6. Mais dans sa toute-puissance, en créant des êtres libres, Dieu a aussi créé une nature indépendante. Et tout ce qui est donné à une créature douée d’une volonté libre est nécessairement une arme à 2 tranchants, non en raison du donateur ou du don, mais en raison de la nature de celui qui reçoit.
7. Jérémie 31:20 « Ephraïm est pour moi un fils que je chéris, et un enfant que j’affectionne. Chaque fois que j’en parle, je me souviens encore plus vivement de lui. Mon cœur est en émoi, j’aurai pour lui beaucoup de compassion, l’Eternel le déclare. »
8. Osée 11:8 « Comment pourrais-je t’abandonner, ô Ephraïm? Comment pourrais-je te livrer, ô Israël, te traiter comme Adma, ou te rendre semblable à Tseboïm ? Mon cœur est tout bouleversé, je suis tout ému de pitié. »
9. Mat.23 :37 « Ah, Jérusalem ! Jérusalem ! toi qui fais mourir les prophètes et qui tues à coups de pierres ceux que Dieu t’envoie ! Combien de fois j’ai voulu rassembler tes habitants auprès de moi comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes ! Mais vous ne l’avez pas voulu ! »
10. Concilier la souffrance humaine avec l’existence de Dieu n’est pas un problème insoluble que si nous nous obstinons à attacher au mot amour un sens superficiel, et à considérer l’ordre des choses comme si l’homme en était le centre.
11. L’homme est tellement libre, que s’il existe d’autres créatures raisonnables dans l’univers, il ne faut pas prendre pour acquis qu’elles sont aussi déchues…
12. Esdras 9:13 O notre Dieu, c’est à cause de nos mauvaises actions et de nos grandes fautes que tous nos malheurs nous sont arrivés ; pourtant tu ne nous as pas punis autant que nos péchés le méritaient et tu nous as permis de survivre, à nous qui sommes ici.
14. Thomas d’Aquin : « La souffrance est une chose non pas bonne en elle-même mais qui peut avoir quelque chose de bon dans des circonstances particulières, c’est-à-dire que, si le mal est présent, la souffrance qui nous le révèle, étant une sorte de connaissance, est relativement bonne ; car en l’absence de cette souffrance, ou bien l’âme ignorerait le mal, ou bien elle ignorerait que le mal est contraire à sa nature.
15. La souffrance n’est pas bonne en elle-même ; ce qui est bon, dans toute expérience douloureuse, c’est pour celui qui souffre, chercher réconfort chez Dieu et, pour ceux de son entourage, la compassion engendrée par cette souffrance.
16. Avec ceux qui l'aiment, Dieu collabore en tout pour leur bien. Paul TOURNIER, L'homme et son lieu, page 137.
17. Quand la souffrance doit être endurée, un peu de courage aide davantage que beaucoup de connaissance, un peu de sympathie humaine davantage que beaucoup de courage et la plus infime touche de l’amour de Dieu bien plus que tout le reste!
18. « En dernier ressort, tout ce que l’homme sait de Dieu, c’est qu’il ne le connaît pas, car il sait que ce qu’est Dieu surpasse tout ce que nous pouvons comprendre de lui. » Thomas d’Aquin