1. Une action chrétienne dans un monde en détressewww.selfrance.org
Trimestriel2016/12-N°129
L’eau, un défi
pour les plus pauvres !
L’eau, un défi
pour les plus pauvres !
L’eau, un défi
pour les plus pauvres !
InformationsDécembre 2016
Les cause de
la pauvreté :
sujet tabou ?
14
L’eau, enjeux
pour
aujourd’hui
et demain
3
Le temps des
cadeaux !
11
3. C
ertains considèrent que
l’eau va devenir un sujet
majeur au 21e
siècle – voire
l’enjeu de guerres. Même si ce
dernier point peut se discuter,
force est de constater que l’accès
à l’eau se révèle parfois une
source de tensions et risque de
le demeurer.
D’après les Nations Unies,
chaque personne a besoin d’une
quantité d’eau variant entre 20
et 50 litres par jour pour satisfaire
ses besoins vitaux (boire, cuisiner,
se laver). 663 millions de per-
sonnes n’ont pas accès à des
sources d’eau améliorées (c’est-
à-dire qui protègent l’eau de toute
contamination extérieure1
) et 2,4
milliards de personnes n’ont pas
accès à des installations sani-
taires de base2
.
Un sujet à l’échelle
mondiale
Il faut aussi souligner les bonnes
nouvelles ! L’accès à l’eau a été
l’une des grandes réussites des
Objectifs du Millénaire pour le
Développement. Entre 1990 et
2015, la proportion de la popula-
tion mondiale utilisant une source
d’eau potable améliorée est ainsi
passée de 76 % à 91 %, ce qui
représente une amélioration des
conditions de vie pour 2,6 mil-
liards de personnes3
.
Le problème de l’accès à l’eau
peut prendre des visages diffé-
rents : quand l’eau disponible est
en quantité trop faible ou qu’elle
est trop éloignée des foyers, la
3
L’eau, un défi majeur
pour aujourd’hui…
et demain !
Eau, hygiène et assainissement : ces termes désignent des réalités simples et quotidiennes.
Ils renvoient à des actes banals comme : boire un verre d’eau, se laver les mains, aller aux
toilettes. Et si ces choses ordinaires n’allaient pas de soi ?
PROJETS DE DÉVELOPPEMENT
1
Voir http://www.who.int/water_sanitation_health/monitoring/jmp2012/key_terms/fr/
2
http://www.un.org/fr/millenniumgoals/reports/2015/pdf/rapport_2015.pdf, p.58.
3
Ibid.
3
4. première conséquence est que
la consommation par personne
n’est pas suffisante avec des
répercussions pour l’hygiène et
la santé.
Quand l’eau
n’est pas proche
La seconde concerne le temps
et les efforts nécessaires pour
chercher l’eau, notamment dans
les zones rurales, où il faut par-
fois parcourir plusieurs kilo-
mètres. Pour une jeune fille char-
gée de la corvée d’eau, une telle
tâche peut peser sur sa scolarité ;
pour une mère de famille, c’est
du temps qu’elle ne pourra pas
utiliser pour travailler et gagner
un peu d’argent ou pour s’occuper
de sa famille.
L’eau, une fois collectée, doit être
ramenée en empruntant une
route qui n’est pas forcément
sûre et qui peut être longue. Le
poids d’eau qu’une femme afri-
caine ou asiatique porte sur la
tête est souvent de… 20 kg, voire
plus (source : site WaterAid UK).
Lorsque l’on fait cela tous les
jours, les conséquences peuvent
se faire sentir sur le cou et la
colonne vertébrale – notamment
pour les jeunes filles en période
de croissance.
Quand l’eau
n’est pas propre
Le problème de l’eau sale mérite
aussi d’être mentionné. Environ
760 000 enfants meurent chaque
année de maladies diarrhéiques,
souvent pour des raisons liées à
l’eau ou à l’hygiène. La diarrhée
est la deuxième cause de mor-
talité pour les enfants de moins
de 5 ans4
. Autre exemple : la bil-
harziose se transmet par contact :
une larve qui traverse la peau et
qui s’attaque à la vessie et au
foie de celui qui se baigne dans
une eau contaminée par les
excréments de personnes souf-
frant de la maladie.
Quand les latrines
manquent
Qu’en est-il de l’accès à l’hygiène
et à l’assainissement ? L’une des
situations les plus inquiétantes
est la condition des populations
qui pratiquent la défécation à
l’air libre, soit 946 millions de
personnes dans le monde5
. Les
conséquences pour la santé sont
4
PROJETS DE DÉVELOPPEMENT
4
Voir http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs330/fr/
5
http://www.un.org/fr/millenniumgoals/reports/2015/pdf/rapport_2015.pdf, p.58.
Quand l'eau n'est pas accessible, son transport devient un problème capital à résoudre.
5. PROJETS DE DÉVELOPPEMENT
évidentes : les nappes phréa-
tiques peu profondes sont infec-
tées par les excréments, les
mouches qui se posent dessus
se posent aussi sur la nourriture,
etc.
On pense moins à d’autres
dimensions de la question : pour
tout un chacun, disposer de toi-
lettes, dans lesquelles il est pos-
sible de s’isoler à l’abri des
regards indiscrets, et où l’on
pourra ensuite se laver les mains,
est non seulement une question
d’hygiène, mais aussi de dignité.
Un pasteur indonésien qui avait
mené un projet d’installation de
latrines allait jusqu’à préciser
que les gens peuvent vouloir des
toilettes « pour des raisons de
convenance, de respect de leur
intimité et de statut, plus que
pour des raisons d’hygiène et de
santé ».
