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Notes de l'éditeur
Comment le Système d’Information peut nous accompagner dans le développement durable ?
Le développement durable dans l’informatique est un sujet de plus en plus présent dans les axes de progression de nos systèmes d’information. Green IT, Eco-tic, bilan carbone… des sujets qui deviennent incontournables dans une politique SI. Dans la prolongation de ces améliorations du SI à proprement parlé, vient tout naturellement celle de la mise au service des technologies de l’information pour le développement durable et pour la société civile. Voici une tentative de décryptage de la situation actuelle.
Green IT – Gérez la consommation d’énergie de vos système
Ce livre publié aux éditions ENI est de comprendre les problématiques de la consommation d’un parc informatique et de mettre en place une politique de gestion de l’énergie. J’ai essayé de fournir avec ce livre une boîte à outils efficace pour permettre au lecteur d’appréhender de façon concrète la Green IT.
Partie 1 - Où nous amène la technologie informatique ?
Les technologies électroniques et informatiques ont toujours suivi une croissance importante. Depuis les années 50, cette croissance peut être comparée à une sorte de révolution industrielle. Les signes du passée et d’aujourd’hui ne vont pas dans le sens d’une diminution de ce rythme mais plutôt dans celui d’une folle croissance (Data center, processeur multi-cœur…). Alors dans cette photo, quelle est la place de la green it?
Quelques chiffres :
Selon Gartner, le secteur IT est responsable de 2% des émissions de C0² soit 183 millions de tonnes par an.
- Environ 50 millions de tonnes de déchets électroniques sont produits chaque année dans le monde selon le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE).
- La facture électrique, qui comptait traditionnellement pour 10% du budget informatique global, pourrait représenter la moitié du budget informatique d’ici quelques années (IDC)
L’explosion du nombre de transistor des processeurs continue …
Cette explosion de la technologie est symbolisée dans la loi de Moore. Cette loi énonce de façon empirique que le nombre de transistor des processeurs doublait tous les deux ans. Cette loi a été vérifiée jusque dans les années 2000 ralentie mais rien n’indique une stagnation. Compte tenu de cette profusion de ressource et de puissance, les logiciels sont devenues de plus en plus gros et lourds. Ce phénomène appelé Bloatware ou Obésiciel se retrouve partout dans nos application (Windows, Office…).
L’inflation logicielle et matérielle est bien une réalité.
Quelques chiffres :
Windows 2000 nécessitait 166 MHz et 80 Mo de RAM
Windows 7 1000 Mhz et 2500 Mo de RAM
Heureusement, la technologie est arrivé à notre secours !
Compte tenu de cette explosion, les contraintes de capacités de l’infrastructure informatique doit suivre. Puissance de calcul, Onduleur, climatisation, consommation… tout doit suivre. Les services externalisés et plus particulièrement le cloud computing est depuis quelques années la solution à ce problème. Tous les capacités nécessitant une infrastructure sont alors externalisé : stockage, logiciel, matériel… Mais cela est une solution miracle ? Cela règle t-il cette explosion technologique et rend la société virtuelle ? La société n’a plus besoin d’infrastructure lourde, mais cette structure virtuelle est elle si propre?
Dématérialisation ?
Avant de positionner le cloud computing en solution miracle, posons nous quelques questions. La loi de lavoisier est intéressante dans cette réflexion : « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ».
Appliquons ce principe par exemple sur le SaaS: si l’on soustraite la gestion d’un logiciel, la gestion n’est plus dans la société mais est dans tous les cas effectuée quelque part. Ce traitement ne nécessite plus de matériel dans la société mais impacte la puissance de traitement d’un centre dans le nuage. Le petit serveur qui permettait de gérer le logiciel, et qui a disparu de la société, se transforme en une partie de puissance du centre de donnée.
On peut appliquer ce principe sur la dématérialisation. Une société qui n’imprime plus ses factures mais qui utilise la dématérialisation. Il faudra donc un nouveau serveur qui n’existait pas. La matérialité de l’impression a été virtualisé mais quand même transformé en un gestion informatique bien matérielle.
