Épigraphes dans Les Faux-Monnayeurs
PREMIÈRE PARTIE : Paris
II « Il n’y a point de trace, dans les lettres de Poussin, d’aucune obligation qu’il aurait eue à ses parents. Jamais dans la suite il ne marqua de regrets de s’être éloigné d’eux. Transplanté
volontairement à Rome, il perdit tout désir de retour, on dirait même tout souvenir. » Paul Desjardins ( Poussin ).
III « Plenty and peace breeds cowards ; hardness ever
Of hardiness is mother » Shakespeare.
IV « Mon père était une bête, mais ma mère avait de l’esprit ; elle était quiétiste ; c’était une petite femme douce qui me disait souvent : Mon fils, vous serez damné. Mais cela ne lui faisait
point de peine. » Fontenelle.
V « C’était une âme et un corps où n’entre jamais l’aiguillon. » Sainte-Beuve.
VI « We are all bastards ;
And that most venerable man whick I
Did call my father, was I know not where
When I was stamp’d. » Shakespeare.
VIII « Il faut choisir d’aimer les femmes, ou de les connaître ; il n’y a pas de milieu. » Chamfort.
p. 115 : journal d’Édouard. « Épigraphe pour un chapitre des Faux-Monnayeurs :
« La famille..., cette cellule sociale. »
Paul Bourget ( passim ).
Titre du chapitre : LE RÉGIME CELLULAIRE. »
XIII « On tire peu de service des vieillards. » Vauvenargues.
XIV « Il arrive quelquefois des accidents dans la vie, d’où il faut être un peu fou pour se bien tirer. » La Rochefoucauld.
DEUXIÈME PARTIE : Saas-Fée
V « C’est ce qui arrive de presque toutes les maladies de l’esprit humain qu’on se flatte d’avoir guéries. On les répercute seulement, comme on dit en médecine, et on leur en substitue
d’autres. » Sainte-Beuve ( Lundis, 1, p. 19 )
VI « Il y a de certains défauts qui, bien mis en oeuvre, brillent plus que la vertu même. » La Rochefoucauld.
TROISIÈME PARTIE : Paris
Lorsque nous posséderons encore quelques bonnes monographies régionales nouvelles - alors, mais seulement alors, en groupant leurs données, en les comparant, en les confrontant
minutieusement, on pourra reprendre la question d’ensemble, lui faire faire un pas nouveau et décisif. Procéder autrement ce serait partir, muni de deux ou trois idées simples et grosses, pour
une sorte de rapide excursion. Ce serait passer, dans la plupart des cas, à côté du particulier, de l’individuel, de l’irrégulier - c’est-à-dire, somme toute, du plus intéressant. » Lucien Febvre : La
Terre et l’Évolution Humaine.
I « Son retour à Paris ne lui causa point de plaisir. » Flaubert : L’Éducation sentimentale.
V « Il ne faut prendre, si je ne me trompe, que la fleur de chaque objet... » Fénelon.
X « Rien n’est simple, de ce qui s’offre à l’âme ; et l’âme ne s’offre jamais simple à aucun sujet. » Pascal.
RÉFÉRENCES À D’AUTRES AUTEURS DANS LE ROMAN
Partie 2, chapitre III : « Les bienfaits, dit Tacite à travers Montaigne, ne sont agréables que tant que l’on peut s’acquitter. »
Partie 2, chapitre III : « formidable érosion des contours » Nietzsche.
Partie 2, chapitre V : « De toutes les passions, celle qui est la plus inconnue à nous-mêmes, c’est la paresse ; elle est la plus ardente et la plus maligne de toutes, quoique sa violence soit insensible
et que les dommages qu’elle cause soient très cachés... Le repos de la paresse est un charme secret de l’âme qui suspend soudainement les plus ardentes poursuites et les plus opiniâtres résolu-
tions. Pour donner enfin la véritable idée de cette passion, il faut dire que la paresse est comme une béatitude de l’âme, qui la console de toutes ses pertes et qui lui tient lieu de tous les biens. » La
Rochefoucauld, Maximes.
Partie 3, chapitre V : «Papillon du Parnasse, et semblable aux abeilles
À qui le bon Platon compare nos merveilles,
Je suis chose légère et vole à tout sujet,
Je vais de fleur en fleur et d’objet en objet. » La Fontaine
Partie 3, chapitre VII : « Si le nez de Cléopâtre eût été plus court, la face du monde eût changé. » Pascal
Partie 3, chapitre VII : « J’ai versé telle goutte de sang... » Pascal
Partie 3, chapitre XII : « Je suis peu sensible à la pitié ; et je voudrais ne l’y être point du tout... Je tiens qu’il faut se contenter d’en témoigner et se garder soigneusement d’en avoir. » La Rochefou-
cauld