1. Internet et Réseaux Sociaux :
mode d’emploi.
Soirée débat.
Avec Olivier ERTZSCHEID.
Maître de conférences à l’université de Nantes
Organisée par l’association Nesmy L’Yon d’idées.
Décembre 2014
2. 1. Le rapport
aux écrans
2. Facebook &
Réseaux sociaux
3. La « vie privée »
4. Le prix des
services gratuits
(et la pub)
QUESTIONS
5. Où sont mes
données ?
6. Télécharger …
Légalement ? QUESTIONS
DÉBAT
3. « prof à la fac. »
Maître de conférences en sciences de l’information et de la communication
JE NE SUIS NI
PSYCHOLOGUE, NI
THÉRAPEUTE, NI
GUÉRISSEUR
INTERNET ;-)
4. « prof à la fac. »
Maître de conférences en sciences de l’information et de la communication
JE NE SUIS NI
PSYCHOLOGUE, NI
THÉRAPEUTE, NI
GUÉRISSEUR
INTERNET ;-)
S’IL N’Y
AVAIT
QU’UNE
SEULE
RECETTE
CELA SE
SAURAIT
5. « prof à la fac. »
Maître de conférences en sciences de l’information et de la communication
JE NE SUIS NI
PSYCHOLOGUE, NI
THÉRAPEUTE, NI
GUÉRISSEUR
INTERNET ;-)
S’IL N’Y
AVAIT
QU’UNE
SEULE
RECETTE
CELA SE
SAURAIT
J’OBSERVE LES
PRATIQUES POUR
CONSTRUIRE DES
THÉORIES. MAIS
SOUVENT … ENTRE LA
THÉORIE ET LA
PRATIQUE …
7. PLUS QUE LES OUTILS, CE SONT LES
NORMES SOCIALES QUI ÉVOLUENT.
Aujourd’hui, ce qui n’est pas normal,
c’est de NE PAS partager ses photos de
vacances avec plein d’amis.
LE NUMÉRIQUE N’EST PAS UN
UNIVERS « À PART ». LE
NUMÉRIQUE C’EST D’ABORD LA
VRAIE VIE
Comme toutes normes sociales, certains les
acceptent, d’autres les refusent, certains s’y
intègrent, d’autres en sont exclus ou
stigmatisés. Ce n’est pas lié « au » numérique
?
8. Quelques évidences …
ON NE PEUT
PAS TOUT
CONTRÔLER
Accepter de perdre le
contrôle c’est accepter
de gagner la confiance.
9. Quelques évidences …
Va sur internet tout seul
ON NE PEUT
PAS TOUT
CONTRÔLER
BEAUCOUP
DE CHOSES
SE JOUENT
AVANT 6
ANS.
Accepter de perdre le
contrôle c’est accepter
de gagner la confiance. Mais il n’est jamais
trop tard
10. Quelques évidences …
Va sur internet tout seul
ON NE PEUT
PAS TOUT
CONTRÔLER
BEAUCOUP
DE CHOSES
SE JOUENT
AVANT 6
ANS.
LA
TRANSGRESSION
DES RÈGLES EST
INÉVITABLE (à
partir d’un certain
âge …)
Accepter de perdre le
contrôle c’est accepter
de gagner la confiance. Ce qui ne doit SURTOUT PAS
empêcher de les rappeler …
Mais il n’est jamais
trop tard
14. 1er tableau:
parents
enfants
écrans
Apprentissage de l’auto-régulation
(« contrat », rituels, heures fixes, durée limitée)
Pratique de l’alternance
(ne pas oublier que l’on a 5 sens et 10 doigts)
Accompagnement
(en parler, raconter ce qu’on a vu)
15. 1 écran pour 4 dimensions
Il se passe des choses dedans
(contenu intéressant et/ou
adapté)
Il se passe des choses devant
(on s’y projette, on s’y construit, on
s’y découvre)
Il se passe des choses autour
(on peut en parler, en
discuter)
Il se passe des choses « avec »
(d’autres écrans, dimension relationnelle avec
ses pairs / copains)
• Pratique des écrans devient « nocive » quand 1 dimension efface complètement les 3 autres.
