1. Le grand quotidien du Sud-Est
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fréjus - saint-raphaël
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Le premier magistrat Georges Ginesta célèbre cette année le vingtième
anniversaire de son arrivée aux affaires. Il revient en détail sur ce long bail. P 8-9
(PhotoPhilippeArnassan)
Vingt ans!
MAIRE DE SAINT-RAPHAËL DEPUIS 1995TERRORISME
Villejuif : un
projet d’attentat
déjoué P 22
SAINT-RAPHAËL
Le théâtre
s’installe
en ville P 5
GÉNOCIDE DE 1915
Les Arméniens
du Var « sans
haine » P 2 À 4
LIGUE DES CHAMPIONS
Monaco :
pas d’exploit face
à la Juventus P 26
Le riche patrimoine
du centre-ville P 6-7
FRÉJUS
(PhotoAdelineLebel)
Europe :
état d’alerte
par Denis Jeambar P 24
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u théâtre à huit
euros, on en rede-
mande. Ça tombe
bien car la troisième édition
des Rencontres théâtrales
de Saint-Raphaël, à parta-
ger entre amis ou en famille,
s’est étoffée : vingt et une
pièces sont proposées du
24 avril au 10 mai. Le pro-
gramme fait la part belle aux
comédies, pour rire en ou-
bliant tous ses soucis.
Une belle panoplie de com-
pagnies locales qui, en plus
d’être talentueuses, sont gé-
néreuses. Elles font don de
places gratuites pour les
personnes en difficulté. Les
membres de l’association
Les Amis de Saint-François-
de-Paule retireront les pla-
ces offertes par les compa-
gnies auprès du boulanger
Maoro du boulevard du gé-
néral Leclerc pour les redis-
tribuer aux familles en pré-
carité.
De la prose
et des épées
Les compagnies sont aux
anges : « Nous avons doublé
le nombre de spectacles et
nous mettons à disposition
des compagnies les lieux,
salle Félix-Martin et audito-
rium du centre culturel gratui-
tement. La salle et le matériel
et le régisseur. Nous avons
aussi ouvert une salle “Lou
Safranié”, juste en face du
centre culturel, dans la rue
du Safranié afin que les ac-
teurs puissent se retrouver et
partager. Ils peuvent égale-
ment tenir une permanence
dans le hall du centre culturel
afin de promouvoir leur
pièce et de rencontrer leur
public », a détaillé Guillaume
Decard, adjoint a maire, dé-
légué à la culture et con-
seiller général.
« C’est un plaisir de proposer
ces rencontres aux Ra-
phaëlois et d’accompagner
les compagnies du territoire.
Tout le monde participe car
nous avons construit ce pro-
jet ensemble, avec les com-
pagnies. Et je voudrais aussi
les associer lors d’une visite
du théâtre Le Forum pour en-
visager d’autres projets pour
2016. Car nous avons un pu-
blic pour le théâtre sur le sec-
teur ». Le programme est al-
léchant dès le 24 et le
25 avril avec « Les Cheva-
liers des roches rouges » qui
savent manier la prose aussi
bien que l’épée. En costume
d’époque Louis XIV, ils
jouent un duc aigri et ses
femmes et croisent le fer
dans de grands combats
scénarisés. C’est très drôle
tout comme la fameuse
« histoire de oufs » de la très
douée compagnie de l’Étin-
celle. Cette succession de
quiproquos de Pierre Sau-
vil, mise en scène par Do-
minique Auzet promet une
soirée déjantée.
Nerval, Aragon,...
Didier Beaumont a écrit une
pièce originale Le passager
de 10h09. Avec sa compa-
gnie « grain de scène », il
jouera la trentième après
avoir tourné dans tous les
festivals de la région Paca.
Là encore, pas question de
s’ennuyer.
On ne sortira pas morose
non plus avec la comédie
du célèbre Eric Assous Le
Bonheur présenté par Les
scènes d’Argens, une com-
pagnie pugétoise.
Rapt, « dramatiquement
drôle », Le mariage de made-
moiselle, une heure trente
de rire, de l’immense Michel
Heim dont les dialogues
sont si savoureux… et bien
d’autre encore.
Enfin, le Lien défait pour
compléter de façon plus lit-
téraire et intimiste ces ren-
contres. Julien Ettori y est
un passeur de textes. Ac-
compagné d’une violoncel-
liste et d’une pianiste, il
montre que la poésie est ac-
cessible à tous et son inter-
prétation d’Apollinaire, Ner-
val, Heine, Aragon… émer-
veille son public.
JOCELYNE JORIS
jjoris@nicematin.fr
Mise en bouche. Galère, mystère…
presbytère! vendredi 24 avril à 20h30,
auditorium Saint-Exupéry. 1001 lames,
samedi 25 avril à 17 h, auditorium Saint-
Exupéry. Une Histoire de ouf! samedi 25
avril à 20h30, salle Félix-Martin.
Les Papys Boomers : dernière tournée,
dimanche 26 avril à 20h30, salle
Félix-Martin.
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du lundi.
La troisième édition s’est particulièrement étoffée avec 21 pièces de théâtre. Au programme
essentiellement des comédies à partager entre amis ou en famille pour oublier tous ses soucis
Les rencontres théâtrales
pour rire à Saint-Raphaël
Un programme très alléchant pour cette troisième édition qui démarre samedi. (Photos Philippe Arnassan)
3. Fréjus
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Beaucoup de monuments et vestiges des époques romaine et médiévale occupent le cœur
historique de la cité antique. C’est unique en France! Forum Julii est à visiter sans modération
Le centre-ville témoigne
Q
ue de chemin
parcouru depuis
les Oxybiens,
peuple celto-ligure
d’avant notre ère, pré-
sents avant l’arrivée des
premiers Romains. Avant
le « Marché de Jules »,
ou Forum Julii, voulu par
le célèbre Jules César
pour supplanter Massa-
lia (Marseille), dit-on !
C’est ici aussi qu’Octave
rapatria les galères pri-
ses à Marc Antoine lors
de la bataille d’Actium
en 31 av. J.-C. Les vestiges
romains que l’on re-
trouve aujourd’hui rap-
prochent même Fréjus
d’Arles. Pas pour la quan-
tité de vestiges, mais
pour la qualité architec-
turale similaire.
Au-delà des Romains,
l’histoire a continué à
donner à Fréjus un pa-
trimoine riche. Le IVe
siècle vit la constitution
de l’évêché de Fréjus, le
deuxième de France
après celui de Lyon,
l’édification de la pre-
mière église est attes-
tée en 374... C’est dire
si les curiosités à décou-
vrir sont nombreuses !
Dossier : Nicolas Pascal
npascal@nicematin.fr
Photos : Adeline Lebel
et Philippe Arnassan
L’amphithéâtre romain
◗ Qu’est-ce que c’est ?
Cet édifice bâti en petit appareil
de grès vert local pouvait recevoir
environ 10 000 spectateurs.
Il accueillait vraisemblablement
des combats de gladiateurs
et des chasses de bêtes fauves.
◗ Quelle époque ?
Construit à la fin du Ier
siècle
après J.-C.
