Histoire du Square d’Orléans au 80 rue Taitbout à Paris, haut lieu du romantisme du début du 19ème siècle, lieu de résidence de Frédéric Chopin et George Sand et de bien d’autres artistes.
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Voici trois ans que ma société, Visionary Marketing, est installée au 80 rue
Taitbout, dans le 9ème
arrondissement de Paris. Nous devons cet emplacement à
nos confrères et associés d’Effinity dont nous partageons les bureaux.
Chaque jour passé en ce lieu chargé d’Histoire est un émerveillement. Pour
quelqu’un qui a passé sa vie à travailler pour de grands groupes au cœur de
quartiers sans âme à Londres, Paris ou ailleurs, rares ont été les occasions de
travailler dans un endroit aussi beau et évocateur d’une période, le romantisme,
certainement bien éloignée de notre temps.
Les premiers mois de mon installation ne m’ont pas véritablement porté à la
contemplation. Je voyais bien que ce lieu était magique, mais j’étais trop occupé à
démarrer mon activité pour que j’aie ne serait-ce que quelques minutes pour lever
la tête et profiter de la vue autour de moi. L’activité ne s’est jamais relâchée depuis
lors, mais j’ai pu trouver quand-même un peu de temps pour observer. Puis, en
novembre 2015, à la faveur de notre déménagement, je suis passé sous le porche
fleuri tous les jours pour pousser la porte verte. Il y avait cette plaque, sur la gauche,
avant d’entrer, qui indiquait que Frédéric Chopin avait vécu ici. En tendant
l’oreille, on pouvait peut-être imaginer une Polonaise, un Nocturne. Je me suis mis
à chercher de l’information sur le square d’Orléans.
Au gré de mes recherches sur ce lieu, j’ai identifié des documents intéressants,
dans lesquels j’ai puisé pour créer cette brochure. Voici donc mes réflexions,
parsemées des textes dont les sources sont indiquées, et qui vous permettront de
mieux, je l’espère, comprendre et apprécier ce lieu exceptionnel.
À l’origine, je l’ai conçue pour mes visiteurs, tous sous le charme du lieu et de ses
anciens habitants. Les photos sont de l’auteur, vous pourrez également les
retrouver sur antimuseum.com
Yann Gourvennec
PDG et fondateur de Visionary Marketing
Paris, le 02 janvier 2017
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3. « Chaque fois qu'il [Charles Valentin Alkan1
] prononcera ces mots "Square d'Orléans",
une émotion invincible le submergera, jusqu'aux larmes parfois, quand c'est le visage de
Frédéric Chopin qui lui apparaît »
La Grande Sonate, Claude Schopp (1999)
« A présent, tout est calfeutré et réchauffé ; l'appartement est très commode et j'en suis
contente. Nous avons un billard dans le salon comme à Nohant et nous menons ici une
vie de campagne »
George Sand à Hippolyte Chatiron, le 12 novembre 1842
« Ce qui nous donne un air de campagne, aussi, c'est que je demeure dans le même
square que la famille Marliani, Chopin dans le pavillon suivant, de sorte que sans sortir
de cette grande cour d'Orléans, bien éclairée et bien sablée, nous courons le soir les uns
chez les autres »
George Sand à Charles Duvernet, le 12 novembre 1842
1 Alkan, compositeur français, 1813-1888, considéré comme le plus important pianiste de l’époque
romantique française
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LE QUARTIER DE LA TRINITE
La rue Taitbout est située idéalement, près de l’église de la Sainte Trinité (voir le vitrail
ci-dessus), sur la place qui porte désormais le nom d’un célèbre résistant. Henri Honoré
d’Estienne d’Orves fut trahi par un agent double, et exécuté au Mont Valérien le 29 août
1941. On dit de lui qu’il fut le premier martyr de la résistance.
Elle est en plein centre de Paris aujourd’hui, mais cela n’a pas toujours été le cas.
Vitrail de la Sainte Trinité
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LE SQUARE D’ORLEANS ET SON HISTOIRE
Rien de cet endroit ne permet en effet d’imaginer qu’au milieu du 19ème siècle on pouvait
y mener, comme George Sand et Frédéric Chopin, « une vie de campagne ».
La rue Taitbout est une rue longue de 763 mètres et fut ouverte en 1773. La portion sur
laquelle se trouve le n° 80 se nommait autrefois la rue des trois frères. Au 89 de la même
rue se trouve le siège de Wendel, propriétaire actuel du 80, immeuble en pierre de taille
qui cache en son sein le Square d’Orléans.
