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14 Mar 2023
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  1. Les stratégies business L’analyse stratégique d’un domaine d’activité, tant dans sa phase de diagnostic que de propositions, fait référence aux facteurs de performance éclairés par de nombreuses études qui ont à la fois permis de structurer la phase de diagnostic et d’orienter les prises de décision stratégique au sein de chaque DAS. L’examen de ces stratégies business, également dénommées « stratégies d’activité » ou encore « stratégies de DAS », précède logiquement la présentation des stratégies génériques associées. La finalité ultime du management stratégique est de permettre à une entreprise de choisir et de mettre en œuvre, dans chaque DAS, une stratégie qui lui permette d’acquérir un avantage compétitif source de profit. Le préalable est de se prononcer sur les éléments conditionnant la performance : un domaine d’activité stratégique bien « classé » sur ces éléments sera dans une position enviable, à maintenir ; un domaine mal classé se trouvera dans une situation difficile qu’il conviendra sans doute d’abandonner. Ce sont ces relations fondamentales (supposées ?) entre divers éléments et la performance que nous allons décrire. Quels sont les facteurs de performance qu’il convient aujourd’hui d’identifier dans un domaine d’activité stratégique ? Nous en retenons cinq qui nous semblent incontournables pour comprendre les stratégies choisies par les entreprises. Les quatre premiers sont spécifiques alors que le dernière st plus général :  La maîtrise du cycle de vie de l’activité, c’est-à-dire la gestion de la relation entre les ventes et le temps ;  L’accumulation de l’expérience qui permet de réduire les coûts unitaires ;  La position de leader en termes de part de marché, synonyme de rentabilité ;  L’innovation qui permet de créer un avantage concurrentiel générateur de performance ;  La mobilisation des compétences de l ’entreprise, par exemple la maîtrise du temps et la maîtrise de la qualité. Ensuite, nous abordons successivement les stratégies génériques dans un secteur, la classification de Porter, la boussole stratégique prix-valeur, la stratégie Océan Bleu, puis le rôle de la technologie, la stratégie de la longue traîne et le type d’industrie.  Les stratégies génériques À l’intérieur d’une activité, les orientations stratégiques génériques sont réduites à deux : soit l’entreprise recherche des économies de coûts avec une volonté de volume, soit elle tente de se différencier par rapport à l’offre de ses concurrents. C’est ce que nous verrons avant de présenter la célèbre typologie de Porter qui décrit trois stratégies possibles. Un excellent moyen pour dominer les concurrents consiste à produire à un coût inférieur. Pour cela, il est indispensable de disposer d’une part de marché non négligeable afin de bénéficier des lois d’apprentissage, mais aussi de posséder une organisation sans faille. Les
  2. coûts inutiles sont pourchassés, les meilleures sources d’approvisionnement recherchées, les investissements dans le matériel le plus moderne pratiqués. En un mot, l’entreprise mène une politique active d’amélioration de la productivité. La maîtrise de l’évolution des coûts de revient, voire la légitime volonté de simple réduction des coûts sont des préoccupations de toute entreprise, dans toute circonstance, et ne doivent pas être confondues avec la stratégie générique de low cost qui, elle, aborde le problème des orientations concurrentielles de long terme.  La stratégie de différenciation Elle consiste en une distinction du produit ou du service offert par la firme qui vise à créer quelque chose qui soit perçu comme unique par l’ensemble du secteur. L’entreprise réussit ainsi à se constituer, sur son marché, un monopole de fait qui la met à l’abri des attaques des concurrents. Le produit, par sa conception, son image, les services qu’il rend, est tel qu’il ne connaît aucun concurrent direct. Les clients sont fidèles. La part de marché n’est pas nécessairement très élevée mais tenue fermement. Toute la question ici est celle du différentiel de prix que l’entreprise est capable de faire supporter à ses clients.  La classification de Porter Selon Porter, pour un DAS donné, trois grandes familles de stratégies sont concevables. Chacune d’elle est exclusive des deux autres, car toute recherche d’une voie médiane serait vouée à l’échec. Les deux premières stratégies génériques proposées par Porter sont celles que nous venons de décrire. Il en ajoute une troisième, en opposant, au sein de la différenciation, la volonté stratégique de s’adresser à tout le secteur d’une part (il l’appelle également nt différenciation) et à un segment particulier d’autre part ; cette dernière prend le nom de stratégie de concentration. L’entreprise s’attaque à un segment précis : un groupe de consommateurs ou un groupe de produits. La recherche d’une cible unique lui permet de bénéficier des avantages soit de la domination des coût s, soit de la différenciation, soit des deux en même temps. Pour Porter, entre les trois stratégies génériques développées au sein d’un secteur, domination globale par les coûts, différenciation et concentration, il est clair que l’entreprise se doit de choisir, sinon « l’enlisement dans la voie moyenne » menace l’entreprise.  La boussole stratégique prix-valeur L’opposition entre stratégies reposant sur des prix bas (inspirées des logiques de volume et de coûts bas) et les stratégies de différenciation (fondées sur l’innovation, la technologie, la qualité ,l’image, etc.) mérite d’être dépassée pour comprendre les stratégies d’entreprises comme Dell, Ikea, pour ne citer que deux exemples. En effet, ces entreprises peuvent désormais, en raison de la compétition intense, faire reposer leur stratégie simultanément sur la différenciation et des prix bas.