◗ Et pourquoi lui rendre visite ?
Les ruines de ces fameuses arènes
ont été célébrées par Victor Hugo
dans son tome 2 d’En Voyage. Au
XXe
siècle, des concerts mémora-
bles ont été donnés (The Who, Po-
lice, James Brown...) Aujourd’hui,
les arènes ont pris une autre forme
mais s’animent toujours l’été !
Le Cloître
◗ Qu’est-ce que c’est ?
Le cloître (et le baptistère)
de la cathédrale Saint-Léonce est
une galerie qui faisait autrefois la
transition entre la nef de la cathé-
drale et les ruelles du centre-ville.
◗ Quelle époque ?
Le baptistère date du Ve
siècle,
et le cloître à étages avec
charpente en bois du XIIIe
siècle.
◗ Et pourquoi lui rendre visite ?
Le baptistère est d’un grand intérêt
puisque classé parmi les plus
anciens monuments chrétiens
de France. Quant au cloître,
ses arcades sont décorées
de personnages peints, d’animaux
et présente un bestiaire
fantastique avec plus
de 300 panneaux en pin.
Le port antique
◗ Qu’est-ce que c’est ?
Le port romain peut encore se voir
chemin de la Lanterne d’Auguste,
chose rare en France ! Il s’agit d’un
muret qui délimite le port de
la Lanterne d’Auguste, laquelle
servait de repère aux marins.
◗ Quelle époque ?
Du Ier
siècle après J.-C.
◗ Et pourquoi lui rendre visite ?
Du fait de l’avancée du littoral
de près de 1 300 mètres, ce port
se trouve maintenant à l’intérieur
des terres... Une véritable curiosité
à deux pas du centre-ville !
La porte d’Orée
◗ Qu’est-ce que c’est ?
C’est un vestige des thermes
du port romain : un arc en bordure
de l’établissement de bains.
◗ Quelle époque ?
Du IIe
siècle après J.-C.
◗ Et pourquoi lui rendre visite ?
Rue des Moulins, c’est tout ce qui
reste de thermes monumentaux
qu’on peut imaginer en regardant
la taille d’un tel arc (notre photo
à gauche).
La porte des Gaules
◗ Qu’est-ce que c’est ?
C’est la porte ouest de la ville antique.
◗ Quelle époque ?
Du Ier
siècle après J.-C.
◗ Et pourquoi lui rendre visite ?
Rythmée de tours circulaires,
l’enceinte était percée de quatre
portes ouvertes aux quatre points
cardinaux. Il n’en subsiste que
deux : à l’est, avenue des Aqueducs,
la porte de Rome et à l’ouest, rue
Henri-Vadon, la porte des Gaules.
Le théâtre antique
◗ Qu’est-ce que c’est ?
Un théâtre où se divertissaient
les premiers Fréjusiens !
◗ Quelle époque ?
Du Ier
siècle après J.-C.
◗ Et pourquoi lui rendre visite ?
Les gradins ont disparu, mais l’or-
chestra, les vestiges de la cavea et
les substructions de la scène sont
encore visibles. On y joue encore
au théâtre ; l’été, l’atmosphère y
est très agréable.
Les remparts romains
◗ Qu’est-ce que c’est ?
Le tracé de l’enceinte romaine suit
le relief de la butte rocheuse
sur laquelle Fréjus a été bâtie.
◗ Quelle époque ?
Du Ier
siècle après J.-C.
◗ Et pourquoi lui rendre visite ?
Les restes renseignent sur le tracé
d’origine de la ville romaine.
Un bijou à conserver qui donne à
Forum Julii tout son caractère...
La butte Saint-Antoine
◗ Qu’est-ce que c’est ?
Une petite colline collée au centre-
ville où l’on a retrouvé la trace de
demeures de l’époque augustéenne.
◗ Quelle époque ?
Du Ier
siècle après J.-C, voire
un peu avant.
◗ Et pourquoi lui rendre visite ?
Elle ne se visite qu’avec le guide.
Un lieu riche d’enseignements...
d’où la vue sur le centre-ville
vaut le détour !
Un patrimoine taille XXL
L’amphithéâtre est le vestige
romain le plus connu de Fréjus.
Jeudi 23 avril 2015
var-matin
4. Fréjus
d’un riche héritage
Il est le guide-conférencier
incontournable à Fréjus.
Même après 21 ans de mé-
tier, le plaisir et la soif d’ap-
prendre et d’informer sont
toujours intacts chez lui.
Une soif qui grandit même
au fur et à mesure que le
temps passe : l’histoire n’est
pas figée et évolue au gré
de nouvelles découvertes.
Au point de faire de sa pro-
fession l’une des plus enri-
chissantes qui existent !
Comment trouvez-vous la
motivation après autant
de temps à faire les
(presque) mêmes visites ?
C’est peut-être la question
qui revient le plus souvent
parmi ceux qui suivent mes
visites ! On me demande
très souvent « Vous n’en
avez pas marre de raconter
toujours les mêmes
choses ? » Je réponds
toujours que non, c’est
écrit mais ce n’est pas figé.
On a un savoir qui est en
perpétuelle évolution, au
gré de découvertes qui
enrichissent, un peu plus
chaque année, nos visites.
Que ce soit au temps
des Romains, médiéval
ou moderne.
Et je vais vous dire : on en
apprend à tout âge ! Car
parfois, il arrive qu’on me
pose des questions dont je
n’ai pas la réponse. Eh
oui... Alors je cherche et
j’apprends. C’est vrai que ce
métier est un sacerdoce,
mais ces visites me
tiennent à cœur ! De temps
en temps, je rajoute
de petites créations,
je me régale...
Mais c’est un savoir assez
limité géographiquement ?
Paradoxalement, plus je
fais des visites de Fréjus,
plus j’en apprends sur
partout ailleurs, dans le
monde. Car, selon l’origine
des visiteurs, ils font très
souvent des comparaisons
avec chez eux, et
le dialogue s’instaure.
Les gens aiment parler de
leur région. C’est très
enrichissant : donc non ce
n’est pas limité à Fréjus !
Votre façon de faire
découvrir Fréjus a-t-elle
évolué ?
Oui. C’est fini depuis
longtemps les cours
magistraux ! Je rends mes
visites de plus en plus
interactives, c’est donc très
vivant. On se met à la
portée des visiteurs, on
les comprend pour mieux
répondre à leurs
interrogations. Après, c’est
un travail de groupe aussi.
En haute saison, on est
plusieurs guides. Et même
si le parcours est le même,
chacun a sa façon
de renseigner.
Quels clichés sur Fréjus
vous reviennent le plus
souvent ?
L’amphithéâtre vient
toujours en première
position ! C’est ce que les
gens connaissent le plus.
On me dit souvent « ce
béton, ce n’est pas beau ».
Alors j’explique pourquoi ça
a été fait ainsi, et les gens
comprennent, parfois. Aussi,
la réaction la plus courante
lors de mes visites est la
surprise : les gens restent
toujours étonnés de voir
autant de monuments
différents au même
endroit... Je pense qu’on
gagne à être connus ! C’est
unique en France d’avoir
autant de vestiges romains
différents, et de pouvoir
faire le tour du port antique.
