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Klein blue "Fintech Horizon"

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  1. 1. Fintech Horizon Juin 2019
  2. 2. S O M M A I R E Méthodologie et cadre de l’étude1 2 3 A propos de Klein Blue Fintech en France 4 Nous contacter6 Tendances et chiffres clés par catégorie • Paiement • Financement • Néobanque • Insurtech • BFI Gestion d’actifs • Regtech • Blockchain Fintech • Services transverses A propos de Finance Innovation5 Ils ont participé à l’étude7
  3. 3. 3 • Cette étude a pour objectif de décrypter la Fintech en France • Elle a été réalisée à partir : • des données de la plateforme d’insights stratégiques Klein Blue Ratings • des interviews de dirigeants représentatifs de la richesse de l’écosystème (Banques et Assureurs, Fintechs, accélérateurs, startup-studios, investisseurs, évènements) • Les chiffres communiqués dans l’étude prennent en compte l’activité principale de chaque startup M E T H O D O L O G I E E T C A D R E D E L ’ E T U D E
  4. 4. Répartition des fintechs par catégorie principale F I N T E C H E N F R A N C E ▪ La Fintech est un écosystème majeur en France : 816 acteurs, pour 1.7 mds € levés (à fin mai 2019) dont 415 m€ en 2017, 344 m€ en 2018 et 282 m€ du 1er janvier au 30 mai 2019 ▪ Après plusieurs années d’existence, les fintechs font preuve d’une traction commerciale : 85% des acteurs ont plus de 18 mois d’existence et 41% ont démontré un début de traction commerciale ▪ Après avoir dépassé le clivage acteurs traditionnels vs. Fintechs, de nombreux acteurs traditionnels ont intégré les fintechs au cœur de leur stratégie Financement Paiement Neobanques Services transverses Regtech Blockchain Insurtech BFI gestion d’actifs Produit lancéTraction confirmée Accélération Internationalisation Référence Produit non lancé Répartition des fintechs par degré de maturité 4
  5. 5. Edouard Plus Managing Director – Le Swave « L’écosystème Fintech français a commencé à se structurer en 2015 grâce au souhait des acteurs des services financiers à explorer de nouveaux usages de l’innovation. Cela marque un tournant après plus de 7 années de focus sur les sujets réglementaires » « Le dynamisme de l’écosystème est confirmé par la création d’emplois (200 emplois créés par les startups du Swave en 14 mois) et le fort taux d’occupation à près de 100% » F I N T E C H E N F R A N C E – T E M O I G N A G E S ( 1 / 2 ) Ronan Le Moal Directeur général – Arkéa « Au départ les fintechs voulaient prendre de grandes parts de marché aux acteurs traditionnels. La maturité de l’écosystème se traduit par la grande fertilité en termes de cas d’usage et la sortie du clivage fintechs vs. acteurs traditionnels » Pasquale Tuosto Directeur New Business Ventures Generali France « L'effervescence de l'écosystème s'explique par la prise de conscience des banques et assureurs de leur incapacité à innover uniquement en interne (difficulté à attirer les talents, appétence des jeunes générations pour l'entrepreneuriat) » 5
  6. 6. Nicolas Méric CEO – Dreamquark « La phase de découverte est terminée. Les entreprises cherchent à implémenter des solutions externes matures qu'elles ne peuvent développer en interne. Les grandes entreprises ont créé des parcours spécifiques pour les startups (contractualisation plus facile, prise de décision et paiement plus rapide, etc.) » « Pour les technologies émergentes, le financement des startups en Europe doit se faire plus tôt dans la vie de l'entreprise et avec des montants plus importants. Cela permettra d'éviter à l'avenir une dépendance technologique trop forte vis-à-vis des Etats-Unis et de la Chine » F I N T E C H E N F R A N C E – T E M O I G N A G E S ( 2 / 2 ) Bernard-Louis Roques General Partner – Truffle Capital « Nous sommes au début de la révolution Fintech/Insurtech démarrée en 2015 en France. Nous estimons la durée du cycle à 10- 15 ans » « Il y a 3 critères nécessaires au dynamisme d’un écosystème Fintech : • une régulation souple • la force de l’industrie financière locale • une incitation financière à l’investissement Ces 3 critères permettent d’expliquer l’avance de l’écosystème Fintech Britannique en Europe » Eric Mignot Président Fondateur – +Simple « La phase de maturation de l'écosystème a pris 3 à 5 ans et s'est manifesté de 2 manières : • les modèles d'affaire des startups se sont éclaircis et les projets intéressants sont manifestes • les grands groupes ont passé la 1ère phase de leur transformation digitale et sont ouverts à la collaboration notamment sur des projets de plus en plus structurants » 6
