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N° 9
ne
ws
let
ter
du
SOMMAIRE
1- Le bronze après l’argent
2- Frank Ntilikina : de St Jo à la Pro A
3- Où jouer cet été ?
3- L’usage et la règle
4- Evaluateur et observateur
T.I.C. : LE BRONZE
APRES L’ARGENT
Désormais attendues au plus haut niveau,
nos sélections U13 garçons et filles
s’étaient qualifiées « sans trop de
difficultés » oserait-on dire pour les
phases finales du Tournoi Inter Comités
2016 à Temple sur Lot. Le travail réalisé
dans les clubs avec le concours des CTF
permet en effet depuis plusieurs années
de présenter des équipes compétitives au
niveau national et – disons-le simplement
– une non qualification aurait été une
contre-performance. Pour autant, rien
n’est jamais acquis et un podium toujours
incertain.
Si les garçons font un beau parcours en
terminant à la 5ème
place, les filles
parviennent à monter sur la 3ème
marche.
« Ce qui reflète notre niveau » commente
Loïc Beyhurst, leur coach, avec le recul.
« Il n’aurait fallu qu’un peu plus de vécu à
ce groupe pour mieux gérer le stress de
l’enjeu et pouvoir accrocher la finale »
précise Loïc qui salue le courage et
l’abnégation dont ses filles ont fait
preuve. « D’ailleurs, le match pour le
bronze fut le meilleur de la saison, preuve
que l’équipe montait en puissance… ». Mais
cette année l’histoire s’arrête là pour ce
groupe, faut-il le rappeler presque
entièrement renouvelé depuis la médaille
d’argent en 2015.
Alors nos filles (et leurs parents)
reviennent avec des souvenirs plein la
tête, et une émotion certaine en se
remémorant cette très belle aventure.
Le mot de la fin reviendra à leur coach :
« Ce type d’événement est d’une intensité
exceptionnelle ; c’est une précieuse
formation sportive, mais surtout humaine ».
A très vite sur les parquets bas-rhinois !
Loïc, Auriane, et
les médaillées de
bronze
DE SAINT-JOSEPH
A LA SIG, EN PRO A
Un pro de la SIG aux allures d’étudiant ?
C’est bien le cas, car Frank Ntilikina,
meneur de jeu d’1m92, est en train de
passer son bac, comme tant d’autres
jeunes de son âge. C’est à « la Rep », au
sortir du tram que Frank nous raconte
son parcours, entre entraînement et
révisions. Un parcours qui débute en
baby, au SUC, « Très rapidement j’ai rejoint
le club de Saint Joseph où il y avait ma
famille. D’abord en poussins, puis j’ai été
rapidement surclassé, à chaque fois que
c’était possible ». Un goût pour la
compétition qui s’est révélé très tôt :
« Quelques clubs étaient des adversaires
réguliers, comme l’Elec, la SIG ou Geispo,
mais il y avait une bonne ambiance, ce sont
de bons souvenirs ». Bien entendu les
capacités du jeune joueur sont détectées
par le CD67 qui lui ouvre les portes de la
sélection. « C’était la première fois qu’il y
avait une telle pression ; lors des phases
finales à Montbrison, nous ratons la médaille
d’or de 6 points » se souvient Frank qui à
n’en pas douter revit le match à sa simple
évocation. « Et puis l’année suivante nous
revenons avec la médaille de bronze… ».
Que pense-t-il alors des médailles
régulièrement décrochées par nos
sélections filles et garçons ? « Entre les
stages et l’encadrement en club il y a vraiment
une bonne formation des jeunes, d’ailleurs je
ne remercierai jamais assez les coaches
successifs qui m’ont apporté tant de choses, j’ai
eu beaucoup de chance ». De la chance ?
Serait-ce là le secret ? Non, car Frank nous
avoue avec une belle humilité « …j’ai
beaucoup investi, je me suis donné les moyens.
Un jour un coach m’a dit que je n’étais pas le
plus talentueux mais celui qui avait le plus
travaillé ».
