Dossier de presse - fukushima mon amour, Paris 2015 autum
1. DOSSIER DE PRESSE 2015
Seconde Edition
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Agence ELEKTRON | Lucie MISUT
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2. Edito
«Pour cette deuxième session "Fukushima mon amour", plus de trois après le séisme qui ravagea le Japon nous
montrant une fois de trop que le risque zéro dans le nucléaire était un mensonge éhonté. Nous, artivistes de
tout poil nous sommes levés en nombre pour dire et redire avec nos pinceaux, marteaux, couleurs, photo...
notre vigilance et notre indignation. Tandis qu’à Paris s’ouvre La 21eme conférence sur le climat à Fukushima,
Tepco déverse les eaux contaminées dans la mer et les rivières.
À fukushima daiichi, les nettoyeurs se battent toujours contre l’ennemi que l'on ne voit pas. La technologie
pour traiter le cœur des réacteurs n'existe pas. A grand coup de propagande mensongère on fait revenir les
habitants dans des villes fantômes mal décontaminées. Les cancers se multiplient. Le constat est accablant. Les
chemins de mémoire sont semés d'embûches par ceux qu'on nomme : la croissance, le pouvoir, les jeux
olympiques.
Aujourd’hui, on en vient aux mains aux parlements japonais, le gouvernent Shinzō Abe s'en va-t’en- en guerre,
vote des budgets colossaux pour La Défense mais ferme des filières de sciences humaines dans 26 universités.
Comme de coutume pour l'équinoxe le 21 septembre dernier la cloche japonaise de la paix a sonné aux Nations
Unies, mais personne ne semble plus l'entendre.
" Ça recommencera" écrivait Marguerite Duras... Amis partisarts ne lâchons rien, restons mobilisés ! La bête est
là ! Changeons le système pas le climat! »
Pascal Maugein
Initiateur de Fukushima Mon amour
3. SOMMAIRE
SECONDE EDITION DE FUKUSHIMA MON AMOUR ............................................................................ 5
Fukushima, une histoire inachevée .........................................................................................
Une exposition engagée ..........................................................................................................
Un lieu dédié ............................................................................................................................
Horaires et Accès .....................................................................................................................
UN COLLECTIF DE 50 ARTIVISTES ................................................................................................ 7
Des artistes de renom prennent la parole (de A à Z) ...............................................................
Un message pour un avenir meilleur .......................................................................................
L’ EQUIPE ............................................................................................................................ 9
LES PARTENAIRES ET SPONSORS ............................................................................................... 10
4. SECONDE EDITION DE FUKUSHIMA MON AMOUR
Fukushima une histoire inachevée :
Le 11 mars 2011, un très violent séisme se produit à 6h46 du matin, heure française, au large des côtes nord-
est du Japon. À la suite du séisme, l'île principale du Japon, Honshu, se déplace de 2,4 m vers l'est. Le séisme
entraîne l'arrêt automatique des réacteurs des centrales nucléaires dans les provinces et les transports sont
interrompus dans toutes les provinces de l'est, en particulier à Tokyo.
Le bilan provisoire, le 25 mars, dépasse les 27.000 morts et disparus dont 10.066 morts confirmés et 17.443
disparus.
Le samedi 12, une explosion se produit dans la centrale de Fukushima Daiichi, le toit du bâtiment qui abrite le
réacteur 1 s'effondre. Des rejets radioactifs très importants se produisent au même moment que l'explosion.
A partir du 17, des tonnes d'eau de mer sont déversées par hélicoptère pour refroidir les réacteurs. Le jour
suivant, l'Agence de sûreté nucléaire japonaise relève de 4 à 5 (sur 7) le niveau de l'accident sur l'échelle
internationale INES. Le 19, les toits des bâtiments des réacteurs 5 et 6 sont percés pour éviter des explosions
d'hydrogène.
Le 21, le lait et plusieurs légumes verts de la région interdits à la vente tandis qu'un niveau d'iode radioactif
plus de trois fois supérieur à la norme est relevé dans l'eau de mer non loin de Fukushima.
Quatre ans plus tard, l'impact économique de l'accident de Fukushima-Daiichi sur le nucléaire planétaire
apparaît toujours contrasté. Il est majeur ou insignifiant, selon la région du monde observée.
Aujourd’hui, 80.000 habitants de la région de Fukushima sont toujours des réfugiés. Il reste 245.000 personnes
vivant dans des préfabriqués à la suite du tsunami. Les victimes de la centrale sont réfugiées dans tout
l’archipel, dont la grande majorité qui vit dans la capitale Japonaise.
