Digitaliennes, Digitaliens,
Une information à partager ? Un top (ou un flop !) « business » qui vous nous marqué récemment ?
Découvrez tous les mois une prise de hauteur + une fracture des méninges.
4. 31 milliards de dollars. C’est la valeur actuelle du marché du paiement mobile que Forrester estime capable de monter jusqu’à 90
milliards de dollars d’ici à 2017. Ce n’est donc nullement une surprise qu’Apple, fort de ses 800 millions de comptes iTunes se
lance enfin sur ce marché en introduisant l’Apple Pay au coeur de ses nouveaux terminaux. Ce système parviendra-t-il à se faire
une place au sein de marchés où de nombreux acteurs se sont cassés les dents (Google, Samsung…) et où la concurrence est
extrêmement rude?
72 heures après le lancement du service aux Etats-Unis, un million de cartes bancaires avaient déjà été activées. Le processus
est extrêmement simple, il suffit de prendre la carte de crédit en photo pour que celle-ci soit enregistré dans le système. Tim Cook
le décrit comme “le premier système de paiement mobile qui est facile, sécurisé et confidentiel”. A la différences des systèmes de
Samsung ou Google, la solution Apple Pay utilise un système de jetons de paiement, à l’aide duquel les données sensibles de
l’utilisateur sont remplacées par un objet « anonyme » : le jeton. A aucun moment le commerçant ne se retrouve avec les
informations sensibles du consommateur grâce à plusieurs système de vérification à usage unique. Rien n’est stocké directement
sur le smartphone non plus. Le système de jeton s’occupe de tout. Pour valider la transaction, l’utilisateur doit également poser
son doigt sur le lecteur d’empreinte digitale au moment où il présente son téléphone au commerçant. Finalement, au niveau de la
sécurité, Apple Pay offre un autre avantage. La puce NFC des appareils Apple compatibles n’est activée qu’au moment du
paiement, limitant ainsi les risques de piratage. La sécurité semble donc au rendez-vous, et Apple assure que la confidentialité
des consommateurs sera totale, Tim Cook expliquant que « Nous ne voulons pas savoir ce que vous achetez, nous ne collectons
pas de données, nous ne sommes pas Big Brother. Nous laissons tout cela à d’autres ».
Apple se positionne sur le marché comme un intermédiaire, prenant une commission de 0,15% par opération. Jamais auparavant
les banques n’avaient acceptés un tel accord, pas même avec Google. La montée progressive de la fraude bancaire aux Etats-
Unis (Target en 2013) combinée à l’espoir d’une hausse des transactions avec ce système a permis une adhésion rapide des
intermédiaires financiers. De nombreuses voix dissonantes s’élèvent cependant : l’entrée d’Apple sur le marché européen sera
plus compliquée, les cartes à puce européennes étant plus sécurisées que les cartes américaines. En outre le marché européen
est beaucoup plus fragmenté et les commissions s’en ressentent. C’est la raison pour laquelle deux responsables de Visa Europe
ont récemment été débauchés par Apple. D’autres problèmes existent également, des grands distributeurs refusent désormais
l’utilisation de Google Wallet ou de l’Apple Pay. Certains (Walmart, Best Buy…) se sont également regroupés au sein de
l’organisation MCX (Merchant Customer Exchange) et veulent lancer leur propre solution de paiement mobile : CurrentC reposant
sur un système de QRCode. De leur côté, Visa et Wordline réfléchissent également à leur solution mobile…
Le véritable enjeu derrière tout cela est de savoir qui récupérera les données des consommateurs. Les grands retailers avaient
l’habitude de collecter le maximum d’informations sur leurs clients, parfois même en leur proposant de souscrire à une carte bleue
directement en magasin, alors que la solution d’Apple promet une confidentialité totale vis à vis de ces commerçants. On observe
aussi étrangement un autre phénomène depuis l’introduction d’Apple Pay. Le nombre de transactions passé par Google Wallet a
augmenté de près de 50% et son nombre d’abonnés a été multiplié par 2 sur les derniers mois. Apple Pay ne fait peut être
qu’ouvrir la voie pour le développement massif du marché. Une seule chose est sûre la guerre entre Apple, Google, Paypal, les
fournisseurs de carte bancaires et les retailers pour le contrôle du paiement mobile est loin d’être finie.
Marché
potentiel de 90
milliards de $
en 2017
Un million de
cartes
bancaires
activées en 3
jours.
