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Journal 54-juin-2013

  1. 1 L'Autre Regard 2 et 8, square de la Rance 35000 Rennes 02.99.31.63.43 http://lautre-regard.asso.fr N° 54 – Juin 2013 Le Regard Illustré Adhérents : 1er exemplaire gratuit Non Adhérents : 1 € E D I T O R I AL
  2. 2 En bon tisserand, il maniait la navette comme pas un. Philippe est parti depuis un mois. Ça devait arriver … On le sentait venir ! Je veux dire : partir ! C'est fait, c'est fait. Partis la haute stature, le bon sourire, l'écoute et le regard chaleureux … C'est lui qui m'avait accueillie à l'association, il y a 15 ans, où je venais proposer mon bénévolat. J'y suis devenue salariée. Il m'a accueillie comme j'avais besoin de l'être, avec une considération qui avait fait défaut dans ma vie. Dès lors, L'Autre Regard est venu réparer quelque chose. A travers Philippe d'abord, puis au travers de l'association dans son entier, c'est-à-dire ma relation aux adhérents, qu'ils soient participants d'activités ou bénévoles. C'est dire que je lui dois une fière chandelle. Avec lui, j'ai rencontré des relations humaines, faites d'attention, d'enrichissement mutuel, de réalisations communes. Pendant 15 ans, j'ai travaillé avec lui, attentive à sa manière d'accueillir ce qui arrivait, surgissait parfois, l'inattendu : personne ou événement. Le calme dont il était capable face à l'angoisse de quelqu'un, l'efficacité de l'écoute apaisante, le patient tissage de la relation, le pari renouvelé de la rencontre... De tout cela il fut porteur, et transmetteur. Tous se sont mis à tisser ensemble, et L'Autre Regard se soutient aujourd'hui de cette belle étoffe – ''étoffe des songes'' (nous dit Shakespeare) sûrement, mais aussi fiction nourricière qui ouvre sur des moments de réalité partagés. Je pourrais poursuivre l'image de la toile tissée jusqu'à Pénélope, qui fabrique le jour et défait la nuit pour repousser l'intervention des prétendants, véritable cauchemar – et demeurer fidèle à Ulysse. Que dire d'autre sinon ''encore merci, et chapeau bas !'', sinon que nous nous engageons à poursuivre l'entreprise - si bien menée jusqu'ici - de notre mieux. Maryline
  3. 3 Comment transformer une salle de réunion en piste de cirque ? C'est ce à quoi se sont trouvées confrontées nos trois charmantes organisatrices, Maryline, Anik et Michelle, pour la Fête du 8 mars. Depuis quelques jours, on se torturait les méninges... il fallait arriver à évoquer le cirque puisque le spectacle était assuré par deux clowns. Du tissu léger avait été acheté, du jaune et du rouge. "Il faudrait le faire partir comme ça !" disait Anik en décrivant des arcs qui partiraient d'un même point du plafond. "Oui, très bien, mais comment les fixer en haut, c'est drôlement haut et puis, on ne peut rien faire tenir là-haut" répliquait inquiète Maryline. "Oh, les filles, on va faire ce qu'on peut !" répliquait Michelle calmement. Et puis, les fameux clowns sont arrivés. "Mais, c'est quoi ça ? Et notre décor où est-ce qu'on va le mettre ? Et nos projos... ? Et notre scène, il faut qu'on ait la place pour la monter !" C'était eux les clowns ! Pas marrants, plutôt râleurs même. Ça risque de pas être si amusant ce soir. Et les clowns en rajoutaient : "Ah ça c'est bien les bonnes femmes, toujours à vouloir tout organiser !" "Mais, ils sont misogynes en plus ! On se décarcasse et voilà ! Nous, on va tendre notre tissu comme ça, de chaque côté de votre décor... c'est pas mal !" "Pas mal ? Faut voir ! Et ces couleurs ! Enfin si on peut encore nous apercevoir un peu, allez-y mais essayez de le faire bien pour éviter que vos chiffons nous tombent sur la tête en plein milieu du spectacle. Ce serait peut-être comique mais pas prévu." Ne vous méprenez pas. Ce que je vous rapporte là a été en fait une bonne partie de rigolade toute une partie de l'après-midi. Ils ont fait assaut de provocations marquées d'un humour froid mais entrecoupées de grands éclats de rire et, à la fin, la scène ressemblait à ... une piste de cirque, rouge et jaune, inondée d'une vive lumière. Dominique B.
