SlideShare une entreprise Scribd logo
1  sur  274
Télécharger pour lire hors ligne
http://www.projethomere.com
•

#ll
/

^n
IJtA

w
t
—

c
ARGUMENT ANALYTIQUE
VIE W, CÉSAR.

l)B .

I^mitié de César

I.

les Iraile

cl c!e Sylla.

Il

-

^''

—

César, pris

II.

fail

pendre

lY. Sa faveur

des corsaire»,

ji.n

eiibuilc.

—

place dans le Capilolc les imaL,'Cs de Marius cl de
II.

III.

Son

aupns du peuple.

funèbre de sa feiumç ^JCL^^^^use ensuite Ponipéip. ^

fait l'oraison
il

—

avoc beaucoup de liorlé cl les

grand lalcnl pour réloquoncc.
V.

/

Il 08t

nomnic grand-ponlift On reproche,

siis

'

vic-

à celle

icasion, à Ciccron de l'avoir é[)argné lors de la conjuration de

Caubua.

—

distribuer

£ait

Le sénat

VIII.

du

Ijlé

au peuple.

— XII.

on qualité de préteur.
Xlll.

Il

pour cgnlre-balanccr

,

Pompée

réconcilie

et

— XI, César

le crédit

se rend

de César,

en Espai;ne

—

Sa coiuiuilc dans celle province.

Crassus. — XIV.

H

oblicut le consulat

par leur crédit. Conduite odieuse de César cl de Pompée. CésarJV^il
arrêter C.ilon ri le

César dans

roMchc

—

Gaules.

les

— XV. Sommaire

aussilôt.

XVI. Kxcmples de rallacbemenl

ipspirait à ses ofliciers et à ses soldais.

leur alTection.

Gaules.

les

sur

lui

une

—

Sa sobriété.

— XVI

II.

—

XVII.

Comment

victoire complet»;.

— XX.

Il

menl des Gaules

lui est

confié pour cinq ans.

—

—

expédiiion djtn* la Grand(vDrclagne. Mort de Julie,

d'AnliKiorix.

— XXV.

—

XXIV. Soulèvement de

—

travers le u-rritoire des IJngons

U

— XXVII.

ville d'Alésia

,

Gaul»

la

XXIII. Double
lillc

de Cés ar e t

Gaule.

dont

11
il

XXVI. Après une marche
,

César parvient à mettre

j^

Défaite
la

dillicile à

les

ennemis

oblige Vercingétorix de se renfermer dans
fait

le siège.

secours des assiégés. César la bal

Vl£ DE CàSAR.

la

Le gouverne-

Révolte des Arvernes et des Carnules, sous

conduite de Vercingétorix.

en déroule.

dai.i

XXII. Guerre contre

Usipiens et les Tencteres. Pont sur le Rhin.

femme de Pompé e.

qu'il

remporle

Il

passe l'hiver dans

— XXI.

<!e

gagne

il

Première guerre de César

XIX. Seconde guerre, contre Ariovisle.

cisalpine. Défalle des Belges et dos Nerviens.

'e»

dos succès

,

et

Une grande armée

vient au

Vercingétorix se roa^ 4

^^'^

1

M

'

V^
ARGUMEMT ANALYTIQUE.

2

X yiH. Commencement
Pompée, nommé

de» diviiioni de César et de

seul consul,

de plus

reçoit

Pornpé**.

gouvernemcDi de

le

l'Espagne et de l'Afrique.

— XXIX. César

et la prolongaliun de son

gouvernement. Erreur de l'umpée sur

dispositions des troupes envers César.

poser les armes,

Pompée

si

et

Curion se

dans son camp.

—

bicon et prise d'Arinjinum.

—

de crainte et de confiance dans

«iti

et

se met à

XXXVIII.

la

sait

se

11

XXXIj.

I*assagc

du Ru

— XXXIV. Divers Rcnliraents
— XXXV. César!
à
it

la ville.

[)asse

poursuite de Pompée.

il

il

chasse les
est

iieiit...iant«

nommé

Murmures des

dictateur,

soldais.

—

entreprend de repasser d'Apollonie à Brindes dans une

Il

simple barque.

ue

XWI.

Gaule cisalpine. Antoine

— XXXVl.
en Espagne, d'où
Pompée. — XXXVIl. De retour à Rome,
11

—

les

de dé-

otirc

XXXIII. EOrui que celle nouvelle

répand dans Rome. Fuite de Pompée.

Rome.

César

veut les déposer aussi.
la

rcfu;;ienl

dciiiandcr le consulat

— XXX.

gouvernement de

réduit à dctiiandcr le

fait

— XXXIX.

Disette de ses soldais.

pas profiler de sa victoire.

Pompée

viclorieux

— XL. César décampe, Pompée
— XLl. César
el

se laisse déterminer, malgré lui, à le poursuivre.

s'empare de Gomphes en Thessalie

^

son camp.

—

iiance des

Pompéiens.

XLll. Les deux armées en présence à Pharsale. Con-

des deux

tions

XLVl Ses
.

— XLIII.

César remporte

— XLVil L

— L.

— XL VIL
lui

—

Prépré-

Guerre d'Alexandrie. Cléopâlre
Il

la

Rapidiié de ses victoires en Asie.

Rome. Insolence d'Antoine

retour à

la victoire.

Larmes de César, lorsqu'on

— XLIX.

porter chez César dans un paquet de bardes.

d'Ëgjpte.

trdjae

— XLIV. Disposi-

paroles et(sa^conÏÏùit#'^prc8 la bataille.

sente la tête de Pompée.
fuit

Présages divers.

généraux. — XLV.

sages de Cornélius.

se

et l'abondance est rétablie dans

,

et d'autres

met

s urvie

— LL Son

amis de César.

—

LIL César passe en Afrique. Disette qu'il y éprouve. — LUI. il défaien un jour trois généraux et prend leurs trois camps. — .LIY. P our,

quoi César cua.pusa l'Anti-Caton.
connaître

LVL
tîn

de

11

Dénombrement

Fénorme dépopulation causée par

César défait en Espagne les

JjVIjU

— LV.

est

nommé

la guerre.

fils

qui fait

les guerres civiles.

de Pompée. Son triomphe.

—

—

dictateur perpétuel. Sa belle conduite depuis la

— LVIII.

11

projette de nouvelles conquêtes et en-

7
^

ARGUMENT ANALYTIQUE.
Ireprcnd de grands travaux.

LX.

11

toine lui présente le

de

la

—

LIX.

II

se rend odieux en voula nt se faire

diadème,

3

réforme

le

nommer

roi.

qu'il refuse.

calendrier.

—

—

LXl. An-

— LXII. Comnoencemenl

conjuration de Crulus et de Cassius. -^ç^LXllî^ Picsages qui

annoncent à César sa mort. —^^LXJ^V.Ml va au
qu'il reçoit.

— /LXyiI.
''JLXVllI.

—

LXV.

Billet

sièûal^

Brulus et Cassius se présentent devant

Fureur du peuple

LXIX. Mort de Cassius

et

malgré

les avis

d'Arlémidore.^ LXVI, ji^'l de César.

contre les

de Hrulus.

meurtriers

le

peuple.

de César.

—
—
,

llAOVTAPXOr

BIOE KAIIAPOS.
I. Tr,v Kt'vva tou jjiovapyr^aavTOç

£7r£xpaTr,ae

Kaiaapcç,

2uXXaç

,

OuyatÉpa,

Kopv-/;).iav

£Ôr,u.£u<7£ tvjv

aÙTr,ç.

cpcpv/jV

AiTia oi Kcicapi

Tcpô; Motpiov oixeiotTjÇ

r,

-/jv.

irarpo; àoù.-^r, Ka'.aapoç, ô 7:p£oCuT£po(; cuvwxei

Mapioç

ô V£coT£poî,

oùx

r^'(i^K^r^(JV^

y

àXXà

oi'

Tr,<;

'lo'jÀîa yi?,

Mapio;,

wv Kataapo;.

àvc']/iO!;

xai

ttXv^Oouç çovojv £v ap/vj
[jiEvoç

o><

out' eÀTiiaiv oote cpoCw ouv/;0£iç aTro^Traffai

irpoç 2iuX).av (XTrE/Otiaç

lyE^ovEi

,

£;r,;

'12; o'

urô

àcyoXi'aç 67:0 2û)v)va Trapopco-

{xôticov Σpa)?;uvr,v

,

tov û9;aov

£1:;

7rporjX0£v, ouTTioTTavu (jLSipaxiov («v*, Tau-rr,ç jxàv IxTCcOTiTv auTOv
OTTEvavTiioOciç lîiuXXaç TzapcGXEuacc' TCEpl ô' àvaipî'(7»(«ç jiouXfiuô(jt,£voç,

cbç

oox £^oi Xoyov àroxTivvuvai Traîoa

Sylla, devenu maître de Uorae et n'ayant pu, ni pnr ses pro-

1.

messes
fille

Iviwv Xc^ovrcov

ni

par ses menaces

de Cinna

,

fisqua la dot de sa
fut la

,

déterminer César à répudier Cornélie

celui qui avait exercé la souveraine puissance

femme. La parenté de César avec

et en avait

germain de César. Dans

était cousin

scriptions, Sylla, distrait par

nombre de victimes
César, qui

,

au

lieu

qu'il

vieux Marius

de se

dans

la

tu

le

les

jeune Marius

,

beaucoup d'autres soins

et

par

;

il

voulut

le

laisser oublier, se mit sur les rangs
le

peuple pour

même

le faire

mourir. Et

grand
pas à

pour le

le briguer, quoiqu'il

première jeunesse. Sylla, par son opposition,

demande

qui par la

commencements des pro-

inmiolait chaque jour, ne songea

sacerdoce et se présenta devant

sa

con-

cause de son inimitié pour Sylla. Marius avait épousé Julie,

sœur du père de César,

fût

le

,

comme

fit

rejeter

ses amis lui

représentaient qu'il n'avait pas de raison pour sacrifier un

si

jeune
,

,

,

,

,

,

,

,

PLUT ARQUE.

YIE DE CÉSAR.
ùi ZùA)as

I.

iittxpâ.rr}7t

I.

Dès que Sylla domina,

n'ayant pu

par espérances

OUTC (/7t(7(y ouTC «oSoj

ni

ànoaitiaxt Kxivupoi

arracher à Côsar

K.opvyi}.ict'j

TÔv OvyxTépx Kt'vvz

riornclie, la

fille

ni

par crainlc

de Cinna,

TOJ /xova/s/iriyavTO;

celui qui avait eu-le-pouvoir-absolu

«û>{/*eu« Trjv

il

Ahlx
Tr,ç
riv

fsp'j/i-J ujzyji.

otxiidryjç

npoç Mz^otov.

<le

son

»^»

lov/ta

Kxi7xpoi.

û£ xxpopdtuvjo^ Ûttô SJ)>a

UTTO 7t/î^';0'J^

le [ilus

^dvwv

Marius

élait

qui élait cousin de César.

Or comme
à cause de

,

la

négligé par Sylla

conuuencement

dans

et par suite

O'jx i^yîC7ï/;ïCv

il

àAià

mais briguant

OUTTU

T&V

Or,fX0-J,

/x£v

le

,

ÛTTSvavTtwOslç

de Sun occupaliou

,

ne-se-tint-pas-conlent
le

sacerdoce,

s'avança vers le peuple,

n'étant

blV

icâvu fieipxxtov

2û>Aaç

il

,

iimltitude des meurtres

iv à|0x*5

/ASTieùy (i^cjTÛvyjv

né

plus jeune,

le

xal ûià àî/oÀia^

1tpQï',À0i-j cl^

vicuv

sœur du père de César,
de laquelle

yî'j'jrepoi,

Siv oL-jsiiiài

ûj

.

i/eydvet

M«/2io^ ô

pour Sylla

parente avec Marius.

hahilait-avec Julie

ào«Ày>î itUTpoi Kxiaupoi
*S

pas^ncore

lout-à-lail

auolescent

Sylla d'abord s'élaut

opposé

prépara
aurèv ixnijiîv raÛTïjç*

lui être

poui«v)d_a«voç 5è

puis délibérant

njpl àvacpéjcwç,

sur l'exleruiinalion de lui,

(ytoiv ÀcydvTOjy

,

dot d'elle.

ininiilié

était la

Car Marius
(Tuvcôxci

la

Mais une cause à César

Si YixiGicpi.

ÙTieyOsixi -npbi Zû/iav

Y)

confisqua

exclu de ce sacerdoce

quelques-uns disant
({u'd a'avail

pa« de raisoo

:
KAIZAPOZ BIOZ.

6
TY)XixouTov,
Tcaiôi
irpbi;

oCiy.

voov l/iiy a-Vrol;,

i'^Yi

TOUTw Map(ouç

ivopûJat.

Kaiaotpa, çuyvov

iauTOV

^xXetttev

xoaiÇd|/.£vo<;

Tov

"^liv

zk

TrtptTriTrrei

lveyOe(flnrx

cTpaTioitatç toû

Toùç x£xpu(xjx£vou;
X*'*P^* ^^ti

f,Y£îJL($>a

OaXarcav,

ètci

CTjXXau-

£;t7rA£'j(;£v Et;

w

viav Trpbç Nixo}jn^5r,v tov ^oiciktoi, Ilap'

ôtaTpi']/a<;

BiOu-

/pôvovoù

TToXùv, eTt' àTr07r).£a)v, àXiffXETai Trepi Ty,v 4>apu.axoûa7av
u7to TCEtpaTwv,

2'J)Ji.«

Kopvr,).iov*, 'Kil'yi^ ^u^l TaÀavroi;,

;

xa xttTaêi^ eCiOù;

à^Ei'Orj,

T^ç ^biv^ç

TfltuTTjç

tî;

eTreixa ûi' à^^o)CTiav el; olxfav iTcpav jxtTOi-

5iepEUV(i)jxévoiç IxEÎva

êavouffiv.

7roXXoi;ç Iv

fx-?',

Tiva ypo'vov TcXavoifievoç ^v ^iaô^voiç,

(xev

xaxi vuxxa

,

cî

' vr,<iov

TOTÊ OToXo'ç (XEYOtXot; xat cxaioeaiv aTr/iroc^

rjôT)

xaT£/dvTU)v r^v ôoéXarcav,
II. IlptoTov (xèv oov aÎTTjÔEi*; utt' aCrrôiv

xaxEYeXaaev wç oùx
enfant:
«

«

Vous

3v

eîSo'tcuv

Xurpa Etxoci TaXavTa,

•Jjpi^xoicV

auToç

o* u>aoXdYT,(T£

vous-mêmes, leur répondit-il, bien peu

êtes

de ne pas voir dans cet enfant plusieurs Marins.

cette parole fut rapportée

pays des Sabins.
faire porter

Un

,

erra longtemps et se tint caché dans

le

jour qu'il était malade et qu'il fut obligé de se

dans une autre maison

des soldats de S) lia

avisés

César, à qui

,

,

il

tomba

la nuit entre les

mains

qui faisaient des recherches dans ce canton et

emmenaient tous ceux

y trouvaient cachés.

qu'ils

11

donna deux

talents à Cornélius, leur capitaine, qui à ce prix favorisa son éva-

sion.

11

gagna aussitô^es bords de

se retira en Bilhynie, auprès

peu de temps

,

il

macusc par des
un nombre

,

qui

roi

mer

se remit en

pirates

infini

du

,

la

mer,

et s'étant

embarqué

,

il

Nicomède. Après y avoir séjourné

et fut pris

ayant déjà des

auprès de
flottes

l'île

de Phar-

considérables et

de petits vaisseaux, s'étaient rendus maîtres de

toute cette mer.
II.

Ces pirates

lui

demandèrent vingt

talents

pour sa rançon

annqua d'eux de ne pas savoir quel était leur prisonnier, et

il

;

il

se

leur en
,

, ,

,

,

VIE

CESAR.

Di:

awoxTivvuvai

de faire-périr

TzaXôx t»3).(xoDtov,

un

(fn auTOÙç oùx

toûtw

TaÛT>jç

voûv

,

TTO^^oùç 'Mupioj^

il fii) kvopSisi

Iv

tx'i>

do-rpt-âge,

pnfîtnt

ilitoiixn'.ivoirpaslespns-commitn,

ne voient

s'ils

pris

plusieurs M;tiiui

(hins col cnfant-la.

t(û -nociSl.

parole

r.oito

ywvrjç

Ti^i

il

à/eX^*^'*?? 'rpûç Kalaapsi,

ayant clé rapportée à César,

Ttwi ypô-jov

errant d'abord chez les Sabins
un certain temps assez-long

(jj-j^vbv t

txitWTCv iatUTOv*

il

cachait

lui

:

ensuite se faisanl-transporter
à cause de maladie

S là àp^wîTtav
«tç irép-xv

dans une antre maison

ohlxv,

itspinÎTtru

xxrà vûxra
ToO

<Trp%Ti'j')Toc(.ç

il

Zû»a

Siepevvo}fjLivoii iy.€T-*a

ri

tomhe de

dans
y/jjcia

les

,

nuit

mnius de soldats de Sylla

qui fouillaient ces lieux-là

xal TU// z^êâ vouât

et qui saLsissaient

Toùç

ceux étant cachés.

y.expj/iiJLivojq.

û»
ràv

Desquels ayant persuadé

Tre^Tstç

Kopv»5)«ov,

7)-/gfj.6-jx f

5uïl TaiâvTOtç

le

capitaine, Cornélius,

au moyen de ileux talents,
fut rrlà<:hé, et aussitôt

àftidyj, x»l eùOùs

il

xaraêàç

étant descendu vers la nier,

«ttI

ôâlarTav
BtOuv^av

èÇ^7r).£U7£v fî;

TÔv j9ao^t/ix Kixouïjo/;^.

irpbi;

vogua vers
auprès du

la

roi

Bithynie

Niconu'de.

ypôvov où TToiùv

Chez lequel ayant séjourné
un temps non considérable,

(ITX àTT07T>i£Uy,

puis mettant-à-la-voile

Ilapà

^

ûixrpi'paç

àA^jx£Tai

il

ICepl Tl^V V^ffOV ^ap/JLXX0t)7'7'X'J

près de

ùità

«5«paTûv,

est pris
l'île

Pharmacuse

par des pirates,

^îïj to'ti xaTe;(dvToov

qui déjà alors occupaient

nV» Oalarrav /xeyâiotç arro/otç

la

««l OTtâ^tfftv àiriérotç.

et des navires iniinis.

II.

DpÛTOv

/xèv ouv

mer par de grandes
II.

Qottet

D'abord donc

ayant été réclamé par eux
ii»T|Oa crx07i TâiavTflf

^'une rançon de vingt talents,

xaTr/é>ajcv

il

M( oùx ctôdruv

comme

jv r;û»{xottv*

celui qu'ils avaient pris

se

moqua
eiuz

ne sachant pas
;
KAIIAPOI BIO£.

8

rrevTTQxovTa ôcoaeiv. 'Etzh-zol tôîv

aurov dtXXov eU

Trept

Oia7r£(/.^a; ttoXiv £7r tov tÔjv ypiQaotTwv 7ropiff(y.ov, £v
(povixo)TaTOt<; KiXi^t

*

[xeO' Ivoç îpO.ou

d?A)^y,»

ivOpoWou;

xai ôuoîv dxoXov6oiv iroXt-

XettjLtxsvoç, OUTO) xaTa:ppovY,TiX(ô(; cTyev

,

waxe Treaxwv,

Oî'ixt;

rcT^apa-

dtvaTcauoiTO, 7rpo(T£TaTT£> auTOÏ; cioJTrav. 'lltxépat; 02

xovxa oueîv OEoucaiç, w^TTcp où ^poupoûixevoç, (^XXà îopu^opou(XEVoç utt'

Kal

Ç£TO.

ly^pîÎTO

,

«ùtwv,

TToXXriç àoEi'aç cuv£7rai2^e

£7ri

Tcoiï^ixara Ypa.j/0)v xat

xa Toùç

TauTYjv
(icp£iôyi,

5'

Xo'yw; Tivât;, dxpoaTalç ixEivoiç

Oauaa^ovTaç avrixpuç àiraiOfiuTou; xai

fxr)

PapCapouç a7T£xaX£i, xat cùv
auTouç. Ot

ye'Xojti TToXXaxiç r,7r£iXr,7£ xpELtav

eyaipov, à^£X£(a Tivl xa TcaioiS

'Ûç

V£[JL0VT£<;.

ô' ?)xov

promit cinquante.

£x MiXv-^TOu* xi XuTpa, xai çoùç

ît^'i

xaTaXaCwv

de ses amis

envoya ceux qui raccompagnaient dans

II

deux domestiques

et

,

,

avec lesquels

avec tant de mépris

,

que

lorsqu'il voulait

dire de garder un profond silence.

moins

comme

,

il

gement d'ignorants
en riant, de

les

et

de

faire

pendre.

il

les trai-

il

leur faisait

comme un

prince entouré

jouait et faisait avec eux ses exer-

admirer,

les

de barbares

hommes;

dormir,

composait des poèmes et des harangues

lorsqu'ils n'avaient pas l'air

au milieu de

resta

il

passa trente-huit jours avec

leur prisonnier, que

de ses gardes. Plein de sécurité,
cices

Il

:

Ils

il

quelquefois

qu'il leur lisait;

les traitait sans

même

il

les

tôt

en liberté

ville

,

qu'il

et

ména-

menaçait,

aimaient cette franchise, qu'ils

prenaient pour une simplicité et une gaieté naturelles. Quand

reçu de Milet sa rançon

diffé-

ne retint qu'un seul

et

ces corsaires ciliciens, les plus sanguinaires des

,

t^ vt^cw vouXo-

sti Trpot;

rentes villes pour y ramasser cette som;nc

eux

ttjV 7ra^pr,(7iav

TrXoîa TcXTjpoWaç euOuç £x tou MiXr,ffiu)v XtjxÉvoç, ItÙ

Toùç Xr,GT3cç àvT^YE'-o*

tait

xai cx»V£*|^avà-

et qu'il la leur eut

payée,

il

équipa quelques vaisseaux dans

et cingla vers ces pirates, qu'il surprit en

ne
le

fut

il

eut

pas plu-

porl de cette

embuscade dans

la
,

,

,

,

VIE DE CESAR.
puis

convint lui-même

il

SoJisrj TrîvTyj/ovTa.

d'en devoir donner cinquante.

TÛv

de ceux autour de

Ensuite nyant envoyé
«ùràv

Tre^l

un dans une
Inl Tb-JTTopi7ubv

zCi-j

ypy;/xâzoiv

,

pour

la

lui

un dans une autre
fourniture de l'argent,

àîro)î)ej//yivo; /zirà Ijù; ^û.oj

ayant été

xal

ville

,

avec un seul ami

et

laissé

iv Kt'itÇiv

deux serviteurs
parmi les r,ilici<'ns

àvO^cÔTTOiî fi'Jiy.ttiriroiç,

hommes

àxoXovOoiv

SvoT-j

ouTW xsiTXfpo'jrjrinûi,

ft/ev

il

trés-porlés-au-uieurlre

se comportait avcc-tant-dc-mépris,

que envoyant vers eux
enjoignait à eux de se taire

TtpOjiTXTZfJ XUTOXç fJlOinÛJ,

il

ivixtç àvaTrxûoiTO.

toutcs-lcs-fois-quc

Ti73xpi/ovrx

il

reposer.

allait

inl no).l7,i xSzixi,

Or pendant quarante jours
manquant de deux,
il jouait-avcc eux
et s'cerçait-avcc eux
avec une grande sécurité,

SiTTiSp où fpO'JpoÙflSVOi,

Comme

à).Aà cop'j^opo'jiivjoi.

mais ciitouré-di'-gardes d'honneur.
Et écrivant des poésies

08 fifiipziç

Siovaxiç SviïVf

av^inxi^s

Kal y^âpwv

noi-^ij.xxx

n'étant pas gardé en captif,

xxl Ttvaç yôyovi,

et certains discours,

l/prÎTO è/îtvot5 ùxpoxrxXç.

il

xxl à-îzâ/ft avTi/puj

et appelait ouviîrlcmcnt

aTrat^cÛTOU; xxl ^xpZxpoJi

ignorants et barbares

ro'Ji

fi/)

#,7rî^X>;TC

Oî ûè

et

ffÙV '/iicuTl

Aptjxxv auTOÛî.

i/'xt.pn)

il

à une simplicité et |)laisanterie.

Ta iuT^a

Miiis

îoùç à^Jl'O/J

et

,

«Tri

T0Ù5 >>3ïTâî*

il

xal xaralaSwv
Iri vauioxoOvTaç -npbi t^ v>{7w

rançon

que /'ayant donnée

du port des Milcsiens

TOÛ ii,uévo> Mi^yjsiwv

àvi{y«TO

l.i

il

fut

relâché,

aussitôt ayant éipiipé des na>ircs

«wOùç n).r,p'M7xq tz/oXx
i/.

dès que

fut arrivée de Milel,

/xov ix Mti>5T0u,
«5tl

souvent avec rire

menaça de pendre eux.

attribuant cr franc- parlcr-là

Ti^v z^xppr^'slx')

Tivl àyeJeta xal jratîcâ.

û£

audileurf

Mais ceux-ci se réjouissaient,

,

viaovreç raJT/jv

û»

comme

(eux n'admirant pas,

Oxu/zxÇovTaç

xal TIoHîtXlÇ

se servait d'eux

et
,

|)artit

,

contre les brigands

:

ayant surpris

eux encore stationnant vers

Ille
.

KAIIAPOÏ BIOI.

10
youvT΂

K« xk

ixpttTTjae TÔiv TtXiiaTûïv.

,

yjnf^yMxa Xt(«x

(xlv

rb ce-

^TTOty'fTotTO,

'wùç 5* avÇpotç Iv TTepYcip^)* XŒTaOtaevoç

au.(i)Tr'ptov,

aÙTo; liropEuOr TrpbçTOv ûieTTOvra t^,v *Aatav*Iouviov ',

w;

ovti

Ixe(v(|) 7rpoa9;xov

*Ex£ivou 51

twv

aîyjjLotX(OT(»)v oxÉ'j/saOat

X^ç, yatpEiv ^otao^ auTOv 6
TrpootyaYwv roùç

XifjfTTiç

80XC0V Tratî^eiv £v

tîj

III.

'Ex

TÔiv oixoi

rot; Ja)j0JX0Taç

xoXdiarcti

Toîç ypr^ixadiv Iro^OaXjxuSvTOç

xoti

^Xi'ya) xa Trepi

aTpaTrjVo)

Kaïcap

eî;

(r,v

^^'^

y^P

^aCTto>Toç

^tti

cyo-

népYajXOv w^^'o»

el;

ârctvTaç (îvEdTaupoxTfV, oj^rsp

3ta

auToîç

vi^cw TcpotipT^xe». TroXXaxiç.

Bï TOJTOU, T^C 2uX).at 5uVa{X£u)^

xaXouvTwv auTOv^ETiXEucev

AtcoXXcoviov*, tov tou

MoXwvoç,

£Î;

jJLipOtVOOtVT.qxai

TÎ^T,

'Po5ov •

oô xa

[Itti -r/^o/^v]

rpi?

Kixepwv r,xpoÎTO oo^i-

(TTSUOVTOÇ £7ClCpaVc5; Xai tov TpOTTOV ÈTCUIXOUÇ Etvai OOXOÔVTOÇ.

AsycTai Bï xai <pvvai Trpoç Xc^youç TroXiTixoù; ô Kaîcap apitira,

rade

même

leur butin.
fers

,

de IMIe

De

là

;

il

il

en prit un grand nombre et s'empara de tout

et alla trouver Junius

d'Asie, de les punir. Junius

à qui

,

,

où

il

appartenait

les

fît

lui

dit qu'il

examinerait à

pendre tous ces pirates

annoncé dans

charger de

fit

comme

,

de ces prisonniers. César, laissant

retournant à Pergame,
avait souvent

il

,

préteur

ayant jeté un œil de cupidité sur leur

argent, qui était considérable,
qu'il devait faire

Pergarae

les conduisit à

l'île

,

où

ils

,

là le

loisir

ce

préteur et

comme

il

le leur

prenaient ses menaces pour

des plaisanteries.
III.

les

Comme

la

amis de César

puissance de Sylla commençait à
lui écrivaient

de revenir à

Rome

s'affaiblir et
,

il

alla

i Rhodes pour y prendre des leçons d'Apollonius Molon

Cicéron avait été l'auditeur, qui enseignait

coup de succès,
vertueux.

On

dit

la

,

que

d'abord

celui

dont

rhétorique avec beau-

et qui d'ailleurs avait la réputation d'un

homme

les dispositions les plus

heureu-

oue César, né avec
,

,
,

,

,

,

,

,

VIE DE CESAF.

1t

s'empara du plus grand nombre.
il fit, d'une part,

ty.pdrvin vénv njiiiruj.

il

Kat iwot>|7aTO

Et

ri

fiiv

toù; v.jSpu.q

rà StTficori^ptev èv Ueoyv.txy

tlq

tKoptxjOvi

aùràç Trpiî rov

uno proie,

<lo l'arijent

yp^^tfixra ltlv.j

y.ixraGiu.evoi; Sk

laùvtov

<lo rniiiro

prison à

d.-ins la
il

ayant (Ij^pusé les

alla lui-nK^nio vois

Jimius

qui ijouvornait l'Asie
Trpo<rr,xov èxetvb)

cî);

homme»

Per"ame

conuiie coiiMMiaiU à

,

lui

ôv-ci (Txpa'nriY^)

qui était préteur

xoictjai Toùç îaAwxoraç.

do punir coux ayant élà
Mais colui-ci

pris.

couvant-des-ycu

et
TOÎç yp/ifj.a.vf*

l'argent

(^v yào oùx i/t'ya)

(car

xal ^ây/ovTOç

et répétant

7xipt7dxi

Tyor/^

iizl

nspl Tûv aî;^^uaAwrwy

Ka7j3t^ îâaaç aùrôv yv.icv.i

ô

w^STO

îîî UipyxiJ.o-j

lui

il

non peu-considérable)

était

devoir examiner à

loisir

au sujet des prisonniers
César ayant
s'en alla à

.

laissé lui se réjouir

Pergame

,

ayant fail-sorlir

xal irpox'/aywv

et

aTravTaç toùç )>j7Tài

tous les brigands

àvejTaûjOWTev

il

ÛTTTîp rcpoiip-^/.ii ajTorç

comme

îToAÀâxtî èv

plusieurs-fois dans

t:^

v»JT«

'E/.

ûi TOJTOJ,

tt|$ Ôuv«/accj$

fit-mctlre-en-croix
il

,

/'avait dil-d'avancc à

eux

l'île

paraissant plaisanter.

ooxâiv TrxtÇftv.

m.

tes

ZÛ)Jz

111.

la

Mais aprrs cela

,

puissance de Sylla

fixpoi.ivo/xijr}^ r,Qr,

se Uétrissant déjà

xal TÛv o'xoi

et ceux

xaioûvTWv aùrôv

appelant

£7r){U7£v êiî

Pdôov

il

du dedans de Rome
lui

navigua vers Rhodes

[inî o^o/yjvj

[pour l'école]

npèç

vers Apollonius

ATro/).'jjvtov,

TOV TOU Md/wvoj

cfth de Molon,

ou iJOÇ'lJTfiÛOVTOÇ fiTtlSXV&ii

duquel professant remarquablement

xai ^oxoOvTOf sivai

et

knituLOÏ/i TOV rpoTzo'j

honnête de mœurs

xal ILixipwv yjxposcTO.

Cicéron aussi était-disciple.

O

ûè Kxlffxp >é-/JTac

x«l çwvai âpiffTX

passant pour être

Or César
et être

est dit

dc Ires-beureusemenl
KAIZAPOÏ BIOZ.

12

x« 5iarov9;(Toti otXoTiuorotTa i^y çuiiv,
«or)p(TO); ?/eiv

veÎTO T^ç Iv

^

,

TsTTai

|7.yi

f.yîaoviîv

tv;v

xr, Trpoi;

arpaTeiwvxal

tTTapyiotç, xat TroÀXal

ajToi TrapETyov.

'0

toô'to

iT:

'Po')'xr,v

oIttÔ ty;!;

,

tyjv

'R/)»aooç twv

*EXXa$a

Mapxou Maxôûoviaç

Tou

ses pour l'éloquence politique
laleot naturel,

rang parmi

,

Rome;

de

les orateurs

talents militaires la

supériorité

et

Swpoôoxia;

et

monde,

il

aux

affaires

;

à l'éloge que Cicéron avait
pas comparer

le style

d'un

fait

cuvtjYOIttI

,

Aeu-

Ka tocoûtov
de soio ce

tenait le

second

pour acquérir par

,

'O

s'il

les

du pouvoir. Détourné par d'autres

politiques,

suprême puissance. Aussi, dans

il

,

aurait eu le premier,

du barreau

la

perfection Ters

enGn à

qui le conduisirent

réponse

de Caton

homme

la

uniquement au métier des

se livra

il

tv;v cîxr,v.

cTpaTr^you.

le

[xaprupiaç

TrpoOuuia;

tv;ç

ne put parvenir, dans l'éloquence, à

laquelle la nature le portait

':ro)>£(/)v

avait cultivé avec tant

que, de l'aveu de tout

n'eût pas renoncé aux exercices

armes

rapai-

AoAoÇî'/.Xotv ^xptve xaxw<T£o)ç

pEU(7£v aùr/) rioTrXiov 'Avxoiviov Siwxou^ttt;

il

ouv

avovTo;.

7ro).).7;v

AoXoÇe'aXœ; àrio'->y^

t/iv ouv

KaTcap, àaeiêo'ixEvoç

soins,

o*

cTpy.TKOTf/.oô )>o'^ov dvcpoc (ivT£;îTa^Etv Trpôc; C£tvoTr,TOt

IV. 'E7ravc)/J(ov o'eU

xouXXou

';ro).iT£taç.

ovx I;ixo'/evo;. ACto;

,

fl^/

Sovauci xa toîç Snkoiç

tt;

Kix-'pojva TTEpl Karrovo; àvTiYp^'î'7,

^•/Topo; eu'^uoîi; xat (ryokry

ûs

Stzuk

,

).ey£iv ceivoTr,TO<, Otto

Ttjt

xaTe/.Tr'aaTO

CcTîpov £v

to c^ 7rpo)TEÎov

ri îeuripclot

fî)Ç

,

qu'il

lit

la

longtemps après

prie les lecteurs de ne

il

de guerre avec celui d'un ora-

teur excellent, et qui s'occupait à loisir de cette sorte d'étude.

IV.

De

retour à

Rome

,

il

accusa Dolabella de concussions dans

gouvernement de sa province

,

et trouva

dans

les villes

de

la

le

Grèce

un grand nombre de témoins qui déposèrent contre l'accusé. Cependant Dolabella fut absous; et César,

pour reconnaître

la

bonne

volonté des Grecs, plaida contre Publius Antunius, qu'ils accusaient

de malversations

,

devant Marcus LucuUuSt préteur de

la

Macédoine.
,

,

,

,

,

VIE DE CESAR.

.

13

pour l'éloquence politique,

itpài ).dyouç ixoXtTixoiii,

cl avoir Iravaillc son naturel

©tioTt/iOTara,

avcc-la-p1u8-gran«le-éniulation

au point
àSy;pir(,)i

ri

àfel'jxi ôi t6 Tr^cureTov

«l'avoir

sans-conlnMJii

Si'JTCpeXoi^

et d'avoir

,

le

second rang

renoncé à

la

,

priinauic,

étant plus occupe
à ce qu'il fût le premier
T>J

Juvâaït xkI roTî

é;rJiotî,

pjw

la

puissance et

eux èÇi/o'uevoj

n'étant

Kpàç

vers lequel

ce point d'Iiabilelé dans le parler

à.

OTiip

fùviç CyyjyiÏTO

vj

la

nature

/e

conduisait

,

,

à cause des cxpéilitions

uizà arpxTiitHv

du

et

xx no)iTiixç,
TJf

les arnies,

arrivé

[)as

xxreA7Tn7y.T0 ti^v ^yî^aovtav.

li'iin-de-vic-poliii(jue

par lequel

Auràç 0£ ojv uvnpov

itpès Ki/.ip'ji'jx

il

Lui-même

obtint l'cinpirc.

a Cicéron

certes plus tard

dans sa réponse sur Galon
KxpxiTsXrxi

IJ.Y)

)rf-/ov àvJ.'yà;

ffrpxTiwTt/oy

"npbi

àvTsÇcTocÇîiv

ItoXXrjv

homme

de-guerre

riialtilclé

d'un orateur bicn-doué-par-la-na turc

pi^ropoi «ùjjuoûç
ItzI

de ne pas comparer

parole d'un

avoc

csu6Tr,rx

xal âyoJ7o;

|)rie

la

toûto

<iyoli/,-j.

IV. E7rav£>9wv Ji

employant pour cela
beaucoup de loisir.
el

IV. Ltanl revenu à

eJç 'Pw/*>jv,

Rome

Ixpivs Ao/oSiiiav

il

xaxwffïw; tTtxpyJxç,

de prévarication dans son gouverti-

xal

7ro).).al

twv

Tro'Aîwv

accusa Dolnbella

et plusieurs

àïrà t:^; 'FA'jxùoi

de

nxpivyoj

fournirent à

'O

fjLtv

oZv So).oèéyÀxç

ànifv^s

O

Sk

auro"j fMxp'Tvpixi.

r/;v our,-^.

Kxïuxp

villes

Grèce
lui

des lémoigoages.

Cependant Dolabella
échappa au cliàtinient.
Mais Gésar,

ifiti&ôixsvoi rriv 'E).Xiix
ttJç izpcd'j/iîxi

la

des

f

récompensant

la Grèce
de son empressement,

9vvtjy6peu7c-j aÙT»î

défendit elle

otwxoûïv; Supoooxixç

qui poursuivait pour vénalité

U^^iov AvTwvtov

Publius Antonius

hi

ToO Afv>xoû»ou Mâ^xou
•T^KTTjyow Maxiôovtaç.