Commission
de 0,15% par
opération
#paiementmobile
#applepay
#MCX
#NFC
#données
http://pro.01net.com/editorial/630088/de-grandes-enseignes-americaines-boudent-apple-pay/
http://www.businessweek.com/articles/2014-10-23/apple-pay-partners-with-american-express-visa-card-networks#p1
http://www.panoptinet.com/cybersecurite-decryptee/apple-pay-securite-du-paiement-sans-contact-nfc/
http://www.zdnet.fr/actualites/tribune-et-si-paypal-etait-le-veritable-beneficiaire-d-apple-pay-39808797.htm
http://pro.clubic.com/e-commerce/paiement-en-ligne/actualite-735541-apple-pay-tim-cook-repond-fronde-alibaba-interesse.html
http://www.journaldunet.com/ebusiness/commerce/visa-worldline-paiement-apple-pay-1114.shtml
http://www.zdnet.fr/actualites/apple-pay-guerre-ouverte-dans-le-retail-americain-39808507.htm
http://www.silicon.fr/apple-pay-refuse-commercants-aux-etats-unis-100320.html/
6. A la question “Will Amazon ever go into brick-and-mortar stores?”, Jeff Bezos répondait en 2012 "We would love to, but
only if we can have a truly differentiated idea”. Amazon ne voyait pas l’intérêt d’ouvrir un magasin physique si cela avait
pour seul objectif de répliquer ce qui pouvait déjà exister. Dès lors, l’annonce par le Wall Street Journal de l’ouverture
pour les fêtes de fin d’année d’un magasin sur la 34ème rue, dans le centre de Manhattan, a surpris la majorité des
observateurs. La question se pose désormais de savoir si Amazon a réellement une idée novatrice en tête…
Ce n’est pas la première fois que l’ouverture d’un magasin par Amazon est annoncée. Un lancement à Seattle avait été
envisagé il y a quelques années avant d’être abandonné en raison notamment du manque de trafic potentiel dans le
magasin. Selon le WSJ ce projet new-yorkais serait un mini-entrepôt dans lequel les clients pourraient venir récupérer
quasi instantanément leurs commandes effectuées en ligne, mais également venir effectuer leurs retours et/ou
échanges. En outre, il est envisagé qu’Amazon présente dans ce store ses produits propres, à savoir ses tablettes, son
décodeur de télévision FireTV et son smartphone Fire Phone. Tout cela dans le but de mettre en place son véritable
écosystème à la manière d’Apple. A la différence près que son smartphone est pour l’instant très loin d’être un succès
commercial. Des questions se posent également concernant la pérennité de cette expérience, celle-ci étant considérée
comme un test. Amazon a en outre annoncé l’ouverture de pop-up stores à San Francisco et à Sacramento lors de la
période cruciale des fêtes de fin d’année ce qui pourrait laisser qu’une nouvelle tendance de fond émerge peut-être.
La stratégie d’Amazon avec cette ouverture soulève de nombreux questionnements. S’il semble évident que pour les
clients ce service de proximité pourrait être appréciable, notamment au niveau des retours et des essais de produits
Amazon, au niveau de la rentabilité rien n’est moins sûr. Les marges d’Amazon étant déjà extrêmement serrées à
l’heure actuelle, y adjoindre les coûts d’un magasin physique risqueraient de les réduire encore davantage. Certaines
voix dissonantes s’élèvent également, en effet Amazon n’a pas pour l’instant jamais confirmé officiellement l’ouverture
de ce magasin new-yorkais. Pour certains analystes cette annonce n’est qu’un effet de manche, un coup de publicité
destiné à éloigner l’actualité des résultats en demi-teinte d’Amazon et des problèmes de livraison au cours de la
période des fêtes de l’an dernier. Ces analystes mettent en avant l’incompatibilité entre ce modèle et la course à la
rentabilité menée par Amazon, mais également le peu de réussite de certains des produits estampillés Amazon (35 000
Fire Phone vendus en 2 mois vs 10 000 000 d’iPhones 6 en deux jours). En outre le choix de l’emplacement semble
peu compatible avec une présence de long terme, en raison de son coût de location mais également de l’impossibilité
d’y stationner pour récupérer des éventuels paquets.
En définitive, ce lancement et le positionnement d’Amazon restent assez flous. Seul le temps permettra de répondre à
la question de l’importance réelle de ce magasin et des changements éventuels qu’il pourrait engendrer dans
l’organisation d’Amazon. Cependant, il serait déraisonnable d’écarter trop vite la possibilité que cela puisse n’être qu’un
énième génial effet d’annonce de Jeff Bezos.
