3. Mycologie médicale :
Étude des symptômes liés aux champignons
susceptibles de provoquer chez l’homme un
état pathologique.
4. Mycoses :
Maladies provoquées par des champignons
microscopiques =micromycètes (‡
macromycètes), susceptibles de vivre en
parasite chez l’homme.
5. Champignons, Mycètes ou Fungus :
• Eucaryotes;
• Uni ou pluricellulaires;
• Règne Fungi ou Regnum fungorum ;
• Organismes hétérotrophes ;
6. Champignons, Mycètes ou Fungus :
• Se nourrissent par absorption ;
• Leur paroi est riche en chitine;
• Plus d’un million le nombre d’espèces connues,
quelques centaines sont potentiellement pathogènes
chez l’homme;
• Vivent en : saprophytes , commensaux, parasites.
7. • Les champignons filamenteux
• Les champignons levuriformes
• Les champignons dimorphiques
8. Les champignons filamenteux :
• Système de filaments plus ou
moins ramifiés dénommé thalle ou
mycélium, constitué de filaments
ou Hyphes, cloisonnés ou non.
• Exemples : Dermatophytes,
Aspergillus sp.
9. Champignons filamenteux :
Le mycélium peut être :
Mycélium septé Mycélium siphonné
Diamètre des filaments Régulier Irrégulier
Ramifications À angle aigue À angle droit
Présence de cloisons ou
septa
Oui Non
Champions Septomycètes ou
champignons supérieurs
Siphomycètes ou
champignons inférieurs
10. Champignons filamenteux :
Le mycélium peut être :
Mycélium septé Mycélium siphonné
Diamètre des filaments Régulier Irrégulier
Ramifications À angle aigue À angle droit
Présence de cloisons ou
septa
Oui Non
Champions Septomycètes ou
champignons supérieurs
Siphomycètes ou
champignons inférieurs
11. Champignons levuriformes :
• Thalle se réduit à l’état unicellulaire =
levure;
• Forme: ronde ou ovalaire
• Reproduction : bourgeonnement.
• Pseudomycélium ou même à des filaments
mycéliens vrais.
• Ex : Candida sp.et Malassezia sp.
Levures
Pseudomycélium
12. Champignons dimorphiques :
• Forme filamenteuse à l’état
saprophyte:
– Environnement
– Milieu de culture à 25-30°C.
• Forme levure à l’état parasitaire:
– Hôte
– Milieu de culture à 37°C
• Ex: Histoplasma capsulatum.
15. Croissance :
• À partir d’une spore :
– Par bourgeonnement unique ou multiple ;
– Bourgeonnement subcylindrique;
– Bourgeonnement et ramifications filamenteuse
16. Croissance :
– Par bourgeonnement unique ou multiple : formation
d’une cellule fille subsphérique qui se détache, ex :
levures ;
20. Croissance :
• Ce mycélium est dit « mycélium
végétatif » :
– Croissance locale centrifuge
– La nutrition.
• Le mycélium reproducteur :
– Filaments aériens dressés
perpendiculairement au mycélium
végétatif
– Portant à leur extrémité distale le
sporocyste.
21. Nutrition :
• Organismes hétérotrophes donc incapables de photosynthèse, ils vivent
aux dépens de matières organiques préformées.
• Des milieux très simple: source de carbone, d’azote des sels minéraux
• Exigeant: apport des vitamines telles la thiamine ou la biotine.
• La nutrition: par simple absorption,
• Aérobies
• pH légèrement acide.
22. Reproduction :
• La reproduction asexuée ou l’anamorphe;
• La reproduction sexuée ou la téléomorphe
23. Reproduction :
• La reproduction asexuée ou l’anamorphe
– Plus fréquente et la plus simple
– Une simple mitose,
25. Reproduction :
• La reproduction asexuée ou l’anamorphe
– Plus fréquente et la plus simple
– Une simple mitose,
– Les champignons imparfaits ou « Fungi imperfecti ».
– On distingue les spores exogènes et les spores endogènes :
26. Reproduction asexuée
Spores endogènes ou endospore : spores
asexuées naissent à l’intérieur de sacs appelés
sporocystes (ou sporanges) et seront libérées par
déchirement de la paroi du sporocyste à maturité.
Spores exogènes ou exospores :
spores ou conidies, elles se forment librement
sur le substrat.
La conidiogénèse est la façon dont se forment
les spores exogènes à partir d’un filament, elle
s’effectue selon deux modes:
Conidiogénèse thallique
Conidiogénèse blastique
27. Reproduction asexuée
Spores exogènes ou exospores.
Conidiogénèse thallique : formation de thallospores ou
arthrospores à partir d’éléments préexistant du thalle
Thallique solitaire ou
terminal :
Le dernier article du filament
se transforme en spore
appelée aleuries.
Dermatophytes.
Thallique arthritique :
Le filament se fragmente à
chaque cloison, puis les
spores s’épaississent et se
libèrent, ce sont des
arthrospores.
Geotricum.
Conidiogénèse blastique: la conidie est formée par
bourgeonnement à partir du cytoplasme d’une cellule
ou un article transformé (cellule conidiogène). Ensuite
une cloison sépare définitivement la cellule fille de la
cellule mère. On distingue plusieurs types dont :
Blastique solitaire : la spore
produite à partir de la cellule
mère par simple
bourgeonnement est
appelée : blastospore. Ex :
Levures.