[men?

devant Lucullus Marcus
préleur de Macédoine.

-
KAI2AP0I BIOX.

14
war» tûv

ta^ufftv

ffXTj^atxevov oùx

8à 'Piofty)

£^/_eiv

TToX/v:?)

tou; ÎT,aap^ouc

'A.vtwviov ^TrixaXeTaaOai

jjiâv

to Tjov iv t^ 'EXXaoi rpo; 'tXyvTjVaç. 'tv

xi; cuvTjYOf i«Ç oôto"

IttI T({i Xoytj) Trepi

•/apiç IçsXaiXTTe, TroXXr) $à r7;ç Trepl xi; ^e;t<tfOciç xai 6(xiX{otç
cpiXocppocjuvTjÇ

eovoia irapà

t9;ç TTEpi ti^jv

{jLixpbv aCiTÔî

vouvxEç

Suvaai;

ûîû(jL£voi

,

Sr,{xoTwv à7r/;vTa, OspaTrrjTixcâî

ilv Se tiç xa dcTro Seitti^wv

Trap* f,Xix(av (Jvtoç.

xal ^ojç

twv

ôiaixav Xa(A7rpOTr,To; ao;avoa£vr, xaxi

eît;

"Hv xo rpûixov

x^jV TroXixetav.

xa/ù, xwv àvaXu)|/.àx(ov

£7riXi7rovxo)v

£a£cOat, 7r£pi£0)3wv àvOouaav Iv xoîç iroXXoîç*
|X£YaX-/)ç
ettI

xai Sucavaxp£7rxGU y£vo|X£V/;ç

xV

"^(^"^

^wv

vjyrjXEOv {xixpàv

Il

,

(X£xa6oXr,v

o-ou* xa/u

parla avec tant d'éloquence

damné

,

,

wç

,

ô^j/l

les grAces

ttgisT ixsYOtXrjV

qu'Anlonius

xô £vo£A£/£;

l'accueil gracieux

,

qu'il possédait à

fection

Ix xoû

craignît (Tëtre con-

qtii

,

,

sous prétexte qu'il ne

,

même. A

de son éloquence brillèrent au barreau, et

acquirent une grande faveur.
politesse

tjsOovxo,

oOoEjxiav à^yr^y Tz^fOc^yLXZùti

pourrait obtenir justice contre les Grecs dans la Grèce

Aome,

^60-

c;txr,Xov

,

0'

oî

xai ^aCiî^ouG-/;? avxixpuç

en appela aux tribuns du peuple

,

xai Tpa7réÇ>)ç

lui

En même temps que son aûabiliié &a
qu'il faisait à tout le monde
qualilée
,

,

un degré au-dessus de son âge

du peuple; d'un autre c6té,

la

,

lui

méritaient

l'af-

somptuosité de sa table et sa

magnificence dans toute sa manière de vivre accrurent peu à peu

8on influence et son pouvoir dans
envieux

,

le

gouvernement. D'abord ses

persuadés que faute de pouvoir

excessive,

il

suiïjre

à cette

verrait bientôt sa puissance s'éclipser, firent

tention aux progrès qu'elle faisait panni le peuple. Mais
fut tellement fortifiée, qu'il n'était plus possible

qu'elle tendait visiblement à ruiner la république,

trop tard, qu'il n'est pas de

commencement

si

dépense

peu d'at-

quand

elle se

de la renverser et
ils

sentirent, mais

faible oui

ne s'accroisse
,

,

,

,

,

15

vu: DE CESAR.
fut-puissant tellement

El
biJTt TOv

il

au

A'JTCtiVlOV

puiiil Aiiioiiius

CD avuir

a[)[)clc

aux tribuns,

ayant allégué
«v

AC pas avuir la partie égale
dans la Grèce contre des Grecs.
Cependant à Rome

i/jiv TO r^ov

O'JK

T-Pj

Ev

'E)>aot Ttpbç 'EX^yivxç.

Sk "PùJ/xy;

une grande faoar d'une pari
éclatait
«TTt

Tû

7t«pi

à cause de l'éloquence de

auToO

ioycj

Ta; 7Jvr,yopiui

dans

lui

les déieiibes

uoXXy) ôt «uuoca

etde l'autre une grande bienveillance

àîniJvTa

se rencontrait

Tra^à Twv Srjfioxciv

du cùté des gcns-du-pcuple
à cause de sa familiarité

fûoyno7{jvrii

Tri;

TTcpï

Ta» ôsÇicôaitç

en-fait-dc poignées-de-main
et lie Conversations

OVTO5 OîpxTreuTtxoû

irapà i^>ix(av.

au delà de

Ti; ûi oOvz/xt;

De

^v aùrôj

,

lui étant courtisan

était à lui

vers

Ct{ Tl^V 7T0/lTffa»

aùÇavo//iv>j

xaTà fiupàv

.vo»

âge.

plus une certaine puissance

le

gouNcrnement

s'augmentant i)eu-a-pcu
repas et par

XXI àirb ôîtTTvwv xal T|5xit<Çv;î

et par sfs

Xal O/WÇ

T»JÇ ia/i7CpÔTï7TO{

et en-général par l'éclat

Ttepl Tiiw

oiaiTav.

table

de son geiire-de-vie.

Uv TÔ npcSTO)»
ol

.«a

Laquelle puissance d'abord

ceux qui /'enviaient

yôovoyvTeî

otôfuvoi iynOxi

rayy

èÇtTïîiov,

Tûiv àvXMtifJiXTUiV t^L^CnJVTOiV

,

pensant devoir être vile évanouie
les

,

dépenses ajraul manqué

négligeaient

àvOoÛTxv èv TOtç TioÀ^oTs*
ifJjflovTO

ôè ô'^i

"j/lVQ/jiijrii;

tlorissanlc

mais

y

w<

i^-/J7Tiov

O'Jtjtfiixv

lnoi Ta

fxixpxv

xp-j^tiit

npx-^fi.xTOi

ivQuixki

la

multitude

:

devenue grande

et dillicile-a-renverser,

xal paûiÇo'Jar;ç âvTtxpuç
TÔiv Sicov

dans

s'aperçurent tard

elle étant

/xf/XArti

xal JuffavaTf éwTOU,

tffl T17V /iitTaêoirjv

ils

et
,

marchant ouvertement

au ciiangcment de toutes

que

il

tes

ujjuves,

Ht faut juger petit

aucun conuucncement de chose
puisque

la continuité

,
KAIIAPOÏ BIOZ.

IG
xaTa^povy,09;v2i to

ôaXaxTTjÇ

aùxou xai ^o€r,Oy,vai

ccxtov

67ri2c'cOai

TOC

,

ciaYtAwvxa

xtxpu|JLix£vr)v Seivor/ixa

,

xat

TTEpiTxtoç

ÎSo)

'AXX' ^xav

«

t),v £v

tyjç

itoX:tc(«ç

w-rirep

,

^lAotvOpojTrw xai iÀ3p<j>

Ttji

toû i^Oouç xaTajxaOojv Kixcpoiv £)v£Y£ voî;

dtXXoiç éc7:affivl7riGo'jX£Oji.aciv

^vopSv ôiotvoiav

XaCovaov. 'O f(Ky irpoiroç

xoj).uOr,vai

(a*);

,

aoTou xal TroXixeuaaai Tupavvixi^.v

^^

t);v xo|xr,v OfSxo) Siax£iu.c'r/;v

,

xàxEÎvov £v GaxxuXw xvojixrvov

*

aoi

oij

,

coxei

TraXtv OOTOÇ fivOpojTXOç £?ç vouv av ItxÇaXEcOat tt,Xixo~xo xct/.ôv

àva(peciv
.

xv;? 'Po)(jLa((ijv TroXix£(aç.

lo'j ôc è/){jLOu rpojXTjV

(Ji£v

»

Tauxa

,

cuv oaxepov.

(xiv

auxov ixrfAOi^

tt^TOOEiçiv xr,ç Trpoç

IfXaêev, ^T£ Trpôç Fociov nort'Xiov Èpiaaç Girsp yiXiap/iaç Trp^

SsuxEpav ol xai xaxa^xvECTEpav

xepoç àvTQYOps'jOTT

Mapiou

"^iivcuxo^y 'louXiaç, d7xoOavouc7)<;

promplement par

la

persévérance

,

,

àctX^iSovç

et à craindre la

comparait à

la

bonace de

le

la

mer,

et à reconnaître la

« voir le

fut dit

dessein

je

,

méchanceté de

et

dans

quand

mais quand je regarde se?

;

je le vois se gratter la léte

ne puis croire qu'un

tel

homme

noir de renverser la république.

si

qu'il

dans tous ses projets

des vues tyranniques

du bout du doigt,

premier à

cou-

disait cet orateur,

«

aùxTjç

la

« toutes ses actions

arlislement arrangés

x9;ç

il

vrait. « J'aperçois,

si

wv

,

douceur de sa conduite politique,

son caractère sous ce dehors de politesse et de grâce dont

cheveux

^x£

grâce au mépris qui a empêché

qu'on n'arrêtât ses progrès. Cicéron paraît avoir clé

soupçonner

,

puisse conce»

Mais cela ne

que longtemps après.

V. César reçut une première marque de
qu'il se trouva

l'affection

du peuple,

lors-

en concurrence avec Caïus Popilius pour l'emploi de

tribun des soldats

;

il

fut

nommé

encore plus évidente, quand

,

le

premier.

à la mort de

la

Il

en eut une seconde

femme de Marias , dont
,

,

,

,

ViE DE CESAR.

17
^rand

Hiit vile /ui

ayant reçu

le

,

ne pas élre empêché

Ix Tou xaTaypov/jO/Jvat.
*0 youv Kuipbiv

du

SoKÛtV ItpCiTOÇ

paraissant

Û7Tioî;0ai

avoir soupçonné

rà otaysAûvra

xxi

(fo&rjOfitxi

Tiiis

lîlrc

Du

nOMTiiXi aUTOO,

moprisé.

niuiiis Cicci'un
le

premier

et avoir cruinl les dehors riants

Ûisnîp QulÛTTriç,

du gouvernement de Wi
comme de la mer,

xal Ka.TXfj.xOuv

et ayant

caclice

Xi/.pJfiiiivr,v

iv

TÛ

^(/avOpciÎTCcjj

xal iXxpiJ

£A«7««èvo|5âvotâvotav rvi^avvtx-^v
xn-j.Ui Toï; â//oii

iKiZo'jXîjuxst

XXÏ Tlo'/.lTiÛ/XXHJ aUTOO*
«

ÂÀ^à,

i'f/jf

T/jy xd^a/jv

OTxy

humaine

%ox&' apparence

disait voir

dans toutes

«

(Jea

Mais,

et

enjouée

une pensée tyrannique
les autres résolutions

et mesurci-[)olili{]uos
disait-il,

de

quand

lui

:

je vois

sa chevelure arrangée

oiaxei^uév/jv

supérieurement

si

xal ixilvoj xvoJ/Asvov

et lui se grattant

«axTJ/u

(vl

compris

dureté du caractère

lu

d'un seul doigt,

irâAiv ojto; à xvOpùtuoi

de nouveau cet

ou yuot ooxi7

ne

ay t/xëx).é7Ûa(

me

homme

parait pas

devoir s'être mis dans res[)rit

£({ yoûv

T>3AixojTO xaxoy,

un

àya(|9£7(y

la destruction

T^i TtOÀlTSixi 'r&j/xxîwv.

Tay-ra

/jtèv

«"

aussi

grand mal

du gouvernement des Romains.
Ces choses du moins

ouv

furent dites plus tard.

UffT«/50y.

V. 'EAaêi oi

V. Mais

il

reçut

lt/5WT>jy /xèy àrtoociÇiv

d'abord une première preuve

Tîîî «ùyoï'aj roJ

de

or,fj.o'Ct

la bienveillance

du peuple

vpbi aùrov,

pour

5t« ipiixi

lurs(]ue

ayant rivalisé

Wlip y^ù.ixpyix^

pour

tribunat-mililaire

ttpbi

Faioy Uotûàioj

lui

le

avec Caius Popilius

à-ji^yopeùO/) Tzpàrcpoi'

il

ovjzipxv oc

puis une seconde

k.tt

KxrxfxvsvTÎpx'j

,

fut |)roclamé le

premier

.

et plus éclaiante,

lorsque, Julie,

Vit D£ ClSAA.

2

»
KAIIÂPOI

18

13IOI.

èY>tw(xiôv

Te Xa|x:rpôv iv àfopôf

èroXji.7,ffry

eîxova; Mctpioo TTpoOéaOai,TC>TC TcpûÎTOv d^Ottaaç (xeià

r>,v

iuXXa

^Til

'EttI tout(})

àvT>^^y,ai

5oou

ûicc

TCoXiv.

7coXiT£iav
^v{o)V

y^P

ÀafXTrpôiç

7coXc{xi(ov

,

To

ouv

|X£V

Kaïcap

TjV

w;

il

il

Tr,v

iicira^iouç

*•

xw

xai tcôt

TraOci xou;

Trepitxeffxov r)6Qoç ayaTiav.

xûv

ffxpax7,Y*»iv,

ôv aoxov x« xijxûiv àel oiexéXeae

neveu,

était le

dans

,

Ti|xi; et;

Xoywç

CM'*^tr^uxLyu)'fr^cl

oè xr)v yuvaïxa, xafxi'aç eîç *IÇr,piav* £vl

cuvEÇTjXOcv

Mapiou

yuvaixoç aTroOavoucr.ç

àvSpa xai

v^jxepov

6au(xa<7aç uxirctp i^

'Po>ixa(oiç** veaiç ô* otjx 2v £v eOei, TrpwTOi;

^vsyxtv aoTO) yctpiv xivà, xai
-TToXXvOuç

xpoTW xai

-pvaiçl TcpecCwrepatç

Tr,ç éavrrou

e-rri

ivopci» xf tOcvtwv.

xaTaÇoTjCotvTOJv tou Ka(cotpo<, 6 ô^|xoç

5fi;apL*voç

IttI

xai ict^i t^v 6c^pop4«

TÔiv

ypovojv TTOÀXwv ocvdtYOVTa xiç

oi£;tévai Tcotxpiov
eiTTS

,

otr,/.Oe

,

Bxj/aç
BcTEpt,

xai xov ulbv

ttcxXiv

prononça avec beaucoup d'éclal son oraison funèbre

place publique, cl qu'il osa faire porter à son convoi le«

la

images de Marius, qui n'avaient pas encore paru, depuis que Sjlla
maître dans

mis de
dace,

Rome,

peuple s'éleva hautement contre elles, et par

dissements les plus prononcés témoigna son

courage que César avait eu de rappeler, pour
les

honneurs de Marius, ensevelis depuis

pour
k

les

si

coutume des Romains de

toute ancienneté la

des femmes

,

enne>

Quelques personnes s'étant récriées sur cette aa-

la pairie.

le

avait fait déclarer Marius et ses partisans

les

pour

admiration
ainsi dire

applaule

des enfers

,

longtemps. C'était de
faire l'oraison

funèbre

qui mouraient â^ées; mais cet usage n'avait pas lieu

jeunes femmes. César j&it le premier qui prononça celle

sa feraine,i:i "i

1'

f

1

1

jiune. Cette innovation lui

tft

honneur,

loi

dsS

con

Icilia la laveur publique et le rendit cher aupeup'e, qui vil dans celte

mensibililé une
fait les

marque de

ses

mœurs douces

obsèques de sa femme

,

il

alla

et honnêtes.

Après avoir

questeur en Espagne sous

préteur Yéter^ qu'il honora depuis tant qu'il vécut, et duot

il

le

oomma
,

,

,

,

,

VIE DE CESAR.
la

femme de Mariiu

étant murle

élaat neveu d'elle

lui
àiviJ.Oi

et

Ti èv U'/opôL

zr,j t/.-^Op'X-é

TTÎ/li

JTûi/*/Jffî

npoOizOxt

ti/.6iv.i

la place-publiq::'-

UD brillant cluge

Xa/jiTtpb-j è'/xw/xtov

Xat

prunuiiça sur

il

}ixpiou

osa à son convoi

il

fair«>-pori(r K-s

images deMariua»

vues alors pour-la-promière-foi«

ofOtia^i TOT» npôJTO»
ttjrà Tr,j 7ro/iT«iav irri

et

Sû».a,

depuis

i;i)ucriiement sous Sylla

le

,

de ce parti

les honinji's

ayant été jugés ennemis.

yàp

'Ettî TOJT'-J

ivi'wv

Car sur ce quelques-uns
ayant crié-contre César,

peuple répondit avec-éclat,

le

Si^xixvjoi y.pôxoi

/"ayant reçu avec applaudissements

xat daD/Aàaof

et /'ayant

biiTtsp

Jtà y^pojdiv
iÇ

âèou

Tiç

après des temps longs

iro).),ô5v

de l'enfer dans

ct$ T/;v ttÔ^i»

Maptou.

Tt^uiàç

admiré

comme ramenant

àvâyavToc

les

la ville

honneurs de Marins.

Certainement

le

prononcer

des oraisons funelires
sur des
^v nirpioj

Pw/xaioti*

ilait

femmes âgées

d'usage-anlique aux Romains

mais chose n'étant pas en usage

oùx ôv ôi èv (d£(

pour

jeunes femmes.

les

César
èict T/jj

yuvatxoj éauroO

le

sur

femme de

la

premier parla

étant morte
xat roJTO >fvîy/îv auroî

Tivà

lui

:

et c«'la attira à lui

une certaine faveur,

;(acptv,

xjcl ffuveû»;/xa-/w-/>7ff£

toj 7Tx6'tt

et excita

par

la

sympathie
aimer

Toù^ itoi/oùî àyaTriv

la niullilude à

W( avopx

comme

un

et plein

de moralité.

r,fxtpov

rxï ntpifiivrov :?6ou^.
6x<|<Z4 oj Ti^v

yuvaîxa

Mais ayant enseveli sa femme,
il

ili

ï€r,plixvy D«Te/5t,

lui

homme doux

partit (|uesleur

pour l'Espagne avec Véter,
un d<^s pnHeurs
,

lequel et

il

coolioua toujours

:
ÎO

KAIiAPOZ
ap/wv

oùtck;

rarxcav iTzoir^ii. revdjxtvc/Ç û* aTrô ty;; ip)^^ç ix*t-

v/jç, TpiTr,v

ÛuyaTepa

IiI02.

TQYotYtxo

ifuvsîza, Iloairr/iav

CffTspov no(JL7rr/!o)

t->,v

Mayvw

{/_wv ix Kopvr/îaç

,

Y^JJ^T^Oeicav. Xpojjx£vo<

Oâ Tai; oaTCavaiç à^eiotoç, xai ooxôiv |jiv i^'/îjxEpov xa'i ppot/£tav

avTixaxa^XaTTeaÛai (xeyaÂojv àvaXojaaTOiv 6Ô;ay^ ùvotjaevo; ôè
Taîç àX/jOeiaiç xi (jLeyi^xa (jiixpwv

xaOïcrxaaOai

,

S',

,

,

Ttptv eîç ip/j^v Tivot

^tXicov xai xpiaxociwv fiwLcOzi ypéwîpciÀiT/iÇ tï-

XavTwv. 'EttsI 8* xouxo
(AsXrjr/jç

^('(ix'xi

,

ixèv ,

ôoou x^;

'A.7r7cîa;

TratxTToXXa y p-z-u-axa 7rpoaavàXt»>a£

aTroOci/OÊiç cri-

twv iauTOj touxo

(XYopavojxwv, ^euYV) {xovojxa/ojv xpiaxocia xai

7:ap£c/e,

£Ï/.o<7i

xa) Taîç aXXaiç repi xà Os'xxpa x»i TTouiTràç xaî càTT/a "/^pv;-

xai uoXuxeXeiotK; xàç Trpo ajxou xaxsxXuas 3»iXoxia(a<;

Yiaiç

le fils

son questeur, quand

retour de sa qucslure,
avait

il

il

fut

parvenu iul-mdme à

la préiure.

Au

épousa en Iroifticmes noces Pompéia;

de Cornélie, sa première femme, une

tille,

il

qui plus tard fui

mariée au grand Pompée. Sa dépense, toujours excessive,

faisait

croire qu'il achetait chèrement une gloire fragile et presque éphé-

mère; mais, en

On

précieuses.

était endetté

réalité,

il

acquérait à

prix les choses les plus

vil

assure qu'avant d'avoir obtenu aucune

de

treize cents talents.

Mais

le sacrifice

charge

,

il

d'une grande

partie de sa fortune, soit dans l'intendance des réparations de la

voie Appienne, soit dans son édililé,

peuple
jeux

,

trois

oii

il

fît

combattre devant

le

cent vingt paires de gladiateurs; la somptuosité des

des fêtes et des festins qu'il donna et qui effaçaient tout ce

qu'on avait

fait

telle affection

,

avant

lui

de plus brillant, inspirèrent au peuple une

qu'il n'y eut

personne qui ne therchât à

lui

procurer
,

,

, ,,

,

v

11,

,

,

honorant

et à-son-lonr

àitb h€ivr,ç r^ç ocpyftit
h'/i'jt'O tfiinnv

yuvaïxa

£/ Ko/9Vïj)i/«î OM'/azipoc

yy:jjLr,0îT7Xv

Uoij.Ttr,tu

lils

,•

lui-mdme rommand.int
quosteur.

de cette charge-là
il prit pour troisième fomme
Poni|>cia

Uounr,(x-j

ril'j

lui

son

fit

il

,

Puis étant soili

rcvrfyncvo? Si

éx«v

,

21

rai r^Hrj «yràç ûpy^tav

rbv uîèv rautav.

,

CHSVR.

l)K

TlflSlJ V.JT'iJ

ircolrini

,

vjzspov

Mâ'/vw.

ayant de Cnrnélic une
celle ayant été

Pompée

à

le

fille

mariée plus tard

Grand.

Xpû/jiîvoi Si scftiSSiç

Or se servant sans-ménagement

xxl Soxûiv fih

et paraissant il-est-vr;ii

des dépenses

rccevoir-en-échangc

de grands

frais

îdÇav ?y>{,u£oov xal ^paye'y.j

une

éphémère

Tocï^ Se à)./;Oî^at{

mais dans

&)voj//£vo;

rà

sTç

yrnhOxi

yps(^<f!Ùl-:r,^

tx/kvtwv,

xaOt'yrayOat

Ttva àpyT^v.

Eirel 5è

toOto

/xèv,

à7to5£t;(0îtî £:tt//£).rîTi^S
Trîç

courte

par de petites,

yiXiùiV X5Ù rpiccy.OJtùtv
ir/slv

et

la vérité

achetant les plus grandes chose*

/Aiytffra

fiirpôi'j

Xi-jSTXt

gloire

é?oy ATrTitaç,

il

est dit avoir été débiteur

de mille

et trois-cents talents,

avant de se constituer

en queli]ue charge.

comme d'une part,
nommé intendant

Mais

ayant été

de
il

la

voie

Appienne,

dépensa-en-outre

yp^^lXXTX 7tâjU7T0)Ja

un argent trcs-considér;ible

TWV ixuToO*

de celui de lui-même;

T9ÛT0 ûj, à-/opa'JOfi&v

et

nxpijys

il

rpi7.y.67ix xal e'xOTi Ç«ûy>3

trois-cent et vingt paires

xal xaTC/.).u7C

et q«'il

ràç yiioTi/xiaç itpè «ùroû

les libéralités (/'avant lui

TaTç â)>atî yopr^-jixii

par

xal woiuT£),etat{

et

que d'autre part, étant-édile
fournil

de gladiateurs

tripl

xat

Ta Oixzpx

iro/uiTTà$

xal Octïrva

«lîO.JXC TOV O^/AOV

submergea [cffuça)

les autres frais-de-féles

somptuosités

relativement aux théâtres
et
il

aux cérémonies et aux
le peuple

disposa

festins
,

KAIIAPOI BIOS.

22
oCxti) CitOr,XE

VI. AuEÏv

Tov cr,u.ov,

o>; /.«iviç {jl^v

5'

TY) TTO^ei

ûùaôiv £v

5uva(ji£vr,(;,

oraTEwv

Maptavr,?

ô£

ttjç

^p/otç,

2è

xottvdi^

SuXÀa

ty.ç (xiv iiro

,

Tt|4.à<

TÔre xaTirrTjjrei xal

r,

-f

{A^Y*

"/

Si^aTraffTO, xo(xi5ri xaTrcivi upaxtou^ra, rauTr.v àvappo>77.i

^

TrpoaYay^^JÛai

fiûuXofjitvo;

àx|x:^v ij^ouaatç eixo'vaç £7roir,7aTO

Traioçopouç
"Ajxa

,

Aç

8' "^jtAEpa

tI/VT)

(fispojv

vuxtoç

Mapiou xpu^a xai Nixo^ Tpoto KaTTiToV/iov av£'3T7;'Tîv.

£iç

Tolç OcaaaiASvou; {xapaaipovTa Travxa

XaT£(IXE'ja<Tf/£Va

TTEpiTTlo;

Kifxêpixà xaTOpOojaaTa*

)

xot

àyopavofAixaiç cpiÀvrijxîai^

xaîç

£v

,

,

(

OlEOT^Xou

oà

xai

/.p'J^ôi

**

YP*.'''^f^*^'

àvaOEv-

Oâ;/€oi; £(r/£ tt.ç TO^ar^ç tovÎ

Toç* où yàp ^v aûr,Xo(;* xa/u Se TTEpiitov 6 Xo^oç Y;Opoi^ Travxaç

avOpwTTOUÇ TTpoç x^v

TEueaOai Ka(c7apa
iffxavxa

xifiLÔtç

,

xupawiGa

rroXi-

Irav-

vouloir xoti SoY{Ji.a<7t xaxopo)pvY|X£vatç

,

xa xouxo TCEipav

de nouvelles charges
V

'AXX* oî u-Èv E^otov

o']/iv.

et

ItzX

xov GTJfxov eTvai TrpotxoXax-

de nouveaux honneurs

,

pour

le

récompen-

ser de sa inagniGccnce.

VI.

Rome

était alors divisée

jours très-puissante

et celle

,

faiblesse et presque dissipée

,

en deux factions

de Marius

donnaient

lité lui

et

une nuit

vit ces

art

,

les

plaça dans

qui les avait placées

les
:

Cimbres

,

des honneurs qui avaient été
décrets publics

:

que

il flt

tou-

secrètement

faire

Le lendemain

et travaillées

,

on

avec

que

fut effrayé

le

c'était

un

monde à

viccelui

Le

ce spectacle

bruit qui
:

les

uns

en ressuscitant

ensevelis par des lois et des

essai qu'il faisait

du peuple , déjà amorcé par

quand on

plus grand

c'étaient les

aspirait à la tyrannie,

comme

,

de l'audace de

car on ne pouvait s'y méprendre.

hautement que César

positions

Rome

le Capitole.

s'en répandit aussitôt attira tout le

diraient

,

lorsque les dépenses de son édi-

les inscriptions faisaient connaître

de Marius sur

de Sylla

celle

,

réduite à une grande

avec des Victoires qui portaient des trophées j

images tout éclatantes d'or

dont

toires

il

:

dans

le plus d'éclat
,

,

osait à peine se montrer. César voulut

relever et ranimer celte dernière

des images de Marius

,

qui

pour sonder

ses libéralités , et

les dis-

pour voir

ai
,

,

,

VIE

, ,

DE CESAR.

23

lellemcnl, que chacun
Çïj-elv xaivàç /*4v àpxôti

»

chercher
soil (le

aTç à^ci'|atvTO aùrov.

par lesquels

Deux

VI.

VI. Auelv Si vriveav

de nouvelles charges

sciil

récompensassent

ils

/iiv

àwo

,

l'une de Sjlla

S'j//«

pouvant beaucoup,

ivvaixi'/r^i fj.iyac
T/f; Ô£

lui.

factions

étant dans la ville
Ti^iî

,

nouveaux honneurs,

xatvàç Ô£ Ttu'iî,

Maptav^^

l'autre

de-Maiius

^ rdre xare7rT/5;«;ît

laquelle alors était consternée

KXÏ 5li9TtX9T0,

et était dissipée,

npÛTT0J7X

faisant tout-à-fait

yO/ilûf, T«7T£tvà

César voulant

^ouXo//Jvoî ofjxppôjvat

humble /j/jirtf.

fortilier

Kx itpoxyayiiOxi rxxjTcv

et relever celle-ci

ivrxTifdorifjilxiiàyopxjofj.i/.uTi

dans

les libéralités de-son-édilité

ayant Ic-plus-haut-dcgré
ÎTtotïJTaro

xpu^a

(it-fairc

Ax Nfxaç rpo-nxtofôpovç

,

des

et

TÔ E.xniT(!tlioj.

il

reflroi

TOJç Osxjxfiivovç
X/^uj&i

xal xaT£TX£uaî/x£va
Té;(vy7 TTî^CTTÔiî
(

ûi«5»5ioy ôc ypx/j.<xx7i

Tx

xx7opO-JtfjLX-:x Rifièpir.x]'

où yà^ ^v ac/;/o;*
h ûi Àoyoi

mpiiù'/ ruyy

le

jour

de l'audace

de celui

Toû xvxdhzoç

navra pLxp/xxipovzx

[phées,

portant-des-lro-

dressa au Capitole.

Or avec

'A/*a 0£ hfJ-ipx

io-j^e

Victoires

lesquellos portant de nuit

Xi fipoiv vu/.rèç
iviffT>3ff£v tii

secrètement

des images de Marius

clxdv»; filxpîo'J

les

ayant placées

s'empara de ctux ayant vu
toutes ces choses éclatantes d'or
et travaillées

avec art merveilleusement
(et elles indiquaient
les

par des lettres

succès cimbriques)

:

car l'auteur n'était pas incertain
et la

rumeur circulant

i^OpotÇî Travraç àv0pc^7io-J>

rassemblait tous les

itpà? Tyjv O'^tv.

:

vite

hommes

vers celle vue.

A^^à

ol /xèv fSooiv 'E.xiaxpx

TtoXt'zfjt'jQxi

Tupavvioa,

•itaviffTavTa rt/iàç

Cependant les uns criaient César
machiner la tyrannie,
en relevant des honneurs
enfouis

y<i/AO((

xal coy fixai,

tul TOUTO flvxi niïpav

par des

lois et

et cela élre

des décrets

une épreuve

,
KAIXAPOÏ

24

BlOi.

TC(jLevov*, cl TETiOâctuTai Taïç ç»tXoTiu.Î!tt; Ot:'

TOictora

Traic^eiv

vavTEç auToùç
/.«

xaivocoatlv. O'i oè M^ptavo'i rapaOa^^^-

y.oti

tiX/jOei

,

te OaujxotffToi ocoi oieî»avr,<iav i;ai9vr,<

xpoTO) xaTEÎ/ov ?o KaiTiTO)Xiov

Mapiou

0EO)(j.Évot(; oi^iv

,

6)Ç

Mapîou cuYY£V£Îaç,

ilu v a/

KaxXo:; AouraTio;,

àv•^Jp

/.a

VSUOU.EVOV

«

àvTi rav?o)v a;ior

£•!<;•/;;

t?r,

ci rEp to'jto)v

eCiÎoxi'xwv tote

ô

r^v

tt.v

Kaî-

o àv^,p tv;;

ty;<;

^o'/a?,?,

aa)a7ra 'Po);xaiojv,

xar/iYOprjTaç KaiVapo;, ETE^Oî'YîaTO to u.vy,;xo-

Ojy. £Tl Y^p UTTOV'JaOK;

(Ay)/avaï<; atpeî

TauTtt

Sa/pya

TToXXoîç 5à xat

'

O'V r.covr,; i/fopei* xai {Acva;

(7ap E*pt(oaio'.ç aîpoaevoi;

àvaiTTotç

aOtoC xai oiiutai

Kaîaap

,

ECpr,

,

KaÎTOrp, «Xa*

7JC7,

TToXiTEiav.» 'Ette'i o* à7roXoYr,cau.£vo; Trpoç

tv-jv

etteite Tr,v cuyxXtjTov, eti jxaXXov oî Oa'jaot^ovTEç

aÙTov ETTr^pOri^av

,

xai —apEXcXEuovto

«xr^OEVi

toû çpovr,|xaTO<

assez apprivoisé par les fêles publiques qu'il lui avait données avec
tant d'ostentation

,

il

dre des nouveautés

jouer de pareils jeux et entrepren-

lui laisserait
si

téméraires. Les partisans de Marius, de leur

côté, s'encouragoant les uns les autres

,

grand nombre

du

sements

;

et remplirent le Capitole

plusieurs

même

se rassemblèrent en très-

bruit de leurs applaudis-

d'entre eux, en voyant la ligure de Marius,

versaient des larmes de joie;

élevaient César jusqu'aux nues ci

ils

disaient qu'il était seul digne de la parenté de
s' étant

de son temps, se leva,
parole

Marius. Le sénat

assemblé, Calulus Lulalius,le plus estimé de tous les Romains

si

et parlant

avec force contre César,

souvent répétée depuis

:

république par des mines secrètes
contre elle toutes ses batteries.

du sénat,

ses admirateurs

>»

«
,

Que César

il

dit cette

n'attaquait plus la

et qu'il dressait

Mais César s'élant

ouvertement

justifié

auprès

en conçurent de plus hautes espérances;

iU l'encouragèrent à conserver toute sa fierté et à ne plier devant
, ,

,

^

,

,

VIE DE CKSAR.
iitï

ti

Ttv

xpofxx'iur-zàa'. vov,

Qiifj.ov

rertOâ.aevrxi ÛTto cilnoij

Taïç ^t/or(uiatî,

25

sur le peuple amolli-d'avance,

pourvoir
au

s'i

a clé apprivoisé

moyen des

par

lui

largesses,

accorde de jouer

xa> Sio<ti7i TraeÇetv

el

s'

xal xa(voTO,us(y rotxÛTZ.

et

d'innover en de telles choses.

lui

01 oè Mstocayol

Mais

TTxpxQv.poifJU.vTS^ aûroùi,

«'élanl (Miliai'Iis
»'t

les parlisatis

de nomltre

ils étaiiiit

se numlrcrenl toul-à-coup
xal xaT«T;/ov y porta

el
le

Tro//o7{ os xal Ozùiaivoii
rriv O'piv
Si.y.pvv.

Mapt'oo

€y'j')pit

Kxl7up

xat à

Ûtto i^^ovi^i'

Tjv

xipéfjisvoi .(xéyaî iyAuiiioiç,

àv/;o

ôii

îr/j

àvT( TrâvTCJV a^to^
''^î ffuy/îvefaç Ma/st'ou.

oè j9o'ji-^i sv-JxyOiiiéf^

r»îî

,

étonnants

cond)ien

0731 Tr/ïjOit

de-M;u*ius

ciix-mcmcs

[menls

remplissaient d'applaudisso-

ils

Capitole

:

à plusieurs nic'me voyant

de Marius

la figure

des larmes s'échappaient de joie
cl

César

était

exalté grand parles éloges,

comme-fpidi cet liommc

était

au lieu de tous digne

de

la

Mais

parenté de Marius.
le

sénat s'élanl assemblé

nipi toÛtwv,

au sujet de ces choses

Kâr/o; AouTârto^,

Catulus I.utatius,

àv/;^

TOTî

^XÂiirx

êjooxi^a'ijv
Voi/ixidJ-j

XVXGTXi

homme

alors étant estimé

le plus d'entre les

Romains,

s'élanl levé

/aï xxzn-^opr,7Xi ¥iv.Î7xpoi,

et

ayant accusé César,

prononça
t6

fÀ.vr,tjL0-Jij6iJLS-J0v'

ce mot mémorable

César,

« Kaïffs:^ V^t/î» 65/;,

*

'î|5îï T/JV Tro/tTîtx.»

attaque

ovx

en

z/).à

uTtovd^uocj

i^'j>3

fJLT^yx-Jxî^. »

EttîI ôé K.ai!rap

0Î

Tr,v ffJ-/x/>;TOy

Oau^ui^ovTîj aùxo»

le

gouvernemcnl

non plus par des mines
mais déjà par des machines. »
Mais lors(pie César
s'élanl

muai

:

dit-il

défendu sur cela

cul persuadé rassemblée,

ceux admirant

lui

tn»i/36»37av crt /xâ//ov,

s'exallércnl encore davantage,

<at Tta^oîxe/îJovTo

el

ils

/'exhortaient

a ne se relâcher devant personne

:
,

KAIIAPOÎ BI02.

20
O^picrOai

7:avT0)v

•

é/.cîvTi to)

y«P

or'jxo)

îrtpitctsOai

Trpw-

/.ai

reuaeiv.

'Ev ÔÊ TouTfo xai MeTtXXou tou ^pyrep^M^ TeXevTT,-

VIL

cavToç xal r^v Upoxr-jvrjV 7repttxa/r,T0v cr-^av 'lo-aypixovi X7i
KoitXou jXETi^vTOjv, iTri^avECTa-rtov àvopwv xat u.eyt^'fov £v ôou)y,

xaTaCiç

ouvau.£vo)v, ou/ OtteÎçev aoTOÎç 6 Kaîorofp, <x).)A
ô9)u.ov àvTiTTapy'YYS^^-'-'

vTjÇ, 6 KaT).0(;

TTja,
ixiaç

àro

'Ayyojtxa/.O'j

•

oÈ

tov

à;îa; u.5a).ov oppoKtTrv rJ;v dtov^ô-

iaôÎ^^ovoç

tÔv

7rpOG-£7r£|r]/£ rsiOojv cit7T07TT,vai

lîci

ei;

^ivo;/e-

Tr,ç cttouv?,;

TToXXoîç yprjixotaiv.