Lorsque les latrines manquent,
chacun doit s’organiser comme
il peut. Certains vont attendre
l’obscurité de la nuit pour avoir
l’occasion de se soulager plus
discrètement. L’absence de toi-
lettes place les populations
concernées, et particulièrement
les femmes, dans des situations
de vulnérabilité face au regard,
mais aussi face aux agressions
sexuelles ou aux viols. Rachel
Blackman relève dans la revue
Pas à pas que « les adolescentes
ne vont habituellement pas à
l’école s’il n’y a pas de latrines
ou si elles n’ont pas de latrines
séparées, surtout pendant la
menstruation »6
. L’accès à des
installations sanitaires conve-
nables est également une ques-
tion de dignité pour des per-
sonnes fragilisées comme les
personnes handicapés, les
malades, les personnes âgées.
Regard biblique
sur l’eau
Les institutions, organisations ou
groupements confessionnels sont
de plus en plus reconnus comme
une composante importante de
la société civile. Il est notoire
que le développement d’un pays
passe par l’implication des res-
ponsables religieux : dans de
nombreux cas, il serait difficile
de se passer d’eux, par exemple
pour induire des changements
de comportement en matière
d’hygiène.
Mais qu’en est-il de l’eau dans la
Bible ? Y trouverions-nous un
enseignement susceptible de
nous orienter dans nos actions ?
Deux pensées peuvent être rele-
vées pour une première ap-
proche.
Dieu est désigné comme « celui
qui a fait le ciel, la terre, la mer
et les sources d’eaux » (Apoca-
lypse 14.7 ; cf. Psaume 104.10-
13). En parlant de l’eau dans le
cadre de son enseignement sur
la création, la Bible nous dit que
l’eau n’est pas une réalité
« divine » : il n’est pas sacrilège
de la toucher, de la transformer
ou même de la vendre.
6
http://tilz.tearfund.org/fr-fr/resources/publications/footsteps/footsteps_7180/footsteps_73/gender_and_ sanitation/
5
Avoir accès à des latrines dans une école
favorise la scolarité des filles
6. 6
L’eau est une création
de Dieu
Cependant, la doctrine de la créa-
tion nous dit aussi qu’avant d’être
un bien économique, un droit
humain ou un bien commun, l’eau
appartient à Dieu et qu’il en dis-
pose souverainement. Dans un
passage énigmatique du livre de
Job, Dieu proclame qu’il fait
« pleuvoir sur une terre sans
hommes, sur un désert où il n’y
a pas d’êtres humains » (38.26).
Ce « décentrement » de la ques-
tion de l’eau peut nous être utile
lui aussi : tout ne tourne pas
autour de l’homme.
Enfin, puisque l’eau a été créée
par Dieu, elle est bonne et doit
être considérée comme pré-
cieuse. Personne ne peut se
sentir autorisé à la gaspiller ou
à la polluer de façon irrespon-
sable. Il s’agit de la gérer avec
sagesse.
L’eau est aussi
un symbole
On peut ensuite souligner la valeur
symbolique de l’eau dans les écrits
bibliques. Source de vie, l’eau pro-
voque aussi la mort (comme dans
ledéluge).Lamerestrégulièrement
connotée de façon négative dans
la Bible. On pourrait aussi parler
du symbolisme de la purification
et évoquer le baptême. Mais l’eau
est également liée à la grâce et
au Saint-Esprit. L’appel à entrer
dans une relation personnelle
avec Dieu sur la base de l’œuvre
du Christ est décrite sous l’image
de l’invitation à participer à un
repasgratuitetàboiregratuitement
à une source d’eau pure comme
le proclame Ésaïe (55.1) ! Il peut
être intéressant de relever que
quelques chapitres plus loin (cf.
Ésaïe58),lemêmeprophèteexhorte
vigoureusement à la solidarité
avec les pauvres, au partage du
pain et du vêtement. Le souci du
pauvre se manifeste par le fait
de prendre soin de ses besoins de
base : nourriture, vêtement, eau,
maisaussiaccèsàdesinstallations
sanitaires ! C’est l’expression ex-
térieure, pour le chrétien, de la
reconnaissance du fait qu’il est
entrédansunerelationpersonnelle
avecDieuetqu’ilareçucetterelation
gratuitement, comme un repas et
uneboissonofferteàquelqu’unqui
n’a pas les moyens de les acheter.
C’est la certitude d’avoir reçu
une telle grâce qui devrait pous-
ser des chrétiens à s’intéresser
très concrètement aux problèmes
d’accès à l’eau et à l’hygiène dans
les pays en développement.
Daniel Hillion
Responsable des relations avec les Église
PROJETS DE DÉVELOPPEMENT
Des gestes d’hygiène
simples sauvent
des vies !
Grâce à ses actions de sensibilisation dans
les villages où il aménage des sources, notre
partenaire le CEPROMOR (Centre pour la Pro-
motion du Monde Rural) sensibilise la popu-
lation aux gestes simples d’hygiène qui peuvent
vraiment sauver des vies. Il enseigne, à l’aide
de boites à images, les voies de transmission
des maladies féco-orales et explique comment
éviter la contamination (couvrir la nourriture,
nettoyer les concessions, se laver les mains).
Enfin, en invitant les bénéficiaires à mettre
en place, au niveau individuel et communau-
taire, des Petites Actions Faisables et Impor-
tantes (PAFI), le CEPROMOR leur permet
d’améliorer l’hygiène et l’assainissement du
village.
7. 7
PROJETS DE DÉVELOPPEMENT
Ensemble, faisons reculer
la malnutrition !