L’OBS du 13 juillet 2012 n’hésite pas à déclarer que le “Square d’Orléans [peut être
considéré] comme l’un des « joyaux » de ces itinéraires [du 9ème arrondissement de
Paris]”.
“A cet emplacement s’étendait un vaste domaine résidentiel de six corps de
bâtiments ‘La cité des Trois-Frères’ du nom de l’impasse qui préexista à la rue
Taitbout. La comédienne Mademoiselle Mars l’acquit en 1822 pour plus de
250 000 francs et le revendit le double en 1829 à Edward Cresy, architecte
anglais. En 1830, ce dernier commença les travaux de démolition et de
reconstruction qui durèrent une dizaine d’années. En 1842, l’entrée qui alors se
faisait au 34-36 rue Saint-Lazare donnait sur un square à l’anglaise au goût très
prononcé2
. En 1856, le propriétaire installa dans la corbeille de verdure un bassin
circulaire orné d’une fontaine. Celle-ci alimentée par les eaux de l’Ourcq se
compose d’un socle supportant une grande vasque munie de jets. En son centre
2 NDLR a cet emplacement se trouve aujourd'hui La Poste du quartier, qui semble avoir été construite
dans les années 1950
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se dresse un piédestal décoré de quatre têtes, elles-mêmes surmontées d’une
vasque plus petite. Depuis 1859, date de la création de ce tronçon de la rue
Taitbout, une entrée est ouverte sur cette voie et permet de mieux apprécier
l’ensemble : quatre immeubles de brique de quatre étages sur sous-sol
comprenant quarante-six logements, six ateliers d’artiste, des remises et des
écuries".
Près de 200 ans plus tard, la fontaine est encore là. Je ne sais si elle est toujours alimentée
par les eaux de l’Ourcq, mais elle fonctionne et donne des airs de cascade au square. A
noter que les immeubles ne sont pas faits de
briques mais de pierre.
La rénovation récente de notre appartement au
premier étage du 80 (juste au-dessus de la porte
cochère de 1856) nous en a donné la preuve.
Le seul regret de cette rénovation, pour ma
part, fut la perte des cheminées en porphyre,
de toute beauté.
Le parquet d'origine a quant à lui été préservé,
ainsi que les huisseries en bois et leurs fermoirs
ouvragés.
Une des cheminées en porphyre avant la
rénovation. Une autre cheminée était ornée
de pattes de lions. Elles ont toutes deux
disparu
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À PROPOS DE FREDERIC CHOPIN (1810-1849)
Frédéric Chopin (Fryderyk Franciszek Szopen pour l’état civil) est né en 1810 près de
Varsovie, d'une mère polonaise et d'un père français, Nicolas Chopin. Celui-ci avait
émigré en Pologne a l'âge de 16 ans. Originaire de l'Est de la France il avait suivi ses
maîtres polonais à la faveur de leur retour pays. Enfant prodige, le petit Frédéric s'inspire
très rapidement des morceaux joués par sa mère au piano, qu'il reproduisait d’oreille dès
l’âge de 6 ans.
Son talent l'emmènera vite hors de Pologne, et notamment à Berlin puis Vienne où il
remporte un grand succès. L'instabilité politique en Pologne l'amènera à l'exil à Paris en
1830. Il résida rue Taitbout de 1842 jusqu'à sa mort, en 1849, dans le pavillon 9, où se
situe Visionary Marketing aujourd'hui.
Il est décédé des suites de la tuberculose (maladie qui le fit chasser de Val de Mossa aux
Baléares, où il séjourna avec George Sand). Beaucoup de membres de sa famille sont
morts de cette maladie, notamment son père.
L’appartement de Chopin, au 80 de la rue Taitbout (source : "de la note à la plume")
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LES HOTES REMARQUABLES DU SQUARE D’ORLEANS
Le square d'Orléans, d'abord appelé cité d'Orléans a été nommé ainsi en l’honneur du
roi Louis-Philippe. Les plus grandes gloires du Paris romantique y ont séjourné, en un
temps où la Ville Lumière était considérée comme la capitale artistique du monde ; un
temps désormais révolu.
Parmi ces célébrités de l'époque, le premier hôte remarquable de cet endroit fut
Alexandre Dumas-père « qui vécut au n°2 de 1832 à 1833 avec l’actrice Mélanie
Serres et leurs enfants. Son bref séjour laissa cependant un souvenir mémorable :
le 30 mars 1833 à l’occasion du carnaval, il organisa un bal promis à surpasser en
fastes et folies celui que le roi avait présenté aux Tuileries : « J’avais invité à peu
près tous les artistes de Paris ». Sept cents invités se partagèrent un saumon de
cinquante livres, un chevreuil entier, trois cents bouteilles de bordeaux, trois cents
de bourgogne et cinq cents de champagne. Dans cette heureuse pagaille se
distinguèrent sous des accoutrements divers : Rossini, Musset, Frederick
Lemaître, La Fayette, Eugène Sue, Delacroix et Nanteuil qui, entre autres
peintres, avaient décoré les appartements3
»
Afin de sauver les apparences, Chopin et George Sand gardent leurs distances. Il s’installe
au pavillon 9, elle prend résidence au pavillon 5, avec son fils Maurice.
