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SEANCE 3.
    LA MONDIALISATION ET
    LA GESTION
    INTERNATIONALE




Objectifs de la séance

   Comprendre les processus de mondialisation
   Comprendre l’environnement du commerce international
   Comprendre le rôle de la culture dans la gestion
    internationale
   Comprendre ce qu’est un comportement éthique en
    affaires
   Comprendre ce qu’on entend par responsabilités
    sociales de l’entreprise




                                                           1
INTRODUCTION ET CONTEXTE
            GENERAL
   L’après-guerre : interventionnisme des Etats
   La décennie 80: Ajustement structurel
       politiques monétaires,
       intégration accrue des marchés internationaux des
        produits et de la finance,
       privatisation massive des actifs de l’État
       libéralisation du commerce de la part des PED
       Changement des politiques gouvernementales vis-à-vis
        des MNE
   Désengagement des États, dérégulations
    massives et montée en puissance des MNE
                                                               3




    INTRODUCTION ET CONTEXTE
            GENERAL
Système économique mondial caractérisé:
 Suprématie du «Modèle américain»:maximisation
  de la richesse des actionnaires

   Internationalisation des entreprises: IDE

   Fonds de pension et fonds mutuels: capitalistes
    « sans visage »

   Gains de la diversification internationale                 4




                                                                   2
INTRODUCTION ET CONTEXTE
             GENERAL
Fortecroissance des échanges mondiaux des dernières décennies à trois
causes.

       •progrès technologique dans le domaine des transports et des
       télécommunications
       •évolution de la concurrence et du cadre législatif commercial à
       l’échelle internationale ont conduit à émanciper les flux de capitaux
       entre les pays industrialisés
       •libéralisation des politiques économiques et des marchés des pays
       en voie de développement, (Chine, etc.) OCDE

   Groupe de pression
       •Organisation
       •Structuration
       •Impossible pour les MNE d’ignorer leurs actes à l’étranger




                                Responsabilité sociale de l'entreprise                             5




      Les 60 premières puissances économiques mondiales

      Rang                 État ou multinationale                        PIB ou chiffre d’affaires
                                                                            (en milliards $US)
     1er     Etats-Unis                                                                        7 745,7
     2e      Japon                                                                             4 201,6
     3e      Allemagne                                                                         2 100,1
     4e      France                                                                            1 398,5
     5e      Royaume-Uni                                                                       1 271,7
     6e      Italie                                                                            1 145,4
     7e      Chine (Hong Kong compris)                                                           996,4
     8e      Brésil                                                                              786,5
     9e      Canada                                                                              603,1
     10e     Espagne                                                                             531,4
     11e     Corée du Sud                                                                        442,5
     12e     Russie                                                                              440,6
     13e     Australie                                                                           391,0
     14e     Pays-Bas                                                                            360,5
     15e     Inde                                                                                359,8
     16e     Mexique                                                                             334,8
     17e     Argentine                                                                           322,7
     18e     Suisse                                                                              293,4
     19e     Belgique                                                                            264,4
     20e     Suède                                                                               227,8
     21e     Indonésie                                                                           214,6
     22e     Autriche                                                                            206,2

                                                                                                   6




                                                                                                         3
Les 60 premières puissances économiques
                           mondiales
Rang           État ou multinationale               PIB ou chiffre d’affaires
                                                       (en milliards $US)
24e     Danemark                                                                161,1
25e     Thaïlande                                                               157,3
27e     Norvège                                                                 153,4
29e     Pologne                                                                 135,7
30e     Afrique du Sud                                                          129,1
34e     Arabie Saoudite                                                         125,3
37e     Grèce                                                                   119,1
38e     Finlande                                                                116,2
41e     Malaisie                                                                 97,5
42e     Portugal                                                                 97,4
43e     Singapour                                                                96,3
45e     Israël                                                                   92,0
47e     Colombie                                                                 85,2
48e     Philippines                                                              83,1
53e     Égypte                                                                   75,2
54e     Chili                                                                    74,3
55e     Irlande                                                                  72,0
58e     Venezuela                                                                67,3
60e     Nouvelle-Zélande                                                         65,0



                                                                                        7




       Les 60 premières puissances économiques
       mondiales (États et entreprises confondus)
       Rang                État ou multinationale             PIB ou chiffre d’affaires
                                                                 (en milliards $US)
      1er     Etats-Unis                                                          7 745,7
      2e      Japon                                                               4 201,6
      3e      Allemagne                                                           2 100,1
      4e      France                                                              1 398,5
      5e      Royaume-Uni                                                         1 271,7
      6e      Italie                                                              1 145,4
      7e      Chine (Hong Kong compris)                                             996,4
      8e      Brésil                                                                786,5
      9e      Canada                                                                603,1
      10e     Espagne                                                               531,4
      11e     Corée du Sud                                                          442,5
      12e     Russie                                                                440,6
      13e     Australie                                                             391,0
      14e     Pays-Bas                                                              360,5
      15e     Inde                                                                  359,8
      16e     Mexique                                                               334,8
      17e     Argentine                                                             322,7
      18e     Suisse                                                                293,4
      19e     Belgique                                                              264,4
      20e     Suède                                                                 227,8

                                                                                        8




                                                                                            4
Les 60 premières puissances économiques
        mondiales(États et entreprises confondus)
  Rang                État ou multinationale       PIB ou chiffre d’affaires
                                                      (en milliards $US)
  21e     Indonésie                                                      214,6
  22e     Autriche                                                       206,2
  23e     General Motors (É-U)                                           178,2
  24e     Danemark                                                       161,1
  25e     Thaïlande                                                      157,3
  26e     Ford Motor (É-U)                                               153,5
  27e     Norvège                                                        153,4
  28e     Mitsui & Co (Japon)                                            142,8
  29e     Pologne                                                        135,7
  30e     Afrique du Sud                                                 129,1
  31e     Mitsubishi (Japon)                                             129,0
  32e     Royal Dutch / Groupe Shell (P-B / R-U)                         128,1
  33e     Itochu (Japon)                                                 126,7
  34e     Arabie Saoudite                                                125,3
  35e     Exxon (É-U)                                                    122,4
  36e     Wal-Mart (É-U)                                                 119,3
  37e     Grèce                                                          119,1
  38e     Finlande                                                       116,2
  39e     Marubeni (Japon)                                               111,2
  40e     Sumitoto (Japon)                                               102,4

                                                                             9




Les 60 premières puissances économiques mondiales (États
                      et entreprises)
  Rang                État ou multinationale       PIB ou chiffre d’affaires
                                                      (en milliards $US)
  38e     Finlande                                                       116,2
  39e     Marubeni (Japon)                                               111,2
  40e     Sumitoto (Japon)                                               102,4
  41e     Malaisie                                                        97,5
  42e     Portugal                                                        97,4
  43e     Singapour                                                       96,3
  44e     Toyota Motor (Japon)                                            95,2
  45e     Israël                                                          92,0
  46e     General Electric (É-U)                                          90,8
  47e     Colombie                                                        85,2
  48e     Philippines                                                     83,1
  49e     Nissho Iwai (Japon)                                             81,9
  50e     IBM (É-U)                                                       78,5
  51e     NTT (Japon)                                                     77,0
  52e     AXA-UAP (France)                                                76,9
  53e     Égypte                                                          75,2
  54e     Chili                                                           74,3
  55e     Irlande                                                         72,0
  56e     Daimler Benz (Allemagne)                                        71,5
  57e     British Petroleum (R-U)                                         71,2
  58e     Venezuela                                                       67,3
  59e     Groupe Volkswagen (Allemagne)                                   65,3
  60e     Nouvelle-Zélande                                                65,0
                                                                             10
                                                                            10




                                                                                  5
CONTEXTE ACTUEL
     Porteur de risques et d’opportunités
Scandales     financiers: crise subprimes, crise Grecque et rôle des
financiers

Scandales     écologiques, économiques et sociaux à répétition

Prise de conscience des opinions publiques des externalités
négatives des activités des grandes entreprises

Renforcement      de ce sentiment à cause de la crise mondiale

Nécessité de moraliser le capitalisme en introduisant davantage
d’éthique dans les affaires: Madoff; Enron, World com; Parmalat, etc.