Beaucoup de ce patrimoine
est caché. Il suffit alors
de suivre une visite pour
mesurer l’ampleur
de notre patrimoine ! »
Philippe Cantarel : « On apprend
à tout âge... Même moi ! » Les visites découverte
Renseignements au 04.94.51.83.83
◗ Fréjus, 2000 ans d’histoire
Cathédrale Saint-Léonce, cha-
pelle Saint-François-de-Paule,
cœur historique, amphithéâ-
tre, porte des Gaules
Visite de 2 h qui permet
de traverser 2000 ans
d’histoire en découvrant
les monuments phares.
De janvier à juin et de septembre à
décembre, le lundi à 14h30. Juillet et
août,le lundi à 17 h.
Existe aussi en anglais : petites
vacances toutes zones le vendredi
14h30.Juillet et août,le vendredi 17 h.
◗ « La Pompéi provençale »
Fréjus, colonie romaine
Théâtre, remparts, porte de
Rome, aqueduc, porte des
Gaules, arènes, port romain
Visite de Forum Julii, créé
entre 49 et 43 avant J.-C.
De janvier à juin et de septembre à
décembre, le mardi à 14h30. Juillet et
août le mardi à 17 h.
◗ Crypte archéologique
du vivier romain
Crypte mise au jour lors de
fouilles en 2010-2012.
Pour découvrir un vivier,
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Petites vacances toutes zones, et juin et
septembre le jeudi à 14h30 et 15h30
(durée 45 min.) Juillet et août,le jeudi à
17 h et 18 h.Sur réservation.
◗ Les troupes coloniales
Pagode Hong Hien, mosquée
Missiri (ou le Tata soudanais),
fonds colonial du musée des
troupes de Marine
Parcours sur les traces des
troupes coloniales.
De janvier à juin et de septembre à
décembre, le mercredi à 14 h 30. Juillet
etaoût,mercredi17h.Voitureobligatoire.
◗ Tour panoramique
en navette électrique
Découverte étonnante de
la ville en compagnie d’un
guide-conférencier à bord
d’un minibus écologique.
Petites vacances toutes zones,et juillet
-août,le lundi à 9h30 et 11 h
(35 min.)
◗ Rallye-photos et land-art
dans le cœur historique
Visite interactive avec
guide dans les ruelles
à faire en famille.
Petites vacances toutes zones
le mercredi à 10 h.
◗ Circuit lumières
en cœur historique
à la lueur des réverbères,
le cœur historique offre
un nouveau voyage...
Juillet et août,le vendredi à 21 h.
Les jeux pour enfants
Renseignements au 06.37.67.73.73
◗ Archimômes
Expérimenter la ville et
son patrimoine (6-12 ans)
◗ Médiamômes
Activités autour du numé-
rique (9-12 ans)
◗ Enquêtes à Fréjus
Devenez géo-chercheur !
(10-17 ans)
Pour ne rien manquer
Rejoignez les six millions de
Géocacheurs et parcourez
Fréjus ville d’art et d’his-
toire grâce aux différentes
géocaches dissimulées dans
le cœur de la ville. Une façon
moderne, inventive, connec-
tée et très ludique d’appren-
dre tout en s’amusant !
C’est un loisir qui consiste à
utiliser la technique du géo-
positionnement par satel-
lite (GPS) pour rechercher
ou dissimuler un contenant
(appelé « cache » ou « géoca-
che ») dans divers endroits
à travers le monde.
Une géocache typique est
constituée d’un petit conte-
nant étanche et résistant
comprenant un registre des
visites et un ou plusieurs
« trésors », généralement
des bibelots sans valeur.
« Recherche
touristique »
Dans le cas de Fréjus, il
s’agit de « géocaching tou-
ristique ». Une chasse au tré-
sor qui permet ainsi de par-
courir les rues de la cité ro-
maine à travers ses musées,
monuments et places histo-
riques.
Renseignements à l’office de
tourisme, 249 rue Jean-Jaurès.
E-mail : tourisme@frejus.fr
www.frejus.fr
Tél. : 04.94.51.83.83
Et si vous vous mettiez
au « Geocaching » ?
Mes visites sont de plus
en plus interactives.
C’est donc très vivant ”
‘‘
Les rendez-vous 2015
Fréjus vous propose tout au long
de l’année des activités en accord
avec les manifestations culturelles
nationales. Elles sont ggrraattuuiitteess !
◗ La Nuit des musées
Au musée archéologique, au
musée d’histoire locale, au musée
des Troupes de Marine et au
Cloître, ssaammeeddii 1166 mmaaii.
◗ Rendez-vous aux jardins
« Promenade au jardin ». Visite
aux jardins en pleine floraison
pour comprendre toute leur
richesse, lleess 66 eett 77 jjuuiinn.
◗ Journées de l’archéologie
Conférences, visites de chantiers et
de sites de fouilles, rencontres
avec les archéologues...
lleess 2200 eett 2211 jjuuiinn..
◗ Journées européennes
du patrimoine
Visites et portes ouvertes
des monuments et musées,
lleess 1199 eett 2200 sseepptteemmbbrree.
Le guide-conférencier trouve toujours autant de plaisir à partager
son savoir sur le riche patrimoine de la cité romaine.
Les arènes se visitent régulière-
ment, et témoignent toujours
d’un beau succès.
La Lanterne
d’Auguste était
un repère pour
les navigateurs.
Jeudi 23 avril 2015
var-matin
5. Saint-Raphaël
Quelsouvenirgardez-vousde
votrepremièreélectionen1995?
Le scrutin avait été décalé au mois
de juin à cause de la présidentielle
dans laquelle avait été élu Jacques
Chirac. Donc, on était quelques
jours après JC (rires). Ça a été un
grand moment de joie, à l’issue
d’une élection très dure. La
municipalité en place, dirigée par
Charles Omédé, ne nous avait pas
prêté de salle et on avait donc tout
fait chez l’habitant, sur les plages,
dans les cafés, etc.
Pourquoi n’aviez-vous pas
pu avoir de salle ?
Il faut rappeler
l’histoire... René-
Georges Laurin,
alors maire et
sénateur, s’est
présenté à la
cantonale de
mars 92, a été élu et s’est donc
retrouvé à la tête de trois mandats.
Un recours est fait, le tribunal
statue au bout de six mois. Durant
tout ce temps, l’un de ses adjoints,
Charles Omédé, qui voulait être
maire, a fait campagne en interne.
Le jour de l’élection en conseil
municipal qui comptait déjà cinq
élus du FN, Michel Gaillard, premier
adjoint et candidat présenté par
M. Laurin, a été battu d’une voix
par Omédé. Moi, je suis resté fidèle
à Laurin et je me suis retrouvé trois
ans dans l’opposition. Comme
il était naturel qu’en 95 je sois
le candidat du RPR, et Omédé
voulant continuer à être maire,
nous sommes devenus rivaux. Il a
donc tout fait pour m’empêcher
de faire campagne correctement.
Vous aviez été élu facilement ?