Force est de constater que le résultat est
là : déjà une finale d’Eurocup au compteur
et une finale de championnat de France
contre l’ASVEL dans quelques jours. « C’est
une grosse déception cette finale perdue en
Turquie, ça s’est joué à pas grand-chose, mais
quelle ambiance, avant le match, pendant le
match, en non-stop ! ». Car le jeune joueur
vit aujourd’hui ses rêves, dans un bonheur
palpable : « C’est incroyable, je joue dans
l’équipe que j’admirais quand j’étais enfant., et
là avec la finale contre Villeurbanne, tout est
possible pour nous. C’est la beauté des play-off.
Mais il faut rester concentrés et jouer match
après match ».
Alors bien entendu, se pose la question
d’une possible carrière outre atlantique.
Tenté, Frank ? « Il faut bien reconnaître que
pour un joueur, les Etats-Unis c’est l’endroit
basket dans le monde, the place to be, mais
c’est difficile d’y aller, et plus difficile encore d’y
rester ». Entre potentiel, rêves et réalité, le
jeune athlète relativise immédiatement le
propos, sans doute grâce aux conseils
prodigués de manière permanente par un
environnement familial bienveillant et
protecteur : « il ne faut pas s’enflammer, il
faut y aller étape par étape ; mais… j’ai faim !
et j’ai hâte de retourner au travail ».
Envie, travail… Voilà qui résume assez bien
l’état d’esprit dans lequel se trouve Frank
Ntilikina. Alors pour ce qui est des
« épreuves » du bac, la rédaction du
Buzzer ne s’inquiète pas trop. Quant à la
finale du championnat de France dont le
premier match a lieu ce samedi au Rhénus,
la meilleure équipe l’emportera. #gosig !
Frank
Ntilikina
Photo SIG
Le CD67 aux côtés de l’UGSEL
« J’ai mal […] je me nourris de
cette souffrance pour gagner
la prochaine fois »
Vincent Collet après la défaite en finale de l’Eurocup (propos recueillis par JC Frey).
OU JOUER DURANT L’ETE ?
L’arrivée des beaux jours correspond souvent avec la
fermeture des gymnases, c’est pourquoi nombreux
sont les jeunes qui veulent se retrouver sur les
« playgrounds » et autres Cityparks extérieurs. Car
habituel sport en salle, le basket-ball a la particularité
d’être à large dimension urbaine, nécessitant peu de
place et peu d’entretien. Ainsi, le site
www.basket67.fr propose un lien qui recense les
terrains en libre accès sur Strasbourg, pour s’essayer
au 3x3 ou tout simplement se retrouver entre amis.
PRECAUTIONS A PRENDRE
Choisissez un ballon adapté ! Ceux conçus pour jouer
en extérieur sont réalisés en matière plastique et
possèdent des picots pour qu’ils accrochent mieux au
sol spécifique des terrains extérieurs. Idem pour les
baskets, dont les semelles seront usées plus
rapidement en raison du caractère abrasif de certains
revêtements.
Bien entendu, si la tenue officielle de son club de
rattachement restera au vestiaire, des vêtements
amples sont indispensables, de même que…la crème
solaire. Le fait de bouger en permanence ne protège
pas du coup de soleil. Quant à la bouteille d’eau, elle
devra accompagner tous les joueurs, petits ou grands.
UN NOUVEAU SITE
POUR LE MINI BASKET
La fête nationale du mini-basket est
déclinée au niveau départemental depuis
25 ans et a connu plusieurs sites. Après
plusieurs années sur le parking du Rond-
Point (puis Leclerc) à la Vigie, elle fera
l’objet le 5 juin prochain d’un
déménagement à Strasbourg, au parc des
expositions du Wacken, avec une
nouvelle formule couverte et de
nombreuses animations. N’hésitez pas à
utiliser le tram pour nous rendre visite.
67 OU BAS-RHIN ?
Sur Facebook, les pages officielles des
organisations côtoient celles des
particuliers, souvent des passionnés. La
confusion est d’autant plus grande et
l’amalgame rapide en cas d’appellations
voisines ! Le Comité rappelle que sa page
Facebook est /basket67, et que toute
demande faite sur d’autres pages peut
rester sans réponse de sa part.
