7. —
c
ARGUMENT ANALYTIQUE
VIE W, CÉSAR.
l)B .
I^mitié de César
I.
les Iraile
cl c!e Sylla.
Il
-
^''
—
César, pris
II.
fail
pendre
lY. Sa faveur
des corsaire»,
ji.n
eiibuilc.
—
place dans le Capilolc les imaL,'Cs de Marius cl de
II.
III.
Son
aupns du peuple.
funèbre de sa feiumç ^JCL^^^^use ensuite Ponipéip. ^
fait l'oraison
il
—
avoc beaucoup de liorlé cl les
grand lalcnl pour réloquoncc.
V.
/
Il 08t
nomnic grand-ponlift On reproche,
siis
'
vic-
à celle
icasion, à Ciccron de l'avoir é[)argné lors de la conjuration de
Caubua.
—
distribuer
£ait
Le sénat
VIII.
du
Ijlé
au peuple.
— XII.
on qualité de préteur.
Xlll.
Il
pour cgnlre-balanccr
,
Pompée
réconcilie
et
— XI, César
le crédit
se rend
de César,
en Espai;ne
—
Sa coiuiuilc dans celle province.
Crassus. — XIV.
H
oblicut le consulat
par leur crédit. Conduite odieuse de César cl de Pompée. CésarJV^il
arrêter C.ilon ri le
César dans
roMchc
—
Gaules.
les
— XV. Sommaire
aussilôt.
XVI. Kxcmples de rallacbemenl
ipspirait à ses ofliciers et à ses soldais.
leur alTection.
Gaules.
les
sur
lui
une
—
Sa sobriété.
— XVI
II.
—
XVII.
Comment
victoire complet»;.
— XX.
Il
menl des Gaules
lui est
confié pour cinq ans.
—
—
expédiiion djtn* la Grand(vDrclagne. Mort de Julie,
d'AnliKiorix.
— XXV.
—
XXIV. Soulèvement de
—
travers le u-rritoire des IJngons
U
— XXVII.
ville d'Alésia
,
Gaul»
la
XXIII. Double
lillc
de Cés ar e t
Gaule.
dont
11
il
XXVI. Après une marche
,
César parvient à mettre
j^
Défaite
la
dillicile à
les
ennemis
oblige Vercingétorix de se renfermer dans
fait
le siège.
secours des assiégés. César la bal
Vl£ DE CàSAR.
la
Le gouverne-
Révolte des Arvernes et des Carnules, sous
conduite de Vercingétorix.
en déroule.
dai.i
XXII. Guerre contre
Usipiens et les Tencteres. Pont sur le Rhin.
femme de Pompé e.
qu'il
remporle
Il
passe l'hiver dans
— XXI.
<!e
gagne
il
Première guerre de César
XIX. Seconde guerre, contre Ariovisle.
cisalpine. Défalle des Belges et dos Nerviens.
'e»
dos succès
,
et
Une grande armée
vient au
Vercingétorix se roa^ 4
^^'^
1
M
'
V^
8. ARGUMEMT ANALYTIQUE.
2
X yiH. Commencement
Pompée, nommé
de» diviiioni de César et de
seul consul,
de plus
reçoit
Pornpé**.
gouvernemcDi de
le
l'Espagne et de l'Afrique.
— XXIX. César
et la prolongaliun de son
gouvernement. Erreur de l'umpée sur
dispositions des troupes envers César.
poser les armes,
Pompée
si
et
Curion se
dans son camp.
—
bicon et prise d'Arinjinum.
—
de crainte et de confiance dans
«iti
et
se met à
XXXVIII.
la
sait
se
11
XXXIj.
I*assagc
du Ru
— XXXIV. Divers Rcnliraents
— XXXV. César!
à
it
la ville.
[)asse
poursuite de Pompée.
il
il
chasse les
est
iieiit...iant«
nommé
Murmures des
dictateur,
soldais.
—
entreprend de repasser d'Apollonie à Brindes dans une
Il
simple barque.
ue
XWI.
Gaule cisalpine. Antoine
— XXXVl.
en Espagne, d'où
Pompée. — XXXVIl. De retour à Rome,
11
—
les
de dé-
otirc
XXXIII. EOrui que celle nouvelle
répand dans Rome. Fuite de Pompée.
Rome.
César
veut les déposer aussi.
la
rcfu;;ienl
dciiiandcr le consulat
— XXX.
gouvernement de
réduit à dctiiandcr le
fait
— XXXIX.
Disette de ses soldais.
pas profiler de sa victoire.
Pompée
viclorieux
— XL. César décampe, Pompée
— XLl. César
el
se laisse déterminer, malgré lui, à le poursuivre.
s'empare de Gomphes en Thessalie
^
son camp.
—
iiance des
Pompéiens.
XLll. Les deux armées en présence à Pharsale. Con-
des deux
tions
XLVl Ses
.
— XLIII.
César remporte
— XLVil L
— L.
— XL VIL
lui
—
Prépré-
Guerre d'Alexandrie. Cléopâlre
Il
la
Rapidiié de ses victoires en Asie.
Rome. Insolence d'Antoine
retour à
la victoire.
Larmes de César, lorsqu'on
— XLIX.
porter chez César dans un paquet de bardes.
d'Ëgjpte.
trdjae
— XLIV. Disposi-
paroles et(sa^conÏÏùit#'^prc8 la bataille.
sente la tête de Pompée.
fuit
Présages divers.
généraux. — XLV.
sages de Cornélius.
se
et l'abondance est rétablie dans
,
et d'autres
met
s urvie
— LL Son
amis de César.
—
LIL César passe en Afrique. Disette qu'il y éprouve. — LUI. il défaien un jour trois généraux et prend leurs trois camps. — .LIY. P our,
quoi César cua.pusa l'Anti-Caton.
connaître
LVL
tîn
de
11
Dénombrement
Fénorme dépopulation causée par
César défait en Espagne les
JjVIjU
— LV.
est
nommé
la guerre.
fils
qui fait
les guerres civiles.
de Pompée. Son triomphe.
—
—
dictateur perpétuel. Sa belle conduite depuis la
— LVIII.
11
projette de nouvelles conquêtes et en-
7
9. ^
ARGUMENT ANALYTIQUE.
Ireprcnd de grands travaux.
LX.
11
toine lui présente le
de
la
—
LIX.
II
se rend odieux en voula nt se faire
diadème,
3
réforme
le
nommer
roi.
qu'il refuse.
calendrier.
—
—
LXl. An-
— LXII. Comnoencemenl
conjuration de Crulus et de Cassius. -^ç^LXllî^ Picsages qui
annoncent à César sa mort. —^^LXJ^V.Ml va au
qu'il reçoit.
— /LXyiI.
''JLXVllI.
—
LXV.
Billet
sièûal^
Brulus et Cassius se présentent devant
Fureur du peuple
LXIX. Mort de Cassius
et
malgré
les avis
d'Arlémidore.^ LXVI, ji^'l de César.
contre les
de Hrulus.
meurtriers
le
peuple.
de César.
—
—
10. ,
llAOVTAPXOr
BIOE KAIIAPOS.
I. Tr,v Kt'vva tou jjiovapyr^aavTOç
£7r£xpaTr,ae
Kaiaapcç,
2uXXaç
,
OuyatÉpa,
Kopv-/;).iav
£Ôr,u.£u<7£ tvjv
aÙTr,ç.
cpcpv/jV
AiTia oi Kcicapi
Tcpô; Motpiov oixeiotTjÇ
r,
-/jv.
irarpo; àoù.-^r, Ka'.aapoç, ô 7:p£oCuT£po(; cuvwxei
Mapioç
ô V£coT£poî,
oùx
r^'(i^K^r^(JV^
y
àXXà
oi'
Tr,<;
'lo'jÀîa yi?,
Mapio;,
wv Kataapo;.
àvc']/iO!;
xai
ttXv^Oouç çovojv £v ap/vj
[jiEvoç
o><
out' eÀTiiaiv oote cpoCw ouv/;0£iç aTro^Traffai
irpoç 2iuX).av (XTrE/Otiaç
lyE^ovEi
,
£;r,;
'12; o'
urô
àcyoXi'aç 67:0 2û)v)va Trapopco-
{xôticov Σpa)?;uvr,v
,
tov û9;aov
£1:;
7rporjX0£v, ouTTioTTavu (jLSipaxiov («v*, Tau-rr,ç jxàv IxTCcOTiTv auTOv
OTTEvavTiioOciç lîiuXXaç TzapcGXEuacc' TCEpl ô' àvaipî'(7»(«ç jiouXfiuô(jt,£voç,
cbç
oox £^oi Xoyov àroxTivvuvai Traîoa
Sylla, devenu maître de Uorae et n'ayant pu, ni pnr ses pro-
1.
messes
fille
Iviwv Xc^ovrcov
ni
par ses menaces
de Cinna
,
fisqua la dot de sa
fut la
,
déterminer César à répudier Cornélie
celui qui avait exercé la souveraine puissance
femme. La parenté de César avec
et en avait
germain de César. Dans
était cousin
scriptions, Sylla, distrait par
nombre de victimes
César, qui
,
au
lieu
qu'il
vieux Marius
de se
dans
la
tu
le
les
jeune Marius
,
beaucoup d'autres soins
et
par
;
il
voulut
le
laisser oublier, se mit sur les rangs
le
peuple pour
même
le faire
mourir. Et
grand
pas à
pour le
le briguer, quoiqu'il
première jeunesse. Sylla, par son opposition,
demande
qui par la
commencements des pro-
inmiolait chaque jour, ne songea
sacerdoce et se présenta devant
sa
con-
cause de son inimitié pour Sylla. Marius avait épousé Julie,
sœur du père de César,
fût
le
,
comme
fit
rejeter
ses amis lui
représentaient qu'il n'avait pas de raison pour sacrifier un
si
jeune
11. ,
,
,
,
,
,
,
,
PLUT ARQUE.
YIE DE CÉSAR.
ùi ZùA)as
I.
iittxpâ.rr}7t
I.
Dès que Sylla domina,
n'ayant pu
par espérances
OUTC (/7t(7(y ouTC «oSoj
ni
ànoaitiaxt Kxivupoi
arracher à Côsar
K.opvyi}.ict'j
TÔv OvyxTépx Kt'vvz
riornclie, la
fille
ni
par crainlc
de Cinna,
TOJ /xova/s/iriyavTO;
celui qui avait eu-le-pouvoir-absolu
«û>{/*eu« Trjv
il
Ahlx
Tr,ç
riv
fsp'j/i-J ujzyji.
otxiidryjç
npoç Mz^otov.
<le
son
»^»
lov/ta
Kxi7xpoi.
û£ xxpopdtuvjo^ Ûttô SJ)>a
UTTO 7t/î^';0'J^
le [ilus
^dvwv
Marius
élait
qui élait cousin de César.
Or comme
à cause de
,
la
négligé par Sylla
conuuencement
dans
et par suite
O'jx i^yîC7ï/;ïCv
il
àAià
mais briguant
OUTTU
T&V
Or,fX0-J,
/x£v
le
,
ÛTTSvavTtwOslç
de Sun occupaliou
,
ne-se-tint-pas-conlent
le
sacerdoce,
s'avança vers le peuple,
n'étant
blV
icâvu fieipxxtov
2û>Aaç
il
,
iimltitude des meurtres
iv à|0x*5
/ASTieùy (i^cjTÛvyjv
né
plus jeune,
le
xal ûià àî/oÀia^
1tpQï',À0i-j cl^
vicuv
sœur du père de César,
de laquelle
yî'j'jrepoi,
Siv oL-jsiiiài
ûj
.
i/eydvet
M«/2io^ ô
pour Sylla
parente avec Marius.
hahilait-avec Julie
ào«Ày>î itUTpoi Kxiaupoi
*S
pas^ncore
lout-à-lail
auolescent
Sylla d'abord s'élaut
opposé
prépara
aurèv ixnijiîv raÛTïjç*
lui être
poui«v)d_a«voç 5è
puis délibérant
njpl àvacpéjcwç,
sur l'exleruiinalion de lui,
(ytoiv ÀcydvTOjy
,
dot d'elle.
ininiilié
était la
Car Marius
(Tuvcôxci
la
Mais une cause à César
Si YixiGicpi.
ÙTieyOsixi -npbi Zû/iav
Y)
confisqua
exclu de ce sacerdoce
quelques-uns disant
({u'd a'avail
pa« de raisoo
:
12. KAIZAPOZ BIOZ.
6
TY)XixouTov,
Tcaiôi
irpbi;
oCiy.
voov l/iiy a-Vrol;,
i'^Yi
TOUTw Map(ouç
ivopûJat.
Kaiaotpa, çuyvov
iauTOV
^xXetttev
xoaiÇd|/.£vo<;
Tov
"^liv
zk
TrtptTriTrrei
lveyOe(flnrx
cTpaTioitatç toû
Toùç x£xpu(xjx£vou;
X*'*P^* ^^ti
f,Y£îJL($>a
OaXarcav,
ètci
CTjXXau-
£;t7rA£'j(;£v Et;
w
viav Trpbç Nixo}jn^5r,v tov ^oiciktoi, Ilap'
ôtaTpi']/a<;
BiOu-
/pôvovoù
TToXùv, eTt' àTr07r).£a)v, àXiffXETai Trepi Ty,v 4>apu.axoûa7av
u7to TCEtpaTwv,
2'J)Ji.«
Kopvr,).iov*, 'Kil'yi^ ^u^l TaÀavroi;,
;
xa xttTaêi^ eCiOù;
à^Ei'Orj,
T^ç ^biv^ç
TfltuTTjç
tî;
eTreixa ûi' à^^o)CTiav el; olxfav iTcpav jxtTOi-
5iepEUV(i)jxévoiç IxEÎva
êavouffiv.
7roXXoi;ç Iv
fx-?',
Tiva ypo'vov TcXavoifievoç ^v ^iaô^voiç,
(xev
xaxi vuxxa
,
cî
' vr,<iov
TOTÊ OToXo'ç (XEYOtXot; xat cxaioeaiv aTr/iroc^
rjôT)
xaT£/dvTU)v r^v ôoéXarcav,
II. IlptoTov (xèv oov aÎTTjÔEi*; utt' aCrrôiv
xaxEYeXaaev wç oùx
enfant:
«
«
Vous
3v
eîSo'tcuv
Xurpa Etxoci TaXavTa,
•Jjpi^xoicV
auToç
o* u>aoXdYT,(T£
vous-mêmes, leur répondit-il, bien peu
êtes
de ne pas voir dans cet enfant plusieurs Marins.
cette parole fut rapportée
pays des Sabins.
faire porter
Un
,
erra longtemps et se tint caché dans
le
jour qu'il était malade et qu'il fut obligé de se
dans une autre maison
des soldats de S) lia
avisés
César, à qui
,
,
il
tomba
la nuit entre les
mains
qui faisaient des recherches dans ce canton et
emmenaient tous ceux
y trouvaient cachés.
qu'ils
11
donna deux
talents à Cornélius, leur capitaine, qui à ce prix favorisa son éva-
sion.
11
gagna aussitô^es bords de
se retira en Bilhynie, auprès
peu de temps
,
il
macusc par des
un nombre
,
qui
roi
mer
se remit en
pirates
infini
du
,
la
mer,
et s'étant
embarqué
,
il
Nicomède. Après y avoir séjourné
et fut pris
ayant déjà des
auprès de
flottes
l'île
de Phar-
considérables et
de petits vaisseaux, s'étaient rendus maîtres de
toute cette mer.
II.
Ces pirates
lui
demandèrent vingt
talents
pour sa rançon
annqua d'eux de ne pas savoir quel était leur prisonnier, et
il
;
il
se
leur en
13. ,
, ,
,
,
VIE
CESAR.