  4. 4 C'est quoi ce gros paquet ... C L O W N S ! ! L E S
  5. 5 La Galette des Rois La galette des Rois est un gâteau célébrant l’Épiphanie et traditionnellement vendu et consommé quelques jours avant et après cette date. Dans le Nord de la France, c'est originellement une galette de pâte feuilletée, simplement dorée au four, qu’on mange accompagnée de confitures ; elle peut également être fourrée avec diverses préparations : frangipane, fruits, crèmes, chocolat… Dans le Sud de la France, le gâteau des Rois est une brioche aux fruits confits en forme de couronne parfumée à la fleur d'oranger, et est préférée à la galette en pâte feuilletée, dite "parisienne". Mais on trouve aussi des galettes à base de pâte sablée dans l’Ouest. Galette des Rois artisanale. La tradition veut que l'Epiphanie soit l’occasion de "tirer les rois" : une fève est cachée dans la galette et la personne qui obtient cette fève devient le roi de la journée et a le droit de porter une couronne de fantaisie. Dans le circuit commercial, dans la seconde moitié du XXe siècle, les boulangers fournissent avec la galette une couronne en papier doré à usage unique. Plus traditionnellement chaque famille réalise et conserve une ou plusieurs couronnes artisanales. Il est dit que le bénéficiaire de la fève doit offrir la prochaine galette, cependant, aucune source fiable ne permet d'affirmer ou d'infirmer formellement cette tradition. C’est le plus jeune des convives, caché sous la table, qui décide de la distribution des parts. Un poète du XIIIe siècle, racontant une partie de plaisir qu’il avait faite chez un seigneur qui leur donnait une généreuse hospitalité, parle d’un gâteau à fève pétri par la châtelaine : "Elle nous fit un gastel à fève". Les femmes récemment accouchées offraient, à leurs relevailles, un gâteau de cette espèce. Souvent même, on payait les redevances seigneuriales avec un gâteau de ce genre. Ainsi, tous les ans, à Fontainebleau, le 1er mai, les officiers de la forêt s’assemblaient à un endroit appelé "la table du roi", et là, tous les officiers ou vassaux qui pouvaient prendre du bois dans la forêt et y faire paître leurs troupeaux, venaient rendre hommage et payer leurs redevances. Les nouveaux mariés de l’année, les habitants de certains quartiers de la ville et ceux d’une paroisse entière ne devaient tous qu’un gâteau. De même, lorsque le roi faisait son entrée dans leur ville, les bourgeois d’Amiens étaient tenus de lui présenter un gâteau. Origine Un gâteau des Rois aux fruits confits. Lors des Saturnales (fêtes romaines sur la fin du mois de décembre et au commencement de janvier), les Romains désignaient un esclave comme "roi d’un jour". Les Saturnales étaient en effet une fête d’inversion des rôles afin de déjouer les jours néfastes de Saturne, divinité chtonienne. Au cours du banquet (au début ou à la fin des Saturnales, selon les différentes époques de la Rome antique) au sein de chaque grande familia, les Romains utilisaient la fève d’un gâteau comme "bulletin de vote" pour élire le "Saturnalicius princeps" (Maître des Saturnales ou Roi du désordre). Cela permettait de resserrer les affections domestiques et donnait au "roi d’un jour" le pouvoir d’exaucer tous ses désirs pendant la journée (comme donner des ordres à son maître) avant d’être mis à mort, ou plus probablement de retourner à sa vie servile à l’issue de celle-ci. Pour assurer une distribution aléatoire des parts de galette, il était de coutume que le plus jeune se place sous la table et nomme le bénéficiaire de la part qui était désignée par la personne chargée du service (d’où l’usage toujours vivant de "tirer les rois"). Tacite écrit que, dans les fêtes consacrées à Saturne, il était d’usage de tirer au sort la royauté. Histoire Jadis, l’usage voulait que l’on partage la galette en autant de parts que de convives, plus une. Cette dernière, appelée "part du Bon Dieu", "part de la Vierge" ou "part du pauvre" était destinée au premier pauvre qui se présenterait au logis. Au Moyen Âge, les grands nommaient quelquefois le roi du festin, dont on s’amusait pendant le repas. L’auteur de la vie du duc