HABITUDE OU USAGE
NE VEUT PAS DIRE REGLE
Certains d’entre vous s’interrogent, ou interrogent la
communauté internet quant aux décisions supposées
curieuses de certains arbitres, comme par exemple
l’interdiction de jouer avec une bande adhésive pour
cacher une boucle d’oreille ou un bracelet brésilien…
Il n’est pas inutile de rappeler qu’en matière de
règlement, il n’y a pas d’autre version qui vaille que celle
disponible sur le site basket67.fr. Et que l’on ne peut en
aucun cas reprocher à un arbitre de le faire respecter !
N’en déplaise à ceux qui seraient tentés par une
adaptation au cas par cas. « Dura lex, sed lex » précise la
rédaction du Buzzer.
LE 3X3 SE COLORE DE
BLEU ET DE BRUN
Que veulent dire ces codes couleur ?
Les tournois bruns sont les finales
d’au moins 8 tournois bleus qui se
sont déroulés dans la zone
géographique. Un tournoi bleu ne
peut être en réseau que d‘un seul
tournoi brun. Ainsi après plusieurs
tournois bleus dans le 67, un « brun »
se déroulera le 9 juillet à l’AUS.
AGENDA
24 juin : assemblée générale élective du CD67
du 6 au 8 juillet : les camps basket d’été
9 juillet : tournoi brun à l’AUS
COMITE DE BASKET-BALL
DU BAS-RHIN
4, rue Jean Mentelin
67200 STRASBOURG
Tel : 03 88 26 91 60
marketing@basket67.fr
Crédits : © graphit - Fotolia.com – Service presse SIG
Ph.Rosa - C.Weber
Directeur de publication : Philippe Rosa
Conception : CD67/PhR
Rédaction : Philippe Rosa
EVALUATEUR
ET OBSERVATEUR
On peut jouer au basket sans arbitre, en
témoignent les nombreux jeunes qui se
retrouvent sur les terrains en accès libre
le week-end et même en semaine. Mais
l’auto-arbitrage a ses limites, la première
d’entre elles étant l’enjeu du match. Car
en effet, pas de compétition sans arbitre,
fut-il estampillé « club ». Les hommes en
noir comme on les appelait naguère ont
évolué, la profession (c’en est une à haut
niveau) s’est féminisée en même temps
que les couleurs flashy ont remplacé
l’uniforme gris souris.
Encore faut-il que la connaissance de la
réglementation soit suffisante pour of-
ficier, et que l’aisance sur le terrain soit
réelle. « C’est le rôle de l’évaluateur que de
Jean-Claude BERRON entouré d’Ayya
FELTOU et Jérémy MANZENZE
valider les acquis » rappelle Jean-Marc
Schnell, notre Conseiller Technique
Arbitral, et de préciser qu’ « une équipe
de 3 cadres du CD67 est là pour assurer un
accompagnement sur plusieurs années. Un
dispositif essentiel pour l’évolution de nos
nouveaux promus. L’idée est de donner aux
jeunes des axes de progrès, de positiver
plutôt que réprimander » se félicite Jean-
Marc. C’est précisément autour de
l’expérience que s’articule la mission de
l’évaluateur / observateur. Et notamment
celle de son propre vécu : « Cela fait 6 ans
que je m’occupe de superviser les jeunes
arbitres, après avoir arbitré longtemps moi-
même. Une façon de rester dans le basket et
de transmettre mon expérience pour les faire
progresser. Placement sur le terrain, gestuelle,
double arbitrage… Nous sommes là pour les
accompagner, les conseiller, même après
l’obtention de leur examen » nous confie
Jean-Claude Berron, avec passion et
pédagogie.
Une question mérite d’être posée : ce
sport est-il plus difficile à arbitrer
aujourd’hui ? « Le basket évolue sans cesse,
ou plutôt sa règlementation, comme les 3
secondes que l’on ne siffle plus beaucoup, ou
le retour en zone qui a changé il y a quelques
années. Mais c’est aussi l’attitude à avoir vis-
à-vis de parents ou de spectateurs qui croient
connaître - à tort - le règlement » regrette
Jean-Claude. Car il faut bien le dire,
certains ont encore en tête le basket de
leurs 15 ans… Alors faisons confiance
aux jeunes arbitres récemment diplômés.