P
endant plus de 10 ans, le
CEPROMOR (CEntre pour la
PROmotion du MOnde Rural)
a mené un programme de réhabili-
tation nutritionnelle pour les enfants
de 0 à 5 ans dans la zone de santé
de Nselo, en République Démocra-
tique du Congo. Ce soutien comporte
plusieurs aspects : l’ouverture de
Centres Nutritionnels Thérapeu-
tiques (CNT) et leur approvisionne-
ment en ustensiles et denrées ali-
mentaires, la formation et la
motivation des animatrices nutri-
tionnelles et la production d’une
boîte à images pour la sensibilisation
des mamans à la malnutrition. Notre
visite de suivi sur place en juillet
dernier nous a permis de constater
l’impact positif apporté par ce sou-
tien. La malnutrition a diminué de
14% à 8% dans la zone.
Depuis 2 ans, le même travail a com-
mencé dans la zone de santé de
Sona Bata, dans 3 centres de santé.
Au-delà de la prise en charge nutri-
tionnelle des cas de malnutrition
sévère et modérée, c’est l’énorme
travail de sensibilisation des ani-
matrices nutritionnelles qui permet
de changer la situation. Avant, la
croyance populaire liait la malnu-
trition à un mauvais sort. On ne soi-
gnait pas l’enfant ou pas à temps.
Aujourd’hui, les connaissances de
base sont transmises par les ani-
matrices aux mamans : savoir pré-
venir une situation de malnutrition,
en comprendre les causes ou réagir
quand la maladie arrive peut s’avérer
vital. Les mamans apprennent aussi
à fabriquer la bouillie enrichie, à
base d’aliments produits localement
(maïs, soja, miel).
Le projet de réhabilitation nutrition-
nelle a très rapidement eu un impact
sur l’ensemble de la communauté.
Désormais, la population sait iden-
tifier les groupes d’aliments. Les
habitudes alimentaires changent :
on cultive davantage de sésame, de
légumes et d’arachides. Grâce au
projet de réhabilitation nutritionnelle
infantile, c’est au final toute la com-
munauté qui se nourrit mieux !
Un simple repas quotidien et c’est la vie des enfants qui est
changée. Le SEL soutient des dizaines de projets d’aide ali-
mentaire. Découvrez comment les partenaires agissent et
font reculer, grâce à vos dons, la malnutrition.
Le soutien alimentaire,
une façon simple de lutter
contre la malnutrition !
Avec 16 € par mois, vous permettez à nos partenaires chrétiens
d’intervenir auprès d’enfants issus de familles pauvres dans
12 pays d’Afrique. Votre don permet une alimentation suffisante
et équilibrée, dans le cadre d’une cantine, d’un orphelinat ou
d’un centre de réhabilitation nutritionnelle.
Si vous souhaitez donner pour le soutien alimentaire
(Ticket-Repas), remplissez le coupon blanc encarté au milieu
du magazine et renvoyez-le dans l’enveloppe T ci-jointe.
Sensibilisation des mères
8. Isabelle est chargée du suivi des projets. Elle vient d’effectuer son 2ème
déplacement au
Burkina Faso pour rencontrer, cette fois-ci, des partenaires qui agissent pour faciliter
l’accès à l’eau aux populations les plus pauvres. Elle nous raconte ce qui l’a marquée lors
de ce voyage.
8
L
’image la plus frappante de
ce voyage restera, pour moi,
cet enfant remplissant une
bouteille à la retenue d’eau creu-
sée par la communauté puis
buvant cette eau légèrement
brune, à même la bouteille, sans
traitement, sans javel, sans l’avoir
fait bouillir… Je pense à tous les
moustiques et mouches que j’y
ai vu flotter, aux animaux qui y
boivent, à sa couleur. Je suis hor-
rifiée de penser qu’il est en train
de boire une eau si sale et pour-
tant, c’est sa seule option.
L’eau… ce bien
si précieux et trop rare
Ouagadougou, 3 jours plus tôt,
rencontre avec Péguéwendé
Savadogo, directeur de l’Asso-
ciation Lieux de Vie. J’étais en
contact avec lui pour l’installation
d’un forage réalisé en mai dernier
au Nord du pays, à Gourga Bou-
godo. Il m’explique que, même
si le forage appartient à l’Église
(il est implanté sur son terrain),
l’eau appartient bien à tout le
monde.
Dans un village composé à 80%
de personnes musulmanes, l’ar-
rivée de ce forage par le biais de
la communauté chrétienne est
un témoignage fort envers toute
la communauté. Il me cite un
proverbe burkinabé qui dit « L’eau,
c’est le lait de Dieu ». Or, on ne
refuse pas le lait de Dieu à son
prochain. C’est le déclic pour le
reste de mon voyage : l’impact
de l’aménagement d’un forage
dans un village va bien au-delà
de ce que l’on imagine !
L’eau impacte
tant de choses !
M. Savadogo m’explique que
beaucoup de choses peuvent se
mettre en place autour d’un
forage comme des pépinières,
des activités de maraîchage ou
tout simplement le lavage des
mains. Cela m’encourage à être
attentive aux « effets secon-
daires » des forages lors de mes
prochaines rencontres.
Quelques jours plus tard, je pars
pour Boaboagra, un village à
« L’eau, c’est le lait de Dieu »
PROJETS DE DÉVELOPPEMENT
9. 9
PROJETS DE DÉVELOPPEMENT
3 heures et demi de route au
Nord-Est de Ouagadougou, où je
rencontrerai ce petit bonhomme
à la bouteille d’eau terreuse dont
je vous parlais au début de mon
récit. Les familles du village se
sont organisées pour la saison
pluvieuse en creusant une rete-
nue d’eau. Cela leur permet
d’avoir de l’eau à proximité. Mais,
à la saison sèche de novembre à
juin, la retenue est vide et il faut
aller jusqu’à Boulsa à 4 km de
là. Tout le monde est mis à contri-
bution, des petits enfants aux
grand-mères. L’utilisation de l’eau
est rationnée et une des pre-
mières choses qui passe à la
trappe, c’est l’hygiène corporelle.