Pérenniser le développement à travers une révision des modes de
production et de consommation afin de le rendre « soutenable »: le
développement durable

                                                                             11
                                                                             11




 I. Le processus de mondialisation
    Elle consiste en l’interdépendance, à l’échelle internationale, en ce
     qui concerne l’approvisionnement en ressources, les marchés
     (débouchés des produits) et les forces de la concurrence

    Mondialisation vs globalisation

    Obligation pour le gestionnaire international de:
         se tenir au courant des changements internationaux,
        s’ouvrir à une perspective transnationale
        savoir collaborer avec des personnes de cultures différentes
        rester conscients des transformations régionales dans un monde en
         évolution (eg. contexte arabe actuel)

    La dynamique régionale de la mondialisation, à travers la création
     de blocs régionaux (Europe, Amérique, etc.) a favorisé
     l’augmentation des échanges mondiaux




                                                                                  6
I.         Le processus de mondialisation
                 La dynamique régionale de la mondialisation
 L’Europe:
Les dates clés:

        1952: création de la CECA par R. Schumann rassemblant 6 nations
        1957: Traité de Rome entre la France, le Luxembourg, l’Allemagne,
         l’Italie, la Belgique et les Pays Bas qui donne naissance à la
         Communauté Economique Européenne (CEE)
        Signature du traité de Maastricht en 1992 par les 12 Etats membres
         de la CEE: naissance de l’Union Européenne (UE)
        L’UE est une union politique et économique qui implique la libre
         circulation des biens et services, des investissements et des
         personnes
        L’UE est composée de 27 Etats membres en 2007
        Elle est dotée d’institutions: Parlement, BCE, Commission etc.
        Objectifs de l’UE: augmenter la production, abaisser l’inflation et
         régulariser la croissance




                 Le processus de mondialisation
          La dynamique régionale de la mondialisation
   L’Europe (suite): La monnaie unique (euro)
        Mise en circulation de l’euro le 1er janvier 1999
        Zone euro: Union économique et monétaire qui constitue la principale étape de
         l’intégration économique au sein de l’UE

        Zone monétaire qui regroupe 17 pays de l’UE (2011) qui ont adopté l’euro comme
         monnaie unique

        Les pays éligibles doivent respecter les critères de convergence dits de Maastricht:
           Stabilité des prix
           Situation des finances publiques: déficit public<3% du PIB; endettement <60%
           Taux de change: interdiction de dévaluer sa monnaie
           Taux d’intérêt à long terme: ne peuvent excéder de 2 points les 3 pays ayant les
            meilleurs performances en la matière

        Limites de l’euro: crise de la dette grecque qui remet en question la monnaie unique

        Solutions: Fédéralisme et mise en place d’un gouvernement économique européen?




                                                                                                7
Zone Euro




                                                                    15




        I.      Le processus de mondialisation
               La dynamique régionale de la mondialisation
   Les Amériques

       Signature de l’Accord de libre-échange nord américain (ALENA)
        entre le Canada, les Etats-Unis et le Mexique
       Union douanière qui implique libre circulation des biens et
        services et des investissements mais non des personnes
       Difficultés à mettre en place cet accord: réticences
       Eg. : problème des maquiladoras mexicaines
       ALENA crée un effet d’émulation au Sud: création du Mercosur,
        du Caricom, projet de création du ZLEA




                                                                         8
Le processus de mondialisation
             La dynamique régionale de la mondialisation
   L’Asie:
       Asie et zone Pacifique du sud-est connaît la plus forte croissance du
        monde (Chine, Inde, Corée, Viet Nam, etc.)
       Opportunités d’affaires importantes pour les firmes
       Eg.: Organisation de coopération économique Asie-Pacifique
        (APEC) qui représente 1/3 des débouchés mondiaux (1er pour les
        voitures et matériel de télécommunications)
       Facteurs clés du succès: niveau de qualification de la main d’œuvre
       Eg.: Inde et la révolution informatique dans secteur logiciel


   L’Afrique:
       Malgré des difficultés structurelles (guerre, pauvreté, instabilité, etc.),
        de nombreuses potentialités pour le commerce international




              Le processus de mondialisation
             La dynamique régionale de la mondialisation
       Exemple: le Maroc

       Signature de 4 ALE: UE; Etats-Unis, Turquie et pays
        arabes (accord d’Agadir)
       Ces accords ont contribué à renforcer le tissu
        économique du Maroc et à améliorer la compétitivité
        dans certains secteurs
       Pas de baisse des recettes fiscales relatives aux droits
        de douane à l’importation
       Certains de ces accords sont critiqués: inéquitables
       Ont-ils pour autant contribué à renforcer notre
        économie?




                                                                                      9
Le processus de mondialisation
           La dynamique régionale de la mondialisation
   ALE avec l’Union Européenne:
       Le plus stratégique pour le Maroc: UE 1er partenaire commercial
        du Maroc (65% exportations marocaines vers l’UE et 60% des
        importations); 1er investisseur et 1er pourvoyeur de touristes
       UE: marché potentiel de 500 M de consommateurs
       Signature de l’accord en 2000 et mise en œuvre en mars 2012:
        démantèlement tarifaire total sur les produits industriels
       Signature en 2008 du Statut avancé: accord politique octroyé aux
        partenaire privilégiés
       L’économie marocaine peut tirer profit de cet ALE: les règles
        d’origine (secteur textile); opportunités dans les secteurs promus
        par Emergence (MMM); Medzones; etc.




           Le processus de mondialisation
           La dynamique régionale de la mondialisation
   ALE avec les Etats-Unis: accord à sens unique
       Entrée en vigueur en 2006
       Très critiqué car asymétrique
       Il devait créer des opportunités pour les secteurs textiles, l’agro-
        industrie et les produits de la pêche et promouvoir les
        investissements US: ce ne fut pas le cas
       Eg.: en matière agricole, le Maroc est en concurrence directe
        avec de grands pays d’Amérique latine (proximité géographique,
        compétitivité
       Normes de sécurité et sanitaires strictes: difficulté pour les
        produits marocains de percer
       Résultats: exportations vers USA 4 MM MAD; importations 15
        MM MAD




                                                                               10
Le processus de mondialisation
                La dynamique régionale de la mondialisation
   ALE avec la Turquie: bilan mitigé
       Adoption en janvier 2006
       Zone de libre-échange en 2017
       Avantages concédés aux produits industriels marocains
       Renforcement de la présence turque au Maroc: BTP, distribution, etc.
       Avantage pour le textile marocain: commerce diagonal (cumul
        d’origine)
       Impact faible sur l’économie marocaine: 2 MM MAD d’exportations et
        4 MM MAD d’importations


   Opportunité de mise en place d’un ALE avec les pays
    africains:
       Marché potentiel en croissance; matières premières; …
       Présence de grands groupes marocains




     II. L’environnement des sociétés internationales
    Les différentes formes de commerce international


        Stratégies d’entrée sur le marché                   Stratégies d’investissement direct


                                         Fabrication sous
    Approvisionnement   Exportation et                                            Filiales en
                                           Licence et         Coentreprises
       international     importation                                          Propriété exclusive
                                            Franchise




            Classement des stratégies selon l’importance de leur participation
            À la propriété et au contrôle des activités à l’étranger




                                                                                                    11
II. L’environnement des sociétés internationales
Les différentes formes de commerce international
Stratégies d’entrée sur le marché (1):
 La localisation de sources d’approvisionnement
  international:
       achat de composants dans le monde entier, ou fabrication à
        l’étranger, et assemblage sous forme de produits dans un autre
        pays (eg.: secteur automobile)


   Exportation/ importation:
       Exportation: vente à l’étranger de biens ou services fabriqués
        localement
       Importation: achats de B&S à l’étranger, revendus localement




 II. L’environnement des sociétés internationales
Les différentes formes de commerce international
Stratégies d’entrée sur le marché (2):
 Contrats de licence: contrat selon lequel une société
  verse des redevances pour avoir le droit de fabriquer ou
  vendre les produits d’une autre société
       Eg.: Bombardier et la commercialisation du TGV


   Franchising: accord par lequel une société cède à une
    autre le droit d’exploiter un commerce particulier, tout en
    lui fournissant un assortiment complet de produits et
    toute l’assistance nécessaire
       Mac Donald’s, etc.




                                                                         12
II. L’environnement des sociétés internationales
Les différentes formes de commerce international
Stratégies d’investissement direct:
 Coentreprise (joint-venture):
       Organisation qui permet à des entrepreneurs de s’établir dans un
        pays étranger en copropriété avec des partenaires locaux
       Cette stratégie procure de nombreux avantages


   Filiale en propriété exclusive:
       Entreprise locale détenue par une société étrangère et
        entièrement sous son contrôle
       Stratégie risquée: elle nécessite une grande connaissance et
        maîtrise du marché




 II. L’environnement des sociétés internationales
Les différentes formes de commerce international
   Critères de choix des partenaires en vue de former une
    joint-venture: le partenaire doit:
       Bien connaître le principal secteur d’activité de la firme
       Pouvoir compter sur une main d’œuvre locale stable
       Être susceptible de prendre plus tard de l’expansion
       S’appuyer sur un marché local porteur et sur des produits de
        confiance
       Partager les intérêts de la société à l’égard des besoins du client
       Offrir de bonnes possibilités de bénéfices
       Jouir de solides assises financières
       Jouir d’une bonne réputation en termes d’éthique des affaires




                                                                              13
II. L’environnement des sociétés internationales
Le processus d’internationalisation et du choix du
                mode d’expansion
 Caractéristiques de
      La firme:                                                       Caractéristiques
          -Taille
-Expérience internationale                                             du pays hôte:
        -Stratégie                                                   -Potentiel marché local
     -Pays d’origine                                                        -Risque pays
                                                                  -Politiques gouvernementales
                                                                 -Régulations gouvernementales
                                                                         -Autres variables:
                                                                    Infrastructures, système
                                                                           Judiciaire, etc.