  6. 6 Louis II de Bourbon, voulant montrer quelle était la piété de ce prince, remarque que, le jour des Rois, il faisait roi un enfant de huit ans, le plus pauvre que l’on trouvât en toute la ville. Il le revêtait d’habits royaux, et lui donnait ses propres officiers pour le servir. Le lendemain, l’enfant mangeait encore à la table du duc, puis venait son maitre d’hôtel qui faisait la quête pour le pauvre roi. Le duc de Bourbon lui donnait communément quarante livres et tous les chevaliers de la cour chacun un franc, et les écuyers chacun un demi- franc. La somme montait à près de cent francs que l’on donnait au père et à la mère pour que leur enfant fût élevé à l’école. Le royaume de France se partageait alors en langue d'oc où l’on fabriquait toujours un gâteau des rois (la recette de la pâte variant suivant les régions : flamusse de Bresse, patissous du Périgord, coque des rois ariégeoise, Royaume des cévennes, garfou du Béarn, goumeau de Franche Comté, etc.) et langue d'oïl où l’on préparait dès le XVe siècle un dessert de pâte sablée fourré de crème d’amandes qui devient plus tard une pâte levée à la levure de bière nommée gorenflot. On tirait le gâteau des Rois même à la table de Louis XIV. Dans ses Mémoires, Françoise de Motteville écrit, à l’année 1648, que : "Ce soir, la reine nous fit l’honneur de nous faire apporter un gâteau à Mme de Brégy, à ma sœur et à moi ; nous le séparâmes avec elle. Nous bûmes à sa santé avec de l’hippocras qu’elle nous fit apporter." Un autre passage des mêmes Mémoires atteste que, suivant un usage qui s’observe encore dans quelques provinces, on réservait pour la Vierge une part qu’on distribuait ensuite aux pauvres. "Pour divertir le roi, écrit Françoise de Motteville à l’année 1649, la reine voulut séparer un gâteau et nous fit l’honneur de nous y faire prendre part avec le roi et elle. Nous la fîmes la reine de la fève, parce que la fève s’était trouvée dans la part de la Vierge. Elle commanda qu’on nous apportât une bouteille d’hippocras, dont nous bûmes devant elle, et nous la forçâmes d’en boire un peu. Nous voulûmes satisfaire aux extravagantes folies de ce jour, et nous criâmes : La reine boit !" Avant Louis XIV, les grandes dames qui tiraient la fève devenaient reines de France d’un jour et pouvaient demander au roi un vœu dit "grâces et gentillesses" mais "le Roi Soleil" abolit cette coutume. Louis XIV conserva toujours l’usage du gâteau des Rois, même à une époque où sa cour était soumise à une rigoureuse étiquette. Le Mercure galant de janvier 1684 décrit la salle comme ayant cinq tables : une pour les princes et seigneurs, et quatre pour les dames. La première table était tenue par le roi, la seconde par le dauphin. On tira la fève à toutes les cinq. Le grand écuyer fut roi à la table des hommes; aux quatre tables des femmes, la reine fut une femme. Alors le roi et la reine se choisirent des ministres, chacun dans leur petit royaume, et nommèrent des ambassadrices ou ambassadeurs pour aller féliciter les puissances voisines et leur proposer des alliances et des traités. Louis XIV accompagna l’ambassadrice députée par la reine. Il porta la parole pour elle, et, après un compliment gracieux au grand écuyer, il lui demanda sa protection que celui-ci lui promit, en ajoutant que, s’il n’avait point une fortune faite, il méritait qu’on la lui fit. La députation se rendit ensuite aux autres tables, et successivement les députés de celles-ci vinrent de même à celle de Sa Majesté. Quelques-uns même d’entre eux, hommes et femmes, mirent dans leurs discours et dans leurs propositions d’alliance tant de finesse et d’esprit, des allusions si heureuses, des plaisanteries si adroites, que ce fut pour l’assemblée un véritable divertissement. En un mot, le roi s’en amusa tellement, qu’il voulut le recommencer encore la semaine suivante. Cette fois-ci, ce fut à lui qu’échut la fève du gâteau de sa table, et par lui en conséquence que commencèrent les compliments de félicitation. Une princesse, une de ses filles naturelles, connue dans l’histoire de ce temps-là par quelques étourderies, ayant envoyé lui demander sa protection pour tous les évènements fâcheux qui pourraient lui arriver pendant sa vie : "Je la lui promets, répondit-il, pourvu qu’elle ne se les attire pas." Cette réponse fit dire à un courtisan que ce roi-là ne parlait pas en roi de la fève. À la table des hommes, on fit un personnage de carnaval qu’on promena par la salle en chantant une chanson burlesque. La galette proprement dite (pâte feuilletée plus crème frangipane) apparut au XVIIe siècle, Anne d’Autriche et son jeune fils Louis XIV en partagèrent une la veille de l’Épiphanie de 1650. Une galette des Rois entamée En 1711, le Parlement délibéra, à cause de la famine, de le proscrire afin que la farine, trop rare, soit uniquement employée à faire du pain. Au commencement du XVIIIe siècle, les boulangers envoyaient ordinairement un gâteau des Rois à leurs pratiques. Les pâtissiers réclamèrent contre cet usage et intentèrent même un procès aux boulangers comme usurpant leurs droits. Sur leur requête, le parlement rendit, en 1713 et 1717, des arrêts qui interdisaient aux boulangers de faire et de donner, à l’avenir, aucune
  7. 7 espèce de pâtisserie, d’employer du beurre et des œufs dans leur pâte, et même de dorer leur pain avec des œufs. La défense n’eut d’effet que pour Paris et l’usage prohibé continua d’exister dans la plupart des provinces. Quand vint la Révolution, le nom même de "gâteau des Rois" fut un danger et Manuel, du haut de la tribune de la Convention, tenta sans succès d’obtenir l’interdiction du gâteau des Rois (son nom fut même un temps remplacé par la galette de l’égalité), mais la galette triompha du tribun. Peu après, un arrêté de la Commune ayant changé le jour des Rois en "jour des sans-culottes", le gâteau n’eut plus sa raison d’être, mais cette disparition ne fut que momentanée car il reparut bientôt sur toutes les tables familiales dès que la conjoncture le permit. La fève A la fin du XVIIIe siècle, des fèves en porcelaine apparurent, représentant l’enfant Jésus en porcelaine. Sous la Révolution, on remplaça l’enfant Jésus par un bonnet phrygien. Les graines de fève furent systématiquement remplacées en 1870 par des figurines en porcelaine ou – plus récemment – en plastique. De nos jours, si on trouve toujours de vraies fèves, il existe une multitude de fèves fantaisie qui font le bonheur de collectionneurs : la collection de ces petits objets se nomme la fabophilie. Un produit industriel de grande consommation Plus de 80 % des galettes des rois vendues à Paris sont des produits industriels que les commerçants (boulanger/pâtissier) se contentent de réchauffer. Dans le Nouveau Monde Le gâteau des Rois est passé, avec les émigrants français, dans le Nouveau Monde, et il est de coutume de le consommer à La Nouvelle-Orléans lors du Mardi Gras : il consiste en une espèce de brioche au glaçage de couleurs violette, verte et or, traditionnelles du carnaval quelquefois fourrée de fromage à la crème et de pralines. Encyclopédie A L'AUTRE REGARD NOUS AVONS "TIRÉ LES ROIS" Le 18 janvier à 17h00 nous nous sommes réunis dans la salle B afin de déguster la galette des Rois. Toutes les personnes pressenties pour partager ce moment de convivialité n'ont pu venir : en effet ce jour-là un froid sibérien s'était abattu sur Rennes et sa région. Seul le métro circulait, les routes, rues et trottoirs étaient rendus très glissants en raison d'une mince pellicule de neige verglacée. Donc ceux qui étaient présents se sont retrouvés autour de la table pour goûter plusieurs variétés de galettes (frangipane, pommes, chocolat le tout arrosé de jus de fruit divers. Maryline nous a proposé de chanter, alors une chorale s'est improvisée. Quelques uns se livrèrent brillamment à un numéro de solo : Michel, Frédérique, Annyvonne. Ce petit intermède festif et réchauffant terminé, nous nous sommes apprêtés afin d'affronter les rigueurs de l'hiver sur le chemin de nos demeures respectives. Noël