Pas d’eau : plus de bain
ni de douche
C’est grâce à Serge-Antoine
Ouedraogo, directeur de l’Asso-
ciation Sécuriser le Futur
(ASeFu), que je découvre les be-
soins des populations de cette
région. Depuis plusieurs années,
l’association apporte une aide
précieuse aux orphelins et en-
fants vulnérables. C’est à travers
son action auprès des enfants
qu’elle en est venue à s’attaquer
au problème de l’eau et de l’as-
sainissement dans les commu-
nautés. Elle a été appuyée en
2015 et en 2016 pour la réhabili-
tation de 10 forages et la
construction de 200 latrines fa-
miliales.
Après Boulsa, direction Dapelogo,
à 40km au Nord de la capitale.
Un forage a été installé pour
l’Église de Dapelogo par l’asso-
ciation Wend Panga pour le Déve-
loppement du Sahel. Le forage a
été l’occasion pour l’Église de
témoigner de l’amour de Dieu à
la communauté locale. Le pasteur
Jérémie m’a raconté que le
forage lui a permis d’agrandir le
bâtiment de l’église. Surprenant !
Grâce à l’eau du forage, il a pu
fabriquer des briques en terre
et agrandir l’édifice.
L’eau permet d’agrandir
les églises !
À chaque installation ou réhabi-
litation de forage, les partenaires
locaux mettent en place un
comité de gestion du point d’eau
afin de garantir la durabilité de
l’ouvrage : concrètement, le
comité est chargé de veiller à
l’entretien et à la maintenance
du forage. Des cotisations sont
collectées auprès des usagers
afin de constituer une cagnotte
qui permettra de financer les
réparations à effectuer.
Mon séjour touche à sa fin. Je
rentre très encouragée par le
travail de nos partenaires sur le
terrain. Je retiens aussi que l’accès
àuneeaupropre,enplusd’étancher
la soif, permet d’avoir une hygiène
corporelle décente, de donner à
boire aux bêtes, de diminuer les
maladies et donc les coûts liés à
lasanté,dedévelopperdesactivités
de pépinières, de maraîchage et
d’ouvrir la porte à des discussions
sur une autre source d’eau vive.
Isabelle Duval
Chargée des projets Eau et Assainissement
10. 10
U
n mois après, ce sont près
de 800 000 personnes qui ont
besoin de nourriture. De nom-
breuses maisons sont endomma-
gées, les cultures sont ravagées,
les troupeaux décimés et près de
4 000 cas de choléra sont recensés.
Une région entière
dévastée
Suite au séisme de 2010, plusieurs
organisations chrétiennes sur place
s’étaient constituées en réseau afin
de « gérer ensemble les catas-
trophes naturelles qui frappent sou-
vent leur pays et de promouvoir la
résilience des communautés ».
Après le passage de l’ouragan Mat-
thew, nos partenaires haïtiens ont
pu évaluer rapidement la situation
et les besoins immédiats comme à
plus long terme. Ces responsables
chrétiens, grâce à leur connaissance
des communautés locales et à l’ex-
pertise dont ils disposent, ont pu
distribuer les premières aides d’ur-
gence dans les heures qui suivaient
la catastrophe.
Un témoignage fort
de l’Amour du Christ
Notre partenaire Compassion Haïti
a agi rapidement en lien avec les
centres d’accueil rattachés aux Églises
en distribuant des vivres aux familles
affectées, tant des enfants parrainés
que du personnel. La seconde phase
de l’intervention permettra de fournir
des abris temporaires aux familles
qui en ont besoin et de réparer les
centres d’accueil dont 99 ont dû
fermer leurs portes. Les centres
épargnés ont mobilisé les membres
des Églises et les enfants des écoles,
en vue de collecter du matériel
scolaire qui sera remis à ceux qui
ont vu le leur emporté par les eaux.
Des partenaires
tout de suite mobilisés
L’UEBH, Union des Églises Baptises
d’Haïti, a distribué des vivres et des
semences dans la région du Nord-
Ouest pour permettre aux paysans
ayant perdu leur stock de céréales
de semer alors que la saison cultu-
rale a démarré en novembre. Michée
Haïti a fait de même dans le dépar-
tement des Nippes et procurera
aussi dès le mois de décembre des
cabris aux familles ayant perdu leurs
têtes de bétail. Dès le mois de jan-
vier, 20 Églises locales bénéficieront
d‘une formation en vue de se pré-
parer à une prochaine catastrophe,
et d’en atténuer ainsi l’impact.
4 octobre 2016 : l’ouragan Matthew frappe Haïti et fait plusieurs centaines de victimes.
Plus de 2 millions de personnes sont affectées dont près de la moitié sont des enfants. Dès
les premières heures, sans attendre l’aide internationale, les chrétiens haïtiens se
mobilisent.
URGENCE & CRISES
Face à l’ouragan Matthew,
les Églises et œuvres haïtiennes
se sont mobilisées !
Fiers de nos partenaires haïtiens !
L’engagement de nos partenaires, leur expertise, leur travail de
proximité avec les personnes en situations de pauvreté, leur présence
avant et après le soutien que nous pouvons leur apporter en votre
nom, sont autant de facteurs de pertinence et de réussite de leurs
actions. Un grand merci à vous pour ce que vous leur permettez d’ac-
complir !
11. N
ous remercions sincèrement
tous nos parrains pour leur
contribution qui va permettre
aux enfants accueillis d’expérimenter
des instants privilégiés, malgré les
conditions de pauvreté qu’ils
connaissent.