Exemple du nuage : Facebook
Les réseaux sociaux sont des très bons exemples pour montrer l’impact sur le matériel que peuvent avoir des services à priori virtuels. Voici quelques chiffres éloquents sur l’infrastructure du réseau le plus répendu, Facebook :
50 000 serveurs web
1 000 Serveur de base de données
800 serveurs cache
Soit une consommation de 9 Méga Watt ou encore l’équivalent de la consommation d’un TGV duplex circulant 24h/24h (Source greenit.fr). Dans cet impact environnemental, on pourrait aussi compter les tonnes de matériaux toxiques nécessaires aux circuits électroniques ou se poser la question sur la fin de vie de ce matériel.
Réflexion a pousser sur tous les services (professionnel ou non) qui rythme maintenant notre vie…
L’impasse ?
Alors la technologie informatique et le développement durable ne sont pas compatibles et nous sommes dans une impasse. Les constats réalisés ne sont en effet pas très concluant. De plus la multitudes d’information, de désinformation et de non-information qui circulent actuellement sur la Green IT n’aide pas à faire un bilan positif. Annonce sur des data centers « vert », PC en bambou… le greenwashing (ou eco-blanchiment) est partout et nous ferait croire à cette non compatibilité ?
Une bonne connaissance de l’impact du SI sur l’environnement et des axes d’amélioration possibles est alors nécessaires pour tous.
Pour aller plus loin
Les 7 péchés capitaux du greenwashing : http://sinsofgreenwashing.org/
Des signes annonciateurs de changement
Faut-il alors aller plus loin dans la recherche d’axe d’amélioration du développement durable ? Oui car certains signes positifs peuvent êtres décryptés.
1 – Tout d’abord, au delà du développement durable, la green It est un axe d’amélioration et d’efficience du SI. Optimiser et rendre plus performant, voila le but de la green it. Pas uniquement de façon financière et comptable mais avec d’autres leviers. C’est un axe permettant de rendre l’’entreprise plus compétitive.
2 – Certains événements nous ont fait réfléchir sur la problématique des ressources énergétiques. Crise énergétique en Californie, coût en constante explosion de la facture d’électricité… La ressource électricité est à l’informatique ce qu’est le pétrole pour les transports, i.e. une ressource critique. Que serait une société fournissant uniquement un service dématérialisé si l’électricité était coupée?
3 – Avec le point de la performance du processus vient la performance économique. Par son optimisation, la green IT est une source d’économie. La preuve, dans les sondages de DSI, un des facteurs pour aller vers la green it est les gains potentiels.
4 – La réglementation est un axe non négligeable, quelle soit volontaire (comme les programmes Energy Star) ou imposée (taxe carbone).
5 – Le client, de plus en plus informé, est demandeur d’un service durable au sens environnemental. Une société qui intègre des axes d’amélioration environnemental a un avantage concurrentiel par rapport à une autre société.
6 – Les partenaires, comme les clients, sont demandeurs de collaboration avec des personnes ayants les mêmes visions qu’eux-mêmes.
Partie 2 - Quels choix et quels outils pour le SI ? … Ou comment éviter l’effet « ampoule économie d’énergie ».
Si la Green It et la technologie ne sont pas si facilement compatible, quels sont alors les pistes pour avoir un SI plus durable ? Nous allons tenter de faire un point clair pour éviter l’effet ampoule économie d’énergie. Lors de la recherche d’économie pour les ménages, la solution miracle a été les ampoules fluocompacts. Effectivement, elles ont l’avantages d’être 5 fois plus économes.
Cependant beaucoup d’effet négatif sont maintenant connus :
- Selon le CRIIREM, organisme de recherche sur le rayonnement électro-magnétique, les ampoules émettent des ondes électromagnètoques.
Selon Recylum, l’éco-organisme chargé en France de la collecte et du recyclage des lampes usagées, seulement 30% des ampoules basse consommation sont recyclées. Or ces ampoules sont composé de mercure.
Qu’en sera-t-il pour le SI si l’on agit de la même manière ?