'0

KaiTipa

ttjç

çO.oti-

oï xai ttaeio) TrpoaoavEiTaw-fvo^

ûiaYO)vi£Î(70ai. Tr,; 8' -/KxÉpaç ivtrzfxcrrfi xat tt;ç (X7)Tpôç

£cp7)

6upaç aCiTov ojx dôaxpurl

Totç

auTv^v

•

« 'il y.9ÎT£p, £Î7:£

,

Tr^uLspov

o^£t. » AiEVcyOci'ar,? 0£ xyjç
TTjGE, xai Trapecr/E ty;

TipoTrcairouirr,;

•j/rj'Y.O'j

So'j).r,

u'.ôv

"^'JY^oa

y;

Y£''0;jL£vr,ç à;xi)7.r,;

i/.pâ-

,

xai toî? àpt^TOi; ï^ôôov w; Èzi Trâv

8-^uov. "OOsv

OpacutriToç îrpoa;ujv tov

aTTraTa;xcvoc;

,

àp/iôpÉa tov

r,

xai

È-rri

personne, en l'assurant que, soutenu de

ot

la

lÏEÎcojva

TTEpi

xoti

faveur du peuple,

l'emporterait sur tous ses rivaux et aurait un jour

il

premier rang

le

dans Rome.
VII.

La mort de MélcUus ayant

laissé

vacante

la

place de grand-

ponlife, ce sacerdoce fut brigué avec chaleur par Isauricus et Catulus

,

deux des plus

illustres

personnages de

Rome

et qui avaient le

,

plus d'autorité dans le sénat. César, loin de céder à leur dignité, se

présenta devant
rivaux.

Le

le

peuple

et

opposa sa brigue à

zèle de tous les partis étant à

celle

peu près égal

,

de ces deu

Catulus

,

qui

avec plus de dignité personnelle, craignait davantage l'issue de cette
rivalité

,

secrètement a César des sommes considérables

fit offrir

voulait se désister de sa poursuite. Mais César répondit qu'il en

prunterait de plus grandes encore pour soutenir sa brigue.
ide l'élection

de sa maison

mère l'accompagna

sa

,

:

«

Ma mère,

aujourd'hui votre
lit

les suffrages

,

fils

lui dit

tel

s'il

em-

Le jour

tout en larmes jusqu'à la porte

César en l'embrassant

,

vous verrez

ou grand-pontife ou banni.» Quand on recueil-

les contestations furent très-vives

l'emporta, et un

,

succès

fit

;

mais enfin César

craindre au sénat et aux meilleurs

citoyens qu'il ne prît assez d'ascendant sur le peuple

,

pour

le

porter
,
,

,

,

,

,

,

VIK DK CKSAR.
sa fierté

dfi

car

ntpiiaivbui ycip
xal npoiTCJ7tiv xxvtwv

primer «ur tous

peuple

toÛtw

'Kv 5è

:

/ui ilevoir avoir-lc-(l<'was

et devoir
le

vu.

27

s'y prtîlant.

Vil. Or sur ce

xal Mî-HJiou TOÛ ctpxiiplftii

el Méiellus le grand-pontife

TeisuTvjffavro^

étant mûri,

jcal 'lyau^ixoii

ocvSpôiv

xat KiiTiou

el Isaurii'us et Cntulu«

,

hommes

«TttyavïTTâTWV

x«l ôuva//îv6jv uîytsrrov îv 3oJ/v;

,

/zeTto'vrwv TT^v {îoûj7Ûv>;v
ojffsv •niptfi.ix't'^o^i

¥iaÏ7xp

h

àvTtK5C|5>577t)

eîî

briijMiant le

uhroXi

dans

le

sénat,

sacerdoce
,

César ne céda pas à eux

,

ràv oôaoy

mais étant descendu vers

).£V.

il

le

peuple

briguait-contre eux.

Or

faveur popu/a/re

la

paraissant égale,

©atvouivir;ç àyjjwjuiâiou

KâT)o;

ô

le plus

qui était trcs-disputé

y

olty vnel^e-j

xarxGiî

à)Jix

très-illustres

pouvant

et

Catulus
à

àità /ieiÇovoî àÇt'aç
,

cause d'une plus grande dignité

redoutant plus l'incertitude

,

envoya quelqu'un
Tte^Owv TÔv

èitl

wo»oTî

'O ^î

é'j?»;

KatTXca

engageant César
à se désister de sa rivalité
pour beaucoup d'argent.

yp-fifixavi.

^'.a'/wvtîTîÇzt

itoocJavjiast/xevoç xxt

'K).eeft).

Mais celui-ci

dit

devoir lutter

ayant emprunté encore plus.

T^4

5e rifiipoiç hvTivrji

Et

xat

Tv:^ /ir,rcQi;

et sa

£:tî

ràs ôOpaç owx àJox^UTl

ÙTTZccnitisjOi auTi^v*
«

"û

ojici
)^

ixrJTSp

,

«Iwe ,

Tï5/JL£/S«v

r,

^ijyiSx. »

Tr;; ûi <{'t-^ou Sisviy_0si3r,i

xal

mère
accompagnant lui
aux portes non sans-larmes
ayant crnl)rassé elle

mère

•

,

tlil-il

â/ft/XXr^; 7r.io/ji(v)f;{

xal Ttxphyt foto-*
^oui»î xal TOÎç à/sfffrotî

,

Or
el

le

,

:

aujourd'hui

fils

ou graml-pontifo ou banni.

il

rf,

jour étant arrivé

tu verras ton

ràv uu>y

ùpyiepia.

le

»

suQrage ayant été porté

une contestation ayaat eu-lieu
l'emporta

et inspira

,

de

l'effroi

au sénat et aux nobles

comme

devant exciter

le

peuple
KAUAPOX

28
KatXov

Ktxep«ov7, ^£i7a;xîvov

r,Ti(ovTO

'O fip

KotTiXivotv )a€i>iv T:i^rt.r:-fy^-zn.

T^v

à-rox7).'j:pOy;vai'

SiaÇ^ycu;

àTTsXiTrE

-rvii;

A/vtXov

Oapco'jç xai SuvdttjLEtoç 6

Kcâaap

xpocTo; i^iki^/^^^'^^"*

SptfJTtOVTOÇ TTEpi XoXotffEOiÇ

6:<va-oijv exeXeuov
T'.çyaÉvov,

wç

6 Zï

*

atix plus

fort
la

Kixepojvo; tou uraTOU

EXaCTOV,

oî

(JlcV

a)^>oi {J-E/pl

Kaicap àvasT^ç Xovov

'XTTOXTEÎvcti LtÈv à/.piTO'jç

ti

y^'^^^u-siÇ

Ka'Ç7poç

oir,XO£ ttî ipov-

avopaç a;io)uaTi xai vÉvei
Elvai

,

txr,

u-ETa ttîç

^poupoîvTO oeOevte; iv ttoXeci

grands excès. Ce fut alors qne Pison

conjuration de Calilina. Celui-ci avait formé

lement de changer

rroy.E»

aor,Xo; £<yTiv Iv 5È tt; ^ouXrj

'^'^^

cl

le

'fTa-

tt^ç

Catulus blâmèrenl

Ciccron d'avoir épargné César, qui avait donné prise sur

tir la

ai»TO^

tv^

uÈv xpu^a r.r^ii/i

tl

Xaarpoùç où ûox£Ï Trarpiov où^s Sixatov
IcryàTr,? àvaYt'/jç* £Î oz

£;£7r£<;e

liT/'x''3ii^

/al KeOyjYOV £v

ûî

cuvcoixo^ia;, oi;

{iôv-vv

t^,v f^Y^i^^^^'*^ y-'»

aôro; uiv

Trpô tou -riç

tXeY/oi;,

TrepiTTraicaç eXocttotiv

xaxà

KctTiXîva;, oO

cr,

TTpaYfAaTa CKi^/ioa 5i«vor/j£tç,

TOC

pouXiç

Ka'!7ap.<>; iv toîç Trtpl

^TjV àvcXeiv

TToXiTciotv (xcTCfGaAeîv, àXX'

TT'îcvTa

IJIOI.

lui

dans

complet, non-seu-

forme du gouvernement, mais encore d'anéan-

la

république et de détruire l'empire romain. Dénoncé sur des

indices assez légers

il

,

remplacer dans

la

Rome

de

sortit

eussent été découverts; mais

laissa

il

avant que tous ses projets

Lcntulus et Célhégus pour

conduite de la conjuration.

H

encouragea secrètement ces hommes audacieux
quelques secours

;

ce qu'il y a de certain

,

c'est

est

douteux

et leur

donna

le

César

si

même

que ces doux conju-

rés ayant été convaincus en plein sénat par les preuves les plus évi-

dentes

,

et

Cicéron

,

alors consul

,

ayant demandé

l'avis

de chaque

sénateur sur la punition des coupables, tous opinèrent à
jusqu'à César, qui, s'étanl levé,
grarvd soin

;

il

fit

mort,

la

un discours préparé avec

soutint qu'il n'élait conforme ni à la justice

,

le plus
ni

coutumes des Romains, à moins d'une extrême nécessité, de
mourir des

hommes

sans leur avoir

fait

aux
faire

distingués par leur naissance et par leur dignité,
leur procès dans les formes; qu'il lui paraissait

plus juste de les renfermer étroitement dans telles villes de

que Cicéron voudrait

choisir,

l'Italie

jusqu'après la défaite de Calilina;
,

,

,
,

,

Vn:

I)H

,

CESAK.

uu cuiiiblu

iirl Ttâtf ô(î»JWT/JTOÇ.

,

29
(Je

l'audace.

D'uu ceux étulU auluur Je

Kâr/ov

xxl

el

l'isun

du Caluluâ

accusaicdl Ciccrun
qui avait

RxTtXhxv.

iv TOïi TXipl

O

yàp

0/)

dans

Césur

iiic'iia^ù

lequel avail

jtxfj'xa/^ôvroi J.xor,v

donné

pribe

de

les ujfuircs

Caiiliu;i.

Car ccrles CaUliua

K.aT(/tva(,

[lexaCaXeîv triv TïoXtxeiav,

ayanl résolu iiun-t>euicineul
de tiiau^LT le youserueuioul,

àÀÀa

uiais

o(xvo/]4<i( où fiôvov

àv£/.eiv Tr.v fjYe^JLOvtav o;r,v

xal ffu/;(iat

navra rà

npi/iJ.'y.TX,

ilineat /acv auiTOç

ToO rà^ è j;(^âTaç

j-^ouÀJci

x vroO

la

[lière

republique eu-

de bouleverser toutes

fut

nipiTtTatixaç £/âTT07iv è/r//0(5,
Trpo

el

de détruire

les allaire»,

chassé il-est-vrai lui-iuèiue

ayant échoué [tarde moindres iodice&
aant les dentiers desseins de

lui

à7roxa).uyO/;vat*

avoir été découverts

à7ré/(Tic ôi èv r/ 7rd/si

mais

èiaôd;(OUi T^iî ffuvw/iOïtaî

to/»mt' successeurs de la conjuration

AsvT/ov xai KiO/j/ov

Lenlulus et Céthéyus

o'j fiiv ô ILoLî^up

au<|uels a-la-véritc César

£7Tty aô/;/oî

est incertain

ti

izxptïx' x/sû^Ja

s'il

il

laissa

dans

:

la ville

donnait secrètement

T( Os(/9aou{ xal Suvi/xsui'

un peu d'audace

lliÀf//^OijTù)y oè

mais ctux-ci ayant été

xarà

/.pxTOi èv

t^ ^ouÀip

par lorce dans

et

de furce

;

coiivaiQCif.s

sénat

le

xx( ToO ûnârou HLixÉ^uvoi

et le consul Ciccrun

ÏO'jJTWVTOî i/.X7T0J

iiilerr()L,<'anl

mpi

sur le chàiin)cnt à injlujcr,

xo/x7£CJ{

oî /ASv UÂJ.01 fJ^i/^pi

HxiixpOi

les autres sénateurs jusqu'à Gés.ir

unlonnaient de

îxi/îuov OavxTOJv"
ôé K.aïffxp

chacun

àvasTis

Its

metlre-à-morl

mahs César s'elant levé

OHQ/Û* /d/ov jtfpo-jri7{Jiivov

prononça un discours médité,

Wî àTIÛ/TiCVXl

disattt

/xîv

àxptTOuj

que

lut;r

hommes

sans-juj^emenl

S.vQpxi /a^rrpoui

des

aÇi'ji^xTi xal 7ÏVCI

pai' le

où ôoxci fîvat

ne semble pas éire

Kir^cov oùo« ôixaiov,

conlornte-a-l'usajje ni juste,

distini^ués

rang et

la

naissance

la chose n'étant pas
/»«Ti Txii i^x^'f*!* «vi/xïjî*
<(

ôi ocucvTCj

avec

la ilirnicre

mais

si

nécessité

étant cachaiues
M)

RAIIAFOI blOZ.

Ataç,

1

àç

aù'oti TÀTixai Kixipoi>v, ixt/piç ot »aT«iroÀ«aT;OT;

otv

KaxiXtvaç, CoTCpov êv

7

r9;

xai xaO' r^<rjyii^ ".iok hA'szrAt

eîpr'vy)

pouÀy; yvcovai irap£;£i *.

VIII.

OuTW

you Sovaxcoç

0£ T7;ç poj;jir,ç (piXavOpoiTrou 9av£{c-/;; y.at to"

£t:'

ai-r, pr,0£VTOç

p.£vot 7rpoa£TÎ0£vTO, 7toa).oI 0£
yva)(j.a;

rpôç

(X7r£i7raix£voi,

,

où

(xo'vov

o'.

^xÀ tovÎtov

).<>-

àviora-

xai Twv Trpô aùroû t^ç £Îpr,jX£vaç
£X£ivou jX£T£(iTr,a«v,

-djv

lirt

£(,><

Karojva to Trpayaa xai KoctXov 7r£pi^X0£. To'jtwv ol v£avixw<;
£vavTu»)Oî'vTcav, Kâ-rujvo<; û1 xai rr,v uTcovoiav âaaTÎji Xc>yo> <juv«-

TTEpEtffavToç auTÔi, xai (7uv£;avacTavT0ç l^^wjxÉvoj;

Kaiaapi

ôp£<; àTToOavoujjLEvoi 7rap£ôdÔr,aav,

TtoXXol
"T^

oî ixiv

,

oà Tr;? ôouXîjç içiôvri

TWV KixEpwva cppoupouvTwv TOTE v£wv y^uvi xi

auvSpaaovTEç

ItceV/^ov.

dfv-

'AXXà Koupiiov x£ XÉ^fixai

r/j

TTEpiêaXwv uir£;aYaY£tv auxo; X£ ô Kixipwv, wç

^i^r,

xr,€£vvaj

ot V£aviaxo'

qu'alors le sénat pourrait, pcodaut la paix, délibérer à loisir sur ce
qu'il

conviendrait de faire de ces accusés.

VIII. Cet avis, qui parut plus

toute la

force de son éloquence,

adopté par tous

humain
fit

une

impression, qu'il fut

les sénateurs qui parlèrent après lui

j

plusieurs

de ceux qui avaient déjà opiné revinrent à son sentiment

que Caton

et Catulus furent

en tour de dire leur avis

avec force contre l'opinion de César
sans

ménagement sur

même fortifiés
au supplice

,

les

j

^

l'épée
le

nue à

moyen de

ils

soupçons qu'on avait contre

lui

méoie

mais lorss'élevèrent

,

insisté

les

ayant

par de nouvelles preuves, les conjurés furent envoyés

et lorsque

la

,

;

Caton surtout ajant

César

sortit

du sénat, plusieurs des jeunes

Romains, qui servaient alors de gardes à Cicéron
I

appujc de

et qu'il avait
telle

main

;

mais Curion

coururent sur

de sa toge

le couvrit

s'échapper. Cicéron lui-même

,

,

et lui

lui

donna

sur qui ces jeunes gen»
,

,

, ,

,
,

VIE DE CESAR.
fpovpoXvro

Hi/.ipu)/

ct{

(li-^pi^ o'j

étaient gardés

ils

Iraitaç,

iv Trô/f7t rf.i

ahzbiav

dl

ihins des villes

que Gicéron

Vxrirai,

KaTtit'vaç

1

de

l'Italie,

ui-nrwiine aurai l choisres,

jusqu'à ce que Calilina
ait été
il

vaincu

sera permis plus-tard au sénat

de statuer sur chacun
£v tîpr,vri /xl

Mil.

xari

en paix

r.roylx-j.

Tîïî ci yvûi/iïjç

VIII.

et à loisir.

Or

cette opinion

ayant paru lelUMiienl humaine
xai

roi3 /070'J

el le discours

oy /JtOVOV
0'.

[elii*

ajant clé prononcé avec-force »u;
non seulement
ceux se levant après celui-ci

àvKrriixevoi (jLexàTcùTOv

se joi^naicnl-à lui,

même

mais beaucoup
rôiv TT^oà

aÙToU

de ceux avant

lui

ayuiil lé trac lé

Tà«

yv'ji/xaî lip/ifiir^i

/utîT£7TT7jav TTpà; tt^^ î/.k'voj

£Wi t6

les

,

.

TZpÛ.-/p.X JZtpUi'/.OîV

upinions dites par eux

se raiigtrent à celle de celui-ci

jusqu'à ce (juc

,

chose arriva

la

à Caton et Catulus.

ToÛtwv

ôi ÈvavTiwOivrwv

Ceux-ci s'élant opposes
avcc-une-ardcur-juvénile
et

X5C(

Tuv£Trîp*i<r«irroç

âl/jia

Caton

les
Tîj

avec

>dyw aÙTùJ,

xxt ffuvâçavaïTâvTO; iprjwth'jii
01 fx'n

ûrApt^

même appuyé à la fois
soupçons cutitrc César

ayant

rry.fi^oOrrfy.'*

le

discours

et s'élant élevé
les

hommes

même

dit

par

avec force contre

vî'jtfV

y/50'JfOJv7WV TOTf

Kt/£^wva

el

beaucoup d's jeunes gens

gardant alors Cicéron
étant accourus

(irt7)^ov

ri

Çi^/j '/uv-và

Kaiaap< iÇtdvTt

t^^î^ou).)^^.

A>>à Roupiuv T« iéycrat

opposèrenl leurs épétîs nues
à César sortant

du sénat.

Mais el Curion est
/'ayant enveloppé

v.TfÇxyaycîv*

lui

conjurét furent livrés

devant mourir,
:io//ot ôi Tcôv

lui

il

il

de sa loge

/"avoir fail-échapper

et Cicéron lui-uiéiue

;
32

KAiiAi'oï

liiui.

Trpoc-tCXcJ/ctv, àvav£Ùffat, cpoCr/Jt'i; tÔv o^|xov,

dfoixov xai Trapavoixov Tr(o6^t),o(;,
û Kixepojv, etTrep

+£v

aÎTi'av

(T/ovTi

xaTà

^v

ctAr.Osç, ev rôi

J/Ev

S'

OffTgpov,

Kaicrapoç

Tût;

ToÙto

u7:o']/taiç v^v

eU

poîç, tTTEior) TtXeiojv

ypovoç,

(XTracTwv tov
Geiç

Tût;

jetèrent les yeux

twv

sais

,

comme pour

ajiou xa

iv

ttovt,-

repiECTTj tt.v «tuyxXtjTûv,

>t*t

KotTOJv, cpoêr^-

tw Kaicapi t^ç éXûioaç

Trarrôç

e/ovTeç,

recevoir de lui l'ordre de le luer, les
,

pourquoi Ciccron n'en a rien
il

jxet'

wv

r.ifi

soil qu'il crût

ce meurtie tout a

contraire aux lois. Si ces particularités sont vraies

sulat; mais dans la suite
si

Katcapoç. "Oç ^e xai

aTrôpojv vEwTEptcTaov, oî toj

arrêta, soit qu'il craignît le peuple

ne

to-J

cuvr^Oouç èyiyve.zo tt, pouXvi xaOc^lopiiv/;

U7r£xxau[xa TlX/jOouç r^cav, ev

fait injuste et

TÔi xaipÔi xoTe Trapot-

àvûpa xai xeXeuwv à^eîvai. Aïo xai

p.aXic7Ta tov ex

oùx rypot-

xai TCEpiTriTTTOvTOç Oopugoi;

,

(xsTà xpauy-Tiç,

éTT/iXOe

r?,; OTrarciaç

Tr^v ^ouXy)v eiaEXOdvToç

dTroXoYOUtxevou

o/.a><:

ypr,^à;x£voç, àXX' ciTrooEiXiaaaç

TOV û^f/.ov* Grreptpuw; Trepic/^ouLEvov
^Xi'ya^ ^jf/.£paç,

to/ yvvo,

ouv oOx oToa 2ic»<

jxiv

âpiCTa

<î)ç

pL-})

uept

r,

fut bldnic

dit

dans

,

je

de son con-

l'histoire

de n'avoir pas saisi une occasion

favorable de se défaire de César, et d'avoir trop redouté raiTectiuo

singulière

du peuple pour ce jeune Romain. Au

reste,

peu de jours

après, César étant entré au sénat pour se justifier des soupçons qu'on
avait conçus contre lui,

y essuya

les plus violents

reproches.

rassemblée se prolongeait au delà du terme ordinaire
accourut en foule, environna

le

craignait quelque entreprise

ces boule-fonx dp

la

de

le

peuple

sénat en jetar.t de grands cris, et

demanda, d'un ton impérieux qu'on
,

,

Comme

laissât sortir César.

la part

des indigents de

Caton

Rome

qui

,

,

de

multitude, qni avaient mis en César toutes leurs
,

,

,
,

,,

VIE DE CESAR.
itç et

r>3

jeunes-gens

coiiiino les

y(av/7xo(

le

regardèrent

est dit avoir fail-un-signe-négalif,

ayant craint
^

le peii|>le,

ou pensant ce meurtre

1970Û/XÏVOÇ TOV fÔ-JOV

iXbti y.ouov xat -lïxpivo/J.o^^.

loul-à-fait injuste et illégal.

Oùx oToa

Je ne sais pas à-la- vérité

/jiîv O'jv

comment Cicéron

inotç b Ki/.ip(t)v

n'a pas écrit cela

eux iypctpe TOÛTO,
('ns/s

iv

:^v

Tû

à)./;

Os;,

si

«tX« oi
tifjrspO'J

c'était vrai

aÎTt'ai;

dans

le livre

mais

Trepl T>}ç ÛTcaTJ^aç'

il

avait

sur son consulat

:

une accusation

plus-tard

t

ùii fiii y^pfjuûfiVJOi

upiirx

TÛ ït-ctAp'^ TzoLpxayô-iri
xarà Toû Kat'o-a^o;,

to'tî

comme

n'ayant pas profilé très li!
de l'occasion qui se [vésenta aKM>

•

contre César,

mais ayant eu-peur du peuple
it«|Otîy^oaevov

ToO Kat!T«/30î

qui proléi;eait (^dsar

extraorilinaircment.

'Oç ye xal

Lequel peuple certes aussi

fitTX 3)17x5 Y]/xipXff

après peu de jours

auTou «tT4>0dvTO5

«îç ti^v^ou>ï;v

lui (Ct'var)

y.xl àito).oyo'JfjLVJO)

et se

ntpl

sur

ojv

étant entré dans le sén.i

défendant

les

choses sur lesquelles

en suspicion,

?v èv ÛTro|tat5,

il

Xal 7rî/3lTCt7TTOVT05

et

OopÛSoc; TTOvyjpoîç,

un tumulte

ineiS/i xpô-JOi iyiyjtTO

comme

TtXtiùiV
T/J

TOO

y.pu^jyi',i

rencontrant

le

hostile,

temps devenait

plus long que le temps habituel

ffUVïjÇoUÇ

au sénat siégeant

^OU/rJ XxOî^OfJihY},

i7t>î/0c {J.i7x

était

t

entra avec des cris

entoura rassemblée,

xal "nepihrY} r/jv ffû'/xz/jTOv,

et

àîcatTcôv TOV i-iopx

réclamant cet honniic

xal xi/«û'jjv à^sîvat.

et

Atà

C'est pourquoi méiiiC Caton

y.at

Kârcijv,

ordonnant de

le laisser-sortir.

foSïjOjii /xi/ttiTa

TÔv vtwTcpiT^uôv èx Twv àrro'ccjv,

l'innovation venant

,

ayant craint surtout

iA r^JX'i

ÙTtéxxxuua

àa

nécessiteiiN.

lesquels étaient le boute-feu

KacvTO{ ToO :c/>iOou$,

de toute

îXOvTCîTài8/iiioa;èvT(5Kxi7z/5t,

ayant leurs espcrances en César,

Vl£ Dl CiftAR.

la

multitude,

3
KAlïAPDS IMOI.

84

Iiretffe t?iv (r^fyXr^Tj'i a7rovcI[xai
ot»

eyi'vovTo toï; dtXXoiç dvaXoijxaai.

CTOv àrep57i;£

t9;c;

lajxf|vov, il

Trevn^xovTa |xuptaîiç hit^jciontpaa-

5x7ravr,<; (jiiv iTcxaxoffiai*

po'vTt ':po6ov i'yCi(7i

a^ToU

ciTr,pt(jiov

rEpicpovw; to

KaiTapoç

Tôv

(xevToi [i^y*^ ^^ "^y '^'"

touto, xai to

7ro).("r£Ujxa

SuvdtixEO); xoti

ititl-

SiETXtoa^Ev £v xaipo),

CTpa-:r,v£lv ttÉXXovTO^ xa cpoCeporrepou 6ii Tr,v dp/r,v Ôvtoç.

XI '.

'0

6£

Kaîaap euOùç

I6r]piav* Xa6(uv,

w;

r,v

(XTroTT)? (TTparrjY^^;

SucSiaôerov

aiiTO)

evo/XouvTaç e;iovTi xai xaTaêowvTaç

,

twv ^TrapyiSiv

t))v

to Trepi xoùç oavticr^ç,

Itti

Kpa^raov xaTÉ^uye,

TrXouaiojtaTOv ovxa 'Poijxafoiv, ôeouevov Ss tv,; Kaiçapoç (Jxuirç

xa 6tpaoTr,TO<;

£7ti tvjv

Trpo^ TToaTrr'ïov ovTiTroAiTEiav, 'Ava^sça-

fx^vou Ô£ Totî Krxcffou Toù; [jLaXi(rra

Twv

yaXexoùç xa à-rrapamiTOo^

Sav£i(7Twv, ya SiEYyuT^ffavTo; 3xTQtxo<riwv xal Tpiaxovxa ra-

cspérances

,

mois à cette classe

conseilla au sénat de faire tous le»

du peuple une

distribution

ordinaires de l'année que

Cette sage politique

de blé, qui n'ajouterait aux dépenses

sept millions cinq cent mille drachnDCs.

évanouir pour

fit

même

elle affaiblit et dissipa

le

moment

la crainte

du sénat;

en grande partie l'influence de César,

dans un temps où l'autorité de la préture

allait le

rendre bien pins

redoutable.

XI. César, aussitôt après avoir obtenu la préture,
le sort

pour

aller

commander en Espagne. Ses

hors d'état de satisfaire
lui et solliciter le

Crassus,
et

de

le

,

le

fut

désigné par

créanciers, qu'il était

voyant sur son départ, vinrent crier apref

paiement de leurs créances.

II

eut donc recours à

plus riche des Romains, qui avait besoin de la chaleur

l'activité

de César pour se soutenir contre Pompée

en administration. Crassus s'engagea envers
difficiles et les

moins

traitables

talents* César,

dont

se rendit caution

il

pour

,

son

rival

les créanciers les plus

somme de

la

,

fut libre

huit cent trente

de partir pour son
,

,
,

,

,,

VIE DE CESA.R.
ZTism

,

36

persuada l'assemblée

rr.v aûyxi>jrov

ànojtïfixt auToT;

de distribuer à eux

airr,pl7L0j i/xixTnyov

unc

,

ration mensuelle

tÇ oZ

par suite de laquelle

iitra.K63ixnt:vTr,/.ojrx fx'jptÛQei

sept-cent cinquante myriades

2v(a07(a( Suitivrjç

annuelles de dépense

TXp07tyho-JTO

s'ajoutaient

zoïç ûXXoii xJxX'Jtfi'xai.

au autres

ToOto fihroi TÔ

Certainement cette mesure poliliquf

Ttoitrev/jio

cleij,'nil

TOv fii/xv

la

<f6Zo-j

frais.

rfin.irquablenienl

grande tcireur

dans

le

moment présent,

xxl ànipp/}^! Axl JieTxioaffc»

et brisa et dissipa

<v xxipci

à propos

t6 TtXctOTOV

la

de

plus grande partie
la

puissance de César,

/liÀiovTOj 7rpxTr,ytu

qui clail-sur-le-point d'ètrc-préleur

xal ovTOî ^foZsp'jiripov

et qui était plus redoutable

ûti Tr;v

à cause

oLp'/j^v,

île

sa charge.

l. Mais César

XI. 'O oi ILxl'sxp
«ÙÔÙ5 àîrà T<[î arpxT/i'/ixi

aussitôt après la préture

XxZù-j Tr,v

ayant rc^u rKspagne

TÛv

Zr,pix-J

d'entre les [)rovinces

i-:ixpyi€iv

comme

,

Vajfaire avec les créancier»

2vo^).oûvr3t5 èÇidvTt

qui gênaient lui sortant

XXt XaTXoOWVT3(5

et qui criaient-contre lui

rjv

aurai ôusotstO^TOv

était à lui dillicile-à-arranger,

Kpx7<T0v

y.xzi'^'jyî-j ètiI

eut-recouis à Crassus
qui était le plus riehc des Uomaint
et (|ui avait-besoin

xx 0!pij.6-:r,roi ¥ixC7upoi
»iil T/,v

et

pour sa

àvrtTO/iTtt'av

de rinlluence

de l'ardeur de César
rivalité-polititpic

itjoàî IIo^u:rv:iov.

avec Pompée.

ToO-5j Kpâ-7oy àvxoi^auivov

Or Crassus

TOjç /i'i/icra /x/îaoji

des plus

xal àîrapatTïÎTOUç

Cl intraitables

Tciv

ôaveijTwv

s'étanl chargé

dilliciles

des créanciers

,

xxl ôt«77Uï57xv70> 3/.Taxo-iwv

et s'éiant-engagé-pour huit-cents

xal rptâxovTa raictvTwv,

et trente talents,

iiiXOiv

otrw;

tTrl rr.v

l-::xpx^xj.

César partit ainsi pour sa province.
36

KAiiAPOi moî.

XavTo>v, oCtojç £;r,)/j£v

£7r'i

t^,v £7:otp/iav.

A^y"** ^K

'^c'AXTrttç

oTTcpêaXXovTOç aÙToU, xa ttoXi^viov ti {5apÇapixbv,oîxo'ja«vov
àvOpoJTTO)'/ TravTaTraoriv (î)viYO)v xotl
£Taipo'.>ç

Xurpov 7rapepyo;xEvov»,

à'aa yÉ^^wti xa [XExi Tratoia;*

Tive'ç stGiv uTrèp

àpy wv cpiXoTiaïai xai r£pi rrpwTEioiv a-xiXXai

çOovot Twv 8uvaTtov7rpoç àXXy^Xou;;
Trpoç auTOÙç

'Eyw

eÎTrsïv «

aaXXov TcpwTOç

v'j

[J-ly

»

/.ai

Tôv o* Kai^apa CTTOuoaçavTa
Ttapà toutoi; Etvai

ISouX<$iJLr,v

t:» pà *Poi[i.aîoi(; SfUTEpo;. » 'Oaoïo)? 0£ -ttoiXiv cv

cyoX^; oucTiç, àvaYivwcrxovra

'16r)pta,

'zrrj:

xavTaÛOcf

IIttou, -^avat,

«

oir'

ti

YcYpau.[X;'vojv, c7^oopaY£V£<;0ai7rpO!; lauToi

twv

7r£pi

'AX&^avopou

zoXùvypovov, Eka xa

oaxptiaai* twv oi ^l'Xojv Oau|Jia7avTO)v r^jV aiTiav, clrslv
ôoxsT uaïv à;iov îîvai

Xu7rr,<;, ei

wv

r/jXixouTOç asv

C)j

«

'AX£;avopo!;

r,OY;

TOso'jTtov iSaffi'XcUEv, £U.oi û£ XaaTTpov ouSev ouTTOi 7T£7:paxTai;»

Ail.

!•/;(;

lor.piaç î-ioa;, e'jOu^

vo'jv

gouvcrnemcnt. On

nombre de misérables
santant,

qu'en tratersant les Alpes

dit

occupée par des Barbares,

petite ville

s'il

et

mieux

être le

demandé, en

,

plai-

César leur répondit trcs-scricusemcnt

premier parmi ces Barbares que

dans Rome. Pendant son séjour en Espagne

il

,

lisait

,

le

second

un jour de

des particularités de la vie d'Alexandre; et, après quelques

moments de réOexion,

il

demandèrent

«

la

cause

:

se mit à pleurer. Ses arais, étonnés, lui en

N'est-ce pas pour moi

de douleur, qu'Alexandre

M quis tant

« rable ?

XII.

passa dans une

croyait qu'il y eût dans cette ville des brigues pour les

qu'il aimerait

sujet

il

qui n'avait qu'un petit

habitants. Ses amis lui ayant

citoyens les plus puissants

•I

,

'/iiAî-

des rivalités pour le premier rang, des jalousies entre les

«ùiarges,

loisir,

evîpvo:;, oj7'J

r,v

A

de royaumes,

et

,

,

leur dit-il

à l'âge où je suis

que je n'aie encore rien

,

un juste

eût déjà con-

,

fait

de

mcmo-

>»

peine arrivé en Espagne

il

ne perdit pas un moment

,

et

en
,

,

,

,

,

,

,,

,

VIE DE CESAR.
Aév(T«(

Kl

ôÉ

altroû ûnepoû).}.ovTOi t«î 'A/tij

hommes

Jiabiiée par ik's

Ûtto OL'iOp'M-K'jyj

irxjTot.na.aiv oXiyb)'/

peu-nombreux

loul-a-fail

*ul XxjnpàVf

et triste

Toùç iTuipooi

ses compai^nons avec rire

yiuTi

â.fJLOc

Xa( /XtTÙ TlCClOlXi'

et

• 'IIttou,

«

^scvai,

îvTaDOa

/.aï

Âlpcs,

certaine pclilc-ville barbare

tI Tcoii^viov ^oipZxpixh-j
oix.ojfjitvo-j

est dil,

il

lui rrancliissanl les

et Iravcrsanl

TZxptpyofiivQM

xa.1

37

avec plaisanterie:
Certes

avoir dil,

,

est-ce-que

mémo

ici

sont quoUjuos rivalités
UTtip àpyôj-j

pour des charges

XXI âfH/.AXt TXepl TrpWTît'ùiV

et des contestations

xal ySdvoi TÔiv ûuvaTùJV

et des jalousies des puissants
les

Tov

û£

RxiTapa

ctTrêïv TT^oî

«

Eyw

(TTrou^âffavra

oiÛTipOi Tiupx

Pwuxi'otî.

»

:

Moi certes je voudrais plulAt
être le premier parmi ceu-('i
que le secoml parmi les Uinuams.
«

«ivat irpÛTOî Tia^à to JTOt^
>;

uns contre les autres?

Mais César ayant parlé-sériousemctit
avoir dit à euv

aÙTOû^'

fiiv è6ou>ô/AY;y /i«//cv

pour primautés

»»

Et senjblablement de nouveau
iv

en Espa^'HC

I8*;pta

ffXO^"^« 0Uff>3î

du

,

loisir étant

à

lui

queUjue chose

àyayivûffxovrâ Tt

b'sanl

TÛv

•/£ypx//^ui£vwv

de celles écrites

7t£/3t

'A/iÇâvÔpOU

sur Alexandre

,

yevéyôai a^ocpx itpbi îaurùi

avoir été

ïroiùv ypoJTv

en soi-même

un long temps

,

puis aussi avoir pleuié

elra xaî C'x/puzxC

étant étonnés du motif,

6avi/xaffâvTWv tt^v ulrixv

Où

avoir dil

5o/£t ûjUîv

clvai âÇiov /ûnr,>

être

»

si

iv

,

Ne semble-t-il pas

à vous

dcî cliat;rin

régnait déjà sur tant de pciiplrs

que d'autre part rien

et

ouitu irén/5a/.Tai èuoi; »

n'ait

Entêàf yoOv

«

Alexandre d'une part

ouccv ô( Xa/iTtpôv

Xil.

:

dijj'iie

étant de-cct-âg(î

T>j).ixoyTo;

kCaff^fUÏV î)$^ TOffOWTûJV

:

amis

et ses

«îirîïv* «

fortement

encore élc

XII,

fait

par moi?

Du moins ayant

,

d'éilataiii
»

mis-lc-picd
,
,

KAISAP02 RIOZ.

38

pat< oX^yatç Sexa <T7rsipa<; (TuvayotYïîv upoç ralç Trp^^Ttpov o^at/;
etxoat* xa (jTpaTeoTaç

^tti

KaXXaïxobç* xa AouaiTotvou;, xpa-

Tr,aat, xcà TrpoeXOEÎv a/pi tt);

uTraxouovxa 'Ptoaa^OK;

^w

OotXaa7T|;', t^c

Trpoitpov

fx-Jj

xotTaTTpc'^otxcvoç. ©suir/Oî 5è ri

eOvrj

Tou TroXsjxou xaXtoç, où yêîpov iêpaÇeuE xi r7,ç Eipy/zr,;, ôaovoiav T£ xaîç tto/vEci xaGiaTa;, xai jxaXiTTa xi;

Xetwv xai cavEKjTwv

ttottEvoç

Tioitaç (î)^£Xr,xw(; aTTO

XIII.
£^£1

,

,

xwv axpaxTjYiwv, xa

àirr,).-

xat touç (TTpa-

OpiaaCov £;w ciaTpîoctv
xvj

xouxo

7to).£i

eut mis sur pied dix cohortes, qu'il joignit aux vingt

il

y avait trouvées

les Lusitaniens

,

mer

,

il

:

marchant à leur

vainquit ces

tôte contre les Callécicns et

deux peuples

,

et s'avança jusqu'à la

en subjuguant des nations qui n'avaient jamais été

soumises aux Romains.