                         DECISION
                  D’INTERNATIONALISATION
                       OUI
                                                                      Risque contractuel:
  Modes d’entrée:                                                      -Coûts de transaction
       -Exportation                                                      -Risque de copie
         -Licence                                                         -Risque de non
      -Joint-venture                                                  Respect des normes de
          -Filiale                                                            qualité




II. L’environnement des sociétés internationales
Le rôle des coûts de transaction dans le choix du
                 mode d’entrée
     Coûts de transaction


                                                                           Filiale 100%



                                                          Joint-venture


                                           Licence/franchise



                             Exportation



                                                                                      Degré
                                                                                      d’internalisation




                                                                                                          14
II. L’environnement des sociétés internationales
  Les différentes formes de commerce international
             Les caractéristiques des différents modes d’entrée

 Mode d’entrée            Degré de contrôle       Engagement en        Risque de
                                                  ressources           dissémination


 Licence                  Faible                  Faible               Élevé




 Joint-venture            Moyen                   Moyen                Moyen




 Filiale                  Élevé                   Élevé                Faible




    II. L’environnement des sociétés internationales
          La complexité des activités planétaires
Les relations                      Les relations multinationales –pays d’accueil:
multinationales-pays               Les inconvénients possibles
d’accueil
Les avantages escomptés:           Les griefs des pays          Les griefs des
Les bénéfices qu’en                d’accueil contre les         multinationales contre les
retirent les partenaires           multinationales              pays d’accueil


Mise en commun des acquis          -Bénéfices excessifs         -Restriction des bénéfices
et, pour l’avenir, possibilités    -Domination économique       -Ressources   trop couteuses
de:                                -Ingérence dans les          -Règles abusives
-Croissance                        décisions gouvernementales   -Restriction des opérations
-Revenu                            -Embauche de la main         de change
-Apprentissage                     d’œuvre la plus qualifiée    -Non-respect des contrats
-Développement                     -Peu de transfert de
                                   technologie
                                   -Absence de respect envers
                                   les coutumes locales




                                                                                               15
III. Le Risque-pays:
            Elément essentiel pour le gestionnaire
                        international
   Ce risque est spécifique à l’investissement étranger et comprend
    deux composantes principales qui peuvent perturber les flux
    monétaires anticipés, affectant la rentabilité de l’investissement

   Le risque économique: consiste à extrapoler la performance
    économique future d’un pays pour en extrapoler la tendance du taux
    de change et la capacité d’un pays à rembourser sa dette

   Le risque politique: consiste à estimer la probabilité d’occurrence
    d’évènements qui peuvent perturber la circulation des flux
    monétaires anticipés

   Les deux types de risques sont interdépendants sans que l’on sache
    lequel agit sur l’autre




                    III. Le Risque-pays:
            Elément essentiel pour le gestionnaire
                        international
   Le risque pays est en général estimé par les banques à travers la
    probabilité qu’un pays rembourse ou non sa dette souveraine
    (Eg. / Grèce, Espagne …)

   Plusieurs institutions mesurent et chiffrent ce risque en utilisant des
    méthodologies différentes: agences de notation (Moody's, S&P,
    Coface), banques, institutions internationales (FMI, etc).

   Critères utilisés
       Risque politique: stabilité du gouvernement, forme du gouvernement,
        conflits, corruption, liberté d’expression, niveau d’éducation ….
       Risque économique et financier: PNB/habitant, taux de chômage,
        inflation, taux de change, déficit balance des paiements, déficit
        budgétaire, endettement, réserves de devises, etc.




                                                                              16
Notation de l’économie marocaine 2012
                (source: CMC)
   Croissance: en mal de redressement structurel (C-)
       Tassement de l’activité économique (secteur agricole), baisse de la
        demande, creusement du déficit public, absence de vision économique:
        situation d’attentisme des opérateurs et inquiétude

   Marché du travail: en mal de politiques de dynamisation (C+):
       Essoufflement de la politique de l’emploi dans les secteurs primaires,
        l’infrastructure, l’industrie, le tourisme, l’urbanisme et l’habitat:
        augmentation du chômage

   Pouvoir d’achat: en mal de mécanismes de soutien (B-):
       Classes moyennes (53% de la population) est la grande exclue de la
        part des pouvoirs publics en matière de soutien au pouvoir d’achat :
        vulnérabilité et risque de précarité de cette catégorie

   Balance commerciale: en mal de stratégie de relance (C-):
       Aggravation du déficit de la balance commerciale à cause de facteurs
        internes et externes (cf section sur commerce extérieur)




                          ACTUALITE
   S & P maintient mais place sous perspective négative la note de
    dette à long terme (Investment grade ou BBB-) du Maroc

   Dégradation des notes de deux banques: BCP et Société
    Générale

   Cause: dégradation de la situation des finances publiques et de
    la balance des paiements (déficit jumeaux)

   Mauvaise nouvelle au moment où le Trésor sort sur le marché
    international (1MM USD)

   Mesures de la Loi de Finances 2012 de nature à rassurer les
    marchés?




                                                                                 17
IV. La culture et la diversité planétaire
   La culture désigne un ensemble de convictions, de
    valeurs et de comportements que les membres d’un
    groupe ont en commun
   Nécessité pour un gestionnaire international de bien
    connaître la culture du pays hôte: éviter l’ethnocentrisme
   Les éléments à prendre en considération dans l’analyse
    des cultures:
       Utilisation du langage: culture à faible contexte/à haut contexte
       Utilisation de l’espace: la proxémique
       L’orientation dans le temps: cultures mono-chroniques/poly-
        chroniques
   Le rôle de la religion
   Le rôle des contrats




        IV. La culture et la diversité planétaire
         Les valeurs et les cultures nationales
Les cinq dimensions de la grille culturelle de
  Hofstede:
 La distance à l’égard du pouvoir

 La tolérance à l’incertitude

 L’individualisme ou le sens des valeurs
  collectives
 La masculinité ou la féminité

 L’orientation temporelle




                                                                            18
IV. La culture et la diversité planétaire
     Les valeurs et les cultures nationales
     Philippines                 Japon     Etats-Unis           Autriche
     Forte distance à                                    Faible distance à
     L’égard du pouvoir                                  L’égard du pouvoir
      Grèce              Japon              Etats-Unis           Singapour
      Faible tolérance                                   Forte tolérance
      À l’incertitude                                    À l’incertitude

        Etats-Unis                 Japon                Thaïlande Venezuela
       Individualisme                                           Sens des valeurs
                                                                collectives
       Japon              Etats-Unis                    Portugal Suède
       Masculinité                                               féminité
                          Etats-Unis                     Inde      Japon
       Réflexion à court terme                                    Réflexion à
                                                                  Long terme




    IV. La culture et la diversité planétaire
     Les valeurs et les cultures nationales

Activité:
 Situer le Maroc sur la grille de Hofstede




                                                                                   19
IV. La culture et la diversité planétaire
     Les éléments essentiels de la compréhension
                    interculturelle
Selon Trompenaars, il existe 5 catégories de différences
  culturelles concernant les relations interpersonnelles:

   L’universalisme vs le particularisme
   L’individualisme vs le sens des valeurs collectives
   La neutralité ou l’engagement affectif
   la spécificité ou la généralité
   La réussite personnelle ou la situation sociale

   Classer le Maroc et les Etats-Unis par rapport aux 5
    dimensions




    L’éthique et la Responsabilité sociale des
      entreprises: enjeux majeurs pour les
     gestionnaires internationaux du 21ème
                      siècle




                                                            20
L’éthique:
   Les scandales à répétition (Parmalat, Enron, etc.) montrent la nécessité
    d’introduire de la morale et de l’éthique dans les affaires: faillite morale du
    capitalisme

   L’éthique est le code des principes moraux qui établit les normes relatives à ce
    qui est bien ou mal, correct ou incorrect (eg.: codes d’éthique en entreprise, Gap)

   L’éthique personnelle guide le comportement et aide chacun à faire des choix
    moraux parmi plusieurs lignes de conduite

   De manière générale, un comportement éthique dépasse le simple cadre de la loi
    et englobe les valeurs personnelles

   Les valeurs sont les croyances générales sur ce qui constitue un comportement
    acceptable

   Vu qu’il n’existe pas de définition universelle de l’éthique, un comportement
    éthique est celui qui est le plus en phase avec nos valeurs personnelles




                              L’éthique:
                      Les théories philosophiques
                                         Théorie de l’individualisme:
                                 Une décision ou un comportement favorise –t-il
                                       À long terme l’intérêt personnel?




        Théorie des droits moraux:                                            Théorie de l’utilitarisme:
      Une décision ou un comportement                                      Une décision ou un comportement
           Respecte-t-il les droits                                        Procure-t-il le plus grand bonheur
       Fondamentaux de tous les êtres                                          Au plus grand nombre de
                  humains                                                             Personnes?




                                             Théorie de la justice:
                                Une décision ou un comportement est-il impartial?




