre	contexte	que	thépeutique!
Chelsea,	 âgée	 de	 9	 ans,	 est	 une	 fillette	 attachante.	 Atteinte	 d’une	 maladie	 génétique	 orpheline,	 Chelsea	 est	
dépendante	à	l’oxygène	et	alimentée	par	gavage	(gastrostomie).	Elle	se	déplace	en	fauteuil	roulant	et	présente	une	
déficience	intellectuelle	de	moyenne	à	sévère.		
Rien	pendant	la	grossesse	ne	laissait	présumer	tout	ce	qui	allait	s’ensuivre.	Dans	les	heures	suivant	sa	naissance,	sa	
mère	exprime	aux	infirmières	des	inquiétudes	que	ces	dernières	s’empressent	de	nier.	Le	bien-fondé	de	ses	craintes	
est	confirmé	lors	de	la	visite	postnatale	de	l’infirmière	qui	ordonne	à	la	mère	de	conduire	l’enfant	à	l’urgence	de	
l’hôpital.	À	neuf	jours,	Chelsea	est	admise	à	l’unité	des	soins	intensifs	d’un	hôpital	spécialisé	où	tout	est	mis	en	œuvre	
pour	assurer	sa	survie	et	comprendre	sa	condition.	Après	quelques	semaines	d’investigation,	les	médecins	annoncent	
aux	parents	que	leur	enfant	est	atteinte	d’une	maladie	génétique	liée	à	une	anomalie	chromosomique	rare	pour	
laquelle	aucune	guérison	n’est	possible.	À	ce	moment,	des	médecins	prédisent	un	faible	potentiel	de	développement	
sur	le	plan	intellectuel.		
Le	 parcours	 décisionnel	 des	 parents	 est	 marqué	 par	 la	 multiplicité	 des	 moments	 où	 les	 médecins	 discutent	 de	 la	
question	de	l’orientation	des	soins	avec	eux.	À	chaque	fois,	ceux-ci	insistent	pour	que	tout	soit	mis	en	œuvre	pour	
assurer	la	survie	de	leur	fille.	La	trajectoire	décisionnelle	s’amorce	avec	la	gastrostomie	à	l’âge	de	4½	mois.	Peu	de	
temps	après	le	congé	de	l’hôpital,	la	mère	décide	de	réintégrer	son	emploi	puis	de	le	quitter	définitivement.	Les	soins	
complexes	et	continus	à	domicile	sont	à	ce	point	exigeant	que	la	mère	devient	vite	épuisée.	À	3	ans,	Chelsea	est	
admise	d’urgence	à	l’hôpital	où	ses	parents	insistent	auprès	des	médecins	pour	que	tout	soit	mis	en	œuvre	pour	
assurer	sa	survie.	Puis,	vient	le	congé	auquel	la	mère	s’oppose	avec	véhémence,	revendiquant	davantage	d’aide	à	
domicile.	 Après	 une	 hospitalisation	 de	 près	 de	 3	 ans,	 Chelsea	 –	 âgée	 de	 six	 ans	 -	 obtient	 finalement	 son	 congé.	
L’insuffisance	des	ressources	d’aide	et	de	soutien	à	domicile	incite	les	parents	à	prendre	d’autres	décisions.	À	sept	
ans,	 la	 mère	 consent	 -	 malgré	 ses	 craintes	 et	 ses	 angoisses	 -	 à	 ce	 que	 sa	 fille	 intègre	 l’école	 entraînant	 d’autres	
décisions	à	caractère	psychosocial.
Jérémy,	âgé	de	4	ans	
La	trajectoire	décisionnelle	débute	il	y	a	une	quinzaine	d’années,	alors	que	le	couple	caresse	le	rêve	de	devenir	parents.	
L’échec	répété	des	techniques	de	procréation	assistée	incite	le	couple	à	se	tourner	vers	l’adoption	internationale.	Sur	le	
point	de	partir	pour	aller	chercher	l’enfant	dans	son	pays	d’origine,	madame	se	présente	à	l’urgence	de	l’hôpital	de	sa	
région	 en	 raison	 d’importantes	 douleurs	 abdominales.	 C’est	 à	 ce	 moment	 que	 le	 couple	 apprend	 que	 madame	 est	
enceinte	de	jumeaux	depuis	un	peu	moins	de	20	semaines.			
Pendant	la	grossesse,	les	médecins	diagnostiquent	un	syndrome	apparemment	sans	conséquence	sur	le	développement	
des	 fœtus.	 À	 la	 naissance,	 Jérémy	 présente	 d’importantes	 difficultés	 respiratoires	 qui	 le	 maintiennent	 d’ailleurs	 en	
situation	de	dépendance	au	respirateur.	Devant	l’état	de	grande	vulnérabilité	de	son	fils,	le	père	consent	à	son	transfert	
vers	un	centre	hospitalier	dédié	aux	enfants.	Dès	son	arrivée,	les	médecins	entreprennent	une	série	d’examens	révélant	
que	Jérémy	est	atteint	de	paralysie	cérébrale,	que	les	parents	associent	aux	conséquences	de	l’accouchement	difficile.			
