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ESCARRES ET ULCÈRES
CHRONIQUES DE LA PEAU
QU’EST-CE QU’UNE ESCARRE
• Les escarres et les ulcères chroniques de la peau sont des plaies plus ou moins profondes qui n’arrivent pas à
cicatriser spontanément. Ils sont dus à une insuffisance de l’irrigation sanguine locale, soit du fait d’une
compression prolongée (escarres) soit d’un trouble de la circulation artérielle ou veineuse (ulcères), parfois en
lien avec une autre maladie, en particulier le diabète.
• Les escarres et les ulcères nuisent fortement à la qualité de vie et exposent à de nombreuses complications
locales et générales. Leur prise en charge est complexe et repose sur le traitement de leur cause, le
soulagement de la douleur et des soins locaux pour faire régresser la lésion, sous forme de pansements adaptés
aux caractéristiques particulières de chaque plaie.
• Chez les personnes alitées de manière prolongée, des mesures de prévention et de dépistage précoce peuvent
être mises en place pour éviter l’apparition ou l’aggravation des escarres.
QU’EST-CE QU’UNE ESCARRE
• QU’EST-CE QU’UNE ESCARRE ?
• Une escarre est une lésion de la peau et des tissus situés sous celle-ci, lésion caractérisée par une zone de
tissus endommagés (« nécrose ») qui forme une plaie qui n’arrive pas à cicatriser spontanément. Le plus
souvent, les escarres se forment lorsque la peau est comprimée entre une saillie osseuse (la partie d’un os
située directement sous la peau) et un support trop ferme, en général un matelas ou un fauteuil, chez des
personnes alitées ou qui ont une mobilité très réduite à la suite d’une maladie, d’un accident ou d’un handicap.
Cette pression prolongée gêne la circulation sanguine au niveau de la peau et des tissus sous-jacents, ce qui
asphyxie petit à petit la zone compressée.
QU’EST-CE QU’UNE ESCARRE
• QU’EST-CE QU’UN ULCÈRE CHRONIQUE DE LA PEAU ?
• Un ulcère chronique de la peau est une lésion de la peau (à la différence de l’escarre, les tissus sous-
jacents ne sont pas touchés) qui forme une plaie qui n’arrive pas à cicatriser spontanément. Comme
l’escarre, son origine est la diminution de la circulation sanguine locale. Mais, dans le cas de l’ulcère, il
ne s’agit pas de la conséquence d’une pression excessive mais d’un trouble de la circulation sanguine
locale, dû par exemple à une insuffisance veineuse (« ulcère veineux »), des dépôts de
cholestérol dans les artères qui irrigue la zone touchée (« ulcère artériel ») ou une autre maladie, le
plus souvent le diabète (« ulcère diabétique » ou « mal perforant plantaire »). L’ulcère est une plaie
moins profonde que l’escarre.
• En termes de soins locaux (pansements), les escarres et les ulcères se traitent de la même manière.
QU’EST-CE QU’UNE ESCARRE
• LES ESCARRES ET LES ULCÈRES DE LA PEAU SONT-ILS FRÉQUENTS ?
• Les escarres s’observent uniquement chez les personnes qui sont alitées (ou assises en fauteuil) de
manière prolongée. On estime qu’elles touchent entre 17 et 50 % des personnes de plus de 65 ans
hospitalisées pour une longue durée.
• Les ulcères toucheraient environ 1 % de la population générale et 3 % des personnes de plus de 65
ans.
QU’EST-CE QU’UNE ESCARRE
• QUI SONT LES PERSONNES À RISQUE D’ESCARRE OU D’ULCÈRE DE LA PEAU ?
• Les personnes âgées sont plus à risque d’ulcère et d’escarre parce que leur peau est plus fine, plus fragile et plus sensible à la diminution de
l’irrigation sanguine locale.
Le risque de développer une escarre est directement lié à l’immobilité en position couchée ou assise, avec compression locale. Ce risque est
aggravé par la dénutrition.