                                                                                                                21
L’éthique:
                 Les théories philosophiques
   La théorie de l’utilitarisme:
       Le comportement éthique est celui qui procure le plus grand
        bonheur au plus grand nombre de personnes
       Cette théorie est axée sur les résultats et évalue les actes en
        fonction de leurs conséquences morales


   La théorie de l’individualisme:
       Théorie selon laquelle le comportement éthique fait progresser à
        long terme l’intérêt personnel
       Eg.: construction à long terme de la réputation d’une personne
        nécessite de ne pas adopter les solutions de facilité à court terme




                         L’éthique:
                 Les théories philosophiques
   La théorie de la justice:
       Un comportement est éthique lorsqu’il touche les autres de manière
        impartiale et juste, conformément aux règles et normes juridiques
       La justice procédurale: elle se rapporte à la juste administration des
        politiques et des règles
       La justice distributive: elle prône le traitement équitable des personnes
        sans égard aux caractéristiques individuelles
       La justice interactionnelle: elle concerne le devoir de traiter les autres
        avec dignité et respect

   La théorie des droits moraux (John Locke, T. Jefferson):
       Selon cette théorie, un comportement est éthique lorsqu’il respecte et
        protège les droits fondamentaux de la personne
       Application pour les entreprises: protection du droit à la vie privée, à la
        libre conscience, à la santé & sécurité, etc.




                                                                                      22
L’éthique:
                  Le dilemme éthique
    Cas:
   Une personne est à la recherche d’un emploi. Elle vient
    d’accepter une offre puis elle en reçoit une meilleure
    d’un autre employeur quelques semaines plus tard. Que
    feriez vous à sa place?




                         L’éthique

La rationalisation: justification a postériori d’un
  comportement « non éthique »:

   Ce n’est pas vraiment illégal

   C’est avantageux pour tout le monde

   Personne ne le saura jamais

   L’entreprise soutiendra ce type de comportement




                                                              23
La Responsabilité Sociale de l’Entreprise
                     (RSE)
   La notion de RSE est liée à l’application aux entreprises du concept
    de développement durable qui repose sur trois piliers (économique,
    social et environnemental). La RSE signifie qu’une entreprise doit
    non seulement se soucier de sa rentabilité et sa croissance, mais
    aussi de ses impacts environnementaux et sociaux. Elle doit aussi
    être plus attentive aux préoccupations de ses parties prenantes
    (…) » (Novethic)

   La RSE des entreprises est le lien que chaque entreprise (…) établit
    et cultive avec tous ses partenaires (…) dans le but de créer un
    réseau de liens sociaux qui soutient la compétitivité et les affaires de
    l’entreprise dans le long terme tout en contribuant à une
    amélioration durable des conditions de vie de la société




    La Responsabilité Sociale de l’Entreprise
                     (RSE)
Observatoire sur la RSE: évaluation de la performance de l’entreprise sous trois
angles:
Environnemental: comptabilité entre activité de l’entreprise et maintien des
écosystèmes (analyse des impacts de l’entreprise et ses produits sur l’environnement)



Social: conséquences sociales de l’activité de l’entreprise pour l’ensemble des parties
prenantes (employés, fournisseurs, clients, communauté, etc.)



Économique: performance financière « classique », respect des principes de
concurrence, capacité à contribuer au développement économique de la zone
d’implantation de la firme, etc.




                                                                                          24
La Responsabilité Sociale de l’Entreprise
                         (RSE)
   Notions-clés pour comprendre la RSE:
       La première des responsabilités d’une firme est le
        respect de la loi: RSE ne se substitue pas à la loi

       Une base volontaire: dépassement du cadre
        réglementaire

       L’autorégulation

       Les parties prenantes




        La Responsabilité Sociale de l’Entreprise
            L’entreprise et ses parties prenantes

                                   ACTIONNAIRES




                       ONG                           CONSOMMATEURS




                                       ENTREPRISE

                                                               AUTORITES
                 SYNDICATS
                                                               PUBLIQUES




                              AUTRES           COLLECTIVITES
                             ACTEURS             LOCALES




                                                                           25
La Responsabilité Sociale de l’Entreprise L’entreprise et
                   ses responsabilités
             Pyramide de Carroll (1979)
                                 RESPONSABILITE
                             DISCRETIONNAIRE



                          RESPONSABILITE ETHIQUE




                          RESPONSABILITE LEGALE




                        RESPONSABILITE ECONOMIQUE




   La Responsabilité Sociale de l’Entreprise
       L’entreprise et ses responsabilités
Ce qui relève de la loi                 Ce qui dépasse le cadre de
                                        la loi
  Responsabilité économique:            Responsabilité éthique:
  production, commercialisation         Eg.: Qualité des produits
  biens & services, et réalisation      fabriqués, normes de sécurité
  profit pour actionnaires              élevées, conditions de travail
                                        optimales, etc.

  Responsabilité légale:                    Responsabilité
  agir dans le cadre de la loi              discrétionnaire (volontariat):
                                            aller au-delà des 3
                                            responsabilités précédentes
                                            Eg.: philanthropie, caritatif




                                                                             26
La Responsabilité Sociale de l’Entreprise
                    L’entreprise et ses responsabilités

                             RESPECT DES PRINCIPES                                               RESPONSABILITÉS DES
                            ETHIQUES FONDAMENTAUX                                                    ENTREPRISES
                                                                                                     CITOYENNES
                                                        Offrir des produits
                                                           Utiles et de
                                                               qualité
                         Prendre en compte                                            Prendre en
                            Les impacts                                               Compte les
                                 Sur
                                                                                     Impacts sur
                          L’environnement
       Payer les                                                                  Les consommateurs               Respecter la loi
        impôts                                   SOCLES DES                                                        De manière
                                             RESPONSABILITÉS DES
                                             RESPONSABILITÉ                                                         proactive
                                                 ENTREPRISES
                                                                                                  Traiter les
                            Garantir les                                                           Salariés
                           Bénéfices des                                                        équitablement
                            actionnaires
                                                                  Accomplir ses obligations
                                                                  À l’égard des fournisseurs,
                                              Générer des
                                                                       Des sous traitants
                                               Bénéfices
                                                                        Et des banques
                                              économiques                                                           Contribuer au
        Contribuer au                                                                                           Développement humain
       Développement                                                                                                Dans le pays
        Humain local
                                                                Aider à résoudre les
                                                                   Problèmes liés
                                                                  À l’intérêt public




    La Responsabilité Sociale de l’Entreprise Les
                        motivations à la RSE: pourquoi?
   La RSE comme une réponse aux demandes du marché

   La RSE comme palliatif à la faiblesse du rôle de l’Etat dans certains domaines

   La RSE comme réaction à des pressions externes & prévention de la législation

   La RSE comme capacité d’autorégulation des entreprises

   La RSE comme outil de maîtrise des risques, des coûts, et de développement
    d’avantages compétitifs

   La RSE comme réponse à des situations locales

   Le RSE comme désir de s’impliquer dans des questions sociales




                                                                                                                                       27
La Responsabilité Sociale de l’Entreprise Les
  niveaux d’implication en matière de RSE

                                       Niveau 5: mise en place d’un dialogue avec les
                                       parties prenantes pour résoudre certains enjeux


                                       Niveau 4: intégration de la démarche RSE de la
                                          firme dans un système global de gestion


                                            Niveau 3: mise en place d’un système
                                             d’évaluation du programme éthique


                                       Niveau 2: mise en place d’un programme éthique
                                          (eg.: système de gestion environnemental,
                                                     démarche qualité, etc.)


                                         Niveau 1: rédaction charte éthique (code de
                                                      bonne conduite)



                                               Niveau « zéro »: Philanthropie




                        Les outils de la RSE

   Les labels:
       Symboles apposés sur des produits qui respectent certains critères
        préétablis (écologiques, biologiques ou sociaux) afin qu’ils soient
        facilement identifiables par les consommateurs.
       Ils ne concernent que le produit (eg.: Label « Bio », etc.)


   La certification:
       Donnée à un produit, voire à une organisation, qui respecte des critères
        préétablis et dont le respect est vérifié par un organisme indépendant
       Elle concerne le produit et/ou l’entreprise (eg.: ISO, etc.)