L’échec	répété	des	quelques	tentatives	d’extubation	visant	à	le	sevrer	du	respirateur	incite	les	médecins	à	discuter	de	la	
question	 de	 l’arrêt	 des	 soins	 avec	 les	 parents.	 Au	 terme	 de	 leur	 réflexion,	 ils	 consentent	 à	 l’arrêt	 des	 traitements,	
autorisant	les	médecins	à	le	débrancher	définitivement	du	respirateur.	Contre	toute	attente,	Jérémy	s’est	mis	à	respirer	
de	lui-même.	S’ensuivent	des	discussions	visant	à	déterminer	l’orientation	des	soins	advenant	la	détérioration	de	sa	
condition	médicale.	Rapidement,	Jérémy	intègre	son	domicile.		avec	une	pompe	à	gavage	et	de	l’oxygène.			
La	trajectoire	est	jalonnée	de	moments	où	les	médecins	abordent	la	question	de	l’orientation	des	soins	avec	les	parents.		
Jérémy	est	dépendant	de	ses	parents	pour	toutes	les	activités	quotidiennes	en	raison	de	ses	incapacités	physiques	et	
intellectuelles	sévères	et	apparemment	irréversibles.	Il	est	alimenté	par	gavage	et	est	dépendant	de	l’oxygène.	Comme	
le	 donne	 à	 voir	 le	 schéma	 présenté	 à	 la	 page	 suivante,	 des	 décisions	 d’autres	 natures	 parsèment	 la	 trajectoire	
décisionnelle	de	ce	couple.
Olivier,	âgé	de	17	ans,	est	atteint	d’une	maladie	génétique	dégénérative	rare,	diagnostiquée	à	l’âge	
d’un	an.		
Avec	toute	la	détermination	de	sa	mère	monoparentale,	Olivier	fait	des	gains	significatifs	au	plan	
développemental	–	gains	acquis	avec	beaucoup	de	stimulation.	Alors	que	son	fils	est	âgé	de	4	ans,	la	
mère	décide	de	réorienter	sa	vie	professionnelle.	Elle	rencontre	un	homme	avec	qui	elle	aura	deux	
autres	enfants	qui	demandent	aussi	une	attention	particulière.		
À	 l’âge	 de	 six	 ans,	 la	 condition	 médicale	 d’Olivier	 se	 détériore	 au	 point	 de	 faire	 craindre	 le	 pire.	
Hospitalisé	à	l’unité	des	soins	intensifs,	les	médecins	craignent	pour	sa	survie.	Sa	lente	récupération	
provoque	des	discussions	entourant	la	délicate	question	de	la	limitation	des	soins.	S’enchaînent	alors	
d’autres	décisions	d’ordre	médical	–	contention,	gastrostomie	–	puis	des	décisions	d’autres	types.	La	
complexité	des	soins,	l’épuisement	de	la	mère	et	les	récriminations	de	la	fratrie	incitent	le	couple	à	
entreprendre	des	démarches	en	vue	du	placement	d’Olivier,	alors	âgé	d’une	douzaine	d’années.		
Les	contraintes	administratives	et	étatiques	forcent	la	mère	épuisée	à	intensifier	le	recours	à	des	
ressources	de	répit,	puis	à	consentir	à	son	placement	dans	des	ressources	mal	adaptées	à	la	réalité	
de	son	fils.	Devant	les	limites	du	réseau	de	la	santé	et	de	services	sociaux	québécois,	la	mère	suit	les	
conseils	de	plusieurs	professionnels	et	décide	«	d’abandonner	»	son	fils	en	refusant	de	le	reprendre	
à	la	maison	et	en	le	laissant	là	où	elle	l’avait	laissé	pour	la	fin	de	semaine.	Après	quelques	semaines,	
les	 intervenants	 sont	 finalement	 parvenus	 à	 trouver	 une	 famille	 d’accueil	 adaptée	 à	 la	 réalité	
d’Olivier.
La	petite	histoire	des	ateliers	
Recherche	menée	sur	les	trajectoires	
décisionnelles	(2010)	
–  documenter	 la	 façon	 dont	 les	 parents	 prennent	 la	
décision	 d’avoir	 un	 enfant	 en	 situant	 cette	 décision	
initiale	dans	une	trajectoire	décisionnelle;	
–  proposer	quelques	repères	et	le	cas	échéant,	un	cadre	
pour	 soutenir	 les	 professionnels	 de	 la	 santé	
particulièrement	 les	 travailleurs	 sociaux	 qui	
interviennent	 auprès	 des	 parents	 en	 les	 aidant	 à	
prendre	la	meilleure	décision	ou	la	moins	mauvaise.
Le	Phare	Enfants	et	Familles	
«	S’amuser	jusqu’au	bout	de	la	vie	»
Des	 ateliers	 parce	 que	 des	 facteurs	 limitent	
parfois	 la	 possibilité	 pour	 les	 parents	 de	
prendre	une	décision	libre	et	éclairée			
		