A

gloire des succès militaires

la

celle d'une sage administration

corde dans

oecttoty.v,

7rpoffr,Yop£uaîvo<;

xouç Se tjLExiovxaç uTraxEiav Trapovxaç Iv

extérieure

tov

(Xcpr,

auTtov.

utt'

'Ettei ô£ toÙç ;xlv {jLVwuLEVouç

peu de jours
qu'il

ypY;aOai xbv

ûe Xoitco)

iTcapyiaç, «utoç te TrXouaioç yeyovwi;

QtUTOxpaxojp

aev

to ôavEiov. 'Et:i toutoiç eÙ5oxiu.ôjv

aj^piç av oîÎtwç exXuOyî
Xoty/j t9)ç

tw

àvaipEÎGOai,

5av£i(7T-^jV

cia^opaç. "Ktoiçe y^P "^wv TrpoT-

ocpêiXouai xaO' exocctov ÈviauTOv ouo

lovxoov ToTç

xwv y '^umoik-^

les villes

,

pendant

la

paix;

il

ajouta

il

rétablit la

con-

et s'appliqua surtout à terminer les diCTérends

qui s'élevaient chaque jour entre les créanciers et les débiteurs.

ordonna que

les

premiers prendraient tous

les

ans les deux

revenus des débiteurs, et que ceux-ci auraient l'autre

beaucoup d'honneur;

enrichi

,

et avoir

il

quitta son

gouvernement après

le

saluèrent du

titre

demeurer hors de

la ville

;

,

qui

d'imperator.

Xlll. Les Romains qui demandaient l'honneur
obligés de

lui

s'y être

procuré des gains considérables à ses soldats

avant son départ,

des

jusqu'à

acquittement de la dette. La sagesse de ce règlement

l'entier
fit

tiers

tiers

Il

et

,

du triomphe

pour briguer

le

étaient

consulat
, ,

,

VIE

WTT«

ffuv'.</a/eïv

oixx

ffîTctpaç Ttpài

iityatç r.nipuii

ratî

eîy.oiiv

tic

KUTa7rpsfàfj.fjOi

vaincus

aux.

rà Toû
rà

Romains.

Mais ayant arrangé bien

xx>û{

les ùffuires

TTO/é/AOU

owx ièpsL^iui

avancé

n'étant pas soumises auparavant

Pbi/xx(0(;.
S's

et s'être

,

nuT du dehors,

sul)jui;uanl les nations

ri. iOvy)

unuKoiiOvrx itpovspov

Qé/xevoi

:

et k*s Lusitaniens,
les avoir

xal ifpotAdtîv

jiiscju'à la

fi-^

réunir en peu de jourf

dix cohortes aux vingl

contre les Calléciens

Ka^>x(xoù$

,

fut actif,

il

au point

et s'élaiil inis-iMi-canipagno

xai Aoi9iTxvo'Ji,
npxrri'jot.i

39

qui y étaient auparavant

itporepoV

KXi ITpXTéilIXÇ
C7rl

,

cn Espagne
aussiiûl

Yivhepyàq,

ojfj(x.ii

,

DE CESAR.

rfii 'lè^ripixi

tltOuç

,

,

,

-/^tlpov

il

de

guerre

la

n'administrait pas moins bien

celles de la paix,

rfii sip-^'jTjif

xaOïTTaîTe

et établissant

bfiôvoixv xatç TiQÀiai

la

,

concorde entre

les villes,

xal juâ/ivTx iû/Mvo; raç oia^opà^

ct surtout guérissant les

Tùv

des débiteurs et des créanciers.

;^piWjj£i/£Tciiv /.al ûaviiffTwv.

'EraÇf

yà/î tov /zev oav«iJT»;v

Car

il

diUcrends

régla d'une pail le créancier

àvac/oîïîOatxaTiêxayTovivtauTov

prendre

$vo

cha({uc année

deux paris

{Jitpn

TûJv irpo'Jtovrctiv xoïç ôyet/ouai

â-XP*'

àv

"^^

TÛ

se servir

'/otitû f

ouTw^.

EÙÔOXl/iÛV

iltl

aitroi T£ 7£70vgL»5 tt/oûtio^
ôife'ÀrjKùii

la

dette

Estimé pour cela

TOWTOCÇ

,

Tovi rzpxTiÛTXi

àltO TCÔV <JTpxTy]-/iûv

reste de sa fortune

fût acquittée ainsi.

il

xai

du

jusqu'à ce que

oâvsiov

i/.'j.)()ri

des biens revenant aux débiteurs,
et d'autre |)arl le possesseur

TOV 0£ oiznoTyjv
XpflvQxi

])ar

,

et

sortit

de sa f>rovince,

lui-même devenu riche,

ct ayant aidé ses soldats

du produit de ses commandements

xai npo'7r,-jopijp.ivo^ Ùtto aùrcôv

et

«UTOxpaTWp.

impcrator.

Xlll.

EtTsI OÏ éôît /i£V

ayant été proclamé par eux

XIII.

Mais

[côlé

comme

il

fallait

d'un

Toùî /ivw/jiévouî QpixiM&ov

ceux

Sixrpi^tiv cÇw

rester hors de la ville

TOj;

et de l'autre ceux briguant le consulat

«îè

yCTtévraç ùiraT«iav

as|)irant

au triomphe
,

40

KAIIAPOZ BI02.

TCparrciv, ^v TOiauTY, Ycyovwç

«ùtw

aÎTOujxevoç

TWV

(XVTivou.ia,

ooOrjVai TrapayyeO.Xeiv elç GTraTtiotv i-rrovri cti

TTpo; Tr.v àçi'waiv, EtTa

,

tw ypovw

pav Iv TW ^eyeiv xaTaTpi'|/avTo;,
Kaïatzp e/egOoh

ÛpiaaSw

Epyw

(XTr*

o

à'^Eti;

KaTO)v&ç.

I;a7:ar7,cav TrXfjV

Si TouTO ôiaXXayy) HoiLTzrttoxj xai Kpdt^jcou,

ôiacpopaç, xa r^^v

cuvayaywv

twv

(xe^icto/

ô KaTffap eîç oiAt'av

£/.

àp^poîv cuvEVEYxaaevo; tcyuv eÎ; lauTov,

(piXavOpoJTCOv e/ovti 7tpoa'/;YOp'!av e).aO£ jj-ETo^r/saç ttjV

TToXiTEiav.

Où

IIotxTrrjiou

ôta^opà xoù? EacpuXiouç

wç

Y^tP)

être dans

fallait

on

irpaYiJ^ît scoti Tr,v rj'xé-

tov

if^^tû

àvOpojTToui;

£v TV] TToXei SuvttfXc'vwv otç

il

to

xai TrapeXOwv e'jOo;, Cro^uîTai

t/jÇ uTraTEtaç*

Ti TTavTaç

TtOtparEuaEvcruç Orrô

d); £u)pa ttoaXouç

Tou Kat-japo;, l/.xpojaavToç

Hv

rpôç aCitiç Ti<

KaTOJVOÇ ùï ICp'OTOV piv iT/Upl^Otx/vOO TW VOU.W

(pl).0)V.

TToXiTEU'jLdt

x'/i

oî

ttXeïgtoi voy.iî[ou<7iv, r

Rome. César,

était à la veille

Kaicxpo;

(XT:£ip*'a<7aT0 ttoXeixo'j;,

,

la ville.

Caton

,

s'appuyant sur

la loi

,

,

car

envoya demander au

sénat la permission de solliciter le consulat par ses amis

hors de

aXXà

arrêté par ces lois contraires

des comices consulaires

xa''

,

en restant

combattit vivement

la

prétention de César; mais, voyant que celui-ci avait mis plusieurs

sénateurs dans ses intérêts

ploya

le

Rome,

il

chercha à gagner du temps

,

et

em-

jour entier à dire son opinion. César alors prit le parti

d'abandonner

fut la

,

et

fit

dupe

:

le

triomphe

de briguer

et

le

une action d'éclat, dont tout
il

réconcilia Crassus et

le

Pompée

consulat.

Il

entra dans

monde, excepté Calon,
,

les

deux hommes qui

avaient le plus de pouvoir dans la ville. César apaisa leurs dissensions, les remit bien ensemble

;

par

et

là

il

réunit en lui seul la puis-

sance de l'un et de l'autre. On ne s'aperçut pas que ce
action

,

en apparence

république.

comme on

En

effet,

le croit

si

honnête

,

ce fut moins l'inimitié de César et de

communément

fut

cette

qui causa le renversement de la

,

qui

Pompée

donna naissance aux guerres
,

,

VIE DE CESAR.

41

faire cela
1tXf.6-JTCt.i èv T/J 7td>£t

ycyovwç

étant présents dans la ville,

,

Èv TOiaÛT»j àvTtvo^a^a

un telconllit-de-lo

se trouvant dans

j

et élanl arrivé

à l'époque dos comices consulaires

uuTÙi, t-rzîfipfnpài

rr,v axiy/.j.r.To-j

«iToOufvo; ôoO^vsci aÙTù ànovri

eux-iiiéines,

demandant

envoya au sénat

il

élrc a(;cordé à lui absent

7rapxy76//îiv

de se-mcllrc-sur-les-rangs

ei^ ÙTzxreixv

pour

oix TCÔV yt).wv.

par-rinlermétiiairc-de ses amis.

KxT'jjvo; ûè n/sùTOv

îT/îOi T/;v

«i!(p3t

de

sc-faisant-fort

la loi

contre cette demande,

«Çt'wTtv

cira, wî

consulat

Mais Calon d'abord

fi'sv

Tù vduw

iffyypi^oijihoJ

le

puis, connue

noÀioùi

voyait plusieurs

il

ayant été gagnés

TeOepaTiîu/iivouî

par César,
£/x^oJîavTOiTùx/50''w TOTT/sây/iz

ayant dilléré par

/«i xararpif avTOî tïjv

et ayant

iii

Ttjj

r)ixipv.v

le

consumé

temps

la

l'alfairc

journée

à parler,

).£y£tv,

i E.xl73t.p iy-jot

César résolut

kftli TOv Opix/xtov

laissant-dc-côté le triomphe
s'allachcr au consulat

d(ï

:

venu aussitôt,

xai nxpùf^Cif «jOùj,

cl étant

ùno^uïTaf Tt no>iTey/Aa

il

î|a7raT/;7av 7râvT«î àvOpûrcovi

qui trompa tous les

machine une mesure-politique

hommes

excepté Caton.

ToOto

Ô£

Or cette niMHreétait la réconciliation

t]v ôia).).a7TÔ

Pompée

no,u:r/;iou /aï Kpiaffou

d«*

TGJv 5uv«//ivwv/x£yi7T0v

qui pouvaient le plus

«V

T^

dans

itdÀfi*

o*î h ^xl'jy.p ffuvayaywv
i/.

ôiayopâî

etç ^i/i'av,

la

cl

do Crassus,

république:

lesquels César ayant ramenés

de dissension en

an)itié,

xal ffuvjveyxâ/xfvoî eiç éauTÔv

et ayant reporté sur

Tiiv î<T/ùv aTTÔ àix^oïy

la

,

«iaOe /xeTaffTvjîXî

fut ignoré
le

»/ovTfTrco5»)yoûtav ytiâvOpojTTov.
'H

yùp èiayopà

E^aiaxpoi xal

IIo/x7r»jfou

eux àiici/s7«caT0

puissance

di^

tous

soi-même
deux ,

ayant renversé

gouvernement par un acte

qui avait

Car

nom

d'-humanilé.

le dilVérend

de César

et

de Pompée

ne produisit pas
,

KAiïAPOz nios.

42
(xaXXov

çpiXta au(TTavTU)v iiTi xaTaXo-yei r7,ç àpi<jTOxp«Ttaç

f

TrpwTov, ElTa

oÎÎto)

to

xai rpb; àXXT^Xou; ciaaxavTwv, KaT(»>vt et

TToXXaxiç T^ 'XEAXovTa TtpoOeffTriJJovTi 7:£pi7;v cu«7y.o)vOV (xlv ivÛpojTrou TOTE xoti TroAu-Trpctyjiovoç
EijTuyo*j; ôl (jutxÇo'j/.ou

XIV. Où

àXX' ô Kaï(7op Iv

pLYjv

ettI ttjv

,

àpyvjv, euOo; eldE'^EpE

eÎç t-),v

xovTaç, àXXà

(ji£(70)

Kpatc'joo xai

TT^ç

OraTEiav

7rpor'/0r,

uet^ KaXTroupviou BîG-ou,

XatjLTrptoç otvaYOpEuOElç

ŒT^ç

alv, o^x

'^povitxo'j

XaCsiv 5o;av.

no|X7rr,iou cpiXiaç ôopu:popou|Ji.£Voç

xai

oiTEpov oi

,

Srjii.ap/(o tivi

vo'tjLOUç

OpaouTarw,

où/^

y.7Ta-

/.ai

uTraTw rpoT/;-

twv

Trpo; r,ûovr,v

tto/j'iwv

x),7]pouyiaç Tiviç /lopaç xa ciavoai; EtcrjYOuaevo;. 'Ev os tt
3ouXy) tcov xotAcov TE xàYaO<ov avTixpo'j'TavTOJv,

àvaxpaywv xai [xapTupaaevoç wç

7rpocpà(7cO)ç,

axoiv E^tXauvoiTO

civiles
le

,

,

que leur amilié

même

,

cile

et

et qui aboutit ensuite à

reconnut

qu'il

:

dans

avait

cy-;jlov

,

la

suite,

une rupture

qui prédit souvent le résultat

honomc

n'y gagna alors que de passer pour un

chagrin

tov

ei;

qui les réunit d'abord pour renverser

ouverte entre ces deux rivaux. Caton
,

ceouevo!;

OEpaTTEuawv exeïvov Iç àvarxr,? uoçei xai

gouvernement aristocratique,

de leur liaison

TaXat

l'événement

le justifia;

diflG-

l'on

et

plus de prudence que de

dans ses conseils

bonheur.
XIV'

.

César, en se présentant aux comices

Crassus et de Pompée, fut porté avec

de consul

:

on

lui

,

le plus

entouré de la faveur de

grand éclat

peine entré en exercice de sa charge, qu'il publia des

non d'un consul
le seul

f

,

à la dignité

donna pour collègue Calpurnius Bibulus.

mais du tribun

motif de plaire au peuple

le plus
,

audacieux.

Il

Il

luis

était à

dignes

proposa

,

,

par

des partages de terres et des dis-

tributions de blé. Les premiers et les plus honnêtes d'entre les séna-

teurs s'élevèrent contre ces lois; et César, qui depuis longtemps ne

cherchait qu'un prétexte pour se déclarer, protesta hautement qu'on
le poussait

malgré

lui

vers le peuple

;

que

l'injustice et la

dureté du

sénat le mettaient dans la nécessité de faire la cour à la multitude

;
,

, ,

,

,

,

VIE DR CKSAR.
les

guerres civiles,

comme
kXXx

fiv.)yo'j

la

plupart

le

pensenl,

mais plutôt l'amitié

ftUx

f)

43

d'eus
inl xxTx'/J7it ri^i xpisroxpy.^LZi,

pour

li''ués li'abortl

la

ruine

île

l'aristocralie*

puis divises ainsi
xctl ttpbi

mdme

x)Xrioui.

Mais

lUpii'.v oi K.âTa>v(

l'im contre l'autre.

il

arriva à (<alon

qui prédisait souvent

ri uîl/ovra
Tore

iaêfitv

les

^uiv

choses devant arriver

de premlre alors

odÇa»

d'un

àvOpc^icou 0U7x^).ov

homme

la

réputation

fâcheux

et tracassier,
et plus lartl

MITipO-J ci JVfl&0)).0'J

fpovifJOM jusv

XIV. Où

,

sage

oùx £Ùtu;^oû? 5î.

fjiiiv

à//à

ô

d'un conseiller

il-cst-vrai

,

mais non heureux.

XIV. Cependant César

K.aïï«|9

escorté

au milieu de l'amitié
Kpâff5-ou xxl
TtjOO>{;(ô/3 èrrl

t/)v

de Crassus

Ilo/jiTt/îi'ou,

ûîtartiav

fut

de Pompée

cl

conduit au consulat,

ayant été proclamé avec-éclat

xal àva70;s£uOcl$ }.x^tc/sm;

et

/*«Tà Ka/TTOu^v^ou BiS/ou

avec Calpuriiius iJibulus,

x«l xaT:<7Tàî eli

riiv ''p//,''

en charge,

et étant entré

»

aussitôt portait des luis

fùflyç el^ifspt vd/xou;

convenant non à un consul,
iXXx

Ttvt Qr,ax.p-/^co Opx7j':'j.-:co

,

maisà

(|uel([ue tribun très-téméraire.

proposant
Tivàî

ïf./.r,po)y_ixi •//''p^-i

certains partages de terre

des disliibulions de blé

xal ôtavo^àî

et

wpè; vJovy;v tcjv

pour l'agrément de

Ev

oc

no).X6i'j.

rf ,9ou>^

Mais «ians

TÔv xa/ôjy T« xal àyaOdiv

les

àvTtxpouTavTWV

s'élant

le

la

multitude.

sénat

gens honnêtes et vertueux

opposés,

CAiar demandant depuis-longtemps
itpofxTeui

t

un prétexte

avxxpayùjv xal ij.xprvpifi.vjOi

ayant crié

w« â/wv

que malgré-lui

Ht TÔV

iXù.xi)-jQizo

ofiflOV,

0C|Ox>riij7wv «xïïvov èÇ cc*xyr.r,i

et protesté
il

était

poussé

vers le peuple

devant caresser eelui-ci parnéce*«lé

à cause de

l'insulencc ut de la dureté
4i

KAIÏAPOI BI02.

/a).£7ror/]Ti rTJç

^ouX^ç

(xevoç £vO£v |x£v

Kpascov, evOev

,

Trpoç aùrov içcTn^îr^^e

*

xai

7rcpt<rr/;<T^-

Si IIojXTnîtov, ^^jpwTyjTtv el toIç

vdaouç iTTaivoîev. 'E7raiV£Îv ci «potTxovTOJV, rapexaAci
Trpoç Toùç lvi(7TacOai |jL£Tà ;i:pÔ)v

ic/vouvTO* noaTT-z-ïo; os xai

arsiXoûvTOtç. 'Exeîvoi

7:pocr£7r£i7r£v

w;

(X^i;oito

-i^viaaEv,

oOx

(x;iav tyjç TTEpi

aOrôv

TV] Trpcx; Tr,v

fXEipaxico^T)

©ojVYjv

àxouaavTaç" ô û£

jj[.avtxy;v xa'i

Kaîaap

fj(i07).

û£

'louXta 0'JY*TTr,p iy(v^ir^j.hr^ SEpouïÀiw KaiTriojvi), rauTTjv

£V£Yur,or£ IIo(7.7rrjitp

•

tTjV oe nou.7r/;ioo to)

c£v, ooo' auTr,v (xvc'yyuov où<7av,
xaOw{jLoXoYrjU.£vriV.

'OXiyw

5'

à}Ai

SEpouïXio) ouxjeiv

4>a'J(7T(o,

tw

il'j)7,a

l^^r^•

raiSi,

GcTEpov KaTcap r^Y^Y^'^ KaA-oup-

OuY^TEpa Ileiffwvo;, tov oe IlEÎatova xaTÉ(7Tr,c£v UTraTov

viav,

TO (jleXXov, Ivtauôa

EÎç

oyjtxo;

oOoe

ôuvatXEw; ETriopatToacvo; (^v yàp

[XciÇovoiç £Ti T/jç IToaTrrjiou

n

Gtt-

rpôç t^

aïoov»!;

cuyxXriTov eùXa^Eia Trpc'rou^av, d'/Xk

aÙTw

ô'

xai OupEov xoai!^ojv. 'Etti touto) toÙ; (xev

^l'^r, (i.£Tà TOÎJ çi'^oi»;

apiaxoxpaxixooç

fl'/r/Jeiv

et sur-le-champ

il

côtés Ciassus et

Pompée

l)

xai ccpoSpa (xapTupojxÉvou KaTWvoç

se rendit à l'assemblée
,

il

du peuple. Là ayant à

ses

,

demanda

leur

à haute voix

s'ils

approu-

vaient les lois qu'il venait de proposer. Sur leur réponse affirmative
il

les

exhorta à

le

soutenir contre ceux qui

menaçaient de leurs épées.

le

Pompée

le lui

Ils

pour

,

promirent tous deux

convenable à sa dignité personnelle
,

;

et

ajouta qu'il opposerait aux épées l'épée et le bouclier. Celle

parole déplut aux sénateurs et aux nobles

sénat

,

les lui faire retirer,

et digne tout

,

au plus d'un jeune

,

qui la trouvèrent

aux égards

qu'il

homme emporté

;

peu

devait au

mais

elle le

rendit ircs-agréable au peuple. César, qui voulait s'assurer de plus

en plus

la

puissance de

Pompée

déjà fiancée à Servilius Cépion

,

qui elle-même n'était pas libre
fils

et

,

,

de Sylla. Peu de temps après

fit

donna en mariage sa

Julia

,

de Pompée

,

ayant été déjà promise à Faustus

,

de Pison

,

lui

auquel

il

il

promit

la fille

épousa Calpurnie

,

fille

fille

désigner celui-ci consul pour l'année suivante. Caton ne cessait
,
,

,

,

,

,

,

vu: DK CKSAR.

45

du sénat
s'élan(,a vers lui

xal tteptvrriaâ.fievoi

et ayant

:

mis-autour de

lue

I

ivOiv /xîv

Kpûavo^

(l'un côté

Crassus

âvOev Oc IIouTCiiVov,

et (le l'aulre l*uinj)ée,

ripÛT-/i<:VJ

il

I

I

Toùj vd/zoui.

eî £Ttatvoï«v
I

"^a7/.dvTwv Si inxi-JsXv

I

,

leur

demanda

approuvaient ses

s'ils

El eux répélanl

les

lois.

approuver,

engageait à les soutenir

Trapsxst/et ^o/iOsXv

-

il

itpài Toùî àTtïtioûvrai

I

contre ceux qui mrnaçaient

ivivravOxi /jutù ?t^6jv.

de

Exjîvot ûi ùift'jyvo'Jvzo'

Et ceux-ci prumcltaienl de

llofjiTf^ioi

Si

y.at

Tr^OïîTCil-iv

et

les

s'y

opposer avec l'épëe.

Pompée mémo

qu'il viendrait
0Jpîb-j /JLizà To'j i'^o)i

y.xl

itpbi TÙ.

apportant

bouclier aussi avec l'épée

contre les épécs.

Ii'yyj.

TOJrw

E:rl

le

le faire

ajouta

Pour cela certes

fxkv

Ôviaoe Toù; àpKXTOxpat'.y.oJ;,

il

àxoûffavTaç ^cjvr.v

qui avaient entendu cette parole

oùx àÇiav

atoou? nspi aùrèv

-zY.i

o)Si izpi7(0D7xv
T>î

fjL»viy.r,v

xal

non

liigne

du respect de lui-même

ni ct)tivenal)le

cùiaêîiat Ttpbç rr,v ffûyxÀ/îTOv,

iXXêc

chagrina les nobles,

/x- tpaxtr-jo/]*

à la déférence

due au sénat,

mais furieuse et de-jcunc-homme

peuple en

à Sk Sr,fX0i vî^Qr].

mais

'K.CcXvXp Ôî iTllSpXTT6ff.£-J0i

:

charmé.

Or César s'altachant

in
(

ouvâjUîw^ Uo/xnr,(oj

yùp Ouyâryjp

lo'jXlx

r,v

5cÙT'7i

ivr/ûvjffs rx>Tr,v lIouTr^l'aj*

Sk S'J>asiv

à

la

TW

Sîooul/t'w

puissance de

(car Julie
était

v/yv/jr,y.vJY}

2epo>X).iu KaiTTt'wvt),

ifT^9t

fut

encore plus fortement

fxii^o-^ttii

riii

le

lillc

Pompée

à lui

promise

à Servilius Cépion),
fiança celle-ci à I*ompéc

mais

il

dit

:

devoir donner à Servilius

Pompée,

Ticv no/ATT/; fou,

hxjille «le

oyôè ouîav a'JT/;v àviy/'jov

n'étant pas elle-même non-promise,

àiià

mais ayant été accordée

xaOw,ao>.07/:/xiv/;y

ayarw tû
,

OXi'/(ii

Tratot

iC

j//a.

oc u^Tî^ov K.3tîffa^

iqyà-/«TO Ka/Ttoupvi'av

à Faustus, le

de Sylla.

épousa Calpurnie,
de Pison

Buyaripx Uiiaatvoi

lille

*9.Ti'Jrr,7S Si TOV

et institua

Uîl'ïWVX

(ils

Mais peu après César

Pisou
,

KAI2AP0Z BIOZ.

46

xai poTivTo; odx àvexxov cTvai,
^Y^Hi-Ovia;, xai cii
SuvattEii;

àXXr,Xouç àvTeicaYO'/TOJv. '0

xoAowv

Kaidotpo;;, BîO.o;, êttei

àXXà

âirap/ia;

^U

y'^^*^'*'^^

6ia|xao-rû07rtuo;iivrj; tt,;

"^ôiiioi^

xupou

otTToOa-

^Y^pâ;

y povov oi£T£>^c£. Il&u.-

e^Oùç EVETrXrjffE r/jv aYopiv

Y'^^H'-^fÇ

-roo

^TTipacvtv,

o'joÎv

ttoXXocxk; exivOjveuî (XETa KctTojvo; £7r tt,;

TD^ïo; 8È

cuvap/(»)V

o'jv

|jl£V

to-jç vojxou;

veîv, £Y/.X£icatj.evo(; oixoi tov tîjç apyy,;

T');v

arpariuLtaTa xai

y.ai

^::)aijv,

xai cuvettî-

TCO o-/iaw Touç voixouç* Kaiffapi 0£ t);v Ivtoç 'AX-eojv y.at

IxToç ^Ttaffxv K£XTixrjV*,7rpoaOii; To'DwXupixov, ttîTa TaYH"-**
TTEVTaETiav. KaTojva

eU

Ttov TSTcapoJv

ot»v i-iziyz'pr^çTnoL

fjièv

TOUTOi; àvTiXsYEiv à:n;Y£v £Îç <j»uXaxr,v 6 Kaîcap, oIoixevo; auTOv
ETrixaXE'cEcOai touc ûr,tJLapyou;' exsivou o'

ôpwv

ô

Kaîcap où

fiaoî^ovro;,

touç xpaTiCTO'j; oy<7:j»opoUv':a;

(jlo'vov

xai xû SrjaoTixov

à^wvoy

a'.ooî ty)!;

"x/Xt.

,

KctTtovoç àpET^ç cicottT; xai jAETa

de se récrier, et de prolester en plein sénat contre l'impudence avec
laquelle on prostituait ainsi

Tempire par des mariages;

quant des femmes, on se donnait mutuellement
des provinces

,

,

en

trafi-

gouvernemenis

les

commandements des armées

les'

et

premières

et les

charges de la ré[)ublique. Bibulus, le collègue de Cciar, voyant l'inutilité

des oppositions qu'il

couru le risque,

ainsi

faisait

que Caton

,

à ces

lois

,

ayant

même

passa le reste de son consulat renfermé dans sa maison.
aussitôt après son

confirmer ces

fil

ans

,

le

mariage
par

lois

,

le

souvent

d'être tué sur la place publique,

Pompée

ayant rempli la place d'hommes armés

peuple, et décerner à César, pour cinq

gouvernement des deux Gaules cisalpine

et transalpine

,

au-

quel on ajouta Tlllyrie, avec quatre légions. Caton ayant voulu s'op-

poser à ces décrets
la

,

César

le

fit

arrêter et conduire en prison

pensée que Ciilon en appellerait aux tribuns

mener sans rien

dire

;

et César voyant

j

mais

non-seulement

les

il

dans

,

s'y laissa

principaux

citoyens révoltés de cette indignité, mais le peuple lui-même

.

r-''
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com
Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com

Contenu connexe

En vedette

Sustain 2.0 - Web 2.0 und Nachhaltigkeit - Teil 2
Sustain 2.0 - Web 2.0 und Nachhaltigkeit - Teil 2Sustain 2.0 - Web 2.0 und Nachhaltigkeit - Teil 2
Sustain 2.0 - Web 2.0 und Nachhaltigkeit - Teil 2Roland Dunzendorfer
 
Enseignement de la priere islam
Enseignement de la priere islamEnseignement de la priere islam
Enseignement de la priere islamCasgordy Radjabu
 
42 [pdf library]
42 [pdf library]42 [pdf library]
42 [pdf library]nourd
 
Probleme LöSen Mit Dem Mind Manager Pro 6
Probleme LöSen Mit Dem Mind Manager Pro 6Probleme LöSen Mit Dem Mind Manager Pro 6
Probleme LöSen Mit Dem Mind Manager Pro 6Thomas Teepe
 
Content Marketing Tuesday: Dein Content knallt, doch keiner hörts - Erfolgsme...
Content Marketing Tuesday: Dein Content knallt, doch keiner hörts - Erfolgsme...Content Marketing Tuesday: Dein Content knallt, doch keiner hörts - Erfolgsme...
Content Marketing Tuesday: Dein Content knallt, doch keiner hörts - Erfolgsme...Turbine Kreuzberg GmbH
 
Post-formation : les meilleures pratiques de gestion-EL Hassan Zine Eddine-Na...
Post-formation : les meilleures pratiques de gestion-EL Hassan Zine Eddine-Na...Post-formation : les meilleures pratiques de gestion-EL Hassan Zine Eddine-Na...
Post-formation : les meilleures pratiques de gestion-EL Hassan Zine Eddine-Na...Nabil Gharib
 
Holger Zechmann Vortrag Aktiencamp Berlin
Holger Zechmann Vortrag Aktiencamp BerlinHolger Zechmann Vortrag Aktiencamp Berlin
Holger Zechmann Vortrag Aktiencamp Berlinmystocks
 
Herramientas Tecnológicas 1
Herramientas Tecnológicas 1Herramientas Tecnológicas 1
Herramientas Tecnológicas 1vanesahgar
 
Speciale_ Implementering og anvendelse af en termbase i Beskæftigelsesministe...
Speciale_ Implementering og anvendelse af en termbase i Beskæftigelsesministe...Speciale_ Implementering og anvendelse af en termbase i Beskæftigelsesministe...
Speciale_ Implementering og anvendelse af en termbase i Beskæftigelsesministe...Anette Jakobsen
 
Soft fluent@md day2011
Soft fluent@md day2011Soft fluent@md day2011
Soft fluent@md day2011MDDAY11
 

En vedette (20)

Sustain 2.0 - Web 2.0 und Nachhaltigkeit - Teil 2
Sustain 2.0 - Web 2.0 und Nachhaltigkeit - Teil 2Sustain 2.0 - Web 2.0 und Nachhaltigkeit - Teil 2
Sustain 2.0 - Web 2.0 und Nachhaltigkeit - Teil 2
 
2011 10 05 11-15 stefan flück
2011 10 05 11-15 stefan flück2011 10 05 11-15 stefan flück
2011 10 05 11-15 stefan flück
 
Enseignement de la priere islam
Enseignement de la priere islamEnseignement de la priere islam
Enseignement de la priere islam
 
2011 01 06 14-45 jonas schmid
2011 01 06 14-45 jonas schmid2011 01 06 14-45 jonas schmid
2011 01 06 14-45 jonas schmid
 
88 100
88 10088 100
88 100
 
2011 10 05 14-15 thomas marx
2011 10 05 14-15 thomas marx2011 10 05 14-15 thomas marx
2011 10 05 14-15 thomas marx
 
Ein Unternehmen schaffen
Ein Unternehmen schaffenEin Unternehmen schaffen
Ein Unternehmen schaffen
 
Crossmedia
CrossmediaCrossmedia
Crossmedia
 
Extranas Imagenes
Extranas ImagenesExtranas Imagenes
Extranas Imagenes
 
42 [pdf library]
42 [pdf library]42 [pdf library]
42 [pdf library]
 
Perú y sus maravillas
Perú y sus maravillasPerú y sus maravillas
Perú y sus maravillas
 
Probleme LöSen Mit Dem Mind Manager Pro 6
Probleme LöSen Mit Dem Mind Manager Pro 6Probleme LöSen Mit Dem Mind Manager Pro 6
Probleme LöSen Mit Dem Mind Manager Pro 6
 
Content Marketing Tuesday: Dein Content knallt, doch keiner hörts - Erfolgsme...
Content Marketing Tuesday: Dein Content knallt, doch keiner hörts - Erfolgsme...Content Marketing Tuesday: Dein Content knallt, doch keiner hörts - Erfolgsme...
Content Marketing Tuesday: Dein Content knallt, doch keiner hörts - Erfolgsme...
 
Post-formation : les meilleures pratiques de gestion-EL Hassan Zine Eddine-Na...
Post-formation : les meilleures pratiques de gestion-EL Hassan Zine Eddine-Na...Post-formation : les meilleures pratiques de gestion-EL Hassan Zine Eddine-Na...
Post-formation : les meilleures pratiques de gestion-EL Hassan Zine Eddine-Na...
 
Mobile Tagging
Mobile TaggingMobile Tagging
Mobile Tagging
 
Holger Zechmann Vortrag Aktiencamp Berlin
Holger Zechmann Vortrag Aktiencamp BerlinHolger Zechmann Vortrag Aktiencamp Berlin
Holger Zechmann Vortrag Aktiencamp Berlin
 
Herramientas Tecnológicas 1
Herramientas Tecnológicas 1Herramientas Tecnológicas 1
Herramientas Tecnológicas 1
 
Speciale_ Implementering og anvendelse af en termbase i Beskæftigelsesministe...
Speciale_ Implementering og anvendelse af en termbase i Beskæftigelsesministe...Speciale_ Implementering og anvendelse af en termbase i Beskæftigelsesministe...
Speciale_ Implementering og anvendelse af en termbase i Beskæftigelsesministe...
 
Formato proyecto
Formato proyectoFormato proyecto
Formato proyecto
 
Soft fluent@md day2011
Soft fluent@md day2011Soft fluent@md day2011
Soft fluent@md day2011
 

Similaire à Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com

Cincinnatus, un modèle possible pour Maximus ?
Cincinnatus, un modèle possible pour Maximus ?Cincinnatus, un modèle possible pour Maximus ?
Cincinnatus, un modèle possible pour Maximus ?Polyxenia66
 
Fiche 5 H 005 2009 Croisades
Fiche 5 H 005 2009 CroisadesFiche 5 H 005 2009 Croisades
Fiche 5 H 005 2009 Croisadesorigene
 
Les sabines de J.L.David
Les sabines de J.L.DavidLes sabines de J.L.David
Les sabines de J.L.DavidCécile De Joie
 
Représenter la guerre le cubisme et la guerre
Représenter la guerre   le cubisme et la guerreReprésenter la guerre   le cubisme et la guerre
Représenter la guerre le cubisme et la guerrenoctambule
 

Similaire à Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com (11)

Tables claudiennes
Tables claudiennesTables claudiennes
Tables claudiennes
 
Cesar
CesarCesar
Cesar
 
Cicéron
CicéronCicéron
Cicéron
 
Musée virtuel
Musée virtuelMusée virtuel
Musée virtuel
 
Les croisades
Les croisadesLes croisades
Les croisades
 
Cincinnatus, un modèle possible pour Maximus ?
Cincinnatus, un modèle possible pour Maximus ?Cincinnatus, un modèle possible pour Maximus ?
Cincinnatus, un modèle possible pour Maximus ?
 