Blastique phialidique : la
cellule conidiogène est bien
différentiée, elle a la forme
d’une bouteille « phialide ».
Les conidies formées par
bourgeonnement sont soit
produites en chaîne, ex :
Aspergillus sp., soit en amas,
ex : Acremonium.
29. Physiologie des champignons
Reproduction :
• La reproduction sexuée ou la téléomorphe :
– Se déroule en 3 phases successives :
• Plasmogamie : fusion des protoplasmes des 2 cellules fongiques,
• Caryogamie : fusion des 2 noyaux ;
• Réduction chromatique ou méiose suivie d’une ou plusieurs
mitoses.
– La reproduction sexuée caractérise les champignons
parfaits ou « Fungi perfecti ».
30. Reproduction :
• La reproduction sexuée ou la téléomorphe :
– il existe 3 types de spores sexuées produites :
• Zygospore ou zygote :
• Basidiospores :
• Ascospores :
31. Reproduction :
• La reproduction sexuée ou la téléomorphe :
• Zygospore ou zygote : est une spore unique, de grande
taille, avec une paroi épaisse, souvent verruqueuse. Ce
mode de reproduction caractérise les Zygomycètes.
32. Reproduction :
• La reproduction sexuée ou la téléomorphe :
• Basidiospores : caractéristique des Basidiomycètes,
aboutit à la formation des basides dont chacun
contient 4 basidiospores.
33. Reproduction :
• La reproduction sexuée ou la téléomorphe :
• Ascospores : production de 8 ascospores dans chaque
asque, caractérise les Ascomycètes.
35. Reproduction :
• La reproduction sexuée sert actuellement comme support
à la classification des champignons (Taxinomie).
• Selon le type de spores produites, on divise les
champignons en 4 sous-divisions ou phylum :
– Zygomycotina : présence de zygospores ;
– Ascomycotina : présence d’ascospores ;
– Basidiomycotina : présence de basidiospores ;
– Deuteromycotina : absence de spores sexuées.
36. Mode de vie des champignons:
• Les champignons vivent:
– En saprophytes: se nourrissent de matières
organiques en décomposition dans le milieu extérieur
(sur le sol: champignons telluriques)
– En commensaux: se nourrissent de matières
organiques dans un organisme vivant sans provoquer
des troubles
• (Candida albicans dans le tube digestif de l’homme)
37. Mode de vie des champignons:
• Les champignons vivent:
– En parasites: vivent aux dépens d’un hôte, dans
les cavités naturelles ouvertes ou dans les tissus
des végétaux et d’animaux, provoquant des
troubles +/- graves.
38. • La terminaison des divers taxa dans la
classification des champignons :
– Phylum : -mycotina ;
– Classe : -mycètes ;
– Ordre : -ales ;
– Famille : -aceae.
40. Les états pathologiques :
• Les intoxications par champignons : par
consommation de macromycètes vénéneux (ex :
amanite).
• Les mycotoxinoses : par consommation de produits
alimentaires, véhiculant un micromycète producteur de
toxine. Ex : aflatoxine d’Aspergillus flavus sur les grains
de céréales et d’arachides.
41. Les états pathologiques :
• Les mycoses : par agression cutanée ou viscérale de
l’organisme par des Micromycètes qui deviennent alors
parasites. On distingue :
– Les mycoses superficielles : peau, phanères et muqueuses, ex :
les dermatophyties, le Pityriasis versicolor.
– Les mycoses sous-cutanées : ex : les Mycétomes.
– Les mycoses profondes et systémiques : ex : les candidoses, les
aspergilloses.
42. Sources d’infestation :
• Le sol: pour les espèces géophiles. Ex : Microsporum gypseum ;
• Les végétaux (épines+++): agents de mycétomes ;
• L’air: spores d’Aspergillus sp ;
• L’eau: levures du genre Candida tropicalis;
• Les animaux: dermatophytes zoophiles. Ex : Microsporum canis ;
• L’homme: dermatophytes anthropophiles. Ex :Tricophyton rubrum ;
• Les aliments: levures du genre Candida kefyr (produits laitiers).
43. Mode de contamination :
• Ingestion: véhiculés par les produits laitiers ou des fruits; rare. Ex : Candida sp.
• Inhalation : Aspergillus sp.
• Sur le revêtement cutané: champignons kératinophiles, ex : Trichophton sp.
• Transcutané: piqures d’épines, blessures, plaies opératoires…
• Urinaire : pose de sonde urinaire. Ex : Candida glabrata.
• Génitale: Relation sexuelles. Ex : Candida albicans.
• Sanguine et tissulaires: cathéter, interventions chirurgicales… ex : Ex : Candida sp.
44. Référence :
• ANOFEL Parasitologie Mycologie, 7ème édition.
• CLAUDE MOULINIER, Parasitologie et mycologie médicales.
• DOMINIQUE CHABASSE, Mycologie médicale.
• HELENE KOENIG, Guide de Mycologie médicale.
• ANOFEL Parasitologie et mycologie des régions tempérées et tropicales,
3ème édition.
45. « La force ne
vient pas de les
capacités
physiques, elle
vient d’une
indomptable
volonté » Gandhi