   Les codes de conduite:
       Engagements auxquels l’entreprise adhère ou impose à ses partenaires
        d’affaires
       Concernent soit l’entreprise soit le secteur dans son ensemble




                                                                                         28
LA RSE AU MAROC
                 L’implication du secteur privé
   Les risques                              Les conséquences sur
    environnementaux:                         les firmes:
                                                 Responsabilité civile et
                                                  pénale qui nécessite de
       Contamination des sites
                                                  coûteuses mesures
       Accidents majeurs (Cf                     correctrices
        Japon)
                                                 Fermeture d’usines ou
       Préoccupations spécifiques:               périodes d’arrêt
        émissions CO2, etc.
                                                 Pertes de marché et retards
       Violation des                             dans la conclusion de
        réglementations nationales                contrats/obtention de permis
        et régionales
                                                 Augmentation des coûts des
                                                  investissements en capital




                     LA RSE AU MAROC
                 L’implication du secteur privé
   RSE reste peu développée au Maroc:
       Tissu industriel marocain fragmenté et composé de PME/TPE
       Contexte culturel spécifique: existence de mécanismes de solidarité
        internes
       Confusion entre philanthropie et RSE
       Faible assise financière des firmes
       Faible degré de conscience des dirigeants d’entreprises

   Un engagement manifeste de la CGEM:
       La Charte de Responsabilité Sociale: conformité avec les principes de la
        Constitution du Maroc, et conventions internationales relatives au
        respect droits fondamentaux des personnes, de la protection de
        l’environnement, de la gouvernance, du respect de concurrence, des
        intérêts des clients/fournisseurs
       Le Label CGEM: promotion de la RSE auprès des membres

   RSE reste l’apanage des filiales des FMN et certains grands
    groupes publics et/ou privés




                                                                                   29
LA RSE AU MAROC
                Perspectives d’avenir de la RSE
   Contexte économique et politique en forte mutation: statut avancé, ouverture
    économique en 2012, développement de la citoyenneté, prise de conscience
    des opinions publiques, etc.

   Contraintes liées au Statut Avancé:
       Convergence réglementaire: obligation de mise à niveau sociale et
        environnementale des firmes marocaines
       Nécessité d’un soutien public au processus (financement)

   Ouverture des frontières économiques en 2012: opportunités et contraintes:
       Firmes exportatrices: Un facteur d’attractivité et de compétitivité
       Une conditionnalité dans un rapport de sous-traitance (respect des chartes éthiques)
       Firmes œuvrant sur le marché local: concurrence des firmes étrangères qui
        utiliseront RSE comme instrument de compétition
       Outils RSE (labels, certifications etc.) deviennent des outils de compétition entre les
        firmes et des barrières à l’entrée sur certains marchés

   La RSE comme levier de réforme interne et modernisation de la firme:
    relations avec les PP




              L’éthique, la RSE et le commerce
                         international
   Pratiques du commerce international ont favorisé l’émergence d’un
    certain nombre d’enjeux éthiques

   Plusieurs pays ont mis en place des règles d’éthique en matière de
    commerce international
       Eg.: loi américaine qui interdit le versement de pots de vin à l’étranger

   Travail des enfants est l’un des enjeux les plus importants en matière de
    CI
       Nombreux scandales impliquant des FMN (Nike)
       Bannissement par l’OIT du travail des enfants
       Actions strictes des FMN vis-à-vis notamment de leurs sous-traitants

   L’autre enjeu: la protection de l’environnement
       Destruction des forêts tropicales, catastrophes écologiques et industrielles
        (Bhopal en Inde), déchets dangereux, etc.
       Ceci pousse les FMN à prendre des actions en faveur de la protection de
        l’environnement (eg. engagements d’IKEA)




