Sommaire
*Introduction :
-Les virus
-Rôle de système Immunitaire
-Qu’est ce que le SIDA
-Historique
-Origine de l’épidémie
*Epidémiologie:
-Dans le monde
-Dans l’Algérie
*Transmission du SIDA :
-Transmission par voie sexuelle
-Transmission par voie sanguine
-Transmission mère-enfant
*Dépistage de l’infection au VIH
-Objectifs
- Quelles sont les raisons de faire un test de
dépistage du VIH du point de vue médical
-Les méthodes de dépistages
-Annoncer les résultats d’une Sérologies VIH
1. Consultation pré-test
2. Consultation post-test
*Pathologie du SIDA:
-c’est quoi le HIV
-Caractéristiques de HIV
-Evolution clinique du développement du SIDA
-Les cellules cibles de l’infection à VIH
-Récepteurs du VIH
-Cycle cellulaire du HIV
-Tropisme virale
-Manifestation clinique et complication
1-Système cardiovasculaire
2-Système respiratoire
3-Trouble neurologique
4-Trouble hépatique
5-Trouble dermatologique
6-Trouble rénale
7-Manifestation mitochondriale
8-Trouble métabolique
9-HIV et cancer
10-Système oculaire
11-Infections opportunistes
12-Infections fongiques
13-Infection par des virus
*Survie des patients
-Objectifs
-Surveillance clinique
-Prophylaxie primaire et secondaire des infections
opportunistes
*Traitements
-Introduction
-Principe
-Résultats des examens
-Recommandation vaccinales
-Traitement antirétroviraux
-Les anti protéase
-Les soins palliatifs et traitement des douleurs
*Nutritions
*Le SIDA en Algérie
*Conclusion: Prévention du SIDA
*Introduction :
Depuis maintenant 20ans le SIDA apparait comme la maladie la plus dévastatrice
que l’humanité ait connue.
-d’où viennent les virus ?
-quel est le rôle du système immunitaire dans les infections ?
-qu’est ce que le virus du SIDA ?
-quelles sont les voies et de la transmission du virus d’un individu à l’autre ?
-quels sont les perspectives du traitement et de la vaccination ?
-Qu’est ce qu’un virus :
Les virus sont des organismes vivants, infectieux, parasites, des cellules invisibles
au microscope optique. Ils ne peuvent pas exister sans une cellule hôte
(humaine ou animale)dont ils utilisent la machinerie(les protéines et les
enzymes des cellules)pour ce reproduire et se multiplier.
*Introduction :
-Rôle du système immunitaire :
L’être humain est en contacte permanant avec le milieu extérieur. Ce milieu est
constitue de milliers de micro-organismes. Tels que des bactéries ,des virus
,des champignons ou des parasites. Ainsi par le fait de respirer ,de boire, de
manger, de se reproduire et de provoquer des maladies mortelles. C’est grâce
à notre système immunitaire que nous luttons contre ces infections. Son rôle
est de reconnaitre et d’éliminer ce qui est étranger à l’organisme ,ses cellules
patrouillent le corps à la recherche de cette information, l’interprètent et
assurent les fonctions d’élimination.
Le système immunitaire est constitué de cellules qui naissent dans la moelle
osseuse et qui exorons leurs fonctions directement ou par l’intermédiaire de
substances qu’elles produisent. Donc âpres leur maturation dans les organes
lymphoïdes primaire(moelle osseuse et thymus).ces cellules passent dans la
circulation sanguine et les organes lymphoïdes secondaire(rate, plaques de
Peyer de l’ intestin ,amygdales).
*Introduction :
L’entrée en contact avec un microorganisme met d’abord en jeu des réactions
immédiates appelée « non spécifique »pour éliminer les agents
pathogènes.par la protection de la peau, l’acidité de la sueur du suc
gastrique, de l’urine.
Lorsque cette première ligne de défense est débordée par l’infection il y a une
autre immunité « spécifique » entraine généralement la destruction des
microorganismes .Le système immunitaire garde la trace du passage de
l’agent infectieux. Ceci lui permette réagir plus vite lors d’une deuxième
contact avec le même agent.
Répartition des cas cumulés de SIDA 1985-2001 selon le
mode de contamination
Mère/enfant
Transfusion
3%
12%
Toxicomanie
23%
hétérosexualité
53%
Homosexualité
9%
Transfusion Toxicomanie Homosexualité hétérosexualité Mère/enfant
Répartition des voies de transmission des cas de
SIDA selon le lieu d’infection
En Algérie
70 70
60 60
50 50
40 40
30 30
20
20
10
10
0
0
1
1
Transfusion Toxicomanie Homosexualité
Transfusion Toxicomanie Homosexualité
hétérosexualité Mère/enfant Non précisé
hétérosexualité Mère/enfant Non précisé
Mode de transmission de VIH:
Les liquides contaminants sont essentiellement les sécrétions
sexuelles vaginales et sperme ou la sécrétion biologique contenant
de sang ; du lait …on distingue trois principales voies :
Transmission sexuelle : elle constitue le mode le plus fréquent dans
les mondes. Elle se fait par contact direct avec le mucus buccale ;
génitale ou rectale.
Les facteurs augmentent le risque de transmission sexuelle de VIH :
Infection et /ou lésion génitale
Rapport sexuel sanglant ou pendant les règles
Premier rapport sexuel / viol
Mode de transmission de VIH:
Saignement au cours du rapport sexuel
Transmission par voie sanguine : concerne trois groupes de
population :
Les usages de drogue par voie injectable
Les hémophiles et transfusés
-Transmission mère-enfant
-Mécanismes et moment de la TME:
3 voies de transmission possibles
– in utero, par passage trans-placentaire
– pendant l ’accouchement (voie basse)
• exposition au sang et aux sécrétions vaginales
• ingestion de sécrétions)
– par le lait
-Transmission Mère-Enfant du VIH:
• 3ème trimestre + accouchement : 20-25 % % d’enfants infectés
• in utéro : 1/3
• accouchement : 2/3)
• Allaitement : 15 %
• 3-4% / mois, les 2 premiers mois
• 1-2% / mois, les 3 mois suivants
• 0.5-1% / mois, ensuite…
Naissance
-Moments de la Transmission VIH:
15%
5% 10%
grossesse • allaitement
Allaitement et TME:
-Modalités de passage :
*2 origines
-Virus libre
-Virus associé aux cellules (qté élevée dans colostrum)
*Localisation :
-Entérocytes (expriment du CCR-5)
-Amygdales (cellules M)
-Mécanismes : nombreuses hypothèses
-Objectifs
-Quelles sont les raisons de faire un test de
dépistage du VIH du point de vue médical
-Les méthodes de dépistages
-Annoncer les résultats d’une Sérologies VIH
1. Consultation pré-test
2. Consultation post-test
*Dépistage de l’infection au VIH
-Objectifs :
• Le test de dépistage du VIH a pour objectif de déterminer
par une prise de sang si une personne est porteuse ou non
du VIH. Soit en recherchant une protéine du virus ou des
anticorps anti-VIH. Il ne nécessite pas d’être à jeun. Y avoir
recours constitue un acte volontaire et responsable, nul ne
doit jamais être dépisté à son insu. Il est remboursé à 100%
par la sécurité sociale lorsqu’il est effectué, sur
ordonnance, dans un laboratoire d’analyses médicales, ou
gratuit et anonyme lorsqu’il est effectué dans un centre de
dépistage.