ACV … ou comment se situer
Comme nous l’avons vu, il est important de connaître son impact global. L’analyse du cycle de vie (ACV) en évaluant les impacts environnementaux d’un produit ou d’un service est la solution la plus efficace actuellement. Normalisée avec l’ISO 14040, cette méthodologie permet de prendre en compte les impacts de l’extraction des matières premières jusqu’à la fin de vie, autrement dit du berceau au tombeau (cradle to grave). Cette méthodologies est cependant lourde à appliquer mais est l’exemple de vers où l’on doit aller pour analyser son impact.
Dans un premier temps prendre connaissance de l’ACV du matériel permettra de bien comprendre son impact et ainsi de choisir le matériel en tout état de cause. Toute la clé de la green IT est dans cette analyse.
Exemple de la slide : ACV d’un PC (Source UNEP)
Un tableau de bord avec des KPI Green IT
La green it est pour le SI un changement de processus et en quelque sorte une rupture technologique. Il faut donc effectuer une conduite du changement classique : politique Green IT, tableau de bord… Cette politique sera a comparer, dans l’application, à d’autres politiques de la société (Politique de sécurité par exemple).
Dans le cas de suivi de processus, les KPI (Key Performance indicator ou indicateur clé de performance) sont utilisés. Ces indicateurs sont largement partagé et utilisé pour suivre le SI :
Taux de rebond pour les sites WEB
% de sous-traitance pour le SI
Mais compte tenu de la jeunesse de la Green IT, ces KPI ne sont pas encore figés. Voici quelques pistes :
PUE (Power Usage Effectiveness) pour les data centers : Rapport entre l’énergie effectivement utilisé par le SI sur l’énergie consommée sur le secteur.
Watt par personne : pour les bureaux par exemple
Durée de vie du matériel.
…
Dans tous les cas, ces KPI sont nécessaires et même si ils ne sont pas encore standardisé, ils permettront de suivre la mise en place de la green IT.
Comme n’importe quel KPI, il n’y a pas d’indicateur miracle, surtout en Green IT. L’exemple est le PUE largement utilisé dans les communications des data center pour annoncer des améliorations de l’efficacité. A chaque annonce le PUE tend vers 1 (efficacité idéale), mais qu’en est t’il réellement ? Le PUE ne prend pas en compte tous les paramètres, par exemple les climats ou se trouve les data centers ou alors la performance.
Avoir différents indicateurs à différents niveau est une bonne méthodologie, et qui dépendra de l’infrastructure, du service offert…
Le cas de la consommation ...
Une fois les indicateurs et la politique mises en place, quels sont les leviers pour diminuer l’impact environnemental? Le premier axe, le plus visible est la consommation du SI. Mais attention, la green IT ne se résume pas à cette action.
Tout d’abord, il faut revenir sur ce que l’on demande au SI : Etre tout le temps opérationnel et disponible pour l’utilisateur. Cette capacité se traduit ensuite malheureusement par une activité constante du système. Une voiture doit être opérationnelle tout le temps et en toute transparence pour le conducteur, est-ce pour cela que l’on la laisse allumée?
Ce constat n’est à faire uniquement pour les postes de travail mais aussi pour les serveurs, les imprimantes…
De nombreuses études existent sur les habitudes mais une simple observation dans votre société suffit largement. Baladez vous le soir dans vos bureau, observez les écrans allumés, les signes voyants, les bruits de disques durs… Ce phénomène est clairement un gaspillage car la consommation induite ne permet de créer aucune valeur.
Quelques chiffres :
- Un pc allumé 24h/24 avec une alimentation de 400 w équivaut à une augmentation de plus de 150€ par an de la facture (Futura sciences)
- Pour 1€ dépensé dans l’achat d’un ordinateur, il faut dépenser en plus 50 centimes en énergie. Et pour le même ordinateur il faudra prévoir 71 centimes dans 4 ans. (IDC)
Gérer la consommation grâce aux ressources en place
Optimiser le gaspillage de consommation est un des axes les plus facile.