• Cet équilibre évolue avec la règle des 3-6-9-12
• ATTENTION :
– il y a l’attirance « pour » les écrans,
– il y a la « norme sociale » (faire comme les copains, norme souvent d’ailleurs fantasmée – quand on vérifie, la plupart des copains
n’ont PAS la télé ou d’ordi dans la chambre, n’ont pas tous un téléphone portable à 10 ans),
– et il y a le modèle de l’adulte : avant d’autoriser, d’interdire ou de mettre en place des « règles », commençons par regarder quel est
NOTRE rapport aux écrans en tant qu’adultes … et comment nous réagirions si on nous imposait les mêmes règles.
16. Attention « collective », « partagée »
Interaction ouverte
Canaux de communication ouverts y compris
aux stimulis extérieurs, aux interruptions …
Activité « libérée »
Lire ENSEMBLE sur un livre en papier
ou une tablette, reste une activité de lecture
(« qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse … de la relation »)
AVEC L’AUTRE
DANS MA BULLE
CARACTÉRISER L’ACTIVITÉ (QU’EST-ON EN TRAIN DE FAIRE ?). FAIRE ABSTRACTION DU SUPPORT (SUR QUOI LE FAIT-ON ?).
18. • «les adolescents adoptent les médias sociaux pour les mêmes raisons que les
générations précédentes d'adolescents allaient dans les boums, se rassemblaient
dans les parkings, occupaient les escaliers des immeubles ou restaient pendus au
téléphone durant des heures. Les adolescents veulent bavarder, flirter, se
plaindre, comparer leurs notes, partager des passions, être émus ou plaisanter.
Ils veulent être en mesure de parler entre eux, même si cela signifie aller en
ligne.» Danah Boyd, it's complicated
20. 1. « Audiences invisibles »
la majorité des publics/destinataires est absente au moment même de la médiation
(= la transmission du message = par exemple, la publication d'un message texte).
« On échange avec un public imaginé alors que d’autres peuvent interagir dans la
conversation (parents, profs, etc.) » Danah Boyd.
21. 2. « persistance ».
Nouveau rapport au temps
Ce que vous dîtes à 15 ans sera encore accessible quand vous en aurez 30 ... 50 …
22. 3. « Searchability »
Capacité à être « retrouvé »
Nouvelles proximités.
Parfois bénéfiques (anciens copains, famille éloignée, etc.)
Parfois … moins, si elles ne sont pas « cadrées » (relation prof – élève, relation parent – enfant)
Avant les réseaux sociaux, votre mère ne pouvait pas savoir où vous étiez en train de faire
la fête avec vos amis ou ce que vous pensiez d'elle.
23. 4. « Reproductibilité »
ce que vous avez dit/publié/posté/photographié/filmé peut être recopié et replacé dans un contexte totalement différent
(d’autant plus que les gens ne sont pas là au moment où on a publié/posté/etc … cf « audiences invisibles »)
24. 5. L’engagement
Vous avez remarqué qu’on parle très
peu de politique sur Facebook ?
Interactions de « bas niveau »
On n’a jamais signé autant de
pétitions en ligne. Il n’y a jamais eu
aussi peu de monde dans les manifs.
Coût cognitif nul.
26. 3. La « vie privée » 3ème tableau : Vie privée ?
27. • « Extime » : de l’intime tourné vers l’extérieur
• Le web est un ESPACE PUBLIC
• Rien n’est VRAIMENT privé. Réseaux sociaux : espaces « semi-publics » pour des
expressions « semi-privées ».
• La négociation de la vie privée se vit avant tout comme une négociation collective, visant à
adapter les règles et les termes d'un service aux besoins de ses utilisateurs.