                                                                                                  30

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  • 1. SEANCE 3. LA MONDIALISATION ET LA GESTION INTERNATIONALE Objectifs de la séance  Comprendre les processus de mondialisation  Comprendre l’environnement du commerce international  Comprendre le rôle de la culture dans la gestion internationale  Comprendre ce qu’est un comportement éthique en affaires  Comprendre ce qu’on entend par responsabilités sociales de l’entreprise 1
  • 2. INTRODUCTION ET CONTEXTE GENERAL  L’après-guerre : interventionnisme des Etats  La décennie 80: Ajustement structurel  politiques monétaires,  intégration accrue des marchés internationaux des produits et de la finance,  privatisation massive des actifs de l’État  libéralisation du commerce de la part des PED  Changement des politiques gouvernementales vis-à-vis des MNE  Désengagement des États, dérégulations massives et montée en puissance des MNE 3 INTRODUCTION ET CONTEXTE GENERAL Système économique mondial caractérisé:  Suprématie du «Modèle américain»:maximisation de la richesse des actionnaires  Internationalisation des entreprises: IDE  Fonds de pension et fonds mutuels: capitalistes « sans visage »  Gains de la diversification internationale 4 2
  • 3. INTRODUCTION ET CONTEXTE GENERAL Fortecroissance des échanges mondiaux des dernières décennies à trois causes. •progrès technologique dans le domaine des transports et des télécommunications •évolution de la concurrence et du cadre législatif commercial à l’échelle internationale ont conduit à émanciper les flux de capitaux entre les pays industrialisés •libéralisation des politiques économiques et des marchés des pays en voie de développement, (Chine, etc.) OCDE  Groupe de pression •Organisation •Structuration •Impossible pour les MNE d’ignorer leurs actes à l’étranger Responsabilité sociale de l'entreprise 5 Les 60 premières puissances économiques mondiales Rang État ou multinationale PIB ou chiffre d’affaires (en milliards $US) 1er Etats-Unis 7 745,7 2e Japon 4 201,6 3e Allemagne 2 100,1 4e France 1 398,5 5e Royaume-Uni 1 271,7 6e Italie 1 145,4 7e Chine (Hong Kong compris) 996,4 8e Brésil 786,5 9e Canada 603,1 10e Espagne 531,4 11e Corée du Sud 442,5 12e Russie 440,6 13e Australie 391,0 14e Pays-Bas 360,5 15e Inde 359,8 16e Mexique 334,8 17e Argentine 322,7 18e Suisse 293,4 19e Belgique 264,4 20e Suède 227,8 21e Indonésie 214,6 22e Autriche 206,2 6 3
  • 4. Les 60 premières puissances économiques mondiales Rang État ou multinationale PIB ou chiffre d’affaires (en milliards $US) 24e Danemark 161,1 25e Thaïlande 157,3 27e Norvège 153,4 29e Pologne 135,7 30e Afrique du Sud 129,1 34e Arabie Saoudite 125,3 37e Grèce 119,1 38e Finlande 116,2 41e Malaisie 97,5 42e Portugal 97,4 43e Singapour 96,3 45e Israël 92,0 47e Colombie 85,2 48e Philippines 83,1 53e Égypte 75,2 54e Chili 74,3 55e Irlande 72,0 58e Venezuela 67,3 60e Nouvelle-Zélande 65,0 7 Les 60 premières puissances économiques mondiales (États et entreprises confondus) Rang État ou multinationale PIB ou chiffre d’affaires (en milliards $US) 1er Etats-Unis 7 745,7 2e Japon 4 201,6 3e Allemagne 2 100,1 4e France 1 398,5 5e Royaume-Uni 1 271,7 6e Italie 1 145,4 7e Chine (Hong Kong compris) 996,4 8e Brésil 786,5 9e Canada 603,1 10e Espagne 531,4 11e Corée du Sud 442,5 12e Russie 440,6 13e Australie 391,0 14e Pays-Bas 360,5 15e Inde 359,8 16e Mexique 334,8 17e Argentine 322,7 18e Suisse 293,4 19e Belgique 264,4 20e Suède 227,8 8 4
  • 5. Les 60 premières puissances économiques mondiales(États et entreprises confondus) Rang État ou multinationale PIB ou chiffre d’affaires (en milliards $US) 21e Indonésie 214,6 22e Autriche 206,2 23e General Motors (É-U) 178,2 24e Danemark 161,1 25e Thaïlande 157,3 26e Ford Motor (É-U) 153,5 27e Norvège 153,4 28e Mitsui & Co (Japon) 142,8 29e Pologne 135,7 30e Afrique du Sud 129,1 31e Mitsubishi (Japon) 129,0 32e Royal Dutch / Groupe Shell (P-B / R-U) 128,1 33e Itochu (Japon) 126,7 34e Arabie Saoudite 125,3 35e Exxon (É-U) 122,4 36e Wal-Mart (É-U) 119,3 37e Grèce 119,1 38e Finlande 116,2 39e Marubeni (Japon) 111,2 40e Sumitoto (Japon) 102,4 9 Les 60 premières puissances économiques mondiales (États et entreprises) Rang État ou multinationale PIB ou chiffre d’affaires (en milliards $US) 38e Finlande 116,2 39e Marubeni (Japon) 111,2 40e Sumitoto (Japon) 102,4 41e Malaisie 97,5 42e Portugal 97,4 43e Singapour 96,3 44e Toyota Motor (Japon) 95,2 45e Israël 92,0 46e General Electric (É-U) 90,8 47e Colombie 85,2 48e Philippines 83,1 49e Nissho Iwai (Japon) 81,9 50e IBM (É-U) 78,5 51e NTT (Japon) 77,0 52e AXA-UAP (France) 76,9 53e Égypte 75,2 54e Chili 74,3 55e Irlande 72,0 56e Daimler Benz (Allemagne) 71,5 57e British Petroleum (R-U) 71,2 58e Venezuela 67,3 59e Groupe Volkswagen (Allemagne) 65,3 60e Nouvelle-Zélande 65,0 10 10 5
  • 6. CONTEXTE ACTUEL Porteur de risques et d’opportunités Scandales financiers: crise subprimes, crise Grecque et rôle des financiers Scandales écologiques, économiques et sociaux à répétition Prise de conscience des opinions publiques des externalités négatives des activités des grandes entreprises Renforcement de ce sentiment à cause de la crise mondiale Nécessité de moraliser le capitalisme en introduisant davantage d’éthique dans les affaires: Madoff; Enron, World com; Parmalat, etc. Pérenniser le développement à travers une révision des modes de production et de consommation afin de le rendre « soutenable »: le développement durable 11 11 I. Le processus de mondialisation  Elle consiste en l’interdépendance, à l’échelle internationale, en ce qui concerne l’approvisionnement en ressources, les marchés (débouchés des produits) et les forces de la concurrence  Mondialisation vs globalisation  Obligation pour le gestionnaire international de:  se tenir au courant des changements internationaux,  s’ouvrir à une perspective transnationale  savoir collaborer avec des personnes de cultures différentes  rester conscients des transformations régionales dans un monde en évolution (eg. contexte arabe actuel)  La dynamique régionale de la mondialisation, à travers la création de blocs régionaux (Europe, Amérique, etc.) a favorisé l’augmentation des échanges mondiaux 6
  • 7. I. Le processus de mondialisation La dynamique régionale de la mondialisation  L’Europe: Les dates clés:  1952: création de la CECA par R. Schumann rassemblant 6 nations  1957: Traité de Rome entre la France, le Luxembourg, l’Allemagne, l’Italie, la Belgique et les Pays Bas qui donne naissance à la Communauté Economique Européenne (CEE)  Signature du traité de Maastricht en 1992 par les 12 Etats membres de la CEE: naissance de l’Union Européenne (UE)  L’UE est une union politique et économique qui implique la libre circulation des biens et services, des investissements et des personnes  L’UE est composée de 27 Etats membres en 2007  Elle est dotée d’institutions: Parlement, BCE, Commission etc.  Objectifs de l’UE: augmenter la production, abaisser l’inflation et régulariser la croissance Le processus de mondialisation La dynamique régionale de la mondialisation  L’Europe (suite): La monnaie unique (euro)  Mise en circulation de l’euro le 1er janvier 1999  Zone euro: Union économique et monétaire qui constitue la principale étape de l’intégration économique au sein de l’UE  Zone monétaire qui regroupe 17 pays de l’UE (2011) qui ont adopté l’euro comme monnaie unique  Les pays éligibles doivent respecter les critères de convergence dits de Maastricht:  Stabilité des prix  Situation des finances publiques: déficit public<3% du PIB; endettement <60%  Taux de change: interdiction de dévaluer sa monnaie  Taux d’intérêt à long terme: ne peuvent excéder de 2 points les 3 pays ayant les meilleurs performances en la matière  Limites de l’euro: crise de la dette grecque qui remet en question la monnaie unique  Solutions: Fédéralisme et mise en place d’un gouvernement économique européen? 7
  • 8. Zone Euro 15 I. Le processus de mondialisation La dynamique régionale de la mondialisation  Les Amériques  Signature de l’Accord de libre-échange nord américain (ALENA) entre le Canada, les Etats-Unis et le Mexique  Union douanière qui implique libre circulation des biens et services et des investissements mais non des personnes  Difficultés à mettre en place cet accord: réticences  Eg. : problème des maquiladoras mexicaines  ALENA crée un effet d’émulation au Sud: création du Mercosur, du Caricom, projet de création du ZLEA 8
  • 9. Le processus de mondialisation La dynamique régionale de la mondialisation  L’Asie:  Asie et zone Pacifique du sud-est connaît la plus forte croissance du monde (Chine, Inde, Corée, Viet Nam, etc.)  Opportunités d’affaires importantes pour les firmes  Eg.: Organisation de coopération économique Asie-Pacifique (APEC) qui représente 1/3 des débouchés mondiaux (1er pour les voitures et matériel de télécommunications)  Facteurs clés du succès: niveau de qualification de la main d’œuvre  Eg.: Inde et la révolution informatique dans secteur logiciel  L’Afrique:  Malgré des difficultés structurelles (guerre, pauvreté, instabilité, etc.), de nombreuses potentialités pour le commerce international Le processus de mondialisation La dynamique régionale de la mondialisation  Exemple: le Maroc  Signature de 4 ALE: UE; Etats-Unis, Turquie et pays arabes (accord d’Agadir)  Ces accords ont contribué à renforcer le tissu économique du Maroc et à améliorer la compétitivité dans certains secteurs  Pas de baisse des recettes fiscales relatives aux droits de douane à l’importation  Certains de ces accords sont critiqués: inéquitables  Ont-ils pour autant contribué à renforcer notre économie? 9
  • 10. Le processus de mondialisation La dynamique régionale de la mondialisation  ALE avec l’Union Européenne:  Le plus stratégique pour le Maroc: UE 1er partenaire commercial du Maroc (65% exportations marocaines vers l’UE et 60% des importations); 1er investisseur et 1er pourvoyeur de touristes  UE: marché potentiel de 500 M de consommateurs  Signature de l’accord en 2000 et mise en œuvre en mars 2012: démantèlement tarifaire total sur les produits industriels  Signature en 2008 du Statut avancé: accord politique octroyé aux partenaire privilégiés  L’économie marocaine peut tirer profit de cet ALE: les règles d’origine (secteur textile); opportunités dans les secteurs promus par Emergence (MMM); Medzones; etc. Le processus de mondialisation La dynamique régionale de la mondialisation  ALE avec les Etats-Unis: accord à sens unique  Entrée en vigueur en 2006  Très critiqué car asymétrique  Il devait créer des opportunités pour les secteurs textiles, l’agro- industrie et les produits de la pêche et promouvoir les investissements US: ce ne fut pas le cas  Eg.: en matière agricole, le Maroc est en concurrence directe avec de grands pays d’Amérique latine (proximité géographique, compétitivité  Normes de sécurité et sanitaires strictes: difficulté pour les produits marocains de percer  Résultats: exportations vers USA 4 MM MAD; importations 15 MM MAD 10