• Les facteurs de risque des ulcères sont plus variés :
• insuffisance veineuse avec stagnation du sang dans les jambes ;
• obstruction partielle des artères et des artérioles (les petites artères) par des dépôts de cholestérol (« athérosclérose ») ;
• diabète, parce qu’un taux de sucre dans le sang élevé de manière prolongée endommage la paroi des petites artères et les
terminaisons nerveuses qui les contrôlent ;
• inflammation des vaisseaux sanguins (« vascularite ») ;
• certaines tumeurs.
• Dans certains cas, plusieurs causes s’additionnent : c’est le cas des ulcères dits « mixtes » avec atteinte à la fois veineuse et
artérielle. Comme pour les escarres, la dénutrition augmente le risque d’ulcère de la peau.
SYMPTÔMES ET COMPLICATIONS
SYMPTÔMES ET COMPLICATIONS
• QUELS SONT LES SYMPTÔMES DES ESCARRES ?
• Les escarres apparaissent d’abord sous la forme de taches rouges sur les zones d’appui (en regard
des saillies osseuses) qui ne perdent pas leur couleur lorsqu’on appuie dessus. Ensuite, la peau prend
une teinte bleuâtre et un aspect écorché. Enfin, l’escarre apparaît sous la forme d’une plaie plus ou
moins profonde, plus ou moins suintante. Lorsqu’elle évolue sans soins, elle peut prendre une teinte
noirâtre et dégager une odeur désagréable.
• Elles se situent principalement sur les fesses (au niveau du sacrum) et les talons.
SYMPTÔMES ET COMPLICATIONS
• QUELS SONT LES SYMPTÔMES DES ULCÈRES DE LA PEAU ?
• Les symptômes des ulcères de la peau varient selon leur origine. Ils forment des plaies moins
profondes que les escarres.
• Les ulcères dits « veineux » (qui représentent environ 70 % des cas) apparaissent le plus souvent
autour des malléoles (la saillie osseuse de chaque côté de la cheville). Autour de la plaie, la peau est
parfois de couleur ocre et présente des lésions d’eczéma ou des varices. Ces ulcères sont peu
douloureux. Les ulcères dits « artériels » (20 % des cas environ) touchent le plus souvent les jambes
et le dos des pieds. Très douloureux, ils s’accompagnent d’une baisse de la température du pied
touché et d’une atténuation du pouls au niveau de la cheville correspondante.
• Chez les personnes diabétiques, les ulcères touchent le plus souvent la plante des pieds et peuvent
être relativement profonds, d’où leur appellation de « mal perforant plantaire »
SYMPTÔMES ET COMPLICATIONS
• QUELLES SONT LES COMPLICATIONS DES ESCARRES ET DES ULCÈRES DE LAPEAU ?
• Les escarres et les ulcères sont à l’origine de nombreuses complications :
• des complications localisées avec de la douleur et un risque d’infection de la plaie ;
• des complications plus étendues (autour de la plaie) comme l’eczéma ou l’érysipèle, une infection de la peau
due à un streptocoque. À long terme, ces plaies chroniques peuvent se transformer en lésion cancéreuse ;
• des complications générales : infection généralisée (septicémie), anémie ou dénutrition. Les escarres et
les ulcères exposent également à un risque de tétanos si la personne n’est pas à jour de cette vaccination ;
• des complications psychologiques dues à la limitation de l’autonomie, l’impact négatif sur la qualité de vie et
l’image de soi, ou la perception de l’escarre comme symbolisant la fin de vie.
•
PRÉVENTION ET DIAGNOSTIC
PRÉVENTION ET DIAGNOSTIC
• COMMENT PRÉVENIR LES ESCARRES ET LES ULCÈRES DE LA PEAU ?
• La prévention des ulcères repose sur le dépistage des troubles de la circulation sanguine par le médecin traitant (et, pour les
personnes diabétiques, par un contrôle du diabète et une sensibilisation du patient à la surveillance et aux soins de ses
pieds), ainsi que par le dépistage et le traitement des facteurs de risque.
• La prévention des escarres repose sur la prévention des compressions locales prolongées et la surveillance attentive des
zones de pression. En pratique :
• s’assurer que la personne alitée change de position toutes les 2 à 3 heures ;
• s’assurer que le matelas et les coussins sont adaptés ;
• apprendre au patient et à ses proches à surveiller les zones de peau à risque tous les jours, à la recherche d’une rougeur
suspecte ;
• maintenir l’hygiène de la peau ;
• s’assurer que le régime alimentaire de la personne alitée est suffisant et équilibré.