*Dépistage de l’infection au VIH
*Quelles sont les raisons de faire un test de
dépistage du VIH du point de vue médical:
• Le test donne une certitude sur la présence d'une infection
par le VIH (test positif) ou l'absence de celle-ci (test négatif).
Si le test est positif, votre médecin vous proposera d'autres
analyses médicales. Ces analyses fournissent une base pour
décider de traiter l'infection ou non. Un dépistage précoce
de l'infection par le VIH est donc une condition importante
pour utiliser au mieux les possibilités médicales. Au
contraire, un diagnostic tardif de l'infection diminue les
chances de succès du traitement. Du point de vue
médical, on peut donc dire: si vous avez pris un
risque, faites-vous conseiller et tester.
*Dépistage de l’infection au VIH
*Les méthodes de dépistages:
5.1.1. Le test de dépistage:
Un certain temps s’écoule entre la contamination Pendant cette
période, le sujet contaminé est infectieux mais la sérologie est
négative. Cette période est appelée « fenêtre sérologique
s’améliorent, plus la fenêtre sérologique diminue Actuellement
elle est de 22 jours, La recherche des anticorps anti anti-VIH se
fait à l’aide d’une technique ELISA. On pratique en même temps
une réaction avec des sérums témoins positifs et négatifs. Deux
test différents sont pratiqués sur le même sérum don l’un deux
doit permettre le dépistage des anticorps anti-VIH 1 et anti _VIH 2
Si la recherche est négative, on en reste là.Si la recherche est
positive, on effectue un test de confirmation.
*Dépistage de l’infection au VIH
5.1.2. Le test de confirmation:
Le test de confirmation vérifie que les anticorps détectés par le
test de dépistage sont bien spécifiques du VIH. En effet, un
test de dépistage peut révéler des anticorps non spécifiques
et ce test est donc faussement positif.
Il n’est pas pratiqué si le test de dépistage est négatif.
Tout dépistage positif, douteux ou discordant doit être
confirmé.
Il est recommandé d’effectuer le test de confirmation sur un
prélèvement différent de celui du test de dépistage. Le test
de confirmation s’effectue par une technique Western Blot.
Après fragmentation d’une culture de virus, les protéines
virales sont séparées par électrophorèse en gel d’agarose
*Dépistage de l’infection au VIH
dans lequel elles vont migrer en fonction de leur poids
moléculaire (les grosses molécules migrant moins facilement
que les petites).
On transfère les protéines séparées en « buvardant le gel avec
une feuille de nitrocellulose. Cette feuille est découpée en
bandelettes.
On immerge une bandelette dans un petit bac contenant le
sérum à contrôler (si ce sérum contient des anticorps
spécifiques du VIH, ils se fixent aux antigènes).
La fixation des anticorps est révélée par une technique ELISA
identique à celle utilisée pour le test de dépistage. On ajoute
un anticorps anti-Ig humaines marqué par une enzyme puis, le
substrat de cette enzyme. contamination par le virus et
l’apparition des anticorps.
*Dépistage de l’infection au VIH
5.2. Autres tests pour le diagnostic biologique :
5.2.1. Recherche de l’antigène P 24 :
La protéine P 24 est la protéine majeure de la capside du VIH.
Dans le cas d'une personne présentant un syndrome de primo-
infection symptomatique, la détection de l'antigène P 24 peut
être intéressante car elle est positive pendant la phase
sérologiquement muette. L'antigénémie se négative dès la
séroconversion, les anticorps anti-P 24 se fixent à l'antigène
pour former des complexes immuns qui sont éliminés.
L'antigène P 24 réapparaît au stade du Sida avéré, mais cet
examen, autrefois considéré comme un marqueur de la
réplication virale, est devenu à ce stade, inutile et déconseillé.
5.2.2. Isolement du virus en culture :
L'isolement du virus est une technique longue et difficile, qui n'est
*Dépistage de l’infection au VIH
pas utilisée en routine. Elle est réservée au diagnostic de
l'infection chez le nouveau-né de mère infectée. En effet, tous
les nouveau-nés de mère séropositive sont séropositifs car les
anticorps maternels ont franchi la barrière placentaire. Leur
présence empêche le diagnostic sérologique de l'infection d'un
nouveau-né. La culture de cellules sanguines (virémie cellulaire)
est principalement utilisée dans les semaines qui suivent la
naissance pour prédire si un enfant né de mère VIH positif est
infecté.
5.2.3. Détection du matériel génétique viral :
On peut rechercher et doser l’ARN viral plasmatique ou l’ADN
proviral cellulaire. Cette technique peut remplacer la culture du
virus dans le diagnostic d’une infection à VIH chez le nouveau-
né de mère infectée.
*Dépistage de l’infection au VIH
5.3. Examens de laboratoire accompagnant le Sida :
L’infection à VIH est une infection chronique dont les
manifestations cliniques n’apparaissent qu’après une période
plus ou moins prolongée, généralement plusieurs années. Pour
évaluer le pronostic de l’infection, on fait appel à l’interprétation
de deux marqueurs biologiques.
*ANNONCER LES Résultats D’UNE
Sérologies VIH:
Traumatisme pour le patient :
--toujours ressenti comme un choc
--parfois aggravé par un sentiment de culpabilité.
ƒƒImportance de l’information avant et après le test et de l'écoute
longue.
1. Consultation pré-test:
ƒƒLa demande d’une sérologie VIH doit toujours être accompagnée
d’une information attentive aux questions du patient :
-le motif de la demande : signes d’appel cliniques ou biologiques ;
facteurs de risque de contamination
-la signification d’une éventuelle séropositivité et ce qu’elle entraîne :
• possibilités thérapeutiques pour le patient
• mesures prophylactiques pour le(s) partenaire(s) sexuel(s).
*Dépistage de l’infection au VIH
ƒƒL’absence d’information préalable au test va à l’encontre d’une
politique de prévention :
--si test négatif : aucun discours de prévention n’aura été fait et il
est trop tard pour qu’il soit entendu quand le résultat est
négatif
--si test positif : il est trop tard pour prévenir !
ƒƒLe consentement du patient, à recueillir systématiquement, doit
lui permettre :
--de choisir le moment et le lieu où sera pratiqué le test (par
exemple Centre de Dépistage Anonyme Gratuit)
--de comprendre les conséquences d’une éventuelle
séropositivité, pour lui-même et son entourage
--d’adopter des mesures de prévention (préservatif...) dans
l’attente des résultats du test.