Tout d’abord la sensibilisation des utilisateurs est le levier le plus efficace et le moins coûteux. En effet, cet axe ne nécessite pas de logiciel ou de charge de maintenance. Formation, sensibilisation, support de communication permettront de diminuer drastiquement la consommation. Et les gestes possibles sont nombreux :
Extinction des PC le soir
Utilisation de la mise en veille
Non utilisation des écrans de veille
Extinction des interrupteurs sur les multiprises
Ensuite la configuration des paramètres des OS permettra de simplifier les mises en veille. Les systèmes d’exploitations offrent maintenant un nombre important de réglages qui permettent de s’adapter à n’importe quel contexte. Le déploiement sera d’autant plus facile qu’il sera prévu lors du déploiement des OS ou alors dans les procédures d’achat.
Enfin, de nombreux logiciels existent aujourd’hui et permettent de gérer l’extinction et la mise en veille d’un ensemble de PC de façon centralisée. Mais bien sur rien ne sera plus efficace qu’un employé informé.
Adapter les outils de travail
Après l’optimisation de la consommation, un axe d’amélioration important est l’optimisation de l’outil informatique. En effet, comme vu au début de la présentation, l’outil informatique a vécu une explosion égocentrique et non maitrisée. Dimensionner notre outil est donc nécessaire.
Plusieurs besoins existent concernant les postes informatique dans une société : station internet, bureautique, calcul… Adapter le PC est une nécessité. Les solutions de virtualisation avec des clients légers répond par exemple à ce besoin.
Ensuite plusieurs pratiques peuvent de même être optimiser. Optimisation de l’impression, par exemple qui en plus du gain de consommation va créer un gain de papier. Le gains potentiels est énorme (voir chiffres ci-dessous).
Quelques chiffres :
34 feuilles par employé et par jour soit 80 kg par an.
Etude Kyocera : Sur 10 000 pages imprimées par an et par employé, 6800 sont inutiles
2100 pourraient être imprimées en recto-verso
1600 pourraient être lues à l’écran
1100 sont imprimées en version brouillon
800 sont dupliquées
600 sont des mauvais documents
600 sont laissées sur l’imprimante
Slide supplémentaire ?
Optimisation final, la mutualisation des ressources. Actuellement, pour des raisons de disponibilité ou de facilité, on préfère multiplier les ressources : PC de calcul, station avec des logiciels métier, imprimante personnelle… la mutualisation permet d’optimiser les achats et la consommation et donc l’impact environnemental. La virtualisation la aussi peu aider en mettant en rassemblant par exemple sur un PC plusieurs environnement différents.
Dématérialiser l’infrastructure
Compte-tenu que le matériel est la cause principale de l’impact négatif sur l’environnement, la solution idéal est la dématérialisation. Et les sources de dématérialisation sont de plus en plus nombreuse : Virtualisation des applications, cloud computing, système de gestion documentaire…
Le faite de passer du monde matériel au monde logiciel a l’avantage d’une gestion plus aisée et plus modulaire. On peut déplacer, partager, supprimer les ressources en un clic. Mais attention, rien ne se perd, tout se transforme… Il faut bien du matériel pour gérer le virtuel.
De plus, cette aisance de gestion facilite une prolifération des ressources. Le Virtual Sprawl en est l’exemple concret.
Points d’attention :
Gestion centralisée des machines virtuelle
Gestion de la redondance des données
Rendre plus verte la supply chain
Les actions que nous avons vu sont plus particulièrement des améliorations. Pour aller plus loin, il faut optimiser la source : Il faut intégrer des critères environnementaux dans vos achats de matériels, de services, de Cloud…
Pour vous aider :
des labels avec chacun leurs avantages (efficacité énergétique, consommation, interdiction de substance…)
de la mesure par un simple wattmètre
évaluez vos fournisseurs avec la vision environnementale
Evaluez vos data centers avec des indicateurs concrets (PUE…)
Aidez vous d’organisme comme green grid, efficient server
Et surtout soyez sensibilisé au contexte de la Green pour être un consommateur averti.
Prolonger la durée de vie du SI
Ensuite que faire en fin de vie du matériel? Le première chose à laquelle on pense : le jeter ou mieux le recycler. La règlementation DEEE oblige à ramener le matériel à des recycleurs officiels. Mais attention un français génère 28 kg de DEEE par an (Source Greenit.fr) et 5kg sont seulement recyclé. Le reste ? Enfuis en France, exporté illégalement dans le tier-monde.
