Au Fil de l'Autre
présente
Le Chant du Signe
Un Spectacle « arts mêlés »
(Théâtre, Musique, Vidéos)
librement inspiré
du Chant du Cygne d' Anton Tchekhov
Un Spectacle « Arts mêlés »
Le chant du signe
Spectacle d'arts mêlés (musique, théâtre et vidéo) librement inspiré de la pièce en un acte "Le
chant du cygne" d'Anton Tchekhov.
Synopsis :
Au commencement, il y a le noir absolu. Une scène de théâtre plongée dans les ténèbres.
Puis vient Jeannot, le technicien, et avec lui, la lumière et le bruit (beaucoup trop !) Et la vie aussi.
Mais que sont la vie ou le théâtre sans conflit ?
Alors s'y ajoute Monsieur Mac Bright, le comédien, avec son élégance de dandy, et dans sa valise,
ses remords et regrets.
Et naît le choc des cultures, ou d'inculture... Naissent le rire et les larmes. L'histoire d'une
amitié en clair obscur. L'histoire presque éternelle de ce duo comique que forment le clown blanc
mélancolique, avec ses écorchures au cœur, et l'empêcheur de tourner en rond, l'auguste trublion.
A la fin, il y a le noir aussi. Les personnages ont vieilli. Ils ont fait des choix. Souvent les mauvais
! Mais la vie est un songe, non ? Et peut-être qu'il suffit d'un signe pour se réveiller...
Note d'intention :
Le chant du signe, c'est d'abord le fruit d'un travail collectif, d'une rencontre. Rencontre
plurielle. Celle entre deux personnages, si différents qu'ils finiront par se compléter comme le jour et
la nuit ! Celle entre des artistes aux univers très variés : musiciens, comédiens et vidéaste.
Et celle entre des disciplines artistiques qui se conjuguent, s'épousent et se mêlent les unes aux
autres pour esquisser, plus qu'une simple pièce de théâtre, plus qu'un simple concert, une forme
narrative originale où chaque art apporte sa contribution au déroulement et à la bonne
compréhension de l'histoire.
Un puzzle artistique, dont chaque morceau est relié aux autres par un fil rouge, ténu et fragile.
Une tâche, en fait. De ces tâches qui collent à la peau. Persistantes, indélébiles. Il en va ainsi des
regrets. Mais qui n'a pas rêvé d'une seconde chance, d'effacer l'ardoise de nos erreurs ? Si l'occasion
de revivre "le canevas banal de nos piteux destins" s'offrait à nous, commettrions-nous les mêmes
fautes ? Avant d'entrevoir la chose, il faut d'abord s'ouvrir au monde, s'ouvrir aux autres. Mac
Bright, comédien désabusé et personnage central de cette histoire, en fera le surprenant
apprentissage !
Rien ne naît de rien. Tout se réinvente. Il faut donc rendre à Tchekhov ce qui est à Tchekhov !
L'étincelle de départ, c'est à lui que nous la devons, et plus précisément, à une de ses pièces de
jeunesse en un acte, "Le chant du cygne".
Ces oiseaux majestueux et de blanc vêtus (comme Mac Bright !) chantent, dit-on, à
l'approche de leur mort, avec plus de force et plus de joie qu'auparavant. Si bien qu'ils nous laissent
en héritage, cette dernière trace de leur excellence. Mais quelle trace laissera un vieux comédien,
cygne aux plumes entachées ? D'abord l'amertume. Ensuite, coup de théâtre, l'espoir... L'essentiel est
ailleurs.
C'est dans cet optique d'émotions changeantes, entre le rire et les larmes, que nous voulions
emmener les spectateurs, "indolents compagnons de voyage" dans cette rêverie douce-amère. Peut-être y
sommes-nous parvenus...
Les Comédiens...
Paul Tilmont
Formé au Cours Florent et au conservatoire du XIIIème à Paris, il se consacre au théâtre
et interprète des rôles aussi éclectiques que Hamlet ( mise en scène de Patrick Mille) , le rôle central
de Dans la jungle des villes de Brecht, Les Métamorphoses d'Ovide, Dom Juan et le Misanthrope de
Molière mis en scène par Jérémie Fabre, M.Smith dans la Cantatrice chauve,
Leicester dans La Reine Écartelée , Valère dans Tartuffe de Molière mis en scène par Laurent Delvert
aux ateliers Berthier et au CDN de Lorient.
Il joue également à l’opéra comique dans Viva l’opéra comique, spectacle mis en scène par
Robert Fortune.
Pour le collectif ADM, il est le docteur dans Les Amours Naufragé(e)s et le jeune homme dans A
Petites Pierres de Gustave Akakpo joué au Tarmac de la Villette, au Théâtre de l’Étoile du Nord, au
théâtre de Belleville et au Festival Impatiences du théâtre de l'Odéon.