Une exposition engagée
Le collectif Fukushima mon amour a vu le jour en décembre 2013, pour dénoncer le silence des médias sur un
sujet aux conséquences dramatiques pour l’humanité. Ce collectif Fukushima mon amour, allusion évidente au
film d’Alain Resnais, refuse de céder à la désespérance et à l’inanité de l’entreprise mémorielle. Ces 50 artistes
de renommée internationale amènent une vision artivisite et citoyenne, plus forte que le silence. C’est une
vraie tribune d’expression aux solutions humanistes de gouvernance mondiale.
Aujourd’hui pour cette seconde édition placée sous le climat de la COP 21, ce sont 50 artistes qui ont répondu
présents pour se mobiliser et lancer un cri d’appel humaniste pour les prochaines générations.
5. Un lieu dédié
Pendant plus de trois mois, les artivistes exposeront des œuvres uniques, toutes liées à la catastrophe
Japonaise de 2011, qui a engendré des semaines d’angoisse à chaque frontière. C’est donc là la vision d’un
monde entrelacé entre catastrophes et nucléaires, tirant peu d’enseignements de ces grands désastres
humains et technologiques.
L’exposition « Fukushima Mon amour » a choisi d’investir un lieu à sa mesure dans le nouvel espace du 18bis
Boulevard Voltaire à Paris. Une salle dédiée aux disciplines du corps et sur l’ouverture d’une humanité
consciente. Ces 50 artistes de renommée internationale amènent une vision artiviste et citoyenne, plus forte
que le silence. C’est une vraie tribune d’expression aux solutions humanistes de gouvernance mondiale.
Horaires et accès
La galerie 18bis est située au 18bis Boulevard Voltaire, 75011 Paris.
Ouverture de
11 heures à 19 heures du lundi au samedi du 17 septembre au 24
décembre 2015.
L’accès est gratuit.
Possibilité de visite privée, pour cela merci de contacter l’agence de relations presse.
6. UN COLLECTIF DE 50 ARTIVISTES
Des artistes de renom prennent la parole (par ordre alphabétique)
Cedric ATHIAS - Valeria ATTINELLI - AURELE - Philippe BERRY - Philippe CALANDRE
Fred CALMETS - Arno CLEMENTE JACQUES - Valerie CICCARELLI - Arnaud COHEN
Céline CROZE - Maxence DE BAGNEUX - Jean Charles DE CASTELBAJAC - Richard DI ROSA
Jacques FIVEL - FRANKYART - Dominique FURY - Valèry GRANCHER
Marine HARDEMAN - Joël HUBAUT - Louis JAMMES - Lydie JEAN-DIT-PANNEL - JENCRI
Pierre JOSEPH - Vanessa KIMA Philippe LA GAUTRIERE - Valentina LACMANOVIC
Sébastien LAYRAL - Léa LE BRICONTE - Estelle MARIA REY- Roberto MARTINEZ
Pascal MAUGEIN - MISSASAMI - Camille MORAVIA - Jiro NAKAYAMA - Valèrie NEWLAND
Benjamin NITOT – ARTISTE OUVRIER - Philippe PERRIN - Bernard PRAS - RENK - Vicent SCALI
Philippine SCHAEFER - Jonas SUNSET - Tsuneko TANIUCHI - Jimmy TOMEN - TRISTAM
Dune VARELA - Vuk VIDOR -Yolande ZAUBERMAN - Pierre ZIEGLER …
Quelques-unes des œuvres exposées :
AURELE
Né à Paris en 1963, Aurèle est un artiste globe-trotteur qui habite le
monde.Il commence son travail sur le chien Bob dès 1986 à partir
d’une affichette trouvée dans les rues de New-York « Reward
100$ Bob the bullTerrier ». Il expose sa première œuvre d’art en 1987,
dépose la formule du jaune soleil à l’INPI en 1989 et en habille
l’obélisque de la place de la Concorde à Paris. Il expose à la Galerie
Lara-Vinci à Paris, à la galerie du Jour en 1995 « Think or Thanks a
Lot » et « Lost Dog in Translation » en 2004 chez agnès b. Tokyo entre
autre, et participe à de nombreuses expositions collectives dans le
monde. Depuis 30 ans, Aurèle veut faire prendre conscience de l’état
du monde et de la nécessité de réagir. Son LostDogCo2, chien géant
composé de plantes dépolluantes transformant les produits
contaminant dans l’air en eau et en Co2, a fait partie de l’exposition
universelle de Shanghai 2010 qui a eu pour thème le développement
durable en milieu urbain.