  7. 7. P A I E M E N T – T E N D A N C E S E T C H I F F R E S C L E S E c o s y s t è m e • Une activité de plus en plus stratégique pour les institutions bancaires : ces dernières sont particulièrement actives avec une politique d’acquisition de fintechs. Les acteurs les plus actifs sont Arkéa (MangoPay, Pumpkin, Leetchi) et le Groupe BPCE (Dalenys, Payplug, S-Money, Le Pot Commun, e-Cotiz, Depopass, Comitéo) • Paylib, une réponse conjointe des acteurs traditionnels face aux solutions de paiement fintech • Une concurrence internationale accrue : de nombreux acteurs étrangers de référence sont présents en France, que ce soit dans le paiement en ligne (Stripe, Adyen), les terminaux de paiement (iZettle, Sumup) ou les virements internationaux (iBanFirst, Transferwise) • Vers une diversification des activités des fintechs du paiement : à l’image de Lydia ou de Paytop, de plus en plus d’acteurs souhaitent élargir leurs offres au- delà du paiement, vers la néobanque et la gestion des finances personnelles • L’adoption croissante du paiement mobile en Chine et aux Etats-Unis se confirmera-t-elle en Europe ? L’utilisation croissante du paiement mobile en Chine (Alipay, WeChat Pay) et aux Etats-Unis (Apple Pay, Google Pay) contraste actuellement avec la faible adoption de ces moyens de paiement en Europe T e n d a n c e s • 142 startups identifiées en France • Levée de fonds • 30/05/2019 : 105 m€ en 5 opérations • 2018 : 60 m€ en 18 opérations • 2017 : 150 m€ en 24 opérations • 66% des startups créées avant 2017 C h i f f r e s c l é s Principaux acteurs français Principaux investisseurs français 7
  8. 8. Ronan Le Moal Directeur général – Arkéa « Nous constatons l’émergence de deux tendances : • de nouveaux cas d’usage du paiement à l’image de Leetchi ou Pumpkin. Sur cette tendance, une grande partie du chemin a été réalisée • une consolidation du marché du traitement des flux de paiement » Edouard Plus Managing Director – Le Swave « Le paiement représente près de 25% des candidatures du Swave. L’émergence de Scale-ups sur la thématique a permis d’ouvrir la porte à de nouveaux acteurs » P A I E M E N T – T E M O I G N A G E S Bernard-Louis Roques General Partner – Truffle Capital « Après une première vague de fintechs dont le paiement était la fonctionnalité principale, la nouvelle vague d’acteurs intègre désormais le paiement à des applications métiers (services aux TPE, remboursement de sinistre en assurance, etc.) » 8
  9. 9. • Un essoufflement des plateformes de crowdfunding et crowdequity : ces deux types de financement voient leurs collectes diminuer en 2018 de respectivement 2% (81.5 m€, source Financement Participatif France) et 19% (47.1 m€) • Le crowdlending, moteur du financement participatif en France : le financement par le prêt profite d’une croissance de 40% pour atteindre les 273 m€ collectés. Par ailleurs, plusieurs plateformes ont collecté plus de 100 m€ depuis leur création (Wiseed, October, Ulule) • Une concentration progressive du financement participatif, entre rachats et liquidations : le secteur connaît un processus de concentration caractérisé à la fois par le rachat entre plateformes (ex : Sponsorise.me, Goodeed, Prexem, Homunity) ou par des corporates (ex : Commeon, Loansquare, Credit.fr, Lumo, KissKissBankBank, BlueBees). Plusieurs plateformes ont également été placées en liquidation judiciaire • Quel marché pour le prêt entre particuliers ? Le marché est naissant aussi bien sur le créneau du financement entre particuliers d’études supérieures (ex : Aypomag, Edukys, Unly) que sur les plateformes P2P standards (ex : Werepo) • L’essor des plateformes d’affacturage 100% en ligne : le secteur est particulièrement dynamique en Europe entre solutions fintech (Finexkap, Koalaboox, Edebex, MarketInvoice) et offres innovantes des sociétés traditionnelles d’affacturage (Cash in Time par Crédit Agricole Leasing & Factoring) T e n d a n c e s • 186 startups identifiées en France • Levée de fonds • 30/05/2019 : 8m€ en 13 opérations • 2018 : 44 m€ en 12 opérations • 2017 : 82 m€ en 14 opérations • 80% des startups créées avant 2017 C h i f f r e s c l é sE c o s y s t è m e F I N A N C E M E N T – T E N D A N C E S E T C H I F F R E S C L E S Principaux acteurs français Principaux investisseurs français 9