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  • 1. La newsletter du N° 9 ne ws let ter du SOMMAIRE 1- Le bronze après l’argent 2- Frank Ntilikina : de St Jo à la Pro A 3- Où jouer cet été ? 3- L’usage et la règle 4- Evaluateur et observateur T.I.C. : LE BRONZE APRES L’ARGENT Désormais attendues au plus haut niveau, nos sélections U13 garçons et filles s’étaient qualifiées « sans trop de difficultés » oserait-on dire pour les phases finales du Tournoi Inter Comités 2016 à Temple sur Lot. Le travail réalisé dans les clubs avec le concours des CTF permet en effet depuis plusieurs années de présenter des équipes compétitives au niveau national et – disons-le simplement – une non qualification aurait été une contre-performance. Pour autant, rien n’est jamais acquis et un podium toujours incertain. Si les garçons font un beau parcours en terminant à la 5ème place, les filles parviennent à monter sur la 3ème marche. « Ce qui reflète notre niveau » commente Loïc Beyhurst, leur coach, avec le recul. « Il n’aurait fallu qu’un peu plus de vécu à ce groupe pour mieux gérer le stress de l’enjeu et pouvoir accrocher la finale » précise Loïc qui salue le courage et l’abnégation dont ses filles ont fait preuve. « D’ailleurs, le match pour le bronze fut le meilleur de la saison, preuve que l’équipe montait en puissance… ». Mais cette année l’histoire s’arrête là pour ce groupe, faut-il le rappeler presque entièrement renouvelé depuis la médaille d’argent en 2015. Alors nos filles (et leurs parents) reviennent avec des souvenirs plein la tête, et une émotion certaine en se remémorant cette très belle aventure. Le mot de la fin reviendra à leur coach : « Ce type d’événement est d’une intensité exceptionnelle ; c’est une précieuse formation sportive, mais surtout humaine ». A très vite sur les parquets bas-rhinois ! Loïc, Auriane, et les médaillées de bronze
  • 2. DE SAINT-JOSEPH A LA SIG, EN PRO A Un pro de la SIG aux allures d’étudiant ? C’est bien le cas, car Frank Ntilikina, meneur de jeu d’1m92, est en train de passer son bac, comme tant d’autres jeunes de son âge. C’est à « la Rep », au sortir du tram que Frank nous raconte son parcours, entre entraînement et révisions. Un parcours qui débute en baby, au SUC, « Très rapidement j’ai rejoint le club de Saint Joseph où il y avait ma famille. D’abord en poussins, puis j’ai été rapidement surclassé, à chaque fois que c’était possible ». Un goût pour la compétition qui s’est révélé très tôt : « Quelques clubs étaient des adversaires réguliers, comme l’Elec, la SIG ou Geispo, mais il y avait une bonne ambiance, ce sont de bons souvenirs ». Bien entendu les capacités du jeune joueur sont détectées par le CD67 qui lui ouvre les portes de la sélection. « C’était la première fois qu’il y avait une telle pression ; lors des phases finales à Montbrison, nous ratons la médaille d’or de 6 points » se souvient Frank qui à n’en pas douter revit le match à sa simple évocation. « Et puis l’année suivante nous revenons avec la médaille de bronze… ». Que pense-t-il alors des médailles régulièrement décrochées par nos sélections filles et garçons ? « Entre les stages et l’encadrement en club il y a vraiment une bonne formation des jeunes, d’ailleurs je ne remercierai jamais assez les coaches successifs qui m’ont apporté tant de choses, j’ai eu beaucoup de chance ». De la chance ? Serait-ce là le secret ? Non, car Frank nous avoue avec une belle humilité « …j’ai beaucoup investi, je me suis donné les moyens. Un jour un coach m’a dit que je n’étais pas le plus talentueux mais celui qui avait le plus travaillé ». Force est de constater que le résultat est là : déjà une finale d’Eurocup au compteur et une finale de championnat de France contre l’ASVEL dans quelques jours. « C’est une grosse déception cette finale perdue en Turquie, ça s’est joué à pas grand-chose, mais quelle ambiance, avant le match, pendant le match, en non-stop ! ». Car le jeune joueur vit aujourd’hui ses rêves, dans un bonheur palpable : « C’est incroyable, je joue dans l’équipe que j’admirais quand j’étais enfant., et là avec la finale contre Villeurbanne, tout est possible pour nous. C’est la beauté des play-off. Mais il faut rester concentrés