Rumeur
d’ouverture d’un
magasin en 2012
à Seattle
Ouverture d’un
magasin à
Manhattan pour
les fêtes de fin
d’année
437 millions de
dollars de pertes
de juillet à
septembre
35,000 Fire
Phones vendus
en 2 mois vs 10
millions
d’iPhones 6 en
deux jours
#amazon
#magasin
#pick-up store
#ecosysteme
#JeffBeros
http://www.theverge.com/2014/10/9/6953083/amazon-is-about-to-open-its-first-ever-physical-store-in-new-york-city
http://www.lemonde.fr/entreprises/article/2014/10/09/amazon-va-ouvrir-son-premier-magasin-physique-a-new-york_4503932_1656994.html
http://online.wsj.com/articles/amazon-to-open-first-store-1412879124
http://www.challenges.fr/high-tech/20141010.CHA8817/amazon-va-ouvrir-sa-premiere-boutique-physique-a-new-york.html
http://www.lesechos.fr/journal20141010/lec2_industrie_et_services/0203846949330-amazon-ouvre-un-premier-magasin-physique-a-new-york-1052097.php
http://www.blackenterprise.com/news/amazon-store-new-york-city/
http://gizmodo.com/amazon-is-opening-pop-up-stores-in-san-francisco-and-sa-1646025554
http://www.le-furet-du-retail.com/2014/10/le-bluff-du-magasin-amazon-encore-un-beau-coup-de-com-de-jeff-bezos.html/
7. 8
Les promesses de l'impression 3D
pour la recherche médicale et la
télémédecine
8. Jusqu’où la médecine ira-t-elle grâce à l’impression 3D? Le bioprint est le procédé de créer des tissus humains et
même des organes par le biais d’imprimantes 3D. L’objectif est de pouvoir créer des organes totalement fonctionnels
d’ici peu. De nombreuses réalisations ont déjà eu lieu : l’impression d’une oreille par l’université de Cornell, la
reproduction d’un coeur afin de déceler l’origine d’une déficience par un chirurgien de Louisville aux Etats-Unis,
l’impression d’une trachée à partir des cellules souches du patient ou encore l’impression de tissus humains et d’un
premier foie en 3D par l’entreprise Organovo. Même si nous n’en sommes encore qu’aux prémices de cette
technologie, les possibilités semblent infinies.
Aujourd’hui l’impression 3D semble pouvoir totalement révolutionner la médecine tellement son champ d’application
est large. Cependant la plupart des recherches à ce jour s’orientent vers une utilisation pour la recherche médicale.
En effet pouvoir multiplier le nombre de tests différents et personnaliser à l’infini les cellules et les organes sur
lesquels on effectue ces tests permettrait de réduire grandement le coût des recherches scientifiques. en outre,
pouvoir imprimer la réplique d’un organe en 3D est également un progrès incroyable en ce qu’il permet au chirurgien
d’avoir une meilleure préparation en amont, d’adapter précisément sa technique aux particularités de l’organe de son
patient.
De nombreuses critiques se dressent tout de même face à l’émergence de cette nouvelle technologie. Certains
chercheurs se demandent comment l’on pourra s’assurer de la qualité des organes et contrôler leur production,
tandis que d’autres insistent sur la disparition progressive des lignes entre l’homme et la machine et sur le fait que
l’homme pourrait réellement se retrouver à “jouer à Dieu”, avec tous les risques et les dérives que cela comprend.
Des dérives semblent réellement possibles et toutes les conséquences potentielles ne sont pas encore et ne seront
certainement jamais totalement appréhendables.
Les applications au niveau des clients sont innombrables, que cela soit pour la télé-médecine, où l’on peut imaginer
des systèmes permettant d’imprimer de la peau en cas de brûlure domestique par exemple, ou encore au niveau des
malformations cardiaques, des défaillances rénales… Le futur alternatif imaginé dans “The Island” semble s’éloigner
peu à peu avec le développement de ces technologies qui permettraient de révolutionner la médecine.
Impression du
premier foie en
2013
Objectif
d’imprimer un
cœur
fonctionnel d’ici
10 ans
Répercussions
inestimables
sur la médecine
#bioprint
#organovo
#organes
#tissushumains
#télé-médecine
http://www.nationalgeographic.fr/6202-des-imprimantes-3d-pour-fabriquer-des-organes/
http://www.explainingthefuture.com/bioprinting.html
http://www.francetvinfo.fr/sciences/high-tech/vertebre-foie-oreille-quels-organes-humains-peut-on-creer-avec-une-imprimante-3d_679167.html
http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre-et-Loire/Actualite/Sante/n/Contenus/Articles/2014/10/01/A-quoi-ressemblera-la-medecine-de-demain-2065470
http://www.lepoint.fr/sante/etats-unis-un-bebe-sauve-par-une-imprimante-3d-26-02-2014-1795915_40.php
http://www.maxisciences.com/coeur/un-coeur-humain-fabrique-avec-une-imprimante-3d-d-039-ici-10-ans_art32370.html
http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre-et-Loire/Actualite/Sante/n/Contenus/Articles/2014/10/01/A-quoi-ressemblera-la-medecine-de-demain-2065470
http://dailygeekshow.com/2014/03/04/des-cellules-humaines-imprimees-en-3d-grace-a-des-micro-robots/
http://www.lemonde.fr/festival/article/2014/07/03/l-impression-3d-d-organes-humains-bientot-possible_4450586_4415198.html
10. Le 15 septembre 2014, après des mois de battages médiatiques, Netflix était rendu disponible en France. Très vite
des critiques montent concernant le faible contenu disponible dans la version française comparativement à
l’américaine. Cependant deux semaines après son lancement le service comptait déjà 100 000 adhérents en France.
