3. Université Constantine 3
Outre les opérations ponctuelles sur les villes traditionnelles (intervention sur
médinas) qui ont été transformées de 1830 – 1870, car le pouvoir colonial s'est
d'abord appuyé sur elles, il a mis en place, sous l’autorité de Bugeaud, un
projet territorial (ingénieurs du génie) qui consiste en la création de :
villes coloniales un réseau de camps militaires, qui devinrent des
centres urbains de 1840 à 1848,
▪ lieux de pouvoir et de l‘administration pour contrôler le territoire
▪ lieux d’implantation et de diffusion des modes coloniaux (sociaux, culturels
et économiques)
villages de colonisation 1848 à 1870 (plan de ville à échelle réduite)
▪ Permettre l’implantation des colons
▪ Exploitation des terres agricoles (après avoir dépossédé les autochtones
▪ Créer des noyaux de colonisation
Réseau des routes les reliant
Urbanisme colonial
3
4. Université Constantine 3 4
Villes coloniales
Sous l'autorité de Bugeaud, un réseau de camps militaires est créé ex-nihilo entre
1840 et 1848, se localisant en des points stratégiques, tels que Sétif, Batna, ou
bien créés comme centres urbains tels que: Skikda, Saïda, Bordj Bou Arréridj,
Bouira, Souk Ahras… La trame est proposée par le chef du génie.
L'organisation des villes coloniales est un exemple parfait de la projection spatiale
d'une conception centralisée du pouvoir: damier régulier.
La ville coloniale suit un modèle uniforme qui est le même appliqué en Europe
dans la première moitié du 19ème siècle. Il se présente comme suit : « un
échiquier de rues rectilignes, qui définissent une série d’îlot, presque toujours
carrés. Au centre, une place sur laquelle donne les édifices les plus importants :
l’église, la mairie, les maisons des marchands et des colons riches »
Ce plan est défini par le tracé de l'enceinte, les règles de fortification,
l'emplacement des portes et l'implantation des établissements militaires et
intègre des éléments majeurs de composition: la régularité, le traitement de
l'espace public, et les relations entre les différents quartiers ainsi que le
réseau viaire et le découpage en lots.
La ville coloniale est parfois suréquipée par rapport aux cités équivalentes
en métropole.
6. Université Constantine 3 6
Sétif, 1848, une ville créée de toute pièce (ex-nihilo)
Plan de Sétif à sa création Plan de Sétif, 1930
7. Université Constantine 3 7
Tiaret, 1841
La colonne du général Bugeaud rase
la citadelle et sur les ruines sera
reconstruite la nouvelle ville de
Tiaret.
21. Université Constantine 3 21
Ain Témouchent, 1842
base militaire 1842 extension en 1887 1954 1960
Maison du colon Eglise Saint Laurent, 1937
22. Université Constantine 3 22
Mila: un dédoublement unique en Algérie du Nord
Le vieux Mila enfoui dans ses jardins,
est délaissé au profit du damier colonial
26. Université Constantine 3 26
Dédoublement à Ouargla
le ksar reste confiné sur sa colline alors que la ville
coloniale se développe selon une trame très lâche,
incompatible avec le milieu désertique.
27. Université Constantine 3 27
Touggourt
Touggourt, 1933
Ksar Mestaoua avant 1854
Parmi les transformations:
▪ enterrement du fossé, disparition des remparts, portes),
▪ la destruction du quartier sud-est du ksar, jugé insalubre et en mauvais état- sauf le palais qui
devenu un local administratif.
▪ la destruction de la mosquée El-Mlékia et l’édification sur son site, de la caserne militaire.
▪ Le prolongement des anciennes impasses qui ont servit de support à la nouvelle extension.
28. Université Constantine 3 28
Le Sahara colonisé
Timmimoun: Le village colonial face au ksar
El Oued
33. Université Constantine 3 33
Le périmètre de colonisation évoque les terres affectées à un centre projeté destinée à des
colons ruraux européens. La colonisation française a connu plusieurs étapes dans l'occupation
physique du territoire algérien. Après quelques hésitations, et les premiers essais de Clauzel
avec les villages de Kouba, Birkadem, et Boufarik, le général Bugeaud entama la prise de
possession véritable du territoire avec comme instrument le binôme village/périmètre de
colonisation. L'intérieur du périmètre est découpé en concessions comprenant chacune des
"lots ruraux" (jardins et cultures) et des "lots urbains.
Le périmètre de colonisation du village
de Aïn Kercha
Le parcellaire précolonial
(région Aïn Kercha)
Le binôme village/périmètre de colonisation
34. Université Constantine 3 34
Périmètre de Colonisation", l'outil foncier fondamental du projet de peuplement
Plan du village colonial d'El Harrouch
Implantation d'un village de colonisation au sein de son
périmètre : El Harrouch
Ainsi, chaque famille recevra gratuitement une concession de 50 à 75 hectares,
comprenant un lot dans le village, un lot de jardin (verger) et un lot de culture en
plus d’instruments agricoles, semences et quelques têtes de bétail.
