2. SYLLABUS
• Définition
• Les sens traditionnels
• La vue
• L’ouïe
• L’odorat
• Le gout
• Le toucher
• Les nouveaux sens
• La proprioception
• Le vestibulaire
• L’ intéroception
3. Définition
• Chacune des fonctions psychophysiologiques par lesquelles un organisme
reçoit des informations sur certains éléments du milieu extérieur, de
nature physique (vue, audition, sensibilité à la pesanteur, toucher) ou
chimique (goût, odorat).
5. La vue
• La vue est le sens qui nous permet d'apprécier l'apparence du monde qui nous
entoure. Mais encore, ce que nous voyons est très limité par rapport à tout ce
qu'il y aurait à voir.
• Notre vue est limitée au spectre du visible; nous ne voyons pas l'infrarouge ni
l'ultraviolet, et encore moins les ondes radio, les micro-ondes ou les rayons
gamma.
6. Physiologie de l’œil
• Pour bien comprendre le
fonctionnement de l’œil, il faudrait
étudier un peu la physique optique.
Mais, contentons-nous de mentionner
que l'œil fonctionne un peu comme
un appareil photo. Comme pour
l'appareil photo, la lumière doit passer
au travers un système de lentilles (la
cornée, le cristallin et le liquide à
l'intérieur de l'œil) et atteindre une
surface sensible à la lumière (la
rétine). Et, comme l'appareil photo,
l'œil est muni d'un iris qui contrôle la
quantité de lumière qui y pénètre.
7.
8. Arrivant au cerveau
• C'est au niveau du cerveau que tous ces petits pixels d'information lumineuse
seront analysés et interprétés en une série d'images cohérentes. Les formes,
contours, distances et mouvements deviendront un tout qui n'aura du sens qu'en
fonction des notions et expériences acquises.
9. L’ouïe
• L’oreille est l'un des cinq organes des sens qui assure l'ouïe ou sens
de l'audition et l'équilibre au niveau de l'oreille interne.
• Seulement le tiers de l'oreille est visible.
• Les deux tiers de l'oreille sont inclus dans le rocher: partie
inférieure de l’os temporal.
10. Anatomie de l’oreille
Oreille externe
•Pavillon cartilagineux
•Conduit auditif
•Tympan
Oreille moyenne
•Cavite remplie d’air et constituée de
3 petits osselets
•Fermée des 2 cotes
•Communique avec la gorge par la
trompe d’Eustache
Oreille interne
•Constituée de 2 cavités
remplies de liquide
(labyrinthes osseux et
membraneux)
•Les nerfs vestibulaires et
cochléaires se rejoignent
pour former le nerf auditif
11. Physiologie de l’audition
• L'audition correspond à la perception des sons. Elle est assurée par l'oreille
externe, moyenne et interne ainsi que par le système nerveux.
• L'oreille permet de transformer des vibrations de l'air en influx nerveux; ces
vibrations vont se propager dans trois milieux.
• L'audition passe par 4 étapes :
1. L'oreille externe capte les sons (pavillon, tympan): vibrations dans l'air.
2. L'oreille moyenne les transmet (chaîne des osselets, fenêtre ovale): vibrations dans l'air.
3. L'oreille interne les transforme en influx nerveux (labyrinthe + cellules ciliées): vibrations
dans l'eau.
4. Le cerveau procure une sensation auditive.
12. L’odorat
• Le nez est l’organe de l’odorat. Ce sens nous renseigne sur la qualité des
différentes odeurs.
• Il a son siège au niveau des fosses nasales dont la muqueuse est le point de
départ des sensations olfactives. Il est en régression chez l’homme alors qu’il est
très développé chez les autres mammifères.
• L’odorat agit un peu comme un système d’alarme! Une odeur de nourriture nous
ouvrira l’appétit tandis qu’une odeur de fumée nous préviendra d’un danger.
13. Trajet des odeurs
1. Les odeurs viennent de l’air inspiré:
oQuand nous respirons, l’air traverse les fosses nasales et se
frotte a des millions de minuscule cils (les cils olfactifs).
2. Les odeurs viennent aussi de la bouche:
oQuand nous mastiquons des aliments, des particules odorantes
sont transmises de la bouche aux fosses nasals et donc aux cils.
3. Les odeurs montent au cerveau:
oCes cils olfactifs captent “l’odeur” et transmettent des
messages au cerveau par le nerf olfactif. Le cerveau analyse le
message et reconnait l’odeur grâce à la mémoire. L’être humain
peut reconnaitre environ 5000 odeurs!
14. Le gout
• Le goût est un sens qui permet de percevoir les saveurs des aliments.
• Le terme "goût" peut avoir deux significations:
celui de la gustation où le mot goût désigne une modalité sensorielle de l’aliment (une
perception)
et celui de saveur des aliments qui est une valeur plus subjective et propre à chaque individu
("j'aime" ou "j'aime pas").