Auguste
AugusteAuguste
Auguste
 
Spartacus
SpartacusSpartacus
Spartacus
 
Fiche 5 H 005 2009 Croisades
Fiche 5 H 005 2009 CroisadesFiche 5 H 005 2009 Croisades
Fiche 5 H 005 2009 Croisades
 
Les sabines de J.L.David
Les sabines de J.L.DavidLes sabines de J.L.David
Les sabines de J.L.David
 
Représenter la guerre le cubisme et la guerre
Représenter la guerre   le cubisme et la guerreReprésenter la guerre   le cubisme et la guerre
Représenter la guerre le cubisme et la guerre
 

Plus de Hélène Kémiktsi

ΑΡΧΑΙΑ ΕΛΛΗΝΙΚΗ ΤΕΧΝΗ - ΕΙΚΟΝΕΣ - http://www.projethomere.com
ΑΡΧΑΙΑ ΕΛΛΗΝΙΚΗ ΤΕΧΝΗ - ΕΙΚΟΝΕΣ - http://www.projethomere.comΑΡΧΑΙΑ ΕΛΛΗΝΙΚΗ ΤΕΧΝΗ - ΕΙΚΟΝΕΣ - http://www.projethomere.com
ΑΡΧΑΙΑ ΕΛΛΗΝΙΚΗ ΤΕΧΝΗ - ΕΙΚΟΝΕΣ - http://www.projethomere.comHélène Kémiktsi
 
Diccionario en imagenes cuerpo humano (griego)
Diccionario en imagenes cuerpo humano (griego)Diccionario en imagenes cuerpo humano (griego)
Diccionario en imagenes cuerpo humano (griego)Hélène Kémiktsi
 
ΤΩΝ ΑΘΗΝΗΘΕΝ ΑΘΛΩΝ.- http://www.projethomere.com
ΤΩΝ ΑΘΗΝΗΘΕΝ ΑΘΛΩΝ.- http://www.projethomere.comΤΩΝ ΑΘΗΝΗΘΕΝ ΑΘΛΩΝ.- http://www.projethomere.com
ΤΩΝ ΑΘΗΝΗΘΕΝ ΑΘΛΩΝ.- http://www.projethomere.comHélène Kémiktsi
 
Ομηρικοί Ύμνοι - http://www.projethomere.com
Ομηρικοί Ύμνοι - http://www.projethomere.comΟμηρικοί Ύμνοι - http://www.projethomere.com
Ομηρικοί Ύμνοι - http://www.projethomere.comHélène Kémiktsi
 
Les Mysteres d'Eleusis - http://www.projethomere.com
Les Mysteres d'Eleusis - http://www.projethomere.comLes Mysteres d'Eleusis - http://www.projethomere.com
Les Mysteres d'Eleusis - http://www.projethomere.comHélène Kémiktsi
 
Η Τετρακτύς τῶν πυθαγορείων - http://www.projethomere.com
Η Τετρακτύς τῶν πυθαγορείων - http://www.projethomere.comΗ Τετρακτύς τῶν πυθαγορείων - http://www.projethomere.com
Η Τετρακτύς τῶν πυθαγορείων - http://www.projethomere.comHélène Kémiktsi
 
Τὰ Χρυσὰ Ἔπη τῶν Πυθαγορείων - http://www.projethomere.com
Τὰ Χρυσὰ Ἔπη τῶν Πυθαγορείων - http://www.projethomere.comΤὰ Χρυσὰ Ἔπη τῶν Πυθαγορείων - http://www.projethomere.com
Τὰ Χρυσὰ Ἔπη τῶν Πυθαγορείων - http://www.projethomere.comHélène Kémiktsi
 
Hymnes orphiques (traduction leconte de lisle) - http://www.projethomere.com
Hymnes orphiques (traduction leconte de lisle) - http://www.projethomere.comHymnes orphiques (traduction leconte de lisle) - http://www.projethomere.com
Hymnes orphiques (traduction leconte de lisle) - http://www.projethomere.comHélène Kémiktsi
 
Ο ΘΗΣΑΥΡΟΣ ΤΩΝ ΣΙΦΝΙΩΝ -http://www.projethomere.com
Ο ΘΗΣΑΥΡΟΣ ΤΩΝ ΣΙΦΝΙΩΝ -http://www.projethomere.comΟ ΘΗΣΑΥΡΟΣ ΤΩΝ ΣΙΦΝΙΩΝ -http://www.projethomere.com
Ο ΘΗΣΑΥΡΟΣ ΤΩΝ ΣΙΦΝΙΩΝ -http://www.projethomere.comHélène Kémiktsi
 
Έγκατάσταση Πολυτονικοῦ Πληκτρολογίου μὲ Windows 8
Έγκατάσταση Πολυτονικοῦ Πληκτρολογίου μὲ Windows 8 Έγκατάσταση Πολυτονικοῦ Πληκτρολογίου μὲ Windows 8
Έγκατάσταση Πολυτονικοῦ Πληκτρολογίου μὲ Windows 8 Hélène Kémiktsi
 
Πολιτική Οικονομία –Γ’Λυκείου -http://www.projethomere.com
Πολιτική Οικονομία –Γ’Λυκείου -http://www.projethomere.comΠολιτική Οικονομία –Γ’Λυκείου -http://www.projethomere.com
Πολιτική Οικονομία –Γ’Λυκείου -http://www.projethomere.comHélène Kémiktsi
 
Ο Ερμής Τρισμέγιστος - http://www.projethomere.com
Ο Ερμής Τρισμέγιστος - http://www.projethomere.comΟ Ερμής Τρισμέγιστος - http://www.projethomere.com
Ο Ερμής Τρισμέγιστος - http://www.projethomere.comHélène Kémiktsi
 
Αδελφοί Kαραμαζόφ -Γ'- http://www.projethomere.com
 Αδελφοί Kαραμαζόφ -Γ'- http://www.projethomere.com  Αδελφοί Kαραμαζόφ -Γ'- http://www.projethomere.com
Αδελφοί Kαραμαζόφ -Γ'- http://www.projethomere.com Hélène Kémiktsi
 
Αδελφοί Kαραμαζόφ -Β'- http://www.projethomere.com
 Αδελφοί Kαραμαζόφ -Β'- http://www.projethomere.com  Αδελφοί Kαραμαζόφ -Β'- http://www.projethomere.com
Αδελφοί Kαραμαζόφ -Β'- http://www.projethomere.com Hélène Kémiktsi
 
Αδελφοί Kαραμαζόφ -Α'-- http://www.projethomere.com
 Αδελφοί Kαραμαζόφ -Α'-- http://www.projethomere.com Αδελφοί Kαραμαζόφ -Α'-- http://www.projethomere.com
Αδελφοί Kαραμαζόφ -Α'-- http://www.projethomere.comHélène Kémiktsi
 
Τα βότανα της Αμοργού –http://www.projethomere.com
Τα βότανα της Αμοργού –http://www.projethomere.comΤα βότανα της Αμοργού –http://www.projethomere.com
Τα βότανα της Αμοργού –http://www.projethomere.comHélène Kémiktsi
 
Διόδωρος Σικελιώτης-(8) - http://www.projethomere.com
Διόδωρος Σικελιώτης-(8) - http://www.projethomere.comΔιόδωρος Σικελιώτης-(8) - http://www.projethomere.com
Διόδωρος Σικελιώτης-(8) - http://www.projethomere.comHélène Kémiktsi
 
Διόδωρος Σικελιώτης-(7) - http://www.projethomere.com
Διόδωρος Σικελιώτης-(7) - http://www.projethomere.comΔιόδωρος Σικελιώτης-(7) - http://www.projethomere.com
Διόδωρος Σικελιώτης-(7) - http://www.projethomere.comHélène Kémiktsi
 
Διόδωρος Σικελιώτης-(6) - http://www.projethomere.com
Διόδωρος Σικελιώτης-(6) - http://www.projethomere.comΔιόδωρος Σικελιώτης-(6) - http://www.projethomere.com
Διόδωρος Σικελιώτης-(6) - http://www.projethomere.comHélène Kémiktsi
 
Διόδωρος Σικελιώτης-(5) - http://www.projethomere.com
Διόδωρος Σικελιώτης-(5) - http://www.projethomere.comΔιόδωρος Σικελιώτης-(5) - http://www.projethomere.com
Διόδωρος Σικελιώτης-(5) - http://www.projethomere.comHélène Kémiktsi
 

Plus de Hélène Kémiktsi (20)

ΑΡΧΑΙΑ ΕΛΛΗΝΙΚΗ ΤΕΧΝΗ - ΕΙΚΟΝΕΣ - http://www.projethomere.com
ΑΡΧΑΙΑ ΕΛΛΗΝΙΚΗ ΤΕΧΝΗ - ΕΙΚΟΝΕΣ - http://www.projethomere.comΑΡΧΑΙΑ ΕΛΛΗΝΙΚΗ ΤΕΧΝΗ - ΕΙΚΟΝΕΣ - http://www.projethomere.com
ΑΡΧΑΙΑ ΕΛΛΗΝΙΚΗ ΤΕΧΝΗ - ΕΙΚΟΝΕΣ - http://www.projethomere.com
 
Diccionario en imagenes cuerpo humano (griego)
Diccionario en imagenes cuerpo humano (griego)Diccionario en imagenes cuerpo humano (griego)
Diccionario en imagenes cuerpo humano (griego)
 
ΤΩΝ ΑΘΗΝΗΘΕΝ ΑΘΛΩΝ.- http://www.projethomere.com
ΤΩΝ ΑΘΗΝΗΘΕΝ ΑΘΛΩΝ.- http://www.projethomere.comΤΩΝ ΑΘΗΝΗΘΕΝ ΑΘΛΩΝ.- http://www.projethomere.com
ΤΩΝ ΑΘΗΝΗΘΕΝ ΑΘΛΩΝ.- http://www.projethomere.com
 
Ομηρικοί Ύμνοι - http://www.projethomere.com
Ομηρικοί Ύμνοι - http://www.projethomere.comΟμηρικοί Ύμνοι - http://www.projethomere.com
Ομηρικοί Ύμνοι - http://www.projethomere.com
 
Les Mysteres d'Eleusis - http://www.projethomere.com
Les Mysteres d'Eleusis - http://www.projethomere.comLes Mysteres d'Eleusis - http://www.projethomere.com
Les Mysteres d'Eleusis - http://www.projethomere.com
 
Η Τετρακτύς τῶν πυθαγορείων - http://www.projethomere.com
Η Τετρακτύς τῶν πυθαγορείων - http://www.projethomere.comΗ Τετρακτύς τῶν πυθαγορείων - http://www.projethomere.com
Η Τετρακτύς τῶν πυθαγορείων - http://www.projethomere.com
 
Τὰ Χρυσὰ Ἔπη τῶν Πυθαγορείων - http://www.projethomere.com
Τὰ Χρυσὰ Ἔπη τῶν Πυθαγορείων - http://www.projethomere.comΤὰ Χρυσὰ Ἔπη τῶν Πυθαγορείων - http://www.projethomere.com
Τὰ Χρυσὰ Ἔπη τῶν Πυθαγορείων - http://www.projethomere.com
 
Hymnes orphiques (traduction leconte de lisle) - http://www.projethomere.com
Hymnes orphiques (traduction leconte de lisle) - http://www.projethomere.comHymnes orphiques (traduction leconte de lisle) - http://www.projethomere.com
Hymnes orphiques (traduction leconte de lisle) - http://www.projethomere.com
 
Ο ΘΗΣΑΥΡΟΣ ΤΩΝ ΣΙΦΝΙΩΝ -http://www.projethomere.com
Ο ΘΗΣΑΥΡΟΣ ΤΩΝ ΣΙΦΝΙΩΝ -http://www.projethomere.comΟ ΘΗΣΑΥΡΟΣ ΤΩΝ ΣΙΦΝΙΩΝ -http://www.projethomere.com
Ο ΘΗΣΑΥΡΟΣ ΤΩΝ ΣΙΦΝΙΩΝ -http://www.projethomere.com
 
Έγκατάσταση Πολυτονικοῦ Πληκτρολογίου μὲ Windows 8
Έγκατάσταση Πολυτονικοῦ Πληκτρολογίου μὲ Windows 8 Έγκατάσταση Πολυτονικοῦ Πληκτρολογίου μὲ Windows 8
Έγκατάσταση Πολυτονικοῦ Πληκτρολογίου μὲ Windows 8
 
Πολιτική Οικονομία –Γ’Λυκείου -http://www.projethomere.com
Πολιτική Οικονομία –Γ’Λυκείου -http://www.projethomere.comΠολιτική Οικονομία –Γ’Λυκείου -http://www.projethomere.com
Πολιτική Οικονομία –Γ’Λυκείου -http://www.projethomere.com
 
Ο Ερμής Τρισμέγιστος - http://www.projethomere.com
Ο Ερμής Τρισμέγιστος - http://www.projethomere.comΟ Ερμής Τρισμέγιστος - http://www.projethomere.com
Ο Ερμής Τρισμέγιστος - http://www.projethomere.com
 
Αδελφοί Kαραμαζόφ -Γ'- http://www.projethomere.com
 Αδελφοί Kαραμαζόφ -Γ'- http://www.projethomere.com  Αδελφοί Kαραμαζόφ -Γ'- http://www.projethomere.com
Αδελφοί Kαραμαζόφ -Γ'- http://www.projethomere.com
 
Αδελφοί Kαραμαζόφ -Β'- http://www.projethomere.com
 Αδελφοί Kαραμαζόφ -Β'- http://www.projethomere.com  Αδελφοί Kαραμαζόφ -Β'- http://www.projethomere.com
Αδελφοί Kαραμαζόφ -Β'- http://www.projethomere.com
 
Αδελφοί Kαραμαζόφ -Α'-- http://www.projethomere.com
 Αδελφοί Kαραμαζόφ -Α'-- http://www.projethomere.com Αδελφοί Kαραμαζόφ -Α'-- http://www.projethomere.com
Αδελφοί Kαραμαζόφ -Α'-- http://www.projethomere.com
 
Τα βότανα της Αμοργού –http://www.projethomere.com
Τα βότανα της Αμοργού –http://www.projethomere.comΤα βότανα της Αμοργού –http://www.projethomere.com
Τα βότανα της Αμοργού –http://www.projethomere.com
 
Διόδωρος Σικελιώτης-(8) - http://www.projethomere.com
Διόδωρος Σικελιώτης-(8) - http://www.projethomere.comΔιόδωρος Σικελιώτης-(8) - http://www.projethomere.com
Διόδωρος Σικελιώτης-(8) - http://www.projethomere.com
 
Διόδωρος Σικελιώτης-(7) - http://www.projethomere.com
Διόδωρος Σικελιώτης-(7) - http://www.projethomere.comΔιόδωρος Σικελιώτης-(7) - http://www.projethomere.com
Διόδωρος Σικελιώτης-(7) - http://www.projethomere.com
 
Διόδωρος Σικελιώτης-(6) - http://www.projethomere.com
Διόδωρος Σικελιώτης-(6) - http://www.projethomere.comΔιόδωρος Σικελιώτης-(6) - http://www.projethomere.com
Διόδωρος Σικελιώτης-(6) - http://www.projethomere.com
 
Διόδωρος Σικελιώτης-(5) - http://www.projethomere.com
Διόδωρος Σικελιώτης-(5) - http://www.projethomere.comΔιόδωρος Σικελιώτης-(5) - http://www.projethomere.com
Διόδωρος Σικελιώτης-(5) - http://www.projethomere.com
 

Dernier

Pas de vagues. pptx Film français
Pas de vagues.  pptx   Film     françaisPas de vagues.  pptx   Film     français
Pas de vagues. pptx Film françaisTxaruka
 
Présentation - Initiatives - CECOSDA - OIF - Fact Checking.pptx
Présentation - Initiatives - CECOSDA - OIF - Fact Checking.pptxPrésentation - Initiatives - CECOSDA - OIF - Fact Checking.pptx
Présentation - Initiatives - CECOSDA - OIF - Fact Checking.pptxJCAC
 
PIE-A2-P4-support stagiaires sept 22-validé.pdf
PIE-A2-P4-support stagiaires sept 22-validé.pdfPIE-A2-P4-support stagiaires sept 22-validé.pdf
PIE-A2-P4-support stagiaires sept 22-validé.pdfRiDaHAziz
 
Pas de vagues. pptx Film français
Pas de vagues.  pptx      Film   françaisPas de vagues.  pptx      Film   français
Pas de vagues. pptx Film françaisTxaruka
 
Apprendre avec des top et nano influenceurs
Apprendre avec des top et nano influenceursApprendre avec des top et nano influenceurs
Apprendre avec des top et nano influenceursStagiaireLearningmat
 
Chana Orloff.pptx Sculptrice franco-ukranienne
Chana Orloff.pptx Sculptrice franco-ukranienneChana Orloff.pptx Sculptrice franco-ukranienne
Chana Orloff.pptx Sculptrice franco-ukranienneTxaruka
 
Bibdoc 2024 - Les intelligences artificielles en bibliotheque.pdf
Bibdoc 2024 - Les intelligences artificielles en bibliotheque.pdfBibdoc 2024 - Les intelligences artificielles en bibliotheque.pdf
Bibdoc 2024 - Les intelligences artificielles en bibliotheque.pdfBibdoc 37
 
Newsletter SPW Agriculture en province du Luxembourg du 10-04-24
Newsletter SPW Agriculture en province du Luxembourg du 10-04-24Newsletter SPW Agriculture en province du Luxembourg du 10-04-24
Newsletter SPW Agriculture en province du Luxembourg du 10-04-24BenotGeorges3
 
PIE-A2-P 5- Supports stagiaires.pptx.pdf
PIE-A2-P 5- Supports stagiaires.pptx.pdfPIE-A2-P 5- Supports stagiaires.pptx.pdf
PIE-A2-P 5- Supports stagiaires.pptx.pdfRiDaHAziz
 
La Base unique départementale - Quel bilan, au bout de 5 ans .pdf
La Base unique départementale - Quel bilan, au bout de 5 ans .pdfLa Base unique départementale - Quel bilan, au bout de 5 ans .pdf
La Base unique départementale - Quel bilan, au bout de 5 ans .pdfbdp12
 
DIGNITAS INFINITA - DIGNITÉ HUMAINE; déclaration du dicastère .pptx
DIGNITAS INFINITA - DIGNITÉ HUMAINE; déclaration du dicastère .pptxDIGNITAS INFINITA - DIGNITÉ HUMAINE; déclaration du dicastère .pptx
DIGNITAS INFINITA - DIGNITÉ HUMAINE; déclaration du dicastère .pptxMartin M Flynn
 
Calendrier de la semaine du 8 au 12 avril
Calendrier de la semaine du 8 au 12 avrilCalendrier de la semaine du 8 au 12 avril
Calendrier de la semaine du 8 au 12 avrilfrizzole
 
Vulnérabilité numérique d’usage : un enjeu pour l’aide à la réussitepdf
Vulnérabilité numérique d’usage : un enjeu pour l’aide à la réussitepdfVulnérabilité numérique d’usage : un enjeu pour l’aide à la réussitepdf
Vulnérabilité numérique d’usage : un enjeu pour l’aide à la réussitepdfSylvianeBachy
 
Bibdoc 2024 - Sobriete numerique en bibliotheque et centre de documentation.pdf
Bibdoc 2024 - Sobriete numerique en bibliotheque et centre de documentation.pdfBibdoc 2024 - Sobriete numerique en bibliotheque et centre de documentation.pdf
Bibdoc 2024 - Sobriete numerique en bibliotheque et centre de documentation.pdfBibdoc 37
 
Aux origines de la sociologie : du XIXème au début XX ème siècle
Aux origines de la sociologie : du XIXème au début XX ème siècleAux origines de la sociologie : du XIXème au début XX ème siècle
Aux origines de la sociologie : du XIXème au début XX ème siècleAmar LAKEL, PhD
 
Bibdoc 2024 - L’Éducation aux Médias et à l’Information face à l’intelligence...
Bibdoc 2024 - L’Éducation aux Médias et à l’Information face à l’intelligence...Bibdoc 2024 - L’Éducation aux Médias et à l’Information face à l’intelligence...
Bibdoc 2024 - L’Éducation aux Médias et à l’Information face à l’intelligence...Bibdoc 37
 
Faut-il avoir peur de la technique ? (G. Gay-Para)
Faut-il avoir peur de la technique ? (G. Gay-Para)Faut-il avoir peur de la technique ? (G. Gay-Para)
Faut-il avoir peur de la technique ? (G. Gay-Para)Gabriel Gay-Para
 

Dernier (18)

Bulletin des bibliotheques Burkina Faso mars 2024
Bulletin des bibliotheques Burkina Faso mars 2024Bulletin des bibliotheques Burkina Faso mars 2024
Bulletin des bibliotheques Burkina Faso mars 2024
 
Pas de vagues. pptx Film français
Pas de vagues.  pptx   Film     françaisPas de vagues.  pptx   Film     français
Pas de vagues. pptx Film français
 
Présentation - Initiatives - CECOSDA - OIF - Fact Checking.pptx
Présentation - Initiatives - CECOSDA - OIF - Fact Checking.pptxPrésentation - Initiatives - CECOSDA - OIF - Fact Checking.pptx
Présentation - Initiatives - CECOSDA - OIF - Fact Checking.pptx
 
PIE-A2-P4-support stagiaires sept 22-validé.pdf
PIE-A2-P4-support stagiaires sept 22-validé.pdfPIE-A2-P4-support stagiaires sept 22-validé.pdf
PIE-A2-P4-support stagiaires sept 22-validé.pdf
 
Pas de vagues. pptx Film français
Pas de vagues.  pptx      Film   françaisPas de vagues.  pptx      Film   français
Pas de vagues. pptx Film français
 
Apprendre avec des top et nano influenceurs
Apprendre avec des top et nano influenceursApprendre avec des top et nano influenceurs
Apprendre avec des top et nano influenceurs
 
Chana Orloff.pptx Sculptrice franco-ukranienne
Chana Orloff.pptx Sculptrice franco-ukranienneChana Orloff.pptx Sculptrice franco-ukranienne
Chana Orloff.pptx Sculptrice franco-ukranienne
 
Bibdoc 2024 - Les intelligences artificielles en bibliotheque.pdf
Bibdoc 2024 - Les intelligences artificielles en bibliotheque.pdfBibdoc 2024 - Les intelligences artificielles en bibliotheque.pdf
Bibdoc 2024 - Les intelligences artificielles en bibliotheque.pdf
 
Newsletter SPW Agriculture en province du Luxembourg du 10-04-24
Newsletter SPW Agriculture en province du Luxembourg du 10-04-24Newsletter SPW Agriculture en province du Luxembourg du 10-04-24
Newsletter SPW Agriculture en province du Luxembourg du 10-04-24
 
PIE-A2-P 5- Supports stagiaires.pptx.pdf
PIE-A2-P 5- Supports stagiaires.pptx.pdfPIE-A2-P 5- Supports stagiaires.pptx.pdf
PIE-A2-P 5- Supports stagiaires.pptx.pdf
 
La Base unique départementale - Quel bilan, au bout de 5 ans .pdf
La Base unique départementale - Quel bilan, au bout de 5 ans .pdfLa Base unique départementale - Quel bilan, au bout de 5 ans .pdf
La Base unique départementale - Quel bilan, au bout de 5 ans .pdf
 
DIGNITAS INFINITA - DIGNITÉ HUMAINE; déclaration du dicastère .pptx
DIGNITAS INFINITA - DIGNITÉ HUMAINE; déclaration du dicastère .pptxDIGNITAS INFINITA - DIGNITÉ HUMAINE; déclaration du dicastère .pptx
DIGNITAS INFINITA - DIGNITÉ HUMAINE; déclaration du dicastère .pptx
 
Calendrier de la semaine du 8 au 12 avril
Calendrier de la semaine du 8 au 12 avrilCalendrier de la semaine du 8 au 12 avril
Calendrier de la semaine du 8 au 12 avril
 
Vulnérabilité numérique d’usage : un enjeu pour l’aide à la réussitepdf
Vulnérabilité numérique d’usage : un enjeu pour l’aide à la réussitepdfVulnérabilité numérique d’usage : un enjeu pour l’aide à la réussitepdf
Vulnérabilité numérique d’usage : un enjeu pour l’aide à la réussitepdf
 
Bibdoc 2024 - Sobriete numerique en bibliotheque et centre de documentation.pdf
Bibdoc 2024 - Sobriete numerique en bibliotheque et centre de documentation.pdfBibdoc 2024 - Sobriete numerique en bibliotheque et centre de documentation.pdf
Bibdoc 2024 - Sobriete numerique en bibliotheque et centre de documentation.pdf
 
Aux origines de la sociologie : du XIXème au début XX ème siècle
Aux origines de la sociologie : du XIXème au début XX ème siècleAux origines de la sociologie : du XIXème au début XX ème siècle
Aux origines de la sociologie : du XIXème au début XX ème siècle
 
Bibdoc 2024 - L’Éducation aux Médias et à l’Information face à l’intelligence...
Bibdoc 2024 - L’Éducation aux Médias et à l’Information face à l’intelligence...Bibdoc 2024 - L’Éducation aux Médias et à l’Information face à l’intelligence...
Bibdoc 2024 - L’Éducation aux Médias et à l’Information face à l’intelligence...
 
Faut-il avoir peur de la technique ? (G. Gay-Para)
Faut-il avoir peur de la technique ? (G. Gay-Para)Faut-il avoir peur de la technique ? (G. Gay-Para)
Faut-il avoir peur de la technique ? (G. Gay-Para)
 