Di:
awoxTivvuvai
de faire-périr
TzaXôx t»3).(xoDtov,
un
(fn auTOÙç oùx
toûtw
TaÛT>jç
voûv
,
TTO^^oùç 'Mupioj^
il fii) kvopSisi
Iv
tx'i>
do-rpt-âge,
pnfîtnt
ilitoiixn'.ivoirpaslespns-commitn,
ne voient
s'ils
pris
plusieurs M;tiiui
(hins col cnfant-la.
t(û -nociSl.
parole
r.oito
ywvrjç
Ti^i
il
à/eX^*^'*?? 'rpûç Kalaapsi,
ayant clé rapportée à César,
Ttwi ypô-jov
errant d'abord chez les Sabins
un certain temps assez-long
(jj-j^vbv t
txitWTCv iatUTOv*
il
cachait
lui
:
ensuite se faisanl-transporter
à cause de maladie
S là àp^wîTtav
«tç irép-xv
dans une antre maison
ohlxv,
itspinÎTtru
xxrà vûxra
ToO
<Trp%Ti'j')Toc(.ç
il
Zû»a
Siepevvo}fjLivoii iy.€T-*a
ri
tomhe de
dans
y/jjcia
les
,
nuit
mnius de soldats de Sylla
qui fouillaient ces lieux-là
xal TU// z^êâ vouât
et qui saLsissaient
Toùç
ceux étant cachés.
y.expj/iiJLivojq.
û»
ràv
Desquels ayant persuadé
Tre^Tstç
Kopv»5)«ov,
7)-/gfj.6-jx f
5uïl TaiâvTOtç
le
capitaine, Cornélius,
au moyen de ileux talents,
fut rrlà<:hé, et aussitôt
àftidyj, x»l eùOùs
il
xaraêàç
étant descendu vers la nier,
«ttI
ôâlarTav
BtOuv^av
èÇ^7r).£U7£v fî;
TÔv j9ao^t/ix Kixouïjo/;^.
irpbi;
vogua vers
auprès du
la
roi
Bithynie
Niconu'de.
ypôvov où TToiùv
Chez lequel ayant séjourné
un temps non considérable,
(ITX àTT07T>i£Uy,
puis mettant-à-la-voile
Ilapà
^
ûixrpi'paç
àA^jx£Tai
il
ICepl Tl^V V^ffOV ^ap/JLXX0t)7'7'X'J
près de
ùità
«5«paTûv,
est pris
l'île
Pharmacuse
par des pirates,
^îïj to'ti xaTe;(dvToov
qui déjà alors occupaient
nV» Oalarrav /xeyâiotç arro/otç
la
««l OTtâ^tfftv àiriérotç.
et des navires iniinis.
II.
DpÛTOv
/xèv ouv
mer par de grandes
II.
Qottet
D'abord donc
ayant été réclamé par eux
ii»T|Oa crx07i TâiavTflf
^'une rançon de vingt talents,
xaTr/é>ajcv
il
M( oùx ctôdruv
comme
jv r;û»{xottv*
celui qu'ils avaient pris
se
moqua
eiuz
ne sachant pas
;
14. KAIIAPOI BIO£.
8
rrevTTQxovTa ôcoaeiv. 'Etzh-zol tôîv
aurov dtXXov eU
Trept
Oia7r£(/.^a; ttoXiv £7r tov tÔjv ypiQaotTwv 7ropiff(y.ov, £v
(povixo)TaTOt<; KiXi^t
*
[xeO' Ivoç îpO.ou
d?A)^y,»
ivOpoWou;
xai ôuoîv dxoXov6oiv iroXt-
XettjLtxsvoç, OUTO) xaTa:ppovY,TiX(ô(; cTyev
,
waxe Treaxwv,
Oî'ixt;
rcT^apa-
dtvaTcauoiTO, 7rpo(T£TaTT£> auTOÏ; cioJTrav. 'lltxépat; 02
xovxa oueîv OEoucaiç, w^TTcp où ^poupoûixevoç, (^XXà îopu^opou(XEVoç utt'
Kal
Ç£TO.
ly^pîÎTO
,
«ùtwv,
TToXXriç àoEi'aç cuv£7rai2^e
£7ri
Tcoiï^ixara Ypa.j/0)v xat
xa Toùç
TauTYjv
(icp£iôyi,
5'
Xo'yw; Tivât;, dxpoaTalç ixEivoiç
Oauaa^ovTaç avrixpuç àiraiOfiuTou; xai
fxr)
PapCapouç a7T£xaX£i, xat cùv
auTouç. Ot
ye'Xojti TToXXaxiç r,7r£iXr,7£ xpELtav
eyaipov, à^£X£(a Tivl xa TcaioiS
'Ûç
V£[JL0VT£<;.
ô' ?)xov
promit cinquante.
£x MiXv-^TOu* xi XuTpa, xai çoùç
ît^'i
xaTaXaCwv
de ses amis
envoya ceux qui raccompagnaient dans
II
deux domestiques
et
,
,
avec lesquels
avec tant de mépris
,
que
lorsqu'il voulait
dire de garder un profond silence.
moins
comme
,
il
gement d'ignorants
en riant, de
les
et
de
faire
pendre.
il
les trai-
il
leur faisait
comme un
prince entouré
jouait et faisait avec eux ses exer-
admirer,
les
de barbares
hommes;
dormir,
composait des poèmes et des harangues
lorsqu'ils n'avaient pas l'air
au milieu de
resta
il
passa trente-huit jours avec
leur prisonnier, que
de ses gardes. Plein de sécurité,
cices
Il
:
Ils
il
quelquefois
qu'il leur lisait;
les traitait sans
même
il
les
tôt
en liberté
ville
,
qu'il
et
ména-
menaçait,
aimaient cette franchise, qu'ils
prenaient pour une simplicité et une gaieté naturelles. Quand
reçu de Milet sa rançon
diffé-
ne retint qu'un seul
et
ces corsaires ciliciens, les plus sanguinaires des
,
t^ vt^cw vouXo-
sti Trpot;
rentes villes pour y ramasser cette som;nc
eux
ttjV 7ra^pr,(7iav
TrXoîa TcXTjpoWaç euOuç £x tou MiXr,ffiu)v XtjxÉvoç, ItÙ
Toùç Xr,GT3cç àvT^YE'-o*
tait
xai cx»V£*|^avà-
et qu'il la leur eut
payée,
il
équipa quelques vaisseaux dans
et cingla vers ces pirates, qu'il surprit en
ne
le
fut
il
eut
pas plu-
porl de cette
embuscade dans
la
15. ,
,
,
,
VIE DE CESAR.
puis
convint lui-même
il
SoJisrj TrîvTyj/ovTa.
d'en devoir donner cinquante.
TÛv
de ceux autour de
Ensuite nyant envoyé
«ùràv
Tre^l
un dans une
Inl Tb-JTTopi7ubv
zCi-j
ypy;/xâzoiv
,
pour
la
lui
un dans une autre
fourniture de l'argent,
àîro)î)ej//yivo; /zirà Ijù; ^û.oj
ayant été
xal
ville
,
avec un seul ami
et
laissé
iv Kt'itÇiv
deux serviteurs
parmi les r,ilici<'ns
àvO^cÔTTOiî fi'Jiy.ttiriroiç,
hommes
àxoXovOoiv
SvoT-j
ouTW xsiTXfpo'jrjrinûi,
ft/ev
il
trés-porlés-au-uieurlre
se comportait avcc-tant-dc-mépris,
que envoyant vers eux
enjoignait à eux de se taire
TtpOjiTXTZfJ XUTOXç fJlOinÛJ,
il
ivixtç àvaTrxûoiTO.
toutcs-lcs-fois-quc
Ti73xpi/ovrx
il
reposer.
allait
inl no).l7,i xSzixi,
Or pendant quarante jours
manquant de deux,
il jouait-avcc eux
et s'cerçait-avcc eux
avec une grande sécurité,
SiTTiSp où fpO'JpoÙflSVOi,
Comme
à).Aà cop'j^opo'jiivjoi.
mais ciitouré-di'-gardes d'honneur.
Et écrivant des poésies
08 fifiipziç
Siovaxiç SviïVf
av^inxi^s
Kal y^âpwv
noi-^ij.xxx
n'étant pas gardé en captif,
xxl Ttvaç yôyovi,
et certains discours,
l/prÎTO è/îtvot5 ùxpoxrxXç.
il
xxl à-îzâ/ft avTi/puj
et appelait ouviîrlcmcnt
aTrat^cÛTOU; xxl ^xpZxpoJi
ignorants et barbares
ro'Ji
fi/)
#,7rî^X>;TC
Oî ûè
et
ffÙV '/iicuTl
Aptjxxv auTOÛî.
i/'xt.pn)
il
à une simplicité et |)laisanterie.
Ta iuT^a
Miiis
îoùç à^Jl'O/J
et
,
«Tri
T0Ù5 >>3ïTâî*
il
xal xaralaSwv
Iri vauioxoOvTaç -npbi t^ v>{7w
rançon
que /'ayant donnée
du port des Milcsiens
TOÛ ii,uévo> Mi^yjsiwv
àvi{y«TO
l.i
il
fut
relâché,
aussitôt ayant éipiipé des na>ircs
«wOùç n).r,p'M7xq tz/oXx
i/.
dès que
fut arrivée de Milel,
/xov ix Mti>5T0u,
«5tl
souvent avec rire
menaça de pendre eux.
attribuant cr franc- parlcr-là
Ti^v z^xppr^'slx')
Tivl àyeJeta xal jratîcâ.
û£
audileurf
Mais ceux-ci se réjouissaient,
,
viaovreç raJT/jv
û»
comme
(eux n'admirant pas,
Oxu/zxÇovTaç
xal TIoHîtXlÇ
se servait d'eux
et
,
|)artit
,
contre les brigands
:
ayant surpris
eux encore stationnant vers
Ille
16. .
KAIIAPOÏ BIOI.
10
youvT΂
K« xk
ixpttTTjae TÔiv TtXiiaTûïv.
,
yjnf^yMxa Xt(«x
(xlv
rb ce-
^TTOty'fTotTO,
'wùç 5* avÇpotç Iv TTepYcip^)* XŒTaOtaevoç
au.(i)Tr'ptov,
aÙTo; liropEuOr TrpbçTOv ûieTTOvra t^,v *Aatav*Iouviov ',
w;
ovti
Ixe(v(|) 7rpoa9;xov
*Ex£ivou 51
twv
aîyjjLotX(OT(»)v oxÉ'j/saOat
X^ç, yatpEiv ^otao^ auTOv 6
TrpootyaYwv roùç
XifjfTTiç
80XC0V Tratî^eiv £v
tîj
III.
'Ex
TÔiv oixoi
rot; Ja)j0JX0Taç
xoXdiarcti
Toîç ypr^ixadiv Iro^OaXjxuSvTOç
xoti
^Xi'ya) xa Trepi
aTpaTrjVo)
Kaïcap
eî;
(r,v
^^'^
y^P
^aCTto>Toç
^tti
cyo-
népYajXOv w^^'o»
el;
ârctvTaç (îvEdTaupoxTfV, oj^rsp
3ta
auToîç
vi^cw TcpotipT^xe». TroXXaxiç.
Bï TOJTOU, T^C 2uX).at 5uVa{X£u)^
xaXouvTwv auTOv^ETiXEucev
AtcoXXcoviov*, tov tou
MoXwvoç,
£Î;
jJLipOtVOOtVT.qxai
TÎ^T,
'Po5ov •
oô xa
[Itti -r/^o/^v]
rpi?
Kixepwv r,xpoÎTO oo^i-
(TTSUOVTOÇ £7ClCpaVc5; Xai tov TpOTTOV ÈTCUIXOUÇ Etvai OOXOÔVTOÇ.
AsycTai Bï xai <pvvai Trpoç Xc^youç TroXiTixoù; ô Kaîcap apitira,
rade
même
leur butin.
fers
,
de IMIe
De
là
;
il
il
en prit un grand nombre et s'empara de tout
et alla trouver Junius
d'Asie, de les punir. Junius
à qui
,
,
où
il
appartenait
les
fît
lui
dit qu'il
examinerait à
pendre tous ces pirates
annoncé dans
charger de
fit
comme
,
de ces prisonniers. César, laissant
retournant à Pergame,
avait souvent
il
,
préteur
ayant jeté un œil de cupidité sur leur
argent, qui était considérable,
qu'il devait faire
Pergarae
les conduisit à
l'île
,
où
ils
,
là le
loisir
ce
préteur et
comme
il
le leur
prenaient ses menaces pour
des plaisanteries.
III.
les
Comme
la
amis de César
puissance de Sylla commençait à
lui écrivaient
de revenir à
Rome
s'affaiblir et
,
il
alla
i Rhodes pour y prendre des leçons d'Apollonius Molon
Cicéron avait été l'auditeur, qui enseignait
coup de succès,
vertueux.
On
dit
la
,
que
d'abord
celui
dont
rhétorique avec beau-
et qui d'ailleurs avait la réputation d'un
homme
les dispositions les plus
heureu-
oue César, né avec
17. ,
,
,
,
,
,
,
,
VIE DE CESAF.
1t
s'empara du plus grand nombre.
il fit, d'une part,
ty.pdrvin vénv njiiiruj.
il
Kat iwot>|7aTO
Et
ri
fiiv
toù; v.jSpu.q
rà StTficori^ptev èv Ueoyv.txy
tlq
tKoptxjOvi
aùràç Trpiî rov
uno proie,
<lo l'arijent
yp^^tfixra ltlv.j
y.ixraGiu.evoi; Sk
laùvtov
<lo rniiiro
prison à
d.-ins la
il
ayant (Ij^pusé les
alla lui-nK^nio vois
Jimius
qui ijouvornait l'Asie
Trpo<rr,xov èxetvb)
cî);
homme»
Per"ame
conuiie coiiMMiaiU à
,
lui
ôv-ci (Txpa'nriY^)
qui était préteur
xoictjai Toùç îaAwxoraç.
do punir coux ayant élà
Mais colui-ci
pris.
couvant-des-ycu
et
TOÎç yp/ifj.a.vf*
l'argent
(^v yào oùx i/t'ya)
(car
xal ^ây/ovTOç
et répétant
7xipt7dxi
Tyor/^
iizl
nspl Tûv aî;^^uaAwrwy
Ka7j3t^ îâaaç aùrôv yv.icv.i
ô
w^STO
îîî UipyxiJ.o-j
lui
il
non peu-considérable)
était
devoir examiner à
loisir
au sujet des prisonniers
César ayant
s'en alla à
.
laissé lui se réjouir
Pergame
,
ayant fail-sorlir
xal irpox'/aywv
et
aTravTaç toùç )>j7Tài
tous les brigands
àvejTaûjOWTev
il
ÛTTTîp rcpoiip-^/.ii ajTorç
comme
îToAÀâxtî èv
plusieurs-fois dans
t:^
v»JT«
'E/.
ûi TOJTOJ,
tt|$ Ôuv«/accj$
fit-mctlre-en-croix
il
,
/'avait dil-d'avancc à
eux
l'île
paraissant plaisanter.
ooxâiv TrxtÇftv.
m.
tes
ZÛ)Jz
111.
la
Mais aprrs cela
,
puissance de Sylla
fixpoi.ivo/xijr}^ r,Qr,
se Uétrissant déjà
xal TÛv o'xoi
et ceux
xaioûvTWv aùrôv
appelant
£7r){U7£v êiî
Pdôov
il
du dedans de Rome
lui
navigua vers Rhodes
[inî o^o/yjvj
[pour l'école]
npèç
vers Apollonius
ATro/).'jjvtov,
TOV TOU Md/wvoj
cfth de Molon,
ou iJOÇ'lJTfiÛOVTOÇ fiTtlSXV&ii
duquel professant remarquablement
xai ^oxoOvTOf sivai
et
knituLOÏ/i TOV rpoTzo'j
honnête de mœurs
xal ILixipwv yjxposcTO.
Cicéron aussi était-disciple.
O
ûè Kxlffxp >é-/JTac
x«l çwvai âpiffTX
passant pour être
Or César
et être
est dit
dc Ires-beureusemenl
18. KAIZAPOÏ BIOZ.
12
x« 5iarov9;(Toti otXoTiuorotTa i^y çuiiv,
«or)p(TO); ?/eiv
veÎTO T^ç Iv
^
,
TsTTai
|7.yi
f.yîaoviîv
tv;v
xr, Trpoi;
arpaTeiwvxal
tTTapyiotç, xat TroÀXal
ajToi TrapETyov.