  10. 10. Edouard Plus Managing Director – Le Swave « La 1ère vague d’acteurs du financement sont des plateformes de financement participatif comme October ou Younited Credit. La 2ème vague que nous voyons émerger est celle des prêts aux PME » Bernard-Louis Roques General Partner – Truffle Capital « Nous avons participé avec succès à la 1ère génération de plateformes de financement participatif. Nous croyons aujourd’hui dans l’essor de modèles B2B à l’image de RollingFunds » F I N A N C E M E N T – T E M O I G N A G E S Laurent Darmon CEO Fondateur – La Fabrique by CA « Sur le financement participatif, le point mort est très difficile à atteindre ce qui explique que peu d’acteurs survivent. De plus les banques traditionnelles ont une activité de prêt soutenue » 10
  11. 11. • DSP2, une opportunité de choix pour les agrégateurs bancaires : si les fintechs restent une référence dans l’univers des agrégateurs (Linxo, Bankin’, Budget Insight), les corporates se positionnent de plus en plus sur ce créneau, à l’image d’ING avec Yolt ou Arkéa avec Max • Treezor, principale alternative française de Banking-as-a-service face aux références européennes : la plupart des références sont européennes (Bud, Mambu, Tink, Solaris Bank), tandis que Treezor est passé sous le giron de la Société Générale en 2018 • Vers une polarisation du marché des néobanques pour professionnels : deux acteurs connaissent une croissance importante couplée à d’importantes levées de fonds, à savoir Shine pour les freelances et Qonto pour les TPE/PME. Il sera intéressant de voir l’impact des futurs entrants, notamment les français Paykrom et Margo Bank (ayant déjà levé 6.4 m€) ainsi que le finlandais Holvi (150 000 clients professionnels en Europe). Les leaders européens (N26, Revolut) sont également positionnés sur les comptes pour indépendants • Nickel, néobanque de référence face à N26 et Revolut : si ces deux dernières sont particulièrement implantées en France avec chacune plus de 500 000 clients, Nickel reste la néobanque de référence en France avec plus de 1.2 m d’utilisateurs. Ces acteurs doivent par ailleurs composer avec une rude concurrence entre challengers français (Orange Bank, Morning et prochainement MyFrenchBank) et européens (Ferratum Bank, Monzo, Bunq, Monese) • L’émergence de néobanques pour adolescents : Xaalys est actuellement la seule néobanque dédiée aux adolescents, mais le marché devrait prochainement gagner en maturité avec le lancement d’ici fin 2019 des offres de Kard et Pixpay T e n d a n c e s • 56 startups identifiées en France • Levée de fonds • 30/05/2019 : 28.7m€ en 6 opérations • 2018 : 29 m€ en 4 opérations • 2017 : 63 m€ en 8 opérations • 48% des startups créées avant 2017 C h i f f r e s c l é sE c o s y s t è m e N E O B A N Q U E – T E N D A N C E S E T C H I F F R E S C L E S Principaux acteurs français Principaux investisseurs français
  12. 12. Djamel Mostefa Head of A.I. – Orange Bank « Orange Bank est une banque 100 % mobile qui s’appuie à la fois sur la puissance du digital mais également sur le réseau des boutiques Orange (modèle phygital) » « Le principal usage de l’IA dans la banque est le conseiller virtuel Djingo. Orange Bank a fait le choix d’en faire le canal principal de communication des clients (100 000 conversations par mois sur une base de 300 000 clients) » « Djingo a pour vocation d’évoluer, dans les années à venir, vers un rôle de coach financier virtuel, anticipant les besoins des clients en proposant des services personnalisés de manière proactive » N E O B A N Q U E – T E M O I G N A G E S ( 1 / 2 ) Laurent Darmon CEO Fondateur – La Fabrique by CA « Les néobanques comme N26 ou Revolut amènent les banques traditionnelles à se poser des questions sur l’expérience utilisateur de la banque au quotidien » Ronan Le Moal Directeur général – Arkéa « Contrairement à la banque des particuliers déjà disruptée par une première génération d’acteurs (Fortuneo, Boursorama, etc.), la banque des professionnels est disruptée pour la première fois » 12