Il est aujourd’hui difficile de savoir si ce chiffre s’inscrit dans une tendance de long terme en raison de la possibilité
d’essayer gratuitement et sans engagement Netflix pendant un mois afin de se forger un avis sur le service.
A son lancement en 1997 le business model de Netflix reposait sur le principe de la longue traine : vendre en petite
quantité davantage de produits moins demandés, principe qu’Internet rend possible. A l’origine système de location
de DVD par Internet, Netflix proposait infiniment plus de choix que ses concurrents tels Blockbuster, ce qui permettait
à ses clients d’obtenir des DVD qui pouvaient ne plus être en stock ou retirés de la vente en magasin. Ainsi Reed
Hastings (pdg de Netflix) expliquait à l’époque que son business ne reposait qu’à 30% sur les blockbusters et que le
reste était généré par leur système de recommandations personnalisées adaptées aux goûts des clients.
Lors de son passage à la SVOD, Netflix a entamé une révolutionné progressive de son modèle. A grand renforts
d’acquisitions de droits de diffusion (exclusivité pour Better Call Saul : le spin-off de Breaking Bad) ou encore par le
lancement de ses propres séries, (House of Cards, Orange is the New Black et prochainement Marco Polo) Netflix
réinvente son modèle. Pour ses propres séries, elle se contente de réclamer l’exclusivité de la distribution en
streaming mais revend les droits d’exploitation sur les autres supports. Reed Hastings explique que l’immobilisme est
ce qui tue les entreprises, et que “Netflix doit devenir HBO avant que HBO ne devienne Netflix”. Plus de deux
milliards de dollars par an sont ainsi consacrés à l’achat de droits de diffusion.
L’entreprise connaît quand même quelques difficultés à s’adapter au marché français et à ses règles si strictes
concernant la SVOD (VOD par abonnement). Il est obligatoire par exemple attendre 36 mois après la sortie d’un film
en salle pour avoir l’autorisation de le diffuser (même si le rapport Lescure préconise de diviser ce temps par 2). En
outre pour les séries, de nombreux accords ont été signé avec des distributeurs tels que Canal +, (House of Cards)
ce qui empêche Netflix de diffuser pour le moment les saisons les plus récentes de nombre de séries ainsi que
certaines de ses propres séries.
Cependant le succès initial de Netflix en France reste à relativiser, les chiffres que l’entreprise communiquera dans
quelques mois sur des abonnements fermes seront plus intéressants à analyser. Des voix se lèvent aujourd’hui pour
réclamer un changement dans la chronologie des médias, ce qui pourrait permettre à ces services de véritablement
éclore en France. Rien ne dit que sinon Netflix ne trouvera pas d’autres solutions pour proposer le contenu que les
utilisateurs attendent.
100 000
adhérents en
deux semaines
36 mois
nécessaires entre
la sortie d’un
film en salle et sa
mise en œuvre
sur un service de
SVOD
30% du business
repose sur les
blockbusters à
l’origine
2 milliards de
dollars en droits
de diffusion par
an aujourd’hui
#SVOD
#streaming
#Netflix #Canalplay
#HouseofCards
#rapportLescure
http://www.slate.fr/tribune/84585/longue-traine-blockbusters
http://www.inaglobal.fr/television/article/netflix-fera-t-il-exploser-le-modele-audiovisuel-francais
http://fr.wikipedia.org/wiki/Longue_tra%C3%AEne
http://blogues.radio-canada.ca/triplex/2014/02/17/netflix-la-longue-traine-du-visionnement-en-rafale/
http://www.huffingtonpost.fr/2013/08/29/house-of-cards-netflix-vod-svod-france-canal-plus_n_3835077.html
http://m.business.lesechos.fr/directions-generales/strategie/0203193126094-l-irresistible-ascension-de-netflix-58610.php
http://fr.slideshare.net/egvozdev/netflix-business-model-strategy?qid=3e4df9f7-9b28-4e2e-b977-
4e5fa7ba9151&v=default&b=&from_search=6/
12. Une majorité de clients (60% des plus de 50 ans et 84% des jeunes) souhaitent pouvoir essayer une
voiture ailleurs que dans l’environnement de la concession, surtout chez eux (étude Cars Online
2014 de Cap Gemini). Les différentes marques rivalisent d’inspiration pour faire tester leurs
nouveaux modèles de voiture de manières aussi imaginatives les unes que les autres. A la suite
d’Audi dont nous avons parlé le mois dernier, Volkswagen y va également de sa tentative.