35. Université Constantine 3 35
Un schéma similaire à celui de la ville
Ces villages reprennent à une échelle réduite les mêmes
principes de la ville, plantés au milieu de leur périmètre,
ils sont très typiques des mêmes règles : les deux axes
principaux orthogonaux, une centralité au croisement des
axes accueillant les équipements administratifs,
économiques (dock silo), culturels et cultuels (clocher de
l'église). Les premiers villages furent construits dés 1832
aux portes d'Alger et le dernier en 1928 en Oranie.
Aujourd'hui plusieurs d'entre eux, si ceux ne sont pas
tous, sont de petites villes.
Vue sur un village colonial (Mérouana)
Plan du village colonial de Mérouana
L'aspect militaire du plan quadrillé de ces centres n’est pas uniquement défensif, mais il répond davantage à la
volonté de maîtrise de l'étude, du coût et de la réalisation du projet (dans les délais les plus courts possibles).
38. Université Constantine 3
Ras El Oued (Tocqueville)
Kaïs (Edgar-Quinet)
Merouana (Corneille)
Tadjenanet (Saint Donat)
Ces villages reprennent à une échelle réduite les mêmes principes de la ville, plantés au milieu de leur
périmètre, ils sont très typiques : les deux axes principaux orthogonaux, une centralité à leur
croisement accueillant les équipements administratifs (mairie, gendarmerie), économiques (dock
silo), culturels et cultuels (clocher de l'église et école).
Les premiers villages, dés 1832 près d'Alger, le dernier en 1928 en Oranie
38
42. Université Constantine 3 42
De village de colonisation à une petite ville
Mérouana (30 000 hab) Tadjenanet (40 000 hab)
43. Université Constantine 3 43
Les équipements publics
AKBOU : Hôtel de Ville et église
Eglise corneille (Merouana)
Eglise de Valmy (El-Kerma
Mairie de Sig
47. Université Constantine 3 47
Le plan demi-Neuf-Brisach
Tous les centres coloniaux, qu’ils soient villes ou villages, présentent un schéma unique qui
est un dérivé du schéma "demi-Neuf-Brisach". En effet, la place d'armes forme le centre
de la ville vers lequel convergent en croix, les rues principales. Les îlots entourant la place
sont réservés aux édifices publics, l'église pouvant trôner isolément bouchant un des axes
aboutissant sur la place.
Schéma du plan à la "demi-Neuf-Brisach"
(sans échelle)
Le plan demi-Neuf-Brisach correspond à la moitié du plan de la ville coupée en deux au
niveau de la place d'armes. La place est désormais ouverte, soit sur la mer, soit sur un
fleuve alors que sa partie fermée voit aboutir perpendiculairement les axes principaux,
l'église étant placée dans l'axe d'une des rues, généralement celle perpendiculaire au côté
ouvert de la place.
"Dessin Projet de Neuf-Brisach" présenté par
Le Maréchal de Vauban (1602)
Figure géométrique
référentielle des
Ingénieurs du Génie, qui
reprend, en fait, le
dessin présenté par Le
Maréchal de Vauban.
49. Université Constantine 3 49
Modèle de Neuf-Brisach au complet
"Auzia" (Sour El Ghozlane)
(1845) village de 120 familles,
IlsreprennentintégralementlemodèledeNeuf-Brisachaucomplet.Lesîlotssontrépétésàsouhaitenfonction
dunombredefamillesàinstaller.Essaidelogiquearithmétiquesurmodèlegéométriquedéjàéprouvé.
"Berrouaguia" (1860) pour 112 familles
"Sidi Bel Gacem" Village pour 100 familles
Village de 20 familles Village de 40 familles Village de 68 familles
54. Université Constantine 3 54
Un parc massif de logements coloniaux
Sous forme de grands immeubles avec des façades plus clinquantes que celles de Marseille
ou Paris ou bien en maisons type villa dans les faubourgs sous forme de lotissement qui
demeure l’outil principal utilisé pour occuper de nouveaux territoires. De façon moins
rigide, les faubourgs s'étendent avec une densité basse. Ajoutons à ceux-là les grandes
« murailles » d’immeubles du plan de Constantine.
La majorité des grands
ensembles en Algérie sont
représentés par des immeubles
de grande taille réunissant
plusieurs centaines ou milliers de
logements, la fonction
résidentielle y est dominante,
sinon exclusive.
Cité Amimoune, Béjaia Aero-habitat, Alger
Bâtiment des Dunes, Alger
Ciloc Constantine
Cité Picasso, Constantine
57. Université Constantine 3 57
Ville et village, quelle différence?
Le pouvoir de l’administration coloniale a imposé un style urbanistique
caractérisé par la rigidité du maillage orthogonal et l’organisation d’édifice
publics, religieux et administratifs autour des places qui, par conséquent,
structurent la ville. Donc les caractéristiques de la ville coloniale sont :
- Un tissu urbain distribué par des places et placettes reliées entre elles
par un réseau de voies cruciformes.