–  La	 tempête	 émotive	 au	 moment	 de	 prendre	 la	 décision	 qui	
peut	gêner	la	réception	et	la	compréhension	des	informations;		
–  la	 difficulté	 de	 saisir	 le	 sens	 des	 événements	 en	 raison	 du	
contexte	d’intervention	rapide	(urgence);	
–  le	temps,	l’expérience;		
–  faible	niveau	de	littératie	en	santé;	
–  le	niveau	d’incertitude	lié	au	pronostic.
Des	ateliers	pour	offrir	aux	parents	la	possibilité	
de	se	préparer	à	prendre	une	prochaine	
décision	ou	de	prendre	conscience	de	
leur	façon	de	délibérer.		
	
(Re)connecter	avec	son	expertise	décisionnelle.
Analyse	des	besoins	(2011)	
–  Questionnaire	par	courriel	et	par	la	poste	(141)	
–  Relance		
–  Taux	de	réponse	de	26,9%	(n	=	38)
79%	 84%	
94%	
74%	
0%	
10%	
20%	
30%	
40%	
50%	
60%	
70%	
80%	
90%	
100%	
Désir	réfléchir	à	la	façon	
de	prendre	décision	
Se	familiariser	avec	
éléments	du	processus	
décisionnel	
Partager	expérience	avec	
d'autres	parents	
Intérêt	à	participer	aux	
ateliers
2012	–	2	jours	(information)	
	12	participants	
«	Le	fait	de	se	conscientiser	est	très	supportant	dans	la	prise	de	
décision	»	
«	Lorsqu’on	prend	une	décision	c’est	la	meilleure	au	moment	où	on	la	
prend	»	
«	Permet	de	briser	l’isolement	»		
«	Intéressant	de	partager	avec	les	parents	qui	sont	dans	la	même	
situation	»	
«	Les	activités	ont	favorisé	ma	réflexion	et	mon	sentiment	de	reprise	
de	contrôle	»	
	
Suggestions:	
«	Moins	technique	avoir	plus	de	place	à	l’échange	»	
«	En	faire	plus	souvent	»	
«	Plus	de	réflexion	et	développer	plus	de	liens	»
2017	–	2,5	jours	(information)	
	10	participants	
Rompre	l’isolement/Normalité	
«	Les	décisions	sont	un	choix	personnel,	mais	on	vit	les	mêmes	réalités	»	
	«	Nous	ne	sommes	pas	seuls	à	vivre	nos	questionnements	»		
«	Se	sentir	normal	»		
	
Conscientiser	
«	Ca	va	m’aider	à	réfléchir	et	mieux	vivre	avec	mes	choix	»	
«	Ces	ateliers	m’ont	enlevé	de	la	culpabilité	»	
	
Évolution/cheminement 	 	 	 	 		
«	Que	ça	peut	évoluer	dans	le	temps	»	
«	Cet	atelier	nous	fait	prendre	conscience	du	chemin	parcouru	»	
«	L’expérience	s’acquiert	au	fil	du	temps	»	
		
Suggestions:	
«	Avoir	plus	de	temps	d’échange	»	
Nos	observations:	besoin	de	parler	de	leur	vécu
2018	–	2	jours	(soutien	et	réflexion)	
7	participants	
	
Rompre	l’isolement	
«	Je	ne	suis	pas	seule	»		
«	Se	sentir	normale	»	
	
L’échange,	la	verbalisation	
«	L’	importance	de	verbaliser	pour	s’assurer	d’avoir	pris	la	bonne	décision	»	
«	Le	partage	d’expérience	avec	d’autres	parents	»	
«	La	fierté	d’en	parler	et	de	partager	mon	expérience	»	
	
Réflexion,	cheminement,	prise	de	conscience	
«	Ces	rencontres	m’ont	permis	d’enlever	les	si	j’avais	su…	»	
«	Je	commence	à	être	en	paix	avec	mes	décisions,	quand	je	les	ai	prises	c’était	pour	
telles	ou	telles	raisons.	»	
«	Je	suis	plus	en	conscience	de	comment	je	prends	mes	décisions	»	
«	Ces	rencontres	m’ont	permis	d’acquérir	une	maturité	en	prenant	plus	le	temps	de	
poser	les	questions	nécessaires.	»
Information		
	