*Dépistage de l’infection au VIH
2. Consultation post-test
ƒƒLe rendu du résultat du test doit être fait par le médecin qui a
prescrit le test (le cas échéant), lors d’une consultation dédiée.
ƒƒ Un test négatif doit faire idéalement l’objet d’un rendu
médicalisé, l’occasion d’un dialogue et d’une information sur les
conduites de prévention.
ƒƒLe résultat d’un premier test positif doit être donné sous
réserve de sa vérification sur un deuxième prélèvement.
ƒƒLe deuxième test permet :
--d’éviter d’éventuelles (mais rares) erreurs
--de revoir le patient après quelques jours pour :
• délivrer des messages qui doivent être personnalisés
• répondre aux questions du patient.
*Dépistage de l’infection au VIH
ƒƒL’annonce doit être franche et sincère, sans brutalité ni
“moralisme”.
ƒƒAborder diverses questions portant sur :
--la situation du patient dans l’histoire naturelle de l’infection
--le suivi, les perspectives de traitement, le pronostic sans et sous
traitement
--la transmission, les mesures de prévention
--les éventuelles conséquences dans la vie
familiale, professionnelle, les projets de procréation…
--à qui et comment annoncer le résultat du test ?
--le dépistage de l’entourage.
ƒƒIdentifier les différentes personnes-ressources, selon les cas :
--médecin référent
*Dépistage de l’infection au VIH
--médecin spécialisé dans la prise en charge de l’infection VIH
--assistante sociale
--psychologue (ou psychiatre)
--diététicienne
--consultant en éducation thérapeutique
--personne de confiance.
ƒƒNe pas prétendre à l’exhaustivité “en un temps” mais plutôt
proposer de revoir le patient autant de fois que nécessaire.
ƒƒAssurer la confidentialité.
ƒƒNe jamais délivrer de première ordonnance d’antirétroviraux
tant que le patient n’y est pas préparé
*Pathologie du SIDA:
-c’est quoi le HIV
-Caractéristiques de HIV
-Mécanisme de développement de la maladie
-Evolution clinique du développement du SIDA
-Les cellules cibles de l’infection à VIH
-Récepteurs du VIH
-Cycle cellulaire du HIV
-Tropisme virale
-Manifestation clinique et complication
*Pathologie du SIDA:
Intérêts de la détermination du tropisme:
ƒ Association entre tropisme et progression de la
maladie
ƒ Avant mise sous antagoniste de CCR5
– Non indiqué chez les patients avec virus X4 ou X4/R5
ƒ En cas d’échec virologique sous antagoniste de CCR5
– Evolution du tropisme
*Pathologie du SIDA:
-Manifestation clinique et complication :
1-Le VIH et la cardiopathie:
Vous saviez peut-être que le VIH peut augmenter le risque de
problèmes de santé, comme les crises cardiaques et l'ACV.
Ce phénomène s'explique en partie par le fait que l'infection par le
VIH peut augmenter les concentrations de gras nocifs dans le
sang (comme le mauvais cholestérol ou les triglycérides). Par
conséquent, le risque de problèmes de santé comme les artères
bloquées, les crises cardiaques et les ACV augmente.
Les liens entre l'infection par le VIH et le coeur remontent dès le
début de l'infection avec des complications cardiovasculaires (CV)
liées à l'état d'immunodépression entraînant des
cardiomyopathies et des péricardites de mauvais pronostic.
*Pathologie du SIDA:
Depuis l'avènement d'un traitement antitrétroviral hautement
efficace en 1996, les complications CV rencontrées au cours de
l'infection maintenant chronique par le VIH sont liées à des
complications secondaires aux antirétroviraux, en particulier les
antiprotéases. De nombreuses complications métaboliques
peuvent survenir : syndrome d'insulino-
résistance, dyslipidémie, lipodystrophie pouvant entraîner une
accélération de l'athérosclérose et aboutir à un syndrome
coronaire aigu mettant en jeu le pronostic vital du patient
infecté. Dans cette revue, nous analyserons les données de la
littérature sur l'athérosclérose coronaire chez le sujet infecté
par le VIH en essayant de décrire s'il existe chez lui des
différences en termes de symptomatologie, de gravité,
*Pathologie du SIDA:
Trouble hépatique et digestive :
•1-Les hépatites : sont due à la destruction d’un nombre plus ou
moins important de cellule hépatique ; causé souvent par : virus,
alcool,certains médicaments et rarement un dérèglement
immunitaire.
Caractéristiques des hépatites A, B, C, D, E, G :
• Sont des virus hépatiques transiter par :
Une exposition d’eau contamines ou à des aliments préparés avec
l’eau contamines.
Transmission par voie oro-fécale.
Exposition à du sang ou à des organes contamines.
*Pathologie du SIDA:
Relation sexuelle.
Transmission mère à l’enfant.
Partage d’article personnel avec une personne infecté.
*Pathologie du SIDA:
Les hépatites
Hépatite chronique :
Hépatite aigue :
Si l’agent responsable n’est pas
Une agression brutale de foie
éliminé au bout de 06 mois
Dans un peu temps
Effets de l’hépatite chronique :
Perturbation de vascularisation par
La cirrhose les réactions inflammatoires.
Remplacement des petites zones
hépatique par un tissu fibreux (fibrose) .
*Pathologie du SIDA:
•2-La cirrhose : est une maladie grave ; qui s’accompagne de
lésions irréversible. Elle se caractérise par un dépôt des protéines
(fibres de collagènes) synthèses par le foie ; qui fait une
surproduction de ces fibres et/ou diminution de leur dégradation.
Les conséquences :
•Perturbation de la circulation sanguine.
•Insuffisance hépatique.
Les dangers : œdèmes généralisés ; hémorragie interne ; troubles
de conscience.
•3-La stéatose : est l’accumulation lipidique anormal dans les
hépatocytes ; on distingue:
*Pathologie du SIDA:
La stéatose
Stéatose alcoolique : Stéatose non alcoolique :
Causé par les alcools Causé par lipodystrophie.
la résistance à l’insuline.
par les virus.
*Pathologie du SIDA:
Effet de l’infection par VIH sur l’hépatite :
L’infection par le VIH augmente le passage à la chronicité de
l’hépatite aigue B par augmentation de la réplication viral.
Augmente la fréquence des réactions de VHB chez porteurs
inactifs du VHB.
Infection de VIH augmente la charge virale VHC d’un facteur 2à8.
Augmente le risque de transmission maternofoetale et de
transmission sexuelle par VHC.
L’infection par le VIH accélère la vitesse de progression de la
fibrose et le développement de la cirrhose.
•Trouble digestive :
Effet de VIH sur la digestion
La diarrhée : Douleurs abdominaux :
Bactérie (salmonelle) Trouble digestive
L’amibe.
Protozoaire inhabituels
(cryptosporidie- micro
sporidie- isospora).