• Attention, il est déconseillé de masser ou frictionner les zones à risque d’escarre, ou de leur appliquer du froid ou de la
chaleur.
PRÉVENTION ET DIAGNOSTIC
• COMMENT SE FAIT LE DIAGNOSTIC DES ESCARRES ET DES ULCÈRES DE LA PEAU ?
• L’aspect et la localisation des lésions d’escarre ou d’ulcère suffisent à en poser le diagnostic.
• Chez les personnes âgées, le médecin cherche systématiquement à dépister un risque d’ulcère : il
compare le pouls et la température aux deux chevilles pour dépister un trouble de l’irrigation sanguine
dans une jambe (lorsque la circulation se fait mal, le pied atteint est plus froid que l’autre et son pouls
plus difficile à percevoir).
• En cas de doute, ou pour comprendre l’origine d’un ulcère, il peut prescrire des examens
complémentaires des vaisseaux sanguins : échodoppler, artériographie ou angio-IRM, par exemple.
TRAITEMENT ET SOINS
TRAITEMENT ET SOINS
• QUELS SONT LES TRAITEMENTS DES ESCARRES ET DES ULCÈRES DE LA PEAU ?
• Les traitements des escarres et des ulcères de la peau sont complexes et visent plusieurs objectifs :
• supprimer les causes de leur apparition (compression, trouble de la circulation sanguine) pour rétablir la
circulation locale ;
• établir des conditions locales favorables à la cicatrisation, par exemple en asséchant les plaies suintantes ou en
hydratant les plaies sèches après les avoir nettoyées ;
• diminuer la douleur et l’inconfort local par des soins mais aussi parfois par des médicaments contre la douleur en
application locale ou par voie générale ;
• prévenir et traiter les complications ;
• prévenir les récidives.
TRAITEMENT ET SOINS
• RÉTABLIR LA CIRCULATION SANGUINE LOCALE
• Pour rétablir une irrigation sanguine compatible avec la cicatrisation, il est nécessaire, dans le cas
des escarres, de réduire la compression de la plaie, par exemple en adoptant un matelas et des
coussins adaptés (il existe des lits spécifiquement destinés aux personnes souffrant d’escarres), mais
aussi en aidant le patient à changer régulièrement de position, ou en l’aidant à être plus mobile. Il
existe des positions particulières qui réduisent le risque d’escarre chez les personnes alitées.
• En présence d’un ulcère veineux, le port de bas de contention s’avère souvent nécessaire pour lutter
contre l’insuffisance veineuse. Dans certains cas, lorsque les artères sont bouchées, il est nécessaire
d’avoir recours à la chirurgie vasculaire.
TRAITEMENT ET SOINS
• PRENDRE SOIN DE LA PLAIE ET FAVORISER SA CICATRISATION
• Pour favoriser sa cicatrisation, il est nécessaire d’apporter à la plaie des soins adaptés à ses caractéristiques : présence de fragments de tissu nécrosé,
présence de fibrine (une protéine qui suinte de la plaie), présence et aspect des bourgeons cicatriciels (la partie de la plaie qui assure la cicatrisation), taille et
profondeur de la plaie, suspicion d’une complication infectieuse, etc.
• Le soin typique d’une escarre ou d’un ulcère consiste à :
• nettoyer les débris de tissus nécrosés ou de fibrine avec de l’eau savonneuse ou du sérum physiologique. L’usage de solutions antiseptiques,
d’antibiotiques locaux ou de substances réputées cicatrisantes comme le baume du Pérou est déconseillé car il retarde la cicatrisation et expose à des risques
de sensibilisation à ces produits.
• la mise en place d’un pansement (dit « pansement primaire ») recouvrant la plaie et adapté aux caractéristiques de celle-ci (voir encadré) ;
• éventuellement la mise en place d’un pansement plus large, protecteur, par-dessus le pansement primaire (dit « pansement secondaire »).
• Ces soins, réalisés par un infirmier ou une infirmière, doivent être répétés régulièrement, le plus souvent tous les 2 à 5 jours.
• La présence d’eczéma autour de la plaie peut être traitée par des corticoïdes locaux. Si des signes d’infection apparaissent autour de la plaie,
des antibiotiques par voie générale sont prescrits.