	
Soutien	entre	parents		
	
	
Réflexion/narration!
Édition	2018	des	ateliers	
– 	2	jours	(24	février	et	17	mars	2018)	
–  7	participantes	dont	1	père	
–  parents	d’enfants		
–  âgés	entre	5	mois	et	12	ans	
–  polyhandicapés	
–  recevaient	des	soins	palliatifs	(4)
Contenu	
-  Trajectoire	décisionnelle	
-  Une	décision	
-  Le	couple	et	la	décision	
-  La	famille	et	la	décision	
-  Les	professionnels	
-  Outil	d’aide	à	la	décision
Quelques	idées	narratives!		
Concept	central	-	narration	(récit)	
–  fondée	 sur	 le	 choix	 que	 les	 parents	 font	 de	
retenir,	de	classer	et	d’accorder	une	signification	
à	 certaines	 décisions	 et	 de	 mettre	 en	 évidence	
certaines	 expériences	 qui	 leur	 paraissent	 plus	
significatives.	
–  teintée	par	la	culture,	la	communauté,	le	point	de	
vue	des	membres	de	leur	réseau	familial	et	social	
d’où	 le	 caractère	 singulier	 des	 décisions	 et	 des	
expériences.
Notre	rôle	
Ce	 n’est	 pas	 de	 résoudre	 un	 problème	 particulier,	
mais	 de	 permettre	 aux	 parents	 de	 raconter	 les		
décisions	prises	jusqu’ici	et	de	les	aider	à	leur	donner	
un	 sens	 pour	 ainsi	 construire	 de	 nouvelles	 histoires	
qui	créent	de	nouvelles	possibilités.	
En	 somme,	 nous	 souhaitons	 clarifier	 ou	 modifier	 la	
compréhension	 qu’ils	 ont	 des	 décisions	 prises	
antérieurement	 dans	 le	 but	 de	 préparer	 celles	
auxquelles	ils	seront	exposés	dans	un	avenir	plus	ou	
moins	 rapproché	 et	 de	 s’assurer	 qu’elles	
correspondent	à	leurs	valeurs	et	leurs	intentions.
Quelques	idées	narratives…		
La	trajectoire	
–  Identifier	les	décisions	et	les	situer	dans	
le	temps	
–  Qualifier	la	trajectoire	
•  Quels	mots	vous	viennent	à	l’esprit	pour	
qualifier	votre	trajectoire?		
•  Une	liste	de	qualificatifs	pour	les	aider
Intervenante:	Comment	ce	qualificatif	vous	rejoint	ailleurs	dans	votre	vie?	Est-ce	qu’il	y	a	d’autres	moments	dans	
votre	vie	où	vous	vous	êtes	sentie	fière?		
	
Mère:	Je	trouve	que	ça	(la	maladie	de	sa	fille)	m’a	donné	comme	une	espèce	de…	l’adrénaline	pour	faire	plein	de	
choses,	pis	d’être	capable	de	faire	plein	de	choses.	La	maladie	de	ma	fille	c’est	ça…	je	suis	capable	de	défoncer	plein	
de	portes.		
	
Intervenante:	Avant	la	naissance	de	votre	fille	vous	n’aviez	pas…		
	
Mère:	Ah	mon	Dieu	non!		Bien	je	ne	pense	pas.		
	
Intervenante:	Est-ce	qu’il	y	a	des	moments	avant	la	naissance	de	votre	fille	où	vous	aviez	un	peu	de	leadership,	de…?			
	
Mère:	Ah	bien	peut	être…	mais	jamais	autant!		Là	on	dirait	que	tout	est	possible!			
	