J’avais fait 40% au premier tour,
Omédé était à 23 ou 24%, les
socialistes à 22%. Au 2e
tour, les
listes FN et Omédé ont fusionné.
Pour lui, ce fut une erreur fatale.
Quelle a été votre première action
de maire ?
Dès le 1er
juillet, j’ai sollicité
l’architecte des Bâtiments de France
pour la construction du centre
culturel. La culture était dans
un état qui ne correspondait pas
à ce que j’attendais pour la ville.
Il y avait juste une bibliothèque
municipale avec quelques livres
sur les rayonnages. Pour réaliser
le projet, il fallait démolir l’école
des filles. L’architecte souhaitait
conserver les façades. Finalement,
il a fallu aller en commission
nationale d’architecture. Là, après
un premier tour de table, j’ai pensé
que c’était
mort. Mais
en aparté,
la directrice
m’a dit qu’elle
considérait
notre projet
comme bon et qu’il allait être
validé. Voilà comment ça s’est fait :
en prenant un café dans les
couloirs du ministère de la Culture,
avec une directrice nommée par
Lionel Jospin. Le centre culturel a
ensuite été inauguré en 2000, en
mars, le premier jour, du premier
printemps de ce nouveau siècle.
Vingt ans et quatre mandats ?
Vous mesurez aujourd’hui le
chemin parcouru ?
On a fait, me semble-t-il, passer
Saint-Raphaël du statut de station
balnéaire à celui de ville.
Auparavant, l’activité n’était que
saisonnière. Pour changer ça, on a
acheté les terrains que le Crédit
lyonnais possédait à Saint-Raphaël
et on a réalisé Epsilon 1. On a créé
de l’activité en allant chercher,
grâce à un cabinet de recrutement,
des sociétés qui étaient prêtes
à s’établir ici et j’ai reçu tous les
propriétaires de PME un par un.
Cela n’a pas été trop compliqué
de les convaincre?
La question qu’ils me posaient à
l’époque était la suivante : “Saint-
Raphaël c’est bien, mais l’hiver qu’y
fait-on ?” C’est là que le centre
culturel a eu un effet indirect très
positif. J’ai pu leur parler du projet
et de ce qui allait en résulter en
termes d’animations. Après, on a
eu une politique d’investissement
pour la ville. Tout ce que nous avons
construit est aujourd’hui
la propriété des Raphaëlois :
le centre culturel, le stade
nautique, la maison des
associations, le commissariat,
le poste de police , l’office du
tourisme, les parkings et tous les
ports. Ce patrimoine, on l’a évalué
à un milliard d’euros. On a aussi
investi dans le foncier, avec l’achat
d’un terrain de 40 hectares près
ducimetièredel’Aspéàuneuro
le mètre carré. Un jour, avec
la pression immobilière, ça vaudra
200 euros le mètre.
Vous vous considérez comme
un visionnaire ?
Je gère la ville en bon père de
famille, comme quelqu’un qui veut
laisser une succession à ses enfants.
Je souhaite léguer un patrimoine
aux Raphaëlois et si un jour il y a
des problèmes financiers, ils auront
la possibilité d’en vendre une partie
sans toucher aux impôts.
En attendant, Saint-Raphaël
est l’une des villes les mieux
équipées de France.
Qu’est ce qui vous a causé le plus
de tracas au cours de ces vingt
années de mandat ?
La lenteur, due à la complexité
administrative, avec laquelle on a
pu faire aboutir les projets. Pour le
centre culturel, je vois l’architecte
des Bâtiments de France en 95 et
on inaugure en 2000. Ça m’a paru
long parce que j’avais envie que
ça bouge, plus vite. Aujourd’hui,
ça s’est complexifié davantage
encore avec les normes
environnementales.
Quel est votre meilleur souvenir
d’élu municipal ?
C’est quand on inaugure les
constructions. Cela veut dire qu’on
a pu vaincre les obstacles, qu’on
a apporté du confort et du plaisir
à ses concitoyens. Je pourrais citer
les crèches, les cantines et bien
d’autres réalisations. Et bientôt,
ce sera le tour du Colisée.
Sur un plan plus politique,
comment avez-vous vécu
la détérioration de vos rapports
avec Élie Brun ?
Au début, tout s’est bien passé avec
lui. Nous avons construit la
première communauté d’agglo de
France le 1er
janvier 2000. Nous
avons toujours eu une excellente
entente jusqu’à la veille de cette
Interview Le député-maire de la cité de l’Archange fête cette année ses vingt ans de mandat.
Il revient sur sa première élection, parle de ses joies, de ses contrariétés et évoque sa succession
Ginesta-Saint-Raphaël:
On a donné
à Saint-Raphaël
le statut de ville”
‘‘
L
e tennis, le Barça, le bon
vin, la politique et... sa
ville. Georges Ginesta
n’est pas aussi compliqué qu’il
en a l’air. Il aime les choses
simples, comme il l’explique
dans ce long entretien qu’il
nous a accordé juste avant de
célébrer, dans quelques jours,
le vingtième anniversaire de
son arrivée aux affaires. Vingt
ans. Un bail. Des noces de por-
celaine qu’il entend prolon-
ger un peu. Mais pas trop...
Jeudi 23 avril 2015
var-matin
6. leursnocesdeporcelaineélection (les municipales 2014, Ndlr)
où il n’était pas en état de se
présenter. Il était clair qu’il ne
pouvait pas gagner cette élection
comme il était clair qu’en se
maintenant au second tour,
il favorisait l’arrivée du Front
national. Or, en politique, on
ne raisonne pas par rapport à soi,
mais pour sa collectivité.
En fait, je ne me suis pas éloigné
de lui. C’est lui qui s’est éloigné
de moi. Je lui
avais dit, et son
entourage
aussi, qu’il ne
fallait pas qu’il
se représente.
Mais je pense
qu’il avait perdu une grande partie
de sa lucidité. Désormais, les
conséquences sont pour tout le
monde et surtout pour l’agglo où
on a fait de belles choses
ensemble : le Forum, le palais
des sports, le financement de la
suppression du passage à niveau
à Fréjus, le stade nautique. Nous
sommes aussi intervenus, dans
le cadre de la communauté
d’agglomération, dans le plan
de rénovation de La Gabelle dont
le financement, partagé par les
Raphaëlois, a été très important.
On a marché de façon solidaire
et positive.
Mais il ne vous a pas toujours
ménagé dans ses commentaires...
Ses dérapages personnels en fin de
parcours n’ont rien changé à nos
relations personnelles. Mais ils ont
tout changé sur le plan politique.
Après, je ne tiens pas compte des
commentaires qu’il a faits ou des
positions qu’il a prises à mon égard
parce que, je le redis, il avait perdu
toute lucidité. Aujourd’hui, je suis
triste de sa situation personnelle
et je demande souvent de
ses nouvelles.
Les rapports avec Fréjus restent
tendus ?
M. Rachline est venu me voir à
deux ou trois reprises. Au début,
tout s’est passé cordialement. Je
lui ai donné les informations qu’il
souhaitait. Et peu à peu, il a pris
des positions personnelles contre
moi qui n’ont rien à voir avec la
politique. Nous ne sommes pas
rivaux puisque nous n’appartenons
pas au même parti. Et, d’autre part,
nous avons des responsabilités
collectives qui doivent dominer
les antagonismes personnels
que lui a créés.