- Enceinte régulière
- Trame orthogonale
- Deux quartiers : civil et militaire
Place d’arme (200 X140m) autour de laquelle se place l’église et le square.
La différence entre la ville et le village est le fait qu’il y ait plusieurs places
dans la ville avec une gamme d’équipements tels que : église, police, mairie,
palais de justice, théâtre, poste, marché, banque, au centre, lycée, gare,
halles, puis viennent prison, hôpital, abattoir, en périphérie.
58. Université Constantine 3 58
Le génie militaire et la maitrise d’œuvre urbaine
• Plan en damier avec très peu de variations
• L’art militaire dans le tracé des camps et la castramétation
• Tout établissement doit s’inscrire dans une logique de « guerre », rigueur et
sécurité
• Être un cadre salubre (hygiénisme)
• Aération (rues, carrefours, places),
• Réseaux d’évacuation au-dessous des voies de circulations
• Ordonnancement: régularité des plans, symétrie
• Praticabilité (adaptation ultérieure à la vielle civile)
• Parcellaire régulier, proportions, espaces centraux réguliers
• Nivellement, alignement, voiries linéaires, portes
• Edifices publics côtoyant édifices militaires
« Contrairement aux architectes, les ingénieurs du génie militaire refusent les dessins
« à effets » et l’utilisation de figures compliquées… »
60. Université Constantine 3 60
Eléments définissant l’espace colonial
• Faubourgs industriels (quartiers de maisons ouvrières)
• Village de colonisation
• Grands aménagements urbains : front de mer
• Places, rues, boulevards (taillés dans le tissu ancien, tracé moderne)
• Jardins et squares
• Ouvrage de circulation (mécanique, escaliers, ascenseurs, téléphérique, système urbain piéton,
tunnel et galerie)
• Ensembles industriels
• Lotissements d’habitation
• Les grands ensembles d'habitat collectif
• Représentation du pouvoir avec une architecture imposante, lourde et agressive (mairie, église
palais de justice, théâtre, gendarmerie)
• Représentation du système social (hospice, hôpital, caserne, lycée, école, prison et habitat social)
Le colonat entreprit la récupération des villes, l’occupation des terres agricoles et la création de nouveaux
centres de colonisation. Ils utilisèrent toutes les ressources et toutes les techniques à leur profit ;
sédentarisation des paysans en passant par leur expropriation pure et simple jusqu’au regroupement
forcé. L’objectif réel consistait à récupérer les bonnes terres agricoles et rejeter les paysans vers les
piémonts et les terres incultes de la périphérie. Dépourvus, ainsi, de leurs ressources, les paysans
fournissaient aux colons une réserve très riche de main d’œuvre, résignée et à bon marché.
Le dessin du tracé viaire et le découpage du sol initie cette urbanité; le rapport du privé et du public, le
monumental, le système des équipements, la régularité, symétrie et simplicité, la densité, la hiérarchie des
espaces publics, etc, sont les principes fondamentaux des tracés de villes ex nihilo ou des extensions. Les
ingénieurs du Génie, concepteurs et réalisateurs de ces villes, expriment à travers ces créations l'idée de
ville qu'ils partagent. Pour l’application des règles d’un nouveau urbanisme on distingue:
61. Université Constantine 3 61
Conclusion
En Algérie, l’urbanisation est due, dans un premier temps, à la dépossession des fellahs
(regroupements dits « villages nègres ») puis aux politiques de répression populaire
pendant la guerre de libération (insécurité des campagnes, politique de recasement et
regroupement autoritaire des populations). Cette urbanisation s’est traduite aussi par
la naissance des bidonvilles, réserves de mains d’œuvre qui se sont juxtaposés aux
villes officielles.
L’atomisation fonctionnelle de la ville, quant à elle, a été concrétisée par le biais du
programme du plan de Constantine qui inaugure une application systématique de
l’idéologie de la charte d’Athènes.
D’un point de vue hygiéniste et sanitaire, on admet le geste du colonisateur mais d’un
point de vue culturel et humain, le reproche essentiel que l’on doit faire à ces
« pionniers », c’est d’avoir nié l’existence d’une civilisation, de n’avoir pas tenu compte
des modes de vie qui auraient pu être modernisés dans le respect de la tradition, et
surtout d’avoir négligé la religion.
En ce qui concerne l’urbanisme colonial, les villes ont souvent servi de champs
d’expérimentation telles que les initiatives des : Prost, Laprade, Beaudouin, Gulton…
pour la France et de même pour la Grande Bretagne et l’Allemagne.
L'art urbain colonial a introduit dans les villes algérienne la proportion, la régularité, la
symétrie, la perspective en les appliquant aux voies, places, édifices, au traitement de
leurs rapports et de leurs éléments de liaisons (arcades, colonnades, portes
monumentales, arcs, jardins, obélisques, fontaines, statues, etc…)
62. Université Constantine 3 62
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