Intervenante:	C’était	quelque	chose	qui	était	déjà	là	un	petit	peu	pis	votre	fille	vous	a	permis	de…
Mère:	Moi	c’est	plusieurs	affaires.	Le	doute,	l’incertitude	pis	la	culpabilité	(pleure).	Je	me	dis	tout	le	temps	:	tout	d’un	coup	qu’ils	ne	savent	pas,	
pis	on	ne	le	sait	pas	pis	que	je	me	dis	avoir	su…		Je	me	dit	tout	le	temps	:	Je	l’aurais	peut	être	fait	avant	parce	que	moi	la	gastrostomie	ça	été	
super	long.	Je	me	disais…	on	ne	le	charcutera	pas!	C’est	comme	si	on	disait	que	t’as	mal	à	un	doigt	pis	on	te	coupe	la	main.	Tu	ne	le	charcuteras	
pas!	On	ne	le	sait	pas	ce	qu’il	a	son	doigt.	Il	n’y	a	personne	qui	nous	a	dit	qu’il	y	avait	des	tests	qui	pouvaient	dire	si	ils	s’aspiraient	ou	pas.	…	on	
dirait	que	les	décisions	c’est	jamais	les	bonnes	pis	je	regrette	tout	le	temps.	Pis	je	me	sens	coupable	(pleure)	(…	)	Pourquoi	ils	ne	m’ont	pas	dit	
qu’il	y	avait	des	tests	pour	savoir.		Si	je	recule	dans	le	temps,	j’aurais	peut	être	fait	les	choses	(la	décision)	plus	vite,	mais	à	toutes	les	fois	j’ai	
l’impression	que	c’est	jamais	les	bonnes	pis	je	regrette	tout	le	temps,	tout	le	temps,	tout	le	temps.	 	C’est	ça,	moi	c’est	des	si…	si	j’avais	su,	
j’aurais	fait	ça…		
Intervenante	:	Ce	que	j’entends	c’est…	c’est	vous	qui	êtes	responsable.		
Mère	:	Oui!	Je	le	sais	c’est	mon	problème…	je	me	suis	toujours	sentie	coupable	avec	mon	fils.	Ca	fait	5	ans	pis	on	dirait	qu’il	(son	sentiment)	ne	
chemine	pas.		
Mères	interviennent	pour	rassurer	la	mère	sur	ses	compétences.		
Intervenante	:	Mais	en	quoi	cette	décision	était	bonne	pour	lui,	pour	vous?		
Mère	:	Ouais…	les	preuves.	Parce	que	moi	j’avais	besoin	de	preuve.	Je	leur	disait	:	je	n’ai	pas	de	preuve	pis	c’est	pas	vrai	que	je	vais	lui	faire	subir	
ça	sans	qu’on	sache	vraiment	si	c’est	ça.	Prouve-moi	que…	pis	je	vais	le	faire!	Faites-moi	faire	un	salivagramme,	une	ph	métrie….		
Intervenante	:	Quelles	étaient	vos	intentions	dans	ce	refus	de	faire	la	gastrostomie?		
Mère	:	Ah	ben	mon	Dieu	c’était	le	deuil	de	ne	plus	jamais	le	faire	manger,	qu’il	ne	soit	plus	capable	de	manger….	C’était	impensable	pour	moi	de	
ne	plus	le	faire	manger.		Ca	ne	se	pouvait	pas!	
Intervenante	:	parce	que	vous	aviez	peur	pour	lui?	
Mère	:	Parce	que	j’avais	peur	pour	moi!	De	dire	que	je	nourris	plus	mon	enfant….	C’était	plus	le	deuil	pour	nous	autres	(ses	parents).	T’sais	la	
société	est	faite	qu’on	mange	par	la	bouche.		
Intervenante	:	donc	votre	intention	était	positive…	vous	ne	vouliez	pas	le	priver	de	quelque	chose	qu’il	aimait?		
Mère	:	Ah	oui,	le	lait	c’était	la	seule	chose	qu’il	avait	dans	sa	vie.		Il	adorait	le	lait…
Des	conversations	pour	redevenir	
auteur	
	
Nous	les	avons	invitées	à	développer	et	à	raconter	des	
histoires	 au	 sujet	 de	 leur	 vie	 avec	 leur	 enfant	 en	 les	
aidant		à	inclure	certains	événements	ou	des	expériences	
plus	négligés,	mais	potentiellement	significatifs,	et	qui	ne	
sont	pas	en	phase	avec	leur	histoire	dominante.
Prendre	une	décision	
Le	contexte	(paysage	de	l’action)	
	
	
	
	
	
	
	
	
	
	
	
	
	
	
Décision	Quand?		
Qui	est	
impliqué?		
Qui	a	participé?	
Où?	
Comment?	
(Les	étapes)	
Pourquoi?	
Émotions
Le	sens	(paysage	de	l’identité)	
	
Décision	
Quel	
qualificatif?		
Décision	positive?	
Négative?	
Habiletés,	
compétences	
mises	en	action?	
Que	dit-elle	de	vos	
valeurs?	
Que	dit-elle	de	vos	
projets	de	vie/
famille
Intervenante	:	Décision	+	ou	-?			
Mère	:	C’est	positif!		
Intervenante	:	Qu’est-ce	qui	vous	fait	dire	ça?		
Mère	:	Ca	a	prolongé	sa	vie!	
Intervenante	:	C’est	positif	pour	qui	?			
Mère	:	Pour	nous	autres?	Ca	revient	un	peu	à	lui.	
Intervenante	:	Quelles	habiletés,	compétences,	capacités	ont	été	mises	en	action?	
Mère	:	Jamais	j'aurais	fait	ça…	Avant	d'être	maman	j'étais	timide,	réservée	maintenant	
j'obtiens	 toujours	 ce	 que	 je	 veux.	 J'étais	 timide,	 tu	 me	 disais	 non	 c'était	 correct,	
maintenant	j'ai	toujours	ce	que	je	veux.	Ca	serait	ça	le	positif	(pour	moi)!		
Intervenante	:	Et	cette	capacité	à	obtenir	ce	que	vous	voulez	se	transpose	dans	quelles	
autres	sphères	de	votre	vie?	
Mère	 :	 Les	 sphères	 sont	 pas	 mal	 toute	 autour	 de	 lui.	 C'est	 pas	 correct	 je	 prends	 pas	
vraiment	soin	de	moi.	Puis	là	on	a	eu	une	grosse	période	donc	là	on	a	beaucoup	de	
choses	à	gérer	à	la	maison.	Mais	pour	lui	(parlant	de	son	fils)	c'est		correct	».	
Intervenante	 :	 Qu’est-ce	 que	 votre	 conjoint	 dirait	 de	 cette	 compétence	 que	 vous	 avez	
mobilisé?		
…
La	famille	et	la	décision	
Le	paysage	de	l’action	
–  Quelle	décision?		
–  À	quel	moment	s’est-elle	imposée?	
–  Choix	possibles?	
–  Comment	vous	y	êtes-vous	préparés?	
–  Comment	 avez-vous	 fait	 pour	 la	 prendre	
(étapes)?	
–  Quelles	émotions	vous	habitaient?		
–  Comment	 en	 êtes-vous	 venu	 à	 tenir	 compte	 ou	
pas	des	autres	dans	cette	décision?
Intervenante:	il	y		a	aussi	le	regard	des	autres	par	rapport	à	vos	
décisions!?	
	