La préoccupation première des constructeurs automobiles aujourd’hui est de parvenir à mettre le
consommateur derrière le volant de la voiture. En effet, chaque constructeur sait quel pourcentage
de clients essayant la voiture se décident ensuite à l’acheter. Tout l’enjeu réside donc dans la
capacité du constructeur à attirer le client… dans le véhicule ! Pour ce faire, Volkswagen a choisi de
sortir de l’environnement de la concession où seul le client renseigné et presque prêt à acheter se
rend. En collaboration avec une agence de communication et des développeurs, Volkswagen a
lancé en Afrique du Sud un jeu social media et évènementiel : #PoloTag. Le principe est très simple,
six jours durant, dans chacune des trois villes majeures du pays, une Polo se promène. Les règles
du jeu sont très simples, chaque personne localisant la voiture et la mentionnant sur Twitter pouvait
la conduire immédiatement. La personne roulant le plus longtemps sans être repérée gagnait ce
nouveau modèle de Polo.
Les résultats de cette campagne ont été extrêmement encourageants pour Volkswagen. En effet,
plus de 27 millions d’utilisateurs ont été exposé à la campagne, et une augmentation de 243% des
test drives a été constaté. Etant donné l’évolution des problématiques des constructeurs, gageons
que cette initiative ne restera pas lettre morte.
60% des plus
de 50 ans et
84% des
jeunes
souhaitent
essayer une
voiture hors
concession
+243% de test
drives
#testdrive
#Volkswagen
#Polo #Twitter
#AfriqueduSud
#concessions
http://www.digitalbuzzblog.com/volkswagen-polotag-social-test-drive-campaign-case-study/
http://www.polotag.co.za/how
http://adsoftheworld.com/media/online/volkswagen_polo_tag
http://lareclame.fr/113026-volkswagen-polo-tag
http://lifeissavage.com/2014/07/29/win-a-new-vw-polo-for-a-year-with-lifeissavage-and-polotag/
http://wearesocialmedia.gr/volkswagen-do-you-polotag/
http://www.blogilvy.co.za/2014/07/polotag-spot-tweet-drive-win/
http://www.blogilvy.co.za/2014/10/vw-create-a-game-of-tag-using-twitter-and-real-cars/
14. Gare de Lyon, Hall 1, voie D. A l’accueil-embarquement iDTGV en direction de Béziers, les agents
d’escale sont équipés des Google Glass. Grâce à cette technologie, le personnel a à portée d’œil
les données nécessaires à l’embarquement de centaines de voyageurs. L’équipage a alors accès
aux mêmes informations que celles affichées sur leur PDA, à savoir : prénom, nom, numéro de
voiture, place à bord, ambiance de voyage (Zen ou ZAP), services réservés et même la date
d’anniversaire. Cette opération qui va durer plusieurs mois, vise à tester l’apport de cette nouvelle
technologie à la relation client. En effet, si les Google Glass n’apportent pas d’informations ou de
fonctionnalités supplémentaires, elles permettent aux agents SNCF d’avoir une relation plus visuelle
avec les usagers.
Les Google Glass sont avant tout un moyen pour Google d’entrer de pied ferme dans le très attractif
marché des objets connectés. Les analystes estiment que celui-ci devrait dépasser les $23 million
en 2015 et jusqu’à $45 million en 2017.
Cet accord est également une occasion pour la compagnie ferroviaire de montrer un visage jeune et
dynamique avec un penchant pour l’innovation. Un petit coup de com’ qui alimente le
positionnement résolument moderne de la SNCF sur le terrain digital, dont Voyages-SNCF.com est
aujourd’hui le principal vecteur.
Si les nouvelles smart glass vont le bonheur des passionnés de réalité augmenté, on peut émettre
des doutes sur les véritables intention de Google. Tout invite à penser que derrière son nouveau
gadget, le groupe cherche simplement à créer un nouveau support de diffusion de publicité. C’est un
marché qui devrait atteindre les $16 milliard au Etats-Unis d’ici 2018. Avec ses lunettes, Google
pourra diffuser directement à la vue des utilisateurs des publicités diverses et ainsi récupérer une
grande partie du marché de la publicité en ligne.
Enfin, ces Google Glass sont également une mine d’or en termes de collecte de données visuelles.
Au quotidiens, les lunettes peuvent mémoriser quels sont les centres d’intérêts des utilisateurs, leurs
habitudes de consommation et ensuite lui proposer des publicités ciblées, améliorant ainsi le taux
de transformation et les revenus générés.