et jouer match après match ». Alors bien entendu, se pose la question d’une possible carrière outre atlantique. Tenté, Frank ? « Il faut bien reconnaître que pour un joueur, les Etats-Unis c’est l’endroit basket dans le monde, the place to be, mais c’est difficile d’y aller, et plus difficile encore d’y rester ». Entre potentiel, rêves et réalité, le jeune athlète relativise immédiatement le propos, sans doute grâce aux conseils prodigués de manière permanente par un environnement familial bienveillant et protecteur : « il ne faut pas s’enflammer, il faut y aller étape par étape ; mais… j’ai faim ! et j’ai hâte de retourner au travail ». Envie, travail… Voilà qui résume assez bien l’état d’esprit dans lequel se trouve Frank Ntilikina. Alors pour ce qui est des « épreuves » du bac, la rédaction du Buzzer ne s’inquiète pas trop. Quant à la finale du championnat de France dont le premier match a lieu ce samedi au Rhénus, la meilleure équipe l’emportera. #gosig ! Frank Ntilikina Photo SIG
  • 3. Le CD67 aux côtés de l’UGSEL « J’ai mal […] je me nourris de cette souffrance pour gagner la prochaine fois » Vincent Collet après la défaite en finale de l’Eurocup (propos recueillis par JC Frey). OU JOUER DURANT L’ETE ? L’arrivée des beaux jours correspond souvent avec la fermeture des gymnases, c’est pourquoi nombreux sont les jeunes qui veulent se retrouver sur les « playgrounds » et autres Cityparks extérieurs. Car habituel sport en salle, le basket-ball a la particularité d’être à large dimension urbaine, nécessitant peu de place et peu d’entretien. Ainsi, le site www.basket67.fr propose un lien qui recense les terrains en libre accès sur Strasbourg, pour s’essayer au 3x3 ou tout simplement se retrouver entre amis. PRECAUTIONS A PRENDRE Choisissez un ballon adapté ! Ceux conçus pour jouer en extérieur sont réalisés en matière plastique et possèdent des picots pour qu’ils accrochent mieux au sol spécifique des terrains extérieurs. Idem pour les baskets, dont les semelles seront usées plus rapidement en raison du caractère abrasif de certains revêtements. Bien entendu, si la tenue officielle de son club de rattachement restera au vestiaire, des vêtements amples sont indispensables, de même que…la crème solaire. Le fait de bouger en permanence ne protège pas du coup de soleil. Quant à la bouteille d’eau, elle devra accompagner tous les joueurs, petits ou grands. UN NOUVEAU SITE POUR LE MINI BASKET La fête nationale du mini-basket est déclinée au niveau départemental depuis 25 ans et a connu plusieurs sites. Après plusieurs années sur le parking du Rond- Point (puis Leclerc) à la Vigie, elle fera l’objet le 5 juin prochain d’un déménagement à Strasbourg, au parc des expositions du Wacken, avec une nouvelle formule couverte et de nombreuses animations. N’hésitez pas à utiliser le tram pour nous rendre visite. 67 OU BAS-RHIN ? Sur Facebook, les pages officielles des organisations côtoient celles des particuliers, souvent des passionnés. La confusion est d’autant plus grande et l’amalgame rapide en cas d’appellations voisines ! Le Comité rappelle que sa page Facebook est /basket67, et que toute demande faite sur d’autres pages peut rester sans réponse de sa part. HABITUDE OU USAGE NE VEUT PAS DIRE REGLE Certains d’entre vous s’interrogent, ou interrogent la communauté internet quant aux décisions supposées curieuses de certains arbitres, comme par exemple l’interdiction de jouer avec une bande adhésive pour cacher une boucle d’oreille ou un bracelet brésilien… Il n’est pas inutile de rappeler qu’en matière de règlement, il n’y a pas d’autre version qui vaille que celle disponible sur le site basket67.fr. Et que l’on ne peut en aucun cas reprocher à un arbitre de le faire respecter ! N’en déplaise à ceux qui seraient tentés par une adaptation au cas par cas. « Dura lex, sed lex » précise la rédaction du Buzzer. LE 3X3 SE COLORE DE BLEU ET DE BRUN Que veulent dire ces codes couleur ? Les tournois bruns sont les finales d’au moins 8 tournois bleus qui se sont déroulés dans la zone géographique. Un tournoi bleu ne peut être en réseau que d‘un seul tournoi brun. Ainsi après plusieurs tournois bleus dans le 67, un « brun » se déroulera le 9 juillet à l’AUS.