Mère:	Ca	(décision	gastrostomie)	la	famille	l’a	mal	pris!	Pis	on	les	a	pas	
trop	averti	parce	que…	On	leur	avait	déjà	parlé	de	ça	(gastrostomie)	
pis	 c’était	 presqu’un	 conseil	 de	 famille.	 Personne	 s’en	 occupe	 (de	
l’enfant),	 mais	 tout	 le	 monde	 avait	 son	 commentaire	 :	 O	 My	 God!	
Comment	tu	peux	faire	ça	de	ne	pas	le	nourrir?		
	
…
La	décision	et	les	professionnels	
Paysage	de	l’action	(md	veulent	amorcer	réflexion	des	parents	
par	rapport	au	niveau	de	soins,	alors	que	les	parents	
perçoivent	qu’ils	veulent	une	décision	sur	le	niveau	de	soins)	
Émotions	–	tensions	vives!	
	
Paysage	de	l’identité	
•  Quel	mot	pour	qualifier	cette	rencontre?		
•  Discussion	+	ou	-?	«	Non!	Comment	ça	l'a	été?	
Épouvantable	»	
•  Qu’est-ce	qui	vous	fait	dire	ça?	«	Moi	dans	ma	tête	
j’entendais	que	le	mauvais	allait	arriver	demain,	la	fin	
était	perçue	pour	demain!	»
Mère:	oui	oui	je	peux	pas	dire	que	ça	été	(une	discussion	avec	les	MD)	négatif.	
Intervenante:	en	quoi	ça	été	positif?	
Mère:	(…)	je	pense	de	nommer	nos	attentes.	On	a	dit	ce	qui	est	arrivé.	Lorsque	vous	(les	médecins)	
nous	 lancez	 des	 choses	 pour	 nous	 faire	 réfléchir	 moi	 je	 m'arrête	 à	 tous	 les	 mots.	 Les	 points,	 les	
virgules,	pourquoi	tu	as	dis	ça	là…	Mais	là	finis	les	détours,	dis	le	moi	direct.	Il	se	peut	que	j'aime	pas,	
mais	dis-le	moi	de	cette	façon	j’arrêterai	de	me	faire	des	scénarios.	
Intervenante:	donc	ça	été	positif	dans	le	sens	où	tu	as	été	capable	de	mettre	des	limites	c'est	ça	que	
je	comprends		(…)	
Mère:	(…)	oui	(…)	
Intervenante:	et	ça	été	positif	pour	qui?	
Mère:	plus	pour	moi	je	pense....		
Intervenante:	Je	comprends	donc	que	pour	qu’une	rencontre	soit	satisfaisante,	il	faut	donner	l'heure	
juste.		
Discussions	entre	les	participants	
Intervenante:	Quelle	compétence	ou	habiletés	as-tu	mis	de	l'avant	dans	cette	situation	là?	
Discussions	entre	les	participants		
Moi:	Quel	mot	pour	qualifiez	cette	deuxième	rencontre	qui	est	plus	positive	que	la	première?	
Mère:	je	dirais	honnêteté,	honnêteté.
D’autres	idées	narratives!		
Activité	brise-glace	
Objectif	 narratif	 :	 Permettre	 aux	 participants	 de	
commenter	une	image	pour	ensuite	se	l’approprier.	
	