Dans son blog, Paris on My Mind, l’auteure américaine Molly Dwyer décrit sa visite au
square d’Orléans en 2009 :
« En tête de ma liste était le Square d’Orléans où ont vécu George Sand et
Chopin. J’avais déjà recherché l’endroit il y a longtemps, lorsque je suis arrivée
ici, mais la porte cochère était verrouillée. J’avais lu qu’elle était ouverte le samedi
et oui ! en effet, le Square d’Orléans était accessible4
.
[…]
Le lieu est immense, à l’opposé de ce que j’imaginais. […] Il est composé de 3
cours intérieures, une petite rue et 3 passages couverts ».
3 L’OBS, Ibid.
4 Pour plus de clarté, le porche est en effet ouvert le samedi matin, puis reste fermé à partir de midi
jusqu’au lundi matin. Seuls les locataires peuvent alors y accéder avec leurs badges. La porte cochère
est également fermée le soir à partir de vingt heures.
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EDWARD CRESY, ARCHITECTE, INGENIEUR, GLOBE-TROTTER, AUTEUR ET ESTHETE
Le square d'Orléans ne serait pas ce qu'il est sans le travail ni le talent d’Edward Cresy
(1792–1858). Cresy était un architecte et ingénieur anglais, ami
de Sir John Soane et de Charles Darwin. Natif de Dartford
dans le Kent, où il a passé la plus grande partie de sa vie, il était
aussi un auteur prolifique connu, entre autres, pour ses deux
volumes des antiquités architecturales romaines, publié en
1821-1822 (voir le frontispice de l’édition de 1874 ci-contre),
et écrit en collaboration avec Richard Ledwell Taylor, un de
ses amis architecte.
Cresy et Taylor ont arpenté pendant 3 ans le continent à la
poursuite de richesses architecturales. A pied, ils ont parcouru
la France, la Suisse, l’Italie et la Grèce, Malte et la Sicile. Le
but de leurs pérégrinations était de présenter des planches
gravées (130 dans le cas du livre sur les antiquités romaines)
présentant en mesures impériales, les bâtiments et ornements
architecturaux concernés, au quart de la taille réelle de leurs
modèles.
Edouard Cresy a marqué de son empreinte d'ensemble du
bâtiment, mais certaines parties, comme le numéro 6, avec sa
façade néoclassique font plus référence que d’autres à l'architecture d’outre-manche.
les antiquités de Rome par
Cresy et Taylor dans son
édition de1874
Le numéro 6 du square d'Orléans, remarquable par son style anglais
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Surtout, les anciennes écuries, désormais transformées en logements ou en bureaux,
rappellent fortement les Mews londoniens dans lesquels j'ai eu par deux fois la chance
d’habiter : d'abord à Brook Mews North (W2), puis à Pembroke Mews (W8).
Edward Cresy ne considérait pas ce travail comme une part intégrante de sa mission. Il
regretta même d’avoir lancé ce projet qui « le détournait de son travail ».
UN QUARTIER D’ARTISTES DE TOUS ORDRES, JUSQU’AUX PLUS INTIMES
Ce quartier, au début du 19ème siècle était, c’est une litote, assez ambivalent. C’est là en
effet, que les riches financiers installaient leurs « cocottes ». Dans Splendeurs et misères
des courtisanes de Balzac, Frédéric de Nucingen loge Esther Gobseck rue Taitbout.
Sur un autre registre, le quartier est également le lieu de résidence de nombreux artistes :
Gustave Moreau, qui avait son atelier au 14 de la rue de la Rochefoucauld, Wagner qui
séjourna au 3 rue d’Aumale de 1860 à 1861 (pour faire connaître sa musique et
notamment Tannhaüser, ce qui ne se fit pas sans mal), et surtout les prestigieux locataires
du 80 de la rue Taitbout et leurs non moins célèbres visiteurs.