Pensez-vous que ces relations
puissent, un jour, s’améliorer ?
Je suis toujours prêt à faire passer
l’intérêt général avant les humeurs
particulières. M. Rachline n’a cessé
de m’attaquer personnellement.
Si un jour, il apprend à respecter
les autres, qu’il affiche une
courtoisie minimale, je suis prêt
à discuter de l’intérêt général.
Vous non plus, n’avez pas été
tendre avec lui ?
Moi, j’ai répondu. C’est comme
au far-west (sic), il faut bien
répliquer. Mais je n’ai jamais
attaqué la personne.
Votre relationnel avec David
Rachline ?
Il n’y en a aucun.
Avec le recul, quelle est votre plus
grande fierté ?
Il y a eu quatre élections dont les
deux dernières remportées au
premier tour,
ce qui veut
dire que les
Raphaëlois
ont validé ce
que j’ai fait.
Ma fierté,
c’est d’avoir toujours réalisé ce que
j’avais écrit dans mon journal de
campagne. Je n’ai jamais eu à
expliquer que je ne pouvais pas
tenir mes engagements. Ils ont
tous été tenus, et même au-delà
d’ailleurs. Ma satisfaction, c’est cela.
Et d’avoir fait de Saint-Raphaël une
ville très bien équipée avec des
équipements accessibles à tous.
C’est aussi une ville sûre ?
J’ai doublé l’effectif de la police
municipale pour le porter à
80 agents. Car la sécurité est
la première des bases pour
le confort de chacun mais aussi
pour le développement
économique. La sécurité, ici, on
l’a faite, d’autres en parlent.
Vous vous définissez comme
un maire bâtisseur ?
Tout à fait. Je ne suis pas un diseur,
je suis un acteur.
Vous sentez-vous blessé lorsque
remontent à la surface des
attaques sur le financement
de votre villa, sur vos liens
avec Pizzorno, etc. ?
C’est le jeu que pratiquent certains
et que moi je n’ai jamais pratiqué.
Je n’ai jamais fait d’intervention
concernant le patrimoine de mes
adversaires, ni leur activité
professionnelle. Ce qui m’intéresse,
c’est l’action publique de chacun.
Après, que j’ai une maison, à mon
âge, c’est plutôt une preuve de
bonne gestion de mes revenus.
J’aurais pu être dispendieux et ne
pas avoir de patrimoine alors que
je veux en laisser un à mes enfants
comme aux Raphaëlois. Je suis
quelqu’un qui n’a pas de dépenses
exagérées. Je joue au tennis avec
mes amis, je ne possède pas de
bateau, je ne vais pas à la chasse,
je ne fais pas de balades
extravagantes. J’ai une profession
et je place mes revenus.
Tout est parfaitement connu des
services fiscaux et la Haute autorité
pour la transparence de la vie
publique a validé ma situation.
D’autres maires, dont un très
proche, ont des revenus qui
viennent d’un parti politique. Ceux-
là sont donc totalement soumis
aux directives de leur parti puisque
leur situation personnelle
en dépend. Alors que moi, je suis
un homme libre.
Quel genre d’homme êtes-vous
dans l’intimité ?
Je suis quelqu’un qui aime vivre
simplement. Je
ne suis pas pour
l’apparat. Je suis
pour que
les choses aient
du fond et pas
de la façade et je
veux de la sincérité dans les
rapports humains.
Je pense avoir élevé mes enfants
de façon convenable,
c’est-à-dire tel que j’ai été élevé
moi-même par mes parents
et mes grands-parents.
Verra-t-on le candidat Ginesta
en 2020 ?
Je pense à une succession et je
considère qu’à un moment, il faut
savoir passer le témoin. Et il vaut
mieux le passer lancé, en essayant
d’organiser les choses, mêmes
si les maîtres de la décision sont
les Raphaëlois. En tout cas,
je vais faire une proposition.
Pour la prochaine échéance ?
Ou peut-être un peu avant... Je
pense que ma responsabilité c’est
essayer d’organiser ma succession
pour deux raisons : la première,
c’est que je prendrai ma retraite à
Saint-Raphaël. Et je ne veux pas
que les Raphaëlois me reprochent
de ne pas l’avoir fait. La deuxième,
c’est que la fragilité de la société
française est telle que tout peut
arriver. Donc, je m’impliquerai dans
l’électionde2020parcequ’ilpourrait
arriver malheur à Saint-Raphaël.
Quel genre de malheur ?
Le FN est aux portes du pouvoir et
je suis la meilleure barrière contre
lui. Il est aux portes du pouvoir
alors qu’il n’y a aucun sujet Front
national à Saint-Raphaël : on a la
sécurité, les impôts les plus bas du
Var, la ville est propre, prospère, il
n’y a pas de quartier sensible. Mais
le problème, c’est le journal télévisé
de 20 heures. Si les Raphaëlois ne le
regardaient pas, le FN ferait 0% à
Saint-Raphaël. Moi, je ne veux pas
être celui qui verra son successeur
rémunéré par
le FN car ce
serait une
catastrophe.
Et puis, les
municipalités
FN, ça se
termine toujours mal. M. Rachline,
en communauté d’agglo, est
souvent absent ou s’en va avant
la fin. C’est sans doute que Marine
Le Pen le siffle et il part dans une
réunion du FN. Or, il est tout de
même payé par le contribuable
fréjusien pour gérer les affaires
de la ville et pas pour courir les
tréteaux politiques de son parti.
On évoque souvent le nom de
Guillaume Decard pour vous
succéder.Vous pourriez favoriser
son ascension ?
Ça, je l’ai déjà fait puisqu’il est
conseiller départemental. Non. Je
pense qu’il faut être plus âgé pour
être maire de Saint-Raphaël. Il faut
posséder une expérience de la vie.
C’est une ville dont la gestion
est compliquée. Le maire doit
connaître tous les sujets et je crois
que ce n’est possible qu’à partir
d’un certain âge.
Précisément, l’image de Saint-
Raphaël est celle d’une ville
de retraités...
Moi, j’observe une chose : je fais
une discothèque de 1500 places et,
a priori, c’est pour les jeunes. Donc,
je m’occupe, je me soucie des
souhaits des jeunes parce qu’il y en
a beaucoup à Saint-Raphaël. Cela,
notamment, parce que l’on a créé
près de 600 logements pour actifs.
Par définition, les actifs ne sont pas
des retraités. C’est pour cela qu’on a
été obligés de réaliser toutes ces
crèches. Si je m’en tiens au rapport
du rectorat, aucune classe n’a été
fermée à Saint-Raphaël,
contrairement à Fréjus. Et puis
les retraités amènent de la richesse,
ce sont des consommateurs, ils
favorisent l’activité commerciale,
animent les associations. La vérité,
c’est que la ville est bien équilibrée.
Votre échec aux sénatoriales
a-t-il été dur à digérer ?
Pas du tout. D’abord, ce n’est pas un
échec puisque cette élection ne se
déroule pas au suffrage universel.