'0
toô'to
iT:
'Po')'xr,v
oIttÔ ty;!;
,
tyjv
'R/)»aooç twv
*EXXa$a
Mapxou Maxôûoviaç
Tou
ses pour l'éloquence politique
laleot naturel,
rang parmi
,
Rome;
de
les orateurs
talents militaires la
supériorité
et
Swpoôoxia;
et
monde,
il
aux
affaires
;
à l'éloge que Cicéron avait
pas comparer
le style
d'un
fait
cuvtjYOIttI
,
Aeu-
Ka tocoûtov
de soio ce
tenait le
second
pour acquérir par
,
'O
s'il
les
du pouvoir. Détourné par d'autres
politiques,
suprême puissance. Aussi, dans
il
,
aurait eu le premier,
du barreau
la
perfection Ters
enGn à
qui le conduisirent
réponse
de Caton
homme
la
uniquement au métier des
se livra
il
tv;v cîxr,v.
cTpaTr^you.
le
[xaprupiaç
TrpoOuuia;
tv;ç
ne put parvenir, dans l'éloquence, à
laquelle la nature le portait
':ro)>£(/)v
avait cultivé avec tant
que, de l'aveu de tout
n'eût pas renoncé aux exercices
armes
rapai-
AoAoÇî'/.Xotv ^xptve xaxw<T£o)ç
pEU(7£v aùr/) rioTrXiov 'Avxoiviov Siwxou^ttt;
il
ouv
avovTo;.
7ro).).7;v
AoXoÇe'aXœ; àrio'->y^
t/iv ouv
KaTcap, àaeiêo'ixEvoç
soins,
o*
cTpy.TKOTf/.oô )>o'^ov dvcpoc (ivT£;îTa^Etv Trpôc; C£tvoTr,TOt
IV. 'E7ravc)/J(ov o'eU
xouXXou
';ro).iT£taç.
ovx I;ixo'/evo;. ACto;
,
fl^/
Sovauci xa toîç Snkoiç
tt;
Kix-'pojva TTEpl Karrovo; àvTiYp^'î'7,
^•/Topo; eu'^uoîi; xat (ryokry
ûs
Stzuk
,
).ey£iv ceivoTr,TO<, Otto
Ttjt
xaTe/.Tr'aaTO
CcTîpov £v
to c^ 7rpo)TEÎov
ri îeuripclot
fî)Ç
,
qu'il
lit
la
longtemps après
prie les lecteurs de ne
il
de guerre avec celui d'un ora-
teur excellent, et qui s'occupait à loisir de cette sorte d'étude.
IV.
De
retour à
Rome
,
il
accusa Dolabella de concussions dans
gouvernement de sa province
,
et trouva
dans
les villes
de
la
le
Grèce
un grand nombre de témoins qui déposèrent contre l'accusé. Cependant Dolabella fut absous; et César,
pour reconnaître
la
bonne
volonté des Grecs, plaida contre Publius Antunius, qu'ils accusaient
de malversations
,
devant Marcus LucuUuSt préteur de
la
Macédoine.
20. KAI2AP0I BIOX.
14
war» tûv
ta^ufftv
ffXTj^atxevov oùx
8à 'Piofty)
£^/_eiv
TToX/v:?)
tou; ÎT,aap^ouc
'A.vtwviov ^TrixaXeTaaOai
jjiâv
to Tjov iv t^ 'EXXaoi rpo; 'tXyvTjVaç. 'tv
xi; cuvTjYOf i«Ç oôto"
IttI T({i Xoytj) Trepi
•/apiç IçsXaiXTTe, TroXXr) $à r7;ç Trepl xi; ^e;t<tfOciç xai 6(xiX{otç
cpiXocppocjuvTjÇ
eovoia irapà
t9;ç TTEpi ti^jv
{jLixpbv aCiTÔî
vouvxEç
Suvaai;
ûîû(jL£voi
,
Sr,{xoTwv à7r/;vTa, OspaTrrjTixcâî
ilv Se tiç xa dcTro Seitti^wv
Trap* f,Xix(av (Jvtoç.
xal ^ojç
twv
ôiaixav Xa(A7rpOTr,To; ao;avoa£vr, xaxi
eît;
"Hv xo rpûixov
x^jV TroXixetav.
xa/ù, xwv àvaXu)|/.àx(ov
£7riXi7rovxo)v
£a£cOat, 7r£pi£0)3wv àvOouaav Iv xoîç iroXXoîç*
|X£YaX-/)ç
ettI
xai Sucavaxp£7rxGU y£vo|X£V/;ç
xV
"^(^"^
^wv
vjyrjXEOv {xixpàv
Il
,
(X£xa6oXr,v
o-ou* xa/u
parla avec tant d'éloquence
damné
,
,
wç
,
ô^j/l
les grAces
ttgisT ixsYOtXrjV
qu'Anlonius
xô £vo£A£/£;
l'accueil gracieux
,
qu'il possédait à
fection
Ix xoû
craignît (Tëtre con-
qtii
,
,
sous prétexte qu'il ne
,
même. A
de son éloquence brillèrent au barreau, et
acquirent une grande faveur.
politesse
tjsOovxo,
oOoEjxiav à^yr^y Tz^fOc^yLXZùti
pourrait obtenir justice contre les Grecs dans la Grèce
Aome,
^60-
c;txr,Xov
,
0'
oî
xai ^aCiî^ouG-/;? avxixpuç
en appela aux tribuns du peuple
,
xai Tpa7réÇ>)ç
lui
En même temps que son aûabiliié &a
qu'il faisait à tout le monde
qualilée
,
,
un degré au-dessus de son âge
du peuple; d'un autre c6té,
la
,
lui
méritaient
l'af-
somptuosité de sa table et sa
magnificence dans toute sa manière de vivre accrurent peu à peu
8on influence et son pouvoir dans
envieux
,
le
gouvernement. D'abord ses
persuadés que faute de pouvoir
excessive,
il
suiïjre
à cette
verrait bientôt sa puissance s'éclipser, firent
tention aux progrès qu'elle faisait panni le peuple. Mais
fut tellement fortifiée, qu'il n'était plus possible
qu'elle tendait visiblement à ruiner la république,
trop tard, qu'il n'est pas de
commencement
si
dépense
peu d'at-
quand
elle se
de la renverser et
ils
sentirent, mais
faible oui
ne s'accroisse
21. ,
,
,
,
,
15
vu: DE CESAR.
fut-puissant tellement
El
biJTt TOv
il
au
A'JTCtiVlOV
puiiil Aiiioiiius
CD avuir
a[)[)clc
aux tribuns,
ayant allégué
«v
AC pas avuir la partie égale
dans la Grèce contre des Grecs.
Cependant à Rome
i/jiv TO r^ov
O'JK
T-Pj
Ev
'E)>aot Ttpbç 'EX^yivxç.
Sk "PùJ/xy;
une grande faoar d'une pari
éclatait
«TTt
Tû
7t«pi
à cause de l'éloquence de
auToO
ioycj
Ta; 7Jvr,yopiui
dans
lui
les déieiibes
uoXXy) ôt «uuoca
etde l'autre une grande bienveillance
àîniJvTa
se rencontrait
Tra^à Twv Srjfioxciv
du cùté des gcns-du-pcuple
à cause de sa familiarité
fûoyno7{jvrii
Tri;
TTcpï
Ta» ôsÇicôaitç
en-fait-dc poignées-de-main
et lie Conversations
OVTO5 OîpxTreuTtxoû
irapà i^>ix(av.
au delà de
Ti; ûi oOvz/xt;
De
^v aùrôj
,
lui étant courtisan
était à lui
vers
Ct{ Tl^V 7T0/lTffa»
aùÇavo//iv>j
xaTà fiupàv
.vo»
âge.
plus une certaine puissance
le
gouNcrnement
s'augmentant i)eu-a-pcu
repas et par
XXI àirb ôîtTTvwv xal T|5xit<Çv;î
et par sfs
Xal O/WÇ
T»JÇ ia/i7CpÔTï7TO{
et en-général par l'éclat
Ttepl Tiiw
oiaiTav.
table
de son geiire-de-vie.
Uv TÔ npcSTO)»
ol
.«a
Laquelle puissance d'abord
ceux qui /'enviaient
yôovoyvTeî
otôfuvoi iynOxi
rayy
èÇtTïîiov,
Tûiv àvXMtifJiXTUiV t^L^CnJVTOiV
,
pensant devoir être vile évanouie
les
,
dépenses ajraul manqué
négligeaient
àvOoÛTxv èv TOtç TioÀ^oTs*
ifJjflovTO
ôè ô'^i
"j/lVQ/jiijrii;
tlorissanlc
mais
y
w<
i^-/J7Tiov
O'Jtjtfiixv
lnoi Ta
fxixpxv
xp-j^tiit
npx-^fi.xTOi
ivQuixki
la
multitude
:
devenue grande
et dillicile-a-renverser,
xal paûiÇo'Jar;ç âvTtxpuç
TÔiv Sicov
dans
s'aperçurent tard
elle étant
/xf/XArti
xal JuffavaTf éwTOU,
tffl T17V /iitTaêoirjv
ils
et
,
marchant ouvertement
au ciiangcment de toutes
que
il
tes
ujjuves,
Ht faut juger petit
aucun conuucncement de chose
puisque
la continuité
,
22. KAIIAPOÏ BIOZ.
IG
xaTa^povy,09;v2i to
ôaXaxTTjÇ
aùxou xai ^o€r,Oy,vai
ccxtov
67ri2c'cOai
TOC
,
ciaYtAwvxa
xtxpu|JLix£vr)v Seivor/ixa
,
xat
TTEpiTxtoç
ÎSo)
'AXX' ^xav
«
t),v £v
tyjç
itoX:tc(«ç
w-rirep
,
^lAotvOpojTrw xai iÀ3p<j>
Ttji
toû i^Oouç xaTajxaOojv Kixcpoiv £)v£Y£ voî;
dtXXoiç éc7:affivl7riGo'jX£Oji.aciv
^vopSv ôiotvoiav
XaCovaov. 'O f(Ky irpoiroç
xoj).uOr,vai
(a*);
,
aoTou xal TroXixeuaaai Tupavvixi^.v
^^
t);v xo|xr,v OfSxo) Siax£iu.c'r/;v
,
xàxEÎvov £v GaxxuXw xvojixrvov
*
aoi
oij
,
coxei
TraXtv OOTOÇ fivOpojTXOç £?ç vouv av ItxÇaXEcOat tt,Xixo~xo xct/.ôv
àva(peciv
.
xv;? 'Po)(jLa((ijv TroXix£(aç.
lo'j ôc è/){jLOu rpojXTjV
(Ji£v
»
Tauxa
,
cuv oaxepov.
(xiv
auxov ixrfAOi^
tt^TOOEiçiv xr,ç Trpoç
IfXaêev, ^T£ Trpôç Fociov nort'Xiov Èpiaaç Girsp yiXiap/iaç Trp^
SsuxEpav ol xai xaxa^xvECTEpav
xepoç àvTQYOps'jOTT
Mapiou
"^iivcuxo^y 'louXiaç, d7xoOavouc7)<;
promplement par
la
persévérance
,
,
àctX^iSovç
et à craindre la
comparait à
la
bonace de
le
la
mer,
et à reconnaître la
« voir le
fut dit
dessein
je
,
méchanceté de
et
dans
quand
mais quand je regarde se?
;
je le vois se gratter la léte
ne puis croire qu'un
tel
homme
noir de renverser la république.
si
qu'il
dans tous ses projets
des vues tyranniques
du bout du doigt,
premier à
cou-
disait cet orateur,
«
aùxTjç
la
« toutes ses actions
arlislement arrangés
x9;ç
il
vrait. « J'aperçois,
si
wv
,
douceur de sa conduite politique,
son caractère sous ce dehors de politesse et de grâce dont
cheveux
^x£
grâce au mépris qui a empêché
qu'on n'arrêtât ses progrès. Cicéron paraît avoir clé
soupçonner
,
puisse conce»
Mais cela ne
que longtemps après.
V. César reçut une première marque de
qu'il se trouva
l'affection
du peuple,
lors-
en concurrence avec Caïus Popilius pour l'emploi de
tribun des soldats
;
il
fut
nommé
encore plus évidente, quand
,
le
premier.
à la mort de
la
Il
en eut une seconde
femme de Marias , dont
23. ,
,
,
,
ViE DE CESAR.
17
^rand
Hiit vile /ui
ayant reçu
le
,
ne pas élre empêché
Ix Tou xaTaypov/jO/Jvat.
*0 youv Kuipbiv
du
SoKÛtV ItpCiTOÇ
paraissant
Û7Tioî;0ai
avoir soupçonné
rà otaysAûvra
xxi
(fo&rjOfitxi
Tiiis
lîlrc
Du
nOMTiiXi aUTOO,
moprisé.
niuiiis Cicci'un
le
premier
et avoir cruinl les dehors riants
Ûisnîp QulÛTTriç,
du gouvernement de Wi
comme de la mer,
xal Ka.TXfj.xOuv
et ayant
caclice
Xi/.pJfiiiivr,v
iv
TÛ
^(/avOpciÎTCcjj
xal iXxpiJ
£A«7««èvo|5âvotâvotav rvi^avvtx-^v
xn-j.Ui Toï; â//oii
iKiZo'jXîjuxst
XXÏ Tlo'/.lTiÛ/XXHJ aUTOO*
«
ÂÀ^à,
i'f/jf
T/jy xd^a/jv
OTxy
humaine
%ox&' apparence
disait voir
dans toutes
«
(Jea
Mais,
et
enjouée
une pensée tyrannique
les autres résolutions
et mesurci-[)olili{]uos
disait-il,
de
quand
lui
:
je vois
sa chevelure arrangée
oiaxei^uév/jv
supérieurement
si
xal ixilvoj xvoJ/Asvov
et lui se grattant
«axTJ/u
(vl
compris
dureté du caractère
lu
d'un seul doigt,
irâAiv ojto; à xvOpùtuoi
de nouveau cet
ou yuot ooxi7
ne
ay t/xëx).é7Ûa(
me
homme
parait pas
devoir s'être mis dans res[)rit
£({ yoûv
T>3AixojTO xaxoy,
un
àya(|9£7(y
la destruction
T^i TtOÀlTSixi 'r&j/xxîwv.
Tay-ra
/jtèv
«"
aussi
grand mal
du gouvernement des Romains.
Ces choses du moins
ouv
furent dites plus tard.
UffT«/50y.
V. 'EAaêi oi
V. Mais
il
reçut
lt/5WT>jy /xèy àrtoociÇiv
d'abord une première preuve
Tîîî «ùyoï'aj roJ
de
or,fj.o'Ct
la bienveillance
du peuple
vpbi aùrov,
pour
5t« ipiixi
lurs(]ue
ayant rivalisé
Wlip y^ù.ixpyix^
pour
tribunat-mililaire
ttpbi
Faioy Uotûàioj
lui
le
avec Caius Popilius
à-ji^yopeùO/) Tzpàrcpoi'
il
ovjzipxv oc
puis une seconde
k.tt
KxrxfxvsvTÎpx'j
,
fut |)roclamé le
premier
.
et plus éclaiante,
lorsque, Julie,
Vit D£ ClSAA.
2
»
24. KAIIÂPOI
18
13IOI.
èY>tw(xiôv
Te Xa|x:rpôv iv àfopôf
èroXji.7,ffry
eîxova; Mctpioo TTpoOéaOai,TC>TC TcpûÎTOv d^Ottaaç (xeià
r>,v
iuXXa
^Til
'EttI tout(})
àvT>^^y,ai
5oou
ûicc
TCoXiv.