Outre Alexandre Dumas, Chopin et George Sand (au numéro 5 où se situent les bureaux
principaux d’Effinity aujourd'hui) et son fils Maurice (à l'étage au-dessus de sa mère), on
compte Niccolo Paganini qui fut l’hôte du numéro 10. En plus des habitants, de
nombreux invités de marque honorèrent les lieux de leur présence, ainsi que les
nombreux salons artistiques qui s'y tenaient : George Sand et Chopin au premier chef.
Derrière le n° 5, lieu de résidence de George Sand et de son fils (et de nos amis d’Effinity), se cachent
de merveilleuses cours intérieures qui rappellent les Mews londoniens
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Parmi leurs invités figuraient Balzac, Heinrich Heine, Marie Dorval, Arago, l’acteur
romantique Bocage et enfin Delacroix, également professeur du fils de George Sand.
« Sur les conseils de son amie Gorge Sand, la mezzo-soprano et pianiste, Pauline
Garcia (1821-1910) élut domicile au n°6 avec son mari Louis Viardot, critique et
directeur du Théâtre-Italien de la salle Ventadour. Sœur de la Malibran, elle
connut de grands succès et devint rapidement célèbre. Les compositeurs
Meyerbeer, Berlioz, Gounod, Saint-Saens, Chopin naturellement, Fauré et
Massenet, l’écrivain Tourgueniev étaient des habitués des lieux.
De 1832 à 1853 vécut aussi dans cet immeuble le pianiste Pierre-Joseph
Zimmermann qui tint un salon musical très prisé où se retrouvaient Liszt, Rossini,
Berlioz et encore Chopin. Zimmermann fut aussi le professeur de quelques
gloires musicales du 19ème
siècle : François Marmontel, Bizet, César Franck et
Gounod5
.
Ses voisins s’appellent alors Guillaume Dubufe, peintre mondain […] et le
sculpteur-portraitiste de caricatures Jean-Pierre Dantan ».
5 L’OBS, Ibid.
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Poursuivons notre visite en photos avec la loge du concierge « principal », ce qui laisse
entendre qu’il dut y en avoir plusieurs.
Même la porte du local à poubelles est ouvragée. Elle cache également l'entrée des
domestiques qui, par un escalier en colimaçon collé derrière la façade du 80 rue Taitbout,
dessert tous les étages.
Les plus distingués des locataires
du 80 ont droit, moyennant
finances, à leur plaque de cuivre,
installée sur les tableaux du
porche principal.
Effinity et
Visionary
Marketing
ont cette
chance.
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Les caissons ouvragés à motifs floraux qui ornent l'intérieur des portes cochères (ici, la
nouvelle porte du 80 rue Taitbout, postérieure à la création du bâtiment, puisqu’elle date
de 1859).
Les grilles de la porte principale et ses superbes motifs à fleur de lys.
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Les cours intérieures, et l’impasse où nous avons débuté, qui rappellent les Mews
londoniens.
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Les passages couverts ne voient plus défiler de chevaux, mais admettent encore quelques
automobiles.
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PARMI NOS SOURCES
J’espère que ce petit retour en arrière vous aura plu et excité votre curiosité. Vous pourrez
poursuivre vos lectures avec les sources qui nous ont inspiré dans la création de fascicule.
> Sur le site de l’OBS, ce récit précis de l’endroit et de son histoire : http://anecdotes-
parisiennes.blogs.nouvelobs.com/tag/square+d'orl%C3%A9ans
> Sur le blog de la note à la plume http://de-la-note-a-la-plume.over-blog.com/article-9-
square-d-orleans-57136547.html
> Sur le site du quotidien Libération : http://www.liberation.fr/libe-3-
metro/1996/08/12/ile-de-france-ilots-d-amour-1-paris-ixesand-et-chopin-maisons-a-part-
les-amants-vecurent-separes-dan_179878
> Le blog Paris On My Mind de Molly Dwyer
http://parisonmymind.blogspot.fr/2009/12/la-nouvelle-athenes.html
> L’encyclopédie Britannica pour la vie de Chopin
https://www.britannica.com/biography/Frederic-Chopin (nécessite un abonnement)
> La bibliothèque de l’université de Notre dame dans l’Indiana (une noble institution
fondée à peu près à la même période, en 1842) dont le site Web fournit un fac simile
complet de la version de 1874 de la bible de Cresy et Taylor sur les antiquités romaines
https://library.nd.edu/architecture/documents/Rome-Taylor-OCR.pdf
> Si vous trouvez des sources nouvelles et originales permettant d’améliorer ce document,
n’hésitez pas à nous en faire part en nous écrivant à l’adresse suivante ou en suivant le
menu "contactez-nous" depuis la page d’accueil du site de Visionary Marketing :
http://visionarymarketing.com/fr/visionary-marketing/contact-fr.html