En outre, j’étais le troisième d’une
liste de quatre alors que Rachline
était premier de la liste FN. On ne
partait donc pas de la même base.
La fois précédente d’ailleurs, le
résultat avait été le même. La liste
tirée par Hubert Falco n’avait eu
que deux élus. Les sénatoriales,
j’y suis allé parce que Falco me l’a
demandé, pour l’équilibre est-
ouest. J’en profite pour préciser
qu’en 20 ans, je n’ai jamais été
battu au suffrage universel :
à la ville, au département ou
à l’Assemblée. Et mes amis ont
toujours gagné eux aussi.
Quel souhait adressez-vous
aux Raphaëlois pour les années
à venir ?
Qu’ils soient heureux et fiers de
leur ville, qu’ils profitent des
équipements dont ils disposent et
que les jeunes aient l’ambition de
s’évader, d’aller faire des études, de
voyager, de s’exprimer en dehors
de ses limites. Car le risque, c’est
qu’elle leur paraisse très
confortable. Je leur adresse le
message de la statue de l’Archange
et du petit Tobbie : le soleil se lève à
l’est et à l’aube de sa vie il faut
comprendre que le succès passe
par la connaissance et l’acquisition
des savoirs. Or, ceux-ci ne sont pas
tous rassemblés ici.
Clairement, je leur dis : n’ayez pas
peur, confrontez-vous et plus tard
revenez là d’où vous êtes parti.
J’ai réalisé tout ce qui
était écrit dans mon
journal de campagne”
‘‘
A un moment,
il faut savoir passer
le témoin”
‘‘
Entretien : Eric FAREL
efarel@nicematin.fr
Photos : Philippe ARNASSAN
Saint-Raphaël Jeudi 23 avril 2015
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électroménager h/f en CDI
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électroménager. Vous êtes rigoureux,
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équipe. Lieu de travail : Fréjus.
Expérience exigée de 5 ans. Salaire
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Numéro de l’offre 026KXMD
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Vous avez en charge le rayon bois
menuiserie (découpe de bois et de
verre, panneaux, tasseaux, plans de
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Vous êtes en charge du service clients :
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du « cross marketing ». Vous maîtrisez
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Lieu de travail : Saint-Raphaël.
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Salaire indicatif mensuel de 1502
euros sur 12 mois + primes + mutuelle.
Durée hebdomadaire de travail : 35 h
(horaires variables).
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L’agenda de l’agglo
Aujourd’hui
Prévention pour
les seniors
9h30, réunion sur
« Préserver notre mémoire
et notre équilibre », théâtre
le Forum à Fréjus.
Permanences au Bij
14 h - 17 h, Mission locale
(sur rendez-vous), 21, place
Gallieni à Saint-Raphaël.
Université pour tous
18 h, « Le poète dans la
société actuelle », centre
culturel de Saint-Raphaël.
Réunion publique
18h30, échanges avec
François Fillon au palais
des congrès à St-Raphaël.
Conférence
20h30, « Saint-François de
Paule auprès du roi Louis XI
et son influence en
Europe », cathédrale
Saint-Léonce à Fréjus.
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’idée n’a rien de farfelue, eu égard
au côté pratique ainsi qu’aux risques
qu’encourent les jeunes et moins jeu-
nes noctambules lorsqu’ils sortent du-
rant la période estivale. En plus d’approu-
ver une convention de délégation de ser-
vice public pour l’exploitation du réseau
de transports urbains et scolaires, confiée
à l’entreprise « Estérel Cars/Raphaël bus »
pour une durée de dix ans, les élus de la
Communauté d’agglomération Var Estérel
Méditerranée (Cavem) ont acté, à la ma-
jorité des voix mardi matin, le principe
d’expérimentation d’une ligne de nuit ap-
pelée « Noct’en bus ».
« Ginesta by night »
En service de 18h45 à 6 heures du matin,
de la fin mai au mois de septembre, cette
ligne desservira Roquebrune-sur-Argens
(village), Puget-sur-Argens, Fréjus (gare
routière), Port-Fréjus, le bord de mer de
Fréjus et de Saint-Raphaël jusqu’à Santa
Lucia puis le Cerceron.
« Des agents de sécurité prendront place
dans ces bus qui devraient constituer une
protection et un aspect pratique pour les jeu-
nes », indique Georges Ginesta. Un prési-
dent de la Cavem et député-maire de Saint-
Raphaël qui s’est attiré les sarcasmes de
Richard Sert, premier adjoint à la mairie
de Fréjus, lors de la dernière séance de la
Cavem. « Il faudrait rebaptiser cette ligne
‘‘Ginesta by night’’, car elle se terminera au
Colisée, votre salle ! Nous regrettons de ne
pas avoir été associés au tracé de cette
nouvelle ligne »
Prix identique à la journée
Une nouvelle ligne qui « oublie » en effet
Saint-Aygulf ainsi que les Issambres,
comme l’a aussi souligné, amer, Luc
Jousse, le maire de Roquebrune-sur-Ar-
gens.
« Les bus ne passeront pas non plus à Agay
et dans d’autres quartiers où il y a de l’ani-
mation estivale, s’est défendue Catherine
Roubeuf, l’élue communautaire en charge
des transports publics. Ce parcours fait
27 kilomètres et nous avons déterminé des
arrêts pour conserver une bonne fréquence
de transport. Mais c’est une expérimenta-
tion, nous verrons par la suite s’il y a lieu
de changer ou d’ajouter certains arrêts ».
À noter enfin que le prix du ticket sera
identique à celui pratiqué d’ordinaire dans
les bus de l’agglo (à partir d’1,10€).
T. HUET
La Cavem expérimentera une ligne spéciale de transports urbains qui desservira des sites propices à
la fête, jusqu’à 6 heures, de la fin mai au mois de septembre. Pas du goût de tous les élus de l’agglo
Des bus de nuit vont être mis en service cet été, à titre expérimental, pour faciliter
la vie des jeunes « fêtards ». (Photos Philippe Arnassan et Adeline Lebel)
Des « Noct’en bus »
pour les couche-tard de l’été
9. Maures - Estérel Jeudi 23 avril 2015
var-matin
L
es inscriptions sont désormais
closes et le nombre maximum de
participants atteint depuis quel-
ques jours déjà. Organisée ce samedi
25 avril par l’Association sportive et
culturelle pour la solidarité (ASCS), la
dixième édition de la randonnée noc-
turne des Lucioles atteindra des som-
mets : plus de deux mille personnes
vont participer à la randonnée propo-
sée sur 7, 14 et 19 km au pied du ro-
cher de Roquebrune. Lequel réserve
toujours des surprises au détour de
ses chemins.
Le départ se fera en trois vagues de
700 participants à 21 heures, 21h30 et
22 heures. Les derniers sont attendus
vers 4 heures dimanche matin sur la
place Germain-Ollier où le petit-déjeu-
ner sera servi au fur et à mesure des
arrivées. Une fois encore, Gérard Brun
rappelle qu’il n’y aura aucune inscrip-
tion au moment du départ, le chiffre
maximal pour une bonne sécurité
étant atteint.