La dysphagie
*Pathologie du SIDA:
Manifestation mitochondriale :
Est une toxicité mitochondriale due aux analogues nucléotidiques et aux
inhibiteurs de protéase(IP), qui agissent sur la mitochondrie, en inhibant
la polymérase gamma qui diminue l’ADN et l’expression protéique de la
chaine respiratoire, donc :
*Pathologie du SIDA:
Toxicité
mitochondriale
Augmente les dérivés Activation de la
réactifs de l’oxygène. Production des cytokines
pro-inflammatoire.
La lipolyse, appoptose
des adipocytes ou
différenciation des cette
cellules.
*Pathologie du SIDA:
Risque rénal:
Les atteintes de la fonction rénale sont plus ou moins graves et curables selon
leur stade au moment de leur découverte
• Il existe une atteinte rénale grave spécifiquement liée au VIH, la néphropathie
associée au VIH (HIVAN), qui touche en très grande majorité les patients
originaires d'Afrique noire et à un stade avancé de la maladie.
• La toxicité rénale de certains médicaments est connue. Certains peuvent
avoir une toxicité tubulaire directe, comme la pentamidine, les aminosides, le
Viréad® et donner des tubulopathies proximales, des syndromes de Fanconi
(fuite de glucose, d'acides aminés, de phosphates et de bicarbonates dans les
urines) ou des IR aiguës.
*Pathologie du SIDA:
Tableau métabolique complexe:
• Lipoatrophie, lipohypertrophie ou les deux
• Résistance à l’insuline, intolérance au glucose ou diabète type 2
• Hypertriglycéridémie
• Abaissement du HDL cholestérol
*Pathologie du SIDA:
Cancer et VIH:
Certains cancers sont plus fréquents chez les personnes vivant avec le VIH que dans
la population générale. A cause du VIH, l'organisme a peut-être plus de
difficultés à maîtriser les virus impliqués dans la survenue de certains cancers
comme le virus du papillome humain (HPV, Human Papilloma Virus).
La maladie de Kaposi, le lymphome non hodgkinien, le cancer du col utérin et le
cancer du canal anal constituent 4 exemples de cancers qui sont plus fréquents
chez les personnes infectées par le VIH que chez celles qui ne le sont pas. Le
diagnostic de ces cancers peut indiquer la progression de l'infection par le VIH
en maladie SIDA.
Le cancer peut être difficile à traiter chez les personnes infectées par le VIH suite
à l'affaiblissement de leur système immunitaire et à la réduction du nombre de
globules blancs provoqués par la maladie. Les traitements peuvent
associer, selon le type de cancer, une chirurgie, une radiothérapie ou une
chimiothérapie.
*Pathologie du SIDA:
Le cancer, une complication fréquente du sida
• Que l’immunosuppression soit congénitale, induite par certains traitements
postgreffes ou acquise comme pour le sida, elle augmente l’incidence des
cancers. Les cancers développés ne sont pourtant pas tous les mêmes. Les
sujets infectés par le VIH sont plus particulièrement prédisposés à certains, à
un point tel que leur survenue constitue un critère d’entrée dans la maladie.
Avec une espérance de vie augmentée, ils sont confrontés à un risque accru
durant l’évolution de leur infection.
• Des virus comme agents du cancer
• Outre les pathologies infectieuses opportunistes, le virus du sida fait le lit de
pathologies malignes [1] directement ou indirectement. La filiation entre le
VIH et certains cancers est parfois bien connue comme dans le cas du
sarcome de Kaposi. Mais il n’apparaît qu’à plus long terme : l’infection à VIH
augmenterait le risque de développer des cancers non caractéristiques du
sida.
*Pathologie du SIDA:
• Pour comprendre cette spécificité, il faut considérer l’interaction entre
immunité, virus et agents carcinogènes [2]. Sarcome de Kaposi (SK) et
lymphomes non hodgkiniens (LNH [3]) à lymphocytes B sont les cancers
typiques liés au sida. Néanmoins, d’autres cancers sont retrouvés chez des
séropositifs. Les relations de cause à effet entre cancers et VIH sont toutefois
difficiles à établir parce que d’autres facteurs peuvent intervenir, qu’il soient
comportementaux ou génétiques par exemple.
• Les patients infectés par le VIH ont considérablement augmenté l'incidence
de plusieurs cancers. Ceci est principalement dû à la co-infection avec un
oncogène virus à ADN, notamment virus Epstein - Barr (EBV), herpèsvirus
associé au sarcome de Kaposi (KSHV) (également connu sous le nom
d'humains herpesvirus-8 et virus du papillome humain (VPH).
• Arcome de Kaposi (KS) est la tumeur plus courante chez les patients infectés
par le VIH. L'apparition de cette tumeur chez les jeunes hommes
homosexuels en 1981 était un des premiers signaux de l'épidémie de sida.
*Pathologie du SIDA:
• Causée par un virus gammaherpes appelé virus de l'herpès associé de Kaposi
(KSHV), souvent apparaît comme des nodules violacées sur la peau, elle peut
affecter les autres organes, notamment la bouche, appareil gastro-intestinal
et poumons. Lymphomes à cellules de b haute qualité tels que de
lymphomes de Burkitt, lymphome de type Burkitt's, diffusent le grand
lymphome à cellules B
• L'insuffisance rénale (IR) est une complication de plus en plus fréquemment
rencontrée dans l'infection à VIH. Elle peut être modérée ou sévère, aiguë et
transitoire ou devenir chronique. C'est une importante cause de décès des
patients en stade sida. Les atteintes rénales peuvent être dues au VIH lui-
même, aux coïnfections (virus des hépatites B et C), à des infections
bactériennes ou mycosiques, à certains médicaments, aux produits de
contrastes iodés et aux complications d'infections opportunistes
(kaposi, lymphomes, tuberculose). Chez le patient VIH +, le risque de décès
est 2,5 fois plus élevé en présence d'une anomalie rénale. L'IR chronique est
un facteur de risque cardiovasculaire majeur qui augmente au fur et à
mesure que la fonction rénale se dégrade.
*Pathologie du SIDA:
-Manifestation Oculaire:
Cet état peut affecter toutes les parties des yeux, l'orbite et le
système visuel en entier.De nouvelles souches apparaissent. Le
nombre de cas de cécité et d'autres maladies oculaires reliées au
SIDA augmente à mesure que la maladie se répand. L'incidence
des infections oculaires est élevée chez les personnes dont le
nombre de lymphocytes T est inférieur à 250.Étant donné qu'il
n'existe pas de vaccin contre le VIH, la seule façon de prévenir
l'infection est d'éviter les comportements à risque, tel que le
partage des aiguilles hypodermiques et les relations sexuelles
non protégées. La plupart des porteurs du VIH sont
asymptomatiques. Il est important que les préservatifs soient en
latex et que les lubrifiants utilisés avec les préservatifs soient à
base aqueuse
*Pathologie du SIDA:
*Symptômes
– Plus facilement l'oeil est sec.