Πλούταρχου-Βιος Καίσαρος - http://www.projethomere.com

  • 3.
  • 4.
  • 6. t
  • 7. — c ARGUMENT ANALYTIQUE VIE W, CÉSAR. l)B . I^mitié de César I. les Iraile cl c!e Sylla. Il - ^'' — César, pris II. fail pendre lY. Sa faveur des corsaire», ji.n eiibuilc. — place dans le Capilolc les imaL,'Cs de Marius cl de II. III. Son aupns du peuple. funèbre de sa feiumç ^JCL^^^^use ensuite Ponipéip. ^ fait l'oraison il — avoc beaucoup de liorlé cl les grand lalcnl pour réloquoncc. V. / Il 08t nomnic grand-ponlift On reproche, siis ' vic- à celle icasion, à Ciccron de l'avoir é[)argné lors de la conjuration de Caubua. — distribuer £ait Le sénat VIII. du Ijlé au peuple. — XII. on qualité de préteur. Xlll. Il pour cgnlre-balanccr , Pompée réconcilie et — XI, César le crédit se rend de César, en Espai;ne — Sa coiuiuilc dans celle province. Crassus. — XIV. H oblicut le consulat par leur crédit. Conduite odieuse de César cl de Pompée. CésarJV^il arrêter C.ilon ri le César dans roMchc — Gaules. les — XV. Sommaire aussilôt. XVI. Kxcmples de rallacbemenl ipspirait à ses ofliciers et à ses soldais. leur alTection. Gaules. les sur lui une — Sa sobriété. — XVI II. — XVII. Comment victoire complet»;. — XX. Il menl des Gaules lui est confié pour cinq ans. — — expédiiion djtn* la Grand(vDrclagne. Mort de Julie, d'AnliKiorix. — XXV. — XXIV. Soulèvement de — travers le u-rritoire des IJngons U — XXVII. ville d'Alésia , Gaul» la XXIII. Double lillc de Cés ar e t Gaule. dont 11 il XXVI. Après une marche , César parvient à mettre j^ Défaite la dillicile à les ennemis oblige Vercingétorix de se renfermer dans fait le siège. secours des assiégés. César la bal Vl£ DE CàSAR. la Le gouverne- Révolte des Arvernes et des Carnules, sous conduite de Vercingétorix. en déroule. dai.i XXII. Guerre contre Usipiens et les Tencteres. Pont sur le Rhin. femme de Pompé e. qu'il remporle Il passe l'hiver dans — XXI. <!e gagne il Première guerre de César XIX. Seconde guerre, contre Ariovisle. cisalpine. Défalle des Belges et dos Nerviens. 'e» dos succès , et Une grande armée vient au Vercingétorix se roa^ 4 ^^'^ 1 M ' V^
  • 8. ARGUMEMT ANALYTIQUE. 2 X yiH. Commencement Pompée, nommé de» diviiioni de César et de seul consul, de plus reçoit Pornpé**. gouvernemcDi de le l'Espagne et de l'Afrique. — XXIX. César et la prolongaliun de son gouvernement. Erreur de l'umpée sur dispositions des troupes envers César. poser les armes, Pompée si et Curion se dans son camp. — bicon et prise d'Arinjinum. — de crainte et de confiance dans «iti et se met à XXXVIII. la sait se 11 XXXIj. I*assagc du Ru — XXXIV. Divers Rcnliraents — XXXV. César! à it la ville. [)asse poursuite de Pompée. il il chasse les est iieiit...iant« nommé Murmures des dictateur, soldais. — entreprend de repasser d'Apollonie à Brindes dans une Il simple barque. ue XWI. Gaule cisalpine. Antoine — XXXVl. en Espagne, d'où Pompée. — XXXVIl. De retour à Rome, 11 — les de dé- otirc XXXIII. EOrui que celle nouvelle répand dans Rome. Fuite de Pompée. Rome. César veut les déposer aussi. la rcfu;;ienl dciiiandcr le consulat — XXX. gouvernement de réduit à dctiiandcr le fait — XXXIX. Disette de ses soldais. pas profiler de sa victoire. Pompée viclorieux — XL. César décampe, Pompée — XLl. César el se laisse déterminer, malgré lui, à le poursuivre. s'empare de Gomphes en Thessalie ^ son camp. — iiance des Pompéiens. XLll. Les deux armées en présence à Pharsale. Con- des deux tions XLVl Ses . — XLIII. César remporte — XLVil L — L. — XL VIL lui — Prépré- Guerre d'Alexandrie. Cléopâlre Il la Rapidiié de ses victoires en Asie. Rome. Insolence d'Antoine retour à la victoire. Larmes de César, lorsqu'on — XLIX. porter chez César dans un paquet de bardes. d'Ëgjpte. trdjae — XLIV. Disposi- paroles et(sa^conÏÏùit#'^prc8 la bataille. sente la tête de Pompée. fuit Présages divers. généraux. — XLV. sages de Cornélius. se et l'abondance est rétablie dans , et d'autres met s urvie — LL Son amis de César. — LIL César passe en Afrique. Disette qu'il y éprouve. — LUI. il défaien un jour trois généraux et prend leurs trois camps. — .LIY. P our, quoi César cua.pusa l'Anti-Caton. connaître LVL tîn de 11 Dénombrement Fénorme dépopulation causée par César défait en Espagne les JjVIjU — LV. est nommé la guerre. fils qui fait les guerres civiles. de Pompée. Son triomphe. — — dictateur perpétuel. Sa belle conduite depuis la — LVIII. 11 projette de nouvelles conquêtes et en- 7
  • 9. ^ ARGUMENT ANALYTIQUE. Ireprcnd de grands travaux. LX. 11 toine lui présente le de la — LIX. II se rend odieux en voula nt se faire diadème, 3 réforme le nommer roi. qu'il refuse. calendrier. — — LXl. An- — LXII. Comnoencemenl conjuration de Crulus et de Cassius. -^ç^LXllî^ Picsages qui annoncent à César sa mort. —^^LXJ^V.Ml va au qu'il reçoit. — /LXyiI. ''JLXVllI. — LXV. Billet sièûal^ Brulus et Cassius se présentent devant Fureur du peuple LXIX. Mort de Cassius et malgré les avis d'Arlémidore.^ LXVI, ji^'l de César. contre les de Hrulus. meurtriers le peuple. de César. — —
  • 10. , llAOVTAPXOr BIOE KAIIAPOS. I. Tr,v Kt'vva tou jjiovapyr^aavTOç £7r£xpaTr,ae Kaiaapcç, 2uXXaç , OuyatÉpa, Kopv-/;).iav £Ôr,u.£u<7£ tvjv aÙTr,ç. cpcpv/jV AiTia oi Kcicapi Tcpô; Motpiov oixeiotTjÇ r, -/jv. irarpo; àoù.-^r, Ka'.aapoç, ô 7:p£oCuT£po(; cuvwxei Mapioç ô V£coT£poî, oùx r^'(i^K^r^(JV^ y àXXà oi' Tr,<; 'lo'jÀîa yi?, Mapio;, wv Kataapo;. àvc']/iO!; xai ttXv^Oouç çovojv £v ap/vj [jiEvoç o>< out' eÀTiiaiv oote cpoCw ouv/;0£iç aTro^Traffai irpoç 2iuX).av (XTrE/Otiaç lyE^ovEi , £;r,; '12; o' urô àcyoXi'aç 67:0 2û)v)va Trapopco- {xôticov Σpa)?;uvr,v , tov û9;aov £1:; 7rporjX0£v, ouTTioTTavu (jLSipaxiov («v*, Tau-rr,ç jxàv IxTCcOTiTv auTOv OTTEvavTiioOciç lîiuXXaç TzapcGXEuacc' TCEpl ô' àvaipî'(7»(«ç jiouXfiuô(jt,£voç, cbç oox £^oi Xoyov àroxTivvuvai Traîoa Sylla, devenu maître de Uorae et n'ayant pu, ni pnr ses pro- 1. messes fille Iviwv Xc^ovrcov ni par ses menaces de Cinna , fisqua la dot de sa fut la , déterminer César à répudier Cornélie celui qui avait exercé la souveraine puissance femme. La parenté de César avec et en avait germain de César. Dans était cousin scriptions, Sylla, distrait par nombre de victimes César, qui , au lieu qu'il vieux Marius de se dans la tu le les jeune Marius , beaucoup d'autres soins et par ; il voulut le laisser oublier, se mit sur les rangs le peuple pour même le faire mourir. Et grand pas à pour le le briguer, quoiqu'il première jeunesse. Sylla, par son opposition, demande qui par la commencements des pro- inmiolait chaque jour, ne songea sacerdoce et se présenta devant sa con- cause de son inimitié pour Sylla. Marius avait épousé Julie, sœur du père de César, fût le , comme fit rejeter ses amis lui représentaient qu'il n'avait pas de raison pour sacrifier un si jeune
  • 11. , , , , , , , , PLUT ARQUE. YIE DE CÉSAR. ùi ZùA)as I. iittxpâ.rr}7t I. Dès que Sylla domina, n'ayant pu par espérances OUTC (/7t(7(y ouTC «oSoj ni ànoaitiaxt Kxivupoi arracher à Côsar K.opvyi}.ict'j TÔv OvyxTépx Kt'vvz riornclie, la fille ni par crainlc de Cinna, TOJ /xova/s/iriyavTO; celui qui avait eu-le-pouvoir-absolu «û>{/*eu« Trjv il Ahlx Tr,ç riv fsp'j/i-J ujzyji. otxiidryjç npoç Mz^otov. <le son »^» lov/ta Kxi7xpoi. û£ xxpopdtuvjo^ Ûttô SJ)>a UTTO 7t/î^';0'J^ le [ilus ^dvwv Marius élait qui élait cousin de César. Or comme à cause de , la négligé par Sylla conuuencement dans et par suite O'jx i^yîC7ï/;ïCv il àAià mais briguant OUTTU T&V Or,fX0-J, /x£v le , ÛTTSvavTtwOslç de Sun occupaliou , ne-se-tint-pas-conlent le sacerdoce, s'avança vers le peuple, n'étant blV icâvu fieipxxtov 2û>Aaç il , iimltitude des meurtres iv à|0x*5 /ASTieùy (i^cjTÛvyjv né plus jeune, le xal ûià àî/oÀia^ 1tpQï',À0i-j cl^ vicuv sœur du père de César, de laquelle yî'j'jrepoi, Siv oL-jsiiiài ûj . i/eydvet M«/2io^ ô pour Sylla parente avec Marius. hahilait-avec Julie ào«Ày>î itUTpoi Kxiaupoi *S pas^ncore lout-à-lail auolescent Sylla d'abord s'élaut opposé prépara aurèv ixnijiîv raÛTïjç* lui être poui«v)d_a«voç 5è puis délibérant njpl àvacpéjcwç, sur l'exleruiinalion de lui, (ytoiv ÀcydvTOjy , dot d'elle. ininiilié était la Car Marius (Tuvcôxci la Mais une cause à César Si YixiGicpi. ÙTieyOsixi -npbi Zû/iav Y) confisqua exclu de ce sacerdoce quelques-uns disant ({u'd a'avail pa« de raisoo :
  • 12. KAIZAPOZ BIOZ. 6 TY)XixouTov, Tcaiôi irpbi; oCiy. voov l/iiy a-Vrol;, i'^Yi TOUTw Map(ouç ivopûJat. Kaiaotpa, çuyvov iauTOV ^xXetttev xoaiÇd|/.£vo<; Tov "^liv zk TrtptTriTrrei lveyOe(flnrx cTpaTioitatç toû Toùç x£xpu(xjx£vou; X*'*P^* ^^ti f,Y£îJL($>a OaXarcav, ètci CTjXXau- £;t7rA£'j(;£v Et; w viav Trpbç Nixo}jn^5r,v tov ^oiciktoi, Ilap' ôtaTpi']/a<; BiOu- /pôvovoù TToXùv, eTt' àTr07r).£a)v, àXiffXETai Trepi Ty,v 4>apu.axoûa7av u7to TCEtpaTwv, 2'J)Ji.« Kopvr,).iov*, 'Kil'yi^ ^u^l TaÀavroi;, ; xa xttTaêi^ eCiOù; à^Ei'Orj, T^ç ^biv^ç TfltuTTjç tî; eTreixa ûi' à^^o)CTiav el; olxfav iTcpav jxtTOi- 5iepEUV(i)jxévoiç IxEÎva êavouffiv. 7roXXoi;ç Iv fx-?', Tiva ypo'vov TcXavoifievoç ^v ^iaô^voiç, (xev xaxi vuxxa , cî ' vr,<iov TOTÊ OToXo'ç (XEYOtXot; xat cxaioeaiv aTr/iroc^ rjôT) xaT£/dvTU)v r^v ôoéXarcav, II. IlptoTov (xèv oov aÎTTjÔEi*; utt' aCrrôiv xaxEYeXaaev wç oùx enfant: « « Vous 3v eîSo'tcuv Xurpa Etxoci TaXavTa, •Jjpi^xoicV auToç o* u>aoXdYT,(T£ vous-mêmes, leur répondit-il, bien peu êtes de ne pas voir dans cet enfant plusieurs Marins. cette parole fut rapportée pays des Sabins. faire porter Un , erra longtemps et se tint caché dans le jour qu'il était malade et qu'il fut obligé de se dans une autre maison des soldats de S) lia avisés César, à qui , , il tomba la nuit entre les mains qui faisaient des recherches dans ce canton et emmenaient tous ceux y trouvaient cachés. qu'ils 11 donna deux talents à Cornélius, leur capitaine, qui à ce prix favorisa son éva- sion. 11 gagna aussitô^es bords de se retira en Bilhynie, auprès peu de temps , il macusc par des un nombre , qui roi mer se remit en pirates infini du , la mer, et s'étant embarqué , il Nicomède. Après y avoir séjourné et fut pris ayant déjà des auprès de flottes l'île de Phar- considérables et de petits vaisseaux, s'étaient rendus maîtres de toute cette mer. II. Ces pirates lui demandèrent vingt talents pour sa rançon annqua d'eux de ne pas savoir quel était leur prisonnier, et il ; il se leur en
  • 13. , , , , , VIE CESAR. Di: awoxTivvuvai de faire-périr TzaXôx t»3).(xoDtov, un (fn auTOÙç oùx toûtw TaÛT>jç voûv , TTO^^oùç 'Mupioj^ il fii) kvopSisi Iv tx'i> do-rpt-âge, pnfîtnt ilitoiixn'.ivoirpaslespns-commitn, ne voient s'ils pris plusieurs M;tiiui (hins col cnfant-la. t(û -nociSl. parole r.oito ywvrjç Ti^i il à/eX^*^'*?? 'rpûç Kalaapsi, ayant clé rapportée à César, Ttwi ypô-jov errant d'abord chez les Sabins un certain temps assez-long (jj-j^vbv t txitWTCv iatUTOv* il cachait lui : ensuite se faisanl-transporter à cause de maladie S là àp^wîTtav «tç irép-xv dans une antre maison ohlxv, itspinÎTtru xxrà vûxra ToO <Trp%Ti'j')Toc(.ç il Zû»a Siepevvo}fjLivoii iy.€T-*a ri tomhe de dans y/jjcia les , nuit mnius de soldats de Sylla qui fouillaient ces lieux-là xal TU// z^êâ vouât et qui saLsissaient Toùç ceux étant cachés. y.expj/iiJLivojq. û» ràv Desquels ayant persuadé Tre^Tstç Kopv»5)«ov, 7)-/gfj.6-jx f 5uïl TaiâvTOtç le capitaine, Cornélius, au moyen de ileux talents, fut rrlà<:hé, et aussitôt àftidyj, x»l eùOùs il xaraêàç étant descendu vers la nier, «ttI ôâlarTav BtOuv^av èÇ^7r).£U7£v fî; TÔv j9ao^t/ix Kixouïjo/;^. irpbi; vogua vers auprès du la roi Bithynie Niconu'de. ypôvov où TToiùv Chez lequel ayant séjourné un temps non considérable, (ITX àTT07T>i£Uy, puis mettant-à-la-voile Ilapà ^ ûixrpi'paç àA^jx£Tai il ICepl Tl^V V^ffOV ^ap/JLXX0t)7'7'X'J près de ùità «5«paTûv, est pris l'île Pharmacuse par des pirates, ^îïj to'ti xaTe;(dvToov qui déjà alors occupaient nV» Oalarrav /xeyâiotç arro/otç la ««l OTtâ^tfftv àiriérotç. et des navires iniinis. II. DpÛTOv /xèv ouv mer par de grandes II. Qottet D'abord donc ayant été réclamé par eux ii»T|Oa crx07i TâiavTflf ^'une rançon de vingt talents, xaTr/é>ajcv il M( oùx ctôdruv comme jv r;û»{xottv* celui qu'ils avaient pris se moqua eiuz ne sachant pas ;
  • 14. KAIIAPOI BIO£. 8 rrevTTQxovTa ôcoaeiv. 'Etzh-zol tôîv aurov dtXXov eU Trept Oia7r£(/.^a; ttoXiv £7r tov tÔjv ypiQaotTwv 7ropiff(y.ov, £v (povixo)TaTOt<; KiXi^t * [xeO' Ivoç îpO.ou d?A)^y,» ivOpoWou; xai ôuoîv dxoXov6oiv iroXt- XettjLtxsvoç, OUTO) xaTa:ppovY,TiX(ô(; cTyev , waxe Treaxwv, Oî'ixt; rcT^apa- dtvaTcauoiTO, 7rpo(T£TaTT£> auTOÏ; cioJTrav. 'lltxépat; 02 xovxa oueîv OEoucaiç, w^TTcp où ^poupoûixevoç, (^XXà îopu^opou(XEVoç utt' Kal Ç£TO. ly^pîÎTO , «ùtwv, TToXXriç àoEi'aç cuv£7rai2^e £7ri Tcoiï^ixara Ypa.j/0)v xat xa Toùç TauTYjv (icp£iôyi, 5' Xo'yw; Tivât;, dxpoaTalç ixEivoiç Oauaa^ovTaç avrixpuç àiraiOfiuTou; xai fxr) PapCapouç a7T£xaX£i, xat cùv auTouç. Ot ye'Xojti TToXXaxiç r,7r£iXr,7£ xpELtav eyaipov, à^£X£(a Tivl xa TcaioiS 'Ûç V£[JL0VT£<;. ô' ?)xov promit cinquante. £x MiXv-^TOu* xi XuTpa, xai çoùç ît^'i xaTaXaCwv de ses amis envoya ceux qui raccompagnaient dans II deux domestiques et , , avec lesquels avec tant de mépris , que lorsqu'il voulait dire de garder un profond silence. moins comme , il gement d'ignorants en riant, de les et de faire pendre. il les trai- il leur faisait comme un prince entouré jouait et faisait avec eux ses exer- admirer, les de barbares hommes; dormir, composait des poèmes et des harangues lorsqu'ils n'avaient pas l'air au milieu de resta il passa trente-huit jours avec leur prisonnier, que de ses gardes. Plein de sécurité, cices Il : Ils il quelquefois qu'il leur lisait; les traitait sans même il les tôt en liberté ville , qu'il et ména- menaçait, aimaient cette franchise, qu'ils prenaient pour une simplicité et une gaieté naturelles. Quand reçu de Milet sa rançon diffé- ne retint qu'un seul et ces corsaires ciliciens, les plus sanguinaires des , t^ vt^cw vouXo- sti Trpot; rentes villes pour y ramasser cette som;nc eux ttjV 7ra^pr,(7iav TrXoîa TcXTjpoWaç euOuç £x tou MiXr,ffiu)v XtjxÉvoç, ItÙ Toùç Xr,GT3cç àvT^YE'-o* tait xai cx»V£*|^avà- et qu'il la leur eut payée, il équipa quelques vaisseaux dans et cingla vers ces pirates, qu'il surprit en ne le fut il eut pas plu- porl de cette embuscade dans la
  • 15. , , , , VIE DE CESAR. puis convint lui-même il SoJisrj TrîvTyj/ovTa. d'en devoir donner cinquante. TÛv de ceux autour de Ensuite nyant envoyé «ùràv Tre^l un dans une Inl Tb-JTTopi7ubv zCi-j ypy;/xâzoiv , pour la lui un dans une autre fourniture de l'argent, àîro)î)ej//yivo; /zirà Ijù; ^û.oj ayant été xal ville , avec un seul ami et laissé iv Kt'itÇiv deux serviteurs parmi les r,ilici<'ns àvO^cÔTTOiî fi'Jiy.ttiriroiç, hommes àxoXovOoiv SvoT-j ouTW xsiTXfpo'jrjrinûi, ft/ev il trés-porlés-au-uieurlre se comportait avcc-tant-dc-mépris, que envoyant vers eux enjoignait à eux de se taire TtpOjiTXTZfJ XUTOXç fJlOinÛJ, il ivixtç àvaTrxûoiTO. toutcs-lcs-fois-quc Ti73xpi/ovrx il reposer. allait inl no).l7,i xSzixi, Or pendant quarante jours manquant de deux, il jouait-avcc eux et s'cerçait-avcc eux avec une grande sécurité, SiTTiSp où fpO'JpoÙflSVOi, Comme à).Aà cop'j^opo'jiivjoi. mais ciitouré-di'-gardes d'honneur. Et écrivant des poésies 08 fifiipziç Siovaxiç SviïVf av^inxi^s Kal y^âpwv noi-^ij.xxx n'étant pas gardé en captif, xxl Ttvaç yôyovi, et certains discours, l/prÎTO è/îtvot5 ùxpoxrxXç. il xxl à-îzâ/ft avTi/puj et appelait ouviîrlcmcnt aTrat^cÛTOU; xxl ^xpZxpoJi ignorants et barbares ro'Ji fi/) #,7rî^X>;TC Oî ûè et ffÙV '/iicuTl Aptjxxv auTOÛî. i/'xt.pn) il à une simplicité et |)laisanterie. Ta iuT^a Miiis îoùç à^Jl'O/J et , «Tri T0Ù5 >>3ïTâî* il xal xaralaSwv Iri vauioxoOvTaç -npbi t^ v>{7w rançon que /'ayant donnée du port des Milcsiens TOÛ ii,uévo> Mi^yjsiwv àvi{y«TO l.i il fut relâché, aussitôt ayant éipiipé des na>ircs «wOùç n).r,p'M7xq tz/oXx i/. dès que fut arrivée de Milel, /xov ix Mti>5T0u, «5tl souvent avec rire menaça de pendre eux. attribuant cr franc- parlcr-là Ti^v z^xppr^'slx') Tivl àyeJeta xal jratîcâ. û£ audileurf Mais ceux-ci se réjouissaient, , viaovreç raJT/jv û» comme (eux n'admirant pas, Oxu/zxÇovTaç xal TIoHîtXlÇ se servait d'eux et , |)artit , contre les brigands : ayant surpris eux encore stationnant vers Ille
  • 16. . KAIIAPOÏ BIOI. 10 youvTŒÇ K« xk ixpttTTjae TÔiv TtXiiaTûïv. , yjnf^yMxa Xt(«x (xlv rb ce- ^TTOty'fTotTO, 'wùç 5* avÇpotç Iv TTepYcip^)* XŒTaOtaevoç au.(i)Tr'ptov, aÙTo; liropEuOr TrpbçTOv ûieTTOvra t^,v *Aatav*Iouviov ', w; ovti Ixe(v(|) 7rpoa9;xov *Ex£ivou 51 twv aîyjjLotX(OT(»)v oxÉ'j/saOat X^ç, yatpEiv ^otao^ auTOv 6 TrpootyaYwv roùç XifjfTTiç 80XC0V Tratî^eiv £v tîj III. 'Ex TÔiv oixoi rot; Ja)j0JX0Taç xoXdiarcti Toîç ypr^ixadiv Iro^OaXjxuSvTOç xoti ^Xi'ya) xa Trepi aTpaTrjVo) Kaïcap eî; (r,v ^^'^ y^P ^aCTto>Toç ^tti cyo- népYajXOv w^^'o» el; ârctvTaç (îvEdTaupoxTfV, oj^rsp 3ta auToîç vi^cw TcpotipT^xe». TroXXaxiç. Bï TOJTOU, T^C 2uX).at 5uVa{X£u)^ xaXouvTwv auTOv^ETiXEucev AtcoXXcoviov*, tov tou MoXwvoç, £Î; jJLipOtVOOtVT.qxai TÎ^T, 'Po5ov • oô xa [Itti -r/^o/^v] rpi? Kixepwv r,xpoÎTO oo^i- (TTSUOVTOÇ £7ClCpaVc5; Xai tov TpOTTOV ÈTCUIXOUÇ Etvai OOXOÔVTOÇ. AsycTai Bï xai <pvvai Trpoç Xc^youç TroXiTixoù; ô Kaîcap apitira, rade même leur butin. fers , de IMIe De là ; il il en prit un grand nombre et s'empara de tout et alla trouver Junius d'Asie, de les punir. Junius à qui , , où il appartenait les fît lui dit qu'il examinerait à pendre tous ces pirates annoncé dans charger de fit comme , de ces prisonniers. César, laissant retournant à Pergame, avait souvent il , préteur ayant jeté un œil de cupidité sur leur argent, qui était considérable, qu'il devait faire Pergarae les conduisit à l'île , où ils , là le loisir ce préteur et comme il le leur prenaient ses menaces pour des plaisanteries. III. les Comme la amis de César puissance de Sylla commençait à lui écrivaient de revenir à Rome s'affaiblir et , il alla i Rhodes pour y prendre des leçons d'Apollonius Molon Cicéron avait été l'auditeur, qui enseignait coup de succès, vertueux. On dit la , que d'abord celui dont rhétorique avec beau- et qui d'ailleurs avait la réputation d'un homme les dispositions les plus heureu- oue César, né avec
  • 17. , , , , , , , , VIE DE CESAF. 1t s'empara du plus grand nombre. il fit, d'une part, ty.pdrvin vénv njiiiruj. il Kat iwot>|7aTO Et ri fiiv toù; v.jSpu.q rà StTficori^ptev èv Ueoyv.txy tlq tKoptxjOvi aùràç Trpiî rov uno proie, <lo l'arijent yp^^tfixra ltlv.j y.ixraGiu.evoi; Sk laùvtov <lo rniiiro prison à d.-ins la il ayant (Ij^pusé les alla lui-nK^nio vois Jimius qui ijouvornait l'Asie Trpo<rr,xov èxetvb) cî); homme» Per"ame conuiie coiiMMiaiU à , lui ôv-ci (Txpa'nriY^) qui était préteur xoictjai Toùç îaAwxoraç. do punir coux ayant élà Mais colui-ci pris. couvant-des-ycu et TOÎç yp/ifj.a.vf* l'argent (^v yào oùx i/t'ya) (car xal ^ây/ovTOç et répétant 7xipt7dxi Tyor/^ iizl nspl Tûv aî;^^uaAwrwy Ka7j3t^ îâaaç aùrôv yv.icv.i ô w^STO îîî UipyxiJ.o-j lui il non peu-considérable) était devoir examiner à loisir au sujet des prisonniers César ayant s'en alla à . laissé lui se réjouir Pergame , ayant fail-sorlir xal irpox'/aywv et aTravTaç toùç )>j7Tài tous les brigands àvejTaûjOWTev il ÛTTTîp rcpoiip-^/.ii ajTorç comme îToAÀâxtî èv plusieurs-fois dans t:^ v»JT« 'E/. ûi TOJTOJ, tt|$ Ôuv«/accj$ fit-mctlre-en-croix il , /'avait dil-d'avancc à eux l'île paraissant plaisanter. ooxâiv TrxtÇftv. m. tes ZÛ)Jz 111. la Mais aprrs cela , puissance de Sylla fixpoi.ivo/xijr}^ r,Qr, se Uétrissant déjà xal TÛv o'xoi et ceux xaioûvTWv aùrôv appelant £7r){U7£v êiî Pdôov il du dedans de Rome lui navigua vers Rhodes [inî o^o/yjvj [pour l'école] npèç vers Apollonius ATro/).'jjvtov, TOV TOU Md/wvoj cfth de Molon, ou iJOÇ'lJTfiÛOVTOÇ fiTtlSXV&ii duquel professant remarquablement xai ^oxoOvTOf sivai et knituLOÏ/i TOV rpoTzo'j honnête de mœurs xal ILixipwv yjxposcTO. Cicéron aussi était-disciple. O ûè Kxlffxp >é-/JTac x«l çwvai âpiffTX passant pour être Or César et être est dit dc Ires-beureusemenl
  • 18. KAIZAPOÏ BIOZ. 12 x« 5iarov9;(Toti otXoTiuorotTa i^y çuiiv, «or)p(TO); ?/eiv veÎTO T^ç Iv ^ , TsTTai |7.yi f.yîaoviîv tv;v xr, Trpoi; arpaTeiwvxal tTTapyiotç, xat TroÀXal ajToi TrapETyov. '0 toô'to iT: 'Po')'xr,v oIttÔ ty;!; , tyjv 'R/)»aooç twv *EXXa$a Mapxou Maxôûoviaç Tou ses pour l'éloquence politique laleot naturel, rang parmi , Rome; de les orateurs talents militaires la supériorité et Swpoôoxia; et monde, il aux affaires ; à l'éloge que Cicéron avait pas comparer le style d'un fait cuvtjYOIttI , Aeu- Ka tocoûtov de soio ce tenait le second pour acquérir par , 'O s'il les du pouvoir. Détourné par d'autres politiques, suprême puissance. Aussi, dans il , aurait eu le premier, du barreau la perfection Ters enGn à qui le conduisirent réponse de Caton homme la uniquement au métier des se livra il tv;v cîxr,v. cTpaTr^you. le [xaprupiaç TrpoOuuia; tv;ç ne put parvenir, dans l'éloquence, à laquelle la nature le portait ':ro)>£(/)v avait cultivé avec tant que, de l'aveu de tout n'eût pas renoncé aux exercices armes rapai- AoAoÇî'/.Xotv ^xptve xaxw<T£o)ç pEU(7£v aùr/) rioTrXiov 'Avxoiviov Siwxou^ttt; il ouv avovTo;. 7ro).).7;v AoXoÇe'aXœ; àrio'->y^ t/iv ouv KaTcap, àaeiêo'ixEvoç soins, o* cTpy.TKOTf/.oô )>o'^ov dvcpoc (ivT£;îTa^Etv Trpôc; C£tvoTr,TOt IV. 'E7ravc)/J(ov o'eU xouXXou ';ro).iT£taç. ovx I;ixo'/evo;. ACto; , fl^/ Sovauci xa toîç Snkoiç tt; Kix-'pojva TTEpl Karrovo; àvTiYp^'î'7, ^•/Topo; eu'^uoîi; xat (ryokry ûs Stzuk , ).ey£iv ceivoTr,TO<, Otto Ttjt xaTe/.Tr'aaTO CcTîpov £v to c^ 7rpo)TEÎov ri îeuripclot fî)Ç , qu'il lit la longtemps après prie les lecteurs de ne il de guerre avec celui d'un ora- teur excellent, et qui s'occupait à loisir de cette sorte d'étude. IV. De retour à Rome , il accusa Dolabella de concussions dans gouvernement de sa province , et trouva dans les villes de la le Grèce un grand nombre de témoins qui déposèrent contre l'accusé. Cependant Dolabella fut absous; et César, pour reconnaître la bonne volonté des Grecs, plaida contre Publius Antunius, qu'ils accusaient de malversations , devant Marcus LucuUuSt préteur de la Macédoine.
  • 19. , , , , , VIE DE CESAR. . 13 pour l'éloquence politique, itpài ).dyouç ixoXtTixoiii, cl avoir Iravaillc son naturel ©tioTt/iOTara, avcc-la-p1u8-gran«le-éniulation au point àSy;pir(,)i ri àfel'jxi ôi t6 Tr^cureTov «l'avoir sans-conlnMJii Si'JTCpeXoi^ et d'avoir , le second rang renoncé à la , priinauic, étant plus occupe à ce qu'il fût le premier T>J Juvâaït xkI roTî é;rJiotî, pjw la puissance et eux èÇi/o'uevoj n'étant Kpàç vers lequel ce point d'Iiabilelé dans le parler à. OTiip fùviç CyyjyiÏTO vj la nature /e conduisait , , à cause des cxpéilitions uizà arpxTiitHv du et xx no)iTiixç, TJf les arnies, arrivé [)as xxreA7Tn7y.T0 ti^v ^yî^aovtav. li'iin-de-vic-poliii(jue par lequel Auràç 0£ ojv uvnpov itpès Ki/.ip'ji'jx il Lui-même obtint l'cinpirc. a Cicéron certes plus tard dans sa réponse sur Galon KxpxiTsXrxi IJ.Y) )rf-/ov àvJ.'yà; ffrpxTiwTt/oy "npbi àvTsÇcTocÇîiv ItoXXrjv homme de-guerre riialtilclé d'un orateur bicn-doué-par-la-na turc pi^ropoi «ùjjuoûç ItzI de ne pas comparer parole d'un avoc csu6Tr,rx xal âyoJ7o; |)rie la toûto <iyoli/,-j. IV. E7rav£>9wv Ji employant pour cela beaucoup de loisir. el IV. Ltanl revenu à eJç 'Pw/*>jv, Rome Ixpivs Ao/oSiiiav il xaxwffïw; tTtxpyJxç, de prévarication dans son gouverti- xal 7ro).).al twv Tro'Aîwv accusa Dolnbella et plusieurs àïrà t:^; 'FA'jxùoi de nxpivyoj fournirent à 'O fjLtv oZv So).oèéyÀxç ànifv^s O Sk auro"j fMxp'Tvpixi. r/;v our,-^. Kxïuxp villes Grèce lui des lémoigoages. Cependant Dolabella échappa au cliàtinient. Mais Gésar, ifiti&ôixsvoi rriv 'E).Xiix ttJç izpcd'j/iîxi la des f récompensant la Grèce de son empressement, 9vvtjy6peu7c-j aÙT»î défendit elle otwxoûïv; Supoooxixç qui poursuivait pour vénalité U^^iov AvTwvtov Publius Antonius hi ToO Afv>xoû»ou Mâ^xou •T^KTTjyow Maxiôovtaç. [men? devant Lucullus Marcus préleur de Macédoine. -
  • 20. KAI2AP0I BIOX. 14 war» tûv ta^ufftv ffXTj^atxevov oùx 8à 'Piofty) £^/_eiv TToX/v:?) tou; ÎT,aap^ouc 'A.vtwviov ^TrixaXeTaaOai jjiâv to Tjov iv t^ 'EXXaoi rpo; 'tXyvTjVaç. 'tv xi; cuvTjYOf i«Ç oôto" IttI T({i Xoytj) Trepi •/apiç IçsXaiXTTe, TroXXr) $à r7;ç Trepl xi; ^e;t<tfOciç xai 6(xiX{otç cpiXocppocjuvTjÇ eovoia irapà t9;ç TTEpi ti^jv {jLixpbv aCiTÔî vouvxEç Suvaai; ûîû(jL£voi , Sr,{xoTwv à7r/;vTa, OspaTrrjTixcâî ilv Se tiç xa dcTro Seitti^wv Trap* f,Xix(av (Jvtoç. xal ^ojç twv ôiaixav Xa(A7rpOTr,To; ao;avoa£vr, xaxi eît; "Hv xo rpûixov x^jV TroXixetav. xa/ù, xwv àvaXu)|/.àx(ov £7riXi7rovxo)v £a£cOat, 7r£pi£0)3wv àvOouaav Iv xoîç iroXXoîç* |X£YaX-/)ç ettI xai Sucavaxp£7rxGU y£vo|X£V/;ç xV "^(^"^ ^wv vjyrjXEOv {xixpàv Il , (X£xa6oXr,v o-ou* xa/u parla avec tant d'éloquence damné , , wç , ô^j/l les grAces ttgisT ixsYOtXrjV qu'Anlonius xô £vo£A£/£; l'accueil gracieux , qu'il possédait à fection Ix xoû craignît (Tëtre con- qtii , , sous prétexte qu'il ne , même. A de son éloquence brillèrent au barreau, et acquirent une grande faveur. politesse tjsOovxo, oOoEjxiav à^yr^y Tz^fOc^yLXZùti pourrait obtenir justice contre les Grecs dans la Grèce Aome, ^60- c;txr,Xov , 0' oî xai ^aCiî^ouG-/;? avxixpuç en appela aux tribuns du peuple , xai Tpa7réÇ>)ç lui En même temps que son aûabiliié &a qu'il faisait à tout le monde qualilée , , un degré au-dessus de son âge du peuple; d'un autre c6té, la , lui méritaient l'af- somptuosité de sa table et sa magnificence dans toute sa manière de vivre accrurent peu à peu 8on influence et son pouvoir dans envieux , le gouvernement. D'abord ses persuadés que faute de pouvoir excessive, il suiïjre à cette verrait bientôt sa puissance s'éclipser, firent tention aux progrès qu'elle faisait panni le peuple. Mais fut tellement fortifiée, qu'il n'était plus possible qu'elle tendait visiblement à ruiner la république, trop tard, qu'il n'est pas de commencement si dépense peu d'at- quand elle se de la renverser et ils sentirent, mais faible oui ne s'accroisse
  • 21. , , , , , 15 vu: DE CESAR. fut-puissant tellement El biJTt TOv il au A'JTCtiVlOV puiiil Aiiioiiius CD avuir a[)[)clc aux tribuns, ayant allégué «v AC pas avuir la partie égale dans la Grèce contre des Grecs. Cependant à Rome i/jiv TO r^ov O'JK T-Pj Ev 'E)>aot Ttpbç 'EX^yivxç. Sk "PùJ/xy; une grande faoar d'une pari éclatait «TTt Tû 7t«pi à cause de l'éloquence de auToO ioycj Ta; 7Jvr,yopiui dans lui les déieiibes uoXXy) ôt «uuoca etde l'autre une grande bienveillance àîniJvTa se rencontrait Tra^à Twv Srjfioxciv du cùté des gcns-du-pcuple à cause de sa familiarité fûoyno7{jvrii Tri; TTcpï Ta» ôsÇicôaitç en-fait-dc poignées-de-main et lie Conversations OVTO5 OîpxTreuTtxoû irapà i^>ix(av. au delà de Ti; ûi oOvz/xt; De ^v aùrôj , lui étant courtisan était à lui vers Ct{ Tl^V 7T0/lTffa» aùÇavo//iv>j xaTà fiupàv .vo» âge. plus une certaine puissance le gouNcrnement s'augmentant i)eu-a-pcu repas et par XXI àirb ôîtTTvwv xal T|5xit<Çv;î et par sfs Xal O/WÇ T»JÇ ia/i7CpÔTï7TO{ et en-général par l'éclat Ttepl Tiiw oiaiTav. table de son geiire-de-vie. Uv TÔ npcSTO)» ol .«a Laquelle puissance d'abord ceux qui /'enviaient yôovoyvTeî otôfuvoi iynOxi rayy èÇtTïîiov, Tûiv àvXMtifJiXTUiV t^L^CnJVTOiV , pensant devoir être vile évanouie les , dépenses ajraul manqué négligeaient àvOoÛTxv èv TOtç TioÀ^oTs* ifJjflovTO ôè ô'^i "j/lVQ/jiijrii; tlorissanlc mais y w< i^-/J7Tiov O'Jtjtfiixv lnoi Ta fxixpxv xp-j^tiit npx-^fi.xTOi ivQuixki la multitude : devenue grande et dillicile-a-renverser, xal paûiÇo'Jar;ç âvTtxpuç TÔiv Sicov dans s'aperçurent tard elle étant /xf/XArti xal JuffavaTf éwTOU, tffl T17V /iitTaêoirjv ils et , marchant ouvertement au ciiangcment de toutes que il tes ujjuves, Ht faut juger petit aucun conuucncement de chose puisque la continuité ,
  • 22. KAIIAPOÏ BIOZ. IG xaTa^povy,09;v2i to ôaXaxTTjÇ aùxou xai ^o€r,Oy,vai ccxtov 67ri2c'cOai TOC , ciaYtAwvxa xtxpu|JLix£vr)v Seivor/ixa , xat TTEpiTxtoç ÎSo) 'AXX' ^xav « t),v £v tyjç itoX:tc(«ç w-rirep , ^lAotvOpojTrw xai iÀ3p<j> Ttji toû i^Oouç xaTajxaOojv Kixcpoiv £)v£Y£ voî; dtXXoiç éc7:affivl7riGo'jX£Oji.aciv ^vopSv ôiotvoiav XaCovaov. 'O f(Ky irpoiroç xoj).uOr,vai (a*); , aoTou xal TroXixeuaaai Tupavvixi^.v ^^ t);v xo|xr,v OfSxo) Siax£iu.c'r/;v , xàxEÎvov £v GaxxuXw xvojixrvov * aoi oij , coxei TraXtv OOTOÇ fivOpojTXOç £?ç vouv av ItxÇaXEcOat tt,Xixo~xo xct/.ôv àva(peciv . xv;? 'Po)(jLa((ijv TroXix£(aç. lo'j ôc è/){jLOu rpojXTjV (Ji£v » Tauxa , cuv oaxepov. (xiv auxov ixrfAOi^ tt^TOOEiçiv xr,ç Trpoç IfXaêev, ^T£ Trpôç Fociov nort'Xiov Èpiaaç Girsp yiXiap/iaç Trp^ SsuxEpav ol xai xaxa^xvECTEpav xepoç àvTQYOps'jOTT Mapiou "^iivcuxo^y 'louXiaç, d7xoOavouc7)<; promplement par la persévérance , , àctX^iSovç et à craindre la comparait à la bonace de le la mer, et à reconnaître la « voir le fut dit dessein je , méchanceté de et dans quand mais quand je regarde se? ; je le vois se gratter la léte ne puis croire qu'un tel homme noir de renverser la république. si qu'il dans tous ses projets des vues tyranniques du bout du doigt, premier à cou- disait cet orateur, « aùxTjç la « toutes ses actions arlislement arrangés x9;ç il vrait. « J'aperçois, si wv , douceur de sa conduite politique, son caractère sous ce dehors de politesse et de grâce dont cheveux ^x£ grâce au mépris qui a empêché qu'on n'arrêtât ses progrès. Cicéron paraît avoir clé soupçonner , puisse conce» Mais cela ne que longtemps après. V. César reçut une première marque de qu'il se trouva l'affection du peuple, lors- en concurrence avec Caïus Popilius pour l'emploi de tribun des soldats ; il fut nommé encore plus évidente, quand , le premier. à la mort de la Il en eut une seconde femme de Marias , dont