Un moment
de réjouissances
Imaginez les yeux illuminés de votre
filleul(e) qui découvre les décorations
et ballons colorés dans son centre
d’accueil. Il sent l’odeur d’un bon
repas qu’il va partager avec ses
camarades. Mais il n’est pas au bout
de ses surprises : sketchs, chants,
danses, jeux, autant de façons de
célébrer la venue de Jésus. Ces
moments de joie viennent égayer
son quotidien rempli de défis.
Le cadeau
de votre filleul(e)
Et puis vient le moment tant attendu :
la remise du cadeau. L’enfant ouvre
le paquet et découvre un jouet, une
couverture, un vêtement, ou même
des denrées alimentaires. Ce n’est
peut-être pas ce à quoi vous vous
attendiez car les responsables du
centre le connais-
sent bien : ils
savent que cela
répond à un de ses
besoins essentiels.
Comme il est heu-
reux de recevoir
cette expression
tangible de l’amour
de Dieu et de ses parrains à son
égard ! Ce petit plus égayera son
quotidien et allégera le poids et les
conséquences de la pauvreté.
A quelle autre occasion
puis-je faire un cadeau ?
Vous pouvez reproduire cette joie
quand vous le souhaitez au cours
de l’année. Pour une occasion spé-
ciale (anniversaire, passage en classe
supérieure, décès, catastrophes
naturelles, etc.) ou juste pour faire
plaisir : offrez un cadeau à votre
filleul(e), sa famille ou son centre
d'accueil.
Sous quelle forme ?
Il ne s’agit pas de lui envoyer un
objet d’ici (c’est compliqué et revient
plus cher que l’achat sur place) mais
une somme d’argent qui servira à
acheter quelque chose d’utile et qui
améliorera les conditions de vie de
votre filleul(e) et de son entourage
(animaux, lit, armoire, chaises, vais-
selle, etc.) Même un don modeste
suffit à embellir le quotidien de votre
filleul(e) et de son entourage.
Grâce à la participation de nombreux parrains
au fonds commun de Noël, les enfants par-
rainés peuvent vivre, eux aussi, un moment
exceptionnel de joie et de partage.
PARRAINAGE D'ENFANTS
Le temps des cadeaux !
Comment faire mon don?
• Faites un chèque à l’ordre du
SEL.
• Au dos du chèque, mettez
une étiquette de références
de votre parrainage.
• Indiquez le type de cadeau
que vous souhaitez faire :
cadeau d’anniversaire,
cadeau famille...
• Envoyez le chèque à l’adresse
suivante :
SEL - 157 rue des Blains
92220 Bagneux.
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Partagez la Joie de Noël
avec votre filleul(e) !
Il vous suffit de participer par un don – même modeste – au
fonds commun qui permet de financer l’achat des cadeaux.
Ce petit geste nous permet d’offrir, lors d’une fête organi-
sée par son centre d'accueil, un cadeau à chaque enfant
parrainé. Si vous n'avez pas reçu votre carte de Noël, contactez-nous au 01 45 36 41 52.
Et si vous n’avez pas encore fait votre don, il n’est pas trop tard.
Joyeux Noël
Merry Christmas
Joyeux Noël
Merry Christmas
✭
12. CENTRÉ SUR CHRIST – POUR L’ENFANT – EN COLLABORATION AVEC L’ÉGLISE12
L
es enfants pris en charge
par le programme de par-
rainage bénéficient de mul-
tiples services offerts par le
centre d’accueil : suivi scolaire,
alimentaire et médical, activités
sociales et culturelles, apport
spirituel. Mais parfois ils n’ont
pas encore le privilège d’avoir
un parrain. Il arrive aussi que
celui-ci ait dû interrompre son
soutien. Une longue attente com-
mence alors pour certains
enfants ou jeunes, même s’ils
restent dans le programme
comme les autres.
Une réponse à
la prière fervente
Helena Asti Bora a 8 ans. Elle vit
sur l’île de Sumba, en Indonésie
et va au centre
d’accueil. Elle demande souvent :
« Pourquoi n’ai-je pas encore de
parraincommelesautresenfants ?
Maman, je prie tout le temps pour
en avoir un ! »
Tout ce qu’elle reçoit au centre
est une vraie bénédiction. Sans
le parrainage, cette enfant pauvre
n’aurait jamais pu avoir accès
aux diverses possibilités qui s’ou-
vrent à elle. Mais elle ressent le
besoin d’avoir un parrain. Pour-
quoi ? Pour être reconnue, encou-
ragée, se sentir exister, avoir de
la valeur aux yeux de quelqu’un
d’extérieur à son entourage
immédiat.
Après 18 mois, l’attente est enfin
terminée : Helena apprend qu’elle
a un parrain. Remplie de recon-
naissance, elle verse des larmes
de joie. Sa mère, très fière, dit
en pleurant : « Je n’ai jamais
connu un tel succès. Même si je
ne le mérite pas, Dieu a répondu. »
C’est bien plus
qu’un simple courrier
Une fois qu’il a un parrain ou
une marraine, l’enfant est telle-
ment heureux de savoir que quel-
qu’un pense à lui. C’est à travers
ses lettres qu’il peut ressentir
l’attention que cet adulte, à l’autre
bout du monde, lui porte. Il se
sent soutenu par ses prières et
ses mots d’encouragement.
Son parrain ne saura peut-être
jamais à quel point ses courriers
comptent pour lui. En effet, il ne
sait pas forcément l’exprimer. Et
encore moins à l’écrit ! Et pour-
tant…
L’attente est une notion familière aux enfants des centres d’accueil : l’attente de trouver un
parrain, ou si le parrainage cesse en cours de route, de retrouver un parrain. Mais dès
qu'un parrain se lève, cette attente est remplacée par une joie immense!
PARRAINAGE D'ENFANTS
L’attente est terminée !
13. 13
Samuel Korgo, qui nous a rendu
visite en France récemment, a
été directeur de centre au Bur-
kina Faso. Il raconte la joie qui
transparait sur le visage d’un
enfant lorsqu’il reçoit une lettre.