Toujours dans la vision de l’ACV, si l’on veut diminuer son impact, alors il faut essayer de prolonger la vie du SI. Ceci n’est pas facile dans un contexte ou de toute manière le matériel est garantie 3 ans. Mais en entretenant le logiciel et le matériel régulièrement, l’électronique peut servir beaucoup plus.
Ensuite, si vraiment le matériel ne convient plus, lui donner une seconde vie soit en interne en le transformant en un client léger soit en externe en faisant un don (Ecole par exemple).
Partie 3 – Un outils sain pour aider les hommes
Un fois une informatique plus durable, on peut discuter et mettre en place un outils qui aiderait l’homme.
Que serait le domaine de la médecine si Pasteur, physicien et chimiste, n’avait pas inventé un processus de stérilisation idéal ?
L’IT au service de la société
Par la capacité de traitement des données, l’informatique est un outil puissant pour assister l’homme et prolonger son cerveau.
Le premier axe est bien sur la mise en place de logiciel ayant pour but d’aider, de centraliser ou de mesurer les actions de développement durable. SAP propose par exemple Carbon on demand
Le web 2.0 a donner une nouvelle envergure au développement durable en mettant des communauté en place. Les sites de covoiturage sont des exemples intéressant à suivre. Tout d’abord ils étaient uniquement des simples sites d’annonce mais ont évolué de plus en plus vers un service plus poussé : géolocalisation par exemple
Merci la convergence !
On peut mieux analyser cette évolution en observant le phénomène de la convergence des technologies. En effet, on voit depuis quelques années se créer des passerelles entre différents domaines. Télécom, informatique, domotique, énergie renouvelable…
Ces passerelles offrent tout naturellement des perspectives impressionnantes d’innovation. On ne voit pas une semaine sans l’annonce d’une startup utilisant cette convergence dans différents domaines. L’électronique est sa miniaturisation offre une possibilité de mettre en place une multitude de capteur et d’actionneur, les télécoms nous permettent de connecter tous ses capteurs et l’informatique d’offrir une capacité de gestion illimité.
Exemple de la fonction traffic HD Tomtom : les GPS dans chaque voiture enregistre la vitesse, la transmette au centre de gestion Tomtom qui en déduit des informations de traffic et les transmettent à tous les GPS ainsi qu’a un site web.
Les smart grids … Le futur exemplaire de la green IT ?
Alors comment jusqu’ou ira cette convergence ? Le domaine des smart grids ou réseau d’énergie intelligent est peut être l’exemple.
Imaginez que vos appareils électromènagers s’allume automatiquement lorsque qu’une éolienne de la ferme voisine s’active. Autre exemple : lorsqu’en hiver à 19h, tous le monde rentre chez soi et allume son chauffage, ses lumières et tous ses appareils électroniques, il y a un pic de consommation qui pose de grand problème aux fournisseurs d’énergie. Les smarts grids permettraient alors de réguler, de tarifer autrement, d’avertir… Fini le changement d’horaire.
Est ceci n’est pas de la science-fiction, de nombreux réseaux pilotes sont mise en place en France et dans le monde entier. Et lorsque tous les éléments du réseau seront connectés (eau, gaz, électricité, consommateur, entreprise…) alors le SI devra offrir une multitude de service (tarification, gestion, surveillance, tableau de bord à différents niveau…) pour donner aux smarts grids l’envergure espérée.
Virtuel mais bien réel
Alors maintenant que faire ? Mettre en place une politique (et donc me prendre du temps) ? Je vais devoir encore payer un consultant (et donc me couter) ? C’est compliquer et je vais me faire encore avoir par mon fournisseur et ses messages marketing ?
Tout d’abord S’INFORMER, SE FORMER et REFLECHIR à son impact environnemental. L’informatique n’a rien de virtuel même si au final la seule interface est un écran. L’informatique à un impact sur l’environnement mais a aussi un fort potentiel pour diminuer l’impact de l’homme sur l’environnement.
Conclusion
Il me semble qu'ils confondent but et moyen, ceux qui s'effraient par trop de nos progrès techniques. La machine n'est pas un but, c'est un outil.
Antoine Saint-Exupéry