1. Constat de carence de Direction
(Président, Direction générale)
Depuis 2010, la réglementation sur le financement des associations ne permet plus d’obtenir des
subventions de fonctionnement mais uniquement des subventions par projet (Convention plurian-
nuelle d’objectifs). Aujourd’hui, pour rester dans un cadre légal, l’Etat demande au CIDJ de deve-
nir une association « de droit commun » et, à ce titre, d’élaborer un projet associatif.
Depuis le CA du 5 février, les salarié-es ne cessent d’interroger la Direction sur « son projet pour
le CIDJ ». Elle reste dans la non-réponse: « on ne sait pas…, le Bureau élabore des scénarios ».
Lors du CE du 23 mai, la seule information obtenue par le CE et le syndicat est que l’unique scé-
nario proposé à court terme (c’est-à-dire 2013) est le licenciement de 30 salarié-es (près de 40%
des effectifs).
Lorsque les élu-es et le syndicat posent la question d’un CIDJ 2014 à 50 salarié-es, la Direction
pose 2 hypothèses à moyen terme (2014) : « soit on grignote des missions de l’intérieur, soit on
supprime des missions… ».
Lors de l’entretien arraché au Président la semaine dernière, le syndicat et des représentant-e-s
du CA et du CE constatent que sa seule attente pour son rendez-vous du 31 mai au ministère avec
des conseillers du cabinet et de la DJEPVA, ne porte que sur le montant de la subvention versée
en 2014. Contrairement à ce qui a été annoncé par la Direction, le Président ira à ce rendez-vous
avec la double casquette CIDJ/UNIJ.
Quand les élu-es le questionnent sur la stratégie politique qu’il défend lors de ses rendez-vous, il
répond : « je me réfère à un document de septembre 2012… » Les élu-es demandent s’il s’agit du
Plan d’action 2013. Il confirme !
L’entêtement de la Présidence à poser la question des moyens sans jamais poser la question du
projet nous mène droit dans le mur.
Nos financeurs attendent de nous un projet associatif duquel découlent des actions concrètes.
Si rien n’est fait pour pallier l’absence de projet et de positionnement de la Direction, la dissolu-
tion de l’association CIDJ semble une conséquence inévitable.
Le syndicat, les instances représentatives des salarié-es et les salarié-es font le constat d’une
carence de direction et demandent, pour cette raison, à rencontrer le Bureau de l’association.