• Lors de la mise en bouche, l'aliment se mélange à la salive. Les arômes se libèrent
alors et sont perçus part notre système olfactif (via la voie rétro-nasale, pour les
arômes volatiles) et notre système gustatif.
16. La partie périphérique
• La langue est l’organe principal du goût. Elle est composée de
nombreux organes sensoriels, appelés papilles, dispersés sur sa
surface. On regroupe les papilles d’après leur forme.
• Les bourgeons du goût, situés dans les papilles de la langue
contiennent les récepteurs gustatifs permettant de discerner
les quatre saveurs usuelles : le sucré, le salé, l’acide, l’amer.
• Le bourgeon se termine par une fibre nerveuse, qui envoie les
informations vers le cerveau via les nerfs gustatifs.
Amer
Acide
Salé
Sucré
17. Intégration du message sensoriel
• Il se forme une image sensorielle,
représentant les propriétés chimiques
de l'aliment goûté. Il se passe alors un
filtrage par niveau de l'information,
permettant d'amplifier le message
reçu. L'étape finale de ce filtrage se
fait dans une zone périphérique du
cerveau.
18. Le toucher
• La peau des mains et des doigts, de la bouche, de la langue et des
lèvres est le récepteur des sensations tactiles.
• C’est un système d’alarme naturel qui nous permet d’estimer la
dangerosité de l’environnement et nous protège des éventuelles
agressions. Les capteurs ont chacun une tâche particulière et
répondent aux stimuli de la chaleur, du froid, de la pression et de la
douleur.
20. La proprioception
• C’est la perception de la position du corps dans l’espace, de ses
mouvements et de ce que chacun de ses membres fait en rapport
avec les autres.
• Les récepteurs sensoriels dans les tendons et muscles envoient
des messages au cerveau, qui indique ensuite à nos muscles
comment se déplacer. Ces récepteurs sont activés ou « allumés »
par un apport de pression profonde (c.-à-d. s’étreindre, sauter,
ramper).
21. Son importance
• Lorsqu’une pression profonde (p.ex. caresse, sauter, ramper, soulever) est
exercée sur les récepteurs sensoriels, cela peut avoir un effet apaisant chez les
enfants qui sont trop stimulés.
• Une fois que les systèmes sensoriels de base sont dans un état confortable, les
enfants peuvent mieux prêter attention à ce qu’ils voient et entendent et sont
mieux préparés pour apprendre.
• Intégrer des activités de pression profonde qui « allument » le système
proprioceptif pendant un temps précis peut encourager les enfants à devenir plus
calmes et organisés durant les activités quotidiennes et les périodes de travail
indépendant.
22. Précautions!
• Il y a peu de précautions à prendre, car les sensations
proprioceptives surchargent rarement le système
nerveux et sont considérées comme des activités
sécuritaires pour la plupart des élèves.
23. Le vestibulaire
• Le système vestibulaire se situe dans l’oreille interne. Il participe au
maintien de l’équilibre conjointement avec les systèmes visuel et
proprioceptif.
24. Fonctionnement
• Le système vestibulaire participe à la stabilisation de la
vision lors des mouvements de tête et à l’équilibre
postural. Il contribue aussi à stabiliser la tête dans
l’espace et à percevoir les mouvements. L’information est
ensuite transmise au cerveau qui agit comme chef
d’orchestre pour assurer le maintien de l’équilibre en
intégrant toutes les informations.
• L’équilibre, la coordination, la motricité fine et
l’autorégulation dépendent tous du système vestibulaire.
• Cela aide les enfants qui ont des troubles du traitement
sensoriel (ont de la difficulté à interpréter l’information
perçue par les sens et se sentent donc trop ou pas assez
stimulés) à se sentir à l’aise et en sécurité, à fonctionner
efficacement et à être ouverts à l’apprentissage et à la
socialisation.
25. Précautions!
• Les expériences vestibulaires peuvent avoir un effet important sur le système
nerveux.
• Les enfants qui ont de la difficulté à traiter l’information provenant du système
vestibulaire doivent être surveillés étroitement en cas de réactions négatives,
comme les suivantes : bâillement excessif, hoquet, changements dans la
respiration, changement de couleur, transpiration, agitation motrice, anxiété
accrue, dilatation des pupilles ou s’endormir.
• Les enfants qui montrent ces signes de détresse doivent cesser l’activité
immédiatement et être surveillés étroitement.
26. L’intéroception
• L’intéroception correspond à une somesthésie
végétative, reposant sur la perception des signaux
afférents en provenance des viscères. Les
représentations intéroceptives renseignent sur
l’état interne du corps et contribuent à maintenir
un état corporel d’homéostasie. En outre, la prise
de conscience de nos états internes influence les
processus cognitifs de haut niveau, module
l’expérience émotionnelle, et intervient dans la
régulation des états émotionnels.