• Dans certains cas particuliers, il peut être nécessaire de recourir à une greffe de peau pour favoriser la cicatrisation de la plaie.
TRAITEMENT ET SOINS
Les pansements utilisés en cas d’escarre ou d’ulcère de la peau
Il existe une très grande variété de pansements utilisés dans les soins des escarres et des ulcères, selon les caractéristiques de la plaie. Par exemple :
•les pansements à l’acide hyaluronique destinés à stimuler les bourgeons de cicatrisation ;
•les pansements absorbants pour les plaies suintantes : hydrocellulaires, hydrocolloïdes, hydrofibres ou avec alginates ;
•les pansements hydrogels pour les plaies sèches ;
•les pansements avec gel hypertonique (glycérol et miel) ;
•les matrices à effet antiprotéase (collagène et cellulose) ;
•les tulles et interfaces vaselinés ;
•les pansements à l’argent ;
•les pansements au charbon, destinés aux plaies malodorantes ;
•etc.
Ces pansements sont, dans le cas des escarres et des ulcères, remboursés à 60 ou 100 %, selon le type, par l’Assurance maladie. Le reste du coût est parfois pris en charge par les assurances complémentaires de santé (« mutuelles »).
À l’hôpital, un pansement particulier est parfois utilisé, le « pansement à pression négative », où la plaie est soumise à une légère aspiration de manière permanente. Ce type de pansement est plutôt utilisé sur des plaies qui sont subir une
intervention chirurgicale pour les préparer.
SOURCES ET RÉFÉRENCES
• Escarres, ulcères, VIDAL Recos, 2016
• Prévention et traitement des escarres de l’adulte et du sujet âgé, Conférence de consensus, Haute autorité de
santé, 2001
• Les pansements : indications et utilisations recommandées, Haute autorité de santé, 2009
• Prise en charge de l'ulcère de jambe à prédominance veineuse hors pansement, Haute autorité de santé, juin
2006.
• Escarre.fr, un site consacré aux escarres
• https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/Escarres_court.pdf
• https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/Escarres_court.pdf
• https://www.vidal.fr/maladies/recommandations/escarres-ulceres-1782.html#prise-en-charge
• https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/recommandations_finales_pdf.pdf

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  • 2.
  • 3. QU’EST-CE QU’UNE ESCARRE • Les escarres et les ulcères chroniques de la peau sont des plaies plus ou moins profondes qui n’arrivent pas à cicatriser spontanément. Ils sont dus à une insuffisance de l’irrigation sanguine locale, soit du fait d’une compression prolongée (escarres) soit d’un trouble de la circulation artérielle ou veineuse (ulcères), parfois en lien avec une autre maladie, en particulier le diabète. • Les escarres et les ulcères nuisent fortement à la qualité de vie et exposent à de nombreuses complications locales et générales. Leur prise en charge est complexe et repose sur le traitement de leur cause, le soulagement de la douleur et des soins locaux pour faire régresser la lésion, sous forme de pansements adaptés aux caractéristiques particulières de chaque plaie. • Chez les personnes alitées de manière prolongée, des mesures de prévention et de dépistage précoce peuvent être mises en place pour éviter l’apparition ou l’aggravation des escarres.
  • 4. QU’EST-CE QU’UNE ESCARRE • QU’EST-CE QU’UNE ESCARRE ? • Une escarre est une lésion de la peau et des tissus situés sous celle-ci, lésion caractérisée par une zone de tissus endommagés (« nécrose ») qui forme une plaie qui n’arrive pas à cicatriser spontanément. Le plus souvent, les escarres se forment lorsque la peau est comprimée entre une saillie osseuse (la partie d’un os située directement sous la peau) et un support trop ferme, en général un matelas ou un fauteuil, chez des personnes alitées ou qui ont une mobilité très réduite à la suite d’une maladie, d’un accident ou d’un handicap. Cette pression prolongée gêne la circulation sanguine au niveau de la peau et des tissus sous-jacents, ce qui asphyxie petit à petit la zone compressée.