– Le Sarcome de Karposi est un cancer malin qui affecte 30%
des patients ayant le SIDA. Il peut se manifester sur les
paupières par une tumeur violette, plate ou nodulaire. Ceci
peut avoir lieu sur la conjonctive, la couche transparente sur
le blanc de l'oil.
– Le Molluscum Contagiosum :Il s'agit de petits nodules, de
couleur chair sur la peau qui ont tendance à s'étendre. Ils
sont récurrents après l'excision.
– Rétinopathie rétinienne: Des petites taches blanches
saupoudrées sur la rétine se forment 'en boules de
coton', mais n'indiquent pas une infection de la rétine et
généralement sans conséquence visuelle.
*Pathologie du SIDA:
– Rétinite à cytomegalo virus: Le virus cytomegalo qui infecte
la rétine peut causer une perte importante de vision.
Lors d'une infection rétinienne, les symptômes sont les
mouches volantes, les taches aveugles dans le champ visuel
ou la perte de vision. Toutes les personnes ayant de tels
symptômes doivent consulter un ophtalmologue.
– Rétinite toxoplasmosique: La toxoplasmose est un parasite
que la plupart des personnes ont d'une façon dormante, et
ne créant généralement pas de maladie. Les matières
fécales des chats et la viande non cuite peuvent en être la
source. Une fois dans le corps, ils deviennent dormants et
enkystés. Dans le SIDA, ils peuvent être réactivés dans le
cerveau et les yeux. Avec une infection des rétines, les
symptômes sont des mouches volantes, une vision floue
*Pathologie du SIDA:
due aux débris qui flottent dans le corps vitré qui remplit
l'oeil. L'oeil peut devenir rouge et douloureux. La vision
peut être touchée définitivement par cette affection.
– Une infection de fungus (champignons), et la syphilis, peut
affecter la rétine. La syphilis peut aussi causer une infection
du nerf optique.
VIH et infections opportunistes (IO)
L'altération de votre système immunitaire provoqué par le VIH peut entraîner le
développement d'infections opportunistes (IO). Il s'agit d'infections liées au
VIH/sida qui surviennent lorsque le système immunitaire de l'organisme est
affaibli. Les symptômes varient d'une infection à l'autre et peuvent
comprendre des signes aussi différents que des boutons de fièvre et une perte
de poids extrême. Certaines infections opportunistes peuvent être
dangereuses. Il est donc important d'informer votre médecin de l'apparition de
tout nouveau symptôme.
Les infections opportunistes courantes comprennent :
• Des infections fongiques comme des mycoses
• Des infections bactériennes comme la tuberculose
• Des infections virales comme l'herpès
• Des infections parasitaires comme la toxoplasmose
• Votre taux de CD4 peut jouer un rôle dans le risque que vous aurez de
contracter une infection. Certains facteurs comme l'appartenance à un groupe
ethnique et le partage d'aiguilles pour l'injection de drogues peuvent aussi
augmenter le risque de développer certaines IO. Votre traitement anti-VIH
VIH et infections opportunistes (IO)
peut contribuer à réduire le risque de développer des infections parce qu'ils
contribuent à renforcer vos défenses immunitaires.
• Complications infectieuses et tumorales de l’infection à VIH
• Infections opportunistes
• Incidence fortement liée au niveau du déficit immunitaire
• Certaines infections peuvent survenir à un niveau d’immunodépression
modérée (CD4> 200) (candidose buccale, tuberculose)
• D’autres infections surviennent seulement si le déficit est sévère (CD4<50)
(CMV, Mycobacterium avium, Cryptosporidies)
• Beaucoup sont des réactivations et non des contaminations récentes
• Certaines peuvent être prévenues (prophylaxie primaire)(notamment
Pneumocystose et Toxoplasmose par Cotrimoxazole)
• Compte tenu de la fréquente non éradication du germe, une prévention des
rechutes (prophylaxie secondaire) est souvent nécessaire tant que le déficit
immunitaire persiste (avoir CD4 > 200 depuis au moins 6 mois pour envisager
J. Reynes 21 Fév 2011 arrêt de la prophylaxie)
Les infections fongiques : candidoses, cryptococcose...
• Principales infections fongiques
• Les principales infections fongiques sont : les candidoses, les
cryptococcoses, l’aspergillose.
• En terme de fréquence, les candidoses prédominent de façon importante.
Elles vont toucher 80 à 85% des personnes infectées par le VIH. Les
localisations préférentielles sont relativement hierarchisées en fonction de
l’évolution de l’immunodépression. On voit d’abord des candidoses buccales
et vaginales puis, à des stades plus avancés, des candidoses oesophagiennes.
Des patients peuvent présenter des candidoses à localisations
oesophagiennes sans en avoir dans la bouches sans en avoir dans la
bouchedans la bouche
*Suivie des patients
SUIVI DES PATIENTS VIH POSITIFS ASYMPTOMATIQUES
Un suivi médical régulier des patients asymptomatiques permet au
personnel de santé de traiter différents problèmes auxquels sont
confrontés les PVVIH, notamment la prévention de la transmission, le
maintien d'un statut nutritionnel adéquat, la prévention des problèmes
de santé et les infections opportunistes. Ces patients ont besoin d'être
rassurés et d'être correctement informés sur le VIH, leur pronostic et les
possibilités de traitement dont ils disposent. Le stade de la maladie et le
nombre de CD4 déterminent le besoin d'une prophylaxie ou d'un TARV
Ces patients ont également besoin d'un support psychologique. Ils ont
de nombreuses questions et sont souvent très angoissés. Il est
important que dans le cadre du counselling post-test, les patients soient
informés des personnes qu'ils peuvent consulter et des endroits où ils
peuvent recevoir des réponses aux questions qu'ils se posent. Cette
démarche montre aussi aux patients qu'ils ne sont pas abandonnés et
qu'ils pourront continuer à être pris en charge s'ils le désirent.
*Suivie des patients
Il convient de mettre l'accent sur le fait que l'infection à VIH est
devenue une maladie chronique, mais que grâce à l'arrivée du TARV,
ce n'est plus une maladie mortelle. Le patient doit aussi avoir
l'impression qu'il fait partie intégrante du plan de gestion de sa
maladie chronique. Cela permet de lutter contre le préjugé qu'on ne
peut rien faire pour aider les patients infectés par le VIH.
L'équipe médicale doit, en collaboration avec d'autres institutions,
également prévoir une prise en charge des problèmes sociaux et
financiers. Il est essentiel que les PVVIH aient l'occasion de participer
à des groupes de soutien.
5.1 Check-up initial
5.1.1 Anamnèse complète
Anamnèse médicale
- MST
- TBC
*Suivie des patients
- Mode probable d'acquisition de l'infection à VIH – afin
d'identifier le comportement à risque
• Antécédents familiaux
• - Situation sociale
• - Statut conjugal / partenaire(s) sexuel(s) - enfants
• - Intention d'avoir des enfants
• - Présence d'une autre PVVIH dans la famille
• - Tout autre cas de tuberculose au sein de la famille
• Situation économique
• - Sources de revenus
• - Sécurité alimentaire
• - Frais fixes
*Suivie des patients
• Soutien spirituel
• - Religion
• - Guérisseurs traditionnels
• 5.1.2 Examen clinique
• Procéder à un examen clinique complet.