« LostDogFukushima (I will not be irradiated)», résine, 50 x 60 x32 cm
7. Richard DI ROSA
Né le 18 mai 1956 à Paris. Richard Di Rosa, né en 1963 à Sète, est un
sculpteur français. Surnommé « Buddy » en référence à Buddy Holly, il est
rattaché au mouvement français de la figuration libre avec son frère
Hervé Di Rosa, Rémi Blanchard, François Boisrond et Robert. Entre en
1974 à l’ESAG, école de dessin Met de Penninghen. Travaille d’abord
comme graphiste illustrateur pour différentes maisons de textile et
ensuite comme maquettiste, puis comme directeur artistique dans
différentes agences de publicité. De 1980 à 1984, il crée des affiches pour
le cinéma ; crée régulièrement des décors de théâtre À partir de 1984, il
se consacre totalement à la sculpture. Vit et travaille à Paris.
« Petit nuage de Fukushima », sculpture, 20 x 7 x 7 cm
Jean Charles DE CASTELBAJAC
Jean-Charles de Castelbajac, né le 28 novembre 1949 à
Casablanca, est un créateur de mode français descendant d'une
ancienne famille noble de Bigorre, mais également un
costumier, un designer, auteur et collectionneur. Tout au long
de sa carrière, ayant le goût des rencontres, il sait s'entourer
d'artistes contemporains qui participent à ses créations, et
collabore depuis des décennies avec de nombreuses marques
variées du domaine de l'habillement, de la consommation, ou
du mobilier.
« Ophèlia Blue Bird », peinture sur toile 60 x 60
cm
Joël HUBAUT
Né en 1947 à Amiens, vit et travaille entre Paris et la
Normandie Joël Hubaut est un précurseur du mixage, il
développe une œuvre hybride, fictionnelle et transversale par
la multiplicité des supports et la variété des actions. Depuis
1970, son travail est placé sous le signe de la « dérive
épidémik» et du « mix ».
8. « Fuckuchimio », toile acrylique, 80 x 80 cm
Lydie JEAN DIT PANNEL
Lydie Jean-Dit-Pannel, hantée par un séjour dans la
région de Fukushima, réalise une poésie engagée
faisant face aux risques et aux désastres du
nucléaire civil et militaire. Elle utilise comme
vecteur le personnage qu’elle s’est fabriqué
pendant 10 ans, la « dame papillon », qu’elle fait
coïncider avec un personnage iconique, Psyshé, qui
lui sert de guide, de façon poétique et ironique.
« psyché per Amour » , photographie couleur, 80 x 45 cm
Pascal MAUGEIN
Pascal Maugein né en 1961, vit et travaille entre
Paris et le Maroc. Son parcours artistique l'a amené
à devenir un touche-à-tout créatif avec ses
incursions réussies dans le monde de l'art
contemporain, de la photographie et du design. Il
est le créateur du monumental Vaisseau II Mille
pour les célébrations de l'an 2000 à Paris. Artiviste,
il est aussi l'initiateur du collectif « Fukushima mon
Amour » qu'il a développé avec son ami partisart
Aurèle LostDog et avec qui, il partage
le commissariat des expositions.
« Nuke Diktat Les Fleurs du mal », drapeau japonais-Mutant Post-
Fukushima, tissus cousus et cire, 139 x 98 cm
RENK
Renk est né en 1987, il a grandi comme un enfant
unique: son frère et sa sœur sont beaucoup plus âgés
que lui. A Rennes, sa ville d’origine, il fréquente le
milieu artistique par tradition familiale mais il doit
prendre le chemin de l’école et se plier aux méthodes
de l’éducation nationale.
Ça ne passe pas : ses années de primaire et
secondaire sont rythmées par les conseils de
discipline en tous genres, d’un établissement, d’un
internat à l’autre, jusqu’à se trouver viré de
l’académie entière. La peinture est devenue sa seule
activité depuis 2010.
9. « Acid rain », Peinture sur toile, 200 x 150 cm
Dominique FURY
Elle a été pop dans les années 70, elle le reste aujourd’hui en
précisant qu’elle fut et demeure « cyber punk
Aujourd’hui, de simples emballages plastiques, ceux-là
mêmes qui par millions polluent les océans, les plages et les
campagnes, deviennent sous les doigts de Dominique Fury
des créatures hybrides et gracieuses, sortes de jolies méduses
qui ondulent dans un aquarium. Il y a sans cesse des
trouvailles de ce genre dans l’œuvre en constante évolution
de cette artiste hors normes Fury nous offre le monde tel
qu’elle le capte
« The day after », sérigraphie aérosols sur toile or, 100 x 100
cm.