  • 5. QU’EST-CE QU’UNE ESCARRE • QU’EST-CE QU’UN ULCÈRE CHRONIQUE DE LA PEAU ? • Un ulcère chronique de la peau est une lésion de la peau (à la différence de l’escarre, les tissus sous- jacents ne sont pas touchés) qui forme une plaie qui n’arrive pas à cicatriser spontanément. Comme l’escarre, son origine est la diminution de la circulation sanguine locale. Mais, dans le cas de l’ulcère, il ne s’agit pas de la conséquence d’une pression excessive mais d’un trouble de la circulation sanguine locale, dû par exemple à une insuffisance veineuse (« ulcère veineux »), des dépôts de cholestérol dans les artères qui irrigue la zone touchée (« ulcère artériel ») ou une autre maladie, le plus souvent le diabète (« ulcère diabétique » ou « mal perforant plantaire »). L’ulcère est une plaie moins profonde que l’escarre. • En termes de soins locaux (pansements), les escarres et les ulcères se traitent de la même manière.
  • 6. QU’EST-CE QU’UNE ESCARRE • LES ESCARRES ET LES ULCÈRES DE LA PEAU SONT-ILS FRÉQUENTS ? • Les escarres s’observent uniquement chez les personnes qui sont alitées (ou assises en fauteuil) de manière prolongée. On estime qu’elles touchent entre 17 et 50 % des personnes de plus de 65 ans hospitalisées pour une longue durée. • Les ulcères toucheraient environ 1 % de la population générale et 3 % des personnes de plus de 65 ans.
  • 7. QU’EST-CE QU’UNE ESCARRE • QUI SONT LES PERSONNES À RISQUE D’ESCARRE OU D’ULCÈRE DE LA PEAU ? • Les personnes âgées sont plus à risque d’ulcère et d’escarre parce que leur peau est plus fine, plus fragile et plus sensible à la diminution de l’irrigation sanguine locale. Le risque de développer une escarre est directement lié à l’immobilité en position couchée ou assise, avec compression locale. Ce risque est aggravé par la dénutrition. • Les facteurs de risque des ulcères sont plus variés : • insuffisance veineuse avec stagnation du sang dans les jambes ; • obstruction partielle des artères et des artérioles (les petites artères) par des dépôts de cholestérol (« athérosclérose ») ; • diabète, parce qu’un taux de sucre dans le sang élevé de manière prolongée endommage la paroi des petites artères et les terminaisons nerveuses qui les contrôlent ; • inflammation des vaisseaux sanguins (« vascularite ») ; • certaines tumeurs. • Dans certains cas, plusieurs causes s’additionnent : c’est le cas des ulcères dits « mixtes » avec atteinte à la fois veineuse et artérielle. Comme pour les escarres, la dénutrition augmente le risque d’ulcère de la peau.
  • 9. SYMPTÔMES ET COMPLICATIONS • QUELS SONT LES SYMPTÔMES DES ESCARRES ? • Les escarres apparaissent d’abord sous la forme de taches rouges sur les zones d’appui (en regard des saillies osseuses) qui ne perdent pas leur couleur lorsqu’on appuie dessus. Ensuite, la peau prend une teinte bleuâtre et un aspect écorché. Enfin, l’escarre apparaît sous la forme d’une plaie plus ou moins profonde, plus ou moins suintante. Lorsqu’elle évolue sans soins, elle peut prendre une teinte noirâtre et dégager une odeur désagréable. • Elles se situent principalement sur les fesses (au niveau du sacrum) et les talons.
