Après l’empreinte carbone, l’empreinte eau (water footprint) devient petit à petit un indicateur du caractère durable d’un produit.
La plupart des gens se méprennent sur cette notion d’empreinte eau : sur la façon dont elle est calculée et sur les conclusions que l’on en tire. Après avoir expliqué cette notion, les différents niveaux d’action possible pour réduire la consommation d’eau lors de la production d’un produit seront évoqués. Diverses questions seront également soulevées, comme celles de l’intérêt environnemental et économique de réduire son empreinte eau au minimum.
Enfin, les technologies les plus utilisées pour le recyclage de l’eau usée seront mentionnées par Jean-François Gérard avant de passer à une illustration concrète d’une telle démarche avec le cas de la Brasserie de Jupille.
La Brasserie participe en effet à diminuer son empreinte hydrique via plusieurs axes (diminution de la consommation d’eau via l’optimisation des processus, récupération des eaux au cours du process de fabrication, potabilisation des effluents de la station d’épuration, surveillance du niveau de la nappe phréatique où l’eau est puisée).
Grâce à ces initiatives, le volume d’eau nécessaire pour produire un litre de bière a baissé d’environ 40% en une quinzaine d’années. Frederic Lecler partagera ces résultats ainsi que les défis à venir pour aller encore un pas plus loin.