  • 23. , , , , ViE DE CESAR. 17 ^rand Hiit vile /ui ayant reçu le , ne pas élre empêché Ix Tou xaTaypov/jO/Jvat. *0 youv Kuipbiv du SoKÛtV ItpCiTOÇ paraissant Û7Tioî;0ai avoir soupçonné rà otaysAûvra xxi (fo&rjOfitxi Tiiis lîlrc Du nOMTiiXi aUTOO, moprisé. niuiiis Cicci'un le premier et avoir cruinl les dehors riants Ûisnîp QulÛTTriç, du gouvernement de Wi comme de la mer, xal Ka.TXfj.xOuv et ayant caclice Xi/.pJfiiiivr,v iv TÛ ^(/avOpciÎTCcjj xal iXxpiJ £A«7««èvo|5âvotâvotav rvi^avvtx-^v xn-j.Ui Toï; â//oii iKiZo'jXîjuxst XXÏ Tlo'/.lTiÛ/XXHJ aUTOO* « ÂÀ^à, i'f/jf T/jy xd^a/jv OTxy humaine %ox&' apparence disait voir dans toutes « (Jea Mais, et enjouée une pensée tyrannique les autres résolutions et mesurci-[)olili{]uos disait-il, de quand lui : je vois sa chevelure arrangée oiaxei^uév/jv supérieurement si xal ixilvoj xvoJ/Asvov et lui se grattant «axTJ/u (vl compris dureté du caractère lu d'un seul doigt, irâAiv ojto; à xvOpùtuoi de nouveau cet ou yuot ooxi7 ne ay t/xëx).é7Ûa( me homme parait pas devoir s'être mis dans res[)rit £({ yoûv T>3AixojTO xaxoy, un àya(|9£7(y la destruction T^i TtOÀlTSixi 'r&j/xxîwv. Tay-ra /jtèv «" aussi grand mal du gouvernement des Romains. Ces choses du moins ouv furent dites plus tard. UffT«/50y. V. 'EAaêi oi V. Mais il reçut lt/5WT>jy /xèy àrtoociÇiv d'abord une première preuve Tîîî «ùyoï'aj roJ de or,fj.o'Ct la bienveillance du peuple vpbi aùrov, pour 5t« ipiixi lurs(]ue ayant rivalisé Wlip y^ù.ixpyix^ pour tribunat-mililaire ttpbi Faioy Uotûàioj lui le avec Caius Popilius à-ji^yopeùO/) Tzpàrcpoi' il ovjzipxv oc puis une seconde k.tt KxrxfxvsvTÎpx'j , fut |)roclamé le premier . et plus éclaiante, lorsque, Julie, Vit D£ ClSAA. 2 »
  • 24. KAIIÂPOI 18 13IOI. èY>tw(xiôv Te Xa|x:rpôv iv àfopôf èroXji.7,ffry eîxova; Mctpioo TTpoOéaOai,TC>TC TcpûÎTOv d^Ottaaç (xeià r>,v iuXXa ^Til 'EttI tout(}) àvT>^^y,ai 5oou ûicc TCoXiv. 7coXiT£iav ^v{o)V y^P ÀafXTrpôiç 7coXc{xi(ov , To ouv |X£V Kaïcap TjV w; il il Tr,v iicira^iouç *• xw xai tcôt TraOci xou; Trepitxeffxov r)6Qoç ayaTiav. xûv ffxpax7,Y*»iv, ôv aoxov x« xijxûiv àel oiexéXeae neveu, était le dans , Ti|xi; et; Xoywç CM'*^tr^uxLyu)'fr^cl oè xr)v yuvaïxa, xafxi'aç eîç *IÇr,piav* £vl cuvEÇTjXOcv Mapiou yuvaixoç aTroOavoucr.ç àvSpa xai v^jxepov 6au(xa<7aç uxirctp i^ 'Po>ixa(oiç** veaiç ô* otjx 2v £v eOei, TrpwTOi; ^vsyxtv aoTO) yctpiv xivà, xai -TToXXvOuç xpoTW xai -pvaiçl TcpecCwrepatç Tr,ç éavrrou e-rri ivopci» xf tOcvtwv. xaTaÇoTjCotvTOJv tou Ka(cotpo<, 6 ô^|xoç 5fi;apL*voç IttI xai ict^i t^v 6c^pop4« TÔiv ypovojv TTOÀXwv ocvdtYOVTa xiç oi£;tévai Tcotxpiov eiTTS , otr,/.Oe , Bxj/aç BcTEpt, xai xov ulbv ttcxXiv prononça avec beaucoup d'éclal son oraison funèbre place publique, cl qu'il osa faire porter à son convoi le« la images de Marius, qui n'avaient pas encore paru, depuis que Sjlla maître dans mis de dace, Rome, peuple s'éleva hautement contre elles, et par dissements les plus prononcés témoigna son courage que César avait eu de rappeler, pour les honneurs de Marius, ensevelis depuis pour k les si coutume des Romains de toute ancienneté la des femmes , enne> Quelques personnes s'étant récriées sur cette aa- la pairie. le avait fait déclarer Marius et ses partisans les pour admiration ainsi dire applaule des enfers , longtemps. C'était de faire l'oraison funèbre qui mouraient â^ées; mais cet usage n'avait pas lieu jeunes femmes. César j&it le premier qui prononça celle sa feraine,i:i "i 1' f 1 1 jiune. Cette innovation lui tft honneur, loi dsS con Icilia la laveur publique et le rendit cher aupeup'e, qui vil dans celte mensibililé une fait les marque de ses mœurs douces obsèques de sa femme , il alla et honnêtes. Après avoir questeur en Espagne sous préteur Yéter^ qu'il honora depuis tant qu'il vécut, et duot il le oomma
  • 25. , , , , , VIE DE CESAR. la femme de Mariiu étant murle élaat neveu d'elle lui àiviJ.Oi et Ti èv U'/opôL zr,j t/.-^Op'X-é TTÎ/li JTûi/*/Jffî npoOizOxt ti/.6iv.i la place-publiq::'- UD brillant cluge Xa/jiTtpb-j è'/xw/xtov Xat prunuiiça sur il }ixpiou osa à son convoi il fair«>-pori(r K-s images deMariua» vues alors pour-la-promière-foi« ofOtia^i TOT» npôJTO» ttjrà Tr,j 7ro/iT«iav irri et Sû».a, depuis i;i)ucriiement sous Sylla le , de ce parti les honinji's ayant été jugés ennemis. yàp 'Ettî TOJT'-J ivi'wv Car sur ce quelques-uns ayant crié-contre César, peuple répondit avec-éclat, le Si^xixvjoi y.pôxoi /"ayant reçu avec applaudissements xat daD/Aàaof et /'ayant biiTtsp Jtà y^pojdiv iÇ âèou Tiç après des temps longs iro).),ô5v de l'enfer dans ct$ T/;v ttÔ^i» Maptou. Tt^uiàç admiré comme ramenant àvâyavToc les la ville honneurs de Marins. Certainement le prononcer des oraisons funelires sur des ^v nirpioj Pw/xaioti* ilait femmes âgées d'usage-anlique aux Romains mais chose n'étant pas en usage oùx ôv ôi èv (d£( pour jeunes femmes. les César èict T/jj yuvatxoj éauroO le sur femme de la premier parla étant morte xat roJTO >fvîy/îv auroî Tivà lui : et c«'la attira à lui une certaine faveur, ;(acptv, xjcl ffuveû»;/xa-/w-/>7ff£ toj 7Tx6'tt et excita par la sympathie aimer Toù^ itoi/oùî àyaTriv la niullilude à W( avopx comme un et plein de moralité. r,fxtpov rxï ntpifiivrov :?6ou^. 6x<|<Z4 oj Ti^v yuvaîxa Mais ayant enseveli sa femme, il ili ï€r,plixvy D«Te/5t, lui homme doux partit (|uesleur pour l'Espagne avec Véter, un d<^s pnHeurs , lequel et il coolioua toujours :
  • 26. ÎO KAIiAPOZ ap/wv oùtck; rarxcav iTzoir^ii. revdjxtvc/Ç û* aTrô ty;; ip)^^ç ix*t- v/jç, TpiTr,v ÛuyaTepa IiI02. TQYotYtxo ifuvsîza, Iloairr/iav CffTspov no(JL7rr/!o) t->,v Mayvw {/_wv ix Kopvr/îaç , Y^JJ^T^Oeicav. Xpojjx£vo< Oâ Tai; oaTCavaiç à^eiotoç, xai ooxôiv |jiv i^'/îjxEpov xa'i ppot/£tav avTixaxa^XaTTeaÛai (xeyaÂojv àvaXojaaTOiv 6Ô;ay^ ùvotjaevo; ôè Taîç àX/jOeiaiç xi (jLeyi^xa (jiixpwv xaOïcrxaaOai , S', , , Ttptv eîç ip/j^v Tivot ^tXicov xai xpiaxociwv fiwLcOzi ypéwîpciÀiT/iÇ tï- XavTwv. 'EttsI 8* xouxo (AsXrjr/jç ^('(ix'xi , ixèv , ôoou x^; 'A.7r7cîa; TratxTToXXa y p-z-u-axa 7rpoaavàXt»>a£ aTroOci/OÊiç cri- twv iauTOj touxo (XYopavojxwv, ^euYV) {xovojxa/ojv xpiaxocia xai 7:ap£c/e, £Ï/.o<7i xa) Taîç aXXaiç repi xà Os'xxpa x»i TTouiTràç xaî càTT/a "/^pv;- xai uoXuxeXeiotK; xàç Trpo ajxou xaxsxXuas 3»iXoxia(a<; Yiaiç le fils son questeur, quand retour de sa qucslure, avait il il fut parvenu iul-mdme à la préiure. Au épousa en Iroifticmes noces Pompéia; de Cornélie, sa première femme, une tille, il qui plus tard fui mariée au grand Pompée. Sa dépense, toujours excessive, faisait croire qu'il achetait chèrement une gloire fragile et presque éphé- mère; mais, en On précieuses. était endetté réalité, il acquérait à prix les choses les plus vil assure qu'avant d'avoir obtenu aucune de treize cents talents. Mais le sacrifice charge , il d'une grande partie de sa fortune, soit dans l'intendance des réparations de la voie Appienne, soit dans son édililé, peuple jeux , trois oii il fît combattre devant le cent vingt paires de gladiateurs; la somptuosité des des fêtes et des festins qu'il donna et qui effaçaient tout ce qu'on avait fait telle affection , avant lui de plus brillant, inspirèrent au peuple une qu'il n'y eut personne qui ne therchât à lui procurer
  • 27. , , , ,, , v 11, , , honorant et à-son-lonr àitb h€ivr,ç r^ç ocpyftit h'/i'jt'O tfiinnv yuvaïxa £/ Ko/9Vïj)i/«î OM'/azipoc yy:jjLr,0îT7Xv Uoij.Ttr,tu lils ,• lui-mdme rommand.int quosteur. de cette charge-là il prit pour troisième fomme Poni|>cia Uounr,(x-j ril'j lui son fit il , Puis étant soili rcvrfyncvo? Si éx«v , 21 rai r^Hrj «yràç ûpy^tav rbv uîèv rautav. , CHSVR. l)K TlflSlJ V.JT'iJ ircolrini , vjzspov Mâ'/vw. ayant de Cnrnélic une celle ayant été Pompée à le fille mariée plus tard Grand. Xpû/jiîvoi Si scftiSSiç Or se servant sans-ménagement xxl Soxûiv fih et paraissant il-est-vr;ii des dépenses rccevoir-en-échangc de grands frais îdÇav ?y>{,u£oov xal ^paye'y.j une éphémère Tocï^ Se à)./;Oî^at{ mais dans &)voj//£vo; rà sTç yrnhOxi yps(^<f!Ùl-:r,^ tx/kvtwv, xaOt'yrayOat Ttva àpyT^v. Eirel 5è toOto /xèv, à7to5£t;(0îtî £:tt//£).rîTi^S Trîç courte par de petites, yiXiùiV X5Ù rpiccy.OJtùtv ir/slv et la vérité achetant les plus grandes chose* /Aiytffra fiirpôi'j Xi-jSTXt gloire é?oy ATrTitaç, il est dit avoir été débiteur de mille et trois-cents talents, avant de se constituer en queli]ue charge. comme d'une part, nommé intendant Mais ayant été de il la voie Appienne, dépensa-en-outre yp^^lXXTX 7tâjU7T0)Ja un argent trcs-considér;ible TWV ixuToO* de celui de lui-même; T9ÛT0 ûj, à-/opa'JOfi&v et nxpijys il rpi7.y.67ix xal e'xOTi Ç«ûy>3 trois-cent et vingt paires xal xaTC/.).u7C et q«'il ràç yiioTi/xiaç itpè «ùroû les libéralités (/'avant lui TaTç â)>atî yopr^-jixii par xal woiuT£),etat{ et que d'autre part, étant-édile fournil de gladiateurs tripl xat Ta Oixzpx iro/uiTTà$ xal Octïrva «lîO.JXC TOV O^/AOV submergea [cffuça) les autres frais-de-féles somptuosités relativement aux théâtres et il aux cérémonies et aux le peuple disposa festins
  • 28. , KAIIAPOI BIOS. 22 oCxti) CitOr,XE VI. AuEÏv Tov cr,u.ov, o>; /.«iviç {jl^v 5' TY) TTO^ei ûùaôiv £v 5uva(ji£vr,(;, oraTEwv Maptavr,? ô£ ttjç ^p/otç, 2è xottvdi^ SuXÀa ty.ç (xiv iiro , Tt|4.à< TÔre xaTirrTjjrei xal r, -f {A^Y* "/ Si^aTraffTO, xo(xi5ri xaTrcivi upaxtou^ra, rauTr.v àvappo>77.i ^ TrpoaYay^^JÛai fiûuXofjitvo; àx|x:^v ij^ouaatç eixo'vaç £7roir,7aTO Traioçopouç "Ajxa , Aç 8' "^jtAEpa tI/VT) (fispojv vuxtoç Mapiou xpu^a xai Nixo^ Tpoto KaTTiToV/iov av£'3T7;'Tîv. £iç Tolç OcaaaiASvou; {xapaaipovTa Travxa XaT£(IXE'ja<Tf/£Va TTEpiTTlo; Kifxêpixà xaTOpOojaaTa* ) xot àyopavofAixaiç cpiÀvrijxîai^ xaîç £v , , ( OlEOT^Xou oà xai /.p'J^ôi ** YP*.'''^f^*^' àvaOEv- Oâ;/€oi; £(r/£ tt.ç TO^ar^ç tovÎ Toç* où yàp ^v aûr,Xo(;* xa/u Se TTEpiitov 6 Xo^oç Y;Opoi^ Travxaç avOpwTTOUÇ TTpoç x^v TEueaOai Ka(c7apa iffxavxa xifiLÔtç , xupawiGa rroXi- Irav- vouloir xoti SoY{Ji.a<7t xaxopo)pvY|X£vatç , xa xouxo TCEipav de nouvelles charges V 'AXX* oî u-Èv E^otov o']/iv. et ItzX xov GTJfxov eTvai TrpotxoXax- de nouveaux honneurs , pour le récompen- ser de sa inagniGccnce. VI. Rome était alors divisée jours très-puissante et celle , faiblesse et presque dissipée , en deux factions de Marius donnaient lité lui et une nuit vit ces art , les plaça dans qui les avait placées les : Cimbres , des honneurs qui avaient été décrets publics : que il flt tou- secrètement faire Le lendemain et travaillées , on avec que fut effrayé le c'était un monde à viccelui Le ce spectacle bruit qui : les uns en ressuscitant ensevelis par des lois et des essai qu'il faisait du peuple , déjà amorcé par quand on plus grand c'étaient les aspirait à la tyrannie, comme , de l'audace de car on ne pouvait s'y méprendre. hautement que César positions Rome le Capitole. s'en répandit aussitôt attira tout le diraient , lorsque les dépenses de son édi- les inscriptions faisaient connaître de Marius sur de Sylla celle , réduite à une grande avec des Victoires qui portaient des trophées j images tout éclatantes d'or dont toires il : dans le plus d'éclat , , osait à peine se montrer. César voulut relever et ranimer celte dernière des images de Marius , qui pour sonder ses libéralités , et les dis- pour voir ai
  • 29. , , , VIE , , DE CESAR. 23 lellemcnl, que chacun Çïj-elv xaivàç /*4v àpxôti » chercher soil (le aTç à^ci'|atvTO aùrov. par lesquels Deux VI. VI. Auelv Si vriveav de nouvelles charges sciil récompensassent ils /iiv àwo , l'une de Sjlla S'j//« pouvant beaucoup, ivvaixi'/r^i fj.iyac T/f; Ô£ lui. factions étant dans la ville Ti^iî , nouveaux honneurs, xatvàç Ô£ Ttu'iî, Maptav^^ l'autre de-Maiius ^ rdre xare7rT/5;«;ît laquelle alors était consternée KXÏ 5li9TtX9T0, et était dissipée, npÛTT0J7X faisant tout-à-fait yO/ilûf, T«7T£tvà César voulant ^ouXo//Jvoî ofjxppôjvat humble /j/jirtf. fortilier Kx itpoxyayiiOxi rxxjTcv et relever celle-ci ivrxTifdorifjilxiiàyopxjofj.i/.uTi dans les libéralités de-son-édilité ayant Ic-plus-haut-dcgré ÎTtotïJTaro xpu^a (it-fairc Ax Nfxaç rpo-nxtofôpovç , des et TÔ E.xniT(!tlioj. il reflroi TOJç Osxjxfiivovç X/^uj&i xal xaT£TX£uaî/x£va Té;(vy7 TTî^CTTÔiî ( ûi«5»5ioy ôc ypx/j.<xx7i Tx xx7opO-JtfjLX-:x Rifièpir.x]' où yà^ ^v ac/;/o;* h ûi Àoyoi mpiiù'/ ruyy le jour de l'audace de celui Toû xvxdhzoç navra pLxp/xxipovzx [phées, portant-des-lro- dressa au Capitole. Or avec 'A/*a 0£ hfJ-ipx io-j^e Victoires lesquellos portant de nuit Xi fipoiv vu/.rèç iviffT>3ff£v tii secrètement des images de Marius clxdv»; filxpîo'J les ayant placées s'empara de ctux ayant vu toutes ces choses éclatantes d'or et travaillées avec art merveilleusement (et elles indiquaient les par des lettres succès cimbriques) : car l'auteur n'était pas incertain et la rumeur circulant i^OpotÇî Travraç àv0pc^7io-J> rassemblait tous les itpà? Tyjv O'^tv. : vite hommes vers celle vue. A^^à ol /xèv fSooiv 'E.xiaxpx TtoXt'zfjt'jQxi Tupavvioa, •itaviffTavTa rt/iàç Cependant les uns criaient César machiner la tyrannie, en relevant des honneurs enfouis y<i/AO(( xal coy fixai, tul TOUTO flvxi niïpav par des lois et et cela élre des décrets une épreuve ,
  • 30. KAIXAPOÏ 24 BlOi. TC(jLevov*, cl TETiOâctuTai Taïç ç»tXoTiu.Î!tt; Ot:' TOictora Traic^eiv vavTEç auToùç /.« xaivocoatlv. O'i oè M^ptavo'i rapaOa^^^- y.oti tiX/jOei , te OaujxotffToi ocoi oieî»avr,<iav i;ai9vr,< xpoTO) xaTEÎ/ov ?o KaiTiTO)Xiov Mapiou 0EO)(j.Évot(; oi^iv , 6)Ç Mapîou cuYY£V£Îaç, ilu v a/ KaxXo:; AouraTio;, àv•^Jp /.a VSUOU.EVOV « àvTi rav?o)v a;ior £•!<;•/;; t?r, ci rEp to'jto)v eCiÎoxi'xwv tote ô r^v tt.v Kaî- o àv^,p tv;; ty;<; ^o'/a?,?, aa)a7ra 'Po);xaiojv, xar/iYOprjTaç KaiVapo;, ETE^Oî'YîaTO to u.vy,;xo- Ojy. £Tl Y^p UTTOV'JaOK; (Ay)/avaï<; atpeî TauTtt Sa/pya TToXXoîç 5à xat ' O'V r.covr,; i/fopei* xai {Acva; (7ap E*pt(oaio'.ç aîpoaevoi; àvaiTTotç aOtoC xai oiiutai Kaîaap , ECpr, , KaÎTOrp, «Xa* 7JC7, TToXiTEiav.» 'Ette'i o* à7roXoYr,cau.£vo; Trpoç tv-jv etteite Tr,v cuyxXtjTov, eti jxaXXov oî Oa'jaot^ovTEç aÙTov ETTr^pOri^av , xai —apEXcXEuovto «xr^OEVi toû çpovr,|xaTO< assez apprivoisé par les fêles publiques qu'il lui avait données avec tant d'ostentation , il dre des nouveautés jouer de pareils jeux et entrepren- lui laisserait si téméraires. Les partisans de Marius, de leur côté, s'encouragoant les uns les autres , grand nombre du sements ; et remplirent le Capitole plusieurs même se rassemblèrent en très- bruit de leurs applaudis- d'entre eux, en voyant la ligure de Marius, versaient des larmes de joie; élevaient César jusqu'aux nues ci ils disaient qu'il était seul digne de la parenté de s' étant de son temps, se leva, parole Marius. Le sénat assemblé, Calulus Lulalius,le plus estimé de tous les Romains si et parlant avec force contre César, souvent répétée depuis : république par des mines secrètes contre elle toutes ses batteries. du sénat, ses admirateurs >» « , Que César il dit cette n'attaquait plus la et qu'il dressait Mais César s'élant ouvertement justifié auprès en conçurent de plus hautes espérances; iU l'encouragèrent à conserver toute sa fierté et à ne plier devant
  • 31. , , , ^ , , VIE DE CKSAR. iitï ti Ttv xpofxx'iur-zàa'. vov, Qiifj.ov rertOâ.aevrxi ÛTto cilnoij Taïç ^t/or(uiatî, 25 sur le peuple amolli-d'avance, pourvoir au s'i a clé apprivoisé moyen des par lui largesses, accorde de jouer xa> Sio<ti7i TraeÇetv el s' xal xa(voTO,us(y rotxÛTZ. et d'innover en de telles choses. lui 01 oè Mstocayol Mais TTxpxQv.poifJU.vTS^ aûroùi, «'élanl (Miliai'Iis »'t les parlisatis de nomltre ils étaiiiit se numlrcrenl toul-à-coup xal xaT«T;/ov y porta el le Tro//o7{ os xal Ozùiaivoii rriv O'piv Si.y.pvv. Mapt'oo €y'j')pit Kxl7up xat à Ûtto i^^ovi^i' Tjv xipéfjisvoi .(xéyaî iyAuiiioiç, àv/;o ôii îr/j àvT( TrâvTCJV a^to^ ''^î ffuy/îvefaç Ma/st'ou. oè j9o'ji-^i sv-JxyOiiiéf^ r»îî , étonnants cond)ien 0731 Tr/ïjOit de-M;u*ius ciix-mcmcs [menls remplissaient d'applaudisso- ils Capitole : à plusieurs nic'me voyant de Marius la figure des larmes s'échappaient de joie cl César était exalté grand parles éloges, comme-fpidi cet liommc était au lieu de tous digne de la Mais parenté de Marius. le sénat s'élanl assemblé nipi toÛtwv, au sujet de ces choses Kâr/o; AouTârto^, Catulus I.utatius, àv/;^ TOTî ^XÂiirx êjooxi^a'ijv Voi/ixidJ-j XVXGTXi homme alors étant estimé le plus d'entre les Romains, s'élanl levé /aï xxzn-^opr,7Xi ¥iv.Î7xpoi, et ayant accusé César, prononça t6 fÀ.vr,tjL0-Jij6iJLS-J0v' ce mot mémorable César, « Kaïffs:^ V^t/î» 65/;, * 'î|5îï T/JV Tro/tTîtx.» attaque ovx en z/).à uTtovd^uocj i^'j>3 fJLT^yx-Jxî^. » EttîI ôé K.ai!rap 0Î Tr,v ffJ-/x/>;TOy Oau^ui^ovTîj aùxo» le gouvernemcnl non plus par des mines mais déjà par des machines. » Mais lors(pie César s'élanl muai : dit-il défendu sur cela cul persuadé rassemblée, ceux admirant lui tn»i/36»37av crt /xâ//ov, s'exallércnl encore davantage, <at Tta^oîxe/îJovTo el ils /'exhortaient a ne se relâcher devant personne :
  • 32. , KAIIAPOÎ BI02. 20 O^picrOai 7:avT0)v • é/.cîvTi to) y«P or'jxo) îrtpitctsOai Trpw- /.ai reuaeiv. 'Ev ÔÊ TouTfo xai MeTtXXou tou ^pyrep^M^ TeXevTT,- VIL cavToç xal r^v Upoxr-jvrjV 7repttxa/r,T0v cr-^av 'lo-aypixovi X7i KoitXou jXETi^vTOjv, iTri^avECTa-rtov àvopwv xat u.eyt^'fov £v ôou)y, xaTaCiç ouvau.£vo)v, ou/ OtteÎçev aoTOÎç 6 Kaîorofp, <x).)A ô9)u.ov àvTiTTapy'YYS^^-'-' vTjÇ, 6 KaT).0(; TTja, ixiaç àro 'Ayyojtxa/.O'j • oÈ tov à;îa; u.5a).ov oppoKtTrv rJ;v dtov^ô- iaôÎ^^ovoç tÔv 7rpOG-£7r£|r]/£ rsiOojv cit7T07TT,vai lîci ei; ^ivo;/e- Tr,ç cttouv?,; TToXXoîç yprjixotaiv. '0 KaiTipa ttjç çO.oti- oï xai ttaeio) TrpoaoavEiTaw-fvo^ ûiaYO)vi£Î(70ai. Tr,; 8' -/KxÉpaç ivtrzfxcrrfi xat tt;ç (X7)Tpôç £cp7) 6upaç aCiTov ojx dôaxpurl Totç auTv^v • « 'il y.9ÎT£p, £Î7:£ , Tr^uLspov o^£t. » AiEVcyOci'ar,? 0£ xyjç TTjGE, xai Trapecr/E ty; TipoTrcairouirr,; •j/rj'Y.O'j So'j).r, u'.ôv "^'JY^oa y; Y£''0;jL£vr,ç à;xi)7.r,; i/.pâ- , xai toî? àpt^TOi; ï^ôôov w; Èzi Trâv 8-^uov. "OOsv OpacutriToç îrpoa;ujv tov aTTraTa;xcvoc; , àp/iôpÉa tov r, xai È-rri personne, en l'assurant que, soutenu de ot la lÏEÎcojva TTEpi xoti faveur du peuple, l'emporterait sur tous ses rivaux et aurait un jour il premier rang le dans Rome. VII. La mort de MélcUus ayant laissé vacante la place de grand- ponlife, ce sacerdoce fut brigué avec chaleur par Isauricus et Catulus , deux des plus illustres personnages de Rome et qui avaient le , plus d'autorité dans le sénat. César, loin de céder à leur dignité, se présenta devant rivaux. Le le peuple et opposa sa brigue à zèle de tous les partis étant à celle peu près égal , de ces deu Catulus , qui avec plus de dignité personnelle, craignait davantage l'issue de cette rivalité , secrètement a César des sommes considérables fit offrir voulait se désister de sa poursuite. Mais César répondit qu'il en prunterait de plus grandes encore pour soutenir sa brigue. ide l'élection de sa maison mère l'accompagna sa , : « Ma mère, aujourd'hui votre lit les suffrages , fils lui dit tel s'il em- Le jour tout en larmes jusqu'à la porte César en l'embrassant , vous verrez ou grand-pontife ou banni.» Quand on recueil- les contestations furent très-vives l'emporta, et un , succès fit ; mais enfin César craindre au sénat et aux meilleurs citoyens qu'il ne prît assez d'ascendant sur le peuple , pour le porter
  • 33. , , , , , , , VIK DK CKSAR. sa fierté dfi car ntpiiaivbui ycip xal npoiTCJ7tiv xxvtwv primer «ur tous peuple toÛtw 'Kv 5è : /ui ilevoir avoir-lc-(l<'was et devoir le vu. 27 s'y prtîlant. Vil. Or sur ce xal Mî-HJiou TOÛ ctpxiiplftii el Méiellus le grand-pontife TeisuTvjffavro^ étant mûri, jcal 'lyau^ixoii ocvSpôiv xat KiiTiou el Isaurii'us et Cntulu« , hommes «TttyavïTTâTWV x«l ôuva//îv6jv uîytsrrov îv 3oJ/v; , /zeTto'vrwv TT^v {îoûj7Ûv>;v ojffsv •niptfi.ix't'^o^i ¥iaÏ7xp h àvTtK5C|5>577t) eîî briijMiant le uhroXi dans le sénat, sacerdoce , César ne céda pas à eux , ràv oôaoy mais étant descendu vers ).£V. il le peuple briguait-contre eux. Or faveur popu/a/re la paraissant égale, ©atvouivir;ç àyjjwjuiâiou KâT)o; ô le plus qui était trcs-disputé y olty vnel^e-j xarxGiî à)Jix très-illustres pouvant et Catulus à àità /ieiÇovoî àÇt'aç , cause d'une plus grande dignité redoutant plus l'incertitude , envoya quelqu'un Tte^Owv TÔv èitl wo»oTî 'O ^î é'j?»; KatTXca engageant César à se désister de sa rivalité pour beaucoup d'argent. yp-fifixavi. ^'.a'/wvtîTîÇzt itoocJavjiast/xevoç xxt 'K).eeft). Mais celui-ci dit devoir lutter ayant emprunté encore plus. T^4 5e rifiipoiç hvTivrji Et xat Tv:^ /ir,rcQi; et sa £:tî ràs ôOpaç owx àJox^UTl ÙTTZccnitisjOi auTi^v* « "û ojici )^ ixrJTSp , «Iwe , Tï5/JL£/S«v r, ^ijyiSx. » Tr;; ûi <{'t-^ou Sisviy_0si3r,i xal mère accompagnant lui aux portes non sans-larmes ayant crnl)rassé elle mère • , tlil-il â/ft/XXr^; 7r.io/ji(v)f;{ xal Ttxphyt foto-* ^oui»î xal TOÎç à/sfffrotî , Or el le , : aujourd'hui fils ou graml-pontifo ou banni. il rf, jour étant arrivé tu verras ton ràv uu>y ùpyiepia. le » suQrage ayant été porté une contestation ayaat eu-lieu l'emporta et inspira , de l'effroi au sénat et aux nobles comme devant exciter le peuple
  • 34. KAUAPOX 28 KatXov Ktxep«ov7, ^£i7a;xîvov r,Ti(ovTO 'O fip KotTiXivotv )a€i>iv T:i^rt.r:-fy^-zn. T^v à-rox7).'j:pOy;vai' SiaÇ^ycu; àTTsXiTrE -rvii; A/vtXov Oapco'jç xai SuvdttjLEtoç 6 Kcâaap xpocTo; i^iki^/^^^'^^"* SptfJTtOVTOÇ TTEpi XoXotffEOiÇ 6:<va-oijv exeXeuov T'.çyaÉvov, wç 6 Zï * atix plus fort la Kixepojvo; tou uraTOU EXaCTOV, oî (JlcV a)^>oi {J-E/pl Kaicap àvasT^ç Xovov 'XTTOXTEÎvcti LtÈv à/.piTO'jç ti y^'^^^u-siÇ Ka'Ç7poç oir,XO£ ttî ipov- avopaç a;io)uaTi xai vÉvei Elvai , txr, u-ETa ttîç ^poupoîvTO oeOevte; iv ttoXeci grands excès. Ce fut alors qne Pison conjuration de Calilina. Celui-ci avait formé lement de changer rroy.E» aor,Xo; £<yTiv Iv 5È tt; ^ouXrj '^'^^ cl le 'fTa- tt^ç Catulus blâmèrenl Ciccron d'avoir épargné César, qui avait donné prise sur tir la ai»TO^ tv^ uÈv xpu^a r.r^ii/i tl Xaarpoùç où ûox£Ï Trarpiov où^s Sixatov IcryàTr,? àvaYt'/jç* £Î oz £;£7r£<;e liT/'x''3ii^ /al KeOyjYOV £v ûî cuvcoixo^ia;, oi; {iôv-vv t^,v f^Y^i^^^^'*^ y-'» aôro; uiv Trpô tou -riç tXeY/oi;, TrepiTTraicaç eXocttotiv xaxà KctTiXîva;, oO cr, TTpaYfAaTa CKi^/ioa 5i«vor/j£tç, TOC pouXiç Ka'!7ap.<>; iv toîç Trtpl ^TjV àvcXeiv TToXiTciotv (xcTCfGaAeîv, àXX' TT'îcvTa IJIOI. lui dans complet, non-seu- forme du gouvernement, mais encore d'anéan- la république et de détruire l'empire romain. Dénoncé sur des indices assez légers il , remplacer dans la Rome de sortit eussent été découverts; mais laissa il avant que tous ses projets Lcntulus et Célhégus pour conduite de la conjuration. H encouragea secrètement ces hommes audacieux quelques secours ; ce qu'il y a de certain , c'est est douteux et leur donna le César si même que ces doux conju- rés ayant été convaincus en plein sénat par les preuves les plus évi- dentes , et Cicéron , alors consul , ayant demandé l'avis de chaque sénateur sur la punition des coupables, tous opinèrent à jusqu'à César, qui, s'étanl levé, grarvd soin ; il fit mort, la un discours préparé avec soutint qu'il n'élait conforme ni à la justice , le plus ni coutumes des Romains, à moins d'une extrême nécessité, de mourir des hommes sans leur avoir fait aux faire distingués par leur naissance et par leur dignité, leur procès dans les formes; qu'il lui paraissait plus juste de les renfermer étroitement dans telles villes de que Cicéron voudrait choisir, l'Italie jusqu'après la défaite de Calilina;
  • 35. , , , , , Vn: I)H , CESAK. uu cuiiiblu iirl Ttâtf ô(î»JWT/JTOÇ. , 29 (Je l'audace. D'uu ceux étulU auluur Je Kâr/ov xxl el l'isun du Caluluâ accusaicdl Ciccrun qui avait RxTtXhxv. iv TOïi TXipl O yàp 0/) dans Césur iiic'iia^ù lequel avail jtxfj'xa/^ôvroi J.xor,v donné pribe de les ujfuircs Caiiliu;i. Car ccrles CaUliua K.aT(/tva(, [lexaCaXeîv triv TïoXtxeiav, ayanl résolu iiun-t>euicineul de tiiau^LT le youserueuioul, àÀÀa uiais o(xvo/]4<i( où fiôvov àv£/.eiv Tr.v fjYe^JLOvtav o;r,v xal ffu/;(iat navra rà npi/iJ.'y.TX, ilineat /acv auiTOç ToO rà^ è j;(^âTaç j-^ouÀJci x vroO la [lière republique eu- de bouleverser toutes fut nipiTtTatixaç £/âTT07iv è/r//0(5, Trpo el de détruire les allaire», chassé il-est-vrai lui-iuèiue ayant échoué [tarde moindres iodice& aant les dentiers desseins de lui à7roxa).uyO/;vat* avoir été découverts à7ré/(Tic ôi èv r/ 7rd/si mais èiaôd;(OUi T^iî ffuvw/iOïtaî to/»mt' successeurs de la conjuration AsvT/ov xai KiO/j/ov Lenlulus et Céthéyus o'j fiiv ô ILoLî^up au<|uels a-la-véritc César £7Tty aô/;/oî est incertain ti izxptïx' x/sû^Ja s'il il laissa dans : la ville donnait secrètement T( Os(/9aou{ xal Suvi/xsui' un peu d'audace lliÀf//^OijTù)y oè mais ctux-ci ayant été xarà /.pxTOi èv t^ ^ouÀip par lorce dans et de furce ; coiivaiQCif.s sénat le xx( ToO ûnârou HLixÉ^uvoi et le consul Ciccrun ÏO'jJTWVTOî i/.X7T0J iiilerr()L,<'anl mpi sur le chàiin)cnt à injlujcr, xo/x7£CJ{ oî /ASv UÂJ.01 fJ^i/^pi HxiixpOi les autres sénateurs jusqu'à Gés.ir unlonnaient de îxi/îuov OavxTOJv" ôé K.aïffxp chacun àvasTis Its metlre-à-morl mahs César s'elant levé OHQ/Û* /d/ov jtfpo-jri7{Jiivov prononça un discours médité, Wî àTIÛ/TiCVXl disattt /xîv àxptTOuj que lut;r hommes sans-juj^emenl S.vQpxi /a^rrpoui des aÇi'ji^xTi xal 7ÏVCI pai' le où ôoxci fîvat ne semble pas éire Kir^cov oùo« ôixaiov, conlornte-a-l'usajje ni juste, distini^ués rang et la naissance la chose n'étant pas /»«Ti Txii i^x^'f*!* «vi/xïjî* <( ôi ocucvTCj avec la ilirnicre mais si nécessité étant cachaiues
  • 36. M) RAIIAFOI blOZ. Ataç, 1 àç aù'oti TÀTixai Kixipoi>v, ixt/piç ot »aT«iroÀ«aT;OT; otv KaxiXtvaç, CoTCpov êv 7 r9; xai xaO' r^<rjyii^ ".iok hA'szrAt eîpr'vy) pouÀy; yvcovai irap£;£i *. VIII. OuTW you Sovaxcoç 0£ T7;ç poj;jir,ç (piXavOpoiTrou 9av£{c-/;; y.at to" £t:' ai-r, pr,0£VTOç p.£vot 7rpoa£TÎ0£vTO, 7toa).oI 0£ yva)(j.a; rpôç (X7r£i7raix£voi, , où (xo'vov o'. ^xÀ tovÎtov ).<>- àviora- xai Twv Trpô aùroû t^ç £Îpr,jX£vaç £X£ivou jX£T£(iTr,a«v, -djv lirt £(,>< Karojva to Trpayaa xai KoctXov 7r£pi^X0£. To'jtwv ol v£avixw<; £vavTu»)Oî'vTcav, Kâ-rujvo<; û1 xai rr,v uTcovoiav âaaTÎji Xc>yo> <juv«- TTEpEtffavToç auTÔi, xai (7uv£;avacTavT0ç l^^wjxÉvoj; Kaiaapi ôp£<; àTToOavoujjLEvoi 7rap£ôdÔr,aav, TtoXXol "T^ oî ixiv , oà Tr;? ôouXîjç içiôvri TWV KixEpwva cppoupouvTwv TOTE v£wv y^uvi xi auvSpaaovTEç ItceV/^ov. dfv- 'AXXà Koupiiov x£ XÉ^fixai r/j TTEpiêaXwv uir£;aYaY£tv auxo; X£ ô Kixipwv, wç ^i^r, xr,€£vvaj ot V£aviaxo' qu'alors le sénat pourrait, pcodaut la paix, délibérer à loisir sur ce qu'il conviendrait de faire de ces accusés. VIII. Cet avis, qui parut plus toute la force de son éloquence, adopté par tous humain fit une impression, qu'il fut les sénateurs qui parlèrent après lui j plusieurs de ceux qui avaient déjà opiné revinrent à son sentiment que Caton et Catulus furent en tour de dire leur avis avec force contre l'opinion de César sans ménagement sur même fortifiés au supplice , les j ^ l'épée le nue à moyen de ils soupçons qu'on avait contre lui méoie mais lorss'élevèrent , insisté les ayant par de nouvelles preuves, les conjurés furent envoyés et lorsque la , ; Caton surtout ajant César sortit du sénat, plusieurs des jeunes Romains, qui servaient alors de gardes à Cicéron I appujc de et qu'il avait telle main ; mais Curion coururent sur de sa toge le couvrit s'échapper. Cicéron lui-même , , et lui lui donna sur qui ces jeunes gen»
  • 37. , , , , , , VIE DE CESAR. fpovpoXvro Hi/.ipu)/ ct{ (li-^pi^ o'j étaient gardés ils Iraitaç, iv Trô/f7t rf.i ahzbiav dl ihins des villes que Gicéron Vxrirai, KaTtit'vaç 1 de l'Italie, ui-nrwiine aurai l choisres, jusqu'à ce que Calilina ait été il vaincu sera permis plus-tard au sénat de statuer sur chacun £v tîpr,vri /xl Mil. xari en paix r.roylx-j. Tîïî ci yvûi/iïjç VIII. et à loisir. Or cette opinion ayant paru lelUMiienl humaine xai roi3 /070'J el le discours oy /JtOVOV 0'. [elii* ajant clé prononcé avec-force »u; non seulement ceux se levant après celui-ci àvKrriixevoi (jLexàTcùTOv se joi^naicnl-à lui, même mais beaucoup rôiv TT^oà aÙToU de ceux avant lui ayuiil lé trac lé Tà« yv'ji/xaî lip/ifiir^i /utîT£7TT7jav TTpà; tt^^ î/.k'voj £Wi t6 les , . TZpÛ.-/p.X JZtpUi'/.OîV upinions dites par eux se raiigtrent à celle de celui-ci jusqu'à ce (juc , chose arriva la à Caton et Catulus. ToÛtwv ôi ÈvavTiwOivrwv Ceux-ci s'élant opposes avcc-une-ardcur-juvénile et X5C( Tuv£Trîp*i<r«irroç âl/jia Caton les Tîj avec >dyw aÙTùJ, xxt ffuvâçavaïTâvTO; iprjwth'jii 01 fx'n ûrApt^ même appuyé à la fois soupçons cutitrc César ayant rry.fi^oOrrfy.'* le discours et s'élant élevé les hommes même dit par avec force contre vî'jtfV y/50'JfOJv7WV TOTf Kt/£^wva el beaucoup d's jeunes gens gardant alors Cicéron étant accourus (irt7)^ov ri Çi^/j '/uv-và Kaiaap< iÇtdvTt t^^î^ou).)^^. A>>à Roupiuv T« iéycrat opposèrenl leurs épétîs nues à César sortant du sénat. Mais el Curion est /'ayant enveloppé v.TfÇxyaycîv* lui conjurét furent livrés devant mourir, :io//ot ôi Tcôv lui il il de sa loge /"avoir fail-échapper et Cicéron lui-uiéiue ;