  • 11. Le processus de mondialisation La dynamique régionale de la mondialisation  ALE avec la Turquie: bilan mitigé  Adoption en janvier 2006  Zone de libre-échange en 2017  Avantages concédés aux produits industriels marocains  Renforcement de la présence turque au Maroc: BTP, distribution, etc.  Avantage pour le textile marocain: commerce diagonal (cumul d’origine)  Impact faible sur l’économie marocaine: 2 MM MAD d’exportations et 4 MM MAD d’importations  Opportunité de mise en place d’un ALE avec les pays africains:  Marché potentiel en croissance; matières premières; …  Présence de grands groupes marocains II. L’environnement des sociétés internationales Les différentes formes de commerce international Stratégies d’entrée sur le marché Stratégies d’investissement direct Fabrication sous Approvisionnement Exportation et Filiales en Licence et Coentreprises international importation Propriété exclusive Franchise Classement des stratégies selon l’importance de leur participation À la propriété et au contrôle des activités à l’étranger 11
  • 12. II. L’environnement des sociétés internationales Les différentes formes de commerce international Stratégies d’entrée sur le marché (1):  La localisation de sources d’approvisionnement international:  achat de composants dans le monde entier, ou fabrication à l’étranger, et assemblage sous forme de produits dans un autre pays (eg.: secteur automobile)  Exportation/ importation:  Exportation: vente à l’étranger de biens ou services fabriqués localement  Importation: achats de B&S à l’étranger, revendus localement II. L’environnement des sociétés internationales Les différentes formes de commerce international Stratégies d’entrée sur le marché (2):  Contrats de licence: contrat selon lequel une société verse des redevances pour avoir le droit de fabriquer ou vendre les produits d’une autre société  Eg.: Bombardier et la commercialisation du TGV  Franchising: accord par lequel une société cède à une autre le droit d’exploiter un commerce particulier, tout en lui fournissant un assortiment complet de produits et toute l’assistance nécessaire  Mac Donald’s, etc. 12
  • 13. II. L’environnement des sociétés internationales Les différentes formes de commerce international Stratégies d’investissement direct:  Coentreprise (joint-venture):  Organisation qui permet à des entrepreneurs de s’établir dans un pays étranger en copropriété avec des partenaires locaux  Cette stratégie procure de nombreux avantages  Filiale en propriété exclusive:  Entreprise locale détenue par une société étrangère et entièrement sous son contrôle  Stratégie risquée: elle nécessite une grande connaissance et maîtrise du marché II. L’environnement des sociétés internationales Les différentes formes de commerce international  Critères de choix des partenaires en vue de former une joint-venture: le partenaire doit:  Bien connaître le principal secteur d’activité de la firme  Pouvoir compter sur une main d’œuvre locale stable  Être susceptible de prendre plus tard de l’expansion  S’appuyer sur un marché local porteur et sur des produits de confiance  Partager les intérêts de la société à l’égard des besoins du client  Offrir de bonnes possibilités de bénéfices  Jouir de solides assises financières  Jouir d’une bonne réputation en termes d’éthique des affaires 13
  • 14. II. L’environnement des sociétés internationales Le processus d’internationalisation et du choix du mode d’expansion Caractéristiques de La firme: Caractéristiques -Taille -Expérience internationale du pays hôte: -Stratégie -Potentiel marché local -Pays d’origine -Risque pays -Politiques gouvernementales -Régulations gouvernementales -Autres variables: Infrastructures, système Judiciaire, etc. DECISION D’INTERNATIONALISATION OUI Risque contractuel: Modes d’entrée: -Coûts de transaction -Exportation -Risque de copie -Licence -Risque de non -Joint-venture Respect des normes de -Filiale qualité II. L’environnement des sociétés internationales Le rôle des coûts de transaction dans le choix du mode d’entrée Coûts de transaction Filiale 100% Joint-venture Licence/franchise Exportation Degré d’internalisation 14
  • 15. II. L’environnement des sociétés internationales Les différentes formes de commerce international Les caractéristiques des différents modes d’entrée Mode d’entrée Degré de contrôle Engagement en Risque de ressources dissémination Licence Faible Faible Élevé Joint-venture Moyen Moyen Moyen Filiale Élevé Élevé Faible II. L’environnement des sociétés internationales La complexité des activités planétaires Les relations Les relations multinationales –pays d’accueil: multinationales-pays Les inconvénients possibles d’accueil Les avantages escomptés: Les griefs des pays Les griefs des Les bénéfices qu’en d’accueil contre les multinationales contre les retirent les partenaires multinationales pays d’accueil Mise en commun des acquis -Bénéfices excessifs -Restriction des bénéfices et, pour l’avenir, possibilités -Domination économique -Ressources trop couteuses de: -Ingérence dans les -Règles abusives -Croissance décisions gouvernementales -Restriction des opérations -Revenu -Embauche de la main de change -Apprentissage d’œuvre la plus qualifiée -Non-respect des contrats -Développement -Peu de transfert de technologie -Absence de respect envers les coutumes locales 15
  • 16. III. Le Risque-pays: Elément essentiel pour le gestionnaire international  Ce risque est spécifique à l’investissement étranger et comprend deux composantes principales qui peuvent perturber les flux monétaires anticipés, affectant la rentabilité de l’investissement  Le risque économique: consiste à extrapoler la performance économique future d’un pays pour en extrapoler la tendance du taux de change et la capacité d’un pays à rembourser sa dette  Le risque politique: consiste à estimer la probabilité d’occurrence d’évènements qui peuvent perturber la circulation des flux monétaires anticipés  Les deux types de risques sont interdépendants sans que l’on sache lequel agit sur l’autre III. Le Risque-pays: Elément essentiel pour le gestionnaire international  Le risque pays est en général estimé par les banques à travers la probabilité qu’un pays rembourse ou non sa dette souveraine (Eg. / Grèce, Espagne …)  Plusieurs institutions mesurent et chiffrent ce risque en utilisant des méthodologies différentes: agences de notation (Moody's, S&P, Coface), banques, institutions internationales (FMI, etc).  Critères utilisés  Risque politique: stabilité du gouvernement, forme du gouvernement, conflits, corruption, liberté d’expression, niveau d’éducation ….  Risque économique et financier: PNB/habitant, taux de chômage, inflation, taux de change, déficit balance des paiements, déficit budgétaire, endettement, réserves de devises, etc. 16
  • 17. Notation de l’économie marocaine 2012 (source: CMC)  Croissance: en mal de redressement structurel (C-)  Tassement de l’activité économique (secteur agricole), baisse de la demande, creusement du déficit public, absence de vision économique: situation d’attentisme des opérateurs et inquiétude  Marché du travail: en mal de politiques de dynamisation (C+):  Essoufflement de la politique de l’emploi dans les secteurs primaires, l’infrastructure, l’industrie, le tourisme, l’urbanisme et l’habitat: augmentation du chômage  Pouvoir d’achat: en mal de mécanismes de soutien (B-):  Classes moyennes (53% de la population) est la grande exclue de la part des pouvoirs publics en matière de soutien au pouvoir d’achat : vulnérabilité et risque de précarité de cette catégorie  Balance commerciale: en mal de stratégie de relance (C-):  Aggravation du déficit de la balance commerciale à cause de facteurs internes et externes (cf section sur commerce extérieur) ACTUALITE  S & P maintient mais place sous perspective négative la note de dette à long terme (Investment grade ou BBB-) du Maroc  Dégradation des notes de deux banques: BCP et Société Générale  Cause: dégradation de la situation des finances publiques et de la balance des paiements (déficit jumeaux)  Mauvaise nouvelle au moment où le Trésor sort sur le marché international (1MM USD)  Mesures de la Loi de Finances 2012 de nature à rassurer les marchés? 17
  • 18. IV. La culture et la diversité planétaire  La culture désigne un ensemble de convictions, de valeurs et de comportements que les membres d’un groupe ont en commun  Nécessité pour un gestionnaire international de bien connaître la culture du pays hôte: éviter l’ethnocentrisme  Les éléments à prendre en considération dans l’analyse des cultures:  Utilisation du langage: culture à faible contexte/à haut contexte  Utilisation de l’espace: la proxémique  L’orientation dans le temps: cultures mono-chroniques/poly- chroniques  Le rôle de la religion  Le rôle des contrats IV. La culture et la diversité planétaire Les valeurs et les cultures nationales Les cinq dimensions de la grille culturelle de Hofstede:  La distance à l’égard du pouvoir  La tolérance à l’incertitude  L’individualisme ou le sens des valeurs collectives  La masculinité ou la féminité  L’orientation temporelle 18
  • 19. IV. La culture et la diversité planétaire Les valeurs et les cultures nationales Philippines Japon Etats-Unis Autriche Forte distance à Faible distance à L’égard du pouvoir L’égard du pouvoir Grèce Japon Etats-Unis Singapour Faible tolérance Forte tolérance À l’incertitude À l’incertitude Etats-Unis Japon Thaïlande Venezuela Individualisme Sens des valeurs collectives Japon Etats-Unis Portugal Suède Masculinité féminité Etats-Unis Inde Japon Réflexion à court terme Réflexion à Long terme IV. La culture et la diversité planétaire Les valeurs et les cultures nationales Activité:  Situer le Maroc sur la grille de Hofstede 19
  • 20. IV. La culture et la diversité planétaire Les éléments essentiels de la compréhension interculturelle Selon Trompenaars, il existe 5 catégories de différences culturelles concernant les relations interpersonnelles:  L’universalisme vs le particularisme  L’individualisme vs le sens des valeurs collectives  La neutralité ou l’engagement affectif  la spécificité ou la généralité  La réussite personnelle ou la situation sociale  Classer le Maroc et les Etats-Unis par rapport aux 5 dimensions L’éthique et la Responsabilité sociale des entreprises: enjeux majeurs pour les gestionnaires internationaux du 21ème siècle 20