• Exemples qui vont dans le bon sens :
– avant on ne pouvait pas « éditer » un post Facebook pour le corriger ou le modifier
– Avant on ne pouvait pas DU TOUT récupérer ses données, ses photos sur Facebook
• Exemples qui vont dans le mauvais sens :
– Chaque mise à jour de l’algorithme de facebook remet tous les curseurs à zéro
– Changement de politique constants : un coup on peut utiliser des pseudos, un coup faut se déclarer sous son
vrai nom, puis de nouveau pseudos autorisés, etc …
28. * sphère intime (de 15 cm à 45 cm : pour embrasser, chuchoter)
* sphère personnelle (de 45 cm à 1,2 m : pour les amis)
* sphère sociale (de 1,2 m à 3,6 m : pour les connaissances)
* sphère publique (plus de 3,6 m : pour parler devant un public ou interpeller quelqu’un).
« distance physique qui
s’établit entre des
personnes prises dans
une interaction, un
échange de
communication »
33. 4 grands modèles économiques
Publicité
Freemium
(service de base gratuit,
fonctionnalités supplémentaires
payantes, ou suppression de la
pub)
Vente de données
Taxe / Redevance (Apple
iTunes, Amazon, etc …
touche % sur chaque
vente ET fixe le prix de
vente)
35. Société de l’information
&
Economie de l’attention
• En économie, plus une ressource, plus une matière première est rare, plus elle est difficile à
extraire, à capter, plus elle est chère.
• Nous sommes aujourd’hui dans la « société de l’information ». Quelle est la matière première
de cette société ?
• L’attention. NOTRE attention.
• Economie de l’attention (Herbert Simon) : temps de visionnage + temps d’audition + temps
d’usage
• Avant, tout était limité : le nombre de chaînes, le temps d’antenne, le nombre de pages, etc
… Internet : no limits.
• « Le métier de TF1 c’est vendre à Coca-Cola du temps de cerveau disponible ».
• Le métier de Google, de Facebook c’est de vendre à des annonceurs de l’attention.
36. Sur 15 résultats, 3 ne sont pas de la publicité
(= sir 15 min de programme télé 3 min
ne sont pas de la pub.)
Même plus besoin de finir de taper sa question
(exactement comme si en allumant la télé
on vous mettait automatiquement le programme
le plus regardé)
38. Phase 1
=> Pour naviguer je consulte des sites (historique
de recherche)
=> Pour me connecter je dis où j’habite
(géolocalisation) à mon fournisseur d’accès, à
Facebook, à TF1.fr, à Lequipe.fr, etc …
=> Pour que ce soit fluide, mon navigateur utilise
des cookies (petits fichiers textes qui collectent
PLEIN de données sur ma navigation, mes
requêtes, etc.)
39. Phase 1
=> Pour naviguer je consulte des sites (historique
de recherche)
=> Pour me connecter je dis où j’habite
(géolocalisation) à mon fournisseur d’accès, à
Facebook, à TF1.fr, à Lequipe.fr, etc …
=> Pour que ce soit fluide, mon navigateur utilise
des cookies (petits fichiers textes qui collectent
PLEIN de données sur ma navigation, mes
requêtes, etc.)
Phase 2
=> Pour gagner de l’argent des sites
utilisent des régies publicitaires : 1
régie publicitaire met en relation un
annonceur et un site (placement de
produit)
=> 1 site peut passer par plusieurs
régies
=> 1 régie peut gérer plusieurs sites
Amazon, la FNAC, les sites médias (TF1,
Lemonde, Lequipe, etc.)
=> Google et Facebook SONT aussi des
régies publicitaires
40. Phase 1
=> Pour naviguer je consulte des sites (historique
de recherche)
=> Pour me connecter je dis où j’habite
(géolocalisation) à mon fournisseur d’accès, à
Facebook, à TF1.fr, à Lequipe.fr, etc …
=> Pour que ce soit fluide, mon navigateur utilise
des cookies (petits fichiers textes qui collectent
PLEIN de données sur ma navigation, mes
requêtes, etc.)
Phase 2
=> Pour gagner de l’argent des sites
utilisent des régies publicitaires : 1
régie publicitaire met en relation un
annonceur et un site (placement de
produit)
=> 1 site peut passer par plusieurs
régies
=> 1 régie peut gérer plusieurs sites
Amazon, la FNAC, les sites médias (TF1,
Lemonde, Lequipe, etc.)