• Rechercher des pathologies indicatrices telles qu'un zona, une candidose
buccale, un
• Syndrome cachectique, etc.
• Examiner la zone génitale et procéder à un examen gynécologique
systématique chez les femmes.
• 5.1.4 Education sanitaire
• NE PAS ESSAYER DE DISPENSER TOUTES LES INFORMATIONS AU COURS
• DE LA PREMIERE CONSULTATION
• Informations sur la transmission du VIH
• Comment empêcher la transmission du VIH aux autres
*Suivie des patients
• Donner des informations sur le mode de transmission du VIH, ainsi que sur les
comportements à risque. Discuter de points tels que le sexe en toute sécurité
(utilisation d'un préservatif) et la prévention de la transmission.
• - Rassurer les patients sur le fait qu'ils ne représentent pas un risque pour les
autres membres de leur famille dans le cadre de la vie quotidienne.
• - Les liquides physiologiques susceptibles de transmettre le VIH par contact
avec une peau lésée sont le sperme, les sécrétions vaginales et le sang. Parmi
les autres liquides, on note également le liquide
péritonéal, pleural, péricardique, amniotique, le LCR et le liquide synovial, bien
que le contact avec ces liquides soit moins probable dans un environnement
domestique.
• - Sauf s'ils sont contaminés par du sang, l'urine, les selles, les crachats, la
salive, les larmes, les vomissures et les sécrétions nasales ne transmettent pas
le VIH.
• - Il est conseillé aux dispensateurs de soins de se protéger les mains dès qu'ils
manipulent des liquides physiologiques (notamment des draps ou des
vêtements souillés ou qu'ils nettoient des vomissures) ou qu'ils sont en contact
*Suivie des patients
des sacs en plastique.
Prévention de la transmission verticale
Utilisation de contraceptifs chez la femme : en cas de désir de grossesse, discuter
du risque de transmission du VIH à l'enfant (30%) et discuter des interventions
possibles pour l'empêcher (en fonction de l'environnement).32
Prévention de la transmission par exposition au sang
- Les aiguilles, lames de rasoir et préservatifs usagés peuvent être éliminés de
manière à ne pas pouvoir être réutilisés. Ne jamais partager de seringues ou du
matériel de tatouage.
- En ce qui concerne les éventuelles expositions au sang, consulter les
recommandations
MSF.
Transfusion
Les patients infectés par le VIH doivent savoir qu'ils ne peuvent pas donner de
sang.
*Suivie des patients
• Hygiène
Une bonne hygiène est nécessaire pour tous, pas uniquement pour les patients
infectés par le VIH. L'importance d'une bonne hygiène personnelle doit être
soulignée.
• Conseil nutritionnel
L'eau destinée à la consommation doit être bouillie ou remplacée par de l'eau
en bouteille. Une bonne nutrition signifie une alimentation équilibrée
(céréales, fruits, légumes, huile, viande/poisson) préparée proprement. Dans
la mesure du possible, il faut éviter les aliments crus. La viande et les oeufs
doivent être bien cuits. Les fruits et les légumes doivent toujours être lavés
avec de l'eau propre, les légumes doivent être mangés cuits. Si la nourriture
doit être réchauffée, il faut veiller à avoir une température très élevée
partout. Ne jamais réchauffer plus d'une fois.
• Conseil médical
Il faut expliquer aux patients qu'ils doivent prendre contact avec le service
sanitaire dès qu'ils présentent des signes d'infection.
*Suivie des patients
• Lésions buccales
• Nausées/vomissements
• Diarrhée
• Exercice physique régulier
• - Favorise la digestion et stimule l'appétit.
• - Contribue à maintenir la bonne forme physique.
• - Améliore le bien-être émotionnel.
• Repos adéquat
• Bien-être émotionnel
• Les dispensateurs de soins médicaux doivent tenir compte du bien-être
émotionnel de leurs patients. Les personnes tristes et déprimées ne
prendront pas soin de leur bien-être physique.
• Des compétences sociales et communicationnelles sont nécessaires mais
sont souvent négligées en raison des contraintes de temps. C'est une erreur
: les patients ne se sentiront pas compris et resteront à distance même
lorsqu'ils seront confrontés à des problèmes médicaux.
*Suivie des patients
• Pour cette raison, il est difficile d'imaginer de soigner des patients atteints du
SIDA sans la présence d'une équipe multidisciplinaire qui soutienne les
dispensateurs de soins.
• Il est essentiel :
• - d'écouter attentivement les patients ;
• - d'essayer de comprendre ce qu'ils ressentent ;
• - de leur poser des questions avec empathie ;
• - de respecter leurs sentiments ;
• - d'encourager les patients lorsqu'ils expriment leurs émotions ;
• - de proposer des soins qui les aident à conserver une estime de soi et
confiance en soi ;
• - de leur donner des informations correctes ; il ne faut jamais donner de faux
espoirs ;
• - d'aider la famille à gérer les émotions (celles du patient et les leurs).
*Suivie des patients
• 5.2 Visites de suivi
• Après avoir été informés des résultats de leur test, les patients peuvent avoir
besoin d'un suivi plus étroit (toutes les semaines ou tous les mois).
Lorsqu'une relation est établie et qu'il a été possible d'expliquer la majorité
des points repris ci-dessus, chez les patients asymptomatiques, les visites
peuvent être espacées à une tous les trois mois.
• PREVENTION DES INFECTIONS OPPORTUNISTES
• Cotrimoxazole
• 6.2.1 Justification
Chez les PVVIH, le cotrimoxazole peut s'avérer utile dans la prévention et le
traitement d'un large éventail d'infections. Parmi celles-ci, la PCP et la
toxoplasmose, mais également les principales infections bactériennes graves
telles que la pneumonie, la bactériémie et l'entérite bactérienne :
Streptococcus pneumoniae, Salmonella species, Shigella, Eschericia coli,
Staphylococcus aureus et Haemophilus influenzae. Le cotrimoxazole est
également actif contre Plasmodium (malaria), Isospora belli (diarrhée) et
Nocardia asteroides (infections respiratoires et généralisées).