Celui-ci repart avec sa lettre
comme si c’était son bien le plus
précieux. Il la montre à ses amis
du centre, à sa famille, aux autres
enfants du quartier. Puis, il la
conserve chez lui comme un tré-
sor. « Quand ils lisent les lettres
de leurs parrains, les enfants se
sentent extraordinaires. C’est
bien plus qu’un simple courrier
pour eux. Ces lettres créent un
lien fort avec l’enfant. »
Avoir un parrain,
c’est s’ouvrir au monde
Avoir un parrain ou une marraine,
c’est aussi une ouverture au
monde. Samuel Korgo en
témoigne : « Les enfants pauvres
sont recroquevillés sur eux-
mêmes. C’est certainement le
premier adulte avec qui ils ont
une relation en dehors de leur
famille. Ils découvrent alors plein
de choses. »
À tout moment, vous pouvez
apporter cet amour, cette joie et
cette ouverture au monde à un
enfant qui attend un parrain.
Faites cesser l’attente !
Vous pouvez répondre à la prière
d’un jeune garçon qui espère
depuis plusieurs mois en soute-
nant un enfant prioritaire. Ou
encore vous engager dans un
parrainage court en vous inves-
tissant dans la vie d’une adoles-
cente qui aimerait tant recevoir
des encouragements pendant les
quelques années qui lui restent
avant la fin du programme de
parrainage.
PARRAINAGE D'ENFANTS
En cette période de Noël, offrez le plus
beau des cadeaux à un enfant pauvre :
le lien inestimable avec un parrain
ou une marraine.
Avec le SEL, vous pouvez :
Parrainez un enfant prioritaire.
Vous engagez pour un parrainage court.
Parrainez un deuxième enfant.
Parlez du parrainage à vos proches
pour qu’eux aussi aient le privilège d’apporter
la joie dans un jeune cœur plein d’espoir.
Toutes les informations sur notre site :
www.selfrance.org / Rubrique parrainage
14. Le sujet des causes de la pau-
vreté est délicat à traiter. Cer-
taines personnes ou ONG préfè-
rent faire l’impasse sur cette
réflexion pour se concentrer sur
l’action et répondre aux besoins
pressants auxquels elles sont
confrontées.
Pourquoi est-il si compliqué (et
finalement si essentiel !) de par-
ler des causes de la pauvreté ?
Voici une liste non exhaustive de
raisons qui peuvent expliquer
notre réticence à nous engager
dans ce débat :
• Parce que les causes de la pau-
vreté sont bien souvent mul-
tiples et enchevêtrées et que
chacun a tendance à en voir
certaines et à être moins sen-
sible à d’autres.
• Parce que cela peut faire écho
à des choses très sensibles en
nous (une expérience person-
nelle de la pauvreté, un posi-
tionnement lié à nos opinions
politiques...).
• Parce que ça peut revenir à poin-
ter du doigt le comportement
du pauvre qui peut parfois avoir
une part de responsabilité dans
la situation qui est la sienne.
• Parce que ça peut remettre
profondément en cause notre
mode de vie occidental ou notre
façon de lutter contre la pau-
vreté.
• Parce qu’en tant que chrétien,
ça nous interroge sur le rapport
de Dieu à la souffrance humaine
et nous devons accepter notre
incapacité à tout comprendre
ou maîtriser.
Les causes de la pauvreté :
un sujet tabou ?
EAD/SENSIBILISATION
Pourquoi certaines personnes vivent-elles dans la pauvreté ? Il n’est pas aisé de répondre
à cette question et bien souvent, si l’on s’y attaque, c’est pour apporter une réponse
partielle et/ou partiale.
Nouveau :
un calendrier 2017
Ce calendrier reprend des dessins de presse
autour des thèmes de la pauvreté et de ses
causes. Il est une façon originale de réfléchir,
où l'humour est au service des plus pauvres.
Un cadeau unique !
Au prix de 7 € frais de port inclus. Délais de
livraison : sous huitaine à réception de votre
commande.
Pour commander, c'est facile :
• depuis notre site www.selfrance.org
• depuis notre blog blog.selfrance.org
• par téléphone au 01 45 36 41 66
• par email : nfouquet@selfrance.org
Prenant le parti qu’il est important de parler des
causes de la pauvreté, le SEL a décidé de traiter le
sujet sur son blog (blog.selfrance.org), que ce soit
au moyen d’un article de réflexion intitulé « Pourquoi
certaines personnes vivent-elles dans la pauvreté ? »
ou d’une nouvelle série de dessins de presse.
14
15. L
e Ghana est le deuxième pro-
ducteur de cacao dans le
monde. Dans les années 90,
sous l’impulsion de l’organisation
britannique « Christian Aid » et d’une
ONG néerlandaise (SNV), les petits
producteurs de cacao se sont regrou-
pés en coopérative. Ils forment
aujourd’hui un groupement fort de
85 000 producteurs répartis sur 1 250
villages. Ils exportent 5 % de la pro-
duction du pays, soit 640 000 sacs
de cacao. Le sac représente l’unité
de mesure ; un sac rempli pèse
60 Kg.
Quels avantages pour
ces producteurs ?
• Une indépendance vis-à-vis de
l’agence nationale d’exportation.
• Une entière maîtrise de leur poli-
tique marketing, la coopérative
étant le principal propriétaire de
la marque Divine (45% des parts).
• La possibilité d’autofinancer leur
développement avec l’appui de
l’organisation de microcrédit Oiko-
credit.
• L’alimentation d’un fonds de sou-
tien grâce au bénéfice tiré des
ventes. Ce fonds finance des pro-
jets communautaires dans le
domaine de la santé, de l’éduca-
tion, de l’hygiène, de l’accès à l’eau
propre, de la formation agricole
ainsi qu’un soutien actif visant à
l’autonomisation des femmes.