Marché des
objets
connectés
estimé à $45
million en
2017
Marché de la
publicité qui
devrait atteindre
$16 milliard
de revenus
d’ici 2018
#iDTGV
#SNCF
#Google Glass
#Smart Glass
http://tinyurl.com/odnbbua
http://www.forbes.com/sites/greatspeculations/2014/06/18/is-google-glass-the-next-big-money-maker//
15. 4
“Bobby”, le prototype Audi de voiture
intelligente, parcourt un circuit de F1 à
plus de 240 km/h
16. Dans le monde des voitures autonomes, on parle énormément de Google et de ses Google cars qui
ont parcouru plus de 700.000 miles en autonomie. Cependant, d’autres constructeurs comme Tesla,
Nissan, BMW ou Volvo sont également en course et testent en ce moment leurs nouveaux
prototypes. C’est Audi qui brille ce mois-ci, puisque la marque aux anneaux a envoyé sa RS7
Sportback autonome faire un essai sur le circuit de Hockenheim, en Allemagne. Alors que la foule
était venue assister à la finale du championnat allemand de supertourisme, elle a vu s’élancer sur la
piste une voiture sans pilote enregistrant des pointes à 240km/h et signant un chrono de 2 minutes.
Si tout le monde est très satisfait du côté d’Audi, les pilotes, eux, restent perplexes.
Il s’agit en fait d’une belle manœuvre de communication pour le constructeur. Même s’il est très
impressionnant de voir une voiture de course sans pilote rivaliser avec des professionnels, cela n’en
reste pas moins une performance « facile » en l’absence d’obstacles mobiles et d’un environnement
en perpétuelle évolution. Le réel but de cette opération est de voir ”comment contrôler une voiture
dans ses limites“, déclare Thomas Mueller, chargé du développement du système de conduite et de
freinage de la voiture. A l’opposé, Google cherche à montrer lui que son véhicule à la capacité de
transporter des passagers dans un environnement dynamique et en toute sécurité. Si les deux
marques ont deux approches opposées, nous retiendrons pour l’instant qu’Audi ne fait pas encore
partie des marques qui ont déjà fait leurs preuves en terrain urbain.
Mais revenons plus en détails sur le marché, encore naissant, des automobiles autonomes. Si
l’innovation technologique est très plaisante, il ne faut pas négliger les grands enjeux politiques et
économiques qui se cachent derrière. Il s’agit ni plus ni moins que de sauver des vies ! Avec plus de
30.000 morts sur les routes aux Etats-Unis en 2013, la voiture autonome a sans aucun doute
beaucoup à apporter en matière de sécurité routière.
Enfin, ces voitures pourraient aussi représenter un nouvel eldorado pour les géants du net
californiens. On imagine en effet le potentiel du ciblage géo-localisé d’un conducteur passif enfin
disponible pour prendre connaissance d’offres commerciales adaptées à son profil et son… trajet.
Chaque année
plus de 30.000
collisions
mortels aux
USA
38 % s'inquiètent
d'une nouvelle
atteinte aux
libertés et d'un
accroissement de
la surveillance.
51 % des
personnes
interrogées
pensent que la
voiture autonome
est l'avenir de
l'automobile
#Audi
#voiture autonome
#Google car
http://tinyurl.com/o7w2qp6
http://blog.motorlegend.com/motorshift/2014/11/voiture-autonome-coup-de-pub-daudi-a-hockenheim/
http://www.ccfa.fr/Technique-Voiture-autonome-et
http://fortune.com/2014/11/11/california-permits-autonomous-vehicles/
http://www.forbes.com/sites/modeledbehavior/2014/11/08/the-massive-economic-benefits-of-self-driving-cars/
http://www.lepoint.fr/auto-addict/innovations/la-voiture-autonome-est-elle-ineluctable-29-10-2014-1876790_652.php
18. A l'occasion du Dreamforce 2014 qui s’est tenu à San Francisco, Salesforce a lancé la
commercialisation de Wave, sa solution très attendue de Cloud Analytics. Cette annonce avait déjà
été révélée il y a quelques semaines sur tweeter par le PDG du groupe Marc Benioff en personne.
L’atout principal de Wave est de rendre accessible à tout public un outil puissant et actuellement
lourd à gérer. En effet, la solution a été conçue pour être directement utilisable via tous types de
terminaux (PC, tablette et Smartphone), aussi bien par des analystes que des simples utilisateurs
métier. Elle est également capable d’aller puiser des informations dans les autres applications
Salesforce ou bien celles de ses partenaires. Wave fournit des applications permettant aux
opérationnels de configurer eux même leurs indicateurs en croisant des données provenant de
sources complétement différentes.
Ce n’est pas si surprenant de constater l’apparition d’un tel outil dans le monde de l’entreprise
quand on sait la popularité des solutions de Big Data Analytics. En effet, près de 50% des
entreprises en utilisent déjà et quasiment toutes les autres pensent en utiliser dans les 12 prochains
mois. Ceci explique la croissance du marché des logiciels APA (Advanced and Predictive Analytics),
qui représentait $2.2 milliard en 2013 et devrait atteindre $3.4 milliard en 2018. Parmi les leaders du
marché, on compte notamment SAS et IBM devant Microsoft avec respectivement 35.4%, 17% ainsi
que 3% des parts de marché. Salesforce se présente donc comme un redoutable challenger
puisqu’il peut s’appuyer très fortement sur sa branche CRM, leader incontesté dans ce domaine.