=> Google et Facebook SONT aussi des
régies publicitaires
Phase 3
Sites, régies publicitaires, cookies,
historiques de navigation, historique de
recherche et géolocalisation sont
ÉCHANGÉS entre régies et/ou sites
« partenaires » ou « affiliés ».
41. Phase 1
=> Pour naviguer je consulte des sites (historique
de recherche)
=> Pour me connecter je dis où j’habite
(géolocalisation) à mon fournisseur d’accès, à
Facebook, à TF1.fr, à Lequipe.fr, etc …
=> Pour que ce soit fluide, mon navigateur utilise
des cookies (petits fichiers textes qui collectent
PLEIN de données sur ma navigation, mes
requêtes, etc.)
Phase 2
=> Pour gagner de l’argent des sites
utilisent des régies publicitaires : 1
régie publicitaire met en relation un
annonceur et un site (placement de
produit)
=> 1 site peut passer par plusieurs
régies
=> 1 régie peut gérer plusieurs sites
Amazon, la FNAC, les sites médias (TF1,
Lemonde, Lequipe, etc.)
=> Google et Facebook SONT aussi des
régies publicitaires
Phase 3
Sites, régies publicitaires, cookies,
historiques de navigation et
géolocalisation sont ÉCHANGÉS entre
régies et/ou sites « partenaires » ou
« affiliés ».
Phase 4 (résultat)
Je consulte les résultats de ligue 1 sur le site
l’équipe
Je regarde des CDs sur le site de la FNAC
Facebook m’affiche les pubs pour acheter
des places à la Beaujoire
quand je retournerai sur le site de l’équipe
j’aurai des pubs pour des CDs à la FNAC.
Pour 1 site donné (lequipe.Fr par exemple) il peut y avoir entre 10 et 50 « tierces parties »
qui collectent et s’échangent des données, et chacune de ces « tierces parties » peut elle-même
être reliée à d’autres …
43. Dans les nuages
du « cloud computing »
5. Où sont mes
données ?
• Où sont mes données ? Mes photos ? Ma musique ? Mes films ? Mes livres
? Mes documents de travail ? Mes mails ?
– Sur les serveurs de Google/Facebook (données, photos), de
Deezer/spotify/iTunes (musique), Amazon (livres), Google Docs, Gmail, etc …
• Où sont les serveurs de Google, Facebook, Deezer, Spotify ... ?
– Un peu partout dans le monde (Data Centers)
48. • En quoi est-ce gênant ?
– Territorialité de la loi : La loi française ne s’applique pas aux USA, etc …
– Je veux récupérer mes données.
– Je veux effacer mes données. Je peux (parfois) les effacer « du web », mais je ne saurai jamais
si elles sont effacées « des serveurs de Google/Facebook/etc)
– Je veux transmettre mes livres, CD, films numériques que j’ai achetés. Impossible.
• Est-ce que c’est plus pratique ?
– Oui parce que je peux y accéder « de partout ».
– Si j’ai une connexion internet. Si je m’identifie avec mon compte. (et que l’on sait ce que
j’écoute, ce que je lis, ce que je regarde, etc.)
– Oui mais NON.
– Non parce que nouveaux « droits ». DRM. Sans matérialité du support, sans possession de
l’objet (même si cet objet est un fichier numérique), on est condamné à accepter des
pratiques contraintes.
– Je ne peux pas prêter un livre numérique plus de 5 fois. Et uniquement à des amis qui ont
aussi un compte amazon (si je l’ai acheté sur amazon). Et quand je le prête, je ne l’ai plus . Je
ne peux pas imprimer plus de 5 pages d’affilée. La musique ? Je ne peux plus la copier, si
j’achète un CD je ne peux plus l’écouter sur 4 appareils différents.
– La transmission ? Impossible.
– Le « partage » sans « appropriation » n’est pas vraiment du « partage »
49. 6. Télécharger …
Légalement ?
Et le vol, cpasbien …
Mais on peut télécharger légalement
50. • Des sites
• Des licences
• Le domaine public
• Des bonnes pratiques
51. Contre
quelques
idées reçues
• Les plus gros téléchargeurs …. sont aussi les plus gros acheteurs.
