Présente dans le Royaume depuis 1928, LafargeHolcim Maroc participe à la modernisation de la construction et à
l'essor économique du pays. LafargeHolcim Maroc est le partenaire de référence des grands chantiers nationaux,
contribuant à des projets innovants et structurants pour l’avenir du pays, tels que le port Tanger Med, la centrale
solaire Noor, le pont Mohamed VI, etc…
Dénomination et siège social :
La dénomination de la société est LAFARGEHOLCIM Maroc, dont son siège social est 6, Rue de la Mecque, quartier
les crêtes Casablanca, et sa forme juridique est une société anonyme.
Législation :
LAFARGEHOLCIM est une société anonyme, immatriculée au Registre du Commerce de Casablanca sous le numéro
40 779.
Evolution historique :
- En 1928, la société marocaine des ciments Lafarge a été créer.
- Puis, LAFARGE Bétons a été fondé en 1992.
- Après en 1996, une fusion entre Cinouca et Cadem a permet de créer LAFARGE Ciments
- Création de la filiale Ecoval, spécialisé dans le traitement et la valorisation des déchets industriels et ménagers en
2006
- En 2016, La société LAFARGEHOLCIM Maroc a été créer après une fusion entre Lafarge Ciments et Holcim Maroc.
Section 1 : Fiche technique
GOUVERNANCE :
- le Conseil d’administration s’assure à l’emploi des meilleures pratiques de gouvernance.
- Le Comité de Direction qui assure un suivi régulier et permanent de l’exploitation courante, des projets en cours, du budget et
des aspects organisationnels.
- Le comité d’audit qui a l’obligation de se tenir avec les auditeurs externes au moins deux fois par an
- le comité Exécutif qui a le soin de s’assurer que la gestion opérationnelle de la Société est conforme aux orientations qui ont été
fixées.
Actionnariat :
Section 1 : Fiche technique
Répartition par zone géographique :
Présentation de l’activité de LAFARGEHOLCIM Maroc :
Section 1 : Fiche technique
Ciment :
Composé de six cimenteries et de trois centres de broyage
Béton :
LafargeHolcim Maroc a déployé un réseau de 22 centrales à béton pour répondre aux besoins spécifiques des
grands chantiers d’infrastructures et de bâtiments dans les différentes régions du royaume.
Granulats :
LafargeHolcim Maroc exploite deux carrières de granulats et une 3ème à travers une JV.
Mortier :
Une usine d’une capacité annuelle de 100.000 tonnes est dédiée au mortier de ciment à Bouskoura.
Geocycle :
Geocycle dispose de 4 plateformes de traitement de déchets.
Chaux :
, l’usine de Tlat Loulad (région de Ben Ahmed) est le résultat d’une joint-venture avec le Groupe espagnol Calcinor.
Activité Route :
LafargeHolcim Maroc accompagne les projets routiers dès leur phase de conception jusqu’à leur réalisation en
apportant des solutions économiques et durables qui valorisent les matériaux locaux.
Section 2 : Analyse du groupe
ANALYSE SWOT :
FORCE Faiblesses
Leader national du secteur avec une part de marché
de 40% en 2007;
Adossement à un grand groupe national et
international (SNI et Lafarge) profitant de leur
savoir-faire en matière d'organisation,
d'optimisation de la production et de réduction des
coûts;
Quatrième capitalisation du marché (23.6 milliards
de dirhams au 28 février 2007);
Coût de l'énergie très élevé représentant 65% des
coûts variables de production contre une moyenne
mondiale de 39%;
Régionalisation du marché du ciment en raison des
coûts élevés de transport.
Saturation de sa capacité de production au niveau
de l’usine de Meknès
Opportunités Menaces
Fort potentiel de croissance du secteur du Bâtiment
et Travaux Publics lié au déficit national en
logements et en infrastructures;
Faible consommation du ciment par habitant
(342Kg en 2005) par rapport à des pays comme la
Turquie et la Tunisie d'où de bonnes perspectives de
croissance de la demande.
Intensification de la concurrence interne et
internationale (Implantation de Holding à Settat,
démantèlement douanier et l'entrée en vigueur des
accords de libre-échange avec l'union européenne
et les pays arabes).
Saisonnalité de l'activité (faible Consommation du
ciment pendant les périodes de fêtes : Ramadan,
l'Aid El Kébir, et période de congés des ouvriers).
Section 2 : Analyse du groupe
Intensité concurrentiel de Porter :
• Les barrières à l’entrée :
A court et moyen termes, les opérateurs locaux bénéficient d’un triple filet de protection, caractérisé par les barrières
normatives, le coût actuellement élevé du fret maritime et l’absence d’infrastructure portuaire à même d’accueillir des
cargaisons de gros tonnages.
• Rivalité du secteur
Les cimentiers opérant sur le marché marocain souffrent du poids important des coûts énergétiques dans la production du
ciment
Les professionnels craignent de se voir confrontés à d’importantes importations à partir de l’Egypte ou de la Turquie, pays où le
coût bas des facteurs et la forte dévaluation de la monnaie dope mécaniquement le niveau de compétitivité de leurs industries.
• Produits de substitution
Nous pouvons constater que pour l’activité du granulat et du béton il n’existe jusqu’à présent aucun substituant. Mais pour le
ciment il en existe tels que le plâtre, l’acier, le bitume et le bois mais qui sont beaucoup moins utilisés par rapport du ciment.
• Le pouvoir de négociation des clients et des distributeurs
Il y a trois types de clients pour les produits cimentiers, l’Etat comme demandeur de grands projets, les promoteurs immobiliers
et les artisans.
• Le pouvoir de négociation des fournisseurs
Lafarge possède ses propres carrières et gisements d’exploitation d’où l’absence de fournisseurs. Elle paye uniquement
des redevances à l’Etat.
Section 2 : Analyse du groupe
Analyse PESTEL :
• Environnement politique :
- Stabilité politique : L’environnement au Maroc jouit d’une importante stabilité politique
- Politique fiscale :qui donne aux contribuables des garanties autrement plus importantes que celles qui lui étaient accordées
auparavant.
- Politique extérieur : une nouvelle vision a mis en exergue les secteurs moteurs de la croissance à l’export s’articulant, notamment
autour de l’électronique de spécialité, de l’aéronautique, de l’agroalimentaire, de l’industrie automobile, de l’offshoring etc.
• L’environnement économique :
- Une activité très cyclique : Le secteur cimentier qui se trouve en amont de l’activité Bâtiment et travaux publics demeure encore
très instable car il est lié, d’une part, au marché de l’immobilier et au coût de l’argent et d’autre part, au niveau des dotations
budgétaires de la Loi de Finances en matière d’investissement publics.
- Une conjoncture favorable : La conjoncture régionale de BTP connait depuis plus de deux ans une phase particulièrement
favorable avec une activité dont le taux de croissance supérieure à 3% justifie la mise en œuvre par les entreprises d’une politique
de recrutement de nouveaux salariés toujours très active notamment auprès des jeunes