  • 10. SYMPTÔMES ET COMPLICATIONS • QUELS SONT LES SYMPTÔMES DES ULCÈRES DE LA PEAU ? • Les symptômes des ulcères de la peau varient selon leur origine. Ils forment des plaies moins profondes que les escarres. • Les ulcères dits « veineux » (qui représentent environ 70 % des cas) apparaissent le plus souvent autour des malléoles (la saillie osseuse de chaque côté de la cheville). Autour de la plaie, la peau est parfois de couleur ocre et présente des lésions d’eczéma ou des varices. Ces ulcères sont peu douloureux. Les ulcères dits « artériels » (20 % des cas environ) touchent le plus souvent les jambes et le dos des pieds. Très douloureux, ils s’accompagnent d’une baisse de la température du pied touché et d’une atténuation du pouls au niveau de la cheville correspondante. • Chez les personnes diabétiques, les ulcères touchent le plus souvent la plante des pieds et peuvent être relativement profonds, d’où leur appellation de « mal perforant plantaire »
  • 11. SYMPTÔMES ET COMPLICATIONS • QUELLES SONT LES COMPLICATIONS DES ESCARRES ET DES ULCÈRES DE LAPEAU ? • Les escarres et les ulcères sont à l’origine de nombreuses complications : • des complications localisées avec de la douleur et un risque d’infection de la plaie ; • des complications plus étendues (autour de la plaie) comme l’eczéma ou l’érysipèle, une infection de la peau due à un streptocoque. À long terme, ces plaies chroniques peuvent se transformer en lésion cancéreuse ; • des complications générales : infection généralisée (septicémie), anémie ou dénutrition. Les escarres et les ulcères exposent également à un risque de tétanos si la personne n’est pas à jour de cette vaccination ; • des complications psychologiques dues à la limitation de l’autonomie, l’impact négatif sur la qualité de vie et l’image de soi, ou la perception de l’escarre comme symbolisant la fin de vie. •
  • 13. PRÉVENTION ET DIAGNOSTIC • COMMENT PRÉVENIR LES ESCARRES ET LES ULCÈRES DE LA PEAU ? • La prévention des ulcères repose sur le dépistage des troubles de la circulation sanguine par le médecin traitant (et, pour les personnes diabétiques, par un contrôle du diabète et une sensibilisation du patient à la surveillance et aux soins de ses pieds), ainsi que par le dépistage et le traitement des facteurs de risque. • La prévention des escarres repose sur la prévention des compressions locales prolongées et la surveillance attentive des zones de pression. En pratique : • s’assurer que la personne alitée change de position toutes les 2 à 3 heures ; • s’assurer que le matelas et les coussins sont adaptés ; • apprendre au patient et à ses proches à surveiller les zones de peau à risque tous les jours, à la recherche d’une rougeur suspecte ; • maintenir l’hygiène de la peau ; • s’assurer que le régime alimentaire de la personne alitée est suffisant et équilibré. • Attention, il est déconseillé de masser ou frictionner les zones à risque d’escarre, ou de leur appliquer du froid ou de la chaleur.
  • 14. PRÉVENTION ET DIAGNOSTIC • COMMENT SE FAIT LE DIAGNOSTIC DES ESCARRES ET DES ULCÈRES DE LA PEAU ? • L’aspect et la localisation des lésions d’escarre ou d’ulcère suffisent à en poser le diagnostic. • Chez les personnes âgées, le médecin cherche systématiquement à dépister un risque d’ulcère : il compare le pouls et la température aux deux chevilles pour dépister un trouble de l’irrigation sanguine dans une jambe (lorsque la circulation se fait mal, le pied atteint est plus froid que l’autre et son pouls plus difficile à percevoir). • En cas de doute, ou pour comprendre l’origine d’un ulcère, il peut prescrire des examens complémentaires des vaisseaux sanguins : échodoppler, artériographie ou angio-IRM, par exemple.
  • 16. TRAITEMENT ET SOINS • QUELS SONT LES TRAITEMENTS DES ESCARRES ET DES ULCÈRES DE LA PEAU ? • Les traitements des escarres et des ulcères de la peau sont complexes et visent plusieurs objectifs : • supprimer les causes de leur apparition (compression, trouble de la circulation sanguine) pour rétablir la circulation locale ; • établir des conditions locales favorables à la cicatrisation, par exemple en asséchant les plaies suintantes ou en hydratant les plaies sèches après les avoir nettoyées ; • diminuer la douleur et l’inconfort local par des soins mais aussi parfois par des médicaments contre la douleur en application locale ou par voie générale ; • prévenir et traiter les complications ; • prévenir les récidives.