• On ne télécharge pas pour voler les artistes mais(surtout) parce qu’il n’y a pas d’offre
légale correspondant à nos attentes (ou qu’elle est trop chère, ou qu’elle vient trop
tard …).
– Problème de chronologie des médias
– Problème des effets de rente (essayez de trouver « Les Tuniques Bleues » en version
numérique …)
• Alors les gens se débrouillent
– Ils font eux-mêmes les sous-titres de leurs séries préférées
– Ils scannent et numérisent leurs BD pour les mettre à disposition
• Alors des auteurs se font connaître, gratuitement, pour être reconnus.
57. 6 licences choisies par les créateurs / auteurs
Je veux être cité comme auteur
Je ne veux pas qu’on modifie mon oeuvre
Je ne veux pas qu’on en fasse un usage
commercial
Je veux être cité comme auteur
Je ne veux pas qu’on modifie mon oeuvre
Je ne veux pas qu’on en fasse un usage
commercial
60. Merci
• Retrouvez ce diaporama en ligne
• http://fr.slideshare.net/olivier
61. Pour approfondir
• Vidéo : « si c’est gratuit, vous êtes le produit »
https://www.youtube.com/watch?v=8vLSf1i4E7A
• Le site de serge Tisseron www.sergetisseron.com
• Le blog de Yann Leroux, psychologue et spécialiste de la
relation aux écrans et des jeux en ligne.
• L’article de courrier international sur le rapport entre télé et
dessin : http://ddata.over-blog.
com/xxxyyy/0/05/94/19/courrier-international--
pediatrie_-_l-abus-de-tele-tue-la-creativite.pdf
• http://jeanlucraymond.fr/2014/11/13/pratiques-numeriques-
des-jeunes-comment-reussir-une-conference-pour-
rassurer/
Notes de l'éditeur
Avec le numérique, tout est plus compliqué, on ne communique plus, c’était mieux avant, etc.
Une cour de récré comporte ses normes sociales.
Facebook est une cour de récré.
La drague, la rencontre amoureuse est remplie de normes sociales : adopte1mec, tinder instaurent de nouvelles normes.
Avec le numérique, tout est plus compliqué, on ne communique plus, c’était mieux avant, etc.
Une cour de récré comporte ses normes sociales.
Facebook est une cour de récré.
La drague, la rencontre amoureuse est remplie de normes sociales : adopte1mec, tinder instaurent de nouvelles normes.
Parent pédagogue : esclave accompagnant l’enfant sur le chemin. Ce n’est pas le parent qui choisit l’itinéraire. Il est là pour répondre aux questions, pour vérifier que l’enfant arrivera au bon endroit, pour éviter les pièges.
Parent pédagogue : esclave accompagnant l’enfant sur le chemin. Ce n’est pas le parent qui choisit l’itinéraire. Il est là pour répondre aux questions, pour vérifier que l’enfant arrivera au bon endroit, pour éviter les pièges.
Parent pédagogue : esclave accompagnant l’enfant sur le chemin. Ce n’est pas le parent qui choisit l’itinéraire. Il est là pour répondre aux questions, pour vérifier que l’enfant arrivera au bon endroit, pour éviter les pièges.
Mais il n’y a pas que des adolescents sur les réseaux sociaux.
Aux Etats-Unis, bcp de parents s’en servent pour espionner leurs enfants/ados. Il est donc parfaitement normal que les enfants/Ados cherchent à se soustraire à ce regard.
ces distances varient selon les cultures considérées1. Ainsi, dans les pays latins, les distances entre les corps sont relativement courtes. En Afrique, elles sont souvent si réduites que le contact physique est fréquent. À l'inverse, dans les pays nordiques ou au Japon, les contacts physiques sont plus rares et ces distances plus importantes. Elles varient également selon les lieux où l'interaction se déroule, ce qui signifie qu'elles doivent être prises en compte par les architectes et designers. Elles sont par exemple différentes dans des lieux publics comme les ascenseurs ou les transports en commun1.