Quels bénéfices pour
le consomm’acteur ?
Au-delà du fait de consommer un
chocolat de qualité, 100% pur beurre
de cacao, sans graisse végétale et
sans OGM, en achetant le Chocolat
Divine, vous vous associez au projet
de ces petits producteurs et contri-
buez directement à la lutte contre
la pauvreté au Ghana.
Il s’agit, en effet, de soutenir une pro-
duction équitable, de qualité, utilisant
de préférence des méthodes agricoles
naturelles plutôt que des pesticides
très coûteux. Par exemple, les pro-
ducteurs ghanéens utilisent encore
la méthode traditionnelle de conchage
qui est l’étape de la fabrication où la
pâte de cacao prend l’arôme du cacao
et obtient son onctuosité.
15
Fondez pour un chocolat
délicieux et équitable !
Le chocolat Divine est une exclusivité Artisanat SEL en France. L’acheter, au-delà du geste
gourmand, c’est soutenir une filière de producteurs qui peuvent ainsi travailler et vivre
dignement avec leurs familles.
COMMERCE ÉQUITABLE
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Retrouvez la gamme complète sur notre site internet ou dans notre catalogue.
N’hésitez pas à compléter votre commande, sur papier libre, avec d’autres ré-
férences du catalogue et nous l’envoyer avec ce coupon, accompagnée de son
règlement par chèque à :
Artisanat SEL
101 rue Marc Seguin – CS 30205 – 07500 GUILHERAND GRANGES
Tel 04.28.42.20.10
Email : contact@artisanatsel.com
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que nous proposons :
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16. « N’oublions pas les plus pauvres ! »,
c’est ce qu’exprime l’Assemblée
générale des Nations Unies en sep-
tembre 2015 lorsqu’elle adopte les
17 Objectifs du Développement
Durable (ODD). Ceux-ci se distin-
guent des Objectifs du Millénaire
pour le Développement (OMD) et
des Sommets de la COP par leur
caractère universel et par l’intégra-
tion de l’environnement et du déve-
loppement dans un même cadre
d’objectifs. En effet, les ODD ont
l’ambition du développement conjoint
des sphères économique, sociale et
environnementale. Si l’intention est
louable, n’oublions pas qu’elle n’est
nullement contraignante juridique-
ment.
Mobiliser la société
civile
Néanmoins, pour inciter les états à
honorer leur engagement, un cadre
d’évaluation commun des perfor-
mances a été mis en place avec des
cibles à atteindre d’ici à 2030 et des
indicateurs mesurables ainsi qu’une
plateforme d’évaluation appelée le
Forum politique de haut niveau
(FPHN). Mais les Nations Unies et
les autres gouvernements ne sont
pas les seuls à jouer un rôle dans
le suivi des ODD. La société civile
locale « peut demander aux gou-
vernements de rendre des comptes
pour que des actions soient entre-
prises, suivre les progrès réalisés
et les comparer à ceux d’autres
pays »1
.
Faire entendre nos voix
Nous avons donc ici l’occasion de
faire entendre nos voix auprès de
nos dirigeants pour qu’ils n’oublient
pas les plus pauvres dans leurs
choix quotidiens, et non uniquement
lors de grands sommets mondiaux.
16
S'engager, c'est faire un choix
MICHÉE FRANCE
Si nous voulons progresser vers les Objectifs du Développement Durable, il nous faut com-
prendre comment nous pouvons agir, chacun à notre niveau, en faveur des plus pauvres.
La campagne « N’oublions pas les plus pauvres ! » souhaite vous en offrir l’occasion.
Les différentes élections de 2017 sont l’occasion d’être écoutés. Nous vous encourageons à nous renvoyer les
3 points que vous souhaitez communiquer aux candidats pour leur rappeler de ne pas oublier les plus pauvres.
1 ……….............................................................……….……………...............................................………................................
2 ……….............................................................……….…………………..............................................….................................
3 ……….............................................................……….………....................................................................................……...
Pour aller plus loin
Et pour chacun de nous ? Découvrons comment vivre en cohérence en
n’oubliant pas les plus pauvres dans nos choix de style de vie dans la
revue SEL Informations Spécial Michée accessible sur notre site
Internet : www.michee-france.org.
Vous pouvez aussi organisez un dimanche Michée dans votre église
grâce aux ressources disponibles sur notre site Internet. Voici quelques
photos d’engagements à lutter contre la pauvreté pris par des chrétiens
lors de précédents cultes Michée cette année.
1
Institut du développement durable, Working Paper, La France passera-t-elle le test des Objectifs du développement durable (ODD) ?, Une évaluation des nouveautés
et des défis des ODD pour la France, N°10/16 octobre 2016, p. 6. Mis gratuitement à disposition sur la page suivante :
http://www.iddri.org/Publications/Collections/Idees-pour-le-debat/WP1016_EH%20et%20al_ODD%20France.pdf
¡
Merci de renvoyer vos questions dans l'enveloppe T ci-jointe
ou de nous les remettre par email : contact@michee-france.org
17. Nous sommes ravis de vous annon-
cer le lancement d’un nouvel espace
d’animation et d’échange à l’adresse
suivante : delegues.selfrance.org
depuis le 26 novembre 2016.
Il s’agit d’un blog plus particulière-
ment destiné aux délégués du SEL
mais pas uniquement. Toute per-
sonne souhaitant monter une action
dans son Église locale en faveur du
SEL est la bienvenue : vous y trou-
verez des idées, des ressources et
la possibilité de dialoguer avec quel-
qu’un du SEL pour vous accompa-
gner dans votre projet !