  • 4. AGENDA 24 juin : assemblée générale élective du CD67 du 6 au 8 juillet : les camps basket d’été 9 juillet : tournoi brun à l’AUS COMITE DE BASKET-BALL DU BAS-RHIN 4, rue Jean Mentelin 67200 STRASBOURG Tel : 03 88 26 91 60 marketing@basket67.fr Crédits : © graphit - Fotolia.com – Service presse SIG Ph.Rosa - C.Weber Directeur de publication : Philippe Rosa Conception : CD67/PhR Rédaction : Philippe Rosa EVALUATEUR ET OBSERVATEUR On peut jouer au basket sans arbitre, en témoignent les nombreux jeunes qui se retrouvent sur les terrains en accès libre le week-end et même en semaine. Mais l’auto-arbitrage a ses limites, la première d’entre elles étant l’enjeu du match. Car en effet, pas de compétition sans arbitre, fut-il estampillé « club ». Les hommes en noir comme on les appelait naguère ont évolué, la profession (c’en est une à haut niveau) s’est féminisée en même temps que les couleurs flashy ont remplacé l’uniforme gris souris. Encore faut-il que la connaissance de la réglementation soit suffisante pour of- ficier, et que l’aisance sur le terrain soit réelle. « C’est le rôle de l’évaluateur que de Jean-Claude BERRON entouré d’Ayya FELTOU et Jérémy MANZENZE valider les acquis » rappelle Jean-Marc Schnell, notre Conseiller Technique Arbitral, et de préciser qu’ « une équipe de 3 cadres du CD67 est là pour assurer un accompagnement sur plusieurs années. Un dispositif essentiel pour l’évolution de nos nouveaux promus. L’idée est de donner aux jeunes des axes de progrès, de positiver plutôt que réprimander » se félicite Jean- Marc. C’est précisément autour de l’expérience que s’articule la mission de l’évaluateur / observateur. Et notamment celle de son propre vécu : « Cela fait 6 ans que je m’occupe de superviser les jeunes arbitres, après avoir arbitré longtemps moi- même. Une façon de rester dans le basket et de transmettre mon expérience pour les faire progresser. Placement sur le terrain, gestuelle, double arbitrage… Nous sommes là pour les accompagner, les conseiller, même après l’obtention de leur examen » nous confie Jean-Claude Berron, avec passion et pédagogie. Une question mérite d’être posée : ce sport est-il plus difficile à arbitrer aujourd’hui ? « Le basket évolue sans cesse, ou plutôt sa règlementation, comme les 3 secondes que l’on ne siffle plus beaucoup, ou le retour en zone qui a changé il y a quelques années. Mais c’est aussi l’attitude à avoir vis- à-vis de parents ou de spectateurs qui croient connaître - à tort - le règlement » regrette Jean-Claude. Car il faut bien le dire, certains ont encore en tête le basket de leurs 15 ans… Alors faisons confiance aux jeunes arbitres récemment diplômés.