Le trail des Lucioles :
nocturne et diurne
La cinquième édition du trail fait éga-
lement le plein avec cette année, tou-
jours avec un parcours « initiés » (1)
de
25 km de nuit, et un parcours décou-
verte de 13 km toujours de nuit. Les
deux comptent pour le challenge Spi-
ridon Côte d’Azur.
La nouveauté 2015, c’est la création du
trail diurne qui prendra le départ le di-
manche 26 avril à 10 heures.
Les dossards seront distribués de
18 heures à 20h15 le samedi soir et de
8h30 à 9h45 le dimanche dans la salle
Molière, place Germain-Ollier.
Les départs auront lieu, placette Paul
-Ollivier samedi à 20h30 pour le 25 km,
à 20h45 pour le 13 km; dimanche 10
et 10h15. Attention, pour le trail aussi,
les inscriptions sont closes, le nombre
limite de participants étant atteint.
D. O.
1. Comptant pour le classement trails courts du challenge
destrailsdeProvenceetpourlechallengeSud-Estdestrails.
Rando et trail des Lucioles :
à guichets fermés
Pierrot et Gérard s’apprêtent à passer une longue nuit consacrée à la
sécurité dans le Rocher où près de 2400 personnes vont déambuler ou
courir dans la nuit de samedi à dimanche. (Photo D. O.)
ROQUEBRUNE-SUR-ARGENS En bref
ROQUEBRUNE
Collecte de sang
La prochaine collecte aura
lieu le vendredi 24 avril,
salle Molière de 8 h à
12h30.
Génocide arménien
Une cérémonie
commémorative aura lieu
pour le centenaire
du génocide arménien
le samedi 25 avril à 11 h,
espace Saint-Pierre,
chapelle Saint-Pierre
au village.
Lire et faire lire
L’association Lire et faire
lire propose aux retraités
d’intervenir bénévolement
dans les écoles maternelles
et primaires, des trois pôles
pour lire des histoires
aux enfants. Interventions
auprès de petits groupes
de 4 à 5 enfants, d’une
durée d’une demi-heure
à une heure, soit
entre 11h30 et 13h30,
soit entre 16h30 et 18h30.
Renseignements
au 04.94.24.72.96.
ou 04.94.52.94.04.
Minibus
Un minibus municipal
est mis à disposition des
personnes sans moyen de
locomotion, à l’intérieur et
en dehors de la commune.
Service gratuit sur les trois
pôles. Renseignements
au 06.27.87.32.99.
Animaux
Des chats adultes âgés
de 1 à 3 ans, stérilisés,
sociabilisés, cherchent
famille sérieuse.
Téléphoner à la PAR
au 04.94.45.37.28.
ou 06.21.71.00.17.
Balades gourmandes
Mardi 28 avril sont
proposées des balades
gourmandes avec visite
commentée du village
médiéval et de la Maison
duchocolat.Unedégustation
des produits du terroir
roquebrunois est proposée
ensuite, 10 h. Tarifs : 8€
adultes, 4€ 8-12 ans, gratuit
moins de 8 ans.
Contact : 04.94.19.89.89.
BAGNOLS
Journée du souvenir
En souvenir des victimes et
des héros de la déportation,
anciens combattants et
élus déposeront des fleurs
au monument aux morts ce
dimanche 26 avril à 10h30
lors d’une cérémonie. La
population est invitée.
10. Maures - Estérel Jeudi 23 avril 2015
var-matin
Outre son rôle de vigie, l’As-
sociation autonome des pa-
rents d’élèves (AAPE) ap-
précie aussi de participer à
la vie scolaire. Elle vient
ainsi de récolter des fonds
destinés à financer les voya-
ges linguistiques en Angle-
terre et en Italie de collé-
giens.
Autour de la secrétaire Syl-
vie Contamine et de la pré-
sidente Alice Bizot, de nom-
breuses mamans ont vendu
des brioches tous les mar-
dis matin depuis le mois
d’octobre et ont organisé
une grande tombola dotée
d’une centaine de lots of-
ferts par les commerçants
locaux et l’AAPE (dont une
tablette et un appareil photo
numérique).
Le tirage des numéros ga-
gnants a été effectué au col-
lège en présence de la prin-
cipale adjointe Anne Mour-
netas, des parents d’élèves
Abla Allioui et Aline Martin
et de deux collégiens.
Ces opérations ont permis
de remettre un chèque de
1000€ en février plus un
autre de 500€ cette se-
maine.
D’autres actions sur l’année
scolaire (vente de calen-
driers, galettes, goûters de
fête, kermesse,...) sont en
cours au profit des projets
éducatifs des écoles.
R. P.
Contact : 06.68.91.36.46. (la secrétaire)
Les parents d’élèves
autonomes solidaires
Une centaine de lots ont été offerts par l’AAPE et le
tissu commercial. (Photo R. P.)
LE MUY
R
etour en 1905... Les platanes de
la place du village sont des ado-
lescents en pleine santé. L’édi-
fice principal de la place est un lieu de
prières, c’est la chapelle Saint-Sébas-
tien qui date de 1480. Année impor-
tante pour Bagnols mais aussi pour
notre pays, c’est en 1905 qu’a lieu la sé-
paration de l’église et de l’État, le
9 décembre exactement. De là est né
le principe de laïcité.
Toujours est-il que l’église catholique
est contrainte de subvenir à ses be-
soins, puisque la religion devient une
manifestation individuelle d’ordre
privé. Elle ne peut entretenir tous ses
lieux de culte et doit se séparer de
certains en les vendant. À Bagnols, la
mairie est devenue trop petite et la
maison du peuple ne doit-elle pas être
sur la place de la commune ? Le maire
Joseph Funel et son conseil munici-
pal font l’acquisition de la chapelle
pour la somme de 108 francs.
Respect des devis
et des délais
En 1906, on procède à la démolition du
four à pain attenant pour le recons-
truire dans la Grande-rue. En décem-
bre de la même année, le conseil mu-
nicipal approuve le projet de cons-
truction d’une mairie pour la somme
de 14000 francs, devis établi par M.
Maria Paul, entrepreneur en travaux
de construction. Le chantier com-
mence en janvier 1907, il se termine en
juin 1908.
L’hôtel de ville reviendra à 12133,33
francs. Il faut noter que l’entrepreneur
avait versé à la commune un caution-
nement de 400 francs pour garantie de
son marché.
Ce cautionnement lui sera rendu le
11 septembre 1908 avec intérêts. À
cette époque, les devis étaient rare-
ment dépassés et les délais étaient
respectés, on ne peut pas en dire au-
tant aujourd’hui. L’année de la mise en
service du bâtiment communal, l’hor-
loge est achetée et depuis le cadran,
orne joliment le fronton de l’hôtel de
ville. Ne pouvant agrandir le local, une
extension programmée sous la muni-
cipalité de Jean-René Etienne a été ré-
ceptionnée en juin 2008 par la pre-
mière municipalité de Michel Tosan.
La version originale enregistrée en
1696 du blason bagnolais en pierre de
lave décorée a été apposée en 2012.
J.-J. D.