Le blog est structuré autour de 4
grandes rubriques. Vous pourrez y
découvrir le rôle du délégué : vous
verrez qu’il y a une multitude d’ini-
tiatives possibles très simples ou
plus ambitieuses, en fonction de ce
que votre Église souhaite faire.
Vous trouverez
ensuite sur le blog
les évènements
que le SEL orga-
nise ou auxquels il
prend part : les
présences lors de
différents rassem-
blements à venir,
les visites d’Églises,
des informations
sur la journée du
SEL (fixée au 26
mars pour 2017), la
course des héros
2017, etc. Il s’agit
là d’autant de ren-
dez-vous auxquels
vous pourriez par-
ticiper ou parfois contribuer !
Le blog contiendra aussi des res-
sources : nous y mettrons au fur et
à mesure des supports (vidéos,
PowerPoints, textes, etc.) qui vous
permettront de sensibiliser à une
action chrétienne dans un monde
en détresse et de parler des actions
soutenues par le SEL : parrainage,
projets de développement, secours
d’urgence. Notre but est de vous
faciliter la tâche pour que vous puis-
siez parler du SEL de la façon la
plus pertinente possible.
Le blog des délégués vous permet
enfin de nous contacter. Nous nous
tenons à votre disposition pour vous
aider à animer un temps SEL dans
votre Église !
Nous vous encourageons donc vive-
ment à faire un tour sur le blog des
délégués du SEL, pour que nous
puissions ensemble relever de nou-
veaux défis car c’est avec vous que
nous pourrons toujours davantage
soutenir le travail de nos partenaires
chrétiens locaux.
17
DÉLÉGUÉS
Un nouvel espace
d’animation et d’échange
Encore un nouveau blog ! Mais pour quoi faire ? Pour vous aider ! Il va devenir un lieu indis-
pensable de ressources pour tous ceux qui veulent agir dans leur Église au profit des plus
démunis. Découvrez-le ici en avant-première !
Comment devenir délégué ?
Le délégué est une personne qui saura intéresser, mobiliser
les membres de son Église aux différentes actions du SEL et
de ses partenaires par exemple en les motivant à la prière, en
relayant les informations que nous envoyons, en portant la
cause de ceux qui vivent dans la pauvreté, en appelant à sou-
tenir le travail des partenaires du SEL.
Comment devenir délégué ? Contactez Fadima Kambou à de-
legues@selfrance.org ou au 01.45.36.41.62 : elle vous expli-
quera tout !
18. 18
A
u-delà du défi sportif, nos
6 coureurs voulaient pro-
fiter de l’événement pour
récolter des fonds pour la réha-
bilitation du Centre de Santé de
Nselo en RD Congo, en parlant
de leur projet autour d’eux.
Thomas, à l’initiative du projet
raconte : « L’Ekiden d’Albi est un
évènement important et connu
de la ville depuis 20 ans déjà.
Nous avions envie de courir pour
une cause qui rende gloire à Dieu
en manifestant notre amour à
ceux et celles qui en manquent.
Nous avons pensé au SEL parce
que c’est une œuvre que nous
connaissions et apprécions, en
particulier pour son désir d’as-
socier témoignage évangélique
clair et actions concrètes au ser-
vice du prochain en détresse. »
Le défi sportif a été relevé : l’équipe
a couru les 42km195 et terminé
115ème
sur 490 équipes, en 3h16
mn. Quant au défi humanitaire,
plus de 1 000€ ont été récoltés !
Ce qu’ils retiennent de cette aven-
ture ? « Nous avons envie de
recommencer ! Le fait de courir
un marathon en équipe illustre
finalement très bien ce à quoi
nous appelle le Seigneur Jésus,
et ce que s’efforce de faire le
SEL : au service du Seigneur,
chacun peut apporter sa pierre,
même modeste, pour que soient
manifestés l’amour et la gloire
de Dieu. L’Évangile qui nous sauve
est tellement glorieux qu’il doit
nous transformer, nous faire
avancer, agir... et même cou-
rir ! »
Bravo et MERCI à eux !
Ils ont couru pour un centre
de santé en RD Congo !
DE VOUS À NOUS
Samedi 1er
octobre, ils étaient 6 à porter les couleurs du SEL sur la ligne de départ de
l’Ekiden d’Albi, un marathon dont la participation se fait en équipe.
L'équipe « DEFI SEL » : Sandrine, Valérie, Etienne, Jean-Philippe, Lazare et Thomas
19. JOURNEE DU SEL
journeedusel.selfrance.org
DIMANCHE
26 MARS 2017
BéninCLéMENT
SALARIéE
Isabelle
délégué et sportif
MARC
ARTISTE
PIERRE
Une action chrétienne dans un monde en détresse
RESSOURCESDISPONIBLESÀ PARTIR DU16 JANVIER
Parrainé par le
Répondez à l’appel des partenaires chrétiens locaux du SEL,
laissez-vous inspirer par leurs exemples et engagez-vous à leurs
côtés à votre manière : priez, donnez, parlez, courez, chantez
20. Nom :
Prénom :
Adresse :
Code postal : Ville :
Courriel : @
SI1612C
Je fait un don de :
❏ 25 € ❏ 50 € ❏ 100 € ❏ 150 €
❏ Autre : ……………… € DEA
Je règle :
❏ par chèque à l’ordre du SEL
❏ Par internet : www.selfrance.org
Renvoyez votre don dans l’enveloppe T ci-jointe.
L’eau potable en quantité et qualité suffisante
est un bien précieux. Cependant, 663 millions
de personnes n’y ont toujours pas accès.
Aujourd’hui, vous pouvez faire une différence!
Oui, je veux soutenir les projets Eau et Assainissement.
Si l’eau n’est pas propre,
comment vivent-ils ?