*Suivie des patients
• Bénéfice de la prophylaxie au cotrimoxazole dans les pays en
développement
• Cette efficacité a été prouvée dans plusieurs études. Dans une étude
randomisée, menée à Abidjan en Côte d’Ivoire, des chercheurs ont comparé
l'efficacité de doubles doses quotidiennes (DD) de cotrimoxazole par rapport
à un placebo chez des PVVIH de stade clinique OMS 2 et 3.47 Ces chercheurs
ont observé une réduction significative des événements sévères définis soit
comme le décès, soit comme l'hospitalisation. L'utilisation d'une prophylaxie
au cotrimoxazole dans un sous-groupe de PVVIH ayant une TB pulmonaire à
frottis positif a été étudiée dans le cadre d'une deuxième étude randomisée
menée à Abidjan. Cette étude a montré des effets plus importants et des
réductions significatives des IO et des hospitalisations ainsi qu'une baisse de
50% de la mortalité.48 La baisse de la mortalité chez les patients TB sous
prophylaxie au cotrimoxazole dans le cadre d'un programme de routine a
également été rapportée dans deux études effectuées au Malawi.
*Traitements
Définition :
Il n’existe aucun traitement pour guérir l’infection au VIH : une personne
séropositive est séropositive à vie. Les différents traitements ont pour
rôle de bloquer l’évolution du virus dans l’organisme et de maintenir
l’équilibre entre la présence du virus dans le corps et le système de
défense de l’organisme.
Ces traitements ne sont pas anodins ; ils peuvent provoquer des effets
secondaires lourds tels que nausée, diarrhée, grande fatigue...
Le commencement d’un traitement est lié à l’état du système
immunitaire infecté et est donc adapté à chaque personne. Les
traitements doivent être réajustés régulièrement par un médecin en
fonction de l’évolution de l’état du patient.
*Traitements
• Les antiviraux :
Il existe aujourd'hui deux familles de médicaments utilisés dans
le traitements de l'infection à VIH. Leur différence réside
principalement dans le fait qu'ils agissent à des stades
différents de la reproduction du virus dans les cellules.
• Les inhibiteurs de la transcriptase inverse (ITI) :
Ces molécules interviennent dans la cellule pour entraver
l'action d'une enzyme virale, la transcriptase inverse, et
empêcher ainsi la transcription de l'ARN du virus en ADN viral
qui parasite l'ADN de la cellule hôte. Ces produits ont été les
premiers utilisés dans la lutte contre la multiplication du virus
dans l'organisme.
*Traitements
• Les antiprotéases (AP) :
s'attaquant à l'activité de la protéase, enzyme virale qui permet la
maturation des nouveaux virus créés par la cellule infectée.
Grâce à l'action des antiprotéases la cellule produit des virions
immatures incapables d'infecter de nouvelles cellules.
• Les multithérapies :
L'utilisation de plusieurs médicaments ,les médecins ont
commencé à prescrire des bithérapies, c'est à dire 2 inhibiteurs
de la transcriptase inverse, permettant une action plus efficace
sur l'activité du virus, puis par l'association d'une antiprotéase à
deux ITI qui a donné naissance à ce qu'on appelle les
trithérapies.
*Traitements
• OBJECTIF DU TRAITEMENT ANTIRETROVIRAL :
1. Augmentation puis maintien du taux de lymphocytes CD4
(restauration immunitaire) supérieur ou égale à 200/mm3.
2. Diminution puis maintien d’une charge virale indétectable
(quantité du VIH dans le sang).
*Traitements
• Mécanismes d’action des médicaments :
A. MECANISMES D’ACTION DES ANTIRETROVIRAUX :
Inhibiteur de fusion :
Les inhibiteurs de la fusion empêchent
la fusion de la membrane du virus avec
celle de la cellule.
Inhibiteur de la transcriptase inverse :
les inhibiteurs de la transcriptase inverse
se répartissent en deux catégories : les
inhibiteurs nucléosidiques (INTI) et les
inhibiteurs non nucléosidiques (INNTI).
*Traitements
• Désorganiser le virus :
Les inhibiteurs de protéases empêchent
l’action d’une enzyme produite par le
virus, la protéase, ce qui se traduit par une
désorganisation de la structure du virus.
Inhibiteurs de l’intégrase (en cours d’étude).
Ils empêcheraient l’ADN proviral de
s’intégrer dans l’ADN de la cellule
infectée.
Les soins palliatifs et traitement des
douleurs
• La prise en charge des phénomènes douloureux fait appel à toute une
panoplie de médicaments. Les multithérapies avec antiprotéase, quoique
imparfaites, constituent les premières armes dont nous disposons vraiment
contre le virus et il serait dommage, dans notre combat contre la maladie, de
se laisser “désarmer” et d’interrompre des thérapies efficaces à cause des
douleurs. Dans ce cadre, la gestion de la douleur devient donc une nécessité.
Il en va à la fois du confort du patient et de son adhésion au traitement
sachant que prendre des médicaments pour le reste de sa vie, est déjà lourd
de contraintes.
• La gestion de la douleur. La douleur survient à tous les stades de
l’infection à VIH, affectant d’un quart à la moitié des séropositifs. C’est la
cause la plus courante d’hospitalisation chez les sidéens, et il apparaît
que, comme ils survivent plus longtemps, la douleur devient de plus en
plus un sujet de plainte. Ainsi, l’incidence de la douleur augmente en
général de manière similaire aux conditions neurologiques liées au sida. La
cause de la douleur due au VIH peut être liée :
à l’infection à VIH et ses complications ;
aux traitements médicaux ;
à des causes indépendantes du VIH.
• Le traitement des aphtes. Les aphtes sont des plaies douloureuses de
cause inconnue siégeant dans la bouche et l’œsophage. En principe, ils
répondent aux corticoïdes. Dans la bouche, ils peuvent être traités
localement par le Kénalog (USA) plusieurs fois par jours. Dans l’œsophage
l’élixir de dexaméthasone ou prednisone peut être prescrit.
Ordinairement, les aphtes se résorbent après cinq à dix jours de
traitement, mais ils peuvent réapparaître. La thalidomide est en cours
d’étude pour le traitement des aphtes récalcitrants dans un essai
américain. Quand un aphte est traité avec des stéroïdes, on peut
conseiller une solution pour bains de bouche pour réduire l’inflammation
de la muqueuse buccale avant les repas ou la prise de
médicaments, habituellement une solution de benadryl, de lidocaïne
visqueuse et un antacide. L’ajout d’un opiacé est fréquent jusqu’à ce que
les aphtes soient complètement guéris.
• Injections et traitements alternatifs. Des injections d’Epogène
(EPO, érythropoïétine synthétique) trois fois par semaine ou des injections
quotidiennes de Neupogen (G-CSF, facteur stimulant de croissance des
globules blancs) sont prescrites pour les personnes présentant
respectivement des problèmes d’anémie et de neutropénie. La répétition
des injections peut être particulièrement pénible pour les séropositifs très
amaigris. Cette gêne peut être soulagée en appliquant sur la peau de la
lidocaïne/prilocaïne (Emla) pour faire une anesthésie locale avant
l’injection. Des matelas ou des coussins spéciaux en mousse compensée
permettent un meilleur confort. Les rayons et la chimiothérapie réduisent
les douleurs causées par le sarcome de Kaposi. Plusieurs thérapies
complémentaires se sont avérées utiles pour soulager la douleur chez les
sidéens.