  13. 13. N E O B A N Q U E – T E M O I G N A G E S ( 2 / 2 ) Edouard Plus Managing Director – Le Swave « Nous avons une première vague de néobanques traditionnelles dont N26 et Revolut font partie. Nous voyons une deuxième vague intéressante sur les néobanques de niche à l’image de Xaalys pour les adolescents » Bernard-Louis Roques General Partner – Truffle Capital « Les néobanques nécessitent des investissements marketing importants avec une différenciation essentiellement sur l’expérience utilisateur et non la technologie » Eric Mignot Président Fondateur – +Simple « Je suis attentif au coût d'acquisition des clients actifs (bien plus élevé que le coût d'acquisition affiché) et à la capacité de ces acteurs à construire un modèle d'affaire pérenne.» 13
  14. 14. • Des acteurs principalement concentrés sur les services aux courtiers et assureurs : ces insurtechs se spécialisent alors sur une brique spécifique de la chaîne de valeur de l’assurance (ex : Shift Technology sur la lutte contre la fraude, Zelros sur la gestion des sinistres, etc.) • L’émergence d’acteurs B2C : certaines insurtechs émergent sur le marché B2C à l’image de Luko (10 000 clients revendiqués), Wilov (près de 5 000 clients revendiqués) et Leocare (20 000 téléchargements de l’application mobile revendiqués) • L’essor de produits d’assurance innovants : les principales innovations concernent l’assurance à la demande (ex : Wilov, Valoo, Luko), l’assurance paramétrique (ex : Descartes Underwriting, Fizzy) et l’assurance collaborative. • Une année 2019 déjà marquée par deux levées records : les levées de Shift Technology (52.8 m€) et d’Alan (40 m€) dépassent à elles deux le montant total collecté en 2018 par les insurtechs françaises • L’agrément ACPR, encore une exception sur le marché des insurtechs : Alan est pour l’instant la seule insurtech à avoir obtenu l’agrément ACPR tandis que Seyna souhaiterait l’obtenir dans les prochains mois T e n d a n c e s • 120 startups identifiées en France • Levée de fonds • 30/05/2019 : 107 m€ en 10 opérations • 2018 : 70 m€ en 15 opérations • 2017 : 60 m€ en 18 opérations • 66% startups créées avant 2017 C h i f f r e s c l é sE c o s y s t è m e I N S U R T E C H – T E N D A N C E S E T C H I F F R E S C L E S Principaux acteurs français Principaux investisseurs français 14
  15. 15. I N S U R T E C H – T E M O I G N A G E S ( 1 / 2 ) Ronan Le Moal Directeur général – Arkéa « Les insurtechs qui ont de l’avenir sont celles qui proposeront une expérience client avec de nouveaux usages tout en intégrant la prévention du risque » Emmanuelle Saudeau Turlotte Directrice Digital, Marketing, Relation Client et Communication – AG2R La Mondiale « Les insurtechs à succès sont une source d'inspiration sur l'expérience client et la capacité à faire des choix managériaux » « Les business models B2C sont difficiles car ils requièrent de la notoriété, la confiance des clients et une capacité à gérer les exigences réglementaires. Pour grandir, les insurtechs B2C se tourneront vers des assureurs déjà établis » Roger Peverelli Co-fondateur Digital Insurance Agenda « Les chiffres de levées de fonds sont des chiffres fabuleux. Cela montre l'appétit et la conviction des investisseurs. Cependant, investir de l'argent, est la partie la plus facile. Nos discussions avec les dirigeants des sociétés d’assurance du monde entier soulèvent un problème important : l'impact sur les résultats est encore très limité. Il semble que pratiquement tous les grands assureurs se heurtent à des difficultés d’adoption à grande échelle » «Les Insurtechs qui aident le plus les assureurs à réaliser leur transformation numérique et à accélérer l’innovation sont celles qui vont dans les deux sens; améliorer simultanément l’excellence opérationnelle et l’expérience client » 15
