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Sur le marché du frais, les consommateurs demandent aujourd'hui à la tomate davantage de goût. En effet,
depuis les années 90, une mutation naturelle apparue dans un gène (le gène rin, pour ripening inhibitor) est
utilisée dans de nombreuses variétés de tomate afin de leur assurer une plus longue conservation. Mais ces
variétés dites "long life", si elles se conservent bien, présentent une qualité gustative limitée. La recherche d'indi-
cateurs de la qualité organoleptique devient donc aujourd'hui un véritable enjeu pour la recherche.
La qualité organoleptique fait référence à tous les sens : outre
son aspect extérieur, elle est définie par les saveurs perçues
au niveau de la langue (acide, sucré, salé, amer), les arômes
perçus par voie rétronasale (citron, bonbon acidulé, tomate
verte, terreux, pharmaceutique…) et les textures (peau cro-
quante, fruit ferme, fondant, juteux…). Mais les bases biolo-
giques et génétiques de la qualité organoleptique sont peu
connues. Il s'agit en effet d'un phénomène complexe, faisant
intervenir plusieurs types de molécules : sucres, acides,
arômes…
Pour tenter d'en mieux appréhender les composantes, un pro-
gramme de recherche associant l'INRA, le CTIFL (Centre
technique interprofessionnel des fruits et légumes) et les éta-
blissements de sélection Clause, Tézier, Vilmorin et Gautier
a été entrepris de 1992 à 1997. La première partie du pro-
gramme, en étudiant dix variétés d'origines diverses, a per-
mis de définir des critères pertinents d'évaluation de la qua-
lité et de mettre au point des méthodologies concernant les
analyses physiques, chimiques et sensorielles ; la deuxième
partie a orienté les recherches sur la cartographie moléculai-
re des facteurs génétiques contrôlant chacune des compo-
santes de la qualité.
L'analyse sensorielle, un passage obligé
pour aborder l'étude physico-chimique
de la qualité
L'analyse sensorielle consiste à faire une description à la
fois qualitative et quantitative des caractéristiques perçues
par le consommateur en faisant appel à un panel de dégus-
tateurs. Après un travail collectif d'harmonisation, des pro-
fils descriptifs rendant compte des caractéristiques organo-
leptiques de diverses variétés ont été obtenus. Ce travail
constitue un point de départ conduisant à l'identification
d'un petit nombre de variétés présentant des différences de
qualité organoleptique marquées, et sur lesquelles des ana-
lyses physico-chimiques ont été réalisées (dosages de
sucres, d'acides et d'arômes).
Les caractéristiques sensorielles des saveurs sucrées et acides
sont ainsi apparues bien corrélées aux mesures chimiques des
teneurs en sucres et en acides. A l'inverse, les caractéristiques
La qualité organoleptique de la tomate
de texture sont relativement indépendantes des mesures phy-
siques de fermeté ou d'élasticité du fruit. D'autre part, si le
rôle odorant de quelques composés a pu être mis en éviden-
ce et des différences variétales détectées, la relation entre
l'intensité globale de l'arôme et la quantité de ces composés
reste très difficile à évaluer. Seule l'analyse sensorielle par
des dégustateurs permet de caractériser et de quantifier leur
niveau d'expression.
Vers une carte des gènes de la qualité
organoleptique
Les recherches utilisant les outils de la biologie moléculaire
ont débouché sur l'identification de régions chromosomiques
fortement impliquées dans la qualité organoleptique des
tomates. Cent cinquante lignées issues de la descendance de
deux lignées, l'une particulièrement aromatique et l'autre peu
aromatique, ont été caractérisées pour les diverses compo-
santes de la qualité (saveurs, arômes, texture) et pour une
centaine de marqueurs de l'ADN. En recherchant les associa-
tions entre les profils moléculaires et les valeurs des compo-
santes de la qualité, 6 régions importantes intervenant dans la
variation de la qualité ont été localisées sur 5 des 12 chro-
mosomes de la tomate. On envisage désormais d'optimiser
les schémas de sélection en y intégrant les marqueurs molé-
culaires, pour créer de nouveaux géniteurs à plus fort poten-
tiel qualitatif, ou au contraire pour éviter certaines caracté-
ristiques défavorables.
Le gène rin et les composante de la qualité
Afin d'évaluer l'effet du gène rin sur le goût des tomates, des
variétés, identiques à l'exception de la présence ou de l'absen-
ce du gène, ont été comparées. Si la mutation rin n'entraîne pas
de modification qualitative au niveau des composés aroma-
tiques, elle peut provoquer une diminution des teneurs en
substances volatiles. Les analyses sensorielles révèlent un
effet négatif du gène rin sur la texture, alors que les caracté-
ristiques de saveurs et d'arômes ne semblent pas significati-
vement affectées. Le contexte variétal dans lequel le gène est
introduit semble jouer un rôle essentiel sur la qualité des
variétés “long life”.
Compte tenu de ces résultats, il semble donc possible d'obte-
nir dans l'avenir des variétés conciliant longue conservation
et bon goût, sous réserve de mieux comprendre les modifica-
tions induites par le gène rin sur l'évolution de la texture des
fruits au cours de la maturation.