Louis JAMMES
Louis Jammes est né en 1958 à Carcassonne,
France. Il vit et travaille entre Perpignan et
Paris. D’abord tenté par le cinéma, Louis
Jammes choisit finalement de s’exprimer par
la photographie. Comme reporter, dans des
villes et des pays qui souffrent ou sont en
guerre. Son regard n’est pas celui du
correspondant de guerre : il ne souhaite pas «
informer », ni rendre compte d’une réalité
brute – il s’intéresse aux hommes, aux
enfants, aux victimes…
« Principe de réalité N° 27 : La Lampe Rouge », Triptyque de 3 tirages Lambda, 100 x 80
cm
10. Philippe PERRIN
Philippe Perrin, dandy postmoderne à l'humour corrosif et au
lyrisme explicite, démiurge mystico-trash au sourire de faussaire
façonnant un univers pétri à la sueur du ring, au sang des idoles du
grand banditisme, à la légende noire et dorée du Rock'n’roll, aux
relents nauséabonds d'un monde qui n'en finit plus de se saccager
lui-même. Ses flingues, lames de rasoirs, menottes et couteaux
géants, ses mises en scènes, ses photographies, ses autoportraits,
corroborent en toute désinvolture les hypothèses chères à
Baudrillard sur la perte du signe dans un monde qui n'est même
plus en crise mais juste en proie à un irréversible processus
catastrophique et à un gigantesque dérèglement de toutes les
valeurs.
« Heaven », Lithographie digitale, 200 x 160 cm
Léa LE BRICOMTE
Entre douceur et violence, Léa Le Bricomte manie sans
cesse des objets dont la charge semble aussi érotique que
la réputation explosive. Ses obus par exemple, sont remplis
de miel : est-ce une allusion aux fluides sexuels ou au fait
que les abeilles sont de bons soldats ? Une spirale de
menottes en latex, des préservatifs usagés moulés dans du
plomb ou des « Balles glissantes » faites à base de
vaseline… chaque fois, le désir est le détonateur de cette
œuvre fougueuse.
« Free Rider », Obus 18 pounders augmenté, roues de
skateboard (Noires/rouges), courtesy Galerie Lara Vincy,
Paris.
Jacques FIVEL
Jacques Fivel est un artiste aux mille et une vies. De celles-ci,
il garde un tas de souvenirs qui s'amoncellent dans son loft
industriel du 20ème arrondissement de Paris. Un lieu
fascinant, truffé d'objets de récupération, d'œuvres d'art
11. des quatre coins du Monde et de vêtements de grandes maisons.
« Cracheur de feu », sculpture évoquant la centrale nucléaire
violement attaquée par une scie à glace japonaise.
Bernard PRAS
Bernard Pras est né en 1962 à Roumazières-Loubert
(France). À la fin des années 1980, après plusieurs
années de doute et de recherches sur la forme, il
commence à trouver sa propre voie artistique en
mettant au point le principe de l'aqua gravure, puis
en 1994, en réalisant des installations et
assemblages d'objets hétéroclites à la manière
d'Arcimboldo dont la composition globale ne prend
réellement forme pour le spectateur que par le
truchement de la photographie qui recrée l'image
plane voulue par l'artiste.
« La vague », Photographie Cibachrome sous Diassec, 120 x
160 cm
Roberto MARTINEZ
Roberto Martinez, vit et travaille à
Paris, artiste et éditeur. Enseigne
l’image dans l’art contemporain à
l’Université de Paris 8 St-Denis,
ainsi qu’à l’école des Beaux-Arts
de Rueil-Malmaison et Ensa
Bourges.
« Principe de réalité N° 27 : La Lampe Rouge », Triptyque de 3
tirages Lambda, 100 x 80 cm
12. Sébastien LAYRAL
Sébastien Layral vient du bois et de la terre, il porte la sérénité
altière du Causse sur l'épaule. Né à Rodez, la colline forte, il fait
corps d'emblée avec l'élémentaire. Pour noter son appartenance
à une lignée, il évoque volontiers des hommes durs au mal, un
rapport direct aux choses et aux êtres, un art de se tenir campé.
Rugosité primitive... aujourd'hui toile brute des tableaux qu'il
tend et empèse lui-même, laboureur de la terre initiale. De
l'enfance, dont il livre peu, émerge le désir vif, dès l'âge de huit
ans, de prendre une voie différente. Pas celle du père ou du clan,
pas celle assignée par le jugement d'autrui, les convenances ou
les normes. Loin des sirènes de la possession, il s'agit de créer,
d'imaginer... Après avoir rêvé d'être chirurgien puis curé, le voici
pris dans les vagues d'une envie constante de dessin. Une
certaine continuité, si on y réfléchit bien. Le désir, dont il sera
tellement question plus tard, peut sans doute se formuler ainsi : circuler entre les lignes, prendre
place là où l'on n'est pas attendu, devenir autre.
« 760 I love never LOST the way to Paris”, canevas sur toile, 260 x 160 cm