7coXiT£iav
^v{o)V
y^P
ÀafXTrpôiç
7coXc{xi(ov
,
To
ouv
|X£V
Kaïcap
TjV
w;
il
il
Tr,v
iicira^iouç
*•
xw
xai tcôt
TraOci xou;
Trepitxeffxov r)6Qoç ayaTiav.
xûv
ffxpax7,Y*»iv,
ôv aoxov x« xijxûiv àel oiexéXeae
neveu,
était le
dans
,
Ti|xi; et;
Xoywç
CM'*^tr^uxLyu)'fr^cl
oè xr)v yuvaïxa, xafxi'aç eîç *IÇr,piav* £vl
cuvEÇTjXOcv
Mapiou
yuvaixoç aTroOavoucr.ç
àvSpa xai
v^jxepov
6au(xa<7aç uxirctp i^
'Po>ixa(oiç** veaiç ô* otjx 2v £v eOei, TrpwTOi;
^vsyxtv aoTO) yctpiv xivà, xai
-TToXXvOuç
xpoTW xai
-pvaiçl TcpecCwrepatç
Tr,ç éavrrou
e-rri
ivopci» xf tOcvtwv.
xaTaÇoTjCotvTOJv tou Ka(cotpo<, 6 ô^|xoç
5fi;apL*voç
IttI
xai ict^i t^v 6c^pop4«
TÔiv
ypovojv TTOÀXwv ocvdtYOVTa xiç
oi£;tévai Tcotxpiov
eiTTS
,
otr,/.Oe
,
Bxj/aç
BcTEpt,
xai xov ulbv
ttcxXiv
prononça avec beaucoup d'éclal son oraison funèbre
place publique, cl qu'il osa faire porter à son convoi le«
la
images de Marius, qui n'avaient pas encore paru, depuis que Sjlla
maître dans
mis de
dace,
Rome,
peuple s'éleva hautement contre elles, et par
dissements les plus prononcés témoigna son
courage que César avait eu de rappeler, pour
les
honneurs de Marius, ensevelis depuis
pour
k
les
si
coutume des Romains de
toute ancienneté la
des femmes
,
enne>
Quelques personnes s'étant récriées sur cette aa-
la pairie.
le
avait fait déclarer Marius et ses partisans
les
pour
admiration
ainsi dire
applaule
des enfers
,
longtemps. C'était de
faire l'oraison
funèbre
qui mouraient â^ées; mais cet usage n'avait pas lieu
jeunes femmes. César j&it le premier qui prononça celle
sa feraine,i:i "i
1'
f
1
1
jiune. Cette innovation lui
tft
honneur,
loi
dsS
con
Icilia la laveur publique et le rendit cher aupeup'e, qui vil dans celte
mensibililé une
fait les
marque de
ses
mœurs douces
obsèques de sa femme
,
il
alla
et honnêtes.
Après avoir
questeur en Espagne sous
préteur Yéter^ qu'il honora depuis tant qu'il vécut, et duot
il
le
oomma
25. ,
,
,
,
,
VIE DE CESAR.
la
femme de Mariiu
étant murle
élaat neveu d'elle
lui
àiviJ.Oi
et
Ti èv U'/opôL
zr,j t/.-^Op'X-é
TTÎ/li
JTûi/*/Jffî
npoOizOxt
ti/.6iv.i
la place-publiq::'-
UD brillant cluge
Xa/jiTtpb-j è'/xw/xtov
Xat
prunuiiça sur
il
}ixpiou
osa à son convoi
il
fair«>-pori(r K-s
images deMariua»
vues alors pour-la-promière-foi«
ofOtia^i TOT» npôJTO»
ttjrà Tr,j 7ro/iT«iav irri
et
Sû».a,
depuis
i;i)ucriiement sous Sylla
le
,
de ce parti
les honinji's
ayant été jugés ennemis.
yàp
'Ettî TOJT'-J
ivi'wv
Car sur ce quelques-uns
ayant crié-contre César,
peuple répondit avec-éclat,
le
Si^xixvjoi y.pôxoi
/"ayant reçu avec applaudissements
xat daD/Aàaof
et /'ayant
biiTtsp
Jtà y^pojdiv
iÇ
âèou
Tiç
après des temps longs
iro).),ô5v
de l'enfer dans
ct$ T/;v ttÔ^i»
Maptou.
Tt^uiàç
admiré
comme ramenant
àvâyavToc
les
la ville
honneurs de Marins.
Certainement
le
prononcer
des oraisons funelires
sur des
^v nirpioj
Pw/xaioti*
ilait
femmes âgées
d'usage-anlique aux Romains
mais chose n'étant pas en usage
oùx ôv ôi èv (d£(
pour
jeunes femmes.
les
César
èict T/jj
yuvatxoj éauroO
le
sur
femme de
la
premier parla
étant morte
xat roJTO >fvîy/îv auroî
Tivà
lui
:
et c«'la attira à lui
une certaine faveur,
;(acptv,
xjcl ffuveû»;/xa-/w-/>7ff£
toj 7Tx6'tt
et excita
par
la
sympathie
aimer
Toù^ itoi/oùî àyaTriv
la niullilude à
W( avopx
comme
un
et plein
de moralité.
r,fxtpov
rxï ntpifiivrov :?6ou^.
6x<|<Z4 oj Ti^v
yuvaîxa
Mais ayant enseveli sa femme,
il
ili
ï€r,plixvy D«Te/5t,
lui
homme doux
partit (|uesleur
pour l'Espagne avec Véter,
un d<^s pnHeurs
,
lequel et
il
coolioua toujours
:
26. ÎO
KAIiAPOZ
ap/wv
oùtck;
rarxcav iTzoir^ii. revdjxtvc/Ç û* aTrô ty;; ip)^^ç ix*t-
v/jç, TpiTr,v
ÛuyaTepa
IiI02.
TQYotYtxo
ifuvsîza, Iloairr/iav
CffTspov no(JL7rr/!o)
t->,v
Mayvw
{/_wv ix Kopvr/îaç
,
Y^JJ^T^Oeicav. Xpojjx£vo<
Oâ Tai; oaTCavaiç à^eiotoç, xai ooxôiv |jiv i^'/îjxEpov xa'i ppot/£tav
avTixaxa^XaTTeaÛai (xeyaÂojv àvaXojaaTOiv 6Ô;ay^ ùvotjaevo; ôè
Taîç àX/jOeiaiç xi (jLeyi^xa (jiixpwv
xaOïcrxaaOai
,
S',
,
,
Ttptv eîç ip/j^v Tivot
^tXicov xai xpiaxociwv fiwLcOzi ypéwîpciÀiT/iÇ tï-
XavTwv. 'EttsI 8* xouxo
(AsXrjr/jç
^('(ix'xi
,
ixèv ,
ôoou x^;
'A.7r7cîa;
TratxTToXXa y p-z-u-axa 7rpoaavàXt»>a£
aTroOci/OÊiç cri-
twv iauTOj touxo
(XYopavojxwv, ^euYV) {xovojxa/ojv xpiaxocia xai
7:ap£c/e,
£Ï/.o<7i
xa) Taîç aXXaiç repi xà Os'xxpa x»i TTouiTràç xaî càTT/a "/^pv;-
xai uoXuxeXeiotK; xàç Trpo ajxou xaxsxXuas 3»iXoxia(a<;
Yiaiç
le fils
son questeur, quand
retour de sa qucslure,
avait
il
il
fut
parvenu iul-mdme à
la préiure.
Au
épousa en Iroifticmes noces Pompéia;
de Cornélie, sa première femme, une
tille,
il
qui plus tard fui
mariée au grand Pompée. Sa dépense, toujours excessive,
faisait
croire qu'il achetait chèrement une gloire fragile et presque éphé-
mère; mais, en
On
précieuses.
était endetté
réalité,
il
acquérait à
prix les choses les plus
vil
assure qu'avant d'avoir obtenu aucune
de
treize cents talents.
Mais
le sacrifice
charge
,
il
d'une grande
partie de sa fortune, soit dans l'intendance des réparations de la
voie Appienne, soit dans son édililé,
peuple
jeux
,
trois
oii
il
fît
combattre devant
le
cent vingt paires de gladiateurs; la somptuosité des
des fêtes et des festins qu'il donna et qui effaçaient tout ce
qu'on avait
fait
telle affection
,
avant
lui
de plus brillant, inspirèrent au peuple une
qu'il n'y eut
personne qui ne therchât à
lui
procurer
27. ,
,
, ,,
,
v
11,
,
,
honorant
et à-son-lonr
àitb h€ivr,ç r^ç ocpyftit
h'/i'jt'O tfiinnv
yuvaïxa
£/ Ko/9Vïj)i/«î OM'/azipoc
yy:jjLr,0îT7Xv
Uoij.Ttr,tu
lils
,•
lui-mdme rommand.int
quosteur.
de cette charge-là
il prit pour troisième fomme
Poni|>cia
Uounr,(x-j
ril'j
lui
son
fit
il
,
Puis étant soili
rcvrfyncvo? Si
éx«v
,
21
rai r^Hrj «yràç ûpy^tav
rbv uîèv rautav.
,
CHSVR.
l)K
TlflSlJ V.JT'iJ
ircolrini
,
vjzspov
Mâ'/vw.
ayant de Cnrnélic une
celle ayant été
Pompée
à
le
fille
mariée plus tard
Grand.
Xpû/jiîvoi Si scftiSSiç
Or se servant sans-ménagement
xxl Soxûiv fih
et paraissant il-est-vr;ii
des dépenses
rccevoir-en-échangc
de grands
frais
îdÇav ?y>{,u£oov xal ^paye'y.j
une
éphémère
Tocï^ Se à)./;Oî^at{
mais dans
&)voj//£vo;
rà
sTç
yrnhOxi
yps(^<f!Ùl-:r,^
tx/kvtwv,
xaOt'yrayOat
Ttva àpyT^v.
Eirel 5è
toOto
/xèv,
à7to5£t;(0îtî £:tt//£).rîTi^S
Trîç
courte
par de petites,
yiXiùiV X5Ù rpiccy.OJtùtv
ir/slv
et
la vérité
achetant les plus grandes chose*
/Aiytffra
fiirpôi'j
Xi-jSTXt
gloire
é?oy ATrTitaç,
il
est dit avoir été débiteur
de mille
et trois-cents talents,
avant de se constituer
en queli]ue charge.
comme d'une part,
nommé intendant
Mais
ayant été
de
il
la
voie
Appienne,
dépensa-en-outre
yp^^lXXTX 7tâjU7T0)Ja
un argent trcs-considér;ible
TWV ixuToO*
de celui de lui-même;
T9ÛT0 ûj, à-/opa'JOfi&v
et
nxpijys
il
rpi7.y.67ix xal e'xOTi Ç«ûy>3
trois-cent et vingt paires
xal xaTC/.).u7C
et q«'il
ràç yiioTi/xiaç itpè «ùroû
les libéralités (/'avant lui
TaTç â)>atî yopr^-jixii
par
xal woiuT£),etat{
et
que d'autre part, étant-édile
fournil
de gladiateurs
tripl
xat
Ta Oixzpx
iro/uiTTà$
xal Octïrva
«lîO.JXC TOV O^/AOV
submergea [cffuça)
les autres frais-de-féles
somptuosités
relativement aux théâtres
et
il
aux cérémonies et aux
le peuple
disposa
festins
28. ,
KAIIAPOI BIOS.
22
oCxti) CitOr,XE
VI. AuEÏv
Tov cr,u.ov,
o>; /.«iviç {jl^v
5'
TY) TTO^ei
ûùaôiv £v
5uva(ji£vr,(;,
oraTEwv
Maptavr,?
ô£
ttjç
^p/otç,
2è
xottvdi^
SuXÀa
ty.ç (xiv iiro
,
Tt|4.à<
TÔre xaTirrTjjrei xal
r,
-f
{A^Y*
"/
Si^aTraffTO, xo(xi5ri xaTrcivi upaxtou^ra, rauTr.v àvappo>77.i
^
TrpoaYay^^JÛai
fiûuXofjitvo;
àx|x:^v ij^ouaatç eixo'vaç £7roir,7aTO
Traioçopouç
"Ajxa
,
Aç
8' "^jtAEpa
tI/VT)
(fispojv
vuxtoç
Mapiou xpu^a xai Nixo^ Tpoto KaTTiToV/iov av£'3T7;'Tîv.
£iç
Tolç OcaaaiASvou; {xapaaipovTa Travxa
XaT£(IXE'ja<Tf/£Va
TTEpiTTlo;
Kifxêpixà xaTOpOojaaTa*
)
xot
àyopavofAixaiç cpiÀvrijxîai^
xaîç
£v
,
,
(
OlEOT^Xou
oà
xai
/.p'J^ôi
**
YP*.'''^f^*^'
àvaOEv-
Oâ;/€oi; £(r/£ tt.ç TO^ar^ç tovÎ
Toç* où yàp ^v aûr,Xo(;* xa/u Se TTEpiitov 6 Xo^oç Y;Opoi^ Travxaç
avOpwTTOUÇ TTpoç x^v
TEueaOai Ka(c7apa
iffxavxa
xifiLÔtç
,
xupawiGa
rroXi-
Irav-
vouloir xoti SoY{Ji.a<7t xaxopo)pvY|X£vatç
,
xa xouxo TCEipav
de nouvelles charges
V
'AXX* oî u-Èv E^otov
o']/iv.
et
ItzX
xov GTJfxov eTvai TrpotxoXax-
de nouveaux honneurs
,
pour
le
récompen-
ser de sa inagniGccnce.
VI.
Rome
était alors divisée
jours très-puissante
et celle
,
faiblesse et presque dissipée
,
en deux factions
de Marius
donnaient
lité lui
et
une nuit
vit ces
art
,
les
plaça dans
qui les avait placées
les
:
Cimbres
,
des honneurs qui avaient été
décrets publics
:
que
il flt
tou-
secrètement
faire
Le lendemain
et travaillées
,
on
avec
que
fut effrayé
le
c'était
un
monde à
viccelui
Le
ce spectacle
bruit qui
:
les
uns
en ressuscitant
ensevelis par des lois et des
essai qu'il faisait
du peuple , déjà amorcé par
quand on
plus grand
c'étaient les
aspirait à la tyrannie,
comme
,
de l'audace de
car on ne pouvait s'y méprendre.
hautement que César
positions
Rome
le Capitole.
s'en répandit aussitôt attira tout le
diraient
,
lorsque les dépenses de son édi-
les inscriptions faisaient connaître
de Marius sur
de Sylla
celle
,
réduite à une grande
avec des Victoires qui portaient des trophées j
images tout éclatantes d'or
dont
toires
il
:
dans
le plus d'éclat
,
,
osait à peine se montrer. César voulut
relever et ranimer celte dernière
des images de Marius
,
qui
pour sonder
ses libéralités , et
les dis-
pour voir
ai
29. ,
,
,
VIE
, ,
DE CESAR.
23
lellemcnl, que chacun
Çïj-elv xaivàç /*4v àpxôti
»
chercher
soil (le
aTç à^ci'|atvTO aùrov.
par lesquels
Deux
VI.
VI. Auelv Si vriveav
de nouvelles charges
sciil
récompensassent
ils
/iiv
àwo
,
l'une de Sjlla
S'j//«
pouvant beaucoup,
ivvaixi'/r^i fj.iyac
T/f; Ô£
lui.
factions
étant dans la ville
Ti^iî
,
nouveaux honneurs,
xatvàç Ô£ Ttu'iî,
Maptav^^
l'autre
de-Maiius
^ rdre xare7rT/5;«;ît
laquelle alors était consternée
KXÏ 5li9TtX9T0,
et était dissipée,
npÛTT0J7X
faisant tout-à-fait
yO/ilûf, T«7T£tvà
César voulant
^ouXo//Jvoî ofjxppôjvat
humble /j/jirtf.
fortilier
Kx itpoxyayiiOxi rxxjTcv
et relever celle-ci
ivrxTifdorifjilxiiàyopxjofj.i/.uTi
dans
les libéralités de-son-édilité
ayant Ic-plus-haut-dcgré
ÎTtotïJTaro
xpu^a
(it-fairc
Ax Nfxaç rpo-nxtofôpovç
,
des
et
TÔ E.xniT(!tlioj.
il
reflroi
TOJç Osxjxfiivovç
X/^uj&i
xal xaT£TX£uaî/x£va
Té;(vy7 TTî^CTTÔiî
(
ûi«5»5ioy ôc ypx/j.<xx7i
Tx
xx7opO-JtfjLX-:x Rifièpir.x]'
où yà^ ^v ac/;/o;*
h ûi Àoyoi
mpiiù'/ ruyy
le
jour
de l'audace
de celui
Toû xvxdhzoç
navra pLxp/xxipovzx
[phées,
portant-des-lro-
dressa au Capitole.
Or avec
'A/*a 0£ hfJ-ipx
io-j^e
Victoires
lesquellos portant de nuit
Xi fipoiv vu/.rèç
iviffT>3ff£v tii
secrètement
des images de Marius
clxdv»; filxpîo'J
les
ayant placées
s'empara de ctux ayant vu
toutes ces choses éclatantes d'or
et travaillées
avec art merveilleusement
(et elles indiquaient
les
par des lettres
succès cimbriques)
:
car l'auteur n'était pas incertain
et la
rumeur circulant
i^OpotÇî Travraç àv0pc^7io-J>
rassemblait tous les
itpà? Tyjv O'^tv.
