2. Nous continuons à survoler Paris, mais je n’ai plus
d’anciennes photos à vous présenter. Nous nous contenterons
donc des vues actuelles, qui sont déjà passionnantes et montrent
plus de choses qu’une promenade au ras du sol !!!
Accrochez-vous, on y va !!!
3.
4. Une vue très élargie pour commencer, mais qui montre bien la
vaste opération d’urbanisme qui a fait surgir, sur la rive
gauche de la seine, tout un quartier moderne. Bureaux,
appartements et hôtels se partagent ces tours.
C’est dans l’une de ces tours que travaille ma fille. Le
quartier est encore en pleine expansion, avec, en chantier,
l’immeuble le plus haut d’Europe.
5.
6. Édifiée en vue de l’exposition de 1889, la Tour Eiffel est
l’œuvre de l’ingénieur Gustave Eiffel, le même qui a conçu la
charpente métallique de la Statue de la liberté. Le plus célèbre
monument français, qui a inspiré tant d’écrivains, de chanteurs,
d’artistes, n’a pas toujours fait l’unanimité. Au départ, de
nombreuses personnalités s’élèvent contre ce projet : « Inutile et
monstrueuse Tour Eiffel… dont la commerciale Amérique elle-
même ne voudrait pas. » Avec son antenne de télévision, la
Tour s’élève à 320,75 m. Elle comporte 15 000 pièces
métalliques et 2 500 000 rivets. Elle abrite un restaurant de
premier ordre, le Jules Vernes. A gauche de la Tour Eiffel,
le Champ de Mars.
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8. En 1677, Le Notre, le génial inventeur des jardins à la française,
« qui ne pouvait souffrir les vues bornées », décide de prolonger la
perspective des Tuileries –son œuvre – par une double rangée d’ormes.
C’est l’ébauche des Champs-Élysées. Cette allée se termine alors au
rond-point, également tracé par Le Nôtre. Au 18 ème siècle,les
Champs-Elysées – cette appellation date en fait de 1789 – sont
prolongés jusqu’au niveau de l’Etoile puis du Pont de Neuilly.
La course cycliste « le tour de France » s’achève traditionnellement
sur cette avenue, que les coureurs parcourent 10 fois. Ils montent
jusqu’au Rond-point, tournent et redescendent, au milieu d’une foule
enthousiaste et bon enfant.
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10. La Basilique du Sacré-Cœur, qui a l’aspect d’une pièce montée, est
un haut lieu touristique, sans doute à cause de sa situation en plein
Montmartre et de la vue qu’on y a sur Paris et au-delà, jusqu’à
50 km par temps clair. C’est à la suite de l’écrasante défaite de
1870/71 que l’Assemblée Nationale, entraînée par les catholiques
français, décide sa construction en signe d’espérance. Quêtes et
souscriptions sont organisées. On peut « acheter » une pierre, ou un
pilier, ou une colonne. Il a fallu un énorme chariot traîné par plus
de 20 paires de bœufs pour y hisser la Savoyarde, une des plus
grosses cloches du monde (19 tonnes). Ma fille et mon gendre ont
leur appartement quelque part sur la droite de la photo, pas loin de
la Basilique.
11.
12. Cet ensemble des Invalides est le symbole même de l’architecture
classique dans sa perfection. « L’ Hôtel Royal des Invalides »,
construit de 1871 à 1876, est voulu par Louis XIV pour héberger
les milliers de soldats blessés dans les armées. Le 14 juillet 1789, la
foule attaque les bâtiments, neutralise les gardes et s’empare de 30000
fusils qui lui serviront à conquérir la Bastille. La Révolution était
lancée. En 1840, les cendres de Napoléon y sont transportées en
grande pompe. Le fameux mausolée ne sera achevé que 25 ans plus
tard. L’esplanade des Invalides, longue de 500 m et large de 250,
a été aménagée au début du 18ème. La coupole (dépendant de
l’Église du Dôme) a été redorée en 1937; Il a fallu 350 000
feuilles d’or, si minces que le tout ne pesait que 6 kg.
13.
14. A la suite d’un vœu, Louis XIV décide de bâtir une nouvelle et
somptueuse église pour l’abbaye de Ste Geneviève, patronne de Paris.
Elle aura la forme d’une croix grecque. Commencé en 1758,
l’édifice ne sera achevé qu’à la veille de la Révolution. Vous pensez
bien que le gouvernement d’alors, la Constituante, ne lui a pas laissé
cette vocation religieuse. Il est transformé en temple destiné à recevoir
« les grands hommes de l’époque de la liberté française ». C’est le
Panthéon, avec sa célèbre inscription : « Aux grands hommes, la
patrie reconnaissante ». Voltaire, Jean-Jacques Rousseau, Victor
Hugo y reposent, et aussi Jean Moulin, héros de la Résistance,
tué par les nazis pendant la 2ème guerre mondiale. L’église sur la
gauche est l’église Saint-Etienne-Du-Mont. A côté de l’église, le
lycée Henri IV avec, emmaillotée d’échafaudages, la tour de Clovis,
seul vestige de l’Abbaye Sainte-Geneviève.
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16. Vue générale des deux îles de la Seine, au cœur et le cœur de
Paris : au premier plan, l’Île de la Cité, berceau de la capitale.
C’est là, au IIIème siècle avant J.C., que s’installe la tribu des
Parisii. Ils fondent Lutèce qui, au premier siècle après
J.C.,deviendra une petite bourgade gallo-romaine.
Notre-Dame apparaît plus tard ; le palais de justice aussi, avec la
Sainte-Chapelle que l’on voit à l’arrière-plan. Saint Louis avait
ordonné la construction de la sainte Chapelle pour abriter la relique
de la couronne du Christ, qu’il avait ramenée de la croisade. C’est
un vrai bijou, un véritable écrin, avec de magnifiques vitraux.
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18. La Place de la République est une création d’Haussmann
qui fait aménager, à partir de 1854, ce vaste espace afin
de désamorcer les quartiers populaires de l’Est parisien, trop
remuants à son gré. Le parcours entre la République et la
Bastille n’en est pas moins resté un lieu de prédilection pour
les défilés politiques et les marches de protestation ouvrière. A
droite, la caserne Vérines, également construite du temps
d’Haussmann pour abriter 2 000 hommes. Le monument de
la République, au centre, date de 1883.
19.
20. Pour terminer, au moins momentanément, notre survol de
Paris, je vous présente cet édifice construit en cercle :
La Maison de la Radio .Construite en 1963, elle
abrite les différents services de Radio-France. On y
trouve aussi des auditoriums. Ses kilomètres de couloirs
en font un labyrinthe pù il est aussi difficile de se
retrouver qu’au Pentagone, à Washington. Mais elle
n’abrite pas tous les studios de radio, il en existe en
plusieurs points de la capitale. Peut-être que l’on avait
vu trop petit…
21. Textes, gravures et photos sont tirés du beau livre « Au-
dessus de Paris » (photos de Robert Cameron, textes de
Pierre Salinger. Éditions Robert Laffont.
Musique : Ernesto Crtazar – Secret
Feelings
Jacky.questel@gmail.fr