Il rejoint Troupuscule Théâtre en 2006 et on le retrouve dans la quasi totalité des créations de la
compagnie.
On a pu le voir récemment dans Le Sourire de la Morte d’André Ducharme et dans LULU de
Franck Wedeking au théatre de l'étoile du Nord.
Jean François Paris
Après avoir hésité entre professeur des écoles et comédien, il devient professionnel en 2005. Il a été
formé par Gilles Guérin, comédien et metteur en scène provenant du Conservatoire National de Paris, qui
dirige actuellement l'E.M.A.D. de Castres et la Compagnie Mise en Oeuvre.
Jean-François a aussi travaillé avec Jean-Pierre Agazar (École de Théâtre de la Ville du Havre) qui
dirige le Théâtre de l'Improviste, ainsi qu'avec l'Atelier des Songes.
Il aura incarné des personnages variés tels que…
- "Le tragédien malgré lui", ou le futur marié hypocondriaque et fébrile de "La demande en mariage", ou encore le
vieillard édenté et menacé par "L'ours", chez Anton Tchekhov ;
- le soldat manchot, aveuglé de fascisme, de "Un fils de notre temps" d'Ödön von Horvath ;
- la bonne à tout faire, à tête de légionnaire, qui tire les ficelles de "La leçon" de Eugène Ionesco ;
- le jardinier aux accents clownesques et mélancoliques qui parle à ses feuilles pour un tout jeune public,
l'esprit en "Brousailles" comme celui de Éric Durnez ;
- et pour finir, le "Saperleau" lubrique de Gildas Bourdet qui flirte avec la farce.
Notre comédien a aussi goûté à la création collective et colporte actuellement la "Ru(e)meur" sur les
routes de France et de Navarre ! Et il prend des airs de jeune premier emperruqué pour les "Fourberies de
Scapin". Il a fait ses premiers pas de metteur en scène pour "Le Capitaine Darche" et "Ce sera sans moi" en
étroite collaboration avec leurs auteurs respectifs, à savoir, Éric Durnez et Robert Angebaud.
Quant à ses premières armes en tant qu'auteur et conteur, il les a faites pour "L'éclipse", un conte
lunaire et philosophique. Il était donc presque naturel qu'il ajoutât à ses multiples visages, les crocs, les
trompes et autres becs des animaux à poils et à plumes du conte "La loi de la jungle" !
Il est très investi dans les ateliers de formation de la Cie Mise en Oeuvre : Urgence de la Jeune Parole,
ateliers d'art dramatique dans le cadre de Théâtre au collège en partenariat avec l'ADDA du Tarn...
Les Musiciens...
Stéphan Villières
Commence la basse à l’âge de 16 ans, devient professionnel à 19 ans, travaille au
Conservatoire National de Perpignan, en tant qu’assistant, aux cotés de musiciens comme
Philippe Léogé, Serge Lazarevitch ou Alex Augé, pendant 4 ans ou de l’Orchestre National de Jazz.
Intègre des formations Nationale comme Térya Groove (Afro Latin Spirit Toulouse),Tékameli (Salsa
Gitane Perpignan), Régis T (Reg gae Paris), Davy Kilembe (Pop groove Perpignan) et bien d’autres.
Se met au chant en 2005 pour la création d’un trio Afro/Latin/Funk. Sort son 1er album
« Moclew » en 2007 sous le Pseudo « Dayon ». En ce moment, travaille sur plusieurs projets dont
« Le chant du Signe » (Art mélé Théatre/Musique/Vidéo) , Ethos (Jazz Fusion).
Bassiste et Chanteur sans cesse à la recherche de nouvelles sonorités, il n’hésite pas à
fusionner sa voix à des effets pour lui donner des sons se rapprochant d’un synthétiseur, ou même
d’utiliser sa basse comme un piano ou harpe, grâce à une technologie développée par Stephan
VILLIERES (Basse fabriquée par Jean-Yves ALQUIER, basse mi fretless Electro/Acoustique et Midi
sur laquelle est branchée une loop-station et un multi effet).
Technicien son, vidéo et lumière spécialisé dans la sonorisation et la mise en valeur
d’instruments traditionnels comme le Balafon, la kora, les tablas, la sanza, le didjiridoo. Stephan
VILLIERES est actuellement Régisseur Technique au centre culturel « Croix Baragnon » à Toulouse.
James Heumann
James Heumann est percussionniste et musicien pluridisciplinaire (balafon, kora, sanza,
didgeridoo, udu, derbuka, jembé, congas, etc.). Il aborde la musique en 1991, élève puis remplaçant
de Pascal Ryteraux percussions africaines pour les cours et l’accompagnement de la danse. Suit des
stages avec la plupart des maîtres tambours d’Afrique de l’Ouest (Soungalo Coulibaly, Mamady
Keïta…).