Du point de vu des utilisateurs, cette nouvelle solution pourrait bien changer la donne. En effet, les
dépenses consacrés aux solutions Analytics et Business Intelligence (BI) ne cessent d’augmenter
car les grands groupes recherchent de plus en plus de visibilité et de retours sur leurs
performances. Ce qui pourrait différencier Salesforce de ses concurrents, c’est que le
fonctionnement de Wave repose exclusivement sur le cloud. Or, une étude menée par Gartner
montre que, pour des raisons stratégiques, environ 50% des entreprises sont séduites par l’alliance
du cloud et des technologies Analytics et BI ; ce qui fait de Wave la solution idéale.
Marché estimé
à $2.2
milliard en
2013 et qui
devrait atteindre
$3.4 milliard
en 2018
Plus de
90% des
entreprises
utiliseront des
solutions de Big
Data analytics
en 2015
#Salesforce #BI
#Analytics
#BigData #Wave
#Dreamforce 2014
#Cloud analytics
http://tinyurl.com/lkdvhd7
http://marksmith.ventanaresearch.com/2014/11/05/salesforce-analytics-cloud-delivers-wave-of-elegant-dashboards/
http://www.forbes.com/sites/louiscolumbus/2014/06/24/roundup-of-analytics-big-data-business-intelligence-forecasts-and-market-estimates-
2014/
http://www.forbes.com/sites/louiscolumbus/2014/04/29/2013-business-intelligence-and-analytics-market-share-update-sap-continues-market-
leadership/
http://www.journaldunet.com/solutions/analyt/
19. 2 ProGlove, le gant intelligent
qui veut repenser la
manufacture
20. Dans la grande famille des objets connectés nous retrouvons ProGlove, un des 10 finalistes du
concours « Make it wearable 2014 » organisé par Intel. Ce gant est doté de divers capteurs
disposés principalement aux extrémités des doigts ainsi que d’un petit écran que l’on retrouve sur le
dos de la main. Il s’agit en fait plutôt d’un outil connecté, destiné à des ouvriers sur des chaines de
production. ProGlove leur permet une interaction plus riche avec leur environnement, gagnant ainsi
en efficacité et en sécurité. Le gant est par exemple capable d’identifier une surface, de lire un code-
barres, de détecter une surchauffe ou même de mesurer un courant et ainsi d’améliorer la prise la
prise en main par un ouvrier ou d’anticiper certains risques. Cette technologie pourrait bien changer
notre façon de travailler dans les prochaines années, d’autant plus qu’elle a terminé à la troisième
place du challenge « Make it wearable ».
Même si le projet n’en est encore qu’au stade du prototype, c’est une initiative prometteuse qui
participe à ouvrir le marché des objets connectés à l’industrie. En effet, ce dernier est encore
aujourd’hui très concentré sur trois catégories : le lifestyle, les divertissements ou le healthcare.
Parmi les finalistes du concours on trouve des idées extrêmement variées : une caméra portative
volante (première place), une main robotique (deuxième place), une montre connectée, une mini
caméra pour suivre les performances des athlètes au premier plan, un pendentif relié à votre GPS et
une ceinture qui permet aux femmes enceintes de suivre l’évolution de leur enfant. Des idées toutes
aussi innovantes que prometteuses et qui participeront surement au développement de ce marché
qui devrait atteindre les $30 milliard d’ici 2018, selon une étude de Wearable World.
Ce chiffre n’a rien d’étonnant quand on voit avec quel dynamisme ce marché grandit : chaque jour
laisse place à de nouvelles idées et de nouvelles applications pour le marché des wearables. On
peut citer en exemple les bijoux connectés. Leurs fonctionnalités vont du simple aspect esthétique
(faire varier la couleur au rythme de ses envies et de ses habits) jusqu’à servir d’interface à votre
Smartphone, en passant par le collier projecteur et les bijoux qui récupèrent l’énergie de votre corps.
Ce dernier exemple, particulièrement atypique, s’inscrit dans un débat bien plus large et a pour but
principal de poser la question ” Jusqu’où sommes-nous prêts à aller pour satisfaire notre
dépendance à l’énergie dans un monde où les ressources finiront par disparaître ? “.