  • 21. L’éthique:  Les scandales à répétition (Parmalat, Enron, etc.) montrent la nécessité d’introduire de la morale et de l’éthique dans les affaires: faillite morale du capitalisme  L’éthique est le code des principes moraux qui établit les normes relatives à ce qui est bien ou mal, correct ou incorrect (eg.: codes d’éthique en entreprise, Gap)  L’éthique personnelle guide le comportement et aide chacun à faire des choix moraux parmi plusieurs lignes de conduite  De manière générale, un comportement éthique dépasse le simple cadre de la loi et englobe les valeurs personnelles  Les valeurs sont les croyances générales sur ce qui constitue un comportement acceptable  Vu qu’il n’existe pas de définition universelle de l’éthique, un comportement éthique est celui qui est le plus en phase avec nos valeurs personnelles L’éthique: Les théories philosophiques Théorie de l’individualisme: Une décision ou un comportement favorise –t-il À long terme l’intérêt personnel? Théorie des droits moraux: Théorie de l’utilitarisme: Une décision ou un comportement Une décision ou un comportement Respecte-t-il les droits Procure-t-il le plus grand bonheur Fondamentaux de tous les êtres Au plus grand nombre de humains Personnes? Théorie de la justice: Une décision ou un comportement est-il impartial? 21
  • 22. L’éthique: Les théories philosophiques  La théorie de l’utilitarisme:  Le comportement éthique est celui qui procure le plus grand bonheur au plus grand nombre de personnes  Cette théorie est axée sur les résultats et évalue les actes en fonction de leurs conséquences morales  La théorie de l’individualisme:  Théorie selon laquelle le comportement éthique fait progresser à long terme l’intérêt personnel  Eg.: construction à long terme de la réputation d’une personne nécessite de ne pas adopter les solutions de facilité à court terme L’éthique: Les théories philosophiques  La théorie de la justice:  Un comportement est éthique lorsqu’il touche les autres de manière impartiale et juste, conformément aux règles et normes juridiques  La justice procédurale: elle se rapporte à la juste administration des politiques et des règles  La justice distributive: elle prône le traitement équitable des personnes sans égard aux caractéristiques individuelles  La justice interactionnelle: elle concerne le devoir de traiter les autres avec dignité et respect  La théorie des droits moraux (John Locke, T. Jefferson):  Selon cette théorie, un comportement est éthique lorsqu’il respecte et protège les droits fondamentaux de la personne  Application pour les entreprises: protection du droit à la vie privée, à la libre conscience, à la santé & sécurité, etc. 22
  • 23. L’éthique: Le dilemme éthique Cas:  Une personne est à la recherche d’un emploi. Elle vient d’accepter une offre puis elle en reçoit une meilleure d’un autre employeur quelques semaines plus tard. Que feriez vous à sa place? L’éthique La rationalisation: justification a postériori d’un comportement « non éthique »:  Ce n’est pas vraiment illégal  C’est avantageux pour tout le monde  Personne ne le saura jamais  L’entreprise soutiendra ce type de comportement 23
  • 24. La Responsabilité Sociale de l’Entreprise (RSE)  La notion de RSE est liée à l’application aux entreprises du concept de développement durable qui repose sur trois piliers (économique, social et environnemental). La RSE signifie qu’une entreprise doit non seulement se soucier de sa rentabilité et sa croissance, mais aussi de ses impacts environnementaux et sociaux. Elle doit aussi être plus attentive aux préoccupations de ses parties prenantes (…) » (Novethic)  La RSE des entreprises est le lien que chaque entreprise (…) établit et cultive avec tous ses partenaires (…) dans le but de créer un réseau de liens sociaux qui soutient la compétitivité et les affaires de l’entreprise dans le long terme tout en contribuant à une amélioration durable des conditions de vie de la société La Responsabilité Sociale de l’Entreprise (RSE) Observatoire sur la RSE: évaluation de la performance de l’entreprise sous trois angles: Environnemental: comptabilité entre activité de l’entreprise et maintien des écosystèmes (analyse des impacts de l’entreprise et ses produits sur l’environnement) Social: conséquences sociales de l’activité de l’entreprise pour l’ensemble des parties prenantes (employés, fournisseurs, clients, communauté, etc.) Économique: performance financière « classique », respect des principes de concurrence, capacité à contribuer au développement économique de la zone d’implantation de la firme, etc. 24
  • 25. La Responsabilité Sociale de l’Entreprise (RSE)  Notions-clés pour comprendre la RSE:  La première des responsabilités d’une firme est le respect de la loi: RSE ne se substitue pas à la loi  Une base volontaire: dépassement du cadre réglementaire  L’autorégulation  Les parties prenantes La Responsabilité Sociale de l’Entreprise L’entreprise et ses parties prenantes ACTIONNAIRES ONG CONSOMMATEURS ENTREPRISE AUTORITES SYNDICATS PUBLIQUES AUTRES COLLECTIVITES ACTEURS LOCALES 25
  • 26. La Responsabilité Sociale de l’Entreprise L’entreprise et ses responsabilités Pyramide de Carroll (1979) RESPONSABILITE DISCRETIONNAIRE RESPONSABILITE ETHIQUE RESPONSABILITE LEGALE RESPONSABILITE ECONOMIQUE La Responsabilité Sociale de l’Entreprise L’entreprise et ses responsabilités Ce qui relève de la loi Ce qui dépasse le cadre de la loi Responsabilité économique: Responsabilité éthique: production, commercialisation Eg.: Qualité des produits biens & services, et réalisation fabriqués, normes de sécurité profit pour actionnaires élevées, conditions de travail optimales, etc. Responsabilité légale: Responsabilité agir dans le cadre de la loi discrétionnaire (volontariat): aller au-delà des 3 responsabilités précédentes Eg.: philanthropie, caritatif 26
  • 27. La Responsabilité Sociale de l’Entreprise L’entreprise et ses responsabilités RESPECT DES PRINCIPES RESPONSABILITÉS DES ETHIQUES FONDAMENTAUX ENTREPRISES CITOYENNES Offrir des produits Utiles et de qualité Prendre en compte Prendre en Les impacts Compte les Sur Impacts sur L’environnement Payer les Les consommateurs Respecter la loi impôts SOCLES DES De manière RESPONSABILITÉS DES RESPONSABILITÉ proactive ENTREPRISES Traiter les Garantir les Salariés Bénéfices des équitablement actionnaires Accomplir ses obligations À l’égard des fournisseurs, Générer des Des sous traitants Bénéfices Et des banques économiques Contribuer au Contribuer au Développement humain Développement Dans le pays Humain local Aider à résoudre les Problèmes liés À l’intérêt public La Responsabilité Sociale de l’Entreprise Les motivations à la RSE: pourquoi?  La RSE comme une réponse aux demandes du marché  La RSE comme palliatif à la faiblesse du rôle de l’Etat dans certains domaines  La RSE comme réaction à des pressions externes & prévention de la législation  La RSE comme capacité d’autorégulation des entreprises  La RSE comme outil de maîtrise des risques, des coûts, et de développement d’avantages compétitifs  La RSE comme réponse à des situations locales  Le RSE comme désir de s’impliquer dans des questions sociales 27
  • 28. La Responsabilité Sociale de l’Entreprise Les niveaux d’implication en matière de RSE Niveau 5: mise en place d’un dialogue avec les parties prenantes pour résoudre certains enjeux Niveau 4: intégration de la démarche RSE de la firme dans un système global de gestion Niveau 3: mise en place d’un système d’évaluation du programme éthique Niveau 2: mise en place d’un programme éthique (eg.: système de gestion environnemental, démarche qualité, etc.) Niveau 1: rédaction charte éthique (code de bonne conduite) Niveau « zéro »: Philanthropie Les outils de la RSE  Les labels:  Symboles apposés sur des produits qui respectent certains critères préétablis (écologiques, biologiques ou sociaux) afin qu’ils soient facilement identifiables par les consommateurs.  Ils ne concernent que le produit (eg.: Label « Bio », etc.)  La certification:  Donnée à un produit, voire à une organisation, qui respecte des critères préétablis et dont le respect est vérifié par un organisme indépendant  Elle concerne le produit et/ou l’entreprise (eg.: ISO, etc.)  Les codes de conduite:  Engagements auxquels l’entreprise adhère ou impose à ses partenaires d’affaires  Concernent soit l’entreprise soit le secteur dans son ensemble 28
  • 29. LA RSE AU MAROC L’implication du secteur privé  Les risques  Les conséquences sur environnementaux: les firmes:  Responsabilité civile et pénale qui nécessite de  Contamination des sites coûteuses mesures  Accidents majeurs (Cf correctrices Japon)  Fermeture d’usines ou  Préoccupations spécifiques: périodes d’arrêt émissions CO2, etc.  Pertes de marché et retards  Violation des dans la conclusion de réglementations nationales contrats/obtention de permis et régionales  Augmentation des coûts des investissements en capital LA RSE AU MAROC L’implication du secteur privé  RSE reste peu développée au Maroc:  Tissu industriel marocain fragmenté et composé de PME/TPE  Contexte culturel spécifique: existence de mécanismes de solidarité internes  Confusion entre philanthropie et RSE  Faible assise financière des firmes  Faible degré de conscience des dirigeants d’entreprises  Un engagement manifeste de la CGEM:  La Charte de Responsabilité Sociale: conformité avec les principes de la Constitution du Maroc, et conventions internationales relatives au respect droits fondamentaux des personnes, de la protection de l’environnement, de la gouvernance, du respect de concurrence, des intérêts des clients/fournisseurs  Le Label CGEM: promotion de la RSE auprès des membres  RSE reste l’apanage des filiales des FMN et certains grands groupes publics et/ou privés 29
  • 30. LA RSE AU MAROC Perspectives d’avenir de la RSE  Contexte économique et politique en forte mutation: statut avancé, ouverture économique en 2012, développement de la citoyenneté, prise de conscience des opinions publiques, etc.  Contraintes liées au Statut Avancé:  Convergence réglementaire: obligation de mise à niveau sociale et environnementale des firmes marocaines  Nécessité d’un soutien public au processus (financement)  Ouverture des frontières économiques en 2012: opportunités et contraintes:  Firmes exportatrices: Un facteur d’attractivité et de compétitivité  Une conditionnalité dans un rapport de sous-traitance (respect des chartes éthiques)  Firmes œuvrant sur le marché local: concurrence des firmes étrangères qui utiliseront RSE comme instrument de compétition  Outils RSE (labels, certifications etc.) deviennent des outils de compétition entre les firmes et des barrières à l’entrée sur certains marchés  La RSE comme levier de réforme interne et modernisation de la firme: relations avec les PP L’éthique, la RSE et le commerce international  Pratiques du commerce international ont favorisé l’émergence d’un certain nombre d’enjeux éthiques  Plusieurs pays ont mis en place des règles d’éthique en matière de commerce international  Eg.: loi américaine qui interdit le versement de pots de vin à l’étranger  Travail des enfants est l’un des enjeux les plus importants en matière de CI  Nombreux scandales impliquant des FMN (Nike)  Bannissement par l’OIT du travail des enfants  Actions strictes des FMN vis-à-vis notamment de leurs sous-traitants  L’autre enjeu: la protection de l’environnement  Destruction des forêts tropicales, catastrophes écologiques et industrielles (Bhopal en Inde), déchets dangereux, etc.  Ceci pousse les FMN à prendre des actions en faveur de la protection de l’environnement (eg. engagements d’IKEA) 30