  8. 8 TRI YANN : La Légende En 1972 : Naissance d'un groupe de musique traditionnelle celtique composé de trois artistes bretons nantais : Jean Paul Corbineau, Jean Louis Jossic et Jean Chocun , Les "Trois Jean" en breton "Tri Yann". Ils jouent de plusieurs instruments : Flûtes, guitares folk, banjo, contrebasse. A leurs débuts, ils ne s'accompagnent que d'instruments traditionnels acoustiques. Ce n'est que quelques années plus tard qu'ils introduiront dans leur musique des instruments modernes comme les percussions, les guitares électriques ainsi que les synthétiseurs. Leurs premiers succès sont incontournables : "Les Forges de Paimpont" et "Les Prisons de Nantes". Mais ils interprètent non seulement la musique bretonne ("La Jument de Michao", Tri Martelod Rond de Saint Vincent Revival", "Les Filles de Redon") mais aussi la musique irlandaise et écossaise. Leur musique est universelle et constitue le patrimoine culturel des pays celtes. Tri Yann s'est inspiré des légendes moyenâgeuses et des danses de l'époque médiévale pour fabriquer leur musique traditionnelle en y rajoutant une pointe de musique électrique, multipliant ainsi la richesse de cet héritage musical. Ils participent chaque année au Festival Interceltique de Lorient et voyagent un peu partout en Europe et dans le monde entier. Ils viennent de fêter leurs 40 ans de carrière et continuent de sillonner la Bretagne profonde avec de nombreux concerts et récitals, depuis les villes jusqu'à la campagne. Antoine Les Calchakis interprètent les poètes révoltés d'Amérique Latine comme Pablo Neruda et Violeta Parra pour le Chili, Atahualpa Yupanqui pour l'Argentine et Nicolas Guillén pour Cuba, etc. Ils utilisent les instruments traditionnels des Andes (flûtes, guitares et tambours) sur des rythmes variés dont voici les 5 principaux : le "Bailecito" bolivien et argentin le"Trote" qui est le "bailecito"chilien la "Cueca" bolivienne, argentine et chilienne le"Huayno" péruvien et bolivien le"Carnavalito" bolivien et argentin Les Calchakis et leur chef Hector Miranda sont spécialisés dans la musique andine depuis leur début en 1967-1968 lancés par la grande poétesse et musicienne Violeta Parra Les Calchakis ont exploré à la fois la musique andine et la musique latino-américaine contrairement aux "Quilapayun", groupe chilien internationalement connu et spécialisé dans la musique révolutionnaire de leur pays. Antoine La Poésie latino-américaine mise en musique par les Calchakis
  9. 9 "Non la poésie n'est pas un genre littéraire, un objet pour analystes savants, une matière à examen, non plus que le raffinement de l'âme pour jeunes gens distingués ou un désarroi du sentiment pour amoureux bancals ! Elle est la chance d'une expérience radicale, une objection dans la langue commune, une question incessante, un argument de vie. Aimer la poésie c'est accepter une parole exigeante, imprévue, indocile, déconcertante. Il faut pour la bien lire, patience, obstination, confiance. La lire c'est la vivre intensément, dans ses fulgurances et ses contradictions. Voilà : la poésie demande au lecteur un engagement. Lire les poètes, tous les poètes, sans trier, sans précaution, sans craindre, c'est exercer le muscle de sa conscience, saisir la réalité pleine et entière, affirmer le désir et argumenter le doute." " La poésie n'est pas incompréhensible, elle est inexplicable" disait Octavio Paz. Les aventuriers du poème savent cela : ils ne s'expliquent ni leur plaisir ni leur vertige, mais ils sont sûrs que quelque chose en eux comprend. Quoi? Une part de l'énigme du monde. Ceux-là sont vraiment des découvreurs" Danièle P. "La poésie" selon Jean-Pierre Siméon (Directeur artistique du Printemps des Poètes) Blancs papillons "Sur le Fuji-Yama valse blonde la neige et ses pétales blancs" "Papillons dans le vent de jolis flocons dansent que de joies !" "Chantez tourbillonnez vous si secrets. vous, les flocons" "Neiges sur le Fuji les cerisiers s'émerveillent quel printemps !" Neiges "Temps de neige les flocons aux petites pattes se posent sur les toits" "A quoi penses-tu neige ? Mais aux boules au bonhomme et aux enfants" "Allez ! chantez ! la neige est là, pleine de vie allez applaudissez petits flocons !" "Espiègle flocon tu t'es posé sur mon nez depuis que je louche louche !!" Tels enfants "Pourquoi ? mais pourquoi donc virevoltent les flocons ? pianoteraient-ils ?" "Floconnez floconnez flocons afin que vie soit danse !" "Joyeux flocons de quel paradis venez-vous ? vous blancs ! si blancs !" "Allons dansons ! dansons rions et chantons soyons flocons !" Christian D