485 millions
d’appareils
vendu en 2018
Marché de $30
milliard en
2018
3ème place du
concours ”
Make it
wearable 2014 “
#wearables
#ProGlove
#MakeItWearable
#WearableTool
#industrie
http://tinyurl.com/m9yrfuz
http://www.proglove.de/
http://www.androidcentral.com/articles/wearables
http://thehigherlearning.com/2014/10/16/this-student-designs-jewelry-that-turns-your-veins-into-a-power-source/
http://frenchweb.fr/wearable-device-un-marche-a-30-milliards-de-dollars-en-2018/151700
http://www.wearable-technologies.com/2013/11/new-market-reports-released/
http://www.wearable-technologies.com/2014/02/wearable-technologies-news-roundup-january/
22. iKEA persiste et signe : son
catalogue (papier) reste
irremplaçable
23. C’est avec une petite vidéo, et non sans humour, que le géant Suédois de la vente au détail a
présenté la nouvelle édition de son catalogue papier. Celui-ci est présenté au travers d’une parodie
de publicité Apple, dans laquelle il est décrit comme un appareil “ si simple et intuitif, que son
utilisation en est presque familière ” et se classe, non pas parmi les digital books ou les e-books,
mais parmi les « bookbook ». S’en suit une présentation à la John Ive d’un appareil sans câble, de
taille extensible, avec une interface tactile ultra fluide et doté d’une nouvelle technologie de batterie
à durée de vie infinie.
C’est en réalité un joli coup de communication que réalise Ikea à travers cette présentation. En effet,
malgré sa ténacité à maintenir le format papier de son catalogue, le groupe s’est depuis longtemps
déjà tourné vers les nouvelles technologies, et a d’ores et déjà développé une offre multicanal. Si
l’entreprise compte plus de 345 magasins à travers le monde, elle est également présente dans 13
pays au travers de plateformes de vente en ligne. Même si la branche e-commerce n’en est qu’à
ses débuts, cela n’a pas empêché le Suédois d’enregistrer récemment une croissance de 5,9% sur
ses revenus et de 3,6% sur ses ventes. De plus, le nombre de visiteurs sur ses sites de e-
commerce continue de croître, atteignant les 1,5 milliard durant l’année écoulée, contre ‘seulement’
716 millions en magasin. Ces chiffres montrent l’importance que tend à prendre le e-commerce et
le nouveau CEO de Ikea l’a compris. Il a d’ailleurs récemment déclaré que le groupe se
concentrerait dorénavant sur les ventes en ligne, mais prévoit également de faire évoluer le système
traditionnel en adoptant un positionnement multicanal. En attendant, Ikea propose déjà 90% de ses
9 500 produits en vente sur internet, contre seulement la moitié l’année dernière ; preuve des
progrès déjà effectués.
Dans cette logique de développement, le groupe vise à doubler ses ventes d’ici 2020, atteignant
environ les 50 milliards d’euros, en s’appuyant particulièrement sur sa branche de e-commerce.
Cela s’annonce donc compliqué pour la concurrence, puisque Ikea a déjà fait ses preuves dans la
conquête du marché en ligne. En effet, les ventes sur internet ont augmenté de 27% en Allemagne
durant l’année écoulée, l’objectif à long terme étant d’atteindre 10% des ventes totales du groupe.
Cet objectif est ambitieux mais cependant loin d’être impossible quand on sait l’énergie qui y est
consacrée. Ikea a, par exemple, récemment lancé en France son système ‘click and collect’ ; belle
illustration de cette volonté de développer un positionnement multicanal.
Croissance de
5,9% sur les
revenus et de
3,6% sur les
ventes
1,5 milliard
de visiteurs
sur internet
Objectif à long
terme : 10%
des ventes
totales faites
en ligne
#Ikea #multicanal
#click & collect
#retail #bookbook
#e-commerce
#parodie apple
http://tinyurl.com/nbe3u54
http://evigo.com/15945-ikea-mimics-apples-ads/
http://evigo.com/8685-ikea-online-sales-represent-10-total-transactions/
24. Be loud…be proud!
Let your clients know
about next
“Business-Technology”
innovations
If you don’t tell
them…who will?
Weave
Business
Technology
Novembre 2014
Notes de l'éditeur
Point logistique
Point de commande
Point de vente/presentation des produits de la marque
L’objectif est de tester pendant plusieurs mois l’apport de cette nouvelle technologie sur le relationnel entre personnel et voyageurs. L’accueil embarquement devient alors davantage personnalisé et fluidifié avec une plus grande disponibilité de l’agent, un contact visuel plus direct avec le voyageur.
Le transporteur étudie d’autre part la possibilité de développer l’usage des Google Glass, à travers plusieurs grandes étapes comme : l’affichage d’informations en temps réel, la communication audio entre les membres de l’équipage, mais aussi la lecture du billet directement à travers les lunettes, ce qui permettrait de conserver le PDA dans la poche.
ProGlove is an advanced sensor-based wearable production tool for mass-production factory workers.
Its aim is to help professionals perform their tasks more ergonomically and efficiently by unifying multiple instruments into a glove.
The ProGlove would help optimize productivity and cut production costs