Un travail qui a conduit à la mise en œuvre
de nouveaux outils utilisés en sélection
Ces recherches ont permis de mieux appréhender ce qu'est la
qualité organoleptique chez la tomate. En maîtrisant l'analy-
se sensorielle, et en associant cette technique à l'analyse ins-
trumentale, on sait désormais décrire une variété avec préci-
sion. Les sélectionneurs ont ainsi constitué des jurys experts
en analyse sensorielle, qui interviennent dans leur travail de
sélection. Des techniques d'évaluation des compositions en
molécules aromatiques ont été optimisées, et permettent
maintenant d'analyser un grand nombre d'échantillons.
Parallèlement, en construisant une carte moléculaire des
régions chromosomiques intervenant dans la variation des
composantes de la qualité, on peut envisager d'optimiser les
schémas de sélection en y intégrant l'utilisation de ces mar-
queurs moléculaires, bien que leur utilisation en routine
nécessite encore des adaptations techniques.
Certains domaines demeurent toutefois obscurs et méritent
d'être approfondis. Le rôle des molécules aromatiques dans
la perception globale de l'intensité aromatique reste à définir.
De même, les changements de texture des fruits, suite
notamment à la modification de la durée de conservation,
demeurent mal expliqués au niveau moléculaire. On est éga-
lement loin de connaître encore la totalité des gènes interve-
nant au cours du développement du fruit et participant à l'é-
laboration de sa qualité. Les recherches actuelles s'orientent
vers ces questions ainsi que vers l'identification de géniteurs
originaux pour l'amélioration de la qualité.
Laboratoires INRA concernés
• Biochimie et biologie moléculaire du fruit - UMR Physiologie et
biotechnologie végétales sur le développement des fruits.
I.B.V.M. - Bordeaux
• Conduite des cultures - Unité de Bioclimatologie - Avignon
• Domaine du Mas Blanc - Alenya - Avignon
• Unité de génétique et amélioration des fruits et légumes
(URGAFL) - Montfavet - Avignon
Pour en savoir plus
• “Des progrès en contrôle génétique”. Causse M. et al. 1998.
Culture légumière. Hors série tomate.19-22.
Contact
• Alba Balestri, chargée de communication du Centre INRA
d’Avignon - Tél : 04 90 31 60 00
• Jean-Claude Meymerit, chargé de communication du Centre
INRA de Bordeaux - Tél : 05 56 84 32 77
Direction de l’Information et de la Communication - 147, rue de l’Université - 75338 PARIS cedex 07
Téléphone : 01 42 75 90 00 - Télécopie : 01 47 05 99 66
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  • 1. Sur le marché du frais, les consommateurs demandent aujourd'hui à la tomate davantage de goût. En effet, depuis les années 90, une mutation naturelle apparue dans un gène (le gène rin, pour ripening inhibitor) est utilisée dans de nombreuses variétés de tomate afin de leur assurer une plus longue conservation. Mais ces variétés dites "long life", si elles se conservent bien, présentent une qualité gustative limitée. La recherche d'indi- cateurs de la qualité organoleptique devient donc aujourd'hui un véritable enjeu pour la recherche. La qualité organoleptique fait référence à tous les sens : outre son aspect extérieur, elle est définie par les saveurs perçues au niveau de la langue (acide, sucré, salé, amer), les arômes perçus par voie rétronasale (citron, bonbon acidulé, tomate verte, terreux, pharmaceutique…) et les textures (peau cro- quante, fruit ferme, fondant, juteux…). Mais les bases biolo- giques et génétiques de la qualité organoleptique sont peu connues. Il s'agit en effet d'un phénomène complexe, faisant intervenir plusieurs types de molécules : sucres, acides, arômes… Pour tenter d'en mieux appréhender les composantes, un pro- gramme de recherche associant l'INRA, le CTIFL (Centre technique interprofessionnel des fruits et légumes) et les éta- blissements de sélection Clause, Tézier, Vilmorin et Gautier a été entrepris de 1992 à 1997. La première partie du pro- gramme, en étudiant dix variétés d'origines diverses, a per- mis de définir des critères pertinents d'évaluation de la qua- lité et de mettre au point des méthodologies concernant les analyses physiques, chimiques et sensorielles ; la deuxième partie a orienté les recherches sur la cartographie moléculai- re des facteurs génétiques contrôlant chacune des compo- santes de la qualité. L'analyse sensorielle, un passage obligé pour aborder l'étude physico-chimique de la qualité L'analyse sensorielle consiste à faire une description à la fois qualitative et quantitative des caractéristiques perçues par le consommateur en faisant appel à un panel de dégus- tateurs. Après un travail collectif d'harmonisation, des pro- fils descriptifs rendant compte des caractéristiques organo- leptiques de diverses variétés ont été obtenus. Ce travail constitue un point de départ conduisant à l'identification d'un petit nombre de variétés présentant des différences de qualité organoleptique marquées, et sur lesquelles des ana- lyses physico-chimiques ont été réalisées (dosages de sucres, d'acides et d'arômes). Les caractéristiques sensorielles des saveurs sucrées