Place du village : cent dix ans
d’histoire
La place accueille l’hôtel de ville en 1908. (Photo DR)
BAGNOLS-EN-FORÊT
11. Maures - Estérel ̈̈ SSppoorrttss Jeudi 23 avril 2015
var-matin
Dernière étape inter-régio-
nale à Sainte-Maxime où Élo-
die Gerard et Océana Peres-
Rodrigues ont décroché
leur qualification pour les
championnats de France
kata à Toulouse ce diman-
che. Encadrés par les deux
entraîneurs kata de l’Impact
karaté club (IKC), Christo-
phe Dessay et Julien
Saulnier, les deux jeunes
filles ont brillamment repré-
senté les couleurs du club.
Sa déception des pré-France
combat à peine digérée, Elo-
die a eu l’occasion de se
consoler dans une disci-
pline, qui n’est pas sa spé-
cialité.
Océana,
le coup double
Éliminée dès le premier tour
mais repêchée ensuite, la
cadette, orgueilleuse, a rem-
porté son quart de finale ai-
sément 5 à 0 et même décro-
ché la médaille de bronze.
Le second cadet engagé,
Thomas Serpol, ne passera
qu’un seul tour dans une ca-
tégorie de très haut niveau.
La minime Océana Peres Ro-
drigues a fait, elle, coup dou-
ble en se qualifiant pour les
« France » combat et kata.
Mais sa catégorie, très rele-
vée, comptait deux mé-
daillées à la dernière coupe
de France sur cette zone.
La Fréjusienne a réalisé une
belle performance d’entrée
en éliminant un gros mor-
ceau grâce à une victoire 3
à 2. En quart de finale, elle a
retrouvé sa rivale de Ligue
qui l’a emporté à nouveau.
Repêchée elle aussi, puis-
que sa dernière adversaire a
accédé à la finale, Océana a
gagné sans souci son pre-
mier tour de repêchage et a
assuré par la même occa-
sion sa qualification pour
les « France » ! Elle ne pas-
sera pas loin du bronze.
A. D.
Deux Fréjusiennes
qualifiées pour
les « France » kata
Océana et Élodie avec leur entraîneur Christophe
Dessay, un trio de choc ! (Photo A. D.)
KARATE
Les poussins et poussines
du Saint-Raphaël natation
(SRN) poursuivent leur
moisson de bons résultats
dans les championnats dé-
partementaux inter-clubs,
qui leur sont réservés. Une
épreuve qui faisait étape
chez les voisins et amis fré-
jusiens, le week-end dernier
, et à laquelle participaient
les principaux clubs varois.
Cette compétition a permis
notamment à l’équipe 1 gar-
çons de monter sur la plus
haute marche du podium,
alors qu’au classement gé-
néral garçons et filles, le
SRN a pris une belle
deuxième place.
Deux performances signées,
chez les garçons de l’équipe
1, par les relais 4 x 50 m qua-
tre nages et 4 x 50 m nage
libre, et deuxièmes du 4 x 50
m brasse et 4 x 50 m pa-
pillon (Clément Kerkhove,
Brice Saliga, Enzo Berger et
Enzo Ferrari composaient
l’équipe). Les filles ajoutent
leur pierre à l’édifice avec
Marine Nectoux, Marie Le
Gonidec, Elisa Douzou et
Nour Bouhadida, ainsi que
l’équipe 2 garçons, grâce à
Mathieu Marino, Bilal Ker-
kouri, Kemia Rivillon et Bap-
tiste Dubois, qui réalisaient
également de bons résul-
tats.
Ce tir gropupé qui permet à
Clément Kerkhove, Brice Sa-
liga, Marine Nectoux et Elisa
Douzou de faire partie des
douze meilleurs nageurs va-
rois de la catégorie sur le
100 m quatre nages. Ils sont
d’ailleurs qualifiés pour un
stage de sélection en com-
pagnie des représentants
des Alpes-Maritimes, des
Bouches du Rhône et du
Vaucluse.
Kevin Bauvens et Mylène
Lazare, les entraîneurs de
cette belle génération arbo-
raient un large sourire de
circonstance. C.B.
Les Raphaëlois enfoncent le clou
Les petits nageurs du Saint-Raphaël natation persis-
tent et signent. (PhotoDR)
INTERCLUBS POUSSINSNATATION
T
ransféré cette année à Saint-Ra-
phaël (il était hébergé à Nice),
le pôle espoirs handball, géré
par Pascal Bourgeais, va bientôt bou-
cler sa première saison : « C’était une
grosse opération. La mise en route a été
un peu compliquée à cause de tous ces
changements mais maintenant tout va
bien », explique Stéphane Bascher, un
des entraîneurs.
Vingt-trois joueurs, âgés de quinze à
dix-sept ans, issus principalement de
la région, ont ainsi investi les murs du
Creps de Boulouris à Saint-Raphaël.
Cette nouvelle génération s’inscrit
dans un double projet handball et sco-
laire : « Ils bénéficient d’horaires amé-
nagées en partenariat avec le lycée
Saint-Exupéry et des cours de soutien au
Creps. Les joueurs s’entraînent tous les
jours voir deux fois dans la journée.
On fait des séances communes avec le
centre de formation du club. La collabo-
ration est efficace. Sans oublier l’as-
pect médical et préparation physique.
C’est une grosse machine. Mais ils ont
été dignes de tous les efforts qui ont été
faits.»
Dernièrement, après avoir gagné tous
ses matchs amicaux, le pôle a parti-
cipé au tournoi inter-pôles 2015 de la
zone Sud-Est à Cavaillon. Sur les six
structures présentes, Saint-Raphaël
s’est emparée de la première place.
À l’issue de la compétition, quatorze
joueurs par zone ont été retenus pour
se retrouver fin mai à Clermont-Fer-
rand lors d’un tournoi inter-zones qui
regroupera les 56 meilleurs joueurs
de France des différents pôles.
Les moins de 18 ans
bien partis
« Sur les quatorze joueurs, sept de chez
nous ont été sélectionnés. C’est une
belle satisfaction. Car l’issue des rencon-
tres avec les autres zones,il y a une
place en équipe de France à prendre.
Sachant que l’on a déjà quelques inter-
nationaux.»
Dans la continuité du pôle espoirs,
l’équipe des moins de 18 ans du
SRVHB, s’est qualifiée pour les huitiè-
mes de finale du championnat de
France. Et ce, après avoir gagné tous
ses matchs lors de la phase précé-
dente. Ce qui va permettre au club
d’accueillir le prochain tour qualifica-
tif (1/8 et 1/4) les 9 et 10 mai prochains.
« On aborde une nouvelle compétition.
On ne pense plus du tout à ce qui s’est
passé avant. Ca sera un niveau au des-
sus. On prendra match après match.
Les joueurs vont répondre au défi phy-
sique. On n’aura pas le droit à l’erreur,»
reprend Stéphane Joulin, l’entraîneur.
Les Raphaëslois rencontreront notam-
ment les jeunes du PSG. Ça promet !
A.D.
La relève du SRVHB
est en marche
Le pôle espoir du Saint-Raphaël Var handball, une bien belle génération ! (Photo DR)
HANDBALL