Qu’est-ce	qui	vous	frappe	dans	cette	image?	
Qu’est-ce	que	vous	aimez	de	cette	image?	
Quel	lien	faites-vous	entre	cette	image	et	votre	
histoire?	Une	anecdote?	
Qu’est-ce	que	cette	image	dit	de	vous?	En	quoi	
vous	représente-t-elle?
Trajectoire	
–  Sélectionner	3	décisions	
•  Qualificatif	pour	chacune?	
•  En	quoi	ce	mot	parle	un	peu	de	vous?	
•  Avez-vous	un	autre	exemple	de	la	façon	dont	
s’incarne	ce	mot	(ou	s’est	incarné)	dans	votre	
vie?	
–  Qu’est-ce	qui	est	commun	entre	toutes	ces	
décisions?	
•  similitudes?	
•  ce	qui	les	distingue?
Sélectionner	une	décision		
	
–  À	quoi	ressemblerait	cette	décision?		
–  À	quoi	vous	fait-elle	penser?	
–  Quelle	forme,	quelle	couleur?		
	
Dessinez-là!
Sélectionner	une	autre	décision		
paysage	de	l’identité	
•  Quelles	sont	les	idées,	les	orientations	de	cette	
décision	qui	viennent	des	autres	membres	de	votre	
famille?	
•  En	quoi	les	comportements	de	vos	autres	enfants	
vous	ont-ils	ou	non	aidé	à	prendre	cette	décision?	
•  Quelles	étaient	vos	intentions	dans	le	fait	
d’impliquer	ou	non	vos	autres	enfants	dans	cette	
décision?
Conversations	narratives	en	échafaudage	
Zone	de	proche	développement	
	
•  c’est	l’écart	entre	ce	qui	est	connu	et	familier	et	ce	qui	
pourrait	être	connu.		
•  zone	qui	peut	être	traversée	grâce	à	un	partenariat	qui	
fournit	l’échafaudage	nécessaire	pour	y	arriver	–	celui	qui	
offre	l’occasion	de	progresser	étapes	par	étapes.	
•  permet	à	la	personne	de	s’éloigner	progressivement,	et	
de	façon	croissante,	de	ce	qui	lui	est	connu	et	familier	en	
direction	de	ce	qui	lui	serait	possible	de	savoir	et	de	faire.	
•  Ce	faisant,	la	personne	expérimente	un	sentiment	d’être	
capable	de	contrôler	sa	vie,	d’agir	de	façon	à	influencer	
son	cours	en	fonction	de	ses	intentions,	et	de	le	faire	à	
partir	de	ses	connaissances	et	de	compétences.	
(White;	2009)
Exemples	de	questions	
–  Qu’est-ce	que	cette	décision	dit	de	vous	comme	
personne	(désirs,	intentions)?	
–  Qu’est-ce	que	cette	décision	dit	de	ce	qui	est	
important	pour	vous?		
–  Qu’est-ce	que	cette	décision	dit	de	la	valeur	que	
vous	accordez	à	votre	enfant?	À	vous?	À	votre	
couple?	À	vos	autres	enfants?		
–  Qu’est-ce	que	cette	décision	dit	de	vos	projets	
pour	votre	enfant?	Pour	vous?	Pour	votre	famille?	
–  Qu’est-ce	que	cette	décision	dit	de	vos	valeurs?
Conversations	narratives	externalisantes	
-  Consiste	 à	 objectiver	 le	 problème	 en	 séparant	
l’identité	de	la	personne	et	le	problème.	
-  «	Le	problème	cesse	de	représenter	«	la	vérité	»	à	
propos	 de	 l’identité	 des	 gens,	 et	 les	 différentes	
façons	 de	 résoudre	 le	 problème	 deviennent	
soudain	visibles	et	accessibles	»		
(White;	2009:	19)
Problème	
	
Le	nommer	
Effets	
Modalités	
d’action	
Histoire	
Contexte	
social
La	culpabilité	
Mère:	Le	Phare	(quand	l’enfant	y	est)	on	essaye	de	maximiser	
le	 temps	 avec	 sa	 soeur.	 On	 s’épuise,	 on	 court	 partout	 pour	
l’amuser,	s’occuper	d’elle.	Du	coup	on	se	repose	pas	du	tout	et	
on	a	pas	de	temps	de	couple.	
	
Intervenante:	Et	est-ce	que	votre	fille	gagnerait	à	aller	passer	
du	temps	chez	ses	amis,	familles,	grands	parents?	
		