  16. 16. I N S U R T E C H – T E M O I G N A G E S ( 2 / 2 ) Eric Mignot Président Fondateur – +Simple « Les modèles en B2C sans "fair competitive advantage" sont très difficiles. Un modèle de réussite est celui de Nickel qui s'est appuyé sur le réseau de buralistes » Pasquale Tuosto Directeur New Business Ventures Generali France « Le modèle B2C est très compliqué à cause du coût d'acquisition client élevé et de la récurrence d'achat par rapport au e-commerce. En revanche le modèle B2B est plus accessible du fait de la dette technologique des assureurs » 16
  17. 17. • Des collaborations fructueuses entre robo-advisors B2B et acteurs traditionnels : le belge Gambit (racheté par BNP Paribas) a collaboré avec BNP Paribas et BPCE, Fundvisory avec plusieurs compagnies d’assurance et Fundshop avec des sociétés de gestion • Un coût d’acquisition client particulièrement élevé pour les robo-advisors B2C : Yomoni revendique 10 000 clients particuliers mais n’a pas encore atteint son seuil de rentabilité. Le coût d’acquisition pousse ainsi de nombreux acteurs à pivoter vers des offres B2B ou à élargir leur offre de services. La récente levée de 2 m€ par Nalo montre néanmoins que les investisseurs restent ouverts à des investissements en B2C • Un usage progressif du machine learning au service de nouvelles stratégies d’investissement : les acteurs investiguent de plus en plus sur du machine learning pour construire des algorithmes de prédiction des marchés financiers. Ces prédictions reposent notamment sur le sentiment des investisseurs et l’analyse de données hétérogènes • L’intelligence artificielle au service de l’efficacité opérationnelle : les institutions financières parviennent ainsi à optimiser leurs processus opérationnels grâce à la traduction ou la rédaction automatique de documents ainsi que la détection des erreurs de saisie d’ordres T e n d a n c e s • 134 startups identifiées en France • Levée de fonds • 30/05/2019 : 14.8 m€ en 5 opérations • 2018 : 30 m€ en 17 opérations • 2017 : 12.5 m€ en 17 opérations • 68% des startups créées avant 2017 C h i f f r e s c l é sE c o s y s t è m e B F I G E S T I O N D ’ A C T I F S – T E N D A N C E S E T C H I F F R E S C L E S Principaux acteurs français Principaux investisseurs français 17
  18. 18. Nicolas Montes-Edwards Directeur Général France – Raisin « Nous proposons aux épargnants des offres simples : un compte de dépôt rémunéré ainsi qu’un roboadvisor avec 4 profils de risque et des frais de gestion à 0,49% » « La banque traditionnelle ne peut proposer une telle tarification, d’abord car elle souffre de coûts de structure trop élevés mais aussi car elle a longtemps perpétué une tarification opaque qui l’arrangeait bien » B F I G E S T I O N D ’ A C T I F S – T E M O I G N A G E S Ronan Le Moal Directeur général – Arkéa « En B2C, le coût d’acquisition rapporté à la marge est élevé. Il faut également plusieurs années à ces acteurs pour prouver la performance des profils de gestion proposés » Pasquale Tuosto Directeur New Business Ventures Generali France « Nous croyons au robo-advisor B2B s'il permet d'avoir des conseillers augmentés et ainsi renforcer la relation client » Laurent Darmon CEO Fondateur – La Fabrique by CA « Pour les nouveaux entrants en B2C c’est difficile d’obtenir la confiance des utilisateurs. Les fintechs qui seront gagnantes sont celles qui gardent une longueur d’avance technologique et ne se contentent pas d’innover uniquement sur l’UX/UI » 18
  19. 19. • Un univers qui ne suscite pas (encore ?) l’enthousiasme des investisseurs : seulement 5 m€ ont été levés chaque année en 2017 et 2018 • Les regtechs, solution face à l’inflation réglementaire européenne : la régulation croissance du secteur financier européen depuis 10 ans nécessite un suivi en quasi temps réel de l’évolution des réglementations. Les regtechs répondent ainsi à ce besoin de mise en conformité grâce à une cartographie des réglementations en vigueur • Blockchain et reconnaissance biométrique au cœur des processus KYC et LCB-FT : l’apport technologique des regtechs permet de fluidifier ces processus réglementaires et de réduire la fréquence des « faux-positifs » dans le cadre LCB-FT • Un écosystème très peu spécialisé en Assurances : hormis quelques regtechs couvrant spécifiquement les enjeux réglementaires des assureurs (ex : DDA, loi Eckert), la majorité des acteurs s’adresse aux institutions bancaires et sociétés de gestion T e n d a n c e s • 94 startups identifiées en France • Levée de fonds • 30/05/2019 : N.A. • 2018 : 5 m€ en 6 opérations • 2017 : 5 m€ en 3 opérations • 70% des startups créées avant 2017 C h i f f r e s c l é sE c o s y s t è m e R E G T E C H – T E N D A N C E S E T C H I F F R E S C L E S Principaux acteurs français Principaux investisseurs français 19
  20. 20. R E G T E C H – T E M O I G N A G E S Emmanuelle Saudeau Turlotte Directrice Digital, Marketing, Relation Client et Communication AG2R La Mondiale « Nous traitons des cas d'usage en interne car nous disposons aussi bien de la compétence métier que de la compétence technique (data lab) » Nicolas Méric CEO – Dreamquark « Les entreprises préfèrent garder en interne les sujets réglementaires plutôt que de se tourner vers des startups. De plus les solutions réglementaires demandent un temps de déploiement plus important » « Nous permettons aux Banques et Assureurs d’intégrer du machine learning, contrairement aux solutions Regtech traditionnelles basées sur un moteur de règles » 20
  21. 21. • Vers une gestion professionnalisée des crypto-actifs : plusieurs acteurs se positionnent sur l’investissement et la gestion de crypto- actifs, selon une même logique que la gestion d’actifs traditionnelle (ex : NapoleonX) • La blockchain comme moteur de la transformation des processus financiers traditionnels : l’adoption de la blockchain au sein des processus traditionnels s’articule à la fois autour d’initiatives de place (ex : NowCP, Iznes, LiquidShare) et de solutions commercialisées par des fintechs (ex : Utocat, Stratumn) • L’émergence du marché de la tokenisation des actifs : si le phénomène des tokens utilitaires via ICO s’est largement essoufflé depuis l’année dernière (- 94% à l’échelle mondiale), le marché se structure dorénavant autour des Security Token Offerings (ex : Kriptown, Blockpulse, Toquity). T e n d a n c e s 25 startups identifiées en France • Levée de fonds • 30/05/2019 : 2.6m€* en 2 opérations • 2018 : 76 m€ en 7 opérations • 2017 : 17 m€ en 5 opérations • 40% des startups créées avant 2017 C h i f f r e s c l é sE c o s y s t è m e N.A. B L O C K C H A I N F I N T E C H – T E N D A N C E S E T C H I F F R E S C L E S Principaux acteurs français Principaux investisseurs français *Le montant de la levée de fonds de NapoleonX n’a pas été dévoilé 21
  22. 22. B L O C K C H A I N F I N T E C H – T E M O I G N A G E S Bernard-Louis Roques General Partner – Truffle Capital « Nous nous intéressons aux usages inédits qui sont rendus possibles grâce à la technologie blockchain » Clément Jeanneau Co-fondateur – Blockchain Partner « L’émergence des cryptoactifs fondés sur les blockchains va enclencher une nouvelle étape de la transformation numérique de la finance. Deux phénomènes, qui relèvent encore du signal faible, sont à l’œuvre. Le premier est la « tokenisation » d’actifs financiers : la représentation numérique d’actifs existants sur une blockchain. A la clef : plus de liquidité, de transparence et d’efficience. Le second est l’Open Finance : l’émergence d’un système financier alternatif, nativement numérique, fondé sur des infrastructures décentralisées. L’Open Finance est naissante mais en plein boom depuis 2018 » 22
  23. 23. • Une saturation des solutions de gestion comptable et paie : cette sous-catégorie comprend 46 acteurs, avec plus de la moitié (25) faisant l’objet d’une traction commerciale confirmée • L’assurance-crédit, une activité encore très peu couverte par les Fintechs : les rares acteurs positionnés sur le marché facilitent la gestion en ligne des contrats d’assurance-crédit existants. Seule Single Invoice Cover, projet interne d’Euler Hermes Digital Agency (EHDA), propose une innovation produit via API • L’intelligence artificielle au service du recouvrement et de la lutte contre les paiements frauduleux : cette brique technologique permet