  • 17. TRAITEMENT ET SOINS • RÉTABLIR LA CIRCULATION SANGUINE LOCALE • Pour rétablir une irrigation sanguine compatible avec la cicatrisation, il est nécessaire, dans le cas des escarres, de réduire la compression de la plaie, par exemple en adoptant un matelas et des coussins adaptés (il existe des lits spécifiquement destinés aux personnes souffrant d’escarres), mais aussi en aidant le patient à changer régulièrement de position, ou en l’aidant à être plus mobile. Il existe des positions particulières qui réduisent le risque d’escarre chez les personnes alitées. • En présence d’un ulcère veineux, le port de bas de contention s’avère souvent nécessaire pour lutter contre l’insuffisance veineuse. Dans certains cas, lorsque les artères sont bouchées, il est nécessaire d’avoir recours à la chirurgie vasculaire.
  • 18. TRAITEMENT ET SOINS • PRENDRE SOIN DE LA PLAIE ET FAVORISER SA CICATRISATION • Pour favoriser sa cicatrisation, il est nécessaire d’apporter à la plaie des soins adaptés à ses caractéristiques : présence de fragments de tissu nécrosé, présence de fibrine (une protéine qui suinte de la plaie), présence et aspect des bourgeons cicatriciels (la partie de la plaie qui assure la cicatrisation), taille et profondeur de la plaie, suspicion d’une complication infectieuse, etc. • Le soin typique d’une escarre ou d’un ulcère consiste à : • nettoyer les débris de tissus nécrosés ou de fibrine avec de l’eau savonneuse ou du sérum physiologique. L’usage de solutions antiseptiques, d’antibiotiques locaux ou de substances réputées cicatrisantes comme le baume du Pérou est déconseillé car il retarde la cicatrisation et expose à des risques de sensibilisation à ces produits. • la mise en place d’un pansement (dit « pansement primaire ») recouvrant la plaie et adapté aux caractéristiques de celle-ci (voir encadré) ; • éventuellement la mise en place d’un pansement plus large, protecteur, par-dessus le pansement primaire (dit « pansement secondaire »). • Ces soins, réalisés par un infirmier ou une infirmière, doivent être répétés régulièrement, le plus souvent tous les 2 à 5 jours. • La présence d’eczéma autour de la plaie peut être traitée par des corticoïdes locaux. Si des signes d’infection apparaissent autour de la plaie, des antibiotiques par voie générale sont prescrits. • Dans certains cas particuliers, il peut être nécessaire de recourir à une greffe de peau pour favoriser la cicatrisation de la plaie.
  • 19. TRAITEMENT ET SOINS Les pansements utilisés en cas d’escarre ou d’ulcère de la peau Il existe une très grande variété de pansements utilisés dans les soins des escarres et des ulcères, selon les caractéristiques de la plaie. Par exemple : •les pansements à l’acide hyaluronique destinés à stimuler les bourgeons de cicatrisation ; •les pansements absorbants pour les plaies suintantes : hydrocellulaires, hydrocolloïdes, hydrofibres ou avec alginates ; •les pansements hydrogels pour les plaies sèches ; •les pansements avec gel hypertonique (glycérol et miel) ; •les matrices à effet antiprotéase (collagène et cellulose) ; •les tulles et interfaces vaselinés ; •les pansements à l’argent ; •les pansements au charbon, destinés aux plaies malodorantes ; •etc. Ces pansements sont, dans le cas des escarres et des ulcères, remboursés à 60 ou 100 %, selon le type, par l’Assurance maladie. Le reste du coût est parfois pris en charge par les assurances complémentaires de santé (« mutuelles »). À l’hôpital, un pansement particulier est parfois utilisé, le « pansement à pression négative », où la plaie est soumise à une légère aspiration de manière permanente. Ce type de pansement est plutôt utilisé sur des plaies qui sont subir une intervention chirurgicale pour les préparer.
  • 20. SOURCES ET RÉFÉRENCES • Escarres, ulcères, VIDAL Recos, 2016 • Prévention et traitement des escarres de l’adulte et du sujet âgé, Conférence de consensus, Haute autorité de santé, 2001 • Les pansements : indications et utilisations recommandées, Haute autorité de santé, 2009 • Prise en charge de l'ulcère de jambe à prédominance veineuse hors pansement, Haute autorité de santé, juin 2006. • Escarre.fr, un site consacré aux escarres • https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/Escarres_court.pdf • https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/Escarres_court.pdf • https://www.vidal.fr/maladies/recommandations/escarres-ulceres-1782.html#prise-en-charge • https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/recommandations_finales_pdf.pdf