  3. En fait, l’analyse des stratégies des entreprises suivies dans un DAS peut s’effectuer simultanément selon deux critères : Quelle est la valeur perçue de l’offre produits/services par rapport aux concurrents ? La qualité, le service après-vente, l’image de marque, l’innovation, etc., de l’ offre sont-ils s perçus comme supérieurs, équivalents, inférieurs à ceux des concurrents ? – Quels sont les prix par rapport aux compétiteurs ? Sont-ils comparables ? Plus élevés, plus bas ? Il est important de souligner que sur ces deux dimensions, ce qui prime ce n’est pas tant la valeur ou le prix, que la valeur relative et le prix relatif perçus par les clients. En matière stratégique et dans un environnement concurrentiel, seule la comparaison avec les compétiteurs compte : une qualité élevée ne crée pas de valeur si tous les concurrents ont la même.  La stratégie Océan Bleu L’idée de ne pas opposer stratégie de différenciation avec stratégie de coût, et de combiner les avantages de prix et de valeur présents dans la boussole stratégique, se retrouve dans la stratégie Océan Bleu. Pour ses promoteurs, Océan Bleu consiste à créer un nouvel espace stratégique, plutôt que d ’entrer en lice avec les concurrents directs, ce qu’ils dénomment Océan Rouge. L ’idée centrale de la stratégie Océan Bleu est de sortir du périmètre actuel de la concurrence (faire reposer sa stratégie sur d’autres facteurs clés de succès) pour créer un nouvel espace stratégique reposant sur une logique innovation-valeur, génératrice de valeur pour les clients et pour l’entreprise. Il s’agit en général de mener de front la réduction de coûts et l’augmentation de valeur pour l’acheteur. La définition d’une stratégie Océan Bleu suppose de répondre à quatre questions relatives aux critères, et aux caractéristiques produits-services qui créent véritablement de la valeur pour le client :  Quelles caractéristiques acceptées par les compétiteurs du secteur doivent être exclues ? Il s’agit d’éléments de l’offre actuelle du secteur qui ne créent pas de valeur.  Quelles caractéristiques doivent être atténuées par rapport aux pratiques actuelles du secteur ? Il s’agit d’aspects du produit ou du service que l’on ne peut pas supprimer, mais dont la portée et le coût peuvent être réduits.  Quelles caractéristiques doivent être renforcées par rapport aux pratiques actuelles du secteur ? C’est le cas inverse à la situation précédente.  Quelles caractéristiques absentes actuellement du secteur peuvent être créées? Il s’agit là de se différencier par des éléments nouveaux  La relation technologie-stratégie business La stratégie de différenciation consiste à faire accepter au client de payer un différentiel de prix justifié par le caractère unique d’une offre. Le caractère unique peut reposer sur de nombreux éléments tels que l’image ou une qualité supérieure mais, très
  4. généralement, le facteur de différenciation résulte d’une innovation. Une entreprise propose un produit innovant dans son aspect, dans ses caractéristiques fonctionnelles, dans son conditionnement, etc. L’innovation est alors au cœur du processus de différenciation. Il est évident que la réussite de cette stratégie passe par la double réussite déjà évoquée. D’abord, l’innovation doit être perçue comme telle par le consommateur. On se souvient d’une lessive qui avait découvert un âge nt lavant beaucoup plus puissant que ceux existant sur le marché mais dont elle n’a jamais pu véritablement tirer les bienfaits car elle n’a pas pu, ou pas su, démontrer à ses clients l’intérêt d’une lessive ultra-compacte.  L’hyper compétition La dynamique concurrentielle actuelle se caractérise par ce que l ’on nomme communément l’hyper compétition. D’Aveni a i dentifié quatre facteurs qui provoquent l’hyper compétition au sein d’une industrie : - La demande des consommateurs ; – les savoirs ; – le déclin des barrières à l’entrée ; – la fréquence croissante des alliances entre firmes.
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