Fait ses débuts professionnels à partir de 1996 après un premier voyage au Mali où il se
perfectionne auprès de Drissa Koné (groupe «Sanza» en Autriche) et Madou Diakité (groupe
Mamadou Kanté «tambour du Mali» Air mail music).
Musicien «sideman» durant 5 ans au sein du groupe «Looping», tournées en France et en
Allemagne; puis avec Stéphan Villières pour le disque «Moclew».
Récemment il s'est formé aux percussions orientales avec Khamis Henkish en Egypte, a fait
un voyage d’étude de la kora chez Toumani Diabaté et du balafon malinké avec Lassana Diabaté au
Mali durant 11 semaines, a créé un nouveau spectacle "Le chant du signe" avec Stéphan
Villières, (Du rêve en poésie avec vidéo diffusion et deux comédiens) et a collaboré en tant que
musicien et technicien avec le Cirque des cirques dans les créations du Cabaret Lontan (Cordes sur
ciel).
Le Graphiste, Vidéaste
Simon Pelletier
Graphiste indépendant, titulaire d'un BTS en communication visuelle en 2010 à l'ESMA
Montpellier, il s'est spécialisé dans la création vidéo et l'animation pour le web et le spectacle.
Autodidacte en informatique depuis le plus jeune âge, il utilise tous les logiciels de la suite adobe et
fait souvent appel à des logiciels open source notamment pour la 3D et le code. Il a travaillé dans le
spectacle pour l'Opéra de Mosset, pour le Théâtre Troupuscule, le Théâtre du Gecko, Keroscène, ainsi
que dans le web pour Cap D'Ona, l'Arieda, le Musée Ollandini d'Ajaccio...
Le Chargé de Diffusion
Yann Lévêque :
Après avoir obtenu une double licence universitaire de lettres modernes et de concepteur-
réalisateur d’intervention théâtrale en 2011, il occupe depuis le poste de chargé des projets culturels
de la ville de Toulouges (66) pour le Pôle Culturel El Mil.lenari.
Occupant à la fois les casquettes de programmateur, de conseiller à la mise en scène, de chargé
de communication, production et diffusion, d’agent artistique, Yann rédige en 2013 pour
l’hebdomadaire « La Semaine du Roussillon » des critiques de spectacles.
Une Dimension solidaire ...
Le Spectacle « Le Chant du Signe » est diffusé par l'association Au
Fil de l'Autre dont le but est de créer des spectacles ou festivals mêlant
tous les arts pour soutenir des projets humanitaires.
Il a été convenu avec l'équipe du Chant du Signe que 15% du prix du
spectacle serait reversé à l'association pour financer ses projets
solidaires.
Au Fil de l'Autre , une belle histoire
humaine...
L'association « Au Fil de l'Autre » existe depuis 2007.
Son projet initial est de favoriser les relations inter-générationnelles par les arts.
Oeuvrant plusieurs années pour mettre en relation les jeunes et les personnes âgées, l'une de ses actions phares
fut la création du festival « Au Fil de l'Autre » en 2008 dans la ville de Castres (81).
Ce festival, élaboré par une équipe de bénévoles, a réussi à fédérer des écoles primaires et maisons de
retraites, les écoles d'arts dramatiques, les beaux art et le conservatoire de Castres ainsi que de nombreux
lycées et collèges autour de la thématique de l'ouverture à l'Autre. Malgré un orage diluvien le 30 mai 2008,
reportant les festivités en septembre, ce festival, réunissant tous les arts, eut un grand succès, rassemblant
plus de 1000 personnes.
« Les Marionnettes de feu » et « Les Tire Laine », festival « Au Fil de l'autre », 2008
Concert des « Gatloney Rats », festival « Au Fil de l'autre », 2008
Des Sourires plein les coeurs
ou son association sœur…
Fondée en 2005, l'association « Des Sourires plein les coeurs » avait pour but de concrétiser les
projets de solidarité des lycéens afin de les ouvrir aux autres (Castres).
Dans l'année, les jeunes de l'association participaient aux restos du coeur, visitaient des enfants
malades ou préparaient un gros projet sur deux ans. En 2006, une quinzaine de terminales sont partis à
Louga, au Sénégal pour construire une bibliothèque dans une petite école. En février puis juillet 2009, deux
groupes de terminales se sont envolés pour l'Inde afin de construire des sanitaires dans un village
d'Intouchables à Pudhupatti, près de Maduraï.
Etapes de la construction des sanitaires, février et juillet 2009
En 2014, les deux associations « Au Fil de l'Autre » et « Des Sourires plein les
coeurs » décident de fusionner en gardant le nom symbolique et ouvert :
« Au Fil de l'autre ».
La nouvelle association « Au Fil de l'Autre » élargit ses statuts pour porter des
projets artistiques, humains et solidaires, inter-générationnels et culturels.