Mère:	Oui	c'est	que	ma	culpabilité…	Ma	fille	adore	aller	chez	les	
gens.	Je	prends	conscience	qu'on	veut	tellement	pas	qu'elle	ait	
des	conséquences	de	la	maladie	de	son	frère	qu'on	l'étourdie	à	
faire	plein	d'activités.		
…
Quelle	couleur	la	culpabilité?	Pouvez-vous	la	dessiner?	Quel	surnom	qu’une	personne	qui	vous	connaît	
bien	pourrait	donner	à	la	culpabilité?				
Histoire:		
Comment	la	culpabilité	est-elle	entrée	dans	votre	vie?	Depuis	combien	de	temps	la	culpabilité	
est-elle	dans	votre	vie?	Est-ce	que	ça	s’appelait	autrement	avant?	Quelle	proportion	de	votre	vie	
occupe-t-elle	(maintenant,	avant)?		Qu’est	ce	qui	a	aidé	à	ce	quelle	prenne	(+	ou	-)	de	la	place?	
Qu’est-ce	que	la	culpabilité	veut	pour	vous?		
Effets:		
Que	vous	fait	faire	la	culpabilité?		
Quelle	impression	la	culpabilité	vous	donne-t-elle	de	vous?	Qu’est-ce	que	la	culpabilité	a	entraîné	
dans	votre	vie?	Qu’avez-vous	sacrifié	à	cause	d’elle?	Quelles	émotions	la	culpabilité	vous	fait-elle	
vivre?	Comment	la	culpabilité	vous	fait-elle	agir?	Que	vous	dit	la	culpabilité	quand	elle	se	
présente?	Comment	la	culpabilité	affecte-t-elle	votre	vie	avec	votre	enfant?	Avec	votre	conjoint?	
Avec	vos	autres	enfants?	Comment	la	culpabilité	affecte-t-elle	vos	projets	d’avenir?		
Modalités:	
Que	vous	demande	la	culpabilité	(ses	exigences/objectifs)?	Comment	s’y	prend-elle?	Quelles	
stratégies	elle	utilise?	(les	étapes?)	A	quel	moment	se	pointe-elle?	Qu’est-ce	qu’elle	fait	pour	
vous	rendre	vulnérable,	pour	prendre	de	la	place	dans	votre	vie?	Qu’est-ce	qu’elle	exige	de	vous?	
Est-ce	qu’il	y	a	des	situations-décisions	où	la	culpabilité	est	moins	intense?	Avec	qui	fait-elle	
équipe	(voix	de…,	souvenir…)?
L’injustice	
Plusieurs	participantes	ont	exprimé	le	sentiment	que	leurs	
enfants	 ne	 sont	 pas	 traités	 comme	 d’autres	 enfants	
malades.	Elles	ont	l’impression	que	les	enfants	handicapés	
n’ont	pas	droit	aux	mêmes	soins	que	les	autres	enfants	qui	
sont	«	malades	»	-	ceux	qui	ont	des	possibilités	de	guérir	
(tests	de	dépistage	comme	PHmétrie,	ciné	de	déglutition,	
etc.).
Quel	 nom	 pourriez	 vous	 donner	 à	 cette	 impression?	 Quelle	 couleur	 ce	 sentiment?	
Quelle	 est	 sa	 taille?	 À	 quoi	 ressemble-t-il	 physiquement?	 Dessinez-le!	 	 Est-ce	
qu’on	peut	appeler	ça	un	sentiment	d’injustice?	Quel	autre	nom	pourriez-vous	lui	
donner?	 Quel	 surnom	 pourriez-vous	 lui	 donner?	 	 Quel	 nom	 ton	 conjoint	 lui	
donnerait-il?		Qui	sont	les	alliés	de	l’injustice?				
Effets:	Quels	sont	les	effets	de	l’injustice	sur	vous?	Quelle	impression	l’injustice	vous	
donne-t-elle	 de	 vous?	 Qu’est-ce	 que	 l’injustice	 a	 entraîné	 dans	 votre	 vie	
(difficultés	avec	les	MD,	devoir	se	battre	pour	faire	respecter	les	droits	de	mon	
enfant…)?		Qu’est-ce	que	l’injustice	vous	a	enlevé?				
Modalités	d’action:	Qu’est-ce	que	l’injustice	vous	propose	de	faire?	Que	fait	l’injustice	
pour	vous	rendre	plus	vulnérable?	Qu’est-ce	que	fait	l’injustice	pour	prendre	plus	
de	place	dans	votre	vie?		Qu’est-ce	qu’elle	exige	de	vous?		
L’histoire:	 Est-ce	 que	 l’injustice	 a	 toujours	 été	 dans	 votre	 vie?	 À	 quel	 moment	
l’injustice	est-elle	apparue?	Comment	elle	s’est	immiscée	dans	votre	vie?		
L’injustice	 c’est	 positif	 ou	 négatif	 pour	 toi?	 Qu’est-ce	 qui	 ne	 vous	 convient	 pas	 là-
dedans?	 C’est	 donc	 dire	 que…	 (trouver	 le	 positif).	 Avez-vous	 une	 anecdote	 qui	
témoigne	de	l’importance	de	ça	dans	votre	vie?
Merci	!!!		
Questions,	commentaires?		
Pistes	de	discussions:		
1)  ce	 qui	 m’a	 frappé/touché/aidé	 dans	 les	
idées	présentées;	
2)  ce	 qui	 m’apparaît	 ambigu	 ou	 ce	 qui	 me	
laisse	un	peu	sur	mon	appétit;	
3)  des	 suggestions	 ou	 propositions	 pour	
amplifier	le	thème.

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