  • 38. 32 KAiiAi'oï liiui. Trpoc-tCXcJ/ctv, àvav£Ùffat, cpoCr/Jt'i; tÔv o^|xov, dfoixov xai Trapavoixov Tr(o6^t),o(;, û Kixepojv, etTrep +£v aÎTi'av (T/ovTi xaTà ^v ctAr.Osç, ev rôi J/Ev S' OffTgpov, Kaicrapoç Tût; ToÙto u7:o']/taiç v^v eU poîç, tTTEior) TtXeiojv ypovoç, (XTracTwv tov Geiç Tût; jetèrent les yeux twv sais , comme pour ajiou xa iv ttovt,- repiECTTj tt.v «tuyxXtjTûv, >t*t KotTOJv, cpoêr^- tw Kaicapi t^ç éXûioaç Trarrôç e/ovTeç, recevoir de lui l'ordre de le luer, les , pourquoi Ciccron n'en a rien il jxet' wv r.ifi soil qu'il crût ce meurtie tout a contraire aux lois. Si ces particularités sont vraies sulat; mais dans la suite si Katcapoç. "Oç ^e xai aTrôpojv vEwTEptcTaov, oî toj arrêta, soit qu'il craignît le peuple ne to-J cuvr^Oouç èyiyve.zo tt, pouXvi xaOc^lopiiv/; U7r£xxau[xa TlX/jOouç r^cav, ev fait injuste et TÔi xaipÔi xoTe Trapot- àvûpa xai xeXeuwv à^eîvai. Aïo xai p.aXic7Ta tov ex oùx rypot- xai TCEpiTriTTTOvTOç Oopugoi; , (xsTà xpauy-Tiç, éTT/iXOe r?,; OTrarciaç Tr^v ^ouXy)v eiaEXOdvToç dTroXoYOUtxevou o/.a><: ypr,^à;x£voç, àXX' ciTrooEiXiaaaç TOV û^f/.ov* Grreptpuw; Trepic/^ouLEvov ^Xi'ya^ ^jf/.£paç, to/ yvvo, ouv oOx oToa 2ic»< jxiv âpiCTa <î)ç pL-}) uept r, fut bldnic dit dans , je de son con- l'histoire de n'avoir pas saisi une occasion favorable de se défaire de César, et d'avoir trop redouté raiTectiuo singulière du peuple pour ce jeune Romain. Au reste, peu de jours après, César étant entré au sénat pour se justifier des soupçons qu'on avait conçus contre lui, y essuya les plus violents reproches. rassemblée se prolongeait au delà du terme ordinaire accourut en foule, environna le craignait quelque entreprise ces boule-fonx dp la de le peuple sénat en jetar.t de grands cris, et demanda, d'un ton impérieux qu'on , , Comme laissât sortir César. la part des indigents de Caton Rome qui , , de multitude, qni avaient mis en César toutes leurs
  • 39. , , , , ,, VIE DE CESAR. itç et r>3 jeunes-gens coiiiino les y(av/7xo( le regardèrent est dit avoir fail-un-signe-négalif, ayant craint ^ le peii|>le, ou pensant ce meurtre 1970Û/XÏVOÇ TOV fÔ-JOV iXbti y.ouov xat -lïxpivo/J.o^^. loul-à-fait injuste et illégal. Oùx oToa Je ne sais pas à-la- vérité /jiîv O'jv comment Cicéron inotç b Ki/.ip(t)v n'a pas écrit cela eux iypctpe TOÛTO, ('ns/s iv :^v Tû à)./; Os;, si «tX« oi tifjrspO'J c'était vrai aÎTt'ai; dans le livre mais Trepl T>}ç ÛTcaTJ^aç' il avait sur son consulat : une accusation plus-tard t ùii fiii y^pfjuûfiVJOi upiirx TÛ ït-ctAp'^ TzoLpxayô-iri xarà Toû Kat'o-a^o;, to'tî comme n'ayant pas profilé très li! de l'occasion qui se [vésenta aKM> • contre César, mais ayant eu-peur du peuple it«|Otîy^oaevov ToO Kat!T«/30î qui proléi;eait (^dsar extraorilinaircment. 'Oç ye xal Lequel peuple certes aussi fitTX 3)17x5 Y]/xipXff après peu de jours auTou «tT4>0dvTO5 «îç ti^v^ou>ï;v lui (Ct'var) y.xl àito).oyo'JfjLVJO) et se ntpl sur ojv étant entré dans le sén.i défendant les choses sur lesquelles en suspicion, ?v èv ÛTro|tat5, il Xal 7rî/3lTCt7TTOVT05 et OopÛSoc; TTOvyjpoîç, un tumulte ineiS/i xpô-JOi iyiyjtTO comme TtXtiùiV T/J TOO y.pu^jyi',i rencontrant le hostile, temps devenait plus long que le temps habituel ffUVïjÇoUÇ au sénat siégeant ^OU/rJ XxOî^OfJihY}, i7t>î/0c {J.i7x était t entra avec des cris entoura rassemblée, xal "nepihrY} r/jv ffû'/xz/jTOv, et àîcatTcôv TOV i-iopx réclamant cet honniic xal xi/«û'jjv à^sîvat. et Atà C'est pourquoi méiiiC Caton y.at Kârcijv, ordonnant de le laisser-sortir. foSïjOjii /xi/ttiTa TÔv vtwTcpiT^uôv èx Twv àrro'ccjv, l'innovation venant , ayant craint surtout iA r^JX'i ÙTtéxxxuua àa nécessiteiiN. lesquels étaient le boute-feu KacvTO{ ToO :c/>iOou$, de toute îXOvTCîTài8/iiioa;èvT(5Kxi7z/5t, ayant leurs espcrances en César, Vl£ Dl CiftAR. la multitude, 3
  • 40. KAlïAPDS IMOI. 84 Iiretffe t?iv (r^fyXr^Tj'i a7rovcI[xai ot» eyi'vovTo toï; dtXXoiç dvaXoijxaai. CTOv àrep57i;£ t9;c; lajxf|vov, il Trevn^xovTa |xuptaîiç hit^jciontpaa- 5x7ravr,<; (jiiv iTcxaxoffiai* po'vTt ':po6ov i'yCi(7i a^ToU ciTr,pt(jiov rEpicpovw; to KaiTapoç Tôv (xevToi [i^y*^ ^^ "^y '^'" touto, xai to 7ro).("r£Ujxa SuvdtixEO); xoti ititl- SiETXtoa^Ev £v xaipo), CTpa-:r,v£lv ttÉXXovTO^ xa cpoCeporrepou 6ii Tr,v dp/r,v Ôvtoç. XI '. '0 6£ Kaîaap euOùç I6r]piav* Xa6(uv, w; r,v (XTroTT)? (TTparrjY^^; SucSiaôerov aiiTO) evo/XouvTaç e;iovTi xai xaTaêowvTaç , twv ^TrapyiSiv t))v to Trepi xoùç oavticr^ç, Itti Kpa^raov xaTÉ^uye, TrXouaiojtaTOv ovxa 'Poijxafoiv, ôeouevov Ss tv,; Kaiçapoç (Jxuirç xa 6tpaoTr,TO<; £7ti tvjv Trpo^ TToaTrr'ïov ovTiTroAiTEiav, 'Ava^sça- fx^vou Ô£ Totî Krxcffou Toù; [jLaXi(rra Twv yaXexoùç xa à-rrapamiTOo^ Sav£i(7Twv, ya SiEYyuT^ffavTo; 3xTQtxo<riwv xal Tpiaxovxa ra- cspérances , mois à cette classe conseilla au sénat de faire tous le» du peuple une distribution ordinaires de l'année que Cette sage politique de blé, qui n'ajouterait aux dépenses sept millions cinq cent mille drachnDCs. évanouir pour fit même elle affaiblit et dissipa le moment la crainte du sénat; en grande partie l'influence de César, dans un temps où l'autorité de la préture allait le rendre bien pins redoutable. XI. César, aussitôt après avoir obtenu la préture, le sort pour aller commander en Espagne. Ses hors d'état de satisfaire lui et solliciter le Crassus, et de le , le fut désigné par créanciers, qu'il était voyant sur son départ, vinrent crier apref paiement de leurs créances. II eut donc recours à plus riche des Romains, qui avait besoin de la chaleur l'activité de César pour se soutenir contre Pompée en administration. Crassus s'engagea envers difficiles et les moins traitables talents* César, dont se rendit caution il pour , son rival les créanciers les plus somme de la , fut libre huit cent trente de partir pour son
  • 41. , , , , ,, VIE DE CESA.R. ZTism , 36 persuada l'assemblée rr.v aûyxi>jrov ànojtïfixt auToT; de distribuer à eux airr,pl7L0j i/xixTnyov unc , ration mensuelle tÇ oZ par suite de laquelle iitra.K63ixnt:vTr,/.ojrx fx'jptÛQei sept-cent cinquante myriades 2v(a07(a( Suitivrjç annuelles de dépense TXp07tyho-JTO s'ajoutaient zoïç ûXXoii xJxX'Jtfi'xai. au autres ToOto fihroi TÔ Certainement cette mesure poliliquf Ttoitrev/jio cleij,'nil TOv fii/xv la <f6Zo-j frais. rfin.irquablenienl grande tcireur dans le moment présent, xxl ànipp/}^! Axl JieTxioaffc» et brisa et dissipa <v xxipci à propos t6 TtXctOTOV la de plus grande partie la puissance de César, /liÀiovTOj 7rpxTr,ytu qui clail-sur-le-point d'ètrc-préleur xal ovTOî ^foZsp'jiripov et qui était plus redoutable ûti Tr;v à cause oLp'/j^v, île sa charge. l. Mais César XI. 'O oi ILxl'sxp «ÙÔÙ5 àîrà T<[î arpxT/i'/ixi aussitôt après la préture XxZù-j Tr,v ayant rc^u rKspagne TÛv Zr,pix-J d'entre les [)rovinces i-:ixpyi€iv comme , Vajfaire avec les créancier» 2vo^).oûvr3t5 èÇidvTt qui gênaient lui sortant XXt XaTXoOWVT3(5 et qui criaient-contre lui rjv aurai ôusotstO^TOv était à lui dillicile-à-arranger, Kpx7<T0v y.xzi'^'jyî-j ètiI eut-recouis à Crassus qui était le plus riehc des Uomaint et (|ui avait-besoin xx 0!pij.6-:r,roi ¥ixC7upoi »iil T/,v et pour sa àvrtTO/iTtt'av de rinlluence de l'ardeur de César rivalité-polititpic itjoàî IIo^u:rv:iov. avec Pompée. ToO-5j Kpâ-7oy àvxoi^auivov Or Crassus TOjç /i'i/icra /x/îaoji des plus xal àîrapatTïÎTOUç Cl intraitables Tciv ôaveijTwv s'étanl chargé dilliciles des créanciers , xxl ôt«77Uï57xv70> 3/.Taxo-iwv et s'éiant-engagé-pour huit-cents xal rptâxovTa raictvTwv, et trente talents, iiiXOiv otrw; tTrl rr.v l-::xpx^xj. César partit ainsi pour sa province.
  • 42. 36 KAiiAPOi moî. XavTo>v, oCtojç £;r,)/j£v £7r'i t^,v £7:otp/iav. A^y"** ^K '^c'AXTrttç oTTcpêaXXovTOç aÙToU, xa ttoXi^viov ti {5apÇapixbv,oîxo'ja«vov àvOpoJTTO)'/ TravTaTraoriv (î)viYO)v xotl £Taipo'.>ç Xurpov 7rapepyo;xEvov», à'aa yÉ^^wti xa [XExi Tratoia;* Tive'ç stGiv uTrèp àpy wv cpiXoTiaïai xai r£pi rrpwTEioiv a-xiXXai çOovot Twv 8uvaTtov7rpoç àXXy^Xou;; Trpoç auTOÙç 'Eyw eÎTrsïv « aaXXov TcpwTOç v'j [J-ly » /.ai Tôv o* Kai^apa CTTOuoaçavTa Ttapà toutoi; Etvai ISouX<$iJLr,v t:» pà *Poi[i.aîoi(; SfUTEpo;. » 'Oaoïo)? 0£ -ttoiXiv cv cyoX^; oucTiç, àvaYivwcrxovra '16r)pta, 'zrrj: xavTaÛOcf IIttou, -^avat, « oir' ti YcYpau.[X;'vojv, c7^oopaY£V£<;0ai7rpO!; lauToi twv 7r£pi 'AX&^avopou zoXùvypovov, Eka xa oaxptiaai* twv oi ^l'Xojv Oau|Jia7avTO)v r^jV aiTiav, clrslv ôoxsT uaïv à;iov îîvai Xu7rr,<;, ei wv r/jXixouTOç asv C)j « 'AX£;avopo!; r,OY; TOso'jTtov iSaffi'XcUEv, £U.oi û£ XaaTTpov ouSev ouTTOi 7T£7:paxTai;» Ail. !•/;(; lor.piaç î-ioa;, e'jOu^ vo'jv gouvcrnemcnt. On nombre de misérables santant, qu'en tratersant les Alpes dit occupée par des Barbares, petite ville s'il et mieux être le demandé, en , plai- César leur répondit trcs-scricusemcnt premier parmi ces Barbares que dans Rome. Pendant son séjour en Espagne il , lisait , le second un jour de des particularités de la vie d'Alexandre; et, après quelques moments de réOexion, il demandèrent « la cause : se mit à pleurer. Ses arais, étonnés, lui en N'est-ce pas pour moi de douleur, qu'Alexandre M quis tant « rable ? XII. passa dans une croyait qu'il y eût dans cette ville des brigues pour les qu'il aimerait sujet il qui n'avait qu'un petit habitants. Ses amis lui ayant citoyens les plus puissants •I , '/iiAî- des rivalités pour le premier rang, des jalousies entre les «ùiarges, loisir, evîpvo:;, oj7'J r,v A de royaumes, et , , leur dit-il à l'âge où je suis que je n'aie encore rien , un juste eût déjà con- , fait de mcmo- >» peine arrivé en Espagne il ne perdit pas un moment , et en
  • 43. , , , , , , ,, , VIE DE CESAR. Aév(T«( Kl ôÉ altroû ûnepoû).}.ovTOi t«î 'A/tij hommes Jiabiiée par ik's Ûtto OL'iOp'M-K'jyj irxjTot.na.aiv oXiyb)'/ peu-nombreux loul-a-fail *ul XxjnpàVf et triste Toùç iTuipooi ses compai^nons avec rire yiuTi â.fJLOc Xa( /XtTÙ TlCClOlXi' et • 'IIttou, « ^scvai, îvTaDOa /.aï Âlpcs, certaine pclilc-ville barbare tI Tcoii^viov ^oipZxpixh-j oix.ojfjitvo-j est dil, il lui rrancliissanl les et Iravcrsanl TZxptpyofiivQM xa.1 37 avec plaisanterie: Certes avoir dil, , est-ce-que mémo ici sont quoUjuos rivalités UTtip àpyôj-j pour des charges XXI âfH/.AXt TXepl TrpWTît'ùiV et des contestations xal ySdvoi TÔiv ûuvaTùJV et des jalousies des puissants les Tov û£ RxiTapa ctTrêïv TT^oî « Eyw (TTrou^âffavra oiÛTipOi Tiupx Pwuxi'otî. » : Moi certes je voudrais plulAt être le premier parmi ceu-('i que le secoml parmi les Uinuams. « «ivat irpÛTOî Tia^à to JTOt^ >; uns contre les autres? Mais César ayant parlé-sériousemctit avoir dit à euv aÙTOû^' fiiv è6ou>ô/AY;y /i«//cv pour primautés »» Et senjblablement de nouveau iv en Espa^'HC I8*;pta ffXO^"^« 0Uff>3î du , loisir étant à lui queUjue chose àyayivûffxovrâ Tt b'sanl TÛv •/£ypx//^ui£vwv de celles écrites 7t£/3t 'A/iÇâvÔpOU sur Alexandre , yevéyôai a^ocpx itpbi îaurùi avoir été ïroiùv ypoJTv en soi-même un long temps , puis aussi avoir pleuié elra xaî C'x/puzxC étant étonnés du motif, 6avi/xaffâvTWv tt^v ulrixv Où avoir dil 5o/£t ûjUîv clvai âÇiov /ûnr,> être » si iv , Ne semble-t-il pas à vous dcî cliat;rin régnait déjà sur tant de pciiplrs que d'autre part rien et ouitu irén/5a/.Tai èuoi; » n'ait Entêàf yoOv « Alexandre d'une part ouccv ô( Xa/iTtpôv Xil. : dijj'iie étant de-cct-âg(î T>j).ixoyTo; kCaff^fUÏV î)$^ TOffOWTûJV : amis et ses «îirîïv* « fortement encore élc XII, fait par moi? Du moins ayant , d'éilataiii » mis-lc-picd
  • 44. , , KAISAP02 RIOZ. 38 pat< oX^yatç Sexa <T7rsipa<; (TuvayotYïîv upoç ralç Trp^^Ttpov o^at/; etxoat* xa (jTpaTeoTaç ^tti KaXXaïxobç* xa AouaiTotvou;, xpa- Tr,aat, xcà TrpoeXOEÎv a/pi tt); uTraxouovxa 'Ptoaa^OK; ^w OotXaa7T|;', t^c Trpoitpov fx-Jj xotTaTTpc'^otxcvoç. ©suir/Oî 5è ri eOvrj Tou TroXsjxou xaXtoç, où yêîpov iêpaÇeuE xi r7,ç Eipy/zr,;, ôaovoiav T£ xaîç tto/vEci xaGiaTa;, xai jxaXiTTa xi; Xetwv xai cavEKjTwv ttottEvoç Tioitaç (î)^£Xr,xw(; aTTO XIII. £^£1 , , xwv axpaxTjYiwv, xa àirr,).- xat touç (TTpa- OpiaaCov £;w ciaTpîoctv xvj xouxo 7to).£i eut mis sur pied dix cohortes, qu'il joignit aux vingt il y avait trouvées les Lusitaniens , mer , il : marchant à leur vainquit ces tôte contre les Callécicns et deux peuples , et s'avança jusqu'à la en subjuguant des nations qui n'avaient jamais été soumises aux Romains. A gloire des succès militaires la celle d'une sage administration corde dans oecttoty.v, 7rpoffr,Yop£uaîvo<; xouç Se tjLExiovxaç uTraxEiav Trapovxaç Iv extérieure tov (Xcpr, auTtov. utt' 'Ettei ô£ toÙç ;xlv {jLVwuLEVouç peu de jours qu'il ypY;aOai xbv ûe Xoitco) iTcapyiaç, «utoç te TrXouaioç yeyovwi; QtUTOxpaxojp aev to ôavEiov. 'Et:i toutoiç eÙ5oxiu.ôjv aj^piç av oîÎtwç exXuOyî Xoty/j t9)ç tw àvaipEÎGOai, 5av£i(7T-^jV cia^opaç. "Ktoiçe y^P "^wv TrpoT- ocpêiXouai xaO' exocctov ÈviauTOv ouo lovxoov ToTç xwv y '^umoik-^ les villes , pendant la paix; il ajouta il rétablit la con- et s'appliqua surtout à terminer les diCTérends qui s'élevaient chaque jour entre les créanciers et les débiteurs. ordonna que les premiers prendraient tous les ans les deux revenus des débiteurs, et que ceux-ci auraient l'autre beaucoup d'honneur; enrichi , et avoir il quitta son gouvernement après le saluèrent du titre demeurer hors de la ville ; , qui d'imperator. Xlll. Les Romains qui demandaient l'honneur obligés de lui s'y être procuré des gains considérables à ses soldats avant son départ, des jusqu'à acquittement de la dette. La sagesse de ce règlement l'entier fit tiers tiers Il et , du triomphe pour briguer le étaient consulat
  • 45. , , , VIE WTT« ffuv'.</a/eïv oixx ffîTctpaç Ttpài iityatç r.nipuii ratî eîy.oiiv tic KUTa7rpsfàfj.fjOi vaincus aux. rà Toû rà Romains. Mais ayant arrangé bien xx>û{ les ùffuires TTO/é/AOU owx ièpsL^iui avancé n'étant pas soumises auparavant Pbi/xx(0(;. S's et s'être , nuT du dehors, sul)jui;uanl les nations ri. iOvy) unuKoiiOvrx itpovspov Qé/xevoi : et k*s Lusitaniens, les avoir xal ifpotAdtîv jiiscju'à la fi-^ réunir en peu de jourf dix cohortes aux vingl contre les Calléciens Ka^>x(xoù$ , fut actif, il au point et s'élaiil inis-iMi-canipagno xai Aoi9iTxvo'Ji, npxrri'jot.i 39 qui y étaient auparavant itporepoV KXi ITpXTéilIXÇ C7rl , cn Espagne aussiiûl Yivhepyàq, ojfj(x.ii , DE CESAR. rfii 'lè^ripixi tltOuç , , , -/^tlpov il de guerre la n'administrait pas moins bien celles de la paix, rfii sip-^'jTjif xaOïTTaîTe et établissant bfiôvoixv xatç TiQÀiai la , concorde entre les villes, xal juâ/ivTx iû/Mvo; raç oia^opà^ ct surtout guérissant les Tùv des débiteurs et des créanciers. ;^piWjj£i/£Tciiv /.al ûaviiffTwv. 'EraÇf yà/î tov /zev oav«iJT»;v Car il diUcrends régla d'une pail le créancier àvac/oîïîOatxaTiêxayTovivtauTov prendre $vo cha({uc année deux paris {Jitpn TûJv irpo'Jtovrctiv xoïç ôyet/ouai â-XP*' àv "^^ TÛ se servir '/otitû f ouTw^. EÙÔOXl/iÛV iltl aitroi T£ 7£70vgL»5 tt/oûtio^ ôife'ÀrjKùii la dette Estimé pour cela TOWTOCÇ , Tovi rzpxTiÛTXi àltO TCÔV <JTpxTy]-/iûv reste de sa fortune fût acquittée ainsi. il xai du jusqu'à ce que oâvsiov i/.'j.)()ri des biens revenant aux débiteurs, et d'autre |)arl le possesseur TOV 0£ oiznoTyjv XpflvQxi ])ar , et sortit de sa f>rovince, lui-même devenu riche, ct ayant aidé ses soldats du produit de ses commandements xai npo'7r,-jopijp.ivo^ Ùtto aùrcôv et «UTOxpaTWp. impcrator. Xlll. EtTsI OÏ éôît /i£V ayant été proclamé par eux XIII. Mais [côlé comme il fallait d'un Toùî /ivw/jiévouî QpixiM&ov ceux Sixrpi^tiv cÇw rester hors de la ville TOj; et de l'autre ceux briguant le consulat «îè yCTtévraç ùiraT«iav as|)irant au triomphe
  • 46. , 40 KAIIAPOZ BI02. TCparrciv, ^v TOiauTY, Ycyovwç «ùtw aÎTOujxevoç TWV (XVTivou.ia, ooOrjVai TrapayyeO.Xeiv elç GTraTtiotv i-rrovri cti TTpo; Tr.v àçi'waiv, EtTa , tw ypovw pav Iv TW ^eyeiv xaTaTpi'|/avTo;, Kaïatzp e/egOoh ÛpiaaSw Epyw (XTr* o à'^Eti; KaTO)v&ç. I;a7:ar7,cav TrXfjV Si TouTO ôiaXXayy) HoiLTzrttoxj xai Kpdt^jcou, ôiacpopaç, xa r^^v cuvayaywv twv (xe^icto/ ô KaTffap eîç oiAt'av £/. àp^poîv cuvEVEYxaaevo; tcyuv eÎ; lauTov, (piXavOpoJTCOv e/ovti 7tpoa'/;YOp'!av e).aO£ jj-ETo^r/saç ttjV TToXiTEiav. Où IIotxTrrjiou ôta^opà xoù? EacpuXiouç wç Y^tP) être dans fallait on irpaYiJ^ît scoti Tr,v rj'xé- tov if^^tû àvOpojTToui; £v TV] TToXei SuvttfXc'vwv otç il to xai TrapeXOwv e'jOo;, Cro^uîTai t/jÇ uTraTEtaç* Ti TTavTaç TtOtparEuaEvcruç Orrô d); £u)pa ttoaXouç Tou Kat-japo;, l/.xpojaavToç Hv rpôç aCitiç Ti< KaTOJVOÇ ùï ICp'OTOV piv iT/Upl^Otx/vOO TW VOU.W (pl).0)V. TToXiTEU'jLdt x'/i oî ttXeïgtoi voy.iî[ou<7iv, r Rome. César, était à la veille Kaicxpo; (XT:£ip*'a<7aT0 ttoXeixo'j;, , la ville. Caton , s'appuyant sur la loi , , car envoya demander au sénat la permission de solliciter le consulat par ses amis hors de aXXà arrêté par ces lois contraires des comices consulaires xa'' , en restant combattit vivement la prétention de César; mais, voyant que celui-ci avait mis plusieurs sénateurs dans ses intérêts ploya le Rome, il chercha à gagner du temps , et em- jour entier à dire son opinion. César alors prit le parti d'abandonner fut la , et fit dupe : le triomphe de briguer et le une action d'éclat, dont tout il réconcilia Crassus et le Pompée consulat. Il entra dans monde, excepté Calon, , les deux hommes qui avaient le plus de pouvoir dans la ville. César apaisa leurs dissensions, les remit bien ensemble ; par et là il réunit en lui seul la puis- sance de l'un et de l'autre. On ne s'aperçut pas que ce action , en apparence république. comme on En effet, le croit si honnête , ce fut moins l'inimitié de César et de communément fut cette qui causa le renversement de la , qui Pompée donna naissance aux guerres
  • 47. , , VIE DE CESAR. 41 faire cela 1tXf.6-JTCt.i èv T/J 7td>£t ycyovwç étant présents dans la ville, , Èv TOiaÛT»j àvTtvo^a^a un telconllit-de-lo se trouvant dans j et élanl arrivé à l'époque dos comices consulaires uuTÙi, t-rzîfipfnpài rr,v axiy/.j.r.To-j «iToOufvo; ôoO^vsci aÙTù ànovri eux-iiiéines, demandant envoya au sénat il élrc a(;cordé à lui absent 7rapxy76//îiv de se-mcllrc-sur-les-rangs ei^ ÙTzxreixv pour oix TCÔV yt).wv. par-rinlermétiiairc-de ses amis. KxT'jjvo; ûè n/sùTOv îT/îOi T/;v «i!(p3t de sc-faisant-fort la loi contre cette demande, «Çt'wTtv cira, wî consulat Mais Calon d'abord fi'sv Tù vduw iffyypi^oijihoJ le puis, connue noÀioùi voyait plusieurs il ayant été gagnés TeOepaTiîu/iivouî par César, £/x^oJîavTOiTùx/50''w TOTT/sây/iz ayant dilléré par /«i xararpif avTOî tïjv et ayant iii Ttjj r)ixipv.v le consumé temps la l'alfairc journée à parler, ).£y£tv, i E.xl73t.p iy-jot César résolut kftli TOv Opix/xtov laissant-dc-côté le triomphe s'allachcr au consulat d(ï : venu aussitôt, xai nxpùf^Cif «jOùj, cl étant ùno^uïTaf Tt no>iTey/Aa il î|a7raT/;7av 7râvT«î àvOpûrcovi qui trompa tous les machine une mesure-politique hommes excepté Caton. ToOto Ô£ Or cette niMHreétait la réconciliation t]v ôia).).a7TÔ Pompée no,u:r/;iou /aï Kpiaffou d«* TGJv 5uv«//ivwv/x£yi7T0v qui pouvaient le plus «V T^ dans itdÀfi* o*î h ^xl'jy.p ffuvayaywv i/. ôiayopâî etç ^i/i'av, la cl do Crassus, république: lesquels César ayant ramenés de dissension en an)itié, xal ffuvjveyxâ/xfvoî eiç éauTÔv et ayant reporté sur Tiiv î<T/ùv aTTÔ àix^oïy la , «iaOe /xeTaffTvjîXî fut ignoré le »/ovTfTrco5»)yoûtav ytiâvOpojTTov. 'H yùp èiayopà E^aiaxpoi xal IIo/x7r»jfou eux àiici/s7«caT0 puissance di^ tous soi-même deux , ayant renversé gouvernement par un acte qui avait Car nom d'-humanilé. le dilVérend de César et de Pompée ne produisit pas
  • 48. , KAiïAPOz nios. 42 (xaXXov çpiXta au(TTavTU)v iiTi xaTaXo-yei r7,ç àpi<jTOxp«Ttaç f TrpwTov, ElTa oÎÎto) to xai rpb; àXXT^Xou; ciaaxavTwv, KaT(»>vt et TToXXaxiç T^ 'XEAXovTa TtpoOeffTriJJovTi 7:£pi7;v cu«7y.o)vOV (xlv ivÛpojTrou TOTE xoti TroAu-Trpctyjiovoç EijTuyo*j; ôl (jutxÇo'j/.ou XIV. Où àXX' ô Kaï(7op Iv pLYjv ettI ttjv , àpyvjv, euOo; eldE'^EpE eÎç t-),v xovTaç, àXXà (ji£(70) Kpatc'joo xai TT^ç OraTEiav 7rpor'/0r, uet^ KaXTroupviou BîG-ou, XatjLTrptoç otvaYOpEuOElç ŒT^ç alv, o^x '^povitxo'j XaCsiv 5o;av. no|X7rr,iou cpiXiaç ôopu:popou|Ji.£Voç xai oiTEpov oi , Srjii.ap/(o tivi vo'tjLOUç OpaouTarw, où/^ y.7Ta- /.ai uTraTw rpoT/;- twv Trpo; r,ûovr,v tto/j'iwv x),7]pouyiaç Tiviç /lopaç xa ciavoai; EtcrjYOuaevo;. 'Ev os tt 3ouXy) tcov xotAcov TE xàYaO<ov avTixpo'j'TavTOJv, àvaxpaywv xai [xapTupaaevoç wç 7rpocpà(7cO)ç, axoiv E^tXauvoiTO civiles le , , que leur amilié même , cile et et qui aboutit ensuite à reconnut qu'il : dans avait cy-;jlov , la suite, une rupture qui prédit souvent le résultat honomc n'y gagna alors que de passer pour un chagrin tov ei; qui les réunit d'abord pour renverser ouverte entre ces deux rivaux. Caton , ceouevo!; OEpaTTEuawv exeïvov Iç àvarxr,? uoçei xai gouvernement aristocratique, de leur liaison TaXat l'événement le justifia; diflG- l'on et plus de prudence que de dans ses conseils bonheur. XIV' . César, en se présentant aux comices Crassus et de Pompée, fut porté avec de consul : on lui , le plus entouré de la faveur de grand éclat peine entré en exercice de sa charge, qu'il publia des non d'un consul le seul f , à la dignité donna pour collègue Calpurnius Bibulus. mais du tribun motif de plaire au peuple le plus , audacieux. Il Il luis était à dignes proposa , , par des partages de terres et des dis- tributions de blé. Les premiers et les plus honnêtes d'entre les séna- teurs s'élevèrent contre ces lois; et César, qui depuis longtemps ne cherchait qu'un prétexte pour se déclarer, protesta hautement qu'on le poussait malgré lui vers le peuple ; que l'injustice et la dureté du sénat le mettaient dans la nécessité de faire la cour à la multitude ;
  • 49. , , , , , , VIE DR CKSAR. les guerres civiles, comme kXXx fiv.)yo'j la plupart le pensenl, mais plutôt l'amitié ftUx f) 43 d'eus inl xxTx'/J7it ri^i xpisroxpy.^LZi, pour li''ués li'abortl la ruine île l'aristocralie* puis divises ainsi xctl ttpbi mdme x)Xrioui. Mais lUpii'.v oi K.âTa>v( l'im contre l'autre. il arriva à (<alon qui prédisait souvent ri uîl/ovra Tore iaêfitv les ^uiv choses devant arriver de premlre alors odÇa» d'un àvOpc^icou 0U7x^).ov homme la réputation fâcheux et tracassier, et plus lartl MITipO-J ci JVfl&0)).0'J fpovifJOM jusv XIV. Où , sage oùx £Ùtu;^oû? 5î. fjiiiv à//à ô d'un conseiller il-cst-vrai , mais non heureux. XIV. Cependant César K.aïï«|9 escorté au milieu de l'amitié Kpâff5-ou xxl TtjOO>{;(ô/3 èrrl t/)v de Crassus Ilo/jiTt/îi'ou, ûîtartiav fut de Pompée cl conduit au consulat, ayant été proclamé avec-éclat xal àva70;s£uOcl$ }.x^tc/sm; et /*«Tà Ka/TTOu^v^ou BiS/ou avec Calpuriiius iJibulus, x«l xaT:<7Tàî eli riiv ''p//,'' en charge, et étant entré » aussitôt portait des luis fùflyç el^ifspt vd/xou; convenant non à un consul, iXXx Ttvt Qr,ax.p-/^co Opx7j':'j.-:co , maisà (|uel([ue tribun très-téméraire. proposant Tivàî ïf./.r,po)y_ixi •//''p^-i certains partages de terre des disliibulions de blé xal ôtavo^àî et wpè; vJovy;v tcjv pour l'agrément de Ev oc no).X6i'j. rf ,9ou>^ Mais «ians TÔv xa/ôjy T« xal àyaOdiv les àvTtxpouTavTWV s'élant le la multitude. sénat gens honnêtes et vertueux opposés, CAiar demandant depuis-longtemps itpofxTeui t un prétexte avxxpayùjv xal ij.xprvpifi.vjOi ayant crié w« â/wv que malgré-lui Ht TÔV iXù.xi)-jQizo ofiflOV, 0C|Ox>riij7wv «xïïvov èÇ cc*xyr.r,i et protesté il était poussé vers le peuple devant caresser eelui-ci parnéce*«lé à cause de l'insulencc ut de la dureté
  • 50. 4i KAIÏAPOI BI02. /a).£7ror/]Ti rTJç ^ouX^ç (xevoç £vO£v |x£v Kpascov, evOev , Trpoç aùrov içcTn^îr^^e * xai 7rcpt<rr/;<T^- Si IIojXTnîtov, ^^jpwTyjTtv el toIç vdaouç iTTaivoîev. 'E7raiV£Îv ci «potTxovTOJV, rapexaAci Trpoç Toùç lvi(7TacOai |jL£Tà ;i:pÔ)v ic/vouvTO* noaTT-z-ïo; os xai arsiXoûvTOtç. 'Exeîvoi 7:pocr£7r£i7r£v w; (X^i;oito -i^viaaEv, oOx (x;iav tyjç TTEpi aOrôv TV] Trpcx; Tr,v fXEipaxico^T) ©ojVYjv àxouaavTaç" ô û£ jj[.avtxy;v xa'i Kaîaap fj(i07). û£ 'louXta 0'JY*TTr,p iy(v^ir^j.hr^ SEpouïÀiw KaiTriojvi), rauTTjv £V£Yur,or£ IIo(7.7rrjitp • tTjV oe nou.7r/;ioo to) c£v, ooo' auTr,v (xvc'yyuov où<7av, xaOw{jLoXoYrjU.£vriV. 'OXiyw 5' à}Ai SEpouïXio) ouxjeiv 4>a'J(7T(o, tw il'j)7,a l^^r^• raiSi, GcTEpov KaTcap r^Y^Y^'^ KaA-oup- OuY^TEpa Ileiffwvo;, tov oe IlEÎatova xaTÉ(7Tr,c£v UTraTov viav, TO (jleXXov, Ivtauôa EÎç oyjtxo; oOoe ôuvatXEw; ETriopatToacvo; (^v yàp [XciÇovoiç £Ti T/jç IToaTrrjiou n Gtt- rpôç t^ aïoov»!; cuyxXriTov eùXa^Eia Trpc'rou^av, d'/Xk aÙTw ô' xai OupEov xoai!^ojv. 'Etti touto) toÙ; (xev ^l'^r, (i.£Tà TOÎJ çi'^oi»; apiaxoxpaxixooç fl'/r/Jeiv et sur-le-champ il côtés Ciassus et Pompée l) xai ccpoSpa (xapTupojxÉvou KaTWvoç se rendit à l'assemblée , il du peuple. Là ayant à ses , demanda leur à haute voix s'ils approu- vaient les lois qu'il venait de proposer. Sur leur réponse affirmative il les exhorta à le soutenir contre ceux qui menaçaient de leurs épées. le Pompée le lui Ils pour , promirent tous deux convenable à sa dignité personnelle , ; et ajouta qu'il opposerait aux épées l'épée et le bouclier. Celle parole déplut aux sénateurs et aux nobles sénat , les lui faire retirer, et digne tout , au plus d'un jeune , qui la trouvèrent aux égards qu'il homme emporté ; peu devait au mais elle le rendit ircs-agréable au peuple. César, qui voulait s'assurer de plus en plus la puissance de Pompée déjà fiancée à Servilius Cépion , qui elle-même n'était pas libre fils et , , de Sylla. Peu de temps après fit donna en mariage sa Julia , de Pompée , ayant été déjà promise à Faustus , de Pison , lui auquel il il promit la fille épousa Calpurnie , fille fille désigner celui-ci consul pour l'année suivante. Caton ne cessait
  • 51. , , , , , , , vu: DK CKSAR. 45 du sénat s'élan(,a vers lui xal tteptvrriaâ.fievoi et ayant : mis-autour de lue I ivOiv /xîv Kpûavo^ (l'un côté Crassus âvOev Oc IIouTCiiVov, et (le l'aulre l*uinj)ée, ripÛT-/i<:VJ il I I Toùj vd/zoui. eî £Ttatvoï«v I "^a7/.dvTwv Si inxi-JsXv I , leur demanda approuvaient ses s'ils El eux répélanl les lois. approuver, engageait à les soutenir Trapsxst/et ^o/iOsXv - il itpài Toùî àTtïtioûvrai I contre ceux qui mrnaçaient ivivravOxi /jutù ?t^6jv. de Exjîvot ûi ùift'jyvo'Jvzo' Et ceux-ci prumcltaienl de llofjiTf^ioi Si y.at Tr^OïîTCil-iv et les s'y opposer avec l'épëe. Pompée mémo qu'il viendrait 0Jpîb-j /JLizà To'j i'^o)i y.xl itpbi TÙ. apportant bouclier aussi avec l'épée contre les épécs. Ii'yyj. TOJrw E:rl le le faire ajouta Pour cela certes fxkv Ôviaoe Toù; àpKXTOxpat'.y.oJ;, il àxoûffavTaç ^cjvr.v qui avaient entendu cette parole oùx àÇiav atoou? nspi aùrèv -zY.i o)Si izpi7(0D7xv T>î fjL»viy.r,v xal non liigne du respect de lui-même ni ct)tivenal)le cùiaêîiat Ttpbç rr,v ffûyxÀ/îTOv, iXXêc chagrina les nobles, /x- tpaxtr-jo/]* à la déférence due au sénat, mais furieuse et de-jcunc-homme peuple en à Sk Sr,fX0i vî^Qr]. mais 'K.CcXvXp Ôî iTllSpXTT6ff.£-J0i : charmé. Or César s'altachant in ( ouvâjUîw^ Uo/xnr,(oj yùp Ouyâryjp lo'jXlx r,v 5cÙT'7i ivr/ûvjffs rx>Tr,v lIouTr^l'aj* Sk S'J>asiv à la TW Sîooul/t'w puissance de (car Julie était v/yv/jr,y.vJY} 2epo>X).iu KaiTTt'wvt), ifT^9t fut encore plus fortement fxii^o-^ttii riii le lillc Pompée à lui promise à Servilius Cépion), fiança celle-ci à I*ompéc mais il dit : devoir donner à Servilius Pompée, Ticv no/ATT/; fou, hxjille «le oyôè ouîav a'JT/;v àviy/'jov n'étant pas elle-même non-promise, àiià mais ayant été accordée xaOw,ao>.07/:/xiv/;y ayarw tû , OXi'/(ii Tratot iC j//a. oc u^Tî^ov K.3tîffa^ iqyà-/«TO Ka/Ttoupvi'av à Faustus, le de Sylla. épousa Calpurnie, de Pison Buyaripx Uiiaatvoi lille *9.Ti'Jrr,7S Si TOV et institua Uîl'ïWVX (ils Mais peu après César Pisou
  • 52. , KAI2AP0Z BIOZ. 46 xai poTivTo; odx àvexxov cTvai, ^Y^Hi-Ovia;, xai cii SuvattEii; àXXr,Xouç àvTeicaYO'/TOJv. '0 xoAowv Kaidotpo;;, BîO.o;, êttei àXXà âirap/ia; ^U y'^^*^'*'^^ 6ia|xao-rû07rtuo;iivrj; tt,; "^ôiiioi^ xupou otTToOa- ^Y^pâ; y povov oi£T£>^c£. Il&u.- e^Oùç EVETrXrjffE r/jv aYopiv Y'^^H'-^fÇ -roo ^TTipacvtv, o'joÎv ttoXXocxk; exivOjveuî (XETa KctTojvo; £7r tt,; TD^ïo; 8È cuvap/(»)V o'jv |jl£V to-jç vojxou; veîv, £Y/.X£icatj.evo(; oixoi tov tîjç apyy,; T');v arpariuLtaTa xai y.ai ^::)aijv, xai cuvettî- TCO o-/iaw Touç voixouç* Kaiffapi 0£ t);v Ivtoç 'AX-eojv y.at IxToç ^Ttaffxv K£XTixrjV*,7rpoaOii; To'DwXupixov, ttîTa TaYH"-** TTEVTaETiav. KaTojva eU Ttov TSTcapoJv ot»v i-iziyz'pr^çTnoL fjièv TOUTOi; àvTiXsYEiv à:n;Y£v £Îç <j»uXaxr,v 6 Kaîcap, oIoixevo; auTOv ETrixaXE'cEcOai touc ûr,tJLapyou;' exsivou o' ôpwv ô Kaîcap où fiaoî^ovro;, touç xpaTiCTO'j; oy<7:j»opoUv':a; (jlo'vov xai xû SrjaoTixov à^wvoy a'.ooî ty)!; "x/Xt. , KctTtovoç àpET^ç cicottT; xai jAETa de se récrier, et de prolester en plein sénat contre l'impudence avec laquelle on prostituait ainsi Tempire par des mariages; quant des femmes, on se donnait mutuellement des provinces , , en trafi- gouvernemenis les commandements des armées les' et premières et les charges de la ré[)ublique. Bibulus, le collègue de Cciar, voyant l'inutilité des oppositions qu'il couru le risque, ainsi faisait que Caton , à ces lois , ayant même passa le reste de son consulat renfermé dans sa maison. aussitôt après son confirmer ces fil ans , le mariage par lois , le souvent d'être tué sur la place publique, Pompée ayant rempli la place d'hommes armés peuple, et décerner à César, pour cinq gouvernement des deux Gaules cisalpine et transalpine , au- quel on ajouta Tlllyrie, avec quatre légions. Caton ayant voulu s'op- poser à ces décrets la , César le fit arrêter et conduire en prison pensée que Ciilon en appellerait aux tribuns mener sans rien dire ; et César voyant j mais non-seulement les il dans , s'y laissa principaux citoyens révoltés de cette indignité, mais le peuple lui-même . r-''