et acides sont ainsi apparues bien corrélées aux mesures chimiques des teneurs en sucres et en acides. A l'inverse, les caractéristiques La qualité organoleptique de la tomate de texture sont relativement indépendantes des mesures phy- siques de fermeté ou d'élasticité du fruit. D'autre part, si le rôle odorant de quelques composés a pu être mis en éviden- ce et des différences variétales détectées, la relation entre l'intensité globale de l'arôme et la quantité de ces composés reste très difficile à évaluer. Seule l'analyse sensorielle par des dégustateurs permet de caractériser et de quantifier leur niveau d'expression. Vers une carte des gènes de la qualité organoleptique Les recherches utilisant les outils de la biologie moléculaire ont débouché sur l'identification de régions chromosomiques fortement impliquées dans la qualité organoleptique des tomates. Cent cinquante lignées issues de la descendance de deux lignées, l'une particulièrement aromatique et l'autre peu aromatique, ont été caractérisées pour les diverses compo- santes de la qualité (saveurs, arômes, texture) et pour une centaine de marqueurs de l'ADN. En recherchant les associa- tions entre les profils moléculaires et les valeurs des compo- santes de la qualité, 6 régions importantes intervenant dans la variation de la qualité ont été localisées sur 5 des 12 chro- mosomes de la tomate. On envisage désormais d'optimiser les schémas de sélection en y intégrant les marqueurs molé- culaires, pour créer de nouveaux géniteurs à plus fort poten- tiel qualitatif, ou au contraire pour éviter certaines caracté- ristiques défavorables. Le gène rin et les composante de la qualité Afin d'évaluer l'effet du gène rin sur le goût des tomates, des variétés, identiques à l'exception de la présence ou de l'absen- ce du gène, ont été comparées. Si la mutation rin n'entraîne pas de modification qualitative au niveau des composés aroma- tiques, elle peut provoquer une diminution des teneurs en substances volatiles. Les analyses sensorielles révèlent un effet négatif du gène rin sur la texture, alors que les caracté- ristiques de saveurs et d'arômes ne semblent pas significati- vement affectées. Le contexte variétal dans lequel le gène est introduit semble jouer un rôle essentiel sur la qualité des
  • 2. variétés “long life”. Compte tenu de ces résultats, il semble donc possible d'obte- nir dans l'avenir des variétés conciliant longue conservation et bon goût, sous réserve de mieux comprendre les modifica- tions induites par le gène rin sur l'évolution de la texture des fruits au cours de la maturation. Un travail qui a conduit à la mise en œuvre de nouveaux outils utilisés en sélection Ces recherches ont permis de mieux appréhender ce qu'est la qualité organoleptique chez la tomate. En maîtrisant l'analy- se sensorielle, et en associant cette technique à l'analyse ins- trumentale, on sait désormais décrire une variété avec préci- sion. Les sélectionneurs ont ainsi constitué des jurys experts en analyse sensorielle, qui interviennent dans leur travail de sélection. Des techniques d'évaluation des compositions en molécules aromatiques ont été optimisées, et permettent maintenant d'analyser un grand nombre d'échantillons. Parallèlement, en construisant une carte moléculaire des régions chromosomiques intervenant dans la variation des composantes de la qualité, on peut envisager d'optimiser les schémas de sélection en y intégrant l'utilisation de ces mar- queurs moléculaires, bien que leur utilisation en routine nécessite encore des adaptations techniques. Certains domaines demeurent toutefois obscurs et méritent d'être approfondis. Le rôle des molécules aromatiques dans la perception globale de l'intensité aromatique reste à définir. De même, les changements de texture des fruits, suite notamment à la modification de la durée de conservation, demeurent mal expliqués au niveau moléculaire. On est éga- lement loin de connaître encore la totalité des gènes interve- nant au cours du développement du fruit et participant à l'é- laboration de sa qualité. Les recherches actuelles s'orientent vers ces questions ainsi que vers l'identification de géniteurs originaux pour l'amélioration de la qualité. Laboratoires INRA concernés • Biochimie et biologie moléculaire du fruit - UMR Physiologie et biotechnologie végétales sur le développement des fruits. I.B.V.M. - Bordeaux • Conduite des cultures - Unité de Bioclimatologie - Avignon • Domaine du Mas Blanc - Alenya - Avignon • Unité de génétique et amélioration des fruits et légumes (URGAFL) - Montfavet - Avignon Pour en savoir plus • “Des progrès en contrôle génétique”. Causse M. et al. 1998. Culture légumière. Hors série tomate.19-22. Contact • Alba Balestri, chargée de communication du Centre INRA d’Avignon - Tél : 04 90 31 60 00 • Jean-Claude Meymerit, chargé de communication du Centre INRA de Bordeaux - Tél : 05 56 84 32 77 Direction de l’Information et de la Communication - 147, rue de l’Université - 75338 PARIS cedex 07 Téléphone : 01 42 75 90 00 - Télécopie : 01 47 05 99 66 février-mars2000