:
vite
hommes
vers celle vue.
A^^à
ol /xèv fSooiv 'E.xiaxpx
TtoXt'zfjt'jQxi
Tupavvioa,
•itaviffTavTa rt/iàç
Cependant les uns criaient César
machiner la tyrannie,
en relevant des honneurs
enfouis
y<i/AO((
xal coy fixai,
tul TOUTO flvxi niïpav
par des
lois et
et cela élre
des décrets
une épreuve
,
30. KAIXAPOÏ
24
BlOi.
TC(jLevov*, cl TETiOâctuTai Taïç ç»tXoTiu.Î!tt; Ot:'
TOictora
Traic^eiv
vavTEç auToùç
/.«
xaivocoatlv. O'i oè M^ptavo'i rapaOa^^^-
y.oti
tiX/jOei
,
te OaujxotffToi ocoi oieî»avr,<iav i;ai9vr,<
xpoTO) xaTEÎ/ov ?o KaiTiTO)Xiov
Mapiou
0EO)(j.Évot(; oi^iv
,
6)Ç
Mapîou cuYY£V£Îaç,
ilu v a/
KaxXo:; AouraTio;,
àv•^Jp
/.a
VSUOU.EVOV
«
àvTi rav?o)v a;ior
£•!<;•/;;
t?r,
ci rEp to'jto)v
eCiÎoxi'xwv tote
ô
r^v
tt.v
Kaî-
o àv^,p tv;;
ty;<;
^o'/a?,?,
aa)a7ra 'Po);xaiojv,
xar/iYOprjTaç KaiVapo;, ETE^Oî'YîaTO to u.vy,;xo-
Ojy. £Tl Y^p UTTOV'JaOK;
(Ay)/avaï<; atpeî
TauTtt
Sa/pya
TToXXoîç 5à xat
'
O'V r.covr,; i/fopei* xai {Acva;
(7ap E*pt(oaio'.ç aîpoaevoi;
àvaiTTotç
aOtoC xai oiiutai
Kaîaap
,
ECpr,
,
KaÎTOrp, «Xa*
7JC7,
TToXiTEiav.» 'Ette'i o* à7roXoYr,cau.£vo; Trpoç
tv-jv
etteite Tr,v cuyxXtjTov, eti jxaXXov oî Oa'jaot^ovTEç
aÙTov ETTr^pOri^av
,
xai —apEXcXEuovto
«xr^OEVi
toû çpovr,|xaTO<
assez apprivoisé par les fêles publiques qu'il lui avait données avec
tant d'ostentation
,
il
dre des nouveautés
jouer de pareils jeux et entrepren-
lui laisserait
si
téméraires. Les partisans de Marius, de leur
côté, s'encouragoant les uns les autres
,
grand nombre
du
sements
;
et remplirent le Capitole
plusieurs
même
se rassemblèrent en très-
bruit de leurs applaudis-
d'entre eux, en voyant la ligure de Marius,
versaient des larmes de joie;
élevaient César jusqu'aux nues ci
ils
disaient qu'il était seul digne de la parenté de
s' étant
de son temps, se leva,
parole
Marius. Le sénat
assemblé, Calulus Lulalius,le plus estimé de tous les Romains
si
et parlant
avec force contre César,
souvent répétée depuis
:
république par des mines secrètes
contre elle toutes ses batteries.
du sénat,
ses admirateurs
>»
«
,
Que César
il
dit cette
n'attaquait plus la
et qu'il dressait
Mais César s'élant
ouvertement
justifié
auprès
en conçurent de plus hautes espérances;
iU l'encouragèrent à conserver toute sa fierté et à ne plier devant
31. , ,
,
^
,
,
VIE DE CKSAR.
iitï
ti
Ttv
xpofxx'iur-zàa'. vov,
Qiifj.ov
rertOâ.aevrxi ÛTto cilnoij
Taïç ^t/or(uiatî,
25
sur le peuple amolli-d'avance,
pourvoir
au
s'i
a clé apprivoisé
moyen des
par
lui
largesses,
accorde de jouer
xa> Sio<ti7i TraeÇetv
el
s'
xal xa(voTO,us(y rotxÛTZ.
et
d'innover en de telles choses.
lui
01 oè Mstocayol
Mais
TTxpxQv.poifJU.vTS^ aûroùi,
«'élanl (Miliai'Iis
»'t
les parlisatis
de nomltre
ils étaiiiit
se numlrcrenl toul-à-coup
xal xaT«T;/ov y porta
el
le
Tro//o7{ os xal Ozùiaivoii
rriv O'piv
Si.y.pvv.
Mapt'oo
€y'j')pit
Kxl7up
xat à
Ûtto i^^ovi^i'
Tjv
xipéfjisvoi .(xéyaî iyAuiiioiç,
àv/;o
ôii
îr/j
àvT( TrâvTCJV a^to^
''^î ffuy/îvefaç Ma/st'ou.
oè j9o'ji-^i sv-JxyOiiiéf^
r»îî
,
étonnants
cond)ien
0731 Tr/ïjOit
de-M;u*ius
ciix-mcmcs
[menls
remplissaient d'applaudisso-
ils
Capitole
:
à plusieurs nic'me voyant
de Marius
la figure
des larmes s'échappaient de joie
cl
César
était
exalté grand parles éloges,
comme-fpidi cet liommc
était
au lieu de tous digne
de
la
Mais
parenté de Marius.
le
sénat s'élanl assemblé
nipi toÛtwv,
au sujet de ces choses
Kâr/o; AouTârto^,
Catulus I.utatius,
àv/;^
TOTî
^XÂiirx
êjooxi^a'ijv
Voi/ixidJ-j
XVXGTXi
homme
alors étant estimé
le plus d'entre les
Romains,
s'élanl levé
/aï xxzn-^opr,7Xi ¥iv.Î7xpoi,
et
ayant accusé César,
prononça
t6
fÀ.vr,tjL0-Jij6iJLS-J0v'
ce mot mémorable
César,
« Kaïffs:^ V^t/î» 65/;,
*
'î|5îï T/JV Tro/tTîtx.»
attaque
ovx
en
z/).à
uTtovd^uocj
i^'j>3
fJLT^yx-Jxî^. »
EttîI ôé K.ai!rap
0Î
Tr,v ffJ-/x/>;TOy
Oau^ui^ovTîj aùxo»
le
gouvernemcnl
non plus par des mines
mais déjà par des machines. »
Mais lors(pie César
s'élanl
muai
:
dit-il
défendu sur cela
cul persuadé rassemblée,
ceux admirant
lui
tn»i/36»37av crt /xâ//ov,
s'exallércnl encore davantage,
<at Tta^oîxe/îJovTo
el
ils
/'exhortaient
a ne se relâcher devant personne
:
32. ,
KAIIAPOÎ BI02.
20
O^picrOai
7:avT0)v
•
é/.cîvTi to)
y«P
or'jxo)
îrtpitctsOai
Trpw-
/.ai
reuaeiv.
'Ev ÔÊ TouTfo xai MeTtXXou tou ^pyrep^M^ TeXevTT,-
VIL
cavToç xal r^v Upoxr-jvrjV 7repttxa/r,T0v cr-^av 'lo-aypixovi X7i
KoitXou jXETi^vTOjv, iTri^avECTa-rtov àvopwv xat u.eyt^'fov £v ôou)y,
xaTaCiç
ouvau.£vo)v, ou/ OtteÎçev aoTOÎç 6 Kaîorofp, <x).)A
ô9)u.ov àvTiTTapy'YYS^^-'-'
vTjÇ, 6 KaT).0(;
TTja,
ixiaç
àro
'Ayyojtxa/.O'j
•
oÈ
tov
à;îa; u.5a).ov oppoKtTrv rJ;v dtov^ô-
iaôÎ^^ovoç
tÔv
7rpOG-£7r£|r]/£ rsiOojv cit7T07TT,vai
lîci
ei;
^ivo;/e-
Tr,ç cttouv?,;
TToXXoîç yprjixotaiv.
'0
KaiTipa
ttjç
çO.oti-
oï xai ttaeio) TrpoaoavEiTaw-fvo^
ûiaYO)vi£Î(70ai. Tr,; 8' -/KxÉpaç ivtrzfxcrrfi xat tt;ç (X7)Tpôç
£cp7)
6upaç aCiTov ojx dôaxpurl
Totç
auTv^v
•
« 'il y.9ÎT£p, £Î7:£
,
Tr^uLspov
o^£t. » AiEVcyOci'ar,? 0£ xyjç
TTjGE, xai Trapecr/E ty;
TipoTrcairouirr,;
•j/rj'Y.O'j
So'j).r,
u'.ôv
"^'JY^oa
y;
Y£''0;jL£vr,ç à;xi)7.r,;
i/.pâ-
,
xai toî? àpt^TOi; ï^ôôov w; Èzi Trâv
8-^uov. "OOsv
OpacutriToç îrpoa;ujv tov
aTTraTa;xcvoc;
,
àp/iôpÉa tov
r,
xai
È-rri
personne, en l'assurant que, soutenu de
ot
la
lÏEÎcojva
TTEpi
xoti
faveur du peuple,
l'emporterait sur tous ses rivaux et aurait un jour
il
premier rang
le
dans Rome.
VII.
La mort de MélcUus ayant
laissé
vacante
la
place de grand-
ponlife, ce sacerdoce fut brigué avec chaleur par Isauricus et Catulus
,
deux des plus
illustres
personnages de
Rome
et qui avaient le
,
plus d'autorité dans le sénat. César, loin de céder à leur dignité, se
présenta devant
rivaux.
Le
le
peuple
et
opposa sa brigue à
zèle de tous les partis étant à
celle
peu près égal
,
de ces deu
Catulus
,
qui
avec plus de dignité personnelle, craignait davantage l'issue de cette
rivalité
,
secrètement a César des sommes considérables
fit offrir
voulait se désister de sa poursuite. Mais César répondit qu'il en
prunterait de plus grandes encore pour soutenir sa brigue.
ide l'élection
de sa maison
mère l'accompagna
sa
,
:
«
Ma mère,
aujourd'hui votre
lit
les suffrages
,
fils
lui dit
tel
s'il
em-
Le jour
tout en larmes jusqu'à la porte
César en l'embrassant
,
vous verrez
ou grand-pontife ou banni.» Quand on recueil-
les contestations furent très-vives
l'emporta, et un
,
succès
fit
;
mais enfin César
craindre au sénat et aux meilleurs
citoyens qu'il ne prît assez d'ascendant sur le peuple
,
pour
le
porter
34. KAUAPOX
28
KatXov
Ktxep«ov7, ^£i7a;xîvov
r,Ti(ovTO
'O fip
KotTiXivotv )a€i>iv T:i^rt.r:-fy^-zn.
T^v
à-rox7).'j:pOy;vai'
SiaÇ^ycu;
àTTsXiTrE
-rvii;
A/vtXov
Oapco'jç xai SuvdttjLEtoç 6
Kcâaap
xpocTo; i^iki^/^^^'^^"*
SptfJTtOVTOÇ TTEpi XoXotffEOiÇ
6:<va-oijv exeXeuov
T'.çyaÉvov,
wç
6 Zï
*
atix plus
fort
la
Kixepojvo; tou uraTOU
EXaCTOV,
oî
(JlcV
a)^>oi {J-E/pl
Kaicap àvasT^ç Xovov
'XTTOXTEÎvcti LtÈv à/.piTO'jç
ti
y^'^^^u-siÇ
Ka'Ç7poç
oir,XO£ ttî ipov-
avopaç a;io)uaTi xai vÉvei
Elvai
,
txr,
u-ETa ttîç
^poupoîvTO oeOevte; iv ttoXeci
grands excès. Ce fut alors qne Pison
conjuration de Calilina. Celui-ci avait formé
lement de changer
rroy.E»
aor,Xo; £<yTiv Iv 5È tt; ^ouXrj
'^'^^
cl
le
'fTa-
tt^ç
Catulus blâmèrenl
Ciccron d'avoir épargné César, qui avait donné prise sur
tir la
ai»TO^
tv^
uÈv xpu^a r.r^ii/i
tl
Xaarpoùç où ûox£Ï Trarpiov où^s Sixatov
IcryàTr,? àvaYt'/jç* £Î oz
£;£7r£<;e
liT/'x''3ii^
/al KeOyjYOV £v
ûî
cuvcoixo^ia;, oi;
{iôv-vv
t^,v f^Y^i^^^^'*^ y-'»
aôro; uiv
Trpô tou -riç
tXeY/oi;,
TrepiTTraicaç eXocttotiv
xaxà
KctTiXîva;, oO
cr,
TTpaYfAaTa CKi^/ioa 5i«vor/j£tç,
TOC
pouXiç
Ka'!7ap.<>; iv toîç Trtpl
^TjV àvcXeiv
TToXiTciotv (xcTCfGaAeîv, àXX'
TT'îcvTa
IJIOI.
lui
dans
complet, non-seu-
forme du gouvernement, mais encore d'anéan-
la
république et de détruire l'empire romain. Dénoncé sur des
indices assez légers
il
,
remplacer dans
la
Rome
de
sortit
eussent été découverts; mais
laissa
il
avant que tous ses projets
Lcntulus et Célhégus pour
conduite de la conjuration.
H
encouragea secrètement ces hommes audacieux
quelques secours
;
ce qu'il y a de certain
,
c'est
est
douteux
et leur
donna
le
César
si
même
que ces doux conju-
rés ayant été convaincus en plein sénat par les preuves les plus évi-
dentes
,
et
Cicéron
,
alors consul
,
ayant demandé
l'avis
de chaque
sénateur sur la punition des coupables, tous opinèrent à
jusqu'à César, qui, s'étanl levé,
grarvd soin
;
il
fit
mort,
la
un discours préparé avec
soutint qu'il n'élait conforme ni à la justice
,
le plus
ni
coutumes des Romains, à moins d'une extrême nécessité, de
mourir des
hommes
sans leur avoir
fait
aux
faire
distingués par leur naissance et par leur dignité,
leur procès dans les formes; qu'il lui paraissait
plus juste de les renfermer étroitement dans telles villes de
que Cicéron voudrait
choisir,
l'Italie
jusqu'après la défaite de Calilina;
35. ,
,
,
,
,
Vn:
I)H
,
CESAK.
uu cuiiiblu
iirl Ttâtf ô(î»JWT/JTOÇ.
,
29
(Je
l'audace.
D'uu ceux étulU auluur Je
Kâr/ov
xxl
el
l'isun
du Caluluâ
accusaicdl Ciccrun
qui avait
RxTtXhxv.
iv TOïi TXipl
O
yàp
0/)
dans
Césur
iiic'iia^ù
lequel avail
jtxfj'xa/^ôvroi J.xor,v
donné
pribe
de
les ujfuircs
Caiiliu;i.