• La pharmacologie. L’Organisation Mondiale de la Santé [2] a mis au point
une approche pour aborder le traitement des douleurs des cancers. Il s’agit
d’une classification de la douleur comportant quatre paliers. Celle-ci a été
adaptée aux traitements des douleurs liées au VIH :
Palier 1. Utiliser de l’acétaminophène ou un médicament anti-inflammatoire
non-stéroïdien [3], tel que l’ibuprofène (Brufen, Advil, Algifène, Ergix,
Gélufène, Ibuprofène, Nurofen, Oralfène, Rhinadvil), le sulindac ou l’aspirine.
Si ces mesures ne suffisent pas, alors passer au palier suivant.
Palier 2. Ajouter un opiacé, par exemple, de l’acétaminophène avec de la
codéine ou de l’oxycodone (analgésique central, USA), et si cela n’est
toujours pas suffisant.
Palier 3. Passer à un opiacé plus fort, tel que la morphine, l’hydromorphone
(USA), le fentanyl (Fentanyl, Qualimed) ou le lévorphanol (Lévo-dromoran,
USA).
Palier 4. La quatrième étape, qui peut être incorporée à n’importe quel
moment de la procédure, est d’ajouter des adjuvants tels que l’hydroxyzine
(Vistaril) qui accroît l’efficacité des médicaments anti-douleurs.
-Nutritions:
*DES PREMIERS ACTES DE LA VIE
*ESSENTIEL A LA VIE
*D’AUTANT PLUS IMPORTANT AVEC LE VIH :
lipodystrophie, hyperlipémies, diabète, ostéoporose…•MEDLI
NE (nutrition hiv) environ 150 à 200 publications / an
1)Les ANC en Protéines:
-Protéines de bonne qualité-0,8 à 1 g/kg/j
pour un adulte sain
-Dans le cas du VIH : 1,2 à 1,5
-Céréales + légumineuses pour les
végétariens
-Nutritions:
2)Les ANC en Glucides:
•50 à 55 % de l’apport énergétique
•Soit de 250 à 330 g/j
•Dont 10 à 20 % de« glucides simples »
•Index glycémique
3)Les ANC en Fibres
•Consommation de 15 à 20 g/j
•ANC de 25 à 30 g/j
•Différence entre fibres solubles
et insolubles
•Intérêts multiples (digestif,
cholestérol, cancer...)
•VIH : diminution glycémie, insulinémie, cholestérol LDL…
-Nutritions:
4)Les ANC en Lipides:
Homme Femme
Totaux (g) 81 66
Saturés (g) 19.5 16
Mono-insaturés (g) 49 40
Polyinsaturés (g) 12.5 10
Cholestérol (mg) 100 à 300 100 à 300
-Nutritions:
9)RECOMMANDATIONS AVEC LE VIH:
•LIMITER LES ACIDES GRAS SATURES
•UTILISER L’HUILE D’OLIVE ET DE COLZA
•AUGMENTER LA CONSOMMATIONDE POISSON
10)ANC et VIH:
•Augmenter l’apport, le nombre de repas
•Augmenter : protéines, poisson, apports enω3
•Diminuer le sucre et lipides saturés
•Augmenter les apports en vitamines et minéraux : fruits et
légumes (jouer sur la variété), les aromates...
Le SIDA en Algérie :
•Premier cas 1985
•Début: maladie d’importation
•Actuellement: autochtone
•Prévalence faible
•Engagement de l’état Algérie
•1989: CNLS : 17 Ministères et 11ONG
•Programme National De Lutte Contre les IST / VIH / SIDA
•Prise en charge gratuite
•Notification : SIDA et séropositifs
Prévalence faible 0,10-0,18 pour 100.000 h
Sous estimation:
–situation géographique:
•l’augmentation des échanges humains avec les pays du
sud de l’Algérie(trans-saharienne).
•Tamanrasset: 4, 89de prévalence pour 100.000 h
Le SIDA en Algérie :
–Prostitution clandestine
–Dépistage actif inexistant = risque de l’opprobre social
Dispositif Spécifique mis en place par le MSPRH
articuléautour :
•Laboratoire National de Référence de l’infection VIH -
Laboratoire de Virologie IPA -Arrête Ministériel mars 1987
•Centres de Référence de prise en charge des
IST/VIH/SIDA–Arrête Ministériel septembre 2001 modifiant
et complétant la circulaire ministérielle du 1er Décembre
1996
•Centres de Dépistage Volontaire: 54 -2006 –
•Dispositif de notificationdans le cadre de la surveillance
épidémiologique –arrêté17.11. 1990
Le SIDA en Algérie :
Qu’est ce qui a étéfait ?
•2001: consensus national sur la prise en charge
thérapeutique
•2004: consensus national de la prise en charge
globale, thérapeutique et psycho sociale des PVVIH
•2005:consensus sur le diagnostic et la prise en charge
biologique
•Deux guidesde prise en charge thérapeutique:
–Des IST
–VIH et infections opportunistes
Le SIDA en Algérie :
Conclusion:
•Prévalence faible mais…
•Prise effective universelle et gratuite
•Moyens existent mais !!!
•Volonté politique de promouvoir le dépistage actif seul moyen
permettant d’avoir une idée réelle sur la prévalence
•Des efforts considérables en matière d’I.E.Csont mis en oeuvre
Conclusion: Prévention du SIDA:
-Etre piqué par une seringue qui vient de servir à un malade du SIDA
ou une personne séropositive
-Recevoir du sang qui vient d'un malade du SIDA ou d'une personne
séropositive
- Avoir des rapports sexuels sans protection avec un malade du SIDA
ou une personne séropositive
-Embrasser sur la bouche un malade du SIDA ou une personne
séropositive
- Boire dans un verre que vient d'utiliser un malade du SIDA ou une
personne séropositive
- Donner du sang
- S'asseoir sur un siège de toilette qui vient d'être utilisé par un
malade du SIDA ou une personne séropositive
- Soigner un malade du SIDA ou une personne séropositive
- Manger un repas préparé par un malade du SIDA ou une personne
-Manipuler des objets qu'a touché un malade du SIDA ou une personne
séropositive
- Serrer la main d'un malade du SIDA ou d'une personne séropositive
- Prendre des précautions dans les relations sexuelles
- Chercher plus de stabilité dans votre choix de partenaires
- Eviter la compagnie de certaines personnes / sortes de gens
- Faire plus attention aux choses que vous touchez
- Eviter certains endroits (régions / établissements)
- Traiter ceux qui ont le SIDA et prendre soin d'eux
- Une campagne d'information sur les types de comportement qui exposent
- les gens à l'infection par le virus du SIDA
-Traiter les personnes séropositives pour retarder le déclenchement de la maladie
- Placer de l'argent dans la recherche pour trouver un vaccin contre le SIDA
- Essayer davantage d'identifier les personnes qui sont séropositives ou qui
ont le SIDA