  10. 10 Le soleil On estime la température du coeur du soleil à environ 15 600 000°C. La pression y est environ 250 milliards de fois supérieure à celle au niveau de la mer. Le plus grand groupe de taches solaires couvre environ 18 milliards de km², avec une longitude extrême de 300 000 km et une latitude extrême de 145 000 km. Elles peuvent atteindre 80 000 km de diamètre. Les protubérances solaires sont de vastes éruptions de plasma relativement froid ou de gaz ionisé à environ 80 000°C. Les éruptions solaires (d'énormes explosions d'énergie à la surface du soleil) sont classées selon leur importance : classe C (mineure), M (moyenne) et X (majeure). Une période de flux dans le champ magnétique est appelée cycle solaire et dure environ 11 ans. Si les planètes du système solaire semblent naines comparées au soleil, certaines étoiles de la Voie Lactée font paraître le soleil minuscule : par exemple Bételgeuse avec un diamètre de 1,3 milliard de km (environ 15 à 20 fois la masse solaire) Le diamètre du soleil est de 1 392 000 km pour une masse de 1,98 x 1030 kg (332 900 fois celle de la terre). La plus longue éclipse solaire totale est de plus de 7 minutes. Elle se produit quand la lune occulte parfaitement le soleil. Le vent le plus rapide dans le système solaire : le vent solaire est un flux régulier d'électrons et de protons émis par le soleil dans toutes les directions. La composante la plus rapide du vent solaire provient de zones de champs magnétiques autour des pôles du soleil. Elle se déplace vers l'extérieur à environ 750 km /s. Antoine
  11. 11 Henry Purcell (1658-1695) Compositeur anglais de musique baroque. Il a composé pour la Reine Mary : - L'ode pour l'anniversaire de la Reine Mary (en 1694) - L'ode pour les funérailles de la Reine Mary (en 1695) - Il a composé l'ode à Sainte Cécile Il a composé de nombreux chants et anthems (chants religieux) Il a composé un opéra baroque " Didon et Enée " et de multiples genres d'opéras masqués comme "La reine indienne", "Le Roi Arthur", "La Tempête" composée d'après l'oeuvre de William Shakespeare. Henry Purcell a influencé Haëndel dans la composition polyphonique. Antoine Yver, vous n'estes qu'un villain Yver, vous n'estes qu'un villain ! Esté est plaisant et gentil, En tesmoing de May et d'Avril Qui l'acompaignent soir et main*. Esté revest champs, bois et fleurs, De sa livrée de verdure Et de maintes autres couleurs, Par l'ordonnance de Nature. Mais vous, Yver, trop estes plain De nege, vent, pluye et grezil ; On vous deust banir en essil**. Sans point flater, je parle plain, Yver, vous n'estes qu'un villain ! (*) matin (**) exil Charles d' ORLEANS (1394‐1465)
  12. 12 "Vibrant de lumière Blond et radieux ton visage émerveille mes mots" "Que fais-tu petite fenêtre orangée seule dans la nuit des toits" "Merveille des merveilles dans le creuset de ses hanches murmure-déjà-l'enfant" "L'eau se désaltère sur la margelle sautille un oiseau allant de l'eau à l'eau" "Telle la forêt limpide comme ruisseau voici l'aile de l'oiseau" "Tendresse à partager que de sourires à se dire et de regards à fêter !" "Qui dira tous les bonheurs d'aujourd'hui dont celui de vous retrouver ?" "Là-bas trois cloches sonnent-cristallines qu'en pense le matin ? "Instant d'émotion qui dira le doux liseré de sa hanche ?" "Poésie que ton coeur poésie que ton corps poésie... poésie !" "Pulpe un baiser furtif effleure sa joue !" "En mon coeur toujours il y a vous toujours toujours présents" Christian D "Au long le chemin..." Les explosives Où se sont rencontrés Monsieur et Madame Dynamite ? Dansuneboum! Que dit un crayon pressé d'effacer une faute ? Jemetslagomme! Quel(le) est l'ennemi(e) de la mante religieuse ? (lamygalelaïque)
  13. 13 LE COIN DES MATHEUX A R C H I M E D E
  14. 14 LA GRANDE Récré "Les Souvenirs" L'école d'autrefois et aussi... les papertoys, les mandalas, le studiophoto, les 45 tours, les images d'actualités d'autrefois
  15. 15 S c r a p b o o k i n g ORTF C'est l'heure ! La pratique du monotype
  16. 16 Lagrandefresque Journée"Récré"24mai2013
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