d’automatiser les processus de recouvrement et d’identifier en amont les comportements de paiement suspects. Certains acteurs se sont par ailleurs spécialisés dans la lutte contre les virements B2B frauduleux (ex : SiS ID, Trustpair) • L’essor des solutions d’Expense Management pour TPE/PME : la gestion des frais professionnels connait un fort dynamisme depuis 2016, avec notamment les récentes levées de Mooncard (5 m€ en 2019) et Spendesk (8 m€ en 2018) T e n d a n c e s • 59 startups identifiées en France • Levée de fonds • 30/05/2019 : 16.5 m€ en 4 opérations • 2018 : 29 m€ en 10 opérations • 2017 : 25 m€ en 8 opérations • 73% des startups créées avant 2017 C h i f f r e s c l é sE c o s y s t è m e S E R V I C E S T R A N S V E R S E S – T E N D A N C E S E T C H I F F R E S C L E S Principaux acteurs français Principaux investisseurs français 23
  24. 24. Klein Blue Partners réinvente le conseil en innovation en mettant au service de ses clients l’énergie, l’audace et les méthodes des startups les plus innovantes. Klein Blue Ratings, plateforme d’insights stratégiques, propose un outil de détection des startups à haut potentiel, un radar stratégique des thématiques et cas d’usage ainsi qu’un décryptage de la stratégie d’innovation des principaux acteurs de la place (banques et assureurs). S T R A T E G I E D ’ I N N O V A T I O N S M A R T T R A N S F O R M A T I O N S T A R T U P D U E D I L I G E N C E R A T I N G S M A R K E T I N T E L L I G E N C E • Définition de la stratégie d’innovation • Définition d’un modèle d’innovation (investissement, collaboration, startup studio, écosystème, acculturation, agilité) • Accélérer la transformation d’un processus ou d’une partie de la chaine de valeur grâce à des acteurs innovants • Réalisation de due diligence stratégique et financière • Notation à la demande d’une startup dans une logique d’investissement ou de collaboration • Plateforme de veille innovation et d’insights stratégiques A P R O P O S D E K L E I N B L U E 24
  25. 25. FINANCE INNOVATION, créé par l’Etat et sous l’impulsion de la Place financière de Paris en 2007, et présidé par Bernard Gainnier, est un Pôle de compétitivité mondial, d’intérêt général, tiers de confiance pour ses membres et son écosystème. Il est dédié à l’accompagnement et à la croissance des projets innovants pour la compétitivité de l’industrie financière française et la création d’emplois. Fort d’un réseau de plus de 500 membres (Pouvoirs publics, Collectivités territoriales, Grands comptes, TPE/PME, startups, fintechs, académiques, etc.), FINANCE INNOVATION fédère un écosystème large à travers 6 filières stratégiques: Banque, Assurance, Gestion d’Actifs, Métiers du Chiffre et du Conseil, Immobilier, Finance durable et finance verte. FINANCE INNOVATION labellise des projets (R&D) collaboratifs et individuels innovants, en vue de les accompagner avec ses membres dans la structuration de partenariats commerciaux et capitalistiques. Plus de 600 projets innovants labellisés à forte valeur ajoutée ont bénéficié de financements publics et privés de plus de 300 millions d’euros. A P R O P O S D E F I N A N C E I N N O V A T I O N 25
  26. 26. N O U S C O N T A C T E R N O U S C O N T A C T E R À P R O P O S D E C E T T E É T U D E 26
  27. 27. I L S O N T P A R T I C I P E A L ’ E T U D E • Laurent Darmon – CEO fondateur – La Fabrique by CA • Clément Jeanneau – Co-fondateur – Blockchain Partner • Ronan Le Moal – Directeur Général – Arkéa • Nicolas Méric – CEO – Dreamquark • Eric Mignot – Président Fondateur – +Simple • Nicolas Montes-Edwards – DG France – Raisin • Djamel Mostefa – Head of Artificial Intelligence – Orange Bank • Roger Peverelli – Co-fondateur - Digital Insurance Agenda • Edouard Plus – Managing Director – Le Swave • Louis-Bernard Roques – General Partner – Truffle Capital • Emannuelle Saudeau Turlotte – Directrice Digital, Marketing, Relation Client et Communication – AG2R La Mondiale • Pasquale Tuosto – Directeur New Business Ventures – Generali France Klein Blue remercie Cyril Armange du pôle Finance Innovation ainsi que tous les contributeurs de l’étude.

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