Car ccrles CaUliua
K.aT(/tva(,
[lexaCaXeîv triv TïoXtxeiav,
ayanl résolu iiun-t>euicineul
de tiiau^LT le youserueuioul,
àÀÀa
uiais
o(xvo/]4<i( où fiôvov
àv£/.eiv Tr.v fjYe^JLOvtav o;r,v
xal ffu/;(iat
navra rà
npi/iJ.'y.TX,
ilineat /acv auiTOç
ToO rà^ è j;(^âTaç
j-^ouÀJci
x vroO
la
[lière
republique eu-
de bouleverser toutes
fut
nipiTtTatixaç £/âTT07iv è/r//0(5,
Trpo
el
de détruire
les allaire»,
chassé il-est-vrai lui-iuèiue
ayant échoué [tarde moindres iodice&
aant les dentiers desseins de
lui
à7roxa).uyO/;vat*
avoir été découverts
à7ré/(Tic ôi èv r/ 7rd/si
mais
èiaôd;(OUi T^iî ffuvw/iOïtaî
to/»mt' successeurs de la conjuration
AsvT/ov xai KiO/j/ov
Lenlulus et Céthéyus
o'j fiiv ô ILoLî^up
au<|uels a-la-véritc César
£7Tty aô/;/oî
est incertain
ti
izxptïx' x/sû^Ja
s'il
il
laissa
dans
:
la ville
donnait secrètement
T( Os(/9aou{ xal Suvi/xsui'
un peu d'audace
lliÀf//^OijTù)y oè
mais ctux-ci ayant été
xarà
/.pxTOi èv
t^ ^ouÀip
par lorce dans
et
de furce
;
coiivaiQCif.s
sénat
le
xx( ToO ûnârou HLixÉ^uvoi
et le consul Ciccrun
ÏO'jJTWVTOî i/.X7T0J
iiilerr()L,<'anl
mpi
sur le chàiin)cnt à injlujcr,
xo/x7£CJ{
oî /ASv UÂJ.01 fJ^i/^pi
HxiixpOi
les autres sénateurs jusqu'à Gés.ir
unlonnaient de
îxi/îuov OavxTOJv"
ôé K.aïffxp
chacun
àvasTis
Its
metlre-à-morl
mahs César s'elant levé
OHQ/Û* /d/ov jtfpo-jri7{Jiivov
prononça un discours médité,
Wî àTIÛ/TiCVXl
disattt
/xîv
àxptTOuj
que
lut;r
hommes
sans-juj^emenl
S.vQpxi /a^rrpoui
des
aÇi'ji^xTi xal 7ÏVCI
pai' le
où ôoxci fîvat
ne semble pas éire
Kir^cov oùo« ôixaiov,
conlornte-a-l'usajje ni juste,
distini^ués
rang et
la
naissance
la chose n'étant pas
/»«Ti Txii i^x^'f*!* «vi/xïjî*
<(
ôi ocucvTCj
avec
la ilirnicre
mais
si
nécessité
étant cachaiues
36. M)
RAIIAFOI blOZ.
Ataç,
1
àç
aù'oti TÀTixai Kixipoi>v, ixt/piç ot »aT«iroÀ«aT;OT;
otv
KaxiXtvaç, CoTCpov êv
7
r9;
xai xaO' r^<rjyii^ ".iok hA'szrAt
eîpr'vy)
pouÀy; yvcovai irap£;£i *.
VIII.
OuTW
you Sovaxcoç
0£ T7;ç poj;jir,ç (piXavOpoiTrou 9av£{c-/;; y.at to"
£t:'
ai-r, pr,0£VTOç
p.£vot 7rpoa£TÎ0£vTO, 7toa).oI 0£
yva)(j.a;
rpôç
(X7r£i7raix£voi,
,
où
(xo'vov
o'.
^xÀ tovÎtov
).<>-
àviora-
xai Twv Trpô aùroû t^ç £Îpr,jX£vaç
£X£ivou jX£T£(iTr,a«v,
-djv
lirt
£(,><
Karojva to Trpayaa xai KoctXov 7r£pi^X0£. To'jtwv ol v£avixw<;
£vavTu»)Oî'vTcav, Kâ-rujvo<; û1 xai rr,v uTcovoiav âaaTÎji Xc>yo> <juv«-
TTEpEtffavToç auTÔi, xai (7uv£;avacTavT0ç l^^wjxÉvoj;
Kaiaapi
ôp£<; àTToOavoujjLEvoi 7rap£ôdÔr,aav,
TtoXXol
"T^
oî ixiv
,
oà Tr;? ôouXîjç içiôvri
TWV KixEpwva cppoupouvTwv TOTE v£wv y^uvi xi
auvSpaaovTEç
ItceV/^ov.
dfv-
'AXXà Koupiiov x£ XÉ^fixai
r/j
TTEpiêaXwv uir£;aYaY£tv auxo; X£ ô Kixipwv, wç
^i^r,
xr,€£vvaj
ot V£aviaxo'
qu'alors le sénat pourrait, pcodaut la paix, délibérer à loisir sur ce
qu'il
conviendrait de faire de ces accusés.
VIII. Cet avis, qui parut plus
toute la
force de son éloquence,
adopté par tous
humain
fit
une
impression, qu'il fut
les sénateurs qui parlèrent après lui
j
plusieurs
de ceux qui avaient déjà opiné revinrent à son sentiment
que Caton
et Catulus furent
en tour de dire leur avis
avec force contre l'opinion de César
sans
ménagement sur
même fortifiés
au supplice
,
les
j
^
l'épée
le
nue à
moyen de
ils
soupçons qu'on avait contre
lui
méoie
mais lorss'élevèrent
,
insisté
les
ayant
par de nouvelles preuves, les conjurés furent envoyés
et lorsque
la
,
;
Caton surtout ajant
César
sortit
du sénat, plusieurs des jeunes
Romains, qui servaient alors de gardes à Cicéron
I
appujc de
et qu'il avait
telle
main
;
mais Curion
coururent sur
de sa toge
le couvrit
s'échapper. Cicéron lui-même
,
,
et lui
lui
donna
sur qui ces jeunes gen»
37. ,
,
, ,
,
,
VIE DE CESAR.
fpovpoXvro
Hi/.ipu)/
ct{
(li-^pi^ o'j
étaient gardés
ils
Iraitaç,
iv Trô/f7t rf.i
ahzbiav
dl
ihins des villes
que Gicéron
Vxrirai,
KaTtit'vaç
1
de
l'Italie,
ui-nrwiine aurai l choisres,
jusqu'à ce que Calilina
ait été
il
vaincu
sera permis plus-tard au sénat
de statuer sur chacun
£v tîpr,vri /xl
Mil.
xari
en paix
r.roylx-j.
Tîïî ci yvûi/iïjç
VIII.
et à loisir.
Or
cette opinion
ayant paru lelUMiienl humaine
xai
roi3 /070'J
el le discours
oy /JtOVOV
0'.
[elii*
ajant clé prononcé avec-force »u;
non seulement
ceux se levant après celui-ci
àvKrriixevoi (jLexàTcùTOv
se joi^naicnl-à lui,
même
mais beaucoup
rôiv TT^oà
aÙToU
de ceux avant
lui
ayuiil lé trac lé
Tà«
yv'ji/xaî lip/ifiir^i
/utîT£7TT7jav TTpà; tt^^ î/.k'voj
£Wi t6
les
,
.
TZpÛ.-/p.X JZtpUi'/.OîV
upinions dites par eux
se raiigtrent à celle de celui-ci
jusqu'à ce (juc
,
chose arriva
la
à Caton et Catulus.
ToÛtwv
ôi ÈvavTiwOivrwv
Ceux-ci s'élant opposes
avcc-une-ardcur-juvénile
et
X5C(
Tuv£Trîp*i<r«irroç
âl/jia
Caton
les
Tîj
avec
>dyw aÙTùJ,
xxt ffuvâçavaïTâvTO; iprjwth'jii
01 fx'n
ûrApt^
même appuyé à la fois
soupçons cutitrc César
ayant
rry.fi^oOrrfy.'*
le
discours
et s'élant élevé
les
hommes
même
dit
par
avec force contre
vî'jtfV
y/50'JfOJv7WV TOTf
Kt/£^wva
el
beaucoup d's jeunes gens
gardant alors Cicéron
étant accourus
(irt7)^ov
ri
Çi^/j '/uv-và
Kaiaap< iÇtdvTt
t^^î^ou).)^^.
A>>à Roupiuv T« iéycrat
opposèrenl leurs épétîs nues
à César sortant
du sénat.
Mais el Curion est
/'ayant enveloppé
v.TfÇxyaycîv*
lui
conjurét furent livrés
devant mourir,
:io//ot ôi Tcôv
lui
il
il
de sa loge
/"avoir fail-échapper
et Cicéron lui-uiéiue
;
38. 32
KAiiAi'oï
liiui.
Trpoc-tCXcJ/ctv, àvav£Ùffat, cpoCr/Jt'i; tÔv o^|xov,
dfoixov xai Trapavoixov Tr(o6^t),o(;,
û Kixepojv, etTrep
+£v
aÎTi'av
(T/ovTi
xaTà
^v
ctAr.Osç, ev rôi
J/Ev
S'
OffTgpov,
Kaicrapoç
Tût;
ToÙto
u7:o']/taiç v^v
eU
poîç, tTTEior) TtXeiojv
ypovoç,
(XTracTwv tov
Geiç
Tût;
jetèrent les yeux
twv
sais
,
comme pour
ajiou xa
iv
ttovt,-
repiECTTj tt.v «tuyxXtjTûv,
>t*t
KotTOJv, cpoêr^-
tw Kaicapi t^ç éXûioaç
Trarrôç
e/ovTeç,
recevoir de lui l'ordre de le luer, les
,
pourquoi Ciccron n'en a rien
il
jxet'
wv
r.ifi
soil qu'il crût
ce meurtie tout a
contraire aux lois. Si ces particularités sont vraies
sulat; mais dans la suite
si
Katcapoç. "Oç ^e xai
aTrôpojv vEwTEptcTaov, oî toj
arrêta, soit qu'il craignît le peuple
ne
to-J
cuvr^Oouç èyiyve.zo tt, pouXvi xaOc^lopiiv/;
U7r£xxau[xa TlX/jOouç r^cav, ev
fait injuste et
TÔi xaipÔi xoTe Trapot-
àvûpa xai xeXeuwv à^eîvai. Aïo xai
p.aXic7Ta tov ex
oùx rypot-
xai TCEpiTriTTTOvTOç Oopugoi;
,
(xsTà xpauy-Tiç,
éTT/iXOe
r?,; OTrarciaç
Tr^v ^ouXy)v eiaEXOdvToç
dTroXoYOUtxevou
o/.a><:
ypr,^à;x£voç, àXX' ciTrooEiXiaaaç
TOV û^f/.ov* Grreptpuw; Trepic/^ouLEvov
^Xi'ya^ ^jf/.£paç,
to/ yvvo,
ouv oOx oToa 2ic»<
jxiv
âpiCTa
<î)ç
pL-})
uept
r,
fut bldnic
dit
dans
,
je
de son con-
l'histoire
de n'avoir pas saisi une occasion
favorable de se défaire de César, et d'avoir trop redouté raiTectiuo
singulière
du peuple pour ce jeune Romain. Au
reste,
peu de jours
après, César étant entré au sénat pour se justifier des soupçons qu'on
avait conçus contre lui,
y essuya
les plus violents
reproches.
rassemblée se prolongeait au delà du terme ordinaire
accourut en foule, environna
le
craignait quelque entreprise
ces boule-fonx dp
la
de
le
peuple
sénat en jetar.t de grands cris, et
demanda, d'un ton impérieux qu'on
,
,
Comme
laissât sortir César.
la part
des indigents de
Caton
Rome
qui
,
,
de
multitude, qni avaient mis en César toutes leurs
39. ,
,
,
,
,,
VIE DE CESAR.
itç et
r>3
jeunes-gens
coiiiino les
y(av/7xo(
le
regardèrent
est dit avoir fail-un-signe-négalif,
ayant craint
^
le peii|>le,
ou pensant ce meurtre
1970Û/XÏVOÇ TOV fÔ-JOV
iXbti y.ouov xat -lïxpivo/J.o^^.
loul-à-fait injuste et illégal.
Oùx oToa
Je ne sais pas à-la- vérité
/jiîv O'jv
comment Cicéron
inotç b Ki/.ip(t)v
n'a pas écrit cela
eux iypctpe TOÛTO,
('ns/s
iv
:^v
Tû
à)./;
Os;,
si
«tX« oi
tifjrspO'J
c'était vrai
aÎTt'ai;
dans
le livre
mais
Trepl T>}ç ÛTcaTJ^aç'
il
avait
sur son consulat
:
une accusation
plus-tard
t
ùii fiii y^pfjuûfiVJOi
upiirx
TÛ ït-ctAp'^ TzoLpxayô-iri
xarà Toû Kat'o-a^o;,
to'tî
comme
n'ayant pas profilé très li!
de l'occasion qui se [vésenta aKM>
•
contre César,
mais ayant eu-peur du peuple
it«|Otîy^oaevov
ToO Kat!T«/30î
qui proléi;eait (^dsar
extraorilinaircment.
'Oç ye xal
Lequel peuple certes aussi
fitTX 3)17x5 Y]/xipXff
après peu de jours
auTou «tT4>0dvTO5
«îç ti^v^ou>ï;v
lui (Ct'var)
y.xl àito).oyo'JfjLVJO)
et se
ntpl
sur
ojv
étant entré dans le sén.i
défendant
les
choses sur lesquelles
en suspicion,
?v èv ÛTro|tat5,
il
Xal 7rî/3lTCt7TTOVT05
et
OopÛSoc; TTOvyjpoîç,
un tumulte
ineiS/i xpô-JOi iyiyjtTO
comme
TtXtiùiV
T/J
TOO
y.pu^jyi',i
rencontrant
le
hostile,
temps devenait
plus long que le temps habituel
ffUVïjÇoUÇ
au sénat siégeant
^OU/rJ XxOî^OfJihY},
i7t>î/0c {J.i7x
était
t
entra avec des cris
entoura rassemblée,
xal "nepihrY} r/jv ffû'/xz/jTOv,
et
àîcatTcôv TOV i-iopx
réclamant cet honniic
xal xi/«û'jjv à^sîvat.
et
Atà
C'est pourquoi méiiiC Caton
y.at
Kârcijv,
ordonnant de
le laisser-sortir.
foSïjOjii /xi/ttiTa
TÔv vtwTcpiT^uôv èx Twv àrro'ccjv,
l'innovation venant
,
ayant craint surtout
iA r^JX'i
ÙTtéxxxuua
àa
nécessiteiiN.
lesquels étaient le boute-feu
KacvTO{ ToO :c/>iOou$,
de toute
îXOvTCîTài8/iiioa;èvT(5Kxi7z/5t,
ayant leurs espcrances en César,
Vl£ Dl CiftAR.
la
multitude,
3
40. KAlïAPDS IMOI.
84
Iiretffe t?iv (r^fyXr^Tj'i a7rovcI[xai
ot»
eyi'vovTo toï; dtXXoiç dvaXoijxaai.
CTOv àrep57i;£
t9;c;
lajxf|vov, il
Trevn^xovTa |xuptaîiç hit^jciontpaa-
5x7ravr,<; (jiiv iTcxaxoffiai*
po'vTt ':po6ov i'yCi(7i
a^ToU
ciTr,pt(jiov
rEpicpovw; to
KaiTapoç
Tôv
(xevToi [i^y*^ ^^ "^y '^'"
touto, xai to
7ro).("r£Ujxa
SuvdtixEO); xoti
ititl-
SiETXtoa^Ev £v xaipo),
CTpa-:r,v£lv ttÉXXovTO^ xa cpoCeporrepou 6ii Tr,v dp/r,v Ôvtoç.
XI '.
'0
6£
Kaîaap euOùç
I6r]piav* Xa6(uv,
w;
r,v
(XTroTT)? (TTparrjY^^;
SucSiaôerov
aiiTO)
evo/XouvTaç e;iovTi xai xaTaêowvTaç
,
twv ^TrapyiSiv
t))v
to Trepi xoùç oavticr^ç,
Itti
Kpa^raov xaTÉ^uye,
TrXouaiojtaTOv ovxa 'Poijxafoiv, ôeouevov Ss tv,; Kaiçapoç (Jxuirç
xa 6tpaoTr,TO<;
£7ti tvjv
Trpo^ TToaTrr'ïov ovTiTroAiTEiav, 'Ava^sça-
fx^vou Ô£ Totî Krxcffou Toù; [jLaXi(rra
Twv
yaXexoùç xa à-rrapamiTOo^
Sav£i(7Twv, ya SiEYyuT^ffavTo; 3xTQtxo<riwv xal Tpiaxovxa ra-
cspérances
,
mois à cette classe
conseilla au sénat de faire tous le»
du peuple une
distribution
ordinaires de l'année que
Cette sage politique
de blé, qui n'ajouterait aux dépenses
sept millions cinq cent mille drachnDCs.
évanouir pour
fit
même
elle affaiblit et dissipa
le
moment
la crainte
du sénat;
en grande partie l'influence de César,
dans un temps où l'autorité de la préture
allait le
rendre bien pins
redoutable.
XI. César, aussitôt après avoir obtenu la préture,
le sort
pour
aller
commander en Espagne. Ses
hors d'état de satisfaire
lui et solliciter le
Crassus,
et
de
le
,
le
fut
désigné par
créanciers, qu'il était
voyant sur son départ, vinrent crier apref
paiement de leurs créances.
II
eut donc recours à
plus riche des Romains, qui avait besoin de la chaleur
l'activité
de César pour se soutenir contre Pompée
en administration. Crassus s'engagea envers
difficiles et les
moins
traitables
talents* César,
dont
se rendit caution
il
pour
,
son
rival
les créanciers les plus
somme de
la
,
fut libre
huit cent trente
de partir pour son
41. ,
,
,
,
,,
VIE DE CESA.R.
ZTism
,
36
persuada l'assemblée
rr.v aûyxi>jrov
ànojtïfixt auToT;
de distribuer à eux
airr,pl7L0j i/xixTnyov
unc
,
ration mensuelle
tÇ oZ
par suite de laquelle
iitra.K63ixnt:vTr,/.ojrx fx'jptÛQei
sept-cent cinquante myriades
2v(a07(a( Suitivrjç
annuelles de dépense
TXp07tyho-JTO
s'ajoutaient
zoïç ûXXoii xJxX'Jtfi'xai.
au autres
ToOto fihroi TÔ
Certainement cette mesure poliliquf
Ttoitrev/jio
cleij,'nil
TOv fii/xv
la
<f6Zo-j
frais.
rfin.irquablenienl
grande tcireur
dans
le
moment présent,
xxl ànipp/}^! Axl JieTxioaffc»
et brisa et dissipa
<v xxipci
à propos
t6 TtXctOTOV
la
de
plus grande partie
la
puissance de César,
/liÀiovTOj 7rpxTr,ytu
qui clail-sur-le-point d'ètrc-préleur
xal ovTOî ^foZsp'jiripov
et qui était plus redoutable
ûti Tr;v
à cause
oLp'/j^v,
île
sa charge.
l. Mais César
XI. 'O oi ILxl'sxp
«ÙÔÙ5 àîrà T<[î arpxT/i'/ixi
aussitôt après la préture
XxZù-j Tr,v
ayant rc^u rKspagne
TÛv
Zr,pix-J
d'entre les [)rovinces
i-:ixpyi€iv
comme
,
Vajfaire avec les créancier»
2vo^).oûvr3t5 èÇidvTt
qui gênaient lui sortant
XXt XaTXoOWVT3(5
et qui criaient-contre lui
rjv
aurai ôusotstO^TOv
était à lui dillicile-à-arranger,
Kpx7<T0v
y.xzi'^'jyî-j ètiI
eut-recouis à Crassus
qui était le plus riehc des Uomaint
et (|ui avait-besoin
xx 0!pij.6-:r,roi ¥ixC7upoi
»iil T/,v
et
pour sa
àvrtTO/iTtt'av
de rinlluence
de l'ardeur de César
rivalité-polititpic
itjoàî IIo^u:rv:iov.
avec Pompée.
ToO-5j Kpâ-7oy àvxoi^auivov
Or Crassus
TOjç /i'i/icra /x/îaoji
des plus
xal àîrapatTïÎTOUç
Cl intraitables
Tciv
ôaveijTwv
s'étanl chargé
dilliciles
des créanciers
,
xxl ôt«77Uï57xv70> 3/.Taxo-iwv
et s'éiant-engagé-pour huit-cents
xal rptâxovTa raictvTwv,
et trente talents,
iiiXOiv
otrw;
tTrl rr.v
l-::xpx^xj.
César partit ainsi pour sa province.
42. 36
KAiiAPOi moî.
XavTo>v, oCtojç £;r,)/j£v
£7r'i
t^,v £7:otp/iav.
A^y"** ^K
'^c'AXTrttç
oTTcpêaXXovTOç aÙToU, xa ttoXi^viov ti {5apÇapixbv,oîxo'ja«vov
àvOpoJTTO)'/ TravTaTraoriv (î)viYO)v xotl
£Taipo'.>ç
Xurpov 7rapepyo;xEvov»,
à'aa yÉ^^wti xa [XExi Tratoia;*
Tive'ç stGiv uTrèp
àpy wv cpiXoTiaïai xai r£pi rrpwTEioiv a-xiXXai
çOovot Twv 8uvaTtov7rpoç àXXy^Xou;;
Trpoç auTOÙç
'Eyw
eÎTrsïv «
aaXXov TcpwTOç
v'j
[J-ly
»
/.ai
Tôv o* Kai^apa CTTOuoaçavTa
Ttapà toutoi; Etvai
ISouX<$iJLr,v
t:» pà *Poi[i.aîoi(; SfUTEpo;. » 'Oaoïo)? 0£ -ttoiXiv cv
cyoX^; oucTiç, àvaYivwcrxovra
'16r)pta,
'zrrj:
xavTaÛOcf
IIttou, -^avat,
«
oir'
ti
YcYpau.[X;'vojv, c7^oopaY£V£<;0ai7rpO!; lauToi
twv
7r£pi
'AX&^avopou
zoXùvypovov, Eka xa
oaxptiaai* twv oi ^l'Xojv Oau|Jia7avTO)v r^jV aiTiav, clrslv
ôoxsT uaïv à;iov îîvai
Xu7rr,<;, ei
wv
r/jXixouTOç asv
C)j
«
'AX£;avopo!;
r,OY;
TOso'jTtov iSaffi'XcUEv, £U.oi û£ XaaTTpov ouSev ouTTOi 7T£7:paxTai;»
Ail.
!•/;(;
lor.piaç î-ioa;, e'jOu^
vo'jv
gouvcrnemcnt. On
nombre de misérables
santant,
qu'en tratersant les Alpes
dit
occupée par des Barbares,
petite ville
s'il
et
mieux
être le
demandé, en
,
plai-
César leur répondit trcs-scricusemcnt
premier parmi ces Barbares que
dans Rome. Pendant son séjour en Espagne
il
,
lisait
,
le
second
un jour de
des particularités de la vie d'Alexandre; et, après quelques
moments de réOexion,
il
demandèrent
«
la
cause
:
se mit à pleurer. Ses arais, étonnés, lui en
N'est-ce pas pour moi
de douleur, qu'Alexandre
M quis tant
« rable ?
XII.
passa dans une
croyait qu'il y eût dans cette ville des brigues pour les
qu'il aimerait
sujet
il
qui n'avait qu'un petit
habitants. Ses amis lui ayant
citoyens les plus puissants
•I
,
'/iiAî-
des rivalités pour le premier rang, des jalousies entre les
«ùiarges,
loisir,
evîpvo:;, oj7'J
r,v
A
de royaumes,
et
,
,
leur dit-il
à l'âge où je suis
que je n'aie encore rien
,
un juste
eût déjà con-
,
fait
de
mcmo-
>»
peine arrivé en Espagne
il
ne perdit pas un moment
,
et
en
43. ,
,
,
,
,
,
,,
,
VIE DE CESAR.
Aév(T«(
Kl
ôÉ
altroû ûnepoû).}.ovTOi t«î 'A/tij
hommes
Jiabiiée par ik's
Ûtto OL'iOp'M-K'jyj
irxjTot.na.aiv oXiyb)'/
peu-nombreux
loul-a-fail
*ul XxjnpàVf
et triste
Toùç iTuipooi
ses compai^nons avec rire
yiuTi
â.fJLOc
Xa( /XtTÙ TlCClOlXi'
et
• 'IIttou,
«
^scvai,
îvTaDOa
/.aï
Âlpcs,
certaine pclilc-ville barbare
tI Tcoii^viov ^oipZxpixh-j
oix.ojfjitvo-j
est dil,
il
lui rrancliissanl les
et Iravcrsanl
TZxptpyofiivQM
xa.1
37
avec plaisanterie:
Certes
avoir dil,
,
est-ce-que
mémo
ici
sont quoUjuos rivalités
UTtip àpyôj-j
pour des charges
XXI âfH/.AXt TXepl TrpWTît'ùiV
et des contestations
xal ySdvoi TÔiv ûuvaTùJV
et des jalousies des puissants
les
Tov
û£
RxiTapa
ctTrêïv TT^oî
«
Eyw
(TTrou^âffavra
oiÛTipOi Tiupx
Pwuxi'otî.
»
:
Moi certes je voudrais plulAt
être le premier parmi ceu-('i
que le secoml parmi les Uinuams.
«
«ivat irpÛTOî Tia^à to JTOt^
>;
uns contre les autres?
Mais César ayant parlé-sériousemctit
avoir dit à euv
aÙTOû^'
fiiv è6ou>ô/AY;y /i«//cv
pour primautés
»»
Et senjblablement de nouveau
iv
en Espa^'HC
I8*;pta
ffXO^"^« 0Uff>3î
du
,
loisir étant
à
lui
queUjue chose
àyayivûffxovrâ Tt
b'sanl
TÛv
•/£ypx//^ui£vwv
de celles écrites
7t£/3t
'A/iÇâvÔpOU
sur Alexandre
,
yevéyôai a^ocpx itpbi îaurùi
avoir été
ïroiùv ypoJTv
en soi-même
un long temps
,
puis aussi avoir pleuié
elra xaî C'x/puzxC
étant étonnés du motif,
6avi/xaffâvTWv tt^v ulrixv
Où
avoir dil
5o/£t ûjUîv
clvai âÇiov /ûnr,>
être
»
si
iv
,
Ne semble-t-il pas
à vous
dcî cliat;rin
régnait déjà sur tant de pciiplrs
que d'autre part rien
et
ouitu irén/5a/.Tai èuoi; »
n'ait
Entêàf yoOv
«
Alexandre d'une part
ouccv ô( Xa/iTtpôv
Xil.
:
dijj'iie
étant de-cct-âg(î
T>j).ixoyTo;
kCaff^fUÏV î)$^ TOffOWTûJV
:
amis
et ses
«îirîïv* «
fortement
encore élc
XII,
fait
par moi?
Du moins ayant
,
d'éilataiii
»
mis-lc-picd
45. , ,
,
VIE
WTT«
ffuv'.</a/eïv
oixx
ffîTctpaç Ttpài
iityatç r.nipuii
ratî
eîy.oiiv
tic
KUTa7rpsfàfj.fjOi
vaincus
aux.
rà Toû
rà
Romains.
Mais ayant arrangé bien
xx>û{
les ùffuires
TTO/é/AOU
owx ièpsL^iui
avancé
n'étant pas soumises auparavant
Pbi/xx(0(;.
S's
et s'être
,
nuT du dehors,
sul)jui;uanl les nations
ri. iOvy)
unuKoiiOvrx itpovspov
Qé/xevoi
:
et k*s Lusitaniens,
les avoir
xal ifpotAdtîv
jiiscju'à la
fi-^
réunir en peu de jourf
dix cohortes aux vingl
contre les Calléciens
Ka^>x(xoù$
,
fut actif,
il
au point
et s'élaiil inis-iMi-canipagno
xai Aoi9iTxvo'Ji,
npxrri'jot.i
39
qui y étaient auparavant
itporepoV
KXi ITpXTéilIXÇ
C7rl
,
cn Espagne
aussiiûl
Yivhepyàq,
ojfj(x.ii
,
DE CESAR.
rfii 'lè^ripixi
tltOuç
,
,
,
-/^tlpov
il
de
guerre
la
n'administrait pas moins bien
celles de la paix,
rfii sip-^'jTjif
xaOïTTaîTe
et établissant
bfiôvoixv xatç TiQÀiai
la
,
concorde entre
les villes,
xal juâ/ivTx iû/Mvo; raç oia^opà^
ct surtout guérissant les
Tùv
des débiteurs et des créanciers.
;^piWjj£i/£Tciiv /.al ûaviiffTwv.
'EraÇf
yà/î tov /zev oav«iJT»;v
Car
il
diUcrends
régla d'une pail le créancier
àvac/oîïîOatxaTiêxayTovivtauTov
prendre
$vo
cha({uc année
deux paris
{Jitpn
TûJv irpo'Jtovrctiv xoïç ôyet/ouai
â-XP*'
àv
"^^
TÛ
se servir
'/otitû f
ouTw^.
EÙÔOXl/iÛV
iltl
aitroi T£ 7£70vgL»5 tt/oûtio^
ôife'ÀrjKùii
la
dette
Estimé pour cela
TOWTOCÇ
,
Tovi rzpxTiÛTXi
àltO TCÔV <JTpxTy]-/iûv
reste de sa fortune
fût acquittée ainsi.
il
xai
du
jusqu'à ce que
oâvsiov
i/.'j.)()ri
des biens revenant aux débiteurs,
et d'autre |)arl le possesseur
TOV 0£ oiznoTyjv
XpflvQxi
])ar
,
et
sortit
de sa f>rovince,
lui-même devenu riche,
ct ayant aidé ses soldats
du produit de ses commandements
xai npo'7r,-jopijp.ivo^ Ùtto aùrcôv
et
«UTOxpaTWp.
impcrator.
Xlll.
EtTsI OÏ éôît /i£V
ayant été proclamé par eux
XIII.
Mais
[côlé
comme
il
fallait
d'un
Toùî /ivw/jiévouî QpixiM&ov
ceux
Sixrpi^tiv cÇw
rester hors de la ville
TOj;
et de l'autre ceux briguant le consulat
«îè
yCTtévraç ùiraT«iav
as|)irant
au triomphe
46. ,
40
KAIIAPOZ BI02.
TCparrciv, ^v TOiauTY, Ycyovwç
«ùtw
aÎTOujxevoç
TWV
(XVTivou.ia,
ooOrjVai TrapayyeO.Xeiv elç GTraTtiotv i-rrovri cti
TTpo; Tr.v àçi'waiv, EtTa
,
tw ypovw
pav Iv TW ^eyeiv xaTaTpi'|/avTo;,
Kaïatzp e/egOoh
ÛpiaaSw
Epyw
(XTr*
o
à'^Eti;
KaTO)v&ç.
I;a7:ar7,cav TrXfjV
Si TouTO ôiaXXayy) HoiLTzrttoxj xai Kpdt^jcou,
ôiacpopaç, xa r^^v
cuvayaywv
twv
(xe^icto/
ô KaTffap eîç oiAt'av
£/.
àp^poîv cuvEVEYxaaevo; tcyuv eÎ; lauTov,
(piXavOpoJTCOv e/ovti 7tpoa'/;YOp'!av e).aO£ jj-ETo^r/saç ttjV
TToXiTEiav.
Où
IIotxTrrjiou
ôta^opà xoù? EacpuXiouç
wç
Y^tP)
être dans
fallait
on
irpaYiJ^ît scoti Tr,v rj'xé-
tov
if^^tû
àvOpojTToui;
£v TV] TToXei SuvttfXc'vwv otç
il
to
xai TrapeXOwv e'jOo;, Cro^uîTai
t/jÇ uTraTEtaç*
Ti TTavTaç
TtOtparEuaEvcruç Orrô
d); £u)pa ttoaXouç
Tou Kat-japo;, l/.xpojaavToç
Hv
rpôç aCitiç Ti<
KaTOJVOÇ ùï ICp'OTOV piv iT/Upl^Otx/vOO TW VOU.W
(pl).0)V.
TToXiTEU'jLdt
x'/i
oî
ttXeïgtoi voy.iî[ou<7iv, r
Rome. César,
était à la veille
Kaicxpo;
(XT:£ip*'a<7aT0 ttoXeixo'j;,
,
la ville.
Caton
,
s'appuyant sur
la loi
,
,
car
envoya demander au
sénat la permission de solliciter le consulat par ses amis
hors de
aXXà
arrêté par ces lois contraires
des comices consulaires
xa''
,
en restant
combattit vivement
la
prétention de César; mais, voyant que celui-ci avait mis plusieurs
sénateurs dans ses intérêts
ploya
le
Rome,
il
chercha à gagner du temps
,
et
em-
jour entier à dire son opinion. César alors prit le parti
d'abandonner
fut la
,
et
fit
dupe
:
le
triomphe
de briguer
et
le
une action d'éclat, dont tout
il
réconcilia Crassus et
le
Pompée
consulat.
Il
entra dans
monde, excepté Calon,
,
les
deux hommes qui
avaient le plus de pouvoir dans la ville. César apaisa leurs dissensions, les remit bien ensemble
;
par
et
là
il
réunit en lui seul la puis-
sance de l'un et de l'autre. On ne s'aperçut pas que ce
action
,
en apparence
république.
comme on
En
effet,
le croit
si
honnête
,
ce fut moins l'inimitié de César et de
communément
fut
cette
qui causa le renversement de la
,
qui
Pompée
donna naissance aux guerres
47. ,
,
VIE DE CESAR.
41
faire cela
1tXf.6-JTCt.i èv T/J 7td>£t
ycyovwç
étant présents dans la ville,
,
Èv TOiaÛT»j àvTtvo^a^a
un telconllit-de-lo
se trouvant dans
j
et élanl arrivé
à l'époque dos comices consulaires
uuTÙi, t-rzîfipfnpài
rr,v axiy/.j.r.To-j
«iToOufvo; ôoO^vsci aÙTù ànovri
eux-iiiéines,
demandant
envoya au sénat
il
élrc a(;cordé à lui absent
7rapxy76//îiv
de se-mcllrc-sur-les-rangs
ei^ ÙTzxreixv
pour
oix TCÔV yt).wv.
par-rinlermétiiairc-de ses amis.
KxT'jjvo; ûè n/sùTOv
îT/îOi T/;v
«i!(p3t
de
sc-faisant-fort
la loi
contre cette demande,
«Çt'wTtv
cira, wî
consulat
Mais Calon d'abord
fi'sv
Tù vduw
iffyypi^oijihoJ
le
puis, connue
noÀioùi
voyait plusieurs
il
ayant été gagnés
TeOepaTiîu/iivouî
par César,
£/x^oJîavTOiTùx/50''w TOTT/sây/iz
ayant dilléré par
/«i xararpif avTOî tïjv
et ayant
iii
Ttjj
r)ixipv.v
le
consumé
temps
la
l'alfairc
journée
à parler,
).£y£tv,
i E.xl73t.p iy-jot
César résolut
kftli TOv Opix/xtov
laissant-dc-côté le triomphe
s'allachcr au consulat
d(ï
:
venu aussitôt,
xai nxpùf^Cif «jOùj,
cl étant
ùno^uïTaf Tt no>iTey/Aa
il
î|a7raT/;7av 7râvT«î àvOpûrcovi
qui trompa tous les
machine une mesure-politique
hommes
excepté Caton.
ToOto
Ô£
Or cette niMHreétait la réconciliation
t]v ôia).).a7TÔ
Pompée
no,u:r/;iou /aï Kpiaffou
d«*
TGJv 5uv«//ivwv/x£yi7T0v
qui pouvaient le plus
«V
T^
dans
itdÀfi*
o*î h ^xl'jy.p ffuvayaywv
i/.
ôiayopâî
etç ^i/i'av,
la
cl
do Crassus,
république:
lesquels César ayant ramenés
de dissension en
an)itié,
xal ffuvjveyxâ/xfvoî eiç éauTÔv
et ayant reporté sur
Tiiv î<T/ùv aTTÔ àix^oïy
la
,
«iaOe /xeTaffTvjîXî
fut ignoré
le
»/ovTfTrco5»)yoûtav ytiâvOpojTTov.
'H
yùp èiayopà
E^aiaxpoi xal
IIo/x7r»jfou
eux àiici/s7«caT0
puissance
di^
tous
soi-même
deux ,
ayant renversé
gouvernement par un acte
qui avait
Car
nom
d'-humanilé.
le dilVérend
de César
et
de Pompée
ne produisit pas
48. ,
KAiïAPOz nios.
42
(xaXXov
çpiXta au(TTavTU)v iiTi xaTaXo-yei r7,ç àpi<jTOxp«Ttaç
f
TrpwTov, ElTa
oÎÎto)
to
xai rpb; àXXT^Xou; ciaaxavTwv, KaT(»>vt et
TToXXaxiç T^ 'XEAXovTa TtpoOeffTriJJovTi 7:£pi7;v cu«7y.o)vOV (xlv ivÛpojTrou TOTE xoti TroAu-Trpctyjiovoç
EijTuyo*j; ôl (jutxÇo'j/.ou
XIV. Où
àXX' ô Kaï(7op Iv
pLYjv
ettI ttjv
,
àpyvjv, euOo; eldE'^EpE
eÎç t-),v
xovTaç, àXXà
(ji£(70)
Kpatc'joo xai
TT^ç
OraTEiav
7rpor'/0r,
uet^ KaXTroupviou BîG-ou,
XatjLTrptoç otvaYOpEuOElç
ŒT^ç
alv, o^x
'^povitxo'j
XaCsiv 5o;av.
no|X7rr,iou cpiXiaç ôopu:popou|Ji.£Voç
xai
oiTEpov oi
,
Srjii.ap/(o tivi
vo'tjLOUç
OpaouTarw,
où/^
y.7Ta-
/.ai
uTraTw rpoT/;-
twv
Trpo; r,ûovr,v
tto/j'iwv
x),7]pouyiaç Tiviç /lopaç xa ciavoai; EtcrjYOuaevo;. 'Ev os tt
3ouXy) tcov xotAcov TE xàYaO<ov avTixpo'j'TavTOJv,
àvaxpaywv xai [xapTupaaevoç wç
7rpocpà(7cO)ç,
axoiv E^tXauvoiTO
civiles
le
,
,
que leur amilié
même
,
cile
et
et qui aboutit ensuite à
reconnut
qu'il
:
dans
avait
cy-;jlov
,
la
suite,
une rupture
qui prédit souvent le résultat
honomc
n'y gagna alors que de passer pour un
chagrin
tov
ei;
qui les réunit d'abord pour renverser
ouverte entre ces deux rivaux. Caton
,
ceouevo!;
OEpaTTEuawv exeïvov Iç àvarxr,? uoçei xai
gouvernement aristocratique,
de leur liaison
TaXat
l'événement
le justifia;
diflG-
l'on
et
plus de prudence que de
dans ses conseils
bonheur.
XIV'
.
César, en se présentant aux comices
Crassus et de Pompée, fut porté avec
de consul
:
on
lui
,
le plus
entouré de la faveur de
grand éclat
peine entré en exercice de sa charge, qu'il publia des
non d'un consul
le seul
f
,
à la dignité
donna pour collègue Calpurnius Bibulus.
mais du tribun
motif de plaire au peuple
le plus
,
audacieux.
Il
Il
luis
était à
dignes
proposa
,
,
par
des partages de terres et des dis-
tributions de blé. Les premiers et les plus honnêtes d'entre les séna-
teurs s'élevèrent contre ces lois; et César, qui depuis longtemps ne
cherchait qu'un prétexte pour se déclarer, protesta hautement qu'on
le poussait
malgré
lui
vers le peuple
;
que
l'injustice et la
dureté du
sénat le mettaient dans la nécessité de faire la cour à la multitude
;
49. ,
, ,
,
,
,
VIE DR CKSAR.
les
guerres civiles,
comme
kXXx
fiv.)yo'j
la
plupart
le
pensenl,
mais plutôt l'amitié
ftUx
f)
43
d'eus
inl xxTx'/J7it ri^i xpisroxpy.^LZi,
pour
li''ués li'abortl
la
ruine
île
l'aristocralie*
puis divises ainsi
xctl ttpbi
mdme
x)Xrioui.
Mais
lUpii'.v oi K.âTa>v(
l'im contre l'autre.
il
arriva à (<alon
qui prédisait souvent
ri uîl/ovra
Tore
iaêfitv
les
^uiv
choses devant arriver
de premlre alors
odÇa»
d'un
àvOpc^icou 0U7x^).ov
homme
la
réputation
fâcheux
et tracassier,
et plus lartl
MITipO-J ci JVfl&0)).0'J
fpovifJOM jusv
XIV. Où
,
sage
oùx £Ùtu;^oû? 5î.
fjiiiv
à//à
ô
d'un conseiller
il-cst-vrai
,
mais non heureux.
XIV. Cependant César
K.aïï«|9
escorté
au milieu de l'amitié
Kpâff5-ou xxl
TtjOO>{;(ô/3 èrrl
t/)v
de Crassus
Ilo/jiTt/îi'ou,
ûîtartiav
fut
de Pompée
cl
conduit au consulat,
ayant été proclamé avec-éclat
xal àva70;s£uOcl$ }.x^tc/sm;
et
/*«Tà Ka/TTOu^v^ou BiS/ou
avec Calpuriiius iJibulus,
x«l xaT:<7Tàî eli
riiv ''p//,''
en charge,
et étant entré
»
aussitôt portait des luis
fùflyç el^ifspt vd/xou;
convenant non à un consul,
iXXx
Ttvt Qr,ax.p-/^co Opx7j':'j.-:co
,
maisà
(|uel([ue tribun très-téméraire.
proposant
Tivàî
ïf./.r,po)y_ixi •//''p^-i
certains partages de terre
des disliibulions de blé
xal ôtavo^àî
et
wpè; vJovy;v tcjv
pour l'agrément de
Ev
oc
no).X6i'j.
rf ,9ou>^
Mais «ians
TÔv xa/ôjy T« xal àyaOdiv
les
àvTtxpouTavTWV
s'élant
le
la
multitude.
sénat
gens honnêtes et vertueux
opposés,
CAiar demandant depuis-longtemps
itpofxTeui
t
un prétexte
avxxpayùjv xal ij.xprvpifi.vjOi
ayant crié
w« â/wv
que malgré-lui
Ht TÔV
iXù.xi)-jQizo
ofiflOV,
0C|Ox>riij7wv «xïïvov èÇ cc*xyr.r,i
et protesté
il
était
poussé
vers le peuple
devant caresser eelui-ci parnéce*«lé
à cause de
l'insulencc ut de la dureté
51. ,
,
,
,
,
,
,
vu: DK CKSAR.
45
du sénat
s'élan(,a vers lui
xal tteptvrriaâ.fievoi
et ayant
:
mis-autour de
lue
I
ivOiv /xîv
Kpûavo^
(l'un côté
Crassus
âvOev Oc IIouTCiiVov,
et (le l'aulre l*uinj)ée,
ripÛT-/i<:VJ
il
I
I
Toùj vd/zoui.
eî £Ttatvoï«v
I
"^a7/.dvTwv Si inxi-JsXv
I
,
leur
demanda
approuvaient ses
s'ils
El eux répélanl
les
lois.
approuver,
engageait à les soutenir
Trapsxst/et ^o/iOsXv
-
il
itpài Toùî àTtïtioûvrai
I
contre ceux qui mrnaçaient
ivivravOxi /jutù ?t^6jv.
de
Exjîvot ûi ùift'jyvo'Jvzo'
Et ceux-ci prumcltaienl de
llofjiTf^ioi
Si
y.at
Tr^OïîTCil-iv
et
les
s'y
opposer avec l'épëe.
Pompée mémo
qu'il viendrait
0Jpîb-j /JLizà To'j i'^o)i
y.xl
itpbi TÙ.
apportant
bouclier aussi avec l'épée
contre les épécs.
Ii'yyj.
TOJrw
E:rl
le
le faire
ajouta
Pour cela certes
fxkv
Ôviaoe Toù; àpKXTOxpat'.y.oJ;,
il
àxoûffavTaç ^cjvr.v
qui avaient entendu cette parole
oùx àÇiav
atoou? nspi aùrèv
-zY.i
o)Si izpi7(0D7xv
T>î
fjL»viy.r,v
xal
non
liigne
du respect de lui-même
ni ct)tivenal)le
cùiaêîiat Ttpbç rr,v ffûyxÀ/îTOv,
iXXêc
chagrina les nobles,
/x- tpaxtr-jo/]*
à la déférence
due au sénat,
mais furieuse et de-jcunc-homme
peuple en
à Sk Sr,fX0i vî^Qr].
mais
'K.CcXvXp Ôî iTllSpXTT6ff.£-J0i
:
charmé.
Or César s'altachant
in
(
ouvâjUîw^ Uo/xnr,(oj
yùp Ouyâryjp
lo'jXlx
r,v
5cÙT'7i
ivr/ûvjffs rx>Tr,v lIouTr^l'aj*
Sk S'J>asiv
à
la
TW
Sîooul/t'w
puissance de
(car Julie
était
v/yv/jr,y.vJY}
2epo>X).iu KaiTTt'wvt),
ifT^9t
fut
encore plus fortement
fxii^o-^ttii
riii
le
lillc
Pompée
à lui
promise
à Servilius Cépion),
fiança celle-ci à I*ompéc
mais
il
dit
:
devoir donner à Servilius
Pompée,
Ticv no/ATT/; fou,
hxjille «le
oyôè ouîav a'JT/;v àviy/'jov
n'étant pas elle-même non-promise,
àiià
mais ayant été accordée
xaOw,ao>.07/:/xiv/;y
ayarw tû
,
OXi'/(ii
Tratot
iC
j//a.
oc u^Tî^ov K.3tîffa^
iqyà-/«TO Ka/Ttoupvi'av
à Faustus, le
de Sylla.
épousa Calpurnie,
de Pison
Buyaripx Uiiaatvoi
lille
*9.Ti'Jrr,7S Si TOV
et institua
Uîl'ïWVX
(ils
Mais peu après César
Pisou
52. ,
KAI2AP0Z BIOZ.
46
xai poTivTo; odx àvexxov cTvai,
^Y^Hi-Ovia;, xai cii
SuvattEii;
àXXr,Xouç àvTeicaYO'/TOJv. '0
xoAowv
Kaidotpo;;, BîO.o;, êttei
àXXà
âirap/ia;
^U
y'^^*^'*'^^
6ia|xao-rû07rtuo;iivrj; tt,;
"^ôiiioi^
xupou
otTToOa-
^Y^pâ;
y povov oi£T£>^c£. Il&u.-
e^Oùç EVETrXrjffE r/jv aYopiv
Y'^^H'-^fÇ
-roo
^TTipacvtv,
o'joÎv
ttoXXocxk; exivOjveuî (XETa KctTojvo; £7r tt,;
TD^ïo; 8È
cuvap/(»)V
o'jv
|jl£V
to-jç vojxou;
veîv, £Y/.X£icatj.evo(; oixoi tov tîjç apyy,;
T');v
arpariuLtaTa xai
y.ai
^::)aijv,
xai cuvettî-
TCO o-/iaw Touç voixouç* Kaiffapi 0£ t);v Ivtoç 'AX-eojv y.at
IxToç ^Ttaffxv K£XTixrjV*,7rpoaOii; To'DwXupixov, ttîTa TaYH"-**
TTEVTaETiav. KaTojva
eU
Ttov TSTcapoJv
ot»v i-iziyz'pr^çTnoL
fjièv
TOUTOi; àvTiXsYEiv à:n;Y£v £Îç <j»uXaxr,v 6 Kaîcap, oIoixevo; auTOv
ETrixaXE'cEcOai touc ûr,tJLapyou;' exsivou o'
ôpwv
ô
Kaîcap où
fiaoî^ovro;,
touç xpaTiCTO'j; oy<7:j»opoUv':a;
(jlo'vov
xai xû SrjaoTixov
à^wvoy
a'.ooî ty)!;
"x/Xt.
,
KctTtovoç àpET^ç cicottT; xai jAETa
de se récrier, et de prolester en plein sénat contre l'impudence avec
laquelle on prostituait ainsi
Tempire par des mariages;
quant des femmes, on se donnait mutuellement
des provinces
,
,
en
trafi-
gouvernemenis
les
commandements des armées
les'
et
premières
et les
charges de la ré[)ublique. Bibulus, le collègue de Cciar, voyant l'inutilité
des oppositions qu'il
couru le risque,
ainsi
faisait
que Caton
,
à ces
lois
,
ayant
même
passa le reste de son consulat renfermé dans sa maison.
aussitôt après son
confirmer ces
fil
ans
,
le
mariage
par
lois
,
le
souvent
d'être tué sur la place publique,
Pompée
ayant rempli la place d'hommes armés
peuple, et décerner à César, pour cinq
gouvernement des deux Gaules cisalpine
et transalpine
,
au-
quel on ajouta Tlllyrie, avec quatre légions. Caton ayant voulu s'op-
poser à ces décrets
la
,
César
le
fit
arrêter et conduire en prison
pensée que Ciilon en appellerait aux tribuns
mener sans rien
dire
;
et César voyant
j
mais
non-seulement
les
il
dans
,
s'y laissa
principaux
citoyens révoltés de cette indignité, mais le peuple lui-même
.
r-''