Le web I.G.N. : côté données Une caméra frontale enregistrant notre vie pendant 70 ans = 27,5 TB = 450 Ipods de 60 GB Loi de Moore : dans 70 ans, il sera possible de stocker l’enregistrement continu d’une vie sur un grain de sable (projet M4L).
Le web I.G.N. : côté usages Incalculable ? Incommensurable ?
Comment (et pourquoi) Faire mémoire ? Trouver sa place ? Retrouver et contrôler ses traces ? Cloud computing Vagues algorithmiques Traces & fragments mémoriels PROBLÈME N°1
Le web devient un média « de masse » « le Web s’impose aux médias et les transforme en industries de la mémoire, par leur accès transversal et leur archivage permanent. » Jean-Michel Salaün Source de l’image : http://www.flickr.com/photos/adamcrowe/3810700931/sizes/o/in/photostream/
Les mass-média n’ont pas de mémoire Les livres ont besoin du dépôt légal. La radio et la télé ont besoin de l’INA. Le web a besoin d’une archive.
Reste que la démocratie est toujours liée à un processus de publication – c’est à dire de rendu public – qui rend possible un espace public : alphabet, imprimerie, audiovisuel, numérique. » Bernard Stiegler.
CHAPITRE TROISIÈME Nouvelles dynasties. Nouveaux empires. Des technologies du souvenir … (taux de précision) aux industries de la mémoire … (recall / rappel) en passant les dynasties de l’archive (recollection).
La mémoire de la « Base de donnée des intentions » (John Battelle) « We don’t need taxonomy of knowledge. We need taxonomy of desire, a marketplace of intent » Prabhakar Raghavan. Head of Research and Strategy chez Yahoo! Sept. 2008 De la mémoire au désir. Du désir de faire mémoire. C-O-N-C-R-È-T-E-M-E-N-T
Web, grands nombres et archive : la mémoire et l’amer
Un web sur lequel plane naturellement l’ombre de Google, au nom tellement programmatique …
Impression tonneau des danaïdes Nécessite une infrastructure lourde. Le Cloud Computing, c’est la sidérurgie du numérique.
Si toutes ces questions se posent aujourd’hui, c’est parce que depuis ses débuts …
Intelligence : (l'ouvrage éponyme de Pierre Lévy est publié en 1993). Accès : Dont on pourrait poser la naissance en même temps que celle de Google.
Il s’agit moins de contrôler LA mémoire que la manière dont on « fait » mémoire et les moyens dont on dispose ensuite pour y accéder
Prabhakar Raghavan , Head of Research and Search Strategy chez Yahoo!. Sept 2008 Deuxième phrase clé : " We don't need taxonomy of knowledge. We need taxonomy of desire ". Cela renvoie à toutes les analyses dérivées de la "base de donnée des intentions" de John Battelle. P. Raghavan parle également de la création d'une "place de marché des intentions" ( A marketplace of intent ).
" Par archive, j’entends d’abord la masse des choses dites dans une culture, conservées, valorisées, réutilisées, répétées et transformées. Bref toute cette masse verbale qui a été fabriquée par les hommes, investie dans leurs techniques et leurs institutions, et qui est tissée avec leur existence et leur histoire